vendredi 20 août 2010 - par TDK1

Quand l’imposture climatique devient l’imposture �cologique.

La r�union de Bonn qui devait pr�parer le prochain sommet de Canc�n s’est termin�e en queue de poisson. Rien n’en est sorti. Deux questions se posent : 1) Est ce la fin du mythe de la cause humaine du r�chauffement climatique ? 2) Faut il se r�jouir de cet �chec ?

La lutte contre le réchauffement climatique a du plomb dans l’aile. Non pas que le mensonge soit officiellement abandonné, mais la simple réalité des faits, le simple « bon sens » et… les dures réalités de l’économie n’incitent pas les dirigeants mondiaux à poursuivre cette chimère de la « lutte contre le réchauffement climatique ». Petit à petit, l’idéologie ethnocentriste qui rattachait coûte que coûte le réchauffement de la planète à l’activité humaine (pour ceux qui ont raté un épisode, lire ici) perd du terrain, même auprès des pontes du Boboïsme absolu et de la pensée unique comme le Sieur Obama.

La semaine passée, des négociations internationales se tenaient à Bonn, en Allemagne, en prévision du prochain sommet sur le climat programmé entre le 29 novembre et le 10 décembre, à Cancún, au Mexique. Au final, pas un seul progrès sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, ces gaz soi-disant responsables du réchauffement climatique (dioxyde de carbone et méthane principalement). La tendance serait même à l’oubli des quelques engagements manifestés en décembre 2009 lors du sommet de Copenhague. La défiance entre les pays participants est totale. Les USA, qui s’étaient engagés, n’ont toujours pas ratifié les accords de Kyoto et ont repoussé aux calendes grecques leur loi sur les émissions de CO2. La Chine et l’Inde qui sont avec les USA les plus gros pollueurs du monde refusent quelque engagement tant qu’il n’est pas global.
À ce jour, tout indique que le sommet de Cancún ne verra pas la conclusion d’un nouvel accord international. Celui-ci sera repoussé au sommet de Johannesburg, en Afrique du Sud, à la fin 2011.

Faut il s’en réjouir ?

Au risque d’étonner mes lecteurs, je dirai que non.

Si la cause humaine du réchauffement climatique est un mythe contre lequel il était à peu près aussi stupide de se lancer que d’aller à la conquête « du bout du monde », il avait pour intérêt d’avoir mis autour de la table les dirigeants de tous les pays du monde sur une problématique, certes fausse, mais touchant à l‘écologie.

Et l’urgence écologique existe !

La déforestation est un vrai problème écologique. La gestion des ressources en eau potable et leur captation par des Etats au détriment de populations environnantes est un vrai problème. L’exploitation à ciel ouvert de mines, la pollution des fonds marins, les normes d’exploitation et de transport du pétrole, la captation par un ou deux Etats (en particulier la Chine) de terres contenant des minerais rares est un vrai problème. La gestion des déchets nucléaires est un vrai problème. La gestion des rejets industriels dans des pays comme la Chine (qui fait des efforts) ou l’Inde (qui s’en fout royalement) est un vrai problème. La pollution aérienne et souterraine de pays « enfouisseurs » est un vrai problème, l’épuisement des énergies fossiles est un vrai problème.
Tous ces problèmes sont désespérément laissés de côté.

A qui la faute ? A ces stupides idéologues ethnocentristes qui ont, par intrigues et par force lobbying, pris la parole sans compétences pour ne faire tourner le débat de l’environnement, de la terre, qu’autour de leur idéologie, « l’homme peut tout et doit se mettre au service de la planète ».

Ainsi, aux yeux de ces obscurantistes, le cours de la vie de la planète n’est dépendant que des actes et des actions de sa composante humaine. Cette idéologie absurde nie la simple évidence scientifique : La planète a un petit peu plus de 4 milliards d’années. La vie s’y développe depuis 3 milliards d’années. On estime que dans les 535 millions d’années qui ont précédé l’apparition de la vie humaine, il y eut la bagatelle de 5 grandes extinctions d’espèces dominantes (la plus connue pour nous fut les dinosaures, bien qu’ils n’aient jamais été contemporains de l’homme). Et l’homme, dans tout cela ? Cet être vivant autour duquel tout tourne ? Celui qui détermine par son action la température de la planète et l’équilibre de la planète ? Il a à peine 2 millions d’années ! Mais comment a-t-elle fait, cette terre, pour vivre, se réchauffer, se refroidir, fracturer ses continents, inverser sa polarité, s’incliner, se submerger d’eau, faire apparaître des continents, creuser des lits de torrents, recouvrir le Sahara de forêts luxuriantes…. Sans l’homme et pendant 4.1milliards d’années sur 4.4 d’existence ?

Mais, allez vous me dire, si l’homme n’a pas d’influence sur la destinée de la planète, s’il n’est, à l’échelle de celle-ci, qu’un facteur plutôt insignifiant de son évolution, pourquoi se préoccuper d’écologie ?

Parce que l’écologie ne veut pas dire « mettre l’homme au service de la planète » comme voudraient nous le faire croire les grands prêtres du culte païen de la déesse Gaïa. Mais « gérer au mieux les ressources que la planète met à notre disposition ». Gérer l’eau douce, c’est assurer l’avenir de l’homme. Gérer les déchets radioactifs, c’est gérer l’avenir de l’homme. Gérer les pollutions aériennes et souterraines, c’est gérer l’avenir de l’homme. Demain, et là je m’adresse à Messieurs les pseudo écolos, adeptes du culte de Gaïa, l’être humain peut disparaître, il peut y avoir une pollution telle que la vie humaine disparaît, que même une partie importante de la faune et de la flore connues disparaissent, la terre continuera de vivre et la vie de se développer…. Sous d’autres formes.

