mercredi 18 mai 2011 - par Roosevelt_vs_Keynes

Pourquoi les �cologistes sont des criminels

Les écologistes verts ne savent pas ce qu’est l’énergie. Depuis 40 ans, ils nous lavent le cerveau : il serait tant que cela cesse avant qu’on y reste tous.

"x éoliennes et/ou x panneaux solaires et/ou x litres de pétrole et/ou x tonnes de bois peuvent produire autant de calories qu’une centrale nucléaire, donc l'enjeu est de réduire notre consommation de calories, pour pouvoir se passer d'énergie nucléaire."

C'est vrai, mais si x tonnes de bois produisent autant de calories que x litres de pétrole, peut-on faire voler un avion avec ces x tonnes de bois ? Non, car le champ des possibles que permet une densité d'énergie x, n'est pas comparable au champ des possibles que permet une densité d'énergie y.

Autre exemple pour se rendre compte de l'incommensurabilité d'une densité d'énergie par rapport à une autre : "Combien faut-il d’éoliennes et/ou de litres de pétrole et/ou de panneaux solaires et/ou de tonnes de bois pour produire les 3 radionucléides utilisés pour réaliser une scintigraphie thyroïdienne : technetium 99, iode 123 et iode 131 ?..."

Le champ des possibles offert par les différentes sources d’énergie n'est pas comparable. Le seul dénominateur commun qui permet de classer les différentes sources d’énergie relativement les unes par rapport aux autres n’est pas les calories qu’elles permettent de produire (la fameuse unité tep, bien qu'il faille évidemment la prendre en compte), mais le champ des possibles qu’elles ouvrent respectivement dans l’univers.

Exemple : Bois/Charbon. La combustion du charbon permet d’atteindre la température permettant de réaliser l’alliage acier. Température qui ne peut être atteinte par la combustion du bois. En termes d’exploitation dans la société, l'acier est à la fois un bénéfice et une responsabilité supplémentaire (d'aucuns parleront de "risque"), puisque avec l’acier on peut construire des choses que la société humaine qui maîtrisait uniquement la combustion du bois n’avait jamais connu auparavant. Finalement, sait-on s'il y a eu, à l’époque, un débat sur le risque de vivre dans une société où on utiliserait de l’acier ?

De même, seul le champ des possibles que permettent la fission et la fusion nucléaires ouvre le champ de découvertes relatif à l'atome : la table périodique des éléments devient toute relative… tout comme nos connaissances scientifiques, nos réflexions philosophiques et notre relation aux autres.

Sortir du nucléaire priverait l’humanité des bénéfices et des défis jetés à l'homme par ce champ des possibles encore embryonnaire. Et pour peu qu'on veuille bien regarder les choses avec honnêteté, on se rend compte que cela fait belle lurette qu'on sait traiter les déchets nucléaires. Le technecium99 qui a une demi-vie de 210.000 ans, si vous le bombardez avec des neutrons rapides, sa demi-vie est de 15,8 secondes (source). La question n’est donc pas de savoir si on sait traiter ou transformer des déchets, éventuellement en matière première, ou pas, mais de savoir pourquoi les médias n’en parlent pas, ce qui permettrait au citoyen averti de prendre des décisions en connaissance de cause. La réponse est un lieu commun : ce n’est pas une question de science, mais de choix politique.

Mais revenons-en au monde réel : si on considère les sources de production d’énergie du point de vue du champ des possibles qu’ouvre leur densité énergétique respective, on peut alors imaginer le concept de « plateforme énergétique ». Il y a, si on les classe par ordre croissant des champs des possibles ouverts, la plateforme énergétique de l’éolien, du bois, du charbon, du pétrole, de la fission, de la fusion par laser (ce n’est pas Iter)…

Pour montrer à quel point il s'agit ici non pas d'un débat de salon, mais d'une question de vie ou de mort, il faut découvrir qu'au fur et à mesure que l’humanité a découvert des principes physiques, politiques, artistiques nouveaux et en a maîtrisé l’application, elle a pu faire en sorte de rassembler d'autant plus d'artistes, de scientifiques, d'ingénieurs, d'hommes politiques, lui permettant de rassembler les ressources suffisantes pour résoudre les problèmes auxquels elle était confrontée : en bref au plus l'humanité est nombreuse, au mieux elle peut résoudre ses problèmes en développant sa connaissance de l'univers, se connaissant mieux elle-même. En effet, une seule nation est incapable de mobiliser les ressources humaines, artistiques, scientifiques, économiques et politiques nécessaires à la prévision des séismes, tsunamis et autres catastrophe naturelles et humaines, et de mettre les populations à l'abri. Par contre, à l'échelle internationale, cela est devenu possible et est en train d'être réalisé, du fait que nous sommes suffisamment nombreux, phénomène rendu possible par la maîtrise de plateformes énergétiques toujours plus élevées.

Il ne s'agit pas là d'anthropocentrisme, mais d'une responsabilité toujours croissante qui incombe à l'espèce humaine vis-à-vis du développement de la biosphère et de la lithosphère (il n'est qu'à voir l'engouement de l'Afrique pour Transaqua). Dire que cette responsabilité n'est pas exercée aujourd'hui relève du sophisme : imposons la mise en banqueroute organisée du système financier et monétaire international (procédure Glass-Steagall H.R. 1489 introduite le 12 avril 2011 au Congrès US) qui a financé l'idéologie financiaro-écologiste du court-termisme et du plaisir immédiat 68ard, et on pourra espérer faire grandir les deux prochaines générations dans une culture de la responsabilité de la découverte, financée par des Etats-nations qui auront repris les rênes du crédit productif public, et non grandir dans le mythe d'une pseudo "fin de l'histoire".


Un enfant aux commandes: www.kitetails.org

Revenir à la plateforme énergétique de l’éolien et du panneau solaire implique un champ des possibles ne permettant pas de vivre à plus d’un ou deux milliards d’êtres humains sur Terre, génocide prôné par les écologistes verts les plus fanatiques, financés par La City de Londres qui peut ainsi à loisir imposer ses politiques d'austérité. Ce plan proposé par le professeur Schellnhuber, conseiller soi-disant scientifique d'Angela Merkel, est l'ultime avatar de cette idéologie malthusienne.

Les écologistes non-fanatiques doivent savoir : ce sont les intérêts financiers court-termistes qui empêchent aux Etats-nations de financer une culture de la responsabilité de la découverte de principes physiques nouveaux (Cf : Atom for Peace). Les ennemis du nucléaire sont peut-être moins les anti-nucléaires que l'industrie nucléaire qui recherche avant tout le profit financier. Vouloir une majorité de panneaux solaires et d’éoliennes sur Terre, c'est refuser à l’humanité le droit d’accéder au champ des possibles qu’ouvrent les sources d’énergie plus denses, mettant directement en péril les 2/3 de l’humanité.

Dans la nature, des plantes aux galaxies, tout est créateur et tout se développe. Ce qui différencie l’homme du reste de l’univers, c’est qu’il est capable d’exercer son pouvoir de création de manière volontaire. Imaginez la joie ressentie par l’enfant qui, baignant dans une culture de la découverte, vient de découvrir un nouveau principe physique, artistique, politique qui n’existait pas à l’instant précédent : il découvre qu’en développant son imagination et sa réflexion, il est capable de découvrir les lois de l’univers ; offrant la responsabilité de sa découverte à l’humanité, il révolutionne la connaissance que celle-ci a d’elle-même, bouleversant ses réflexions philosophiques et sa relation à l’autre. Le sophiste dira que cela est impossible et Goldman Sachs lui versera un bonus. « Responsabilité envers les générations futures » Tel est le mantra des écologistes verts. Ces derniers ont conscience que leur idéologie mènera au plus grand génocide, réalisé consciemment et volontairement par une mentalité d'empire, jamais perpétré dans l’histoire de l’humanité. Quant aux autres, 2012 peut être l'occasion de changer la donne... à condition de la saisir.

136 r�actions

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ROBERT GIL 18 mai 2011 14:32

tout le monde est ecologistes, mais etre ecolo c’est quoi ? Lire ci-dessous :
http://2ccr.unblog.fr/2010/10/23/ecolo-ecolo/

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- Aldous 19 mai 2011 09:49
  
  Ce discours biais� est le cache sexe habituel des industriels :
  
  « L’�cologie c’est le probl�me des m�nages, qu’ils trient leurs d�chets et payent des taxes �colo, pendant que nous continuons � produire en masse car c’est gr�ce � notre productivisme que les milliards d’�tre humain vont pouvoir manger »
  
  Il y a bien un fond de v�rit� dans ce que vous dites :
  
  On ne peut pas faire la m�me chimie avec les diff�rentes ressources fossiles.
  
  Mais l� o� vous biaisez, c’est quand vous confondez l’usage chimique et �nerg�tique.
  
  Quand on brule une Tonne �quivalent P�trole de bois, charbon, fuel, uranium pour produire de l’�nergie dans une centrale, la principale diff�rence (en dehors du co�t), c’est l’impact environnemental.
  
  Les questions technologiques ne sont que de l’intendance technique.
  
  La technologie nucl�aire de pointe, en mati�re de centrales n’est que de la propagande, la fameuse technologie nucl�aire n’�tant rien de plus qu’une vulgaire machine � vapeur du XIXe si�cle �quip�e d’une bouilloire nucl�aire.
  
  Restent les enjeux de g�o-�conomie, mais l� n’est pas votre propos donc je passe.
  
  A l’oppos� l’argument massue des industriels est que les energies renouvelables ne garantissent pas la r�gularit� qui permet de faire face � la demande.
  
  Effectivement, ni le vent, ni le soleil ne sont des sources constantes.
  
  Cependant cette logique est un point de vue d’industriel, pas de consommateur.
  
  Le consommateur se fiche de savoir s’il faut jongler entre les sources d’�nergies pour assurer ses besoins.
  
  D’ailleurs si �a ne tenait qu’� lui, le consommateur pr�f�rerais qu’on lui fournisse une maison qui int�gre d�j� un maximum de moyens de production et d’�conomie d’�nergie, ce que la logique centralisatrice des industriels a longtemps rendu impossible, souvent par l’artifice de la loi.
  
  Il suffit de voyager un peu pour se rendre compte de la stupidit� de la situation fran�aise.
  
  En Gr�ce chaque appartement dispose d’un chauffe eau solaire depuis les ann�es 1970.
  
  Ici, m�me en 2011, la majorit� des logements, m�me sur la cote d’Azur, continuent d’�tre livr�s avec des chauffes aux �lectriques.
  
  C’est qu’ici on consid�re l’habitant comme une vache � lait � qui on doit tout fournir moyennant abonnement.
  
  Une d�marche qui n’a rien � voir avec l’�cologie et les technologies disponibles.
  
  C’est juste un choix destin� � se creer de bon march�s ferm�s.
  
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- Roosevelt_vs_Keynes 19 mai 2011 12:14
  
  @ Aldous
  
  "Quand on brule une Tonne �quivalent P�trole de bois, charbon, fuel, uranium pour produire de l’�nergie dans une centrale, la principale diff�rence (en dehors du co�t), c’est l’impact environnemental.«
  La question que je soul�ve dans mon article ne rel�ve pas de la notion de produire de l’�nergie, mais du fait qu’� une densit� de flux �nerg�tique x correspond des possibilit�s. Je ne consid�re pas le fait de faire bouillir de l’eau comme un progr�s du nucl�aire. Par contre, savoir fissionner l’atome pour effectuer certains diagnostics m�dicaux infaisables autrement (en l’�tat actuel de nos connaissances), cela n’est possible que par le flux �nerg�tique du nucl�aire ; la fonction »production d’�nergie" �tant quasiment secondaire, accessoire, pour aller au bout du raisonnement.
  
  "La technologie nucl�aire de pointe, en mati�re de centrales n’est que de la propagande, la fameuse technologie nucl�aire n’�tant rien de plus qu’une vulgaire machine � vapeur du XIXe si�cle �quip�e d’une bouilloire nucl�aire."
  
  Etre les mains actuelles des int�r�ts sp�culatifs de La City, c’est tout � fait vrai. Mais c’est de la finance, pas de la science appliqu�e sous forme de technologie. Je vous renvoie � ma r�ponse ci-dessus.
  
  "A l’oppos� l’argument massue des industriels est que les energies renouvelables ne garantissent pas la r�gularit� qui permet de faire face � la demande [...]."
  
  Ca n’est pas le sujet de mon article.
  
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- Aldous 19 mai 2011 13:23
  
  "La question que je soul�ve dans mon article ne rel�ve pas de la notion de produire de l’�nergie, mais du fait qu’� une densit� de flux �nerg�tique x correspond des possibilit�s."
  
  Certes, et vous donnez aussi l’exemple pertinent de l’acier qui n�cessite du charbon et des avions qui ne volent pas sans k�ros�ne.
  
  Vous avez raison dans la descriptions mais dans dans vos conclusions.
  
  La conclusion logique serait qu’il est stupide de bruler du p�trole dans une chaudi�re qui peut tr�s bien fonctionner au bois quand on a besoin du p�trole pour produire des m�dicaments et faire voler les avions.
  
  Le lien que vous faites en avanc�e technologique et d�veloppement industriel est aussi une visions partiellement erron�e.
  
  Les �cologistes ne demandent pas l’abandon de la recherche sur le particules quand ils r�clament de sortir du nucl�aire.
  
  Bref, le TEP ne sert pas � m�langer les genres mais � mesurer le rendement �nerg�tique, comme le cheval vapeur avant lui.
  
