mercredi 2 novembre 2016 - par Didier Barthès

Planète vivante ? Pour combien de temps ?

Le dernier rapport "Planète Vivante" est absolument terrifiant, la Terre perd tous ses animaux et toutes ses forêts à une vitesse vertigineuse. Pourtant, si l'on ne peut que partager l'inquiétude des auteurs, on peut aussi s'étonner de leur silence presque total sur le premier facteur de cet effondrement à savoir la croissance démesurée de nos effectifs. Tandis qu'au cours des quatre dernières décennies, le nombre des animaux était grosso modo divisé par deux, celui des hommes était lui, curieuse coïncidence, presque multiplié par deux.

Avec la même régularité que les rapports du Giec confirment l’un après l’autre la rapidité du réchauffement climatique et la responsabilité de l’Homme, les rapports Planète Vivante (1) - probablement bientôt mal nommés - soulignent la dégradation croissante et à vitesse accélérée de presque tous les écosystèmes. Pour dire les choses de manière plus directe, ils décrivent et prédisent la mort à très brève échéance de la quasi-totalité des grands animaux vertébrés avec qui nous partageons, ou devrions partager, la planète.

La dernière version - le rapport 2016 - ne fait évidemment pas exception et chacun retiendra ce chiffre effrayant : En 42 ans, de 1970 à 2012, le nombre d’animaux vertébrés sauvages marins et terrestres a chuté de 58 %. La chute devrait atteindre 67 % d’ici 2020 et se poursuivre au rythme de 2 % par an. Nous serons donc bientôt seuls sur la Terre !

Nous sommes saisis d’effroi.

Nous sommes saisis d’effroi parce que 42 ans c’est un battement de cil. Depuis 400 ou 500 millions d’années la Terre est habitée par les grands animaux et ce sera fini dans quelques années, en réalité, c’est déjà fini. Pendant cette période la planète n’a connu que cinq extinctions majeures, toutes d’origine naturelle, et nous sommes en train de précipiter la sixième à l’échelle d’une simple vie humaine.

Nous sommes saisis d’effroi parce l’on peut encore ouvrir les médias et les voir parler d’autre chose, se déchirer pour savoir si le PIB l’an prochain progressera de 0,5 ou de 0,8 % ou si les sondages pour l’un ou l’autre des candidats au pouvoir ici ou là sont un peu meilleurs que ceux de la semaine dernière.

Nous sommes saisis d’effroi par l’ampleur de notre faute parce qu’il ne s’agit pas seulement d’une catastrophe, mais aussi d’un crime, nous tuons le monde.

Nous sommes saisis d’effroi enfin, par l’ampleur de notre aveuglement et les rapports "Planètes Vivantes" eux-mêmes, s’ils sont nécessaires, n’y font pas exception, passant quasiment sous silence la cause essentielle de cet effondrement, à savoir l’explosion du nombre des hommes.

Les introductions de Johan Rockstöm et de Marco Lambertini (2) qui se terminent d’ailleurs par des propos d’un optimisme en contradiction absolue avec le contenu du rapport, n’y font pas allusion, le sujet n’est que très rarement abordé dans l’ensemble du texte qui donne une priorité presque totale à la question du mode de vie. Le graphique p 78 et 79 : « Cartographie de l’empreinte écologique de la consommation » donne par exemple l’impression que le Canada ou la Russie sont catastrophiques pour la planète à cause de leur consommation, alors qu’au contraire, grâce à leur faible densité démographique se sont presque désormais les seules surfaces d’importance (avec quelques régions d’Afrique et d’Amazonie, justement peu peuplées) où subsiste une grande faune sauvage digne de ce nom. On voit bien d’ailleurs (p. 52) que globalement les sols les moins dégradés sont les sols des pays peu densément peuplés, c’est assez logique, le béton faisant mauvais ménage avec l’humus.

Cette sous-estimation du facteur population, devrait d’ailleurs logiquement conduire à une conclusion sans doute non voulue par les auteurs, qui est que nous devrions maintenir une forte proportion de la population mondiale dans la pauvreté. Ne serait-il pas plus humain de laisser les gens les plus pauvres consommer un peu plus tout en faisant un effort de réduction de la fécondité ?

Page108, le graphique général : « Les meilleurs choix pour une seule planète » ne fait aucune allusion au problème alors que tout ce qui y est listé en dépend.

Ces rapports enfin qui acceptent et popularisent le terme d’anthropocène, font eux-mêmes preuve d’un anthropocentrisme inquiétant en insistant sur les services rendus par la nature à l’Homme, comme si c’était cela qui devait seul nous motiver. Cet utilitarisme doit être dénoncé, il laisse entendre que si la nature ne nous était pas utile nous aurions le droit de la massacrer, il laisse le respect de côté. Devrions-nous raser l’Amazonie si par hasard il était démontré que ces nombreuses espèces végétales et animales ne devaient nous être d’aucune utilité pour développer notre pharmacopée ?