Remettons donc les valeurs à leur place.

L’écologie n’a pas pour objectif de préserver la planète pour d’obscures raisons idéologiques ou religieuses. L’écologie a pour objectif de préserver les ressources de la planète dans l’objectif de faire durer le plus longtemps possible la présence humaine à la surface de la terre.

Dans ce contexte, l’échec de la mise en place de négociations internationales sur les sujets capitaux de l’écologie mondiale est grave. Les acteurs majeurs du développement économique ne sont plus et ne seront définitivement plus les mêmes que ceux du XXième siècle. Rien ne laisse penser qu’ils seront plus « sages » dans leur approche des problèmes écologiques.

Dans ce jeu de dupes, les idéolo-écolos sont de parfaits faire-valoir. L’organisation de grands shows médiatiques (et parfaitement anti-écologiques comme le ballet des avions de Copenhague) permet à la classe politique de donner l’illusion d’une prise en compte du problème, tout en prenant garde de ne jamais aborder les vrais problèmes, ceux qui fâchent. Les ideolos-écolos, tel Monsieur Rajendra K. Pachauri étant désormais largement compromis dans des liens forts rémunérateurs avec les principaux acteurs économiques mondiaux, ils sont dépendants, telles des marionnettes, de ceux qui, le moment venu, n’hésiteront pas à dénoncer leurs compromissions et leurs mensonges. Ils auront joué leur rôle.

Qu’adviendra-t-il de la problématique écologique ?

A terme, la raison l’emportera, de gré ou de force. Les problèmes écologiques, nous les gèrerons ou nous les subirons. Les éviter n’est pas une option envisageable.
On peut toujours rêver qu’ils deviennent un véritable sujet de relations internationales et qu’ils soient traités au niveau de l’ONU (qui trouverait là une raison d’être).
On peut aussi craindre qu’ils ne soient pas pris en compte à leur juste mesure dans les années qui viennent. Alors, la première conséquence sera l’apparition de guerres « chaudes », traditionnelles, autour des thèmes évoqués, eau douce, terres rares, nucléaire, pollutions.

Dans tous les cas, pour la première fois, l’échec du mouvement écologiste lui sera directement imputable. C’est l’idéologisation de l‘écologie qui aura provoqué son échec, contrairement à celui de ma génération, vaincue par les lobbys pétroliers ou celle de mes parents et grands parents, vaincue par le productivisme au service du peuple.
Probablement faudra-t-il encore une ou deux générations pour que ré-émerge une nouvelle pensée écologique qui se poussera du col pour se faire entendre. Souhaitons qu’elle ne prenne pas le travers de l’idéologie et du combat politique partisan et surtout, qu’elle ne se compromette pas avec les acteurs économiques privés.

52 r�actions

Gabriel 20 août 2010 11:38

Vous affirmez que le r�chauffement climatique est un mythe, quelle pr�tention ! Reportez vous au sommet de la terre de Rio en 1992, il y avait 800 idiots !

Je vous cite : � Ainsi, aux yeux de ces obscurantistes, le cours de la vie de la plan�te n’est d�pendant que des actes et des actions de sa composante humaine. Cette id�ologie absurde nie la simple �vidence scientifique … �

A votre avis, qui a cr�� des industries qui polluent l’atmosph�re, les rivi�res, les oc�ans, les sols, les for�ts … Les dinosaures ? Votre argument est fallacieux, l’homme par souci purement �conomique d�truit son environnement et cela de fa�on exponentielle !

Une gestion des ressources ne sera pas suffisante si vous pourrissez la source de ces m�mes ressources. Vous pouvez toujours filtrer et rationner l’eau, si vous continuez � vidanger dans la rivi�re les poissons et votre tube digestif n’appr�cieront pas !

La terre continuera de vivre et la vie de se d�velopper…. Sous d’autres formes et sans nous.

Ca vous avez enti�rement raison ! Et c’est ce qui nous pend au nez si nous ne changeons pas nos comportements en respectant notre environnement. Ce n’est pas une pseudo religion mais du bon sens !

L’�cologie a pour objectif de pr�server les ressources de la plan�te dans l’objectif de faire durer le plus longtemps possible la pr�sence humaine � la surface de la terre.

Ah oui et comment faites vous cela sans prot�ger la plan�te ?

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- TDK1 20 août 2010 13:51
  
  Bonjour Gabriel,
  
  J’ai beau lire et relire votre message, je ne vois pas en quoi il contredit mon article. Il me semble avoir �t� clair sur la n�cessit� de la prise en compte de la dimension �cologique dans la politique internationale.
  
