vendredi 4 juillet 2014 - par bakerstreet

Pesticides : La mort aux trousses !... Une guerre de 14 qui ne dit pas son nom !

PESTICIDES. "Une véritable soupe chimique", c’est ce à quoi seraient exposés nos enfants au quotidien selon François Veillerette, porte-parole de Générations Futures. Des pesticides jusqu’à « mille fois plus toxiques » qu’annoncé, selon une étude de « sciences et avenir »….Mince !…Cent ans après la guerre de 14 et ses gaz moutardes, le danger aurait il changé de visage dans nos vertes prairies ?

Les pesticides jusqu'à "mille fois plus toxiques" qu'annoncé selon une étude - 2 février 2014 - Sciences et Avenir

On n’en finit pas de commémorer cette guerre qui continue à faire des morts. Horreur de la boucherie, d’un pays estropié, de terres rendues impropres à la culture. Plus personne ne parle maintenant de vainqueurs. On continue de s’interroger sur les responsabilités de cette hécatombe. Certains évoquent un aveuglement imbécile. D’autres la responsabilité du grand capital, l’interdépendance des politiciens et des militaires, guidés par la main aveugle des marchands d’armes.

Et si les mêmes questions étaient tout aussi pertinentes, cent ans plus tard, appliquées à l'emploi des angrais et des pesticides.

Car la guerre n’a pas fait que des cadavres, mais produit aussi des entreprises florissantes. Cynisme, intérêts, manipulation, lobbying….L’avenir est parfois un long passé, et les entreprises qui ont tiré bénéfice de cette hécatombe, se sont reconverties dans une autre industrie de mort, l'agriculture intensive. 

https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=5&cad=rja&uact=8&ved=0CEUQFjAE&url=http%3A%2F%2Fwebduweb.free.fr%2Fengrais.htm&ei=Z9qzU_6bIanW0QXQkYDQBw&usg=AFQjCNGTgRiy2TNO74MjNTAiclyEo4EKSw&sig2=jJVOcQ5DtAdq7KuBKjLouw&bvm=bv.70138588,d.d2k

Au moins dans les temps obscurs, les choses étaient claires : La mort se tapait les militaires sur les champs de bataille, et laissait la terre aux paysans. Un raccourci un peu fumeux sans doute, qui fait l’impasse sur la grande barbarie de ces temps, où l’arbitraire et l’incertitude vous promettait une espérance de vie ne dépassant pas les trente ans.

En ces temps là, Dieu était la seule promesse d’avenir, la grande consolation, la justification de notre vie, et le bien et le mal fortement identifiés dans le clivage.

 L’homme du moyen âge avait une conception claire des enjeux : Prier, travailler, se soumettre.

Pendant longtemps, la vision de notre terre nourricière était évidente. Un don tombé du ciel qu’il convenait de respecter, et de transmettre à la génération suivante. 

« Elevage et pâturage sont les deux mamelles de la France ! » Disait le bon Sully. Ce conseiller d’Henri quatre se trouve à l’origine des première lois progressistes sur l’agriculture : Bétail et outils de travail deviennent insaisissables, l’acquisition de biens communs est encouragée…Un véritable communiste !…

 On a beau avoir vu, effarés, « le monde de Montsanto », c’est comme si une partie intime de nous refusait d’admettre l’irréfutable, et de se mobiliser. On se voile les yeux, on veut oublier ce qui nous dérange ! Les abeilles, où ce qu’ils en reste, viennent se réfugier avec les apiculteurs dans les villes. Pourtant, il est toujours tentant, à l’heure des Femen, aux seins agressifs, de se faire abuser plutôt par cette jolie fille baladant son troupeau dans une campagne idyllique, vierge, mythologique, et nous proposant son fromage blanc..

Tant pis si c’est une publicité concoctée par un cabinet d’études, elle correspond à notre inconscient profond : "La terre ne peut mentir".

C’est la nostalgie qui parle en nous, celle du paradis perdu, qui nous fait prendre l’article bourré d’additifs sur l’étagère du supermarché, « au pied la lettre » de son image : Berger aimable ressemblant comme deux gouttes à José Bové, à son grand corps défendant.

L'angelus, de Millet, les livres de Giono parlant déjà d’un monde disparu, continuent à nous formater, sur l’air de « douce France », chanté par Charles Trenet ?

 Pourtant, ça craint un max !

Bientôt le tour de France !

Ah les belles images de nos régions vues d’hélicoptère. On se perd en ravissement en regardant la mosaïque des prairies, les clochers, les cours d’eau serpentant. Imaginez qu’au lieu de filmer en long travelling, l’hélico lâche des pesticides ! Alors le scénario de « la petite maison dans la prairie » deviendrait subitement celui de « la mort aux trousses », d’ Hitchcock , avec cette séquence mythique ou l’on voit Gary Grant courant à travers champs pour échapper à un avion épandeur !

 Bon, tranquillisez vous ! Ce ne sera pas pour nos p’tits gars du tour ! On les a repérés avec leurs maillots publicitaires sur la carte ! Même s’ils en ont vu d’autre en terme d’intoxication, ces coureurs sont des vaches sacrées dont on ne perturbera pas le système endocrinien. Suivi longitudinal des athlètes oblige ! Juré, Contador ne sera pas positif au « Roundup » !

 Décidément c’est fou comme le terme d’invisibilité est devenu subitement tendance. « Pas vu, pas pris ! » Comme on disait dans le temps.

De toute façon, me direz-vous l’Europe a interdit les épandages aériens. D’accord, mais vol à géométrie variable oblige, cette directive européenne de 2009 pourtant traduite en droit national, l’état français s’obstine à tenter d’en autoriser un usage élargi sur le maïs, le riz, la vigne, et les plantations de banane.

 Il suffit d’un arrêt préfectoral, et le tour d’hélicoptère ou d’avion est joué. « Les dérogations sont tellement simples à obtenir que l’on se retrouve avec une règle qui s’applique qu’exceptionnellement » décrit Benoit Hartmann, porte-parole de la fédération France-nature-environnement.

La révolte est venue cette fois ci non pas de métropole, mais de Guadeloupe, spécialisée dans la culture de la banane. L’île a été tellement traumatisé par l’utilisation du chlordécone, pesticide portant bien son nom, responsable d’un tôt de cancers inédit, que son sang n’a fait qu’un tour.

Béatrice Ibéné est devenue une redoutable avocate de sa cause.

En deux ans et demi, elle a obtenu par deux fois déjà avec d’autres associations locales, l’annulation d’arrêtés pris par le préfet qui donnaient aux planteurs des autorisations d’épandage aérien sur leurs plantations, d’une durée de douze mois, renouvelable. Le tribunal administratif de Fort-de-France, en Martinique, ayant emboîté le pas à celui de Basse-Terre, les professionnels de la filière ont même commencé à revendre leurs petits avions. Résignés.