Dernière critique enfin cette affirmation bien optimiste selon laquelle nous consommerions 1,6 planète (voir p.75 où il est évoqué une biocapacité nécessaire de 1,6 Terre en 2012). C’est un chiffre totalement arbitraire. Par exemple, nous consommons 80 millions de barils de pétrole par jour alors que la Terre n’en produit pratiquement plus, c’est donc dès le 1er janvier à 0 h que nous dépassons le renouvellement de la ressource. Selon le poids (forcément arbitraire) que nous donnons à ce facteur, le chiffre global peut-être totalement différent. Comment aussi intégrer la disparition d’une espèce à cette forme de comptabilité trompeuse, qui laisse d’ailleurs entendre que si nous étions à peine plus de la moitié, nous pourrions durablement vivre sans problème sur ce que la planète peut renouveler ? Rappelons que durant l’essentiel de son histoire l’humanité a été mille fois moins nombreuse qu’aujourd’hui !

 (1) Ces rapports Planète Vivante sont réalisés par le WWF, la société Zoologique de Londres, le Global Footprint Network et le Stockholm Resilience Centre, il est possible de les télécharger via les liens ci-après :

 2016 (complet) , 2016 (synthèse), 2015, 2014, 2013, 2012 ,2010, 2008.

(2) Johan Rockström est directeur exécutif du Stockholm Resilience Centre et Marco Lambertini est directeur général du WWF international.



48 réactions


  • Didier Barthès 2 novembre 2016 10:25

    Hélas, imaginez que cela ne se reproduise pas une seconde fois !


  • gaijin gaijin 2 novembre 2016 10:59

    « Nous serons donc bientôt seuls sur la Terre ! »
    pas d’inquiétude nous serons morts bien avant découvrant au passage que nous étions une partie du monde contrairement a ce que religions et science nous ont fait croire ( curieux comme ils sont d’accords sur certains points )


    • Didier Barthès 2 novembre 2016 11:46

      @gaijin

      Bien sur, stricto sensu, vous avez évidemment raison, la fin de la nature signifierait la fin de l’homme avant même la mort du dernier animal. Toutefois pour l’instant, nous ne cessons d’être plus nombreux et les animaux (les grands) de l’être moins.

      Il va y avoir une phase où nous serons presque seuls. Après, quelle forme prendra l’inéluctable effondrement des sociétés humaines et la reconstruction d’écosystèmes ? Ca bien entendu, je l’ignore.

      Il est sans doute probable que la reconstruction d’une faune avec des animaux aussi extraordinaire que notre grande faune actuelle, ses prédateurs notamment, prendra du temps. Pour les insectes ou les poissons si l’on arrête de pêcher et d’empoisonner les écosystèmes cela pourrait aller assez vite. Ce sont des animaux qui se reproduisent très vite.


    • gaijin gaijin 2 novembre 2016 12:40

      @Didier Barthès
      « Il va y avoir une phase où nous serons presque seuls. »
      je ne crois pas, l’écosystème est comme un organisme vivant il encaisse les coups pendant un certain temps et a un moment le déséquilibre étant trop grand il s’effondre brutalement comme un chateau de cartes
      a quel moment on n’en sait rien .....on ne peut le savoir qu’après ......
      dommage
      près de l’origine de ce que nous appelons la vie il eut des bactéries qui rejettaient comme déchet un gaz mortel : l’oxygène jusqu’au jour ou trop d’oxygène les a tué et a créé les conditions d’une nouvelle vie .......
      se dire qu’au final nous sommes collectivement aussi cons que des bactéries est presque drôle...


    • Didier Barthès 2 novembre 2016 13:01

      @gaijin
      Mais je suis assez d’accord avec vous, vous comprenez aussi que la phrase (nous serons bientôt seuls) ne devait pas être prise dans son sens littéral mais comme un cri de révolte contre l’évolution actuelle : Toujours plus d’hommes, toujours moins d’animaux. Nous sommes d’accord ça ne tiendra pas longtemps et l’effondrement sera brutal.


    • gaijin gaijin 2 novembre 2016 13:29

      @Didier Barthès
      je sais bien que nous sommes d’accord mais je tenais a signaler que nous ne sommes pas face a quelque chose de progressif auquel bon an mal an certains diront qu’on va s’adapter mais face au risque d’un effet de seuil .........


    • Didier Barthès 2 novembre 2016 14:11

      @gaijin

      Oui, vous avez raison, il y a d’ailleurs une phrase célèbre qui dit que les systèmes résistent souvent plus longtemps qu’on ne le croit mais s’écroulent ensuite plus brutalement qu’on ne s’y attendait, je crains que ce soit ce à quoi nous assisterons.


    • mmbbb 2 novembre 2016 20:19

      @Didier Barthès ne vous inquiétez pas pour les insectes, ce sont d’excellents vecteurs de maladies et resistent a presque tous comme les moustiques par exemple


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 2 novembre 2016 11:44

    Nous sommes entrés dans l’Ere de la parlote ! Peut-être plus destructrice que celle de la Glaciation ! 


    Sept millirads d’êtres humains jacassaent sans arrêt, ils croient « communiquer » utilement, il n’en est rien ! Plus scientifiquement : La circulation tous azimut de « l’information » empêche le « foisonnement » et le développemnt de la Vie. J’ai expliqué dans : 

    «  »RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET EPISTEMOLOGIE«  » de 2001.

    Avec les dernières Nouvelles technologies et...l’Internet, nous avons tout ce qu’il faut pour en finir avec le « biologique », déjà que la population mondiale des Robots bouscule sérieusement celle des bipèdes. Quand chacun se détache de tout le monde et devient juste « un » et quand en même temps tout le monde surveille tout le monde comme c’est déjà le cas en ce moment, la vie se meurt...