  Il n’y a qu’un point sur lequel nous divergeons : « la protection de la plan�te ». Ce concept, que vous mettez en avant dans votre derni�re phrase ne veut, � mes yeux (pour le moins), rien dire en soi.
  La plan�te est elle un concept fig� aux contours d�limit�s et au contenu arr�t� ? C’est la th�se que d�fendaient les anciens cr�ationnistes. Dieu avait cr�� la plan�te telle que nous la connaissons. C’est cette id�e que d�fendent les nouveaux pr�tres du culte de Ga�a. Mais la v�rit� scientifique est autre, comme je le rappelle dans mon article. Quelle plan�te voulez vous « prot�ger » ? Celle d’il y a 4 ; 3 ;2;1 milliard d’ann�es ? D’il y a 2 millions d’ann�es ? d’il y a 1 million d’ann�es ? D’il y a1000 ans ? La plan�te est en perp�tuelle mutation. Le facteur humain est une donn�e comme une autre. Toutes les esp�ces dominantes sont appel�es � disparaitre. C’est la dure loi de la vie. Prot�ger la plan�te ne veut rien dire. La prot�ger de quoi ? D’une m�t�orite ? De l’extinction du soleil ? D’un trou noir un petit peu plus gourmand ? Non, le non-dit de cette formule, c’est « prot�ger la plan�te contre les hommes ». Mais l’homme est partie int�grante de la plan�te. Comme l’�taient avant lui les esp�ces dominantes d�j� disparues. Nous ne sommes pas les sujets de la Terre (Ga�a) dans le sens ou nous serions les sujets de Dieu. Nous ne sommes pas � la disposition de la terre. Elle est notre ressource. D�s lors, c’est bien ce sens des valeurs qu’il nous faut retrouver si nous voulons qu’un jour la raison l’emporte.
  Sinc�rement, nous ne sommes pas �loign�s l’un de l’autre. En tous cas pas en contradiction.
  Cordialement,
  
  TDK1
  
  PS:Je me rends compte en me relisant que je ne r�ponds pas � votre interrogation sur la cause humaine du « r�chauffement » de la plan�te : Il y a un lien vers mon blog dans l’article. Allez voir cet article, il y a dedans un diaporama fait par un scientifique � propos de l’influence des gaz d’�manation humaine sur le r�chauffement climatique, m�me, ce que nous savons maintenant faux, si nous retenions l’hypoth�se que celui-ci serait du � l’effet de serre....
  
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- Gabriel 20 août 2010 14:03
  
  TDK,
  
  J’ai la vague impression que nous sommes d’accord sur l’essentiel et que nos divergences ne sont que le r�sultat d’une diff�rence d’interpr�tation et d’expression. Aussi il m’est possible d’avoir eu une traduction erron�e de vos propos. Si cela est le cas, meaculpa !
  
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Nometon 20 août 2010 13:24

A l’auteur : bravo !

A toutes les �poques, lutter contre la doxa et la pens�e totalisante n’a jamais eu rien de facile. Notre �poque n’est pas diff�rente. Les nouveaux pr�tres sont aussi radicaux, ferm�s et intol�rants � la critique que le furent les anciens. Ils ont simplement chang� la couleur de leur habit.

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pierrot 20 août 2010 17:07

Il faut rappeler qu’il s’agit de trouver un accord au del� de celui du protocole de Kyoto.
Celui ci s’achevera en 2012, il n’y a pas « le feu au lac » pour n�gocier un nouvel accord.
Certes, le plus t�t est toujours le mieux.

La grave crise financi�re actuelle n’est pas favorable � des r�ductions drastiques des �missions de gaz � effet de serre. En effet, cette r�duction aura un co�t �lev� (pas seulement de taxe sur le « carbone » � 14 euros la tonne), handicape fortement les industries et appauvrira les populations et l’agriculture.

De plus les �goistes des pays d�velopp�s et ceux en voie de d�veloppement s’expriment naturellement.
c’est toujours � l’autre de faire les pas les plus importants !

Ceci dit, il y a une n�cessit� urgente de diminuer les �missions de gaz � effet de serre dont CO2, CH4, N2O, SF6, CFC, HFC, O3 ... dont les hommes sont les principaux contributeurs.

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Mohammed MADJOUR 20 août 2010 18:20

Le vrai probl�me c’est pr�cis�ment l’organisation de ces sommets de merde (G8, G20 aussi) o� les irresponsables se donnent au jeu de paumes et � photo de famille sans se pr�occuper de ce qui se fera le lendemain sur le terrain ! Copenhague avait montr� toutes les hypocrisies, pourquoi un autre rendez-vous polluant ?

Il faut une r�volution mondiale je vous dis, l’humanit� est aujouird’hui en �chec flagrant .

Mohammed MADJOUR.

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sisyphe 20 août 2010 18:20

Encore un article de d�n�gateur de l’influence anthropique sur le r�chauffement ; d�cid�ment, entre les lobbies des p�trochimistes, et ceux des n�o-cons s’�levant contre toutes mesures contraignantes � leur pharamineux b�n�fices, la propagande continue...

Contre l’avis de tous les scientifiques s�rieux de la plan�te....

Du d�n�gationnisme pur jus.

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- TDK1 20 août 2010 19:17
  
  Bonjour Sisyphe,
  
  Le combat contre les lobbies p�trochimistes, cher sisyphe, j’ai donn�. J’ai donn� et j’ai perdu.
  