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- Roosevelt_vs_Keynes 19 mai 2011 14:22
  
  Les exemples que je donne ne servent qu’� faire toucher du doigt l’id�e qu’� une densit� de flux �nerg�tique sont associ�es certaines possibilit�s, irr�ductibles � une autre densit� d’�nergie.
  
  "La conclusion logique serait qu’il est stupide de bruler du p�trole dans une chaudi�re qui peut tr�s bien fonctionner au bois quand on a besoin du p�trole pour produire des m�dicaments et faire voler les avions.«
  
  La conclusion serait plut�t de se demander : comment faire en sorte que chaque �tre humain ait acc�s au meilleur de ce que l’humanit� a pu produire jusqu’ici physiquement, philosophiquement, artistiquement..., afin qu’il ait la possibilit� - s’il le souhaite - de participer lui-m�me � l’effort menant � une meilleure connaissance de lui-m�me et des autres.
  
  Lazare Carnot disait : »Elever � la dignit� d’hommes tous les individus de l’esp�ce humaine«
  Franklin Roosevelt disait dans son discours d’investiture le 4 mars 1933 : »[Le bonheur] se trouve dans la joie de l’accomplissement, dans l’excitation de l’effort cr�ateur." Source
  
  « Les �cologistes ne demandent pas l’abandon de la recherche sur le particules quand ils r�clament de sortir du nucl�aire. »
  
  C’est ce que m’a affirm� un porte-parole r�gional de Sortir du nucl�aire. C’est pour cette raison que j’ai us� dans mon article des qualificatifs d’�cologistes « verts » et/ou « fanatiques ».
  
  « Bref, le TEP ne sert pas � m�langer les genres mais � mesurer le rendement �nerg�tique, comme le cheval vapeur avant lui. »
  
  Et, en ce sens, c’est effectivement � la fois utile et n�cessaire. Mais que le d�bat omette d’int�grer le principe physique bien r�el que j’ai �nonc� dans mon article, et c’est tout un pan de la r�flexion - pourtant essentiel - dont les citoyens se trouvent priv�s.
  
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Plum’ 18 mai 2011 14:56

On nous sert ce discours fumeux depuis 35 ans, et le « chant » des possibles nucl�aires a vir� au couac de l’EPR, quel progr�s !

Pendant ces 35 ann�es, on a gaspill� l’�nergie de fa�on ph�onom�nale. Imaginons que nous n’en ayons gaspill� que la moiti�, l’avenir serait moins sombre... Et nous vivrions probablement mieux... En 35 ans, la plan�te que nous laisserons aux g�n�rations futures s’est grandement d�grad�e.

La machine humaine s’est emball�e et plut�t que de ralentir, plut�t que d’accepter les limites �nerg�tiques et min�rales de notre plan�te, certains veulent continuer � acc�l�rer en chantant les louanges d’un progr�s qui r�soudra tout.

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- Roosevelt_vs_Keynes 18 mai 2011 15:16
  
  35 ans ? Non, le mal �tait d�j� fait : le Congr�s pour la libert� de la culture (CLC) a �t� fond� � Paris en 1950. Il y a 35 ans, les int�r�ts sp�culatifs de La City en r�coltaient simplement les fruits.
  
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loup74 18 mai 2011 15:07

Comme ca faisait longtemps que je n’avais pas vu une d�monstration par l’absurde..
Dommage pour les raccourcis grossiers, ca perd de son charme !!

Juste comme ca...
Une heure de rayonnement solaire touchant la surface de la terre correspond � la consommation annuelle �nerg�tique de toute l’humanit�.
Alors on a de la marge sur les �nergies autres que le nucl�aire.

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- Roosevelt_vs_Keynes 18 mai 2011 15:17
  
  Cher M. Tep,
  Soit vous n’avez pas lu l’article, soit vous ne l’avez pas compris...
  Cordialement.
  
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- rastapopulo 19 mai 2011 03:22
  
  Mais pourquoi cacher l’�nergie non-renouvelable n�cessaire au silicium du photovoltaHIC qui plombera toujours son co�t ?
  
  D’un point de vue physique, seul les chauffes eau-solaires sont sens� dans la panoplie estempill� �colo (qui comprend des fluocompacts au mercure non recyclable)... Mais pas des lignes � des tensions jamais vue (rappel il y a d�j� �lectrifications des barri�res non-�lectrique dans les paturages � cot� de pillones classiques) sur 4000 klm comme pour d�sertec.
  
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dawei 18 mai 2011 15:10

« le champs des possibles », ce n’est pas que les benefices, mais aussi les risques. Or la probabilit� d’un s�isme et d’un tsunami pres d’une faille cotiere au Japon est enorme ... donc le risque enorme ... et quite � faire ce choix completmeent frapindingue et a priori irresponsable, il est indispensable d’etre � la hauteur lorsque la catastrophe arrive, et connaitre le « champs des possibles » pour regler efficacement le probleme rapidement sans degats ... or la , vos experts, � qui aucuns ecologistes n’a barr� la route ... sont dans une impasse totale � Fukushima. Normalement tous les pires scenarii devraient avoir leurs solutions, lorsqu’on se lance dans ce genre de chantiers ... mais la rien ... et pourtant, encore une foix, cette situation etait loin d’etre improbable.
LA Science OUI, mais avec Conscience, et la on en est tres loin , et nos ames en sont d’autant ruin�es !

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- Roosevelt_vs_Keynes 18 mai 2011 15:28
  
  Des centrales de II� g�n�ration sur une faille sismique c�ti�re... C’est stupide.
  
  C’est pourquoi, 3 jours apr�s Fukushima, la Chine lan�ait son programme de centrales de IV� g�n�ration � s�curit� intrins�que.
  
  Et c’est pourquoi, le 9 mai 2011, la Russie a pris l’initiative d’un programme mondial de pr�vision multi-param�trique par nanosatellites des s�ismes, tsunamis, m�t�orites et autres catastrophes naturelles et humaines. La vocation de ce programme est explicitement � « caract�re universel », au service des gouvernements du monde entier.
  
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- dawei 18 mai 2011 18:12
  
  mais enfin mais ce n’est pas possible, ces deux pays ne font pas partie du « monde libre », le monde des gentils bisournours qui apportent la f�licit� �ternelle et les super pouvoir d’achat. Nous aurait on menti, ne ferions nous pas parti du monde des gentils bisournours contre les coco chinois tueurs de gentils bisounours tib�tins et contre les m�chants russes tueurs de gentils bisournours tchetchenes.
  OU ALORS LE MONDE NE SERAIT PAS BINAIRE ?? NON !!!!!!!!!!!!!
  
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- le poulpe entartr� 18 mai 2011 17:26
  
  En deux mots �a s’appelle une bouse.
  
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- le poulpe entartr� 18 mai 2011 19:19
  
  D�conne pas ! Y a plus de pile dans le vaisseau spatial. Faut que j’aille chez le turc du coin, il en a un petit stock. A plus tard. Le rapport � rendre je vais encore le terminer � deux heures du mat ; des fois la vie c’est astreignant.
  
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- Bovinus 19 mai 2011 00:49
  
  Vous �tes des imb�ciles. L’imb�cillit�, bien que pr�sente dans une proportion incompressible au sein de toute soci�t�, devient extr�mement nuisible quand elle se d�veloppe de mani�re disproportionn�e. On assiste alors � des comportements incoh�rents, irresponsables, impr�visibles � l’�chelle d’�tats, voire de r�gions enti�res. Si cela ne peut perturber de fa�on significative le milieu lorsqu’il s’agit d’�tats peu d�velopp�s technologiquement, il en est tout autrement quand le pays en question est dot� d’installations et d’infrastructures � risque. Imaginez ce qui se passerait dans des �tats tels que les �tats-Unis, la Russie, ou la Chine, si la proportion d’imb�ciles explosait ? Ils repr�senteraient alors un v�ritable fl�au, et ce, � l’�chelle de la plan�te.
  
  Le drame qui frappe aujourd’hui le Japon n’est pas le tsunami ou la catastrophe de Fukushima. Le drame qui frappe le Japon est l’imb�cillit�, r�pandue � une �chelle consternante au sein de la soci�t� japonaise. Ces esth�tes aust�res, ayant eu autrefois un sens de l’honneur, du d�vouement, du travail et du perfectionnisme pouss�s � un degr� in�gal�, ne sont plus aujourd’hui qu’un troupeau d’imb�ciles b�lants.
  
  Non contents d’avoir plant� une centrale nucl�aire de conception ancienne sur une zone c�ti�re, expos�e � tous les ouragans et lames de fond, ils ont de plus entass� dedans un nombre de r�acteurs �tonnant ; d�termin�s � toucher le plus de fric possible, les actionnaires imb�ciles de Tepco ont r�duit � rien et n�glig� au maximum les pr�cautions de s�curit� les plus �l�mentaires, quitte � falsifier et � travestir la r�alit� ; enfin, le gouvernement, non moins imb�cile que les actionnaires de Tepco, a laiss� faire cette monstrueuse absurdit�. Lorsque finalement, se produisit ce qui devait se produire - il est d’ailleurs assez incroyable en soi que cela ne se soit pas produit plus t�t - que croyez-vous que tous ces imb�ciles ont fait ? Eh bien, ils ont fait la chose la plus imb�cile que puisse imaginer l’obscur cerveau du plus sombre des cr�tins : ils n’ont tout simplement rien fait. Les citoyens japonais, derniers responsables, au final, de leur propre s�curit� dans les moments comme ceux-l�, lorsque les int�r�ts priv�s et la puissance publique font la preuve manifeste de l’incomp�tence la plus crasse, n’ont rien fait non plus. En tout cas, pas qu’on sache. Et aujourd’hui, deux mois apr�s ces �v�nements, eh bien... personne ne fait rien. Quatre r�acteurs nucl�aires continuent de fondre tranquillement dans leurs d�combres, empoisonnant les oc�ans, les nappes phr�atiques, la terre, l’air, les plantes, les animaux errants. De temps en temps, des imb�ciles arm�s de lances � incendie viennent les arroser, esp�rant qu’un miracle se produise. C’est d’une absurdit� � peine concevable.
  
  Le peuple japonais va probablement dispara�tre en tant que soci�t� coh�rente et ind�pendante � plus ou moins br�ve �ch�ance. La nature et les lois de la physique ne font pas de quartier.
  
  L’ennui est que cette centrale repr�sente une menace s�rieuse pour les �tats voisins, et, � plus long terme, tous les �tats de la plan�te. Il est possible, et, en fait, tr�s souhaitable, que l’un de ces �tats prenne les choses en main et fasse ce qui doit �tre fait pour liquider ce d�sastre, afin de :
  
  - pr�server la vie de ses citoyens (ainsi que celle des citoyens des �tats voisins)
  - sauver ce qui peut l’�tre encore de l’espace habitable de ce qui fut autrefois le Japon
  - stopper la contamination du milieu
  - pr�venir d’autres catastrophes du m�me genre en arr�tant et en d�mantelant la totalit� du parc nucl�aire pr�sent dans l’archipel
  - �ventuellement, assurer la s�curit� des Japonais et s’assurer de leur capacit� � survivre, ce qui sera probablement fait par l’imposition d’un gouvernement d’occupation provisoire
  
  Il est probable (et encore une fois, souhaitable), que l’�tat voisin qui mettra cette politique en œuvre sera la F�d�ration de Russie, pour des raisons assez �videntes :
  - c’est l’�tat le plus proche du Japon (et donc, le plus expos� � une contamination)
  - c’est l’�tat qui a subi le plus gros pr�judice, notamment au niveau des ressources halieutiques et territoriales, et c’est aussi l’�tat qui a le plus � perdre � laisser la situation perdurer
  - la Russie est actuellement le seul pays au monde � disposer d’une exp�rience concr�te de la gestion de ce genre de catastrophe, et pour cette raison le plus � m�me de coordonner et mener la liquidation de cette catastrophe-l�.
  
  Dans l’id�al, cet �v�nement dramatique aurait d� faire l’objet d’une action urgente et d�termin�e de l’ONU. Une fois de plus, cette organisation vient de d�montrer son impuissance et son inutilit�.
  
  Prenez garde aux imb�ciles ! Pris s�par�ment, ils sont inoffensifs et m�me quelquefois attendrissants. En masses, ils repr�sentent un fl�au mortel.
  
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gaijin 18 mai 2011 16:14

a mon avis vous �tes rest� coinc� au 19 �me si�cle
un conseil mon vieux r�veillez vous
dans le champs des possibles il n’y aura pas de lendemains qui chantent et le progr�s technologique qui devait lib�rer l’homme n’a servi qu’a l’asservir.
ici c’est la terre une petite plan�te sph�rique sur laquelle des milliards d’individus meurent de faim parce que certains veulent a eux seuls poss�der et gaspiller les ressources de pays entiers. si on ne change pas cela rien ne changera.
sortir du nucl�aire est urgent parce que les inconscient qui nous gouvernent ne sont m�me pas capables de garder popaul a la maison.
par ailleurs ou avez vous vu que ce sont les �cologistes qui ont refus� la diversification des �nergies ?
ou avez vous vu un g�nocide pour raison �cologique ?
les pandas mangent du bambou ils ne deviendront carnivores que si on d�vaste les bambouseraies avec nos conneries cr�atrices !