    Pour ce qui est de « l’environnement »... Quand en décembre 2015 j’avais dénoncé la « Comédie de Hollande » qui disait vouloir « sauver la Terre » alors que dans son esprit plus que pollué, il n’ y avait que ruse politique et calcul minable, quand j’avais appelé les peuples africains à refuser l’invitation à ce Couscous hypocrite... Il n y avit aucun écho : Vous pensez vraiment que les humains peuvent associer la Terre, les choses de la Vie à la ...politique ? 

    On ne peut pas tromper la Nature. La science et la pratique de l’Ecologie, comme je l’ai expliqué dans mes articles n’obéit à aucune science politique. 

    Mon artcile et notamment mon dernier commentaire qui résume tout.

  • Spartacus Lequidam Spartacus 2 novembre 2016 12:47

    Y’a plus de mammouths la terre ne s’est pas arrêté de tourner...

    Les vaches laitières n’existaient pas à l’époque...
    C’est la destruction créatrice....

    Pleurons la disparition des races de moustiques qui piquent...

    Quel intérêt de garder des crocodiles de 8m ,dévoreurs d’enfants ? On peut toujours garder la semence..
    Maintenant si vous voulez a tout prix préserver l’espèce, vous pouvez en mettre un dans votre salle de bain pour profiter de votre baignoire.

    • gaijin gaijin 2 novembre 2016 13:27

      @Spartacus
      mais vous êtes bien incapable de créer quoi que ce soi de vivant vous regardez les verts grouiller sur le cadavre et vous vous dites regardez qu’elle belle création ............
      vous n’êtes même pas assez lucide pour comprendre ça


    • Spartacus Lequidam Spartacus 2 novembre 2016 14:19

      @gaijin

      L’homme crée des centaines de millier d’espèces..
      Par déplacements, croisements et sélections. 

      Dans la flore ou on a beaucoup plus de données, on a créé plus de nouvelles espèces végétales nouvelles en Europe en trois derniers siècles qu’il y en avait en 1600.

    • ovomaltine 2 novembre 2016 14:48

      @Spartacus
      Vive les OGM et les croisements chèvre/ crocodile( on sait jamais..) . Croyez-vous reproduire un tigre ou même une abeille par la force de votre trident, cher Spartacus ?


    • gaijin gaijin 2 novembre 2016 14:57

      @Spartacus
      et ben non on a modifié mais rien créé ...........
      on attend toujours la création d’une seule cellule vivante ...........


    • gaijin gaijin 2 novembre 2016 15:08

      @gaijin
      la création selon spartacus
      https://www.youtube.com/watch?v=2mgMM5VZ3wA


    • Spartacus Lequidam Spartacus 2 novembre 2016 16:47

      @ovomaltine


      Un chèvre-crocodile ? 
      Les OGM le feront demain. Vous rêvez d’un sac à main croco fourré au poils de chèvre à l’intérieur ?

      Et encore on ose pas vous dire que la mondialisation ne s’arrête pas aux limites de la terre....
      Vous n’êtes pas prêt a l’entendre, pour cela on vous le cache mais c’est déjà dans les tuyaux des recherches..

      Il y aura aussi de nouvelles espèces d’homme....Pour conquérir l’Espace. Qui résiste aux rayons solaires de l’espace, aux pressions des différentes planètes, aux ressources de Mars ou Gliese581c, aux durées de voyages interstellaires....

      Le monde ne reviendra pas en arrière....

    • gaijin gaijin 2 novembre 2016 20:05

      @Spartacus

      " Il y aura aussi de nouvelles espèces d’homme....Pour conquérir l’Espace. Qui résiste aux rayons solaires de l’espace, aux pressions des différentes planètes, aux ressources de Mars ou Gliese581c, aux durées de voyages interstellaires....« 

      commencez donc par comprendre celle là ensuite on verra

       » Le monde ne reviendra pas en arrière...."

      on fait la liste des civilisation qui ont dit la même chose rien que depuis les sumériens ?
      on est aussi près de conquérir les étoiles que françois hollande de rester président et si on ne s’autodétruit pas avant, l’inévitable explosion du moindre super volcan ( par exemple ) nous renverra direct a l’age de pierre .........

      l’évolution c’est bien mais a attention de ne pas rester bloqué dans les croyances du 19ème siècle et rappelez vous que l’an 2000 n’a pas eut lieu .........

      a la place de ça :
      https://www.youtube.com/watch?v=xRzSf7I-ozg

      on a eut ça :
      https://www.youtube.com/watch?v=uhFUn-bkP-A

      votre futur on lui a déjà tourné le dos smiley smiley


    • mmbbb 2 novembre 2016 21:03

      @Spartacus n importe quoi d’autant plus que toutes les espece vegetales n ont pas ete repertoriées En Europe on a importer des especes exogénes surtout les plantes ornementales Bougainville qui donne le nom a la fleur bougainvilliers. la tomate vient de l ’amerique centrale et est de la famlille des belladones par croisement l homme enleva la toxite . etc ect  Theodore Monod passa sa vie a arpenter la terre et a inventorier les espces vegetales Quand a dire que nous avons crée il y a tout de meme une marge et les plantes pas croisement selection sont infime par rapport aux especes sauvages dont certaines ne vivent que dans un biotope determinée


  • gogoRat gogoRat 2 novembre 2016 13:11

    Que dire des autruches adeptes du déni systématique ?
     