  Justement, la particularit� de ceux qui aujourd’hui veulent se faire passer pour �cologistes alors qu’ils ne sont que id�ologues que certains appellent « carbocentristes » et que pour ma part je pr�f�re d�sign� par le vocable ethnocentristes, c’est qu’ils ont partie li�e avec ces lobbies. Ils ne sont que des marionnettes. Carbocentristes et lobbies p�troliers sont main dans la main. En 2002, Exxon a donn� 100 millions de dollars � l’universit� de Stanford pour soutenir la recherche de sources d’�nergies n�cessaires pour combattre le r�chauffement climatique. BP, qui s’est rebaptis� en 2004 � Beyond Petroleum �, a donn� 500 millions de dollars pour des recherches analogues. L’Institut Grantham fournit un autre exemple. Il a �t� cr�� l’�cole d’�conomie et de Sciences Politiques de Londres et � l’Imperial College gr�ce � 24 millions de livres donn�es par Jeremy Grantham, un investisseur milliardaire, pour conseiller gouvernements et entreprises sur la mani�re de promouvoir et d’investir pour � combattre le changement climatique �, l’un des secteurs d’activit�s � la plus forte croissance et qui compte parmi les plus lucratifs du monde.
  Quand � vos scientifiques « s�rieux », de qui parlez vous ? De Monsieur Rajendra K. Pachauri ? Ou des rigolos qui s’�changent des mails expliquant comment ils sabrent les �tudes ?
  
  Cordialement,
  
  TDK1
  
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- sisyphe 20 août 2010 19:28
  
  C’est c’laaaa, oui ...
  
  Alors, pour ce qui est d’Exxon, un peu d’informations...
  
  ... et encore ...
  
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- sisyphe 20 août 2010 19:48
  
  ... et pour les scientifiques s�rieux, je parle, entre autre, des centaines de scientifiques internationaux du GIEC (tous b�n�voles, je le rappelle) , dont tous les rapports et toutes leurs conclusions ont �t� totalement valid�s par les autorit�s comp�tentes ; vous n’�tes pas au courant, ou bien vous �tes soumis � la propagande du clown All�gre ?
  
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- ffi 21 août 2010 03:20
  
  En science, la seule autorit�, c’est la pr�vision r�ussie. Or le mod�le du climat actuel n’a pas abouti � des pr�visions r�ussies, mais � des mod�lisations informatiques.
  
  Des scientifiques tr�s comp�tents, tels Marcel Leroux, Jacques Durand (pseudo Jacques Martin, ancien bras droit de Pierre-Gille de Gene), Vincent Courtillot ont fait valoir un certains nombre d’objections aux mod�les actuellement propos�s. Libre � vous de les �tudier.
  
  Le site de Jacques Durand, voir ici, expose de mani�re tr�s claires la fragilit�s de certains concepts � la base de la mod�lisation du climat - par exemple l’effet de serre. Les d�couvertes de Courtillot sur le g�omagn�tisme montrent que le champ magn�tique terrestre d�pend du Soleil, ceci alors qu’il avait toujours �t� estim� « � priori » qu’il �tait intrins�que � la Terre.
  
  Personnellement, je pense que l’univers est avant tout un tout « �lectrique », j’estime donc que le climat est conduit par le Soleil, lui-m�me influenc� par l’environnement galactique.
  
  Il n’y a en effet aucune raison de penser que, puisque le climat a toujours chang�, y compris bien avant toute forme d’industrialisation, que l’homme a dessus une influence majeure. C’est lui donner une importance excessive, alors qu’elle n’est que d�risoire dans ces ph�nom�nes.
  
  L’affaire du « r�chauffement climatique » ne fut mont�e que pour instaurer une taxe plan�taire sur l’air au profit des fonds priv�s (le march� des droits d’�mission) et insinuer dans les esprits l’id�e de la n�cessit� d’un gouvernement mondial. Les compagnies p�troli�res, contr�l�es par les Anglo-Saxons, n’ont, � premi�re vue, pas trop int�r�t � la limitation des droits d’�mission, mais en fait, leurs actionnaires vont pouvoir sp�culer sur ceux-ci. De plus cela leur permet d’emp�cher l’�closion d’�ventuels concurrents � l’international. Mieux encore, le syst�me propos� fonctionne sur le principe payeur-pollueur, c’est-�-dire, que celui qui paye a le droit de polluer librement... Et comme le dollars est la monnaie mondiale, que les Anglo-Saxons l’impriment � volont� (disons, la Fed, dont un des actionnaires (Rockefeller) est ma�tre d’Exxon ou de Mobil, par exemple), et bien le syst�me revient � : ceux qui contr�lent le dollars utilisent le p�trole comme ils veulent, pendant que les autres sont mis � la di�te...
  
  Oui, c’est donc une belle arnaque, tant scientifique que politique.
  
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- joletaxi 22 août 2010 18:37
  
  ffi
  
  me permettez-vous de reprendre votre commentaire qui est tr�s int�ressant sur un site de discussion « climatique » ?
  ou bien voulez-vous vous-m�mes en faire profiter ses lecteurs ici :
  
  http://www.skyfall.fr/
  
  Nous serons heureux de vous voir vous joindre � notre petite communaut�
  
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- chria 24 août 2010 11:43
  
  Ok je comprend mieux, tout cela n’est en fait qu’une affaire de cosmogonie.
  C’est s�r c’est un filtre int�ressant pour comprendre et toucher La V�rit�.
  
  Enfin arr�tez avec vos millions d’ann�es, l’homme �mettait des GES il y a deux milliards d’ann�es ? Les soci�t�s �taient vuln�rables il y a 150 millions d’ann�es ? Tout �tait comme aujourd"hui ? Votre notion du complexe est proche de z�ro, et vos comparaisons erron�es.
  D�cid�ment la mauvaise foi � l’�tat pure. Ou l’aveuglement sectaire.
  Ga�a, qu’est-ce qu’on s’en fout ?
  Un combat entre id�ologue, voil� ce que vous proposez. Rien � voir avec la science.
  