Le ministère de l’agriculture est plus opiniâtre. Il y a quelques mois, il a tenté d’obtenir du Conseil d’Etat qu'il revienne sur une décision du tribunal administratif de Basse-Terre favorable aux associations environnementales contre l’épandage par avion.

En France, 22 régions et 66 départements sont concernés par l’épandage aérien (en 2009).. 100 000 hectares sont soumis aux traitements chimiques aériens, soit 0,3% de la surface agricole utile [1]. . « Cela dure quelques secondes, rapporte Fabrice Mirouraud, voisin de châtaigneraies traitées depuis le ciel, et président de l’association corrézienne Allassac ONGFLes engins arrivent vrombissant, à très basse altitude, ils lâchent leurs nuages empoisonnés et s’en vont. » Son association a porté plainte il y a plus d’un an contre des épandages illégaux (sans dérogation) ou non réglementaires dans 17 communes de Corrèze. « Les pilotes sont des as. Ils larguent les produits pile au bon endroit. Le problème c’est qu’ensuite, ils ne contrôlent plus rien. Et que la volatilité de ces nuages chimiques est très élevée, explique François Veillerette, porte-parole de Générations futures

Reconnaissons à Ségolène Royale la volonté de mettre un terme aux épandages. Ceci et quelques déclarations timides, mais courageuses, ont aussitôt mis le feu aux palettes, et mis en route les paysans vers la place de la concorde, le 24 juin dernier, afin de manifester leur irritation contre les entraves jugées insupportables, à l’exercice de leur métier. La FNSEA a appelé à donner un « carton jaune » au gouvernement, accusé de multiplier les « contraintes » envers les agriculteurs, au moment où le projet de loi d’avenir sur l’agriculture commencera à être examiné en commission à l’Assemblée nationale. Le texte passera ensuite en seconde lecture dans l’hémicycle les 7 et 8 juillet.

Dans la ligne de mire du syndicat agricole figurent notamment le projet d’interdiction des épandages de pesticides à moins de 200 mètres des écoles..

 L’association spécialisée dans la question des pesticides et plus particulièrement sur les risques sanitaires et environnementaux associés aux perturbateurs endocriniens (PE) a réalisé une enquête sur l’exposition des jeunes enfants vivant ou allant à l’école dans des zones agricoles.

Pour cette enquête, Générations Futures a fait analyser par un laboratoire indépendant les mèches de cheveux de 30 enfants vivant dans des zones rurales et âgés de 3 à 10 ans afin de déterminer leur exposition à 53 pesticides perturbateurs endocriniens (PE)

« On a cherché une cinquantaine de molécules différentes, et on en a trouvé plus de la moitié par enfant. Un véritable cocktail de pesticides ! »

Le psychopathe monsieur pesticide n’en semble pas à son coup d’essai. Longtemps insoupçonné, citoyen honorable, propre sur lui, l’étau cette fois semble pourtant se refermer sur lui. Les hypothèses deviennent des preuves. Selon Sud-Ouest du 15 mai 2014, « Elèves intoxiqués en Haute Gironde : une « utilisation inappropriée » de pesticides. Une enquête administrative a établi que le fongicide épandu début mai sur une vigne à proximité d’une école primaire girondine provoquant des malaises chez les élèves, était un produit autorisé, mais son utilisation s’est faite dans des « conditions inappropriées », a indiqué jeudi la préfecture de la Gironde. »

Un "cocktail" de pesticides retrouvé dans les cheveux des ...

www.sciencesetavenir.fr Santé

Ce n’est pas que la police judiciaire qui se voit aujourd’hui bénéficier de nouvelles méthodes d’investigation. Sherlock Holmes, le précurseur en la matière, serait bien surpris des avancées foudroyantes. Peut-être aujourd’hui ferait-il des études de biologie. Car avec les progrès de la science, les criminels n’ont plus l’âme tranquille. Il ne suffit plus de faire son mauvais coup la nuit, de ne laisser de traces apparentes pour s’en sortir sans dommages. Les avocats et les effets de manches ont leurs limites face à des experts scientifiques, faisant parler un cheveu, un poil.

Comment, après ces révélations, laisser faire, comme si l’on ne savait pas…C’est se retrouver à coup sûr avec un procès pour connivence avec les lobbies dans quelques années. On ne pourra plus dire « responsable mais pas coupable ! »L’affaire du sang contaminé, de l’amiante sont dans la tête de n’importe quel ministre. Eux aussi cherchent à se mettre à l’abri derrière une barrière de protection….

Ces deux cent mètres de distance, de zone tampon, entre écoles et surfaces d’épandage paraissent en fait une bien maigre protection. C’était pourtant déjà trop pour « la profession », ceux qui s’identifient sans cesse « aux jardiniers de la France ».

Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a tenté de rassurer la profession, mardi sur RTL, en réaffirmant qu'il n'était n’était pas prévu d’interdire les épandages de pesticides à moins de 200 mètres des habitations, ajoutant que des mesures de protection seraient prises près de certains bâtiments publics. 

« ….Nous allons travailler, pour la loi d’Avenir, sur une solution qui permettra d’avoir un système de protection, directement sur les épandeurs ou des protections physiques, tels que haies par exemple. Si ces protections ne sont pas mises en oeuvre, nous devrons réfléchir à la question de la distance vis-à-vis des écoles, crèches et maisons de retraite », a détaillé Stéphane Le Foll.

Pour le ministre de l’Agriculture, « il y a besoin de protéger certaines populations, c’est on ne peut plus normal. Ca peut évoluer, ce ne sera pas forcément 200 mètres. Le code rural prévoit 50 mètres donc nous verrons », a-t-il conclu.

Traduction : Pendant son temps d’études, à l’école, l’enfant bénéficie d’un périmètre de protection de deux cent mètres. Mais dés qu’il rentre chez lui, cette distance se rétrécit ! Le temps d’étude rendrait-il plus fragile ?

Les laborieux pas de danse de monsieur Le Foll, tentant de ne rien perdre, ni de la chèvre gourmande, ni du choux traité aux pesticides, et devant passer le pont des arbitrages, sous le regard sourcilleux des agriculteurs sont assez pathétiques.

Le pauvre homme, pris au cœur de contradictions flagrantes, n’aura jamais assez de langue de bois traitée au xylophene pour tenter de pauvres parades démagogiques. Ce poste de ministre n’est pas de tout repos, et risque de lui faire danser la danser de saint-guy, de la même façon que s’il avait bouffé des perturbateurs endocriniens.

Question : Au sujet de ce périmètre de sécurité à observer, hormis le vieillards dans les maisons de retraite, et les enfants des écoles, qu’en est t-il pour le reste de la population ? Pourquoi ne pas appliquer les mêmes règles pour tous.

N’y a t’il pas là un viol manifeste des principes d’égalité et de protection des citoyens devant la loi ? Pire, une mise en danger manifeste de citoyens, devant un risque connu ! 

Peut-être que la cour européenne des droits de l’homme pourrait nous sortir de ce mic-mac ?