     
    « Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort , qu’ils ont raison » Coluche


  • Baron de Risitas meslier 2 novembre 2016 13:18

    Après Tchernobyl abandonné , la faune et la flore sont revenus car les humains n’y habitent plus ...


    • Didier Barthès 2 novembre 2016 14:24

      @meslier
      Oui c’est vrai, ce qui est dommageable pour la faune et la flore c’est avant tout l’omniprésence de l’homme. Nous devons apprendre à partager la planète.


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 2 novembre 2016 18:50

      @Didier Barthès : (et les autres)

      c’est evident, il faut réduire drastiquement le mur vers le lapinisme vers lequel nous courons , la question cruciale est ; est-ce que une partie de la population acceptera de disparaitre au profit d’une autre partie qui ne voudra pas ou ne désirera pas limiter ses naissances au prétexte religieux ou idéologique ou tactique ou autre ?

      Si il ne se resouds pas, sainte bombe H résoudra une tres grande partie du problème dans un grand coup de chaud, suivi d’un tres long coup de froid...

      Au moins une espece animale completement stupide aura disparue, les especes survivantes nous remerciront pour ce grand sacrifice.


    • epicure 2 novembre 2016 20:40

      @meslier

      si si il y a environ 200 personnes qui y sont retournées , trop attachées à leur maison, leur village.


  • Daniel MARTIN Daniel MARTIN 2 novembre 2016 13:29

     Vous avez mille fois raison Didier BARTHES. A tous les optimistes qui pensent qu’il y aura un renouvellement , « sous forme de destruction créatrice », je voudrais simplement rappeler que depuis deux siècles, nous sommes en train de nous extraire de l’holocène. Une période interglaciaire commencée il y a plus de 10 000 ans et qui a fourni des conditions environnementales extrêmement stables, permettant le développement mondial que nous connaissons. Par une expansion démographique non maîtrisée et grâce aux énergies fossiles, en particulier le pétrole qui lui ont permis un développement considérable, l’Homme est devenu une force géologique qui nous fait entrer dans une nouvelle ère que les scientifiques dénomment « l’Anthropocène »


    Désormais, nous filons vers l’inconnu. Avec l’explosion de la bombe démographique, il a fallu plusieurs millénaires pour atteindre le premier milliard d’habitants et moins de deux siècles pour dépasser les sept milliards, dont un milliard entre 2000 et 2012. Notre planète a progressivement basculé vers une situation inédite. Les traces de notre âge urbain, consumériste, chimique et nucléaire resteront des milliers, voire des millions d’années dans les archives géologiques de la planète et soumettront les sociétés Humaines à des difficultés considérables, si tant est qu’elles puissent y survivre… 

  • joletaxi 2 novembre 2016 14:01

    une étude .... de plus...et que claironne le WWF, sur que ça va être du lourd

    tiens un autre avis

    http://www.contrepoints.org/2016/10/31/190294-ecologie-quand-wwf-prouve-que-le-capitalisme-est-le-meilleur-systeme

    les commentaires sont une bonne illustration de l’obscurantisme de la secte.

    sinon, où sont les corps ?

    https://wattsupwiththat.com/2010/01/04/where-are-the-corpses/

    Avec la même régularité que les rapports du Giec confirment l’un après l’autre la rapidité du réchauffement climatique et la responsabilité de l’Homme,

    ben non, depuis les « études » de Mr. Man, on en sait de moins en moins, sinon, qu’il a fait aussi si pas plus chaud à l’optimum médiéval, et sans doute encore plus à d’autres époques
    mais que ne ferait-on pas pour faire survivre la bonne pompe à finances

    http://notrickszone.com/2016/10/31/revealed-ipcc-adds-0-3c-of-phantom-warming-between-3rd-5th-reports-met-office-removes-0-3c-from-1880s-1940s-warming/

    ha l’anthropocène ,je m’en étais pas aperçu tiens

    http://www.theresilientearth.com/?q=content/brave-new-epoch

    sinon, belle arrière saison non ?


    • Didier Barthès 2 novembre 2016 14:14

      @joletaxi
      Qu’il ait fait chaud à l’optimum médiéval, les chercheurs ne le contestent pas, ce qui est inquiétant ce n’est pas la température actuelle, c’est le mouvement de hausse permanente alimenté par une source toute aussi permanente, dont on ne voit pas bien ce qui pourrait l’arrêter ni à quel niveau.


    • joletaxi 2 novembre 2016 15:46

      @Didier Barthès

      si vous le dites

      vous ne lisez pas l’anglais on bien vous êtes décidé à ne pas même considérer d’autres hypothèses, car dans les liens plus haut, on parle d’une hausse rapide entre 1910 et 1940 ( vous savez ,les raisins de la colère...) même plus rapide que celle que nous constatons( enfin pour ce que l’on peut bien vouloir nous faire croire), on parle d’un « hiatus » inexplicable de ces 20 dernières années, mais surtout, on explique que la t° a varié, et parfois rapidement et de manière considérable, sans ces vilains 4X4.
      Il y a donc une variabilité naturelle, dont nous ne savons rien, ni de sa périodicité, ni de son ampleur,.Tant que vous n’aurez pas quantifié la part naturelle de la hausse très modeste des t+ depuis 1850, toutes vos « prophéties » sont à mettre à la poubelle( en imaginant que le CO2 participe à ce ré« chauffement, ce qui est loin d’être prouvé)
      Par contre, il est certain que l’homme par ses activités, par les modifications qu’il apporte à son environnement , est la cause d’une hausse des t°.Spencer chiffrait la part des énergies à 0.3 °, Pielke était plus ou moins en accord( Pielke, père et fils, ont claqué la porte du barnum climatique, dégoûtés )

      Cela fait 30 ans que la »clique « des climatologues Nostradamus crame des milliards en »études" et ils n’ont pas avancé d’un iota sur la problématique , ils ont même réduit la sensibilité climatique, tellement leurs projections étaient à la ramasse vis-à-vis des observations.