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- hjsic 24 août 2010 13:43
  
  Salut L’auteur,
  
  merci pour cet article int�ressant
  
  "En 2002, Exxon a donn� 100 millions de dollars � l’universit� de Stanford pour soutenir la recherche de sources d’�nergies n�cessaires pour combattre le r�chauffement climatique. BP, qui s’est rebaptis� en 2004 � Beyond Petroleum �, a donn� 500 millions de dollars pour des recherches analogues"
  
  j’aimerais avoir plus d’info sur cela. Pouvez-vous m’en fournir ?
  
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jjwaDal 20 août 2010 20:49

Il y a imposture climatique si on pr�tend que nous sommes face � une d�rive catastrophique du climat d�e aux �missions de GES, mais notre influence sur les climats r�gionaux est av�r� (on ne remplace pas des millions de km2 de for�ts par des p�turages ou de la terre agricole sans incidence sur pas mal de choses par ex).
Pas d’�cologie pour moi sans sortir du carcan de l’anthropocentrisme, donc ma�triser notre d�mographie (un peu tard, mais bon) et oublier l’alimentation carn�e (une aimable gourmandise quand on est quelques millions, un �cocide quand on passe � quelques milliards). Aucune soci�t� humaine n’en est � envisager de sortir de ce d�lire dangereux...
Je pense que nous atteindrons la sagesse quand il sera d�j� bien trop tard pour pr�server l’essentiel du monde non humain qui �tait la plus grande richesse � notre disposition.
La mise � mort finale est pour la g�n�ration � venir, mais nous avons fait l’essentiel.
Les « �colos » ne sont pas responsables. Une soci�t� de veaux men�s par des bergers au Q.I. abyssal aura suffit.

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- ffi 21 août 2010 06:32
  
  Certes, mais cette influence de l’homme sur la biosph�re, est-elle n�cessairement n�gative ?
  Par exemple, par la gestion des ressources en eau, on peut en emmener l� o� il n’y en avait pas, ce qui profite � la biosph�re. Par exemple l’irrigation des terres arides, en Arkansas, Isra�l, et dans les pays du moyen-orient, est-ce n�gatif ?
  
  De beaux projet pour faire verdir les d�serts ne seraient-ils pas int�ressant ? S’il suffit d’emmener quelques milliers de tonnes de Glace du gr�enland pour faire exploser la v�g�tation d’une vall�e rocailleuse, pourquoi s’en priver ?
  
  Je pense que l’homme est l�gitime � am�nager son environnement (je ne parle bien �videmment pas de ces ... de multinationales qui, il est vrai, n’ont que faire des cons�quences de leurs exploitations sur l’environnement des indig�nes).
  
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- jjwaDal 21 août 2010 10:24
  
  Vu le paradigme �conomique dominant l’influence de l’homme est une catastrophe pour l’ensemble de la biosph�re.
  Globalement notre anthropocentrisme nous fait consid�rer que toutes les ressources actuelles (min�rales et vivantes) « nous » appartiennent, peu importe le reste du r�gne vivant et les g�n�rations � venir.
  Que dirions-nous si une race extraterrestre d�barquait et se mettait � am�nager la Terre � sa convenance en �liminant tous les « nuisibles » (nous en l’occurence) ? C’est ce que nous faisons.
  L’humilit�, la retenue, l’�thique, la beaut�, sont toutes choses qui nous deviennent �trang�res. Il y aura un prix � payer pour cette myopie grave.
  Lisez « Plan B 4.0 » de lester brown. L’essentiel de l’irrigation vient du d�tournement des eaux de rivi�res et de nappes fossiles et ne profite pas � la biosph�re, mais � nous, point. Une monoculture de ma�s est pour vous la biosph�re ?
  L’homme a un droit l�gitime � am�nager son environnement, le virus du sida aussi...
  Le probl�me est que la Terre enti�re est devenue notre environnement. Nous sommes bien trop gourmands.
  
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- ffi 21 août 2010 14:14
  
  Si des extraterrestre d�barquaient et voulaient nous �liminer, il faudrait se battre. Lorsque des pr�dateurs se rencontrent et sont en concurrence pour un territoire, c’est ce qu’il se passe. Que ces pr�dateurs soient des loups, des lions, des crocodiles, des tigres, des extra-terrestre ou des hommes.
  
  Note que parmi les pr�dateurs sur terre, l’homme est le seul qui s’attache aux autres esp�ces. Il les apprivoisent. Nombreux sont ceux qui aiment les animaux de compagnie.
  
  L’eau des rivi�res, je te signale qu’elle file directement dans les oc�ans, elle ne profite donc pas � la biosph�re terrestre. Si on en utilise une partie pour l’irrigation, c’est un bien pour celle-ci, il me semble. Mais, c’est une curieuse r�action de votre part, puisque j’�voquais prendre des glaces aux p�les...
  
  Le reste du vivant est important. Son probl�me, c’est que sa quantit� sature du fait de son absence d’intelligence, d’o� la pr�dominance de l’homme. L’homme a agrandit les terres fertiles, partout dans le monde (Arizona, Isra�l, Asie centrale, Maghreb, Moyen-orient) gr�ce � l’astuce de d�placer une partie de l’eau qui se perd dans les oc�ans pour irriguer, ce qui profite � la biosph�re.
  