On connaît le feuilleton interminable qui oppose certains membres de la famille de Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif, et l’équipe médicale. Prenant le contre pied du conseil d’état, qui s’était prononcé un peu plus tôt pour l’arrêt des soins, la CEDH a demandé au gouvernement français « de faire suspendre l’exécution de cet arrêt pour la durée de la procédure devant la Cour » !

Cette cour, si susceptible devant le risque « d’atteinte au droit du vivant », si l’on peut appeler les choses ainsi, ne pourra que se montrer encore plus ferme, devant un risque majeur pour une population. Car plus qu’un lit individuel d’hôpital, ou végète un homme, ce sont les images terribles de grandes catastrophes environnementales qui s’imposent maintenant ( Seveso, Minamata, Fukushima….)

 « Etes-vous exposés aux pesticides chez vous ? » Nous demande innocemment ce matin France-info. L’agence nationale de sécurité sanitaire, a annoncé le lancement d’une étude sur l’utilisation des pesticides dans les foyers français….

http://news.google.fr/news/url?sr=1&ct2=fr%2F7_0_s_2_1_a&sa=t&usg=AFQjCNF268U-OLlYZHcGPii_PUgVcb754w&cid=52778932311574&url=http%3A%2F%2Fwww.franceinfo.fr%2Femission%2Finfo-sante%2F2013-2014%2Fl-anses-enquete-sur-l-utilisation-des-pesticides-07-03-2014-11-05&ei=US61U4C1GIXdiQbk1IHoBg&rt=HOMEPAGE&vm=STANDARD&bvm=section&did=8620885079849842258&sid=fr_fr-m&ssid=m

Ai-je l’esprit mal placé, mais j’ai tendance à me demander si cette enquête ressemblant à une volonté de passer le mistigri à d’autres, n'est pas un peu orientée ?...On a tenté pareillement de faire croire aux populations Bretonnes que l’augmentation des nitrates et l’apparition d’algues vertes mortifères sur les plages était due à l’utilisation intensive des poudres de machines à laver des particuliers. Il est toujours tentant de noyer le poison dans l’eau, en prétendant que c’est au cœur des maisons que se trouve le grand danger, exonérant ainsi les vrais responsables.

On fait avec les cartes truqués dont on dispose. Mais cela sera t’il suffisant pour calmer la population qui commence à réagir ?

Car cerise traitée sur le gâteau, une nouvelle plombante nous est tombée dessus il y a quelques jours : Le genre de truc propre à refroidir le cœur d’un réacteur nucléaire emballé. Des chercheurs américains ( mais bon dieu pourquoi ce gens ne se contentent ils pas de l’espace ! ), viennent de prouver qu’un taux de pesticides élevé est un facteur favorisant l’autisme chez les enfants. Les pesticides pourraient avoir un lien avec la survenue de l'autisme ( Le Monde du 23-06)

Les américains sont en effet inquiets : Une étude a révélé que depuis 2012, le taux d’autisme a augmenté de 30% par rapport à 2012…

 « Nous avons constaté que plusieurs types de pesticides ont été plus couramment utilisés près des habitations où les enfants ont développé le syndrome de l'autisme ou ont eu des retards » de développement, a expliqué l'un des auteurs, Irva Hertz-Picciotto, vice-présidente du département de sciences et de santé publique à l'université. Environ un tiers des participants à l'étude vivaient dans un rayon de 1,25 à 1,75 kilomètre de l'endroit où les pesticides ont été utilisés.

Les américains pointent bien le risque environnemental, pas l’utilisation de pipettes anti-puces, ou l’utilisation mortifère du shampoing anti-poux. C’est à vous décourager de faire des études ciblées, en traitant la cible dans un hélicoptère amiral.

Diable, ces deux cent mètres que la pauvre Ségolène ne parvient pas à imposer, comme périmètre de sécurité, ne suffiraient pas donc pas protéger un tant soi peu les enfants scolarisés ?

Exercice de Géographie : Amusez vous à faire un cercle d’un bon kilomètre autour de chaque surface traitée, en France, avec obligation d'en faire un no man's land. A vrai dire, si cette leçon pratique est appliquée, il ne restera plus grand chose de viable en ce pays, si ce n’est qu’une suite de corridors. Les coureurs du tour de France, parviendront peut être à dessiner une boucle bancale, et à se faufiler, sur une petite route sinueuse et étroite. Pour ainsi dire une tranchée de poilus ! 

Et pensons à nos glorieux footballeurs ! A quoi ça sert qu’ils se décarcassent au Brésil, si de retour au pays, ils ne parviennent même plus à trouver assez de place pour s’entraîner ? Un terrain de foot et ses équipements grignotent tout de même ces quelques hectares qu’il sera bientôt plus facile à trouver dans la bande de Gaza !

Deschamps trouvera t’il la clé ? De quoi en attraper des sueurs froides ! 

« Sueurs froides », C’est avec la mort aux trousses, un autre très bon film d’Hitchcock. En anglais, ils l’appellent « Vertigo », c’est à dire la peur du vide.

La seule solution, quand vous êtes atteint de ce genre de trouble, c’est de se calmer, de ne pas paniquer, de s’asseoir, de reprendre sa respiration. Pour mettre un terme à leur angoisse, certains sont tentés de continuer en avant de plus belle, voir de se jeter par dessus la rambarde

L’homme possède un cerveau pour combattre ses névroses. Peut être est il temps de mettre un terme à cette culture du productivisme et du profit à tout prix, qui potentialisés ensemble, avec une bonne dose de déni et de cynisme, nous amène tout droit dans le mur.

Il y a quelques jours est repassé sur la chaîne Arte cet excellent documentaire (de MARIE-MONIQUE ROBIN) que sont « Les moissons du futur ». Voilà la preuve que si le modèle existant est à bout de course, des solutions existent, se référant au passé et composant avec les nouvelles technologies. Un mélange de génie agronome associé à l'expérience des autres. C’est tout un savoir érudit, mais aussi modeste, qui se maille, sur le terrain, avec tous les acteurs sociaux et environnementaux.

« Pluriculture au Mexique ou au Japon, agroforesterie au Malawi, méthode du push-pull au Kenya - des plantes repoussent herbes et insectes nuisibles au maïs, quand d'autres les attirent... Partout, des petits producteurs à la conscience aiguë témoignent des bénéfices vertueux de leur (re)conversion à l'agriculture biologique : lutte contre l'érosion, la pollution et les émissions de gaz à effet de serre, fertilisation des sols, mais aussi rendements nettement accrus au fil des années.

Tous plaident et s'organisent pour l'autosuffisance et la souveraineté alimentaire, à travers des circuits courts, tandis que se dessine une nouvelle alliance entre producteurs et consommateurs. De leur côté, les experts insistent : l'agroécologie de demain devra mêler savoir-faire paysan et savantes innovations dans cette révolution nécessaire pour nourrir la planète. Un documentaire édifiant où la méthode Robin, mélange de rigueur journalistique et de candeur citoyenne, livre une fois encore une implacable démonstration. Avec d'encourageantes conclusions » (extrait de la présentation de l’émission). »

Non, ces gens ne sont pas des rêveurs, à l’opposé de ceux qui s’enferrent, et nous bricolent un cercueil. Bien plus que Benetton, la nature, si on la respecte, peut nous offrir une multitude de promesses, et de couleurs.