      Une chose est par contre évidente, la planète reverdit, partout, et les récoltes sont toujours abondantes, ne changez rien pour moi


    • epicure 2 novembre 2016 21:09

      @joletaxi

      sauf que depuis 1997, on a observé des températures moyennes bien supérieures à ce qu’il y avait avant.
      Même l’optimum médiéval n’a pas atteint les températures de ces dernières années.


    • mmbbb 2 novembre 2016 21:10

      @joletaxi pas de compassion j’en ai rien a cirer je deteste votre arrogance il est marrant votre ingenieur la viande que nous mangeons vient d’elevage il faut etre ingenieur pour dire cette verite vraie . Moi qui croyait que le betail vivait dans les forets . Et avec quoi sont nourri ces betes du tourteaux de soja, ou de poisson pour les volailles entre autre et qui produit le soja ? le Bresil l’argentine qui ont detruit en partie leur foret ou leur biotope c’est quand meme tres con comme raisonnement .. . 


    • tf1Groupie 2 novembre 2016 21:37

      @epicure

      Qu’appelez-vous « bien supérieures » ?


  • ovomaltine 2 novembre 2016 15:04

    Alors que nous sommes face à une effroyable réalité, en effet, je suis étonnée de voir de nombreux sceptiques qui considèrent le changement climatique ou l’extinction des espèces comme des idées d’illuminés sectaires ! Mais comment ne peuvent-ils pas voir- simplement voir de leurs yeux- que nous avons dépeuplé les rivières, les forêts, le ciel.. ?Ne sortent-ils jamais de la ville et de ses zoos ?

    Bien sûr que la terre s’en remettra, même sans vie, sans humains ni animaux, elle continuera à tourner. Quant à moi, j’ai la faiblesse de tenir à mon biotope, à sa beauté, à sa richesse et la douleur de voir ce qu’en 60 ans nous avons perdu irrémédiablement.

  • Pierre Régnier Pierre Régnier 2 novembre 2016 15:16

    @ l’auteur

     

    Votre terrible constat, votre révolte, votre cri d’alarme sont nécessaires et il faut souhaiter les voir se multiplier.

    Mais il faut surtout les voir se compléter ainsi   :

     

    Ce ne sont pas seulement les humains qui devraient diminuer en nombre pour sauver la vie, la leur comme celle des animaux, sur la terre à venir. C’est aussi ce que produisent et consomment les humains qui devrait diminuer. C’est plus encore la répartition de leur production et de leur consommation qui devrait radicalement changer, au profit, bien sûr, des plus démunis.

     

    Mais il faut encore compléter ainsi : ceci ne peut se faire sans que soit radicalement rejeté l’économisme, la philosophie devenue hégémonique, et que soit enfin mis en place, mondialement, le socialisme.


  • Léonel Houssam Léonel Houssam 2 novembre 2016 16:59

    Sur mon blog, et cela depuis 12 ans, j’ai fixé la fin de la vie sur Terre aux environs de 2030-2040 (s’il n’y a pas de sursaut de conscience générale). Mais sans contestation du capitalisme, sans remise en cause de la natalité folle, sans acceptation d’un régime sec sévère, nous ne nous en sortirons pas... La vie continuera péniblement après cet épisode où l’Homme vécut sur Terre. 


  • benyx benyx 2 novembre 2016 19:06

    Je crois qu’il ne faudrait pas oublier que la terre est une sorte d’organisme vivant parasité par l’homme. Comme tout organisme vivant, elle a la capacité de se débarrasser de ses parasites quand ils deviennent trop envahissant. A court terme la réaction naturelle risque d’arriver de façon brutale, les catastrophes climatiques peuvent rapidement éliminer les parasites afin de repartir sur des bases plus saines. Exit l’homme et son incapacité à percevoir plus loin que le bout de son nez.


  • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 2 novembre 2016 19:29

    Pierre Régnier 2 novembre 15:16

    Non il est trop tard, ou on en est c’est la population qu’il fut réduire drastiquement (ou empecher de croitre) avant n’importe quoi d’autre

    En france la pression démographique est déja à 1.3x (1.0 est l’équilibre)

     

    Je peut te le prouver que c’est le nombre et super facilement et que le reste n’est qu’idéologie.

    Imagine deux sec cette terre avec seulement 10 humains, chacun pourrai polluer a fond de chez a fond, consommer tout ce qu’il voudra, ca n’impacterai pas la planete (ou si peu cad quantitée non mesurable), que tu partage ou pas...quoi que tu fasse il y aura toujours 10000 fois trop

    Alors que à l’inverse si nous etions 20 ou 30 milliards tu pourra faire ce que tu voudra comme mesure jusqu’a sucer les cailloux et meme ne jamais te laver, vu le peu qu’il restera pour chacun, c’est la fin de la planete quoi que tu fasse, vu que apres cela sera 50 milliards en continuant cette logique sans fin ou un autre t’expliquera qu’on peut sucer à deux le meme caillou, a 100Milliards un autre t’expliquera que on peut casser le cailloux en 4 smiley , etc....