  Mais proposes-tu de cesser d’irriguer ?
  Proposes-tu que les agriculteurs cessent de cultiver ?
  Proposes-tu que les �leveurs cessent l’�levage ?
  
  Si tel est le cas, tu proposes de revenir � des usages ant�rieurs au n�olithique, donc tu proposes une r�duction de la population humaine � quelques millions d’habitants. Tu proposes donc d’exterminer 6 milliards d’�tre humains.... le coeur sur la main...
  
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- jjwaDal 21 août 2010 15:19
  
  @ffi
  Evidemment que l’eau des rivi�res profite � la biosph�re terrestre. Vous pensez que ce sont des �gouts � ciel ouvert o� la concentration en polluant est sans cons�quence sur la faune et la flore (qui par d�finition n’auraient rien � y faire) ?
  Comparez la clart� des eaux de la dordogne en corr�ze (on y voit les pierres � pr�s de 2m de profondeur) et celle d’une rivi�re proche dans un d�partement agricole et urbanis�.
  Diminuez le d�bit d’un fleuve et � l’embouchure vous avez de plus en plus d’intrusions d’eau sal�e (sans cons�quence sur les �cosyst�mes locaux ?).
  L’eau agricole est quasiment gratuite (en gros on se sert), votre eau polaire aurait un co�t catastrophique (pour se limiter � cet aspect).
  Israel est en train d’ass�cher compl�tement la mer morte (agriculture durable) et la plupart des endroits cit�s tirent une eau fossile qui va se tarir � plus ou moins longue �ch�ance.
  Absence d’intelligence du reste du monde vivant ? Si ce n’est pas de l’arrogance anthropocentr�e qu’est-ce ? La raison du plus fort est rarement la meilleure. Si le sida vous balaie, le virus �tait-il plus intelligent ?
  L’irrigation ne profite pas � la biosph�re, seulement � nous. Un champ de ma�s ou de soja sont des d�serts au niveau faune et flore.
  On a souvent des incompr�hensions n�es de l’oubli de la finitude de certaines ressources et de l’�chelle de nos besoins.
  Il faut de l’ordre de 15000 m2 pour nourrir un mangeur de viande (occidental) et 2500m2 pour un v�g�tarien. Donc 105 millions de km2 pour 7 milliards d’habitants dans le premier cas et 17,5 dans le second. Nos gourmandises carn�es n�cessiteraient donc de transformer en champ de ma�s et soja (exit tout le reste) l’�quivalent de 190 fois la superficie de la France, contre 32. Diff�rentiel 160 fois la France.
  A irriguer, � d�sherber, �liminer toutes les esp�ces plus grosses qu’un li�vre, etc.
  Le coeur sur la main je te propose d’examiner les chiffres et de regarder la r�alit� en face.
  Cordialement.
  
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- ffi 21 août 2010 18:24
  
  Ass�cher la mer morte ? Mais justement, c’est une mer morte, rien n’y vit. Les eaux y sont bien trop satur�es en sel. Allez-vous m’expliquer que favorisez la biosph�re, c’est laisser intact les zones mortes ? Je ne le crois pas. La solution d’un canal reliant la mer morte � la mer rouge serait une solution parfaite. Toute une faune et une flore pourrait la peupler. Cela augmenterait les pluies dans la r�gions, ce qui permettrait, d’avoir moins � tirer sur le Jourdain.
  
  L’�cologie, de mon point de vue, c’est la science qui permette de faire prolif�rer la biosph�re partout, y compris dans les zones mortes. Laisser s’ass�cher la mer morte ne sera pas une grosse perte, ce sera m�me plut�t un gain, d’un point de vue �cologique. Verdissons les d�serts, partout.
  
  Concernant l’utilisation de l’eau des rivi�res. La bonne strat�gie est de pouvoir la stocker quand elle est en surplus lors des p�riodes d’inondations. Cela permet d’une part d’�viter l’exc�s d’�rosion des sols, en p�riode de pluies intenses, d’autre part, d’�viter de tirer sur les rivi�res l’�t�. Il n’y a donc pas � proprement parler de risque d’envahissement des estuaires par le sel. Au contraire, on ne fait que r�gulariser le flux entre les diverses p�riodes. Cela n�cessite quelques infrastructures (lacs poissonneux, havres de paix pour petits oiseaux) qui ne sont pas r�alis�es aujourd’hui, du fait d’un syst�me qui emp�che tout investissement public (les seuls � pouvoir r�aliser ce genre de chose).
  
  En fait, vous me semblez confondre plusieurs choses.
  
  - Il y a le syst�me actuel qui pressurise l’environnement sans �gard pour les populations locales, qui provoque la d�sertification rurale et l’entassement urbain, qui utilisent les m�thodes en -cide (anti-biologique par nature) pour produire, ce qui est inefficace. Cela il faut le changer. Les villes doivent diminuer en taille, et les villages doivent grossir en proportion. Les villes devraient se couvrir de vergers, � la place des arbres d’ornement. Au moins 25% de la population doit �tre totalement autonome en mati�re de nourriture. Aujourd’hui, il n’y a que 500 000 agriculteurs pour nourrir 60 millions de personnes. Pourtant, des cages � poule chez quelques millions de ruraux suffiraient � produire assez d’oeufs pour le pays. Il me semble n�cessaire de d�concentrer la production pour mieux la r�partir.
  
  - Et la raret� des ressources disponible, qui en est la cons�quence.
  