52 réactions


  • Robert GIL ROBERT GIL 4 juillet 2014 10:15
    On vous dira que même si l’on retrouve des pesticides dans nos produits frais, ce n’est pas grave parce que « notre seuil de tolérance n’est pas atteint ». D’abord, cette affirmation n’est pas justifiée. Par exemple, une enquête menée par la revue de l’UFC Que choisir à partir des analyses d’échantillons de 92 bouteilles de vin français, montre des taux de pesticides jusqu’à 3 500 fois supérieurs à la potabilité de l’eau et la présence de produits interdits dans 20 % des vins.
    .
    Ensuite, on ne sait pas mesurer aujourd’hui l’effet cumulé des pesticides. On préfère regarder les taux, produit par produit. Mais c’est se voiler la face. Même s’il est plus difficile à évaluer, il faudra bien, à un moment donné, prendre en compte l’effet global des pesticides dans les produits alimentaires que nous mangeons tous les jours... voir trois fois par jour !

    voir :

    MANGER BIO REDUIT VOTRE EXPOSITION AUX PESTICIDES DE 90%

    • bakerstreet bakerstreet 4 juillet 2014 12:05
      Robert Gil

      La Beauce et les grandes terres agricoles sont ruinés par le productivisme. Les nappes phréatiques sont empoisonnées, à sec, par les rendements exigés. 

      Méfiez vous des fruits trop rouges, trop beaux pour être vrai. Ils ressemblent comme deux gouttes d’eau à la pomme empoisonné que la sorcière tendant à Blanche neige. Mais je ne sais plus comment se terminait cette histoire ! 

      On croit que ce sont les autre qui seront touchés, et puis on s’interroge un jour pourquoi son gosse est anémique...Circulez y a rien à voir, vous diront beaucoup. 

      Oui, il faut continuer à se cacher la face. 
      Mais comment faire quand le masque devient une figure Halloween ?
      Y a un moment où ça ne tient plus.
      Le roi est nu, et il le sait. 

      Il vous propose une étude sur la toxicité de vos habitations !



  • philippe913 4 juillet 2014 10:27

    un article qui commence avec comme référence une étude de séralini, je ne lis pas plus loin.


    • bakerstreet bakerstreet 4 juillet 2014 11:32

      Philippe


      Pas plus tard qu’hier, une manifestation de parents d’élèves, en Gironde, a exigé qu’on n’arrête cette pratique à proximité des écoles......Je suppose non plus que vous leur aurait dit que tout cela n’était qu’un montage, et que vous auriez passé votre route en haussant les épaules....

      On a pratiqué la même politique vis à vis de tous les scandales sanitaires.

       Cette politique matoise du déni a eu pour corollaire un maximum de morbidité. 

      Rappelez vous du scandale de l’amiante, et les études achetés par les trusts canadiens disant qu’on surévaluait les effets !

    • philippe913 4 juillet 2014 12:08

      relisez moi bien, si vous voulez être crédible, et je ne dis pas qu’il n’y a pas soucis, ne prenez pas les études d’un escroc pour étayer vos dires.


    • Ronfladonf Ronfladonf 4 juillet 2014 13:13

      Partant de là, on peut banir toutes les études de GSK, Mercks, Servier, Baxter, Danone, Nestlé, L’Oréal ...


      Ah tiens => Finis les vaccins, dentifrices et eau au fluor, crèmes solaires, produits laitiers, ....

      Bah oui, tout ça appuie ses ventes sur des études faites par des escrocs... reconnus et avérés en plus

      Quant à élire et payer des taxes à des mecs qu’on préfère voir en prison qu’à notre table....



    • bakerstreet bakerstreet 4 juillet 2014 13:20

      Philippe


      Je vois que vous préférez vous attachez à un point de détail, plutôt que de voir la trame dans son ensemble. 

      Un avocat de l’accusé ne ferait pas autre chose !

      Je n’ai pas la compétence pour remettre en cause la validité d’une expertise, toutefois, il existe, comme dans une enquête policière, un tel faisceau de preuves concordantes, qu’elle corroborent une évidence, et n’importe quel procureur vous enverrait l’accusé aux assises. 

    • philippe913 4 juillet 2014 14:07

      je n’ai pas plus la compétence que vous, mais, comme vous, je me renseigne, et je vois que séralini est connu pour ses études tronquées et biaisées au mépris de tout esprit scientifique impartial.


    • bakerstreet bakerstreet 4 juillet 2014 14:18

      Et le reste des travaux auquel je me réfère, qu’est ce que vous en faites ?


    • philippe913 4 juillet 2014 14:42

      Ok.
      déjà, toute une première partie de votre article ne traite pas d’études, il faut attendre d’arriver à la partie où génération future parle des enfants testés.
      Cette étude a analysé les résidus de pesticides qui étaient SUR les cheveux des enfants, et pas dans leur organisme. On sait donc qu’ils sont exposés, et après ? ben rien...

      il faut ensuite lire pas mal de lignes pour arriver à l’étude américaine sur l’influence des pesticides sur l’autisme. Je ne sais que dire, je n’ai pas les données suffisantes. Mais je me pose tout de même des questions, j’aimerais qu’on mette en parallèle l’évolution de la consommation de pesticides aux USA pour voir la corrélation entre les deux. Dire simplement qu’il y a 30% d’autistes en plus sur 12 ans et mettre cette augmentation sur le dos des pesticides sans comparer avec la consommation de pesticides dans les décennies précédentes, ça me laisse sur ma faim. Ceci étant dit, j’imagine toutefois aisément qu’un produit toxique puisse avoir une influence néfaste sur un foetus ou un embryon.
      Mais je ne comprends toujours pas pourquoi l’autisme aux USA explose alors qu’une immense majorité des femmes sont urbaines et ne sont pas exposées à ces épandages...

      Et c’est tout, pas d’autres études.

      Donc, sur 3 études que vous citez, je résume :
      Séralini : escroc scientifique notoire.
      Génération future : étude orientée avec des conclusions qui cherchent à faire peur sans aucune donnée exploitable.
      étude américaine et autisme : mouais, donne l’impression d’une étude inachevée.


    • alinea alinea 4 juillet 2014 15:18

      Qu’ils sont cons ces poètes ! Même pas foutus de résumer en trois pages les milliers d’études - sans controverse de la part de Monsanto, il y en a moins !- qui ont été faites !!
      Et ça passe en modé, non mais j’te jure smiley ( c’est le bon souriant au moins ?)


    • bakerstreet bakerstreet 4 juillet 2014 16:00

      Philippe


      Bon, d’abord je n’ai pas dit que ce type était un escroc c’est vous qui le dites.