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- Roosevelt_vs_Keynes 18 mai 2011 17:47
  
  "ici c’est la terre une petite plan�te sph�rique sur laquelle des milliards d’individus meurent de faim parce que certains veulent a eux seuls poss�der et gaspiller les ressources de pays entiers. si on ne change pas cela rien ne changera.«
  
  Tout � fait d’accord. Pour couper les vivres � ces gens, il faut commencer par fermer Wall Street et La City : je vous renvoie pour cela au 4� paragraphe avant la fin de mon article.
  
  »sortir du nucl�aire est urgent parce que les inconscient qui nous gouvernent ne sont m�me pas capables de garder popaul a la maison.«
  
  Faisons donc en sorte que ceux qui nous gouvernent sachent se gouverner eux-m�mes.
  
  »par ailleurs ou avez vous vu que ce sont les �cologistes qui ont refus� la diversification des �nergies ?«
  
  Mon article fait �tat d’un principe physique bien r�el, mais absent du d�bat sur l’�nergie. Il n’y est pas question d’une volont� ou d’une absence de volont� de diversification.
  
  »ou avez vous vu un g�nocide pour raison �cologique ?«
  
  Mon article stigmatise l’�cologie malthusienne pr�n�e par la Couronne britannique, � l’oppos� de l’�cologie d�velopp�e en Russie par Vladimir Vernadsky.
  
  Selon l’id�ologie de l’empire britannique (La City de Londres), il suffit de consid�rer l’�nergie sous forme de calories produites. Peu importe si un type de production d’�nergie permet en m�me temps de d�velopper la vie, en donnant les cl�s scientifiques qui solutionnent des probl�mes pr�sents, ce qui compte, c’est la production de calories.
  
  Vladimir Vernadsky a prouv�, lui, dans les ann�es 1920, que l’�tre humain est non seulement capable de d�couvrir des principes physiques nouveaux et de les ma�triser, mais qu’en appliquant ces principes physiques nouveaux, il peut r�soudre des probl�mes qui paraissaient insurmontables � l’humanit� avant que cette d�couverte soit faite, ce qui lui permet de s’affranchir de probl�mes ontologiques et de d�velopper la vie, y compris humaine.
  
  Bien �videmment, l’�tre humain peut laisser d�truire la plan�te par une id�ologie de financiers : si on d�cr�te que c’est la fin des d�couvertes - donc que les ressources sont limit�es - alors on peut sp�culer sur tout, y compris sur la vie humaine. Au pire, cela rel�ve de l’id�ologie, au mieux du libre-arbitre ; mais en aucun cas de la science.
  
  En conclusion :
  
  Si 1) on fait fi de la d�couverte de Vernadsky et 2) si on prend pour argent comptant (c’est le cas de le dire) l’id�ologie de l’empire britannique, alors il para�t effectivement logique d’arriver � faire vivre autant de monde qu’aujourd’hui en consommant moins de calories.
  
  Sauf que si on prend en compte le monde r�el et non l’id�ologie dont la Couronne britannique nous a nourri depuis 1950, on s’aper�oit qu’appliquer l’id�ologie calorifique britannique revient � �liminer 5 � 6 milliards d’�tres humains, parce qu’on aura abandonn� l’application des principes physiques d�couverts jusque l� et qui permettaient de faire vivre ces 6 milliards d’�tres humains. Dire qu’aujourd’hui la plupart de ces 6 milliards cr�vent la faim revient � stigmatiser � juste titre la finance internationale et l’id�ologie qui la rend possible. Mais pas le nucl�aire en soi. D’o� la qualification d’un »sophisme" financ� par Goldman Sucks.
  
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- gaijin 19 mai 2011 08:07
  
  pr�sent� comme �a votre argumentaire semble avoir un peu plus de sens
  mais �tes vous sur d’avoir lu votre article ?
  
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- Bovinus 19 mai 2011 10:54
  
  Concernant l’opposition entre la conception britannique et russe de l’�nergie, celle-ci est en quelque sorte logique : la Grande-Bretagne est au XIXe si�cle une �le surpeupl�e, dont les prol�taires vivaient dans des conditions de mis�re atroce, alors que la Russie poss�de un territoire immense, et des ressources virtuellement illimit�es ; jusqu’au ann�es 20, c’est un pays � 99% rural, chr�tien et finalement assez prosp�re ; la conception orthodoxe de la vie n’�rige pas la recherche de la richesse et du profit en valeur supr�me, ainsi que le fait le protestantisme anglo-saxon. Les deux « visions » sont logiques et tr�s marqu�es par leur origine culturelle, mais je n’accorderais tout de m�me pas foi aveugl�ment � l’une ou l’autre conception de la d�mographie et de l’�nergie.
  
  Avez-vous seulement lu le « Trait� sur le principe de population » de Malthus ? Je vous mets au d�fi d’y trouver la moindre id�ologie, c’est un bouquin s�rieux bas� sur le simple bon sens, la logique et l’observation. Il est �vident qu’on ne peut pas continuer � se multiplier � la surface du globe comme un cancer, et que t�t ou tard, si on n’est pas foutu de nous r�guler nous-m�mes, la nature le fera. Ce sera brutal, d�vastateur et dramatique, alors autant le faire nous-m�me, sans pour autant verser dans l’id�ologie, qu’elle soit capitaliste ou socialiste. Le bon sens et la recherche du bien g�n�ral devraient faire l’affaire.
  
  Pour l’abandon de l’�nergie nucl�aire, je pense que ce serait une imb�cillit�, exactement semblable � celle que je d�crivais plus haut dans un style volontairement outr�. Mais ce n’est pas non plus une raison pour ne rien faire. Il est �vident que nous avons aujourd’hui trop de centrales, que de nombreux manquements aux proc�dures de s�curit� ont �t� constat�s, et qu’elles sont g�r�es par des int�r�ts priv�s qui op�rent dans l’opacit� et la corruption, motiv�s par le seul int�r�t p�cuniaire. La catastrophe japonaise nous a montr� ce qui peut arriver. � nous d’en tirer les cons�quences et de prendre nos responsabilit�s : les trois quarts du parc devraient �tre d�mantel�s, au grand minimum ; la gestion du reste devrait �tre transf�r�e � l’�tat, de pr�f�rence sous la forme d’une autorit� administrative ind�pendante ; enfin, autant �tre logique jusqu’au bout, elles devraient �tre employ�es en priorit� � des fins de recherche fondamentale.
  
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- Ecom�ta 19 mai 2011 11:13
  
  Vladimir Vernadsky a prouv�, lui, dans les ann�es 1920, ... ce qui lui permet de s’affranchir de probl�mes ontologiques et de d�velopper la vie, y compris humaine.
  
  C’est une question fondamentale en mati�re de savoir humain comme de comportement humain : comment peut–on s’affranchir des probl�mes d’ontologie, et forc�ment de d�ontologie, d’�thique et m�me d’altruisme qui vont de pair et qui donnent du sens pr�cis�ment humain ?
  
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- Roosevelt_vs_Keynes 19 mai 2011 11:30
  
  @bovinus
  
  "Je vous mets au d�fi d’y trouver la moindre id�ologie, c’est un bouquin s�rieux bas� sur le simple bon sens, la logique et l’observation."
  
  Tr�s simple. Malthus part du principe qu’une quantit� relativement fixe de denr�es est disponible et qu’un accroissement de la population m�ne forc�ment � une situation o� certains n’auront pas de quoi subvenir � leurs besoins. S’il y a � table de quoi nourrir cinq personnes, un nouvel arrivant va obligatoirement provoquer la famine d’une personne.
  
  Si cela �tait vrai pour l’esp�ce humaine - c’est � dire que n’existe que ce qu’offre la biosph�re - alors nous ne serions pas plus de quelques millions sur Terre. Le fait que nous soyons 6 milliards prouve que la d�couverte de Vladimir Vernadsky rend caduc la th�orie de Malthus.
  
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- Roosevelt_vs_Keynes 19 mai 2011 11:32
  
  @ Ecom�ta
  
  "Comment peut–on s’affranchir des probl�mes d’ontologie, et forc�ment de d�ontologie, d’�thique et m�me d’altruisme qui vont de pair et qui donnent du sens pr�cis�ment humain ?"
  
  Excellente question. Une piste de r�ponse...
  
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- Bovinus 19 mai 2011 15:03
  
  Roosevelt_vs_Keynes
  Tr�s simple. Malthus part du principe qu’une quantit� relativement fixe de denr�es est disponible et qu’un accroissement de la population m�ne forc�ment � une situation o� certains n’auront pas de quoi subvenir � leurs besoins. S’il y a � table de quoi nourrir cinq personnes, un nouvel arrivant va obligatoirement provoquer la famine d’une personne.
  
  Nan, c’est loin d’�tre « tr�s simple ». Votre exemple final ne tient pas : si on est 5 � table, et qu’un 6e arrive, il ne devrait pas �tre trop difficile, en grattant le fond des casseroles et en pr�levant une petite part � chacun, de constituer une 6e portion. Maintenant, supposez que quinze personnes arrivent. Il est �vident que les 15 convives suppl�mentaires vont se coucher � jeun, peu importe ce qu’on aura d�cid� (partager entre tous, ou faire manger 5 personnes � leur faim et d’en laisser 15 ne rien manger).
  
  Si cela �tait vrai pour l’esp�ce humaine - c’est � dire que n’existe que ce qu’offre la biosph�re - alors nous ne serions pas plus de quelques millions sur Terre. Le fait que nous soyons 6 milliards prouve que la d�couverte de Vladimir Vernadsky rend caduc la th�orie de Malthus.
  
  Dans son essai, Malthus consid�re que la ressource la plus importante sont les terres cultivables, ce qui, eu �gard � l’�poque o� l’ "Essai sur le principe de population« a �t� �crit, est logique. Nous avons en effet d�pass� ce stade-l�, en m�canisant davantage, en inventant les conservateurs, l’�levage et la culture industriels et les engrais chimiques. Tout ceci est bien joli, mais ne constitue en rien une r�volution, ce n’est qu’un perfectionnement de l’existant. On commence d’ailleurs � en atteindre les limites. D’autre part, ces am�liorations sont accompagn�es d’effets ind�sirables et m�me carr�ment n�fastes, dans beaucoup plus de domaines qu’on ne l’aurait imagin� � priori : le go�t et la qualit� des aliments, la pr�sence d’�l�ments p�trochimiques dedans, la d�forestation, la destruction des �quilibres �cosyst�miques (quand ce n’est pas d’�cosyst�mes entiers), et, enfin, la pollution. Contrairement � ce que vous semblez pr�tendre, il n’est pas possible de multiplier � l’infini le nombre d’humains � la surface de cette plan�te, ne serait-ce que parce qu’il faut bien les faire bouffer. Il faut aussi les loger, et les v�tir, et pr�voir de quoi se chauffer l’hiver.
  
  � partir de l�, il n’y a m�me pas besoin de parler du domaine plus sp�cifique � l’�nergie, qu’elle soit fossile, renouvelable, nucl�aire ou autre. Je ne cautionne pas pour autant la r�partition que nous faisons des ressources dont nous disposons, qui est fort mauvaise, et qui pourrait �tre largement optimis�e, sans avoir besoin d’augmenter la production pour autant. Mais cela ne nous donnerait qu’un sursis, et, quand il sera �coul�, le probl�me se posera de nouveau, avec plus d’urgence que jamais.
  
  Aussi, en attendant que vous nous trouviez je ne sais quel grand myst�re universel qui permette ne serait-ce que de satisfaire nos besoins �l�mentaires, je pr�f�re m’en tenir � Malthus (sans pour autant tomber non plus dans l’obscurantisme �cologique). �a me para�t plus raisonnable.
  
  Si on ne faisait que des choses raisonnables, on vivrait bien mieux. Est-il raisonnable d’aller vivre dans une grande ville toute moche, toute pollu�e, pour passer sa vie dans les transports en commun et ses soir�es devant la TV ? Est-il raisonnable de confier les cl�s du Tr�sor Public aux banquiers ? Est-il raisonnable de nous obliger � acheter des ampoules soi-disant »�cologiques« qui en r�alit�, co�tent dix fois plus cher, se cassent deux fois plus vite et �mettent des rayonnements dangereux ? Des exemples comme �a, il y en a � l’infini. Tout simplement parce qu’on vit sur des bases philosophiques d�raisonnables : l’accumulation et le profit comme valeurs supr�mes. Cependant, cela ne remet en rien en cause la th�se de Malthus : les ressources ont un caract�re limit� et se renouvellent tr�s lentement ; il convient donc de les g�rer avec responsabilit� et pr�voyance.
  
  Il est possible, �videmment, qu’on d�couvre de nouvelles ressources plus tard, ou de nouvelles fa�ons de combiner celles existant d�j� pour en obtenir davantage ; cependant, tant que cela n’est pas fait, compter dessus est irresponsable. De toute fa�on, on risque pas de d�couvrir quoi que ce soit avec le peu de moyens qu’on investit dans la recherche fondamentale de nos jours.
  
  Quant � ce que vous appelez »optimisme", ne serait-ce pas un genre de d�ni, une sorte de m�thode Cou� consistant � se dire que tout va aller pour le mieux ? Encore un truc pour imb�ciles, en somme.
  
  J’ai lu votre l’article sur Vernadsky que vous ne cessez de nous mettre sous le nez. Il est assez mauvais et fleure bon le grand charlatanisme : rien de concret, aucun exemple, aucune d�monstration ni preuve tangible... Il n’est cependant pas d�nu� d’int�r�t, mais concr�tement, se borne � constater que Vernadsky a d�couvert quelque chose qui aurait peut-�tre m�rit� qu’on s’y int�resse de pr�s. Toujours est-il que �a n’a pas �t� fait ; rien ne nous prouve que ce sera fait un jour. C’est tout. Pas de quoi en faire un fromage.
  