  Vous vous pensez �cologistes, mais vous n’�tes que malthusien. Vous ne proposez rien d’autre que la r�partition de la p�nurie, sans imaginer des moyens de la combattre. Une sorte de retour aux tickets de rationnement des ann�es 40, en somme.
  
  Un v�ritable �cologiste aurait � coeur de d�velopper les moyens de production respectueux de la biosph�re (comme ceci par exemple), de d�concentrer les populations, de faire refluer les zones mortes et inhabit�es. Comme les babas cools allant dans le Larzac, par exemple.
  
  Il est � cet �gard assez r�v�lateur de votre part, qui vous pensez �colo, de vouloir conserver une zone morte, comme la mer morte, une zone o� rien ne pousse, ni algues ni poissons. Par cons�quent, sur ce point pr�cis, vous ne prot�gez pas la vie, mais la mort...
  
  Cette contradiction ne vous g�ne-t-elle pas quelque peu aux entournures ?
  
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- jjwaDal 21 août 2010 19:43
  
  @ffi
  C’est toujours un plaisir d’�changer avec un amoureux de l’�cologie qui semble penser que notre emprise sur la nature (multiplication de notre nombre par les surfaces agricoles n�cessaires pour assurer nos « besoins ») est de peu de cons�quence pour elle. Je vous ai donn� les ordres de grandeur et vous les balayez d’un revers de main. Nos effectifs ne sont pas un probl�me (en quoi �tre 3,7 milliards comme en 1970 ou 2 comme en 1930 serait-il catastrophique pour l’humanit� ?) et nos besoins individuels en terres agricoles un param�tre accessoire ?
  Tous les sp�cialistes semblent penser que non, vu que le volume disponible en terres agricoles est limit� et la bulle « eau fossile » en Asie aura un impact majeur sur les cours agricoles � l’explosion.
  Verdir les d�serts, rien que �a ? Avec quel eau et � quel co�t ?. Les arabes (ayant du p�trole) ont arr�t� les frais et pr�f�rent importer...
  Un ass�chement de la mer Morte provoquerait les m�mes ennuis qu’autour de la mer d’Aral o� des milliers d’ha sont devenus impropres � l’agriculture suite au sel r�pandu par les vents...
  C’est la culture intensive qui a permis l’alimentation carn�e des pays riches et le d�boisement massif. L’�levage extensif (vache au pr�) augmenterait sensiblement les surfaces agricoles n�cessaires. Par ailleurs multiplier par 6 les surfaces n�cessaires c’est multiplier les quantit�s d’eau, �nergie, engrais, voire produits phytosanitaires par un chiffre voisin, sans cons�quence pour la biosph�re, j’imagine. Vous appartenez � une branche de l’�cologie que j’avoue ne pas fr�quenter.
  Vous n’avez jamais examin� les chiffres quand je l’ai fait il y a 20 ans. Au demeurant nos effectifs vont plafonner sans doute � 8/9 milliards et donc le soucis est le second param�tre (alimentation + ou - carn�e).
  Le lien est savoureux quand j’ai aid� mon fr�re durant deux semaine � d�sherber manuellement sa parcelle bio.
  
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- ffi 21 août 2010 21:50
  
  Je pense vraiment que tu confonds les effets d’un syst�me �conomique qui limite l’am�nagement du territoire, principalement du fait de la privatisation de la monnaie. Le fait est que tu n’appliques pas ton imagination pour r�soudre les probl�mes, mais que tu te contentes de j�r�miades.
  
  Si tu m’avais lu, tu aurais remarqu� que je ne proposais pas l’ass�chement de la mer morte, mais son remplissage par un canal la reliant � la mer rouge. Le co�t d’un tel projet a �t� estim� � 4 milliards de dollars, soit une quantit� n�gligeable par rapport aux renflouements bancaires en cours (2000 milliards).
  
  Quant � ta th�orie de l’eau fossile, qu’en sais-tu ? N’y a-t-il pas des geyser ? Des �ruptions phr�atiques ? L’eau vient de l’int�rieur de la terre (r�action SH4 + O2 -> SIO2 + H20). Le forage le plus profond du monde (forage sg3) en a trouv� jusqu’� plus de 12 km de profondeur... Je suis d’accord que ce n’est pas simple � aller chercher, mais il n’est pas assur� que l’eau soit « fossile ».
  
  Pour l’eau, � mon avis, le mieux est d’aller la chercher dans les glaciers arctiques et antarctiques. Elle est nettement plus facile � extraire que le p�trole (suffit de faire fondre la glace � des endroits pr�cis), on la met dans des Super Tanker (ils existent d�j�, c’est �conomique), et on envoie 100 000 tonnes � chaque voyage soit l’�quivalent d’un lac de 100 m sur 100 m et de 10 m�tres de profondeur par navire, de quoi aider quelques vall�es trop arides. Et puisque dans les pays du golfes il y a toutes les infrastructures pour recevoir ces navires, nous les Fran�ais, on peut aller chercher les glaces en Terre Ad�lie ou aux Kergu�len, vendre l’eau au Maghreb ou � l’Arabie, puis rapatrier du p�trole de chez eux. Pour les pays �loign�s des mers, il y a aussi la technologie des pipelines.
  
  Pour augmenter la surface des zones exploit�s, hormis le verdissement des zones arides, il y a aussi la piste des fermes sous-marines, sur le plateau continental. Il y a un certains nombre d’algues tr�s nourrissantes, para�t-il (spiruline, la laitue verte, wakame voir aussi ici).
  