      Je vais pas m’user à me battre contre l’irrationnel.

       Manifestement vous auriez fait partie de ces gens défendant la dioxine, comme ce Haroun Tazieff dans son temps, vulcanologue qui n’arrêtait pas de tonner contre les écologistes, et leur études orientées. 

      La preuve n’est plus à faire de la toxicité de cette aberration.

      J’ai du mal à comprendre, même en étant employé par Montsanto, and co, ou faisant partie du syndicat agricole FNSEA comment on peut en dépit de l’évidence, continuer à défendre ce truc mortifère.

      Peut être n’avait vous pas d’enfants.
      C’est dingue comment ce simple truc basique remet les lunettes à l’endroit.

    • philippe913 4 juillet 2014 17:04

      - vous n’allez pas vous battre contre l’irrationnel ? à quoi faites vous allusion ? où suis je irrationnel dans mes propos ?
      - je défendrais la dioxine ? non, des études sérieuses ont montré son extrême toxicité.
      - la preuve n’est plus à faire de la toxicité de cette aberration : qu’entendez vous par là ? oui, si on boit une solution de round up,c’est toxique, c’est normal, c’est un poison (même s’il est difficile de se suicider avec). Que ces pesticides se retrouvent dans l’alimentation, oui, mais rien n’est réellement prouvé concernant l’impact sanitaire réel.
      Dans la dernière étude de séralini, celle que vous citez, cet éminent professeur, pour voir l’impact du round up, fait boire une solution de round up (comme celle qui sort du pulvérisateur) et rien que ça, à ses rats pendants des semaines, et en tire des conclusions. C’est comme ssi les agriculteurs buvaient directement leur solution de round up, et rien d’autre, pendant des mois. Alors oui, ils risquent de tomber malades... Si après vous me soutenez toujorus que ce monsieur n’est pas un escroc...
      - et si, j’ai 3 enfants.
      - en dépit de l’évidence : et bien non, justement, il n’y a pas d’évidence ! Pourquoi ? peut être que les personnes qui auraient les moyens de mener de vraies études ne le font pas car achetées, peut être que, dans l’état actuel de nos connaissance on ne peut pas réellement encore en mesurer l’impact, je n’en sais rien. Tout ce que je sais, c’est que les études des anti sont, pour bcp, malheureusement, orientées et mal foutues, cherchant à démontrer une conclulsion pré établie plutôt que réellement chercher, et qu’il n’y a aucune évidence.


    • Ronfladonf Ronfladonf 4 juillet 2014 17:23

      Et donc en l’absence d’études « science proof » et de preuves irréfutables scientifiques (selon VOS critères) on ne fait plus appel au bon sens ?


      Un machin est toxique si on en absorbe. (Round up ou tous les produits qui provoquent les cancers des agriculteurs ...)
      Ce machin toxique se retrouve dans la nourrriture qu’on nous vend
      La nourriture qu’on nous vend avec le machin toxique est saine, il n’y a pas de problème.

      Ca ne vous choque pas ce raisonnement ?

      Quant à l’étude des cheveux, essayez d’expliquer ça à un flic qui vient de prendre un fumeur de canabis rien qu’en étudiant ses cheveux ? (Oui on peut trouver des traces de THC jusqu’à des mois après avoir fumé...)

      L’excuse de ’vous avez trouvé du THC SUR mes cheveux... j’ai peut etre été en contact avec un fumeur’ ne tiendra pas bien longtemps.

      Il y a même une controverse sur la mort de Napoléon : il y a une quantité d’arsenic dans ses cheveux qui ferait penser à un empoisonnement et non à un cancer de l’estomac.

      Pourquoi ce qui est vrai pour le THC et l’arsenic serait tout d’un coup faux pour les pesticides ? Parce que ce que ça montre ne vous plait pas ? ne vous arrange pas ? parce que « si on part par là, on ne vit plus et on ne mange plus... » ? (l’excuse que j’entends le plus souvent quand les gens n’ont plus d’arguments)



    • philippe913 6 juillet 2014 08:59

      @Ronfladonf
      Malheureusement, la science, ça n’est pas que du bon sens, loin de là, et beaucoup de choses prouvées par la science vont à l’encontre du bon sens.

      Concernant l’étude des cheveux, les traces de drogues sont retrouvées, non pas SUR mais DANS les cheveux, et c’est ça qui prouve l’absorption et pas seulement l’exposition. Aucune contradiction dans mes propos, mais un certain manque de connaissance dans les votres.


  • claude-michel claude-michel 4 juillet 2014 10:27

    seraient exposés nos enfants.. ?
    Mais c’est une réalité de tous les jours pour produire plus..L’argent n’a pas d’odeur..Plus de 85% de nos cours d’eaux sont pollués aux pesticides (entre autre)...des études ont été faites dans des super-marché sur les fruits et légumes...Affligeant résultat que personne (ou presque) ne révèle au grand jour...Les empoisonneurs sont là pour interdire toutes révélations...Oui on nous empoisonne tous les jours avec ce que nous mangeons et buvons...(pas mieux pour le vin)...mais la majorité des gens s’en foutent... !


    • bakerstreet bakerstreet 4 juillet 2014 11:56

      Claude Michel


      A l’origine cet article était plus long. 
      Les ramifications sont tellement innombrables dans cette enquête mafieuse, que, malgré l’omerta, on est obligé de faire court, et d’expurger un tas de conséquences, environnementales, économiques, culturelles. 

      On peut frémir si cet accord transatlantique voit le jour. 

      Les timides empêcheurs de traiter en rond seront déboutés, ou accusés de mettre des entraves au développement du commerce des pesticides et engrais. 
      Nouveau : Tout un pan de la science est du coté du vivant, et montre la main invisible des criminels de façon indiscutable.
      C’est la grande terreur du lobby !

    • claude-michel claude-michel 4 juillet 2014 12:54

      Par bakerstreet....+++


  • alinea alinea 4 juillet 2014 11:25

    Après nous le déluge !
    Le grand progrès, bakerstreet, et il n’ a pas dû vous atteindre : c’est que la terre étant très basse, le progrès est de ne plus se baisser !! La technologie, les progrès humains, c’est magique, qui réduisent la peine !
    Le savoir ancestral ? Obscurantisme, régression !!
    Dans mon coin, il y avait des épandages en hélico sur les vignes mères !! Les champs d’à côté en profitaient aussi, et les chevaux qui étaient dans des pâtures à côté, paniquaient ; une jument est morte d’un accident dans sa fuite éperdue ! Dommages collatéraux !! les passages n’étaient jamais signalés !
    Mais il y a des tas de gens qui se bougent, surtout en Inde, au Mexique et au Brésil ; dans le film de Coline Serreau, quel bonheur de les voir, les paysans sans terre, et le maïs mexicain, que vous avez mis en photo ! Le combat des Argentins contre Monsanto, et qu’ils ont gagné !