  Un conseil, mon vieux : cessez de croire au P�re No�l, �a finira par vous tuer si vous persistez.
  
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- Roosevelt_vs_Keynes 19 mai 2011 19:15
  
  "Maintenant, supposez que quinze personnes arrivent. Il est �vident que les 15 convives suppl�mentaires vont se coucher � jeun, peu importe ce qu’on aura d�cid� (partager entre tous, ou faire manger 5 personnes � leur faim et d’en laisser 15 ne rien manger).«
  
  Remettons si vous le voulez bien mon exemple dans son contexte : l’histoire de l’humanit�. Ce qui implique des temps longs. La biosph�re, � elle seule, ne pourrait pas nourrir plus de qqs millions d’�tres humains. Or, nous sommes plus de 6 milliards. Et le fait que nos technologies et nos progr�s scientifiques ne nourrissent pas � leur faim les 2/3 de l’humanit� est d� � une volont� politique oligarchique de maintenir les hommes sous-d�velopp�s (y compris nous-m�mes, dans nos pays industrialis�s).
  
  Nous savons fabriquer des OGM et transmuter des �l�ments en d’autres n’existant pas � l’�tat naturel : nous savons donc cr�er des choses qui n’existaient pas auparavant dans l’univers. C’est ces capacit�s-l�, qui nous diff�rencient absolument des animaux, dont a trait� Vernadsky.
  
  »Contrairement � ce que vous semblez pr�tendre, il n’est pas possible de multiplier � l’infini le nombre d’humains � la surface de cette plan�te, ne serait-ce que parce qu’il faut bien les faire bouffer. Il faut aussi les loger, et les v�tir, et pr�voir de quoi se chauffer l’hiver.
  
  � partir de l�, il n’y a m�me pas besoin de parler du domaine plus sp�cifique � l’�nergie, qu’elle soit fossile, renouvelable, nucl�aire ou autre. «
  
  Qui vous parle de rester � la surface de cette plan�te ? Lorsque Kennedy a lanc� son programme lunaire, c’�tait pour coloniser mars et au-del�. A l’�poque, �a ne choquait personne. Ca paraissait m�me... »logique« . Posons-nous la question : pourquoi �a para�t compl�tement fou, voire d�bile et hors propos ( »trop de pbs sur Terre« , etc.) dans la culture actuelle ?
  
  »Aussi, en attendant que vous nous trouviez je ne sais quel grand myst�re universel qui permette ne serait-ce que de satisfaire nos besoins �l�mentaires, je pr�f�re m’en tenir � Malthus (sans pour autant tomber non plus dans l’obscurantisme �cologique). �a me para�t plus raisonnable.«
  
  Ce myst�re n’en est plus un depuis bien longtemps. Il s’appelle la cr�ativit� humaine.
  
  »les ressources ont un caract�re limit� et se renouvellent tr�s lentement ; il convient donc de les g�rer avec responsabilit� et pr�voyance."
  
  Sur ce dernier point, je vous propose simplement de vous poser la question suivante : pourquoi est-ce l’argument qui est utilis� � la fois par les �cologistes, et par les int�r�ts financiers ; les uns par souci environnementaliste, les autres par int�r�t � la fosi d’aust�rit� sp�culative et d’emp�cher le d�veloppement des pays pauvres. Je vous renvoie sur ce dernier point au discours de Thomas Sankara le 28 juillet 1987 au sommet de l’Organisation de l’Union Africaine...
  
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- Roosevelt_vs_Keynes 19 mai 2011 19:27
  
  @ bovinus
  
  "Il n’est cependant pas d�nu� d’int�r�t, mais concr�tement, se borne � constater que Vernadsky a d�couvert quelque chose qui aurait peut-�tre m�rit� qu’on s’y int�resse de pr�s. Toujours est-il que �a n’a pas �t� fait ; rien ne nous prouve que ce sera fait un jour. C’est tout. Pas de quoi en faire un fromage.«
  
  Au cas o� vous l’ignoreriez, Vladimir Vernadsky fut membre de l’acad�mie des sciences russes et sa d�couverte est au coeur d’un si�cle de culture scientifique russe. »Pas de quoi en faire un fromage, quoi", effectivement :)
  
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- gaijin 19 mai 2011 19:30
  
  roosevelt
  bovinus
  vos connaissance de la pens�e de ces gens morts sont int�ressantes mais qu’en est il d’aujourd’hui et de demain ?
  la pens�e issue du 19 �me si�cle est termin�e et les gens qui essaient de l’appliquer au monde d’aujourd’hui sont la cause d’une grande partie de nos probl�mes
  demain est un autre jour
  
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- Roosevelt_vs_Keynes 19 mai 2011 23:40
  
  @Gaijin
  
  L’histoire de l’humanit� n’est pas un encha�nement « logique » d’�v�nements, c’est l’histoire des Id�es : aujourd’hui, les enjeux, en termes d’�v�nements, sont diff�rents de ceux du pass�, mais ils demeurent les m�mes en termes de principe, depuis Solon d’Ath�nes.
  
  Par exemple, il n’y a aucune diff�rence de principe entre la loi H.R. 1489 dite Glass-Steagall r�introduite au Congr�s am�ricain le 12 avril 2011 et la mani�re avec laquelle Solon d’Ath�nes est arriv� � bout d’une montagne de dettes ill�gitimes.
  
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- gaijin 20 mai 2011 10:30
  
  je partage votre conception de l’histoire mais pas les conclusions que vous en tirez
  nous tournons en rond !
  regardez toutes nos dialectiques tournent autour d’un retour a des id�es du pass� m�me notre notion du progr�s a deux si�cles de retard ......
  (notez que je dit pas qu’il ne faut pas s’appuyer sur la connaissance du pass� )
  mais il faut se servir de la connaissance pour avancer
  
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- Roosevelt_vs_Keynes 20 mai 2011 10:35
  
  « mais il faut se servir de la connaissance pour avancer »
  
  Je vois que j’ai affaire � quelqu’un de s�rieux, qui n’a pas froid aux yeux.
  
  Je vous invite donc � d�couvrir le projet qui est train d’enflammer (de joie) tout le continent Africain et asiatique, pendant que la r�gion transatlantique se contente de voir tomber les mouches, fussent-elles d’ex-pr�sidentes du FMI.
  
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- gaijin 20 mai 2011 10:58
  
  non ?!
  sans rire
  vous appelez �a un progr�s ?
  vous ne vous rendez pas compte que �a revient a faire toujours plus de la m�me chose qui ne marche pas ?
  en admettant que ce demain soit aujourd’hui vous allez faire quoi sur mars ?
  
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- Roosevelt_vs_Keynes 20 mai 2011 11:56
  
  « vous appelez �a un progr�s ?
  vous ne vous rendez pas compte que �a revient a faire toujours plus de la m�me chose qui ne marche pas ?
  en admettant que ce demain soit aujourd’hui vous allez faire quoi sur mars ? »
  
  Consid�rant que les 2/3 de l’humanit� les plus pauvres de la plan�te sont enthousiasm�s par le processus engendr� par une telle aventure commune, je vous invite � vous demander pourquoi, vous, cela vous choque.
  
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- Bovinus 20 mai 2011 12:55
  
  @ Roosevelt_vs_Keynes
  
  Vous �tes clairement de mauvaise foi. Vous avez r�pondu aux seules parties de mon message qui �taient les plus simples � d�voyer, sans prendre la peine d’argumenter sur le reste, c’est � dire, le contenu. Probablement parce que vous n’avez rien � y r�pondre, ou bien, parce que vous n’avez pas lu mon message en entier. Pourquoi en ce cas r�pondre, en ne faisant qu’y r�p�ter ce que vous nous avez d�j� dit au moins quinze fois ? Vous avez ouvertement ignor� les points les plus pertinents des arguments �cologistes, qui pr�sentent une r�elle valeur objective : pollution, mauvaise qualit� des aliments, empoisonnement par engrais et pesticides, OGM (au passage, si il vous pousse un bras dans le dos, � force d’en bouffer, ne vous �tonnez pas), d�forestation, destruction de la diversit� biologique, destruction des �cosyst�mes.
  
  Roosevelt_vs_Keynes :
  Et le fait que nos technologies et nos progr�s scientifiques ne nourrissent pas � leur faim les 2/3 de l’humanit� est d� � une volont� politique oligarchique de maintenir les hommes sous-d�velopp�s (y compris nous-m�mes, dans nos pays industrialis�s).
  
  �a, je l’avais d�j� dit : "Je ne cautionne pas pour autant la r�partition que nous faisons des ressources dont nous disposons, qui est fort mauvaise, et qui pourrait �tre largement optimis�e, sans avoir besoin d’augmenter la production pour autant."
  
  Roosevelt_vs_Keynes :
  Sur ce dernier point, je vous propose simplement de vous poser la question suivante : pourquoi est-ce l’argument qui est utilis� � la fois par les �cologistes, et par les int�r�ts financiers ; les uns par souci environnementaliste, les autres par int�r�t � la fosi d’aust�rit� sp�culative et d’emp�cher le d�veloppement des pays pauvres.
  
  La r�ponse que vous r�clamez est simple : cet argument est inattaquable, parce qu’il se v�rifie la plupart du temps. Je pense que les �colos (les « vrais ») y croient et pr�chent en cons�quence. Les �colo-tartuffes (c’est � dire, les businessmen op�rant sur ce secteur pr�cis) et les sp�culateurs y voient tout simplement une raison � opposer � ceux qui leur intiment de partager la richesse du Nord avec le Sud. Le raisonnement de Malthus n’y perd pas sa valeur pour autant. Ce n’est pas parce qu’on fait un mauvais usage d’une chose qu’elle devient « mauvaise » ou « fausse ».
  
  Il ne faut donc pas attaquer ces gens-l� sur le th�me de la raret� des ressources (ce qui est un fait, qu’il vous plaise ou non n’y change rien), mais sur l’usage qu’ils en font, qui est d’autant moins justifi� qu’ils dilapident pour leur seul plaisir des ressources rares et pour la plupart, non renouvelables. Le point faible des exploiteurs et des accapareurs est la d�finition occidentale du droit de la propri�t� et du droit en g�n�ral, ainsi que l’usage qu’ils font des ressources qu’ils volent, dont seule une infime partie est r�investie, et tr�s rarement dans la recherche fondamentale.
  
  C’est ce que fait le marxisme, et, sous d’autres angles, Pierre-Joseph Proudhon, ainsi que Thorstein Veblen. Je vous ferai par ailleurs remarquer un d�tail qui a son importance : Vernadsky �tait communiste, et fut d�cor� de l’ordre de Staline. Il consid�rait donc probablement le probl�me crucial de la propri�t� comme �tant r�gl�, en quoi l’avenir lui a donn� tort en 1991. Rien n’indique qu’il ne s’est pas tromp� sur d’autres points. Par ailleurs, il n’a jamais, jamais pr�tendu les choses incroyables que vous, par contre, nous laissez entendre. Il s’est simplement d�clar� « confiant », ce qui a toujours �t�, en effet, l’attitude du parti communiste de l’URSS. L’�nergie nucl�aire et l’uranium - projet auquel il a travaill� entre 1940 et 1943, mis � l’abri, au Kazakhstan, par le r�gime - n’en �taient alors qu’� leurs balbutiements et personne n’imaginait ce que �a pourrait donner. En fait, � l’�poque, tout le monde �tait « confiant », m�me Hitler (qui avait lui aussi des savants brillants).
  
  Aujourd’hui, cependant, on est en 2011. On a vu les bombes nucl�aires au Japon en 1945, Tchernobyl et Fukushima. Le nucl�aire, tout le monde semble en revenir, d’un coup d’un seul. Comme on n’investit pas en recherche, la m�thode de la fusion n’en est � peine qu’au stade exp�rimental, et on se retrouve pour toute alternative avec des �oliennes, des panneaux solaires et des carburants soi-disant « verts » (qui sont une authentique et �norme imb�cillit�).
  
  � mon tour d’�tre de mauvaise foi : laissons Vernadsky de c�t�. Vous lui faites dire ce qu’il n’a jamais dit, et l’article que vous nous linkez est insuffisamment explicite ou fantaisiste. J’ai trouv� mieux : voici ce que dit Vernadsky lui-m�me sur la noosph�re (d�sol�, c’est en russe : http://www.trypillya.kiev.ua/vernadskiy/noosf.htm ). Vous avez l� l’int�gralit� de ses œuvres en version �lectronique : http://vernadsky.lib.ru/&nbsp ; Je suppose que vous ne lisez pas le russe ? Dommage ; en ce qui me concerne, je le lis et je le parle tr�s bien. Il se trouve que j’ai pris la peine de voir un peu par moi-m�me de quoi parle r�ellement Vernadsky. Ce n’est pas exactement ce dont vous nous parlez.
  
  Roosevelt_vs_Keynes :
  Qui vous parle de rester � la surface de cette plan�te ? Lorsque Kennedy a lanc� son programme lunaire, c’�tait pour coloniser mars et au-del�. A l’�poque, �a ne choquait personne. Ca paraissait m�me... « logique ». Posons-nous la question : pourquoi �a para�t compl�tement fou, voire d�bile et hors propos (« trop de pbs sur Terre », etc.) dans la culture actuelle ?
  
  Deux mots sur la colonisation de Mars, et la conqu�te spatiale en g�n�ral. Malthus parle du point sp�cifique des colonies et de la colonisation en g�n�ral comme solution au probl�me des ressources dans son bouquin. La conclusion qu’il fait est que ce n’est jamais une solution, car le d�veloppement d’une colonie co�te toujours plus cher qu’elle ne rapporte ensuite, et s’av�re extr�mement p�rilleux. Il s’inspirait d’exemples sur Terre. Qu’est ce que ce serait, alors, sur une autre plan�te ? Kim Stanley Robinson a �crit une passionnante trilogie sur le sujet (�a devrait vous plaire, c’est de la techno-SF), et ne parvient pas � une conclusion tr�s diff�rente sur ce point pr�cis.
  
  Les seuls, encore une fois, qui y songent s�rieusement et y travaillent sont les Russes. Ces gens, contrairement � nous, sont profond�ment enthousiastes et regardent toujours vers l’avant. Ils ne sont pas aveugles ni stupides pour autant : le recyclage, la parcimonie, la frugalit�, le m�pris du superflu et la p�rennit� des produits ont toujours �t� de mise en Union Sovi�tique, contrairement au monde occidental de la consommation. Personne de s�rieux ne remet en question leur programme martien, m�me la NASA a reconnu que le programme russe �tait actuellement meilleur et plus �conome et efficace que le sien. Cependant, l’�puisement des r�serves p�troli�res est pr�vu pour 2050 environ, c’est � dire, pour apr�s-demain.
  
  Pour conclure, je vais simplement me citer moi-m�me (encore un paragraphe que vous avez ignor�) :
  
  Il est possible, �videmment, qu’on d�couvre de nouvelles ressources plus tard, ou de nouvelles fa�ons de combiner celles existant d�j� pour en obtenir davantage ; cependant, tant que cela n’est pas fait, compter dessus est irresponsable. De toute fa�on, on risque pas de d�couvrir quoi que ce soit avec le peu de moyens qu’on investit dans la recherche fondamentale de nos jours.
  
  J’ai mis en gras soulign� le mot-clef, pour vous aider � mieux comprendre. Vous nous invitez � adopter une attitude faussement optimiste et irresponsable. Tr�s peu pour moi, mais libre � vous de faire ce que vous voulez. Malthus reste pour le moment notre meilleure r�f�rence, et Vernadsky ne le contredit pas sur le point essentiel de la raret� des ressources. Il est simplement d’une autre �poque, d’une autre id�ologie et d’un autre pays. Un pays qui se pla�ait alors en effet, � l’avant-garde de l’humanit�, mais qui n’existe plus sous la forme d’autrefois, tout comme son id�ologie.
  
  Consid�rons la m�taphore suivante : un paysan et son champ de bl�. Une partie de la r�colte est consomm�e pendant l’hiver, et une partie de la r�colte est conserv�e pour semer de nouveau au printemps. Vous nous dites, en substance, qu’il ne sert � rien de conserver cette partie, car notre cr�ativit� nous permettra toujours de pallier au probl�me des semences. Personne de sens� n’a jamais os� affirmer une pareille chose, tout simplement parce que c’est idiot. Je ne pense pas que vous soyez idiot, je pense que vous raisonnez de travers � partir d’informations peu fiables ; vous avez aussi une forte tendance � l’amalgame.
  
  La d�marche que vous adoptez est assez caract�ristique des discours sectaires ou charlatanesques en tout genre : trouver une r�f�rence l�gitimante peu connue (en l’occurrence, Vernadsky) b�tir un faux discours � partir de la r�f�rence, en inventant si n�cessaire, et promettre monts et merveilles, ou bien, combattre une th�orie ennemie, ou pr�sent�e comme telle (dans notre cas, le malthusianisme). Que comptez-vous y gagner, sur AgoraVox ?
  
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- Roosevelt_vs_Keynes 20 mai 2011 16:21
  
  Si je n’ai pas r�pondu explicitement � votre propos relatif � la responsabilit� et � tout ce qui est pollution, c’est parce que j’y r�pondais implicitement en parlant de la notion de culture.
  
  Par rapport � Vernadsky, le mot « colonisation » n’�tait pas pris au sens de « coloniser des territoires pour les piller », mais « y apporter la vie ». J’ai lu en fran�ais « L’autotrophie de l’humanit� », et c’est de ce strict point de vue que je me r�f�re � Vladimir Vernadsky.
  
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- Bovinus 20 mai 2011 17:18
  
  Je viens de parcourir l’ « Autotrophe de l’humanit� » (ici en VO : http://vernadsky.lib.ru/e-texts/archive/Vernadsky_V.I.__Avtotrofnost_Chelovechestva.html ). Les derniers paragraphes sont bonnement hallucinants : il y est question de rien de moins que de synth�tiser des aliments, comestibles, � partir de l’�nergie solaire. C’est � dire, de la photosynth�se. Quand vous aurez r�ussi � muter en plante verte, appelez nous.
  
  Pour tous les autres th�mes abord�s, � savoir, l’�nergie nucl�aire (qui �tait porteuses de tr�s grands espoirs � l’�poque, rappelons-le) et l’�nergie solaire (dont on voit aujourd’hui les limites), tout a d�j� �t� dit. Fondamentalement, ces deux sources d’�nergie ne sont pas susceptibles de nous sauver de l’�puisement des ressources fossiles et de nous envoyer sur Mars. En tout cas, pas � moins de faire une d�couverte inattendue, dont rien ne dit qu’elle interviendra dans un futur proche. En attendant, vive Malthus et son bon sens (quelque peu pessimiste, mais au moins, fiable).
  
  « L’autotrophe de l’humanit� » n’est en aucune fa�on une œuvre scientifique, mais tout simplement de la SF, au mieux, de la vulgarisation, ou peut-�tre de la propagande sur commande du Parti. Dans l’un et l’autre cas, je n’y vois rien de mal, et je n’ignore pas que cela fut �crit par un scientifique de renom (dans le monde communiste). Disons qu’il adopte une posture proche de Arthur C. Clarke. Ce que je vous reproche, c’est que vous nous pr�sentez des hypoth�ses comme �tant des certitudes.
  
  Et, encore une chose : cet article, d’apr�s le site dont j’ai mis le lien plus haut, figure dans une sorte de recueil, dont le titre est : « Le cosmisme russe : anthologie de la pens�e philosophique ». Il s’agit l� d’une posture intellectuelle, d’une conception de la vie, � un niveau m�taphysique, et, encore une fois, en aucun cas de science.
  
  Cela confirme ce que j’avais �crit plus haut, sur la weltanshaaung qu’adoptent en g�n�ral les Russes quand il s’agit de l’avenir : enthousiasme, volontarisme, cr�ativit�, polarisation sur l’essentiel et volont� farouche d’aller toujours de l’avant. C’est en effet, radicalement oppos� � ce qu’on fait chez nous : pessimisme, exag�ration des difficult�s, comptabilit� des co�ts, ergotage syst�matique, discussions � n’en plus finir, etc.
  
  Michel Houellebecq exploite des th�mes similaires dans « La possibilit� d’une �le », mais sa vision des choses est beaucoup moins radieuse que celle de Vernadsky. Peut-�tre parce que comme Malthus et Vernadsky, il est porteur des valeurs et des arch�types de son temps ? Cependant, sa vision fait tout de m�me froid dans le dos, car, elle est, elle aussi, du domaine du possible. Vous devriez envisager cette possibilit�.
  
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- Roosevelt_vs_Keynes 22 mai 2011 12:15
  
  « Je viens de parcourir l’ »Autotrophe de l’humanit�" (ici en VO : http://vernadsky.lib.ru/e-texts/arc... ). Les derniers paragraphes sont bonnement hallucinants : il y est question de rien de moins que de synth�tiser des aliments, comestibles, � partir de l’�nergie solaire. C’est � dire, de la photosynth�se. Quand vous aurez r�ussi � muter en plante verte, appelez nous."
  
  Un demi-si�cle apr�s ces �crits, le fran�ais Jean Robieux, suite aux cr�dit accord�s par le G�n�ral de Gaulle, montrait qu’on peut fabriquer des aliments gr�ce aux propri�t�s optiques de la fusion contr�l�e par laser. Le d�couvreur, l’explique lui-m�me ici � 41’58’’.
  
  "Pour tous les autres th�mes abord�s, � savoir, l’�nergie nucl�aire (qui �tait porteuses de tr�s grands espoirs � l’�poque, rappelons-le) et l’�nergie solaire (dont on voit aujourd’hui les limites), tout a d�j� �t� dit. Fondamentalement, ces deux sources d’�nergie ne sont pas susceptibles de nous sauver de l’�puisement des ressources fossiles et de nous envoyer sur Mars. En tout cas, pas � moins de faire une d�couverte inattendue, dont rien ne dit qu’elle interviendra dans un futur proche. En attendant, vive Malthus et son bon sens (quelque peu pessimiste, mais au moins, fiable).«
  
  Voir le principe �voqu� � ma r�ponse ci-dessus.
  
  »L’autotrophe de l’humanit�" n’est en aucune fa�on une œuvre scientifique, mais tout simplement de la SF, au mieux, de la vulgarisation, ou peut-�tre de la propagande sur commande du Parti. Dans l’un et l’autre cas, je n’y vois rien de mal, et je n’ignore pas que cela fut �crit par un scientifique de renom (dans le monde communiste). Disons qu’il adopte une posture proche de Arthur C. Clarke. Ce que je vous reproche, c’est que vous nous pr�sentez des hypoth�ses comme �tant des certitudes.«
  
  Bah depuis, de l’eau a coul� sous les ponts et des d�couvertes ont �t� faites, rendant les hypoth�ses de Vernadsky des certitudes, je vous renvoie � ce qu’implique la d�couverte de Jean Robieux dans les ann�es 60. C’est d’ailleurs avec cet exemple que mon article prend tout son sens : si la production de watts est la fonction num�ro 1 de l’�olien, par exemple, c’est loin d’�tre la chose principale que permet la fusion. D’o� la nouvelle d�finition de ce que repr�sente »l’�nergie« propos�e dans mon article.
  
  »Et, encore une chose : cet article, d’apr�s le site dont j’ai mis le lien plus haut, figure dans une sorte de recueil, dont le titre est : « Le cosmisme russe : anthologie de la pens�e philosophique ». Il s’agit l� d’une posture intellectuelle, d’une conception de la vie, � un niveau m�taphysique, et, encore une fois, en aucun cas de science.«
  
  C’est marrant, parce que si on parle de science et seulement de science, on a droit au refrain »science sans conscience n’est que ruine de l’�me". Par contre, quand on fait se rejoindre science et m�taphysique, pour reprendre vos mots, alors on reproche de faire de la science avec conscience...
  
  Tr�s bel exemple de paradoxe cart�sien.
  
  "Cela confirme ce que j’avais �crit plus haut, sur la weltanshaaung qu’adoptent en g�n�ral les Russes quand il s’agit de l’avenir : enthousiasme, volontarisme, cr�ativit�, polarisation sur l’essentiel et volont� farouche d’aller toujours de l’avant. C’est en effet, radicalement oppos� � ce qu’on fait chez nous : pessimisme, exag�ration des difficult�s, comptabilit� des co�ts, ergotage syst�matique, discussions � n’en plus finir, etc."
  
  Je suis tout � fait d’accord.
  
  « Michel Houellebecq exploite des th�mes similaires dans »La possibilit� d’une �le", mais sa vision des choses est beaucoup moins radieuse que celle de Vernadsky. Peut-�tre parce que comme Malthus et Vernadsky, il est porteur des valeurs et des arch�types de son temps ? Cependant, sa vision fait tout de m�me froid dans le dos, car, elle est, elle aussi, du domaine du possible. Vous devriez envisager cette possibilit�."
  
  Je reprends votre propres mots :
  
  Malthus + Houellebecq = pessimisme + froid dans le dos.
  Vernadsky = enthousiasme, volontarisme, cr�ativit�, polarisation sur l’essentiel et volont� farouche d’aller toujours de l’avant
  
  C’est tr�s bien r�sum� !
  
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lloreen 18 mai 2011 17:11

http://www.quanthomme.info/qhsuite/index.html
Il faut les informer et faire tourner l’information sans rel�che.
Mais ce n’est certainement pas les �cologistes qui feront avancer le d�bat.C’est � nous, citoyens, qu’incombe cette tache.

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- Bibi32 18 mai 2011 18:04
  
  Malheureusement, Pantone et compagnie c’est du pipeau ! Si on a une l�g�re baisse de consommation, c’est uniquement d� a une baisse de la puissance... Et encore, personne n’a pu r�ellement prouver quoi que ce soit ! Mais bon, certains y croient et bidouillent pas mal ! Peut-�tre qu’ils trouveront quelque chose d’int�ressant un jour.
  
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Gui 18 mai 2011 17:14

"Sortir du nucl�aire priverait l’humanit� des b�n�fices et des d�fis jet�s � l’homme par ce champ des possibles encore embryonnaire."

Le nucl�aire civil est clairement une impasse technologique !

Le nucl�aire civil est un r�sidus du nucl�aire militaire qui lui, m�me condamnable, avait une logique dans les ann�es 1950.

Produire de l’�lectricit� pour une g�n�ration alors qu’il en faut des milliers pour les surveiller !!

La nature cupide de l’homme et l’instabilit� politique de nos soci�t�s ne sont pas compatibles avec une �nergie si puissante et difficile � contr�ler.

L’�panouissement de l’humanit� passera par une �nergie facile a produire, disponible, s�curis� et � but non lucratif ou ne passera pas !

Je vous laisse r�ver ...

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- Roosevelt_vs_Keynes 18 mai 2011 17:53
  
  Les congressistes am�ricains sont tous millionnaires gr�ce � Wall Street. L’homme est cupide, salaud , pollueur, vicieux...
  
  Le 12 avril 2011, une loi a �t� introduite et est soutenue par des congressistes am�ricains pour faire fermer Wall Street.
  
  Je me demande bien pourquoi.
  
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Clojea 18 mai 2011 17:28

Alors.... les champs du possible..... Wouais.... mais voil�, il y a presque du nucl�aire mais il y a des fuites radioactives et �a tue du monde, il y a presque du gaz de schiste mais ca empoisonne les nappes phr�atiques, il y a presque du charbon mais �a tue les mineurs etc.... En fait, vous feriez mieux de lancer un appel � des scientifiques de raison pour trouver une �nergie � peu pr�s propre, qui pollue le moins possible.
De plus, vous occultez le fait que toutes les maisons neuves, immeubles neufs pourraient �tre construits avec du chauffage en g�o thermie, ce qui �conomiserait une �norme quantit� d’�nergie sur la plan�te.
Des solutions, il y en a, mais encore faut-il que cela soit pris en consid�ration, car pour l’instant entre les p�troliers et le nucl�aire, c’est profit plus et encore plus. A bannir.

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- Roosevelt_vs_Keynes 18 mai 2011 18:01
  
  "De plus, vous occultez le fait que toutes les maisons neuves, immeubles neufs pourraient �tre construits avec du chauffage en g�o thermie, ce qui �conomiserait une �norme quantit� d’�nergie sur la plan�te«
  
  Vous parlez bien de tep, de calories, l�, si je ne m’abuse... ?
  
  »Des solutions, il y en a, mais encore faut-il que cela soit pris en consid�ration, car pour l’instant entre les p�troliers et le nucl�aire, c’est profit plus et encore plus. A bannir."
  
  L�, vous �voquez le fonctionnement du syst�me financier et mon�taire international...
  
  En ce qui me concerne, dans mon article, je ne parlais ni de tep, ni de finance, mais de la corr�lation entre une densit� de flux d’�nergie et le potentiel de densit� d�mographique relatif qu’elle permettait.
  
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Manso 18 mai 2011 17:59

� En bref au plus l’humanit� est nombreuse, au mieux elle peut r�soudre ses probl�mes en d�veloppant sa connaissance de l’univers, se connaissant mieux elle-m�me. �

Certes, il vaut mieux lire cela que d’�tre aveugle, mais quand m�me, c’est un peu facilement oublier que « au plus l’humanit� est nombreuse », au plus elle d�truit aussi son milieu : r�chauffement climatique, p�nuries de toutes sortes (�nergie, aliments, eau), perte de la biodiversit� (97% des tigres �limin�s en un si�cle), b�tonnage de la nature et j’en passe.
L’aspect quantit� de « cerveaux » ne p�se donc pas bien lourd, ce d’autant plus que ce n’est pas la quantit� qui compte, mais la qualit�. 1 � 2 milliards de personnes qui vivent aujourd’hui dans les bidonvilles sans avoir acc�s � l’instruction ne risquent pas d’inventer quoi que ce soit pour aider � sortir l’humanit� de l’impasse dans laquelle elle s’est engag�e !
http://www.demographie-responsable.org/

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- Roosevelt_vs_Keynes 18 mai 2011 18:05
  
  "ce n’est pas la quantit� qui compte, mais la qualit�. 1 � 2 milliards de personnes qui vivent aujourd’hui dans les bidonvilles sans avoir acc�s � l’instruction ne risquent pas d’inventer quoi que ce soit pour aider � sortir l’humanit� de l’impasse dans laquelle elle s’est engag�e !"
  
  Absolument d’accord ! Pour remonter aux sources...
  
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top-city 18 mai 2011 18:21

Je crois que le nucl�aire n’est pas encore fiable et pose de gros probl�mes, mais
je d�veloppe une solution � notre niveau pour consommer beaucoups moins d’�nergie ;
un habitat passif pour la population des travailleurs et un environnement formidable, mobilisateur plus d’autres avantages. J’aimerais votre avis : Merci d’avance.
http://top-city-construct.jimdo.com

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joelim 18 mai 2011 18:40

si x tonnes de bois produisent autant de calories que x litres de p�trole, peut-on faire voler un avion avec ces x tonnes de bois ? Non, car le champ des possibles que permet une densit� d’�nergie x, n’est pas comparable au champ des possibles que permet une densit� d’�nergie y.

On s’en fout, on n’a qu’� voyager moins vite : bateau, train.

A contrario, abandonner totalement la fili�re nucl�aire n’est pas r�aliste.

Mais le probl�me est surtout de ne pas TOUT mettre dans cette fili�re comme maintenant !

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- Roosevelt_vs_Keynes 18 mai 2011 18:59
  
  Le plus grand ennemi du nucl�aire, c’est l’industrie nucl�aire dans un syst�me financier sp�culatif : si l’argent va au d�veloppement (de toutes les �nergies) - possible dans un syst�me de cr�dit productif public - alors �a fait longtemps qu’on aurait abandonn� la fission... Cf Jean Robieux dans les ann�es 1960.
  
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- Marc Bruxman 18 mai 2011 19:38
  
  Tu va donc expliquer que l’on va voyager moins vite � tous ceux qui ont de la famille et des amis aux quatres coins du monde. On va rire !
  
  L’avion permet de voyager vite et bien, il consomme finalement assez peu par passager aux 100 kilom�tres sur un vol long courrier.
  
  M’enfin t’ira aussi expliquer ca � Nicolas Hulot et Yann Arthus-Bertrand qui se font bien plaisir en avion et en h�lico pour prendre leurs photos et se faire du fric sur le dos des gogos. Bien sur, ils compensent ! C’est d’ailleurs drole cette id�e de compensation. C’est mal, mais on peut laver le mal en compensant (traduire, envoyer des sous !). Bien ! ! ! Tant qu’on y est on propose aux p�dophilles de compenser leurs actes aussi ? C’est combien la p’tite fille ? (Tout cela pour montrer que la compensation est un truc d�bile, soit on est persuad� que c’est mal et on ne fait pas, si on fait, rien ne sert de compenser).
  
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- Croa 19 mai 2011 11:45
  
  � On s’en fout, on n’a qu’� voyager moins vite : bateau, train. �
  
  Valable aussi en avion ! L’avion solaire a mis presque 13h pour faire 500 km mais il n’a pas consomm� une goutte de k�roz�ne !
  
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Marc Bruxman 18 mai 2011 18:55

La vraie imposture c’est que les �cologistes ne sont pas �cologistes. En r�alit� ils sont juste contre le progr�s et pour un retour � la nature b�at. Pourquoi ? Parce qu’ils ne comprennent pas ce qui est autour d’eux, donc ils ont peur.

Car finalement le nucl�aire est une technologie jeune donc perfectible. Et il n’y a que par l’exp�rience que l’on va la parfaire. Il y a plein d’enseignements de nature technique � tirer de Fukushima et il faut bien sur appliquer ces enseignements sur les autres centrales pour am�liorer leur s�curit�.

On exploite l’�nergie nucl�aire depuis 1/2 si�cle et il y a eu 2 accidents (soit un tous les 25 ans), le second ayant eu largement moins de cons�quences que le premier. C’est spectaculaire, c’est de trop, mais on ne peut pas parler d’une catastrophe globale. En tout cas, c’est largement mieux que de devoir r�duire sa consommation pour satisfaire quelques �cologistes talibans.

Souvenez vous enfin que le bateau ou l’avion �taient au d�but des technologies fort dangereuses pour leurs utilisateurs. Avec le temps, ce sont devenus des moyens de transport surs. Le nucl�aire est d�ja sur aujourd’hui (m�me si des accidents arrivnet) et la s�curit� va s’am�liorer avec le temps. Je pense que tous les ing�nieurs travaillent d�ja sur le refroidissement.

L’ing�nierie, la science et la technique sont au contraire nos seules portes de salut. Elles nous ont permis d’aller sur la lune, d’avoir des ordinateurs, ... Elle peut r�soudre nos probl�mes de s�curit� nucl�aire et �nerg�tique si on y met les moyens.

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- Pohl-Adolph Stahline 18 mai 2011 22:29
  
  Vous reprendrez bien un doigt de scientisme, cher ami ?
  
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- gaijin 19 mai 2011 08:14
  
  « En r�alit� ils sont juste contre le progr�s »
  le progr�s vers o� ?
  
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- Roosevelt_vs_Keynes 19 mai 2011 10:02
  @ Pohl-Adolph Stahline
  
  Je vous remercie, mais ce que j’ai pr�sent� dans mon article est � l’oppose du positivisme d’Auguste Comte.
  
  @ Gaijin
  
  Ce point est le plus important. Je vous donne un exemple de progr�s.
  
  Aujourd’hui, l’oligarchie voudrait faire gober � l’humanit� toute enti�re que de tous temps il y eu des guerres et que fondamentalement, les hommes se taperont toujours dessus pour obtenir toujours plus de pouvoir. Le cauchemar de cette oligarchie, en termes g�opolitique, c’est la r�affirmation de la primaut� des principes du Trait� de Westphalie de 1648.
  
  Voici les 3 principes sur lesquels ce trait� est fond� :
  1. L’Etat-nation devient le fondement exclusif du droit international, garantissant l’�galit� devant le droit des petits Etats avec les grands, ainsi que l’intangibilit� des fronti�res au nom d’un principe de souverainet� nationale. C’est, en droit, la fin du Might makes right (le droit du plus fort) et la fin des empires.
  2. Eclair� par le principe chr�tien d’agap�, le pardon mutuel permet, s’il est authentique, de mettre un terme � des guerres motiv�es par des vengeances et le pillage devenu source de remboursement de dettes ill�gitimes.
  3. L’annulation de ces dettes, et la r�organisation du syst�me financier international qui s’en est suivie, sont la base d’une paix durable, car fond�s sur un avenir meilleur et un d�veloppement mutuel. C’est le mod�le universel de tous les bons trait�s de paix.
  Consid�rant qu’avant ce trait�, la r�gle de ce qu’on pouvait qualifier de « relations internationales » �tait l’�tat de guerre et certainement pas l’�laboration de la paix par le d�veloppement mutuel des Etats-nations, alors on peut consid�rer qu’� l’�chelle de l’histoire de l’humanit�, il s’est agit avec ce trait� d’un progr�s de l’humanit�.
  A titre d’exemple, c’est sur ce trait� que fut con�ue en 1944 la Conf�rence de Bretton Woods de Franklin Roosevelt, dont l’intention �tait de proposer les principes de ce trait� comme fondement des relations internationales.
  
  V�ritable cauchemar de l’oligarchie imp�rialiste de l’Empire britannique, le d�but des ann�es 2000 a �t� le th��tre d’attaques renouvel�es contre ce principe.
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- Pohl-Adolph Stahline 19 mai 2011 17:34
  
  Roosvelt_vs_K =>
  
  Je vous remercie, mais ma remarque s’adressait � Max Bruxman.
  
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- gaijin 19 mai 2011 19:32
  
  roosevelt
  �a c’�tait hier
  ou allons nous demain et ensuite ........
  
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- Roosevelt_vs_Keynes 20 mai 2011 10:06
  
  @ Gaijin
  
  D�trompez-vous : l’esprit de Roosevelt est plus vivant que jamais.
  
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- gaijin 20 mai 2011 10:11
  
  c’est bien ce qui me g�ne
  
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- Roosevelt_vs_Keynes 20 mai 2011 10:19
  
  Ca serait bien d’argumenter...
  
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Gargantua 18 mai 2011 19:15

Pour avoir le champ libre, il va devoir renonc�e � notre civilisation confortable pour qu’�merge autre chose.
http://www.cartoradiations.fr/

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- gaijin 19 mai 2011 08:15
  
  ce confort n’est qu’une illusion jamais les gens n’ont autant fait la gueule que dans nos pays riches
  
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- Croa 19 mai 2011 11:50
  
  � ce confort n’est qu’une illusion �
  
  (On devrait pouvoir plusser plusieurs fois !)
  
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- Roosevelt_vs_Keynes 20 mai 2011 10:29
  
  Un mal � la t�te, et hop, un peu de parac�tamol.
  Un arr�t cardiaque !? Appelle vite le samu !
  C’est midi, j’ai faim. Qu’est-ce que j’ai dans le frigo ?
  Je veux �changer des id�es ? Allons un coup sur Agoravox.
  C’est l’anniversaire de ma petite-fille, demain, je prends le train comme �a je peux bouquiner pendant le voyage.
  
  Allez dire aux Thomas Sankara d’aujourd’hui que votre confort n’est qu’une illusion, je pense qu’il vous r�servera un chaleureux accueil.
  
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- gaijin 20 mai 2011 10:43
  
  regardez autour de vous
  (je veux dire avec vos propres yeux pas ceux des autres )
  nous vivons dans un pays magnifique a un niveau de confort mat�riel qui n’a jamais �t� �gal� et regardez les gens sont ils heureux ?
  pourquoi ?
  pourquoi sommes nous les plus grands consommateurs de psychotropes ?
  les gens qui meurent de faim ne peuvent pas imaginer cela pas plus que l’on pouvait l’imaginer au 19�me si�cle
  dites moi donc : quand et pourquoi le progr�s technologique a cess� d’�tre un humanisme ?
  
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- Roosevelt_vs_Keynes 20 mai 2011 11:38
  
  « dites moi donc : quand et pourquoi le progr�s technologique a cess� d’�tre un humanisme ? »
  
  Sans flagornerie, c’est une des, pour ne pas dire la meilleure question qui m’ait �t� pos�e suite � cet article. La r�ponse est la suivante.
  
  Consid�rer l’homme comme un virus � �liminer, c’est la raison d’�tre de l’oligarchie depuis Babylone. Dans un univers o�, du microbe � la galaxie, tout est cr�atif, consid�rer l’esp�ce humaine comme �tant le seul �tre vivant � �tre cr�atif volontairement, et � �tre conscient d’�tre capable de s’en rendre compte, c’est la raison d’�tre du courant humaniste depuis Solon d’Ath�nes. Mais c’est une guerre et jamais le progr�s technologique ne redeviendra un humanisme sans engagement.
  
  Le Congr�s pour la Libert� de la Culture (CLC) a �t� fond� d�s 1950 par l’oligarchie pour fabriquer une mentalit� de masse � son image, c’est � dire qui rend les masses par essence incapable d’imaginer que cette guerre puisse �tre remport�e par la faction humaniste. La force de l’ennemi est la faiblesse de nos amis : l’incapacit� de penser qu’une action politique s’inscrive dans le temps long, celui de l’histoire de l’humanit�.
  
  La seconde guerre mondiale a pu �tre gagn�e, parce que Franklin Roosevelt a invent� en 1933 une arme qui, bien utilis�e, coupe absolument les vivres de l’oligarchie. Cette arme constitue � nouveau depuis le 12 avril 2011 le cauchemar de l’oligarchie : la science du Glass-Steagall.
  
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- gaijin 20 mai 2011 13:20
  
  je ne suis pas sur de comprendre votre r�ponse j’y repenserai
  pour ce qui est des deux tiers de l’humanit� dont on parle plus haut ( je continue a regrouper )
  vous les avez vu ou ? ceux que j’ai connu n’avaient pas la moindre id�e de ce dont il est question
  leur besoins c’�tait un morceau de tissus a se mettre sur les reins de l’eau et de la nourriture
  on ne doit d�cidemment pas parler de la m�me plan�te
  m�me chose pour l’humanisme vous arrivez a concilier comment cette notion avec le fait de faire partir une minorit� de privil�gier vers un autre monde en laissant le bordel derri�re vous ?
  au del� du fait d’�tre d’accord ou pas je n’ai pas l’impression que l’on parle la m�me langue
  
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clodius 18 mai 2011 20:51

les pronucl�aires sont born�s, leurs discours sont directement en relation avec leurs int�r�ts
dans ce domaine...

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Pohl-Adolph Stahline 18 mai 2011 22:24

Alien_ vs_Predator a invit� ses copains sur son fil : son narticle est majoritairement moinss�, mais ses coms font le plein de votes : cherchez l’erreur...

Et � part �a ? Sortir de consum�risme et du productivisme, c’est au programme de votre mentor, le Dr Cheminade ? Non ? Bon ben qu’il ne compte pas sur mon vote.

Il aime pas beaucoup les �colos (l’�cologie ?), le bon Dr Cheminade :

Vous ignorez les pressions des �cologistes, qui imposent une hausse des factures phytosanitaires aux producteurs !
Si les charges � �cologiques � sont trop lourdes, c’est au consommateur de savoir combien il doit payer et non au producteur de tout subir. ( ici )

Salauds d’�colos qui veulent une nourriture saine pour tous, et des terres viables sur le long terme !

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- Roosevelt_vs_Keynes 19 mai 2011 10:08
  
  Si vous aviez pris la peine d’�tudier les propositions de M. Cheminade - et non pas seulement de les lire avec vos a priori - vous auriez creus� le sujet et d�couvert que l’�cologie � la mode malthusienne n’est pas la seule qui existe : celle sur laquelle repose ses propositions est celle de Vladimir Vernadsky.
  
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Wokom 19 mai 2011 00:34

Le retraitement des d�chets radioactifs marche tellement bien qu’il y a de jolis documentaires l�-dessus :

http://www.youtube.com/watch?v=81wZs7la8dc

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- Roosevelt_vs_Keynes 19 mai 2011 10:19
  
  L�, vous parlez d’une machine � fric pour oligarques.
  
  Moi, je parle de transmutation d’�l�ments radioactifs en �l�ments stables.
  
  Pourquoi c’est toujours pas fait ? Promesse qui date ? L’Arl�sienne ? Goldman Sucks r�pondra � toutes vos questions.
  
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jacques lemiere 19 mai 2011 01:00

BAh, les ecolo on ne sait pas qui c’est , mais ils sont dans les pays riches et ont toujours le ben�fice du doute....on peut se passer de petrole du nucleaire et du charbon....si vous le dites...

Ils pronent des choses qu’ils ne font pas....
Et surtout ils veulent changer le monde voire de monde...ce qui est un infice clair pour moi que ce sont des phraseurs....
On ne sait changer que de petits trucs en g�n�ral...

Il y a de vrais personnes capables de faire ce qu’ils disent et je les respecte ...et les autres enfants gat�s...pleureur..et phraseur....

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Yves 19 mai 2011 01:05

Je voudrais comprendre : si nous avons les moyens de r�gler le souci de la radioactivit� par bombardement, comment se fait-il que nous ne les mettions nullement en pratique ?
O� puis-je esp�rer d�nicher une source d’information susceptible de m’�clairer sur ce point pr�cis ?
La r�manence de la radioactivit� � l’�chelon mondial d�termine une pand�mie dont le degr� de morbidit� me semble pour le moins effrayante.
Les co�ts annonc�s pour le d�mant�lement des centrales ayant atteint l’�ge de la retraite avoisinent les dizaines, voire les centaines de milliards d’euros pour le seul hexagone, et sous-entendent toujours de planquer les d�chets sous un tapis d’environ 500 m d’�paisseur.
60 g de plutonium suffisent � flanquer le cancer � six milliards d’humains, or nous en avons des tonnes et continuons � en produire, pour ne citer que celui-l�. Certains isotopes ont une long�vit� annonc�e qui d�passe l’�ge m�me de l’univers (en l’�tat actuel de nos connaissances, s’entend).
Mais je glose, je glose...
Votre r�ponse, j’en suis convaincu, me ravira.

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- Roosevelt_vs_Keynes 19 mai 2011 10:45
  
  "si nous avons les moyens de r�gler le souci de la radioactivit� par bombardement, comment se fait-il que nous ne les mettions nullement en pratique ?«
  
  Nous sommes en 2011 et non seulement on sait qu’on est capable de transmuter des �l�ments radioactifs en �l�ments stables et on ne le fait pas, mais on sait depuis 1960 qu’il est possible de ma�triser la fusion par laser (qui n’a rien � voir avec le monstre ITER) et on a pris 50 ans de retard. Pourquoi ?
  
  Deux raisons principales :
  
  1) Il a �t� fait en sorte, via la cr�ation du Congr�s pour la Libert� de la Culture (fond� en 1950 � Paris), de cr�er, d�s l’apr�s-guerre, une culture de masse qui aboutirait, au bout d’une g�n�ration (1970), � la diffusion d’une id�ologie n�cessaire � la mise en place...
  
  2) d’un syst�me financier et mon�taire sp�culatif international interdisant intrins�quement a) le d�veloppement et la mise en application des technologies sus-cit�es par des Etats-nations priv�es du droit d’�mettre du cr�dit productif public et b) promouvant indirectement, via une culture du plaisir imm�diat et du »no future" (cf comment le mouvement drogue-sexe-rock fut cr��), le terreau culturel n�cessaire au d�veloppement d’un cancer financier rongeant l’�conomie, finissant de d�truire les fondements �conomiques et culturels instaur�s par Franklin Roosevelt � Bretton Woods pour l’apr�s-guerre.
  
  Aujourd’hui, l’id�ologie �cologiste malthusienne (qui existe comme outils permettant de s’opposer � l’�cologie de Vladimir Vernadksy) permet � la fois � la sp�culation d’exister et � son corollaire culturel - faire d�tester, craindre par id�ologie positiviste la notion m�me de progr�s - d’emp�cher l’�mergence d’une nouvelle culture de la Renaissance.
  
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Bovinus 19 mai 2011 01:09

Merci pour cet article instructif et passionnant, apparemment fort mal compris. Cela dit, je n’aurais pas employ� le terme de « criminels » pour qualifier les �cologistes, mais plut�t « imb�ciles » ou « ignorants », voire « obscurantistes ». Si, en revanche, vous faites r�f�rence aux �cologistes inform�s et sachant exactement de quoi ils parlent, c’est � dire, menteurs et cyniques, l� oui, le terme de criminel est tout � fait appropri�.

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- gaijin 19 mai 2011 08:21
  
  et en ce qui vous concerne vous utiliseriez quel terme ?
  
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- Bovinus 19 mai 2011 10:23
  
  Vous ne savez pas lire ?
  
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Laratapinhata 19 mai 2011 01:35

Les �cologistes ne sauraient pas ce qu’est l’�nergie ? ben vous non plus. En revanche vous savez amalgamer tout et n’importe quoi. Le Nucl�aire et l’aviation , par exemple. Le nucl�aire ne produisant que de l’�lectricit�, il n’a jamais fait voler les avions, patate !
Et puis faudrait un peu vous recycler : biomasse, bio�nergie (et je parle pas des carburants verts) vous en avez d�j� entendu parler, ?
Dans les ann�es 80, toute une recherche universitaire avait �t� lanc�e, pour assurer l’autonomie des foyers du tiers monde et freiner la d�forestation, par exemple... Malheureusement le tout-nucl�aire a ass�ch� les cr�dits et ... rien ne parait capable de se substituer aux �nergies traditionnelles...en France ! parce que nos voisins allemands moins obtus, sont d�j� � pieds d’oeuvre... et sans dommage pour leur �conomie, au contraire... Comment croyez-vous que la chanceli�re puisse si facilement renoncer au nucl�aire ?
L’immobilisme et le d�ni, ce n’est pas comme �a qu’on s’en tirera..
Et votre philosophie � quatre balle (les d�fis de l’humanit� ? , rien que �a...) votre superstition aveugle dans le progr�s (version XIX�me si�cle) , ne vous aident pas � comprendre les enjeux . Tant pis. Le monde changera sans vous.
Lessivage de cerveau ? du v�tre peut-�tre, et des complotistes en tout genre qui ont besoin d’un dessein pr�m�dit� pour expliquer les mutations spontan�es et irr�versibles, qui d�sorganisent leur syst�me de pens�e...

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- Roosevelt_vs_Keynes 19 mai 2011 11:03
  
  "Le nucl�aire ne produisant que de l’�lectricit�, il n’a jamais fait voler les avions, patate !«
  
  L’analogie avec les avions �tait relative � un principe, ce n’�tait pas une comparaison.
  
  Par ailleurs, vous semblez ignorer le nombre de vies qui d�pendent des centrales nucl�aires de production d’isotopes m�dicaux. Lorsque celle qui fabrique 40% des isotopes m�dicaux utilis�s dans le monde est arr�t�e, vous n’avez pas l’air de savoir le nombre de vies humaines qui sont en jeu.
  
  Evidemment, de cela, le mouvement antinucl�aire s’est toujours gard� d’en parler.
  
  »biomasse, bio�nergie (et je parle pas des carburants verts) vous en avez d�j� entendu parler, ?«
  
  Dans mon article il n’est point question de teps, de calories produites par x ou y moyen de production d’�nergie, mais d’un principe physique bien r�el - la corr�lation entre la densit� de flux �nerg�tique et le potentiel de densit� d�mographique relatif - mais totalement absent du d�bat public.
  
  »Comment croyez-vous que la chanceli�re puisse si facilement renoncer au nucl�aire ? «
  
  D’apr�s vous, pour qui roule Schellnhuber ?
  
  »Et votre philosophie � quatre balle (les d�fis de l’humanit� ? , rien que �a...) votre superstition aveugle dans le progr�s (version XIX�me si�cle) , ne vous aident pas � comprendre les enjeux.Tant pis. Le monde changera sans vous."
  
  Si vous saviez � quel point vous �tes � c�t� de la plaque...
  
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- Laratapinhata 19 mai 2011 15:45
  
  A c�t� de la plaque ? en ce qui vous concerne ? Alors tant mieux... si je me suis tromp�e.
  
  Ce que je n’ai pas dit mais que le monsieur qui m’a suivi dans l’ordre des posts a amorc�, c’est qu’il y a des tas d’autres sources d’�nergie (y compris l’eau...), que la France a pris du retard dans cette recherche ( et/ou dans le d�veloppement du fruit de recherches abouties), par choix strat�gique et politique... On a mis tous les oeufs dans le panier du nucl�aire et on va s’en mordre les doigts.
  Je comprends que pour un pays qui exportait des centrales... ce soit un drame �conomique et politique, mais c’est comme �a...Le nucl�aire STOP.
  Quant au nucl�aire m�dical ( � Nice, on a un cyclotron au centre Lacassagne), les sources radio-actives n�cessaires peuvent �tre produites ailleurs que dans les centrales...Il y en a m�me de naturelles, figurez-vous... Alors pas de faux pr�textes.
  
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- Roosevelt_vs_Keynes 19 mai 2011 19:19
  
  "Quant au nucl�aire m�dical ( � Nice, on a un cyclotron au centre Lacassagne), les sources radio-actives n�cessaires peuvent �tre produites ailleurs que dans les centrales...Il y en a m�me de naturelles, figurez-vous... Alors pas de faux pr�textes."
  
  Cyclotron ou centrale nucl�aire m�dicale, reste qu’il faut �tre capable de ma�triser un processus industriel (de la cr�ation � l’utilisation en h�pital) relatif � la fission nucl�aire.
  
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- Laratapinhata 19 mai 2011 23:58
  
  N’importe quoi. Les centrales datent des ann�es soixante -dix, on faisait d�j� de la radioth�rapie � l’Institut Curie pendant la deuxi�me guerre mondiale ...Mais d’o� sortez-vous ? les �cologistes ne sauraient rien de l’�nergie, mais vous vous �tes archi-ignorant en radio-chimie, chimie atomique, chimie nucl�aire etc...�a suffit maintenant la dictature des technocrates qui croient tout savoir et qui ne comprennent rien.
  
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- Roosevelt_vs_Keynes 20 mai 2011 08:37
  
  Le point que je voulais souligner (maladroitement certainement), c’est que depuis, il y a eu progr�s en termes de radioprotection.
  
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kemilein 19 mai 2011 05:21

pas certain que si bas mon post soit lu, qu’importe.

« »En effet, une seule nation est incapable de mobiliser les ressources humaines, artistiques, scientifiques, �conomiques et politiques n�cessaires � la pr�vision des s�ismes, tsunamis et autres catastrophe naturelles et humaines, et de mettre les populations � l’abri. Par contre, � l’�chelle internationale, cela est devenu possible et est en train d’�tre r�alis�, du fait que nous sommes suffisamment nombreux« »

ce qui est faux.
bien sure si vous parlez de nation esclavagiste telle que nous les connaissons actuellement, c’est une presque �vidence.
pourtant former les gens a des t�ches « intellectuelle » d’ing�nierie de science de culture et remplacer la production par des chaines automatiques sans homme (ce qu’on sait d�j� faire, mais esclavagiser quelques chinois co�te tellement moins cher)
la question n’est pas Combien sommes nous, mais quel Qualit� (comp�tences/connaissances) avons nous.

ce que vous oubliez de dire c’est qu’il existe d’autres sources d’�nergies qu’aujourd’hui nous pourrions extraire tel que la g�othermie profonde, intensifier la recherche sur les supraconducteurs (pour le futur).
je ne suis pas anti-nucl�aire, faire des recherches dessus est une bonne chose, mais de la a en faire une production massive pour de la consommation est aussi absurde que toutes les merdes que produit l’homme en pompant sur ses r�serves naturelles (qui ne repoussent pas !) voiture, telephone portable non-recylable j’en passe et des meilleurs.

vous parlez de champs des possibles, certes, et qu’est ce qui nous oblige a utiliser tout et n’importe quoi n’importe comment parce qu’on peut le faire ? Rien !
voyez vous c’est comme passer de la locomotive a vapeur (charbon) a l’automobile p�trole.
nous aurions pu d�velopper des autos a charbons...
alors nous pouvons donc passer du nucl�aire a autre chose plus adapter pour ce type d’utilisation qu’est la consommation (et je pr�f�re approvisionnement) d’�nergie.

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- Aldous 19 mai 2011 09:25
  
  Moi je vous lis dans ces bas-fonds de la pens�e !
  
  Vous avez parfaitement raison, la qualit� de la pens�e et de la recherche n’a rien � voir avec ma multitude.
  
  Le miracle ath�nien du si�cle de Pericl�s a �t� rendu possible par une poign�e d’intellectuels dans une cit� de quelques disaine de milliers d’habitant et a dur� moins de cent ans.
  
  Pourtant ce flash de pens�e a rayonn� sur des civilisation enti�res, � des km de l� et � des si�cles de distance.
  
  Peut on en dire autant des empires massivement peupl�s de l’�poque ?
  
  La Perse, l’Inde, les civilisation pr�colombiennes ont elle �t� plus performantes parce que plus dens�ment peupl�es ?
  
  Non.
  
  Comparons la prosp�rit� de P�ricl�s avec celle d’Alexandre.
  
  Quel traces reste-il de l’hell�nisme dans l’Asie centrale conquise et soumise par la force ?
  Quelques bouddhas g�ants et quelques moeurs import�s d’Europe : les femmes voil�es, les thermes publiques...
  
  En Europe, c’est sans tirer son glaive que le si�cle de P�ric�s a conquit les esprits.
  
  Renaissance, d�marche scientifique, lumi�res, d�mocratie sont les h�ritages laiss�s par cette petite poign�e d’hommes vivant dans une petite ville compar� aux m�galopoles d’aujourd’hui.
  
  Cette poign�e d’hommes �pris de raison et de connaissances justes a fait plus pour l’humanit� que les milliards de nos contemporains gav�s de trash TV et �pris d’onanisme.
  
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- Roosevelt_vs_Keynes 19 mai 2011 11:09
  
  Excellente r�flexion. Je vous invite � l’approfondir.
  
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Mich K 19 mai 2011 09:32

Idem, post un trop bas pour �tre lu mais qu’importe... :->

J’adore le raccourci « �cologiste = malhusien »...
Mais dans un monde fini et surexploit� qui donne comme mod�le � suivre la standard de vie occidental, c’est au contraire ceux qui veulent continuer dans cette voie qui revient � condamner une grande partie de l’humanit� (et non l’inverse) cher Monsieur.

Je ne suis pas pour z�ro p�trole, z�ro charbon, ou z�ro nucl�aire...
Je demande juste � ce qu’on sache limiter nos besoins pour en vivre bien tout en en consommant pas trop pour ne pas condamner nos gosses � un Climat invivable et/ou � des guerres des ressources !

Les ann�es 60 ou 70 n’�taient pas le temps des cavernes, on y vivaient « heureux » et dans un niveau de confort d�j� tout � fait acceptable... et on consommait 3 fois moins d’�nergie chacun qu’un fran�ais aujourd’hui, et sans surconsommer les ressources...

Notre confort mat�riel (portable, voiture chacun, maison � 23�C, flux incessant, avion, viande � tous les repas... etc) nous a-t-il rendu plus heureux ??? Laissez-moi en douter !

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- Roosevelt_vs_Keynes 19 mai 2011 11:17
  
  Si j’ai amalgam� l’�cologisme tel qu’on nous le serine en permanence au malthusianisme, c’est parce qu’il existe une autre fa�on de concevoir l’�cologie, celle de Vladimir Vernadsky, totalement absente du d�bat occidental.
  
  Par ailleurs, je vous invite � d�couvrir ce que j’entends par « croissance ». Ca n’a rien � voir avec le consum�risme.
  
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sleeping-zombie 19 mai 2011 09:34

Hello,

J’adh�re � ta remarque sur la prise en compte du « champ des possibles » et pas seulement de l’apport �nerg�tique. C’est vrai que je vois mal un avion de ligne fonctionner au charbon.

Mais, parce qu’il y a toujours un mais, pour reprendre ton exemple d’introduction, il se trouve que l’unique but d’une centrale nucl�aire est de produire de l’�lectricit�, et l’�lectricit� produite par une centrale nucl�aire est la m�me que l’�lectricit� produite par un champ d’�oliennes... Le champ des possibles dans cet exemple pr�cis est le m�me...
Peut-�tre que les centrales produisent des �l�ments utiles � l’imagerie m�dicale (si j’ai bien devin� ce qu’est une scintigraphie thyro�dienne), mais c’est plut�t un effet de bord que le but recherch�.
Je ne connais pas les chiffres pr�cis, mais j’imagine que 95% de l’industrie nucl�aire n’a pas d’autre objet que de produire de l’�lectricit�...et on peut tr�s bien obtenir la m�me par d’autres moyens.
Mais c’est vrai, faudrait peut-�tre pas toutes les fermer, juste en garder une, pour pas perdre les petits a-cot�s pratiques.

++

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- alcodu 19 mai 2011 11:01
  
  M�me quand il n’y a pas de vent ?
  
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- Roosevelt_vs_Keynes 19 mai 2011 11:22
  
  C’est le principe en jeu qui est crucial.
  
  La recherche sur la fission est embryonnaire : l’�lectrog�ne et le m�dical ne sont que le commencement de l’application des d�couvertes.
  
  Qui a d�j� entendu parler du concept « d’�conomie isotopique » ?
  
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alcodu 19 mai 2011 11:23

Le d�but de l’article est bon avec une vraie probl�matique scientifique int�ressante.

La fin, sur les march�s financiers et le r�le b�n�fique des Etats-nations rejoint le niveau des br�ves de comptoir publi�es sur le m�me sujet. Que vient faire le souhait de voir les
« Etats-nations reprendre les r�nes du cr�dit productif public » dans cet article ?
La « finance financi�re » oppos�e � la « finance productive » c’est la vieille rengaine dirigiste � la fois fausse et ici hors sujet.

gauche lib�rale

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- Roosevelt_vs_Keynes 19 mai 2011 11:37
  
  « Que vient faire le souhait de voir les
  »Etats-nations reprendre les r�nes du cr�dit productif public« dans cet article ? »
  
  Excellente question. Je vous renvoie pour cela aux raisons qui ont pouss� celui qui, en premier, a eu l’id�e d’�mettre du cr�dit productif public.
  
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Gaspard Delanuit 19 mai 2011 11:51

« Et pour peu qu’on veuille bien regarder les choses avec honn�tet�, on se rend compte que cela fait belle lurette qu’on sait traiter les d�chets nucl�aires. »

@l’auteur
Je crois que vous avez un r�el probl�me d’information. NON, concr�tement on ne sait pas comment traiter ce qui fuit d’une centrale accident�e et on ne sait pas comment traiter un d�chet radioactif. Et on ne sait pas non plus comment gu�rir une personne contamin�e, pas plus qu’on ne sait « d�cuire » un pain trop cuit. Si on commen�ait par l�, les recherches sur le nucl�aire seraient tr�s int�ressantes. Mais le nucl�aire �nerg�tique ne s’est d�velopp� partout dans le monde qu’en entretenant un point aveugle. En regardant TOUT ce que cela co�te, le nucl�aire n’est pas �conomique.

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- Roosevelt_vs_Keynes 19 mai 2011 12:04
  
  Vous confondez ce qu’on sait et peut faire, la transmutation d’�l�ments radioactifs en �l�ments stables, et les int�r�ts financiers qui l’emp�chent du fait que l’application de ce type de technologie signerait leur arr�t de mort.
  
  Comme je le souligne dans mon article, "Les ennemis du nucl�aire sont peut-�tre moins les anti-nucl�aires que l’industrie nucl�aire qui recherche avant tout le profit financier."
  
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- Laratapinhata 21 mai 2011 20:39
  
  La transmutation d’�l�ments radioactifs en �l�ments stables : � suppos� que vous sachiez ce que �a signifie, vous savez comment on fait ? combien �a co�te en �nergie ? et les limites technologiques des m�thodes actuelles ?
  
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Adelin 19 mai 2011 12:33

Si on n’arr�te pas la secte �colo-terroriste, ils vont bient�t inventer qu’il faut trouver moyen d’aller �teindre le soleil, bombe nucl�aire en puissance !
Chacun sait que ces gens sont financ�s par ceux qu’ils pr�tendent combattre : les p�troliers qui veulent pousser leurs profits au max en jouant sur la rar�faction du produit et la « difficult� » d’exploitation pour augmenter les prix ; les nveaux industriels de la « propret� �colo » qui veulent nous faire acheter leurs produits inutiles ou d’isolation, les fabricants d’automobiles, qui veulent ns faire acheter de nveaux mod�les plus « propres » etc. etc.
Que les �colos-bobos-terroristes aillent pr�cher en Chine, Indes, Russie, l� il y a d’immenses probl�mes. Mais dans ces pays ils ne s’y risqueront pas, on sait r��duquer les fumistes ! Courageux, o� il n’y a pas de danger, ni surtout rien � faire sinon emm... le monde ! Et surtout qu’ils aillent convaincre leur copain Hulot de se d�placer � v�lo ( sans batterie) plut�t que de polluer en h�lico (faites ce que je dis, pas ce que je fais ). Et si �a les amuse d’aller ch.. dans la sciure, pas d’objections, � condition qu’ils le fassent entre eux et profitent de tous les avantages olfactifs et sanitaires !

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Jacques Raffin 19 mai 2011 12:37

Dans un monde qui ne serait plus au service des int�r�ts financiers, les �cologistes n’auraient plus aucune raison d’�tre, ni rien � gagner…
De l� � crtiquer des gens qui font un peu quelque chose plut�t que rien…
Je pense plus � Greenpeace qu’aux Verts.

Le crime, ne serait-il pas de rester assis � critiquer et � r�ver d’un monde id�al, en laissant pourrir ?

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- Roosevelt_vs_Keynes 19 mai 2011 12:48
  
  Je vous prends aux mots.
  
  Le 4 mai sur France2, Roland Dumas a avou� publiquement avoir enfonc� le seul homme politique fran�ais � affronter ces �colos-financiers d�s la pr�sidentielle de 1995, et qui proposait d�s 1995 des solutions qui, aujourd’hui, sont �cout�es plus qu’attentivement.
  
  Vous voulez vous battre ? Bienvenue !
  
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- Roosevelt_vs_Keynes 19 mai 2011 12:51
  
  Heureux de vous l’apprendre alors :)
  
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- dom y loulou 19 mai 2011 14:45
  
  c’est formidable comme d�couverte
  
  on attendra que les rothschilds veuillent financer ces infrastructures qui ne leur raporteront rien
  
  en attendant on recycle dans les bombes et les casserolles
  
  et on empile la tour de babel � den Haag
  
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Pourquoi les �cologistes sont des criminels

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