samedi 23 mars 2019 - par Guy Woodwards

Préservation de l’environnement : informer et sensibiliser le consommateur pour commencer

La marche pour le climat s'est avérée être un certain tournant pour la protection de l'environnement en France. Cette démarche a mis en lumière un engagement concret de la part de la population en faveur de la préservation de l'environnement. Une marche qui a compté dans ses rangs des dizaines de milliers de protagonistes pour éveiller les consciences sur une réalité environnementale encore trop souvent négligée. Au même titre, le grand débat propulsé par le gouvernement permet d'affirmer que les citoyens se préoccupent toujours plus de préserver la planète. En effet, la thématique environnementale est l'une des rubriques les plus sollicités. Ces deux faits d'actualités refont surgir des exigences de la part des citoyens envers les industriels et le gouvernement pour favoriser des actions pour la protection de l'environnement. Pourtant, ces grandes actions ne doivent pas faire oublier que chaque personne possède un pouvoir de changement conséquent. Le pouvoir du consommateur. Ce dernier doit être renforcé par le gouvernement grâce à la sensibilisation et l'information.

La pédagogie au service du consommateur

Chaque personne est un consommateur qui impacte plus ou moins l'environnement. Acheter ou vendre sont des actions faisant partie intégrante de notre quotidien. Ces actions ont une influence sur l'environnement trop souvent ignorée. Faute d'être sensibilisé aux conséquences réelles de ses actes, certains consommateurs poursuivent le schéma de consommation qu'ils connaissent. Le consommateur est bien souvent guidé par les dictats prônés par l'industrie. Le gouvernement possède pour sa part un rôle de modérateur plus ou moins assumé.

Sensibiliser les consommateurs est l'affaire de tous et est une solution concrète pour éveiller les consciences toujours plus. La pédagogie au service de la planète. Cela passe par de l'information et par de la sensibilisation. Le gouvernement se doit de sensibiliser et informer les consommateurs comme il se doit. Un rôle qui aurait un impact direct sur l'environnement.

Sensibiliser pour remettre en question nos actes de consommation

La pédagogie envers le consommateur est la responsabilité de tous : politiques et consommateurs eux-mêmes. Cela peut se faire dans les médias ou mieux dans les lieux de consommations eux-mêmes. Il semble plus complexe d'exiger un engagement de la part des industriels dont le désir de développement passe avant tout. Bien que compliqué à mettre en place, un tel dispositif pédagogique pourrait être une initiative judicieuse.

La pédagogie par l'information et la sensibilisation via des actions simples. Par exemple, dans les grandes surfaces, une règlementation pourrait imposer d'afficher un calendrier des fruits et légumes de saison pour renseigner les consommateurs et faciliter leur choix en matière d'alimentation. Le consommateur pourrait ainsi sélectionner les denrées saisonnières et donc locales. Un exemple de pédagogie parmi tant d'autres.

La sensibilisation doit aussi marquer les esprits pour créer l'électrochoque chez les citoyens. Cela en démontrant une réalité trop souvent cachée sur l'état des ressources, de la planète et sur les conséquences de nos agissements actuels. Savoir aujourd'hui peut permettre de mieux construire demain.

Le consommateur ne posséderait-il pas le pouvoir de changement le plus important ? Revendiquer et proposer est un bon début pour changer les choses. Mieux consommer peut permettre à tous les citoyens de s'engager concrètement pour l'environnement quel que soit ses moyens en s'informant notamment pour mieux agir ensuite en connaissance de cause. Chacun peut aussi jouer un rôle en informant et en sensibilisant son entourage, son réseau ou son audience.



14 réactions


  • Jason Jason 23 mars 2019 10:57
    Bonjour,

    Ne m’en veuillez pas, mais je me sens tout à fait éloigné de ces propos.

    Sensibiliser le consommateur ne fait que le culpabiliser, le mettre sous les projecteurs de la responsabilité et donc de la critique de ses actes.

    Le sensibiliser pour mieux le faire payer, car la crainte est toujours lucrative pour les affairistes à l’affut.

    Suis-je responsable de l’afflux des pastiques qui asphyxient les océans ? Sui-je critiquable d’utiliser une voiture quand le boulanger est à 10 Km ? Dois-je cesser de laver mon linge avec les produits mis sur la marché ? Dois-je chasser à coups de bâton le voisin agriculteur qui coupe tous les arbres et rase les haies ? Sans parler de son utilisation de produits toxiques ? Etc., etc...

    La liste serait longue de cette sensibilisation à tous les produits que le gouvernement de Bruxelles ne peut réguler car il est piloté par les 20 à 30000 lobbyistes qui imposent subtilement leurs vues. Sans parler de la France béate et ses dirigeants ineptes ou corrompus.

    On ne me demande mon avis que devant le fait accompli. Je refuserai de le donner et tournerai le dos à tout cela.

    Une dernière remarque : l’environnement n’existe pas, mais la biosphère qui fait partie de notre organisme existe bel et bien. En séparant l’homme de la nature grâce aux religions monothéistes depuis des siècles, à des fins sociales et politiques, les penseurs ne savaient pas le mal qu’ils créaient parce qu’ils ignoraient l’arrivée de la révolution industrielle.

    Le mal est fait, mais ne mettons pas tout sur le dos du consommateur. C’est trop facile. Déconstruire les idéologies actuelles, remonter aux sources du malheur, voilà une démarche difficile et qui ne plaira pas à tout le monde.

    Cordialement

    • mmbbb 23 mars 2019 14:25

      @Jason «  »  En séparant l’homme de la nature grâce aux religions monothéistes depuis des siècles, à des fins sociales et politiques, les penseurs ne savaient pas le mal qu’ils créaient parce qu’ils ignoraient l’arrivée de la révolution industrielle. " ha bon , jusque dans les années 1960 , la france etait encore un pays rural. De petites exploitation ou le tracteur faisait timidement son entrée La traite le pplus souvent se faisait encore a la main , les fenaisons aussi . Ce n’est pas la religion mais le politique qui a décide d industrialiser cette agriculture. Une volonte de modernisation a marche forcee en epousant le modernisme d alors, machine outils et chimle notamment . La religion n a rien a faire dans ce changement rapide. D ailleurs les chantres de l ecologie , N HULOT et surtout Con Bendit sont des hedonsites . C BENDIT a ete pour la marchandisation de l economie puisqu il s est converti au liberalisme . Lui qui fut pour l eclatement de la famille traditionnelle, représentée par cette culture notamment paysanne de jadis . L eglise a perdu ses fideles avec ette mutation , les eglises des campagnes sont vides ou fermees desormais Il toujours etonnant de lire des contres verites . PS demain la population sera a 75 % urbaine . La Chine a suivi le même chemin . 


  • Jason Jason 23 mars 2019 11:01

    Sorry, corrections : « les plastiques »...

    Suis-je critiquable...


  • troletbuse troletbuse 23 mars 2019 11:32

    Pourquoi mettre le discours de l’imposteur qui ne profite de l’écologie que pour justifier de nouvelles taxes. Micron se fout de l’écologie-Il va même au ski (très écologique, hein) en hélicoptère bien sur. Elle n’est utilisée que pour le profit des grands groupes de distribution. Pléthore d’emballage que l’on paye parfois plus que le contenu, absence totale de consigne des emballages verres .. que vous payez également Quant à la suppression des sacs plastiques gratuits, elle profite aussi aux distributeurs qui vous vendent les sacs(faits en Chine)- Aux Etats-unis, il n’y a que des sacs papier gratuits,contrôle technique durci afin de mettre à la casse les véhicules anciens et ainsi faire marcher l’industrie automobile qui se fait dans d’autres pays. Je m’arrête là. Bizarre en même temps que j’écris, j’écoute cette vieille chanson de Moustaki qui va illustrer mon message.

    https://www.youtube.com/watch?v=Ob3qAPmHDVk


  • foufouille foufouille 23 mars 2019 12:37

    le prix au kilo du café bio est 8.40€ minimum. et celui pour les sans dents ?


  • mmbbb 23 mars 2019 14:08

    «   Le consommateur est bien souvent guidé par les dictats prônés par l’industrie.  » un fils spirituel de Rosemar . Non le consommateur est le plus souvent assez con et est prêt a bouffer de la merde en barre . La publicte n est pas faite pour les chiens . Plus c ’est con plus cela passe .  Il y a désormais des fraises d Espagne sur les etals, bon elles n ont aucun gout mais elles se vendent CQFD . Le marketing c ’est fait pour vendre . Quant a l environnement la plupart de ces jeunes qui manifestent pour climat ont deja pris ou prendront l avion . Je connais cette classe dite « BO BO » qui a par ailleurs comme figure de proue Greta Thunberg . Comme l on dit les gilets jaunes « le prolo a des angoisses pour finir les fins de mois, le bourgeois a des angoisses pour la fin du monde » .  A chacun son camp camarade . J ai tout de même une pensee aux vrais ecolos, ceux qui crevent, ceux qui vivent de peu les misereux de france en particulier, ceux qui de facto ont adopte la decroissance de force . Les ecolos Bo Bo , eux n en parlent pas , ce n est pas une theme porteur. 