    Dans ma communauté de communes, mise en place de « communes sans pesticides » ; j’ai demandé si tous les viticulteurs y participaient ; pas tous pour ’instant m’a-t-on répondu ; mais petit à petit, la conscience s’accroît ! Il faut juste que ce ne soit pas trop tard !!

    Encore merci pour cet article bakerstreet !


    • bakerstreet bakerstreet 4 juillet 2014 11:49

      Bonjour Alinea


      Il y a des articles dont est plus fier que les autres. 
      C’est un peu la même que les jours où vous donnez un coup de main aux autres, que vous participez à la communauté. 
      En écrivant cet article, je n’avais pas idée au départ de toutes les ramifications, et j’ai découvert le scandale de ces épandages aériens, qui sont déjà une aberration en soi, mais qui effectivement peuvent être totalement sauvage. 

      Comme pour tous les faits divers, la plupart ne font pas objet de plaintes, et reste dans le silence des médias, qui c’est vrai ne sont pas trop curieux. 

      Pas trop déterminés non plus à s’interroger : Comment peuvent ils cautionner cette soi disant étude gouvernementale, visant à mettre en relief, les pesticides au sein des habitations ( colliers anti puces par exemple), alors que le dit gouvernement bombarde par avion nos campagne, au mépris des lois européennes qu’elle a voté. 
      En quelque sorte, on s’interrogerait sur la nuisance des pétards, tout en continuant à vendre des bombes.

      En Bretagne, les agriculteurs ont tenté de se démarquer de la responsabilité des marées verte, en évoquant les machines à laver des particuliers. Suite à la mort d’un horde de cochons et de plusieurs chevaux en baie de saint brieuc, intoxiqués par ce poison, l’état en a finalement conclu qu’ils étaient morts de façon naturelle, revenant sur une première décision.

      Le scandale des pesticides commence à sortir du silence dans lequel on tente de le circonscrire. Les études internationales se ressèrent. L’état ne peut plus ignorer ses obligations. Malaise....Les preuves sont de plus en plus accablantes....Le lobby agricole fait dans le déni et la menace. Pas tous, bien sûr. Certains sont déjà passés à d’autres pratiques.

      Je n’ai pas voulu faire dans la plainte continue, et c’est vrai qu’il y a des alternatives, comme ce magnifique reportage nous le montre. 
       

    • alinea alinea 4 juillet 2014 12:13

      Il faut changer de paradigme : il faut qu’on soit en guerre tout le temps ; le grand soir est trop lointain ! Mais qu’est-ce que c’est dur , déjà de partir en quête de vérités - heureusement que certains le font très bien-, puis en démarche de persuasion, face à des cons qui vous toisent et vous narguent, parce que , eux, ils savent tout !
      Et puis, il y a cet incontournable « confiance dans le pouvoir » qui demande un sacré charisme de la part des « combattants » ; car c’est le genre de truc, se passer de pesticides, qui peut commencer au niveau local, et faire boule de neige, mais d’un autre côté, demande une réelle remise en question, un changement du mode de travail, de la part des exploitants, même si on compte les jardins particuliers ; la confiance faite au pouvoir, de l’époque de la révolution verte, est très difficile à déboulonner.
      En tout, il nous faut avoir l’étoffe d’un pionnier ou d’un héros !! Une énergie incroyable, alliée à une patience sans mesure, une pédagogie exemplaire, une ténacité hors pair ; enfin bref, on ne le trouve pas sous le sabot d’un cheval !!

      Alors, on se résigne à faire ça chez soi !! sous les quolibets, les moqueries de vos ratages, le dédain de votre « abnégation » !!!


    • bakerstreet bakerstreet 4 juillet 2014 12:46

      Peut-être bien que dans cette nouvelle guerre de 14, nous voici rendu à l’année 17 : 

      Plus de triomphalisme, on ne croit plus au miracle de ces nouvelle armes, alors que la mort partout est au rendez vous. 
      Les désertions se multiplient. 
      A l’arrière, on commence à prendre vraiment conscience du scandale !

    • Ronfladonf Ronfladonf 4 juillet 2014 13:19

      « Alors, on se résigne à faire ça chez soi !! sous les quolibets, les moqueries de vos ratages, le dédain de votre « abnégation » !!! »


      Et puis on apprend à ne plus se juger avec les pensées des autres (surtout si c’est des cons) ... et ... quelle libération finalement !!

      Et c’est ainsi qu’on commence à vivre réellement sa propre vie et pas l’idée qu’on s’en faisait.


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 4 juillet 2014 12:56

    Bonjour BS,
    à tous les empoisonneurs publics volants, il faudrait rappeler la parabole du « battement d’aile de papillon » en l’occurrence que si chaque papillon oriente son battement dans un seul sens, ils orientent et modifie le vent de la planète, et le secret du papillon, c’est que ses ailes sont des panneaux solaires portatifs...http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_papillon
    Avez vous déjà essayé d’atteindre un moustique ou une guêpe avec une bombe aérosol ? ce serait ridicule n’est ce pas et pourtant c’est ce que font les épandeurs.


  • juluch juluch 4 juillet 2014 13:00

    Au lendemain de la guerre, il fallait produire pour nourrir les populations.


    Tout a été fait pour un rendement maximum.

    Depuis des décennie une filière chimique c’est mise en place avec usine , ouvrier etc..

    Il va être difficile de revenir en arrière, très difficile. Il y a des emplois et surtout beaucoup de fric en jeu.

    Il faut une grosse décision politique pour réduire le tous pesticide.

    Merci pour le partage 

    • Ronfladonf Ronfladonf 4 juillet 2014 13:23

      « Il va être difficile de revenir en arrière, très difficile. Il y a des emplois et surtout beaucoup de fric en jeu. »


      Oui bien sur il y a tout ça en jeu.

      Prenez un riche, mettez toute sa fortune et son contrat de travail dans une valise (ou plusieurs) et amenez le en plein désert.
      Combien de temps croyez vous qu’il survive avec son emploi et son argent ?
      Plus qu’avec de la bonne eau et de la nourriture ?


      On peut même adapter l’expérience.
      Si on lui pulvérise toute sa nourriture et son habitation.
      Croyez vous qu’avec son fric et son emploi il ne toimbera pas malade ?

    • bakerstreet bakerstreet 4 juillet 2014 18:15

      Juluch


      Au niveau des emplois c’est un véritable filon qui s’offre, si l’on revient à des pratiques harmonieuses.
       Le terme écologique est nouveau dans le paysage, et pourtant, pendant des millénaires, c’était la réalité du travail. C’est au lendemain de la deuxième guerre que les pratiques ont vraiment changé. 

      Bon, certains paysans prennent conscience du problème, et il en est même qui pendant longtemps on soutenu mordicus le lobby productivisme. 
      Non, aller vers le bio ne remet pas en cause les rendements, c’est une idée fausse parmi d’autres entrenues par les lobbies. 