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- jjwaDal 21 août 2010 22:50
  
  @ffi
  Toujours pas. Votre canal est �valu� � 10 milliards d’euros et ne fait que d�placer le probl�me. Au demeurant le probl�me d’eau israelien est une distraction. On sait que des nappes phr�atiques sont fossiles en voyant le niveau baisser au fil du temps (leur temps de recharge est estim� en milliers voire millions d’ann�es) de fa�on croissante. Pour les r�f�rences voir « Plan B 4.0 » de Brown.
  On ne parle pas de traces d’eau mais de nappes o� on pompe des centaines de m3/jour.
  D’o� sortez vous cette �quation de formation d’eau ? SH4 n’exite pas � ma connaissance le soufre �tant bivalent et le silane SH4 comme source d’eau en profondeur ne remplit pas nos nappes phr�atiques.
  Il faut 1 tonnes d’eau pour fabriquer un kilo de bl�. 100 000 tonnes d’eau donneraient 100 tonnes de bl�. Et on enverrait un supertanker en antarctique ou au p�le nord pour �a ? On r�cup�rera massivement les eaux de pluies toute l’ann�e bien avant �a.
  Vous avez une vague id�e du co�t de l’op�ration. On ne bouge pas un supertanker pour une poign�e d’euros.
  J’ai d�j� dit que l’eau agricole est quasiment gratuite. Votre eau serait tr�s co�teuse.
  Vous oubliez les fondamentaux pour vous noyer dans l’accessoire. Notre empreinte agricole individuelle multipli�e par notre nombre est un massacre programm� (largement entam�) des �cosyst�mes naturels.
  
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- ffi 22 août 2010 00:04
  
  Merci d’avoir rectifi� l’�quation (j’ai mang� un i et un 2 par inadvertance).
  
  L’�quation �tait SiH₄ + 2.O₂ → SiO₂ + H₂O
  (Silane + dioxyg�ne = ⚞BOOM⚟ + silice + eau )
  
  Peut-�tre effectivement que cela ne remplit pas les nappes, mais c’est possible. Je voulais juste transmettre cette �quation pour sa beaut�. Elle permet de trouver en 1 clin d’œil les composants majoritaires de la surface terrestre, n’est-ce pas merveilleux ???
  
  D’o� vient cette �quation ? Hmm, c’est mon petit secret... Bon, si tu sais lire l’anglais, je te donne un petit lien : http://eearthk.com/Articles03.html
  
  Sinon, je n’ai pas la science infuse, non, j’essaye de trouver des id�es, des astuces pour nous sortir de la merde. Alors, fait un effort d’imagination, quoi ! Je n’ai pas r�ponse � tout. Ca va pas se r�gler en trois messages sur agora vox ces histoires.
  
  Quelques remarques :
  
  - Tu te bases sur une non progression des ressources naturelles. C’est moins que l’hypoth�se de Malthus qui se basait sur une progression arithm�tique. Or Malthus a eu tord dans ces pr�dictions, donc sa th�orie �tait erron�e. Pourquoi ? Parce que les inventions du XIX�me ont permis aux hommes de d�passer la production limite calcul�e par Malthus. Il avait fait une simple r�gle de trois « toute chose �gale par ailleurs ». Entre-temps, la m�canisation a largement am�lior�e les rendements. Malthus avait n�glig� le potentiel d’intelligence humaine, capable d’astuce, pour, avec le minimum d’effort, parvenir au meilleur r�sultat.
  
  - Tu n’as m�me pas id�e des conditions d�plorables d’agriculture dans les pays du tiers-monde, (ou pourtant 2 r�coltes sont possibles par an) : ils font tout � la main. Il y a donc largement de quoi nourrir tout le monde, mais pour cela il faut changer le syst�me financier car celui-ci emp�che tout investissement de long terme par le m�canisme de la dette perp�tuelle. Par cons�quent, les terres du Sud (au moins en Afrique, voir la kassine) sont sous-exploit�es, car les paysans n’ont pas b�n�fici� d’investissement, tandis que les terres du Nord sont surexploit�es.
  
  - Je suis persuad� qu’avec les investissements n�cessaires, des d�placements d’eau pourraient augmenter notablement les surfaces cultivables (pipeline, stockage). Logiquement, le pr�l�vement d’eau dans les glaciers polaires et son acheminement, ne devait pas �tre plus cher que celui du p�trole. Pour les pays d�sertiques qui regorgent de p�trole, mais qui manquent cruellement d’eau, il est fort possible que cela soit rentable.
  
  - Ensuite, il faut continuer les recherches sur la g�osph�re. Si la th�orie que je t’ai mentionn�e ci-dessus est exacte, alors de l’hydrog�ne s’�chappe continuellement de l’int�rieur de la terre (je le crois, il y en a les traces dans les fumeurs noirs, les coups de grisou, dans les gaz volcaniques, dans le m�thane, le p�trole et cela a �t� constat� au forage sg3 en Russie). Par cons�quent, il y aurait d’immenses r�serves d’�nergie en dormance sous nos pieds, et de plus cela indique que l’eau se cr�e naturellement, bien que celle-ci se perde majoritairement dans les oc�ans.
  
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- ffi 22 août 2010 00:18
  
  D�sol�, j’ai encore mang� un 2 :
  L’�quation est SiH₄ + 2.O₂ → SiO₂ + 2.H₂O
  