  • cilaos 23 mars 2019 14:26

    Vous parler de pédagogie mais qui va la faire : les enseignants, l’état ? j’ai un doute, un grand doute, c’est pas demain la veille que l’on entendra des discours pour dénoncer les ventes d’armes et notamment les 12 sous marins de guerre que l’on vient de vendre à l’Australie. Pour montrer du doigt la pollution en Chine y a du monde pour dénoncer les vente de rafales, vedettes ect y a plus personne. Bon aller on se contente de faire notre BA quotidienne pour le développement durable.


    • mmbbb 23 mars 2019 14:36

      @cilaos Admettons que la France arrête de vendre des armes et n est plus d armée , que restera t il des exportations . notre balance du commerce extérieure etant déficitaire depuis des années deja , cela creusera encore plus celle-ci . In ne nous restera plus grand chose a exporter . Ce marche serait repris pas d autres in fine . 


    • cilaos 23 mars 2019 20:59

      @mmbbb Votre analyse est implacable ! Faudrait il dire aussi dans un autre registre que l’esclavage était une trés bonne mains d’oeuvre car elle générait des profit considérables source de mieux vivre ? J’ai changé d’avis grâce à vous la vente d’arme c’est très bon il faut dire que nous sommes médaille d’or pardon médaille de bronze. 


  • Claude Courty Claudec 23 mars 2019 16:21

    « Faute d’être sensibilisé aux conséquences réelles de ses actes, certains consommateurs ... ». L’auteur se rend-il compte du niveau auquel il ramène l’être humain par de tel propos ? L’assistanat n’a décidément aucune limite !


    Parce qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, l’homme est un consommateur plus ou moins stupide, indépendamment de sa position sociale. Il l’est depuis sa conception jusqu’après sa mort – comme en attestent les marchés du prénatal et du funéraire – et se double d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Il est ainsi, avant toute autre opinion ou considération, un agent économique au service de la société, mais aux dépens de son environnement. Et plus le nombre de ces agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent – outre ceux qu’ils s’inventent toujours plus nombreux –, plus ils produisent et s’enrichissent collectivement, quelles que soient les conditions du partage de cette richesse. Qu’il s’agisse de ressources non renouvelables ou de pollution, les atteintes à l’environnement augmentent d’autant et s’ajoutent à celles d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques. Le progrès comme tous les malheurs du monde en découlent.

    Comment nier cette évidence, dans son rapport avec le caractère incontournablement pyramidal de notre structure sociale ? Jusqu’où irons-nous, alors que cette pyramide s’hypertrophiant chaque jour un peu plus, son sommet s’éloigne incessamment de sa base, et les écarts de richesse entre ses habitants se creusent inéluctablement d’autant ?

    Tant à des fins environnementales que sociétales, une forme d’écologie répondant aux attentes de toutes les autres s’impose d’urgence : l’écologie dénataliste.



    • mmbbb 23 mars 2019 16:56

      @Claudec «  ’écologie dénataliste. » c ’est mal barré 


    • Claude Courty Claudec 23 mars 2019 17:37

      @mmbbb

      Bien d’accord !

      Et la conscience qu’en a l’immense majorité des intéressés est affligeante.
      C’est pourtant la seule forme d’écologie dont dépende toutes les autres, qui sont pour bon nombre d’entre elles des hochets qu’agitent plus ou moins frénétiquement ceux qui sont déjà plus ou moins frappés d’éco-anxiété.

      Pendant ce temps-là, la Terre reçoit quotidiennement la déferlante de plus de 250 000 êtres humains-consommateurs-producteurs-pollueurs supplémentairres, soit en une année près de 100 Millions, ou la population de la France et du Bénélux réunis.

      Mais silence ! Population et a fortiori surpopulation humaines, sujet tabou. “Croissez et multipliez” continue de prêcher le Vatican pendant que l’Islam entend toujours “faire la conquête du monde par le ventre de ses femmes” sans compter nos politiques, comptant sur des électeurs toujours plus nombreux et productifs.

      https://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com/


    • mmbbb 23 mars 2019 19:26

      @Claudec c ’est assez simple a comprendre depuis 1830 grosso modo , la croissance demographique a ete exponentielle . Claude Levis Strauss s en inquiétait deja 


  • Le421... Refuznik !! Le421 24 mars 2019 13:36

    Tant qu’il restera économiquement possible de voir les produits du bout du monde moins chers que ceux venant du champ d’à côté, rien ne pourra se faire.

    Quand on a trois euros à dépenser, on n’en a pas dix.

    J’ai acheté 2.50€ une poche d’épinards frais au marché de St Cyprien (24) ce matin. Il en restait à peine pour deux personnes une fois cuits, environ 300gr !!

    Un véritable luxe. Les épinards de Carsac, à une portée de fusil de Sarlat.

    Avec 2.50€, en surgelés venant de Bretagne ( ???), chez Picard, on en a presque deux kilos. Garantis avec pesticides, nitrates et tutti quanti !!

    Alors, comme ça, c’est pas près de changer...


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