      Explosion des cancers, des maladies dégénératives. 
      Les animaux sont bien sûr sinistrés. J’entend les animaux sauvages, car pour les autres, en batterie, inutile de répéter ce que tout le monde sait. 
      Hirondelles envolées, ou être vous, magie de notre enfance.
      Certains bien sûr oseront ricaner ! 
      Leur tour approche pourtant sur la liste.
      L’ankou n’a pas qu’une faux, elle tient à la main un bidon de pesticides. 
      Peut être bien qu’elle porte aussi un costard !

      Faut il attendre qu’un de vos enfants soit atteint par la maladie de Parkinson, pour se remettre en question ?

      En tout cas, l’assassin et les politiques qui le soutiennent sont moins tranquilles : Les preuves apportées par la science sont manifestes : Voilà qui explique les tergiversations de Monsieur Le Foll, un homme qui est à l’origine d’une déréglementation des élevages de porcs en Bretagne. 
      « Non assistance à personne en danger, au mépris d’une situation connue à risques ! »
      Voilà peut être bien la menace qui plane sur lui.
      Tout cela a un parfum d’affaire du sang contaminé, où l’on avait choisi de ne rien faire,pour que les affaires continuent.

      Bien que l’Europe, encore une fois, fustige la France au niveau des nitrates et des résidus contenus dans l’eau, on s’en fout, on préfère payer les amendes, plutôt que changer la méthode. 
      Pire, on accélère le processus !


    • juluch juluch 4 juillet 2014 19:06

      Je ne peut que être du meme avis.


  • bakerstreet bakerstreet 4 juillet 2014 14:27

    Il y a deux ou trois ans, j’ai vu au ciné du coin ce film d’Agnès Fouilleux : SMALL IS BEAUTIFUL


    La cinéaste était présente ce soir là pour nous parler de son engagement de la difficulté qu’elle avait eu à faire son film. 
    Pas subventionné, et ne bénéficiant par de l’avance sur recettes, comme ces navets insipides qu’on nous propose, et dont le dernier : « Qu’est qu’on a fait au bon dieu ! » parvient à faire plus de dix millions d’entrées.

    Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu pour mériter une pareille politique, et une application mortifère du nuisible ?
    C’est un peu la question de ce film, petit en budget, mais riche de sens. 
    La cinéaste propose un regard sur l’origine du scandale, les pratiques actuelles, les pratiques alternatives, montrant que tout est possible encore. 

    • bakerstreet bakerstreet 4 juillet 2014 14:45

      Pour le titre de mon article

      Finalement 

      J’aurais du mettre
      « Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu pour mériter les pesticides ! »
      Il faut savoir surfer sur la vague. 

  • joletaxi 4 juillet 2014 15:52

    on va tous mourir... dans d’horribles souffrances ?

    d’ailleurs, comme on vit de plus en plus longtemps, exposés aux pesticides, aux ondes maléfiques, aux retombées de Fuku, aux cors aux pieds, la vie est de plus en plus pénible.

    Que l’on supprime les pesticides que diable, avec un peu de (mal.. cela dépend du point de vue)chance,on verra réapparaître les épidémies du bon vieux temps.

    paraît que 99.9 % des pesticides trouvés dans le panier de Mme Michu US, sont d’origine naturelle, et là-dedans il y a des molécules, que même Monsanto ne mettrait pas sur le marché

    http://www.saint-sulpice-la-foret.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=183:pesticides-naturels-ou-de-synthese&catid=49:infos&Itemid=90

    bref, un article typique du club de l’enclume

    ah ouais, je lis dans les commentaires que cela fait référence à Serafifi, Vomigorax doit être le dernier carré des défenseurs du Majax des OGM


    • bakerstreet bakerstreet 4 juillet 2014 16:03

      Joletaxi


      Non seulement taxi marche au diesel, mais il empeste !

    • joletaxi 4 juillet 2014 16:26

      ouais, chiant hein ces « gêneurs » qui empêchent de se lamenter en permanence,comme des derviches tourneur de l’apocalypse

      l’autre jour le Mage, auquel nous devons notre salut, avait pour une fois une réflexion de bon sens(comme quoi, même une enclume...)

      il disait :
      il faut se méfier de ces études statistiques auxquelles on fait dire ce que l’on veut.

      Moi je constate que toutes ces « alertes citoyennes » agitées par la mouvance verte, ont souvent des résultats exactement inverses du but recherché, après avoir bien entendu coûté un max de pognon, cramé pour rien, et une tornade de lois, règlements abscons, qui font ch... toute personne ayant 2 neurones

      http://dailysignal.com/2014/07/03/epa-harasses-americans/

      par contre, que les ricains soient confrontés aux mêmes idiots verts a quelque chose de rassurant


    • alinea alinea 4 juillet 2014 17:55

      En Argentine, ce sont des idiots verts aussi ? Et en Inde ? Et au Mexique ?
      Je ne comprends pas, le poison ( au départ prévu quand même pour flinguer l’ennemi entre 14 et18 !!) n’en serait pas un ? Les malades, les morts, les abîmés, les handicapés, les nouveaux-nés mal formés, seraient des figurants d’un film promu par les diables verts ?


    • bakerstreet bakerstreet 4 juillet 2014 18:18

      Alinea


      Avec certains, c’est comme pisser dans un bidon d’insecticide pour exorcicer le mal !

      J’ai comme l’impression que beaucoup ont un stylo offert par Montsanto dans la poche.

    • passtavie passtavie 10 juillet 2014 09:17

      Il était une fois un boulet qui avait l’obsession des enclumes...
      Il voyait des enclumes partout. Allez savoir pourquoi...


  • Nathan Keskon Nathan Keskon 4 juillet 2014 16:47

    Blablabla.... oui on sait déjà tout ça et alors, vous allez passer votre vie à le répéter ou vous avez qq chose à proposer pour être ACTIF et CONCRET !?


    • bakerstreet bakerstreet 4 juillet 2014 19:01

      Nathan


      Bla bla bla...
      Pas seulement, même si nous sommes des êtres de paroles !
      C’est toujours mieux d"échanger que de se mettre au garde à vous !

      Moi, ce que je fais : Déjà hors de question de mettre la moindre saloperie dans mon jardin !
      - Secondo : Je milite, quand l’occasion s’offre. Les gens ne sont pas forcément au courant des pratiques. Pendant longtemps, moi-même, j’ai cru qu’il suffisait que l’eau soit limpide pour être non polluée, et qu’on ne pouvait que faire son profit de vivre à la campagne, au milieu du vert. 
      - Tertio : Je mange le moins possible de saloperies, préférant les produits que me vend mon épicier bio : Un peu plus chers, mais tellement savoureux. 

      Et puis on n’est pas obligé de manger comme des vaches !

      Pauvres vaches....Naturellement herbivores, et accusés de tous les maux alors qu’on leur fait bouffer de la viande. 

  • cilce92 4 juillet 2014 17:58

    Bakerstreet, MERCI pour votre article. Vous ne surfez pas sur la vague, il est juste temps que nombre de citoyens se préoccupent de ce problème récurrent et dont nous ne verrons les effets que bien trop tard puisqu’aucune étude globale n’est faite pour rechercher les effets de ces « coktails chimiques ».

    Quel monde allons-nous laisser derrière nous ?


  • alinea alinea 4 juillet 2014 21:10

    un rappel ; curieuse convergence des sujets, aujourd’hui sur Avox aussi :
    http://www.agoravox.tv/actualites/sante/article/documentaire-la-mort-est-dans-le-45863


    • bakerstreet bakerstreet 4 juillet 2014 22:50

      Alinea


      En effet....
      Merci pour ce lien précieux
      Je pense que les préoccupations des gens, c’est un peu comme les inventions, elles remontent toutes à la surface au moment opportun. 
      Sans doute que les idées sont en prises physiques avec la matière. 

  • rhea 1481971 6 juillet 2014 11:03

    C’est en observant l’effet de l’épandage de pesticides sur des paysans que l’on a conçu les neuroleptiques, la formulation chimique diffère peu. C’est bien, comme çà, la population dort.


    • philippe913 6 juillet 2014 15:53

      @rhea 1481971
      marrant, je ne vois pas du tout cette origine ici . Auriez vous un lien pour étayer votre affirmation ?


    • bakerstreet bakerstreet 6 juillet 2014 18:29

      Philippe


      Cela me semble en effet assez fumeux...
      Les neuroleptiques ont une portée à visée médicale sur les synapses, afin de remettre l’information en circuit. C’est pas vraiment ce à quoi s’attache les pesticides, bien au contraire. 
      Pour faire dormir les gens, on s’attachera davantage à jouer sur l’information, d’accord, mais uniquement celle dont bénéficie les masses, soit en la cachant, soit en la manipulant, ou la travestissant. 
      En dernier lieu, on dira qu’on ne peut pas faire autrement, dernière stratégie pour ne rien changer. 
      Ou encore d’enfermer les gens dans un faux dilemme, en se posant comme sauveur de l’humanité.
      - « Les pesticides permettent aux gens de manger ! Vous voulez donc que seuls les bourgeois puissent se nourrir ! »
      En d’autres termes vous n’êtes que des rêveurs.
      Et voilà comment un bourreau se fait passer pour un médecin !


  • Tzecoatl Claude Simon 8 juillet 2014 08:27

    L’avenir des pesticides est probablement ceux se basant sur la propriété de la mémoire de l’eau, ou homéopathiques.


    • bakerstreet bakerstreet 8 juillet 2014 12:53

      Claude Simon


      Cette mémoire de l’eau nous laisse rêveur....Mais imaginez les ombres vibratoires négatives qu’induirait Adolph Hitler nageant la brasse dans le Rhin ?
      Non, sans blague....Ma foi, pourquoi pas..
      Je pense intuitivement, en me méfiant quand même de l’irrationnel, que ce qui nous semble magique correspond plus ou moins à ce que l’on ne peut voir sur les cotés, bornés par nous œillères...Les fractales nous réconcilient à la fois la science, l’art, et le religieux, dans son caractère cosmique. 

    • Tzecoatl Claude Simon 8 juillet 2014 18:10
      Quand aux ondes négatives par le Fürhrer ou la Fürhrerine, que sais-je, un purificateur d’eau type effet Dumas ferait l’affaire.

      La mécanique quantique étant contre-intuitive, méfions-nous de notre intuition ^^

      Mais les fractales étant un phénomène scientifique, sachons en bénéficier pour notre bien-être, je vous l’accorde.

  • passtavie passtavie 10 juillet 2014 11:39

    Mais non ! En consommant, en respirant du pesticide on vit plus vieux, c’est prouvé : l’espérance de vie. Bah, j’ai pas compris, c’est parce que quelqu’un a fait le lien entre espérance de vie et pesticides. Non, il voulait dire que l’espérance de vie augmente malgré les pesticides. Oui mais... la médecine n’y est-elle pas pour quelque chose ?

    Tiens cherchons du côté de la santé. Ici des professionnels de la santé parlent de leur inquiétude quant à une possible inversion de l’espérance de vie dû à une mauvaise alimentation (trop carné, trop grasse) :

    http://alimentation-responsable.com/un-constat-inquietant

    Et tiens, un petit plus :

    http://alimentation-responsable.com/ecologie-de-la-nutrition

    qui dit :

    « 

    • L’alimentation devrait être principalement d’origine végétale
    •  L’alimentation devrait provenir d’une agriculture biologique
    •  L’alimentation devrait être produite localement et en respectant le cycle des saisons
    •  Les aliments devraient être les moins transformés possible
    •  Les aliments devraient être emballés et/ou conditionnés écologiquement
    •  Le commerce des denrées alimentaires devrait être équitable
    •  Les aliments devraient être savoureux »

    Bon mais ça ne parle pas trop des pesticides... Alors je vais essayer de trouver des informations sur des études. Mmm... Tiens, la maladie de Parkinson... Bon je vais continuer à chercher des études sur le sujet.


  • passtavie passtavie 10 juillet 2014 12:04

    http://www.observatoire-pesticides.gouv.fr/upload/bibliotheque/771429144835921363383833009925/ orsb_janv_2001.pdf

    Quelques paragraphes :

    « 

    Concernant les problèmes liés aux pesticides, le manque de données est à nouveau sou-
    ligné, toutefois il est spécifiquement précisé qu’ »une exposition de faible intensité à un
    ensemble de polluants dans l’air, dans l’eau, les aliments, les produits de consommation...peut affecter la qualité globale de la vie ou contribuer considérablement à
    l’asthme, aux allergies, aux intoxications alimentaires, à certains cancers, à la neuro-toxicité et à l’immunosuppression. « 
    Ainsi du point de vue de l’Agence Européenne pour l’Environnement, en terme de perspectives dans les dix années à venir, la pollution de l’eau et la contamination des aliments sont considérés avec la pollution de l’air, les émissions chimiques et l’appauvrisse-
    ment de l’ozone atmosphérique comme les principaux problèmes environnementaux en
    lien avec la santé humaine. »

    « 

    Au
    niveau des sols
    , la pollution par les pesticides varie selon la typologie du sol et les
    produits utilisés, cependant, il est important de noter que lors de l’utilisation des pesticides en agriculture une quantité résiduelle du produit atteint le sol pour s’y fixer plus ou
    moins longtemps.
    Les pesticides peuvent être secondairement entraînés en surface par les eaux de ruisselle-
    ment ou en profondeur par les eaux d’infiltration occasionnant des contaminations des
    eaux de surface et/ou des nappes souterraines.
    Parallèlement les matières actives sont transformées en métabolites qui peuvent présenter une toxicité égale voire supérieure à la matière active d’origine. »

    Bref, c’est une étude de 2001 pour la Bretagne.

    Il me faut quelque chose de plus ressent.


  • passtavie passtavie 10 juillet 2014 12:06

    Récent pas ressent


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