    C’est de l’idéologie , voir du sectarisme de ne pas se l’avouer, c’est du discours de droit de l’hommiste pro mondialisation heureuse, parce que partager rien, n’est rien partager.

    Léonel Houssam 2 novembre 16:59 te dit en gros la meme chose d’une autre maniere


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 2 novembre 2016 20:01

      @Ouam

      Oui Ouam, il faut réduire drastiquement la population (ou drastiquement l’empêcher de croître) comme vous le dites.

      Mais on ne pourra pas le faire sans réduire drastiquement l’exploitation des peuples qui croissent le plus rapidement.

      Les quatre décisions sont à mettre très très vite en application simultanément :

      - réduction drastique de la population
      - réduction drastique de la production
      - réduction drastique de la consommation globale
      - répartition radicalement différente de cette consommation très réduite.


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 2 novembre 2016 21:19

      @Pierre Régnier

      Il faut stopper bien sur la mondialisation heureuse, ca fait des annes que je le dis, vous prechez un archi convaincu qui est pro frontièriste et indépendantiste (sortie de l’ue otan et ces merdes)

      Ainsi que arretter de commercer avec les boites no-border style les apples qui font du materiel a oobscolessence programmée que les bobos décérébres pokemoneux changent systématiquement en s’extasiasiant comme des crétins parce que la prise casque à été enlevé sur le 7 (veridique), et c’est les meme qui sonts les pros de l’esclavage de ces memes peuples, je les connais que trop bien.

      Le monde occodental est fou avec ses gachis inconsidérés, mais il n’est pas seul dans sa folie, prenez l’indonésie qui detruis systématiquement sa foret primaire pour y planter des palmiers à huile que ses voisins (les pays autour) se plaignent de la pollution qu’ils génèrent, du à la population galopante de + de 6 enfants /felmme, simplement parce qu’il faut agrandir le territoire pour nourrir ce nouveau petit monde ...

      En afrique aussi il y a un gachis phénoménal de l’alimentation, cette fois à cause des méthodes de stockage qui le génere, itou dans certaines régions c’est 6 enfants femmes, alors forcément ca va merder sévere, les gens qui se nopient dans la méditérrannée en sonts une des conséquences.

      Dans une maison qui brule, c’est les flammes qu’on commence a combattre, ensuite on peut nettoyer et réparer les meubles.

      Changer les meubles alors que la maison brule....ben...

      Il faut fixer des prioritées, si nous ne nous mettons pas d’accord sur la 1ere qui est celle des naissances (cad l’inccendie) les histoires de meubles (le reste) n’a plus de sens, et dans ce cas allons directement dans le mur et n’en parlerons plus.

      Bonne soirée,


  • Pierre Régnier Pierre Régnier 2 novembre 2016 19:43

    Très bien Léonel. Très bien benyx.

    Mais je le répète, sans ferme rejet de l’économisme, sans renversement délibéré du capitalisme - sa très naturelle mise en pratique - il ne peut y avoir une solution (en supposant qu’il y en ait encore une, ce qui n’est pas évident tellement il est « déjà très tard » pour le décider).

    Simplement « contester » le capitalisme est très insuffisant.


  • jjwaDal jjwaDal 2 novembre 2016 20:28

    La vie sur Terre n’a pas plus de soucis qu’à l’époque où la Terre connue une glaciation quasi générale ou après les quelques très gros impacts écocides du lointain passé.
    C’est nous qui avons un sérieux problème de santé mentale et même de moralité, individuelle et collective.
    Nous sommes déjà très mal éduquée par un fond religieux qui nous présente comme la race supérieure qui a « tout pouvoir » sur le reste des espèces vivantes. L’origine de cette idéologie raciste provient peut-être du fait que nous plaçons une caractéristique au dessus de toute autre valeur ou notion, celle de l’intelligence. Celle de tout raser bien sûr au nom du droit du « plus fort ». Donc, si un virus s’avère plus fort que nous il aurait autant de légitimité à « abuser » de ce pouvoir que nous...
    Nous sommes ensuite dans la situation d’un hériter (inespéré) d’une immense fortune qu’il va dilapider de son vivant sans songer aux autres et même à sa propre descendance.
    Nous le qualifierions de « parfait salaud » , mais qu’ont fait 1 milliard de personnes sur un laps de temps très court avec la moitié des réserves de pétrole conventionnel (les plus accessibles, les moins coûteuses à exploiter ? Et les besoins immédiats à venir du reste du monde, comme ceux prévisibles des générations futures ? Facile de se donner bonne conscience en se disant qu’ils auront la fusion thermonucléaire ou extraieront de l’énergie du vide quantique... Qu’en savons-nous ? Et à quel coût d’ailleurs ?...
    Nous avons aussi un très gros problème de compréhension de ce qu’est un effet de seuil. Une tumeur cancéreuse peut décupler de taille de façon invisible un bon moment dans un corps humain mais un doublement de 1 micron à 10 micron n’a pas les mêmes conséquences sur un organisme humain qu’un passage de 1 à 10 cm. Un moment vient où la taille du parasite par rapport à son hôte parasité le détruit.
    En fait le problème posé par 7/10 milliards d’humains aspirant à notre mode de vie ne se conçoit qu’à travers des chiffres et des concepts quand nous avançons tous à l’affectif sinon au mythe qui nous dis que nous sommes minuscules par rapport à la Terre et que ça a été avant et que linéairement la tendance va se prolonger.
    Nous sommes comparables à une colonie de bactérie sur boîte de Petri. Nous dévorons toutes les ressources disponibles sans penser au lendemain. Sauf que les bactéries ne peuvent savoir, quand quelques-uns parmi nous savent... Les chiffres sont parlants, autant qu’un examen moral honnête de nos comportements collectifs et individuels.
    Nous iront exactement là où nous connerie nous mènera. A moins de grands changements, je dirais que nous sommes presque arrivés...


  • Larry Bird Armand Simon 2 novembre 2016 23:03

    Nos excès et la destruction que l’Homme occasionne, la Nature s’en fera des colliers de perles, et rebondira de plus belle. C’est en tous cas apparemment ce qui se passe depuis des centaines de millions d’années. C’est la Nature elle même qui a engendré l’homme tel qu’il est. La Nature créée autant qu’elle détruit, ainsi va son mouvement. A peu près 99% des espèces qui ont un jour existées, ont aujourd’hui disparues. Dans 4 milliards d’années, qu’on extermine ou non les baleines et les éléphants en un siècle, la terre elle même devra mourir, et condamnera ce qu’il y restera... Au travers de L’Homme, c’est pourtant un potentiel absolument inédit qui s’ouvre, une éventuelle possibilité de postérité au delà de cette limite, ex : Un « arche » de Noé interstellaire.

    Toutes vos considérations, auxquelles je souscris évidemment malgré le précédent paragraphe – je pleure et fulmine également – sont humaines, uniquement et strictement humaines. La Vie ne fait pas de sentiment, elle progresse. Le chaos et la destruction sont très souvent, à termes, la garantie d’un rebond proportionnel pour le vivant. C’est douloureux, mais c’est ainsi. C’est de l’extrême difficulté que sont nés les miracles terrestres.

    Du point de vue global de la Nature, la destiné humaine, malgré tout ses travers, en vaut forcément la peine... Ou vaut forcément le risque, pour le moins.

    Par ailleurs l’homme, vu l’évolution de sa technique et de son esprit, accélère littéralement le temps en terme d’évolution, on ne peut pas comparer la durée d’un1 siècle il y a 10 millions d’années, et un siècle aujourd’hui...

    Il n’est en fait pas complètement absurde de considérer le passage de l’Homme sur Terre comme une des séquences les plus prometteuse de toute l’histoire du vivant terrestre. Et donc bien sûr, est elle en même temps une des plus catastrophiques...

    Tout la Vie cosmique et terrestre est organisée autour de la notion de polarité. En d’autres termes, le paradoxe humain est entièrement logique et naturel.

    N’est t-il pas ?


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 3 novembre 2016 12:13

      @Armand Simon

      Bonjour Armand

      Ne considérons pas comme fatalement liés le caractère catastrophique et le caractère prometteur de l’époque que nous vivons.

      La politique est - devrait être - l’art de faire fructifier, pour le bien de tous, les capacités créatives humaines tout en combattant les effets nocifs que peuvent engendrer la pratique de cet « art ».

      Le profond mépris de cette seconde nécessité est aujourd’hui affiché chez les politiciens de toute tendance. Tous savent qu’il faut détruire l’économisme mondialement installé dans les esprits pour qu’il en soit autrement, mais ils le nient publiquement parce qu’ils sont enfermés dans leur égoïsme carriériste.

      Ne les suivons pas, mais prenons conscience que c’est pour tout le monde que sont très difficiles à mettre en oeuvre les 4 radicales décisions que j’ai citées plus haut.


    • Larry Bird Armand Simon 4 novembre 2016 00:38

      @Pierre Régnier

      Je suis assez d’accord avec vous, réduire l’exploitation des ressources épuisables et stopper la mascarade politicienne est une nécessité aujourd’hui. Par contre, même si au vu du contexte je comprend l’emploi du mot « radical », inverser brutalement la vapeur comporte aussi certains risques, puisque les thèmes de vos « décisions » touchent aussi au fait anthropologique. La machinerie c’est la ligne du temps, et c’est en ce sens que les caractères catastrophiques et prometteurs semblent intrinsèquement liés. Ils se conditionnent mutuellement. C’est bien au travers de l’art de la guerre que sont nés de nombreux progrès au cours des derniers millénaires. Et c’est aussi dans la douleur qu’avance l’évolution depuis la nuit des temps. Et puis, exactement comme vous le présentez, erreurs et excès sont capables à termes de renforcer et de cadrer l’aspect prometteur.

      L’enjeu de la conscience est une chose monumentale, et nous n’en sommes qu’aux balbutiements. Inter-agir volontairement sur la destiné de notre espèce et de notre milieu, c’est là tout le défi qui nous est posé par la Nature. Reste à le pratiquer à bon escient. Il nous aura fallu ces catastrophes pour comprendre la réalité de cette mutation, et réaliser l’ampleur des responsabilités qui accompagnent le progrès technique.

      La centralisation doit aussi être relâchée il me semble, elle est beaucoup trop risquée à l’échelle du monde. Plus l’échelle est large, plus il faut de la souplesse.

      Je ne suis pas sûr que le problème de la sur-population soit si urgent que cela, puisque c’est en fait seulement une minorité qui provoque tous ces problèmes. C’est plutôt la manière de faire.

      Ça me fait ainsi penser au paragraphe « Surpopulation », situé vers la fin de cet excellent billet :

      http://mccomber.blogspot.fr/2007/07/le-mauvais-sicle-annexe-1-les-tampons.html


    • gogoRat gogoRat 4 novembre 2016 12:21

      @Armand Simon
       Excellent !
       
      et, extrait de votre lien :
      « Si vous trouvez que c’est »trop« , arbitrairement trop, pointez du doigt ceux dont vous n’acceptez pas la descendance, prenez un gun, pis allez-y ! »
       
      d’où ce bis repetita ! 
       Ceci dit, qui ? (parmi celles et ceux qui prétendent aspirer à quelque objectif démocratique d’égalité en dignité) oserait s’adjuger la tâche ingrate de régenter la démographie mondiale !! 

      Concernant l’avis que "la centralisation doit aussi être relâchée«  je dirais plutôt que c’est un euphémisme ! Un peu comme si on osait : »la prétention doit être relâchée« .
       Car le phénomène du vivant, dont l’Homme participe qu’il le veuille ou non sans, heureusement, avoir encore réussi à le remplacer ...semble bien dépendre de ressorts tout à fait contraires à cette centralisation ( à commencer par un ’Big Bang’ qui est l’image inverse de cette lubie de centralisation !)
       
      J. Robert Oppenheimer  :
        »
      Si ... on s’abuse aujourd’hui, c’est en espérant trop de connaissances de l’individu et trop de synthèse de la société".


    • Larry Bird Armand Simon 4 novembre 2016 18:46

      @gogoRat


      Ahah ! Excellente celle là, merci de la faire apparaître. 


      Ensuite oui, c’est exactement ça ! Disons que c’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité, rayon totalitarisme.


      Sinon l’euphémisme était volontaire, afin d’évoquer, là aussi, l’aspect paradoxal et facétieux de la chose. Abruptement résumé :

      « La notion de Centralisation est à la fois un prodigieux levier d’accélérateur pour l’humanité et en même temps un piège monstrueux. »

      Mais c’est un phénomène naturel à l’origine me semble t-il. Comme souvent chez l’Homme, c’est plus une question de continuité et d’intensification que de l’inédit en bonne et due forme. La notion de « tribu » ou de groupe est déjà une centralisation, et on la retrouve partout dans la nature... Elle est même très souvent une nécessité liée à la survie des espèces. Et c’est particulièrement vrai pour l’être humain... Les abeilles ne travaillent elles pas pour la reine et pour la ruche ?


      L’extension liée au big bang implique, selon l’une des premières règles fondamentales de la physique, une contraction égale et opposée, quelque part....


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 5 novembre 2016 16:21

      @Armand Simon

      Il y a urgence, nous n’avons plus le temps de raisonner ainsi.


    • Larry Bird Armand Simon 6 novembre 2016 10:35

      @Pierre Régnier

      Il y a aussi urgence à cesser de faire n’importe quoi, emportés par l’idéologie. Diagnostique !

      Il y a d’abord des excès d’ordre formels à traiter, avant le seul objet démographique. Même 500 millions d’hommes sur terre, s’ils pensent et se comportent comme le font actuellement les 500 millions d’hommes les plus riches dans le monde, le problème ne sera absolument pas résolu pour autant, et le monde animal et son habitat continueront de péricliter, dans l’indifférence générale.

      Par contre, plus proche de nous, on pourrait peut être commencer par neutraliser les quelques milliers de psychopathes investis des pleins pouvoirs de l’argent qui abreuvent chaque jours le monde de mensonges et de malveillance !

      Allons, si on place l’enjeu démographique dans une optique urgente et radicale, on va se mettre à farcir de produits toxiques l’alimentation, la flotte et le dentifrice, les vaccins et le chewing-gum. On va se mettre à cautionner moralement la guerre. Ce serait pas chic.


  • zygzornifle zygzornifle 4 novembre 2016 15:37

    Ce n’est pas la planète qui est en danger mais nous, la planète s’en remettra, il y en a eut des catastrophes, des disparitions d’animaux et de végétaux tout au long de son histoire , elle créera de nouvelles espèces, un millier d’années pour elle c’est quelques jours pour nous .....


    • Didier Barthès 4 novembre 2016 20:31

      @zygzornifle

      Evidemment la planète s’en remettra, mais il faut accepter cette convention d’écriture, quand on dit « la planète est en danger » on entend les équilibres biologiques pas le bloc rocheux constituant la planète.

      Oui 1000 ans ce n’est rien pour la planète, toutefois si nous exterminons vraiment toutes les espèces de grands animaux c’est sans doute plusieurs centaines de milliers d’années voir plusieurs millions d’années qu’il faudra pour retrouver des animaux aussi extraordinaires que les grands prédateurs, les éléphants, les rhinocéros et toute la mégafaune, ce serait quand même sacrément dommage de faire ça.

      Or notre nombre plus que toute autre chose nous y conduit tout droit et à grande vitesse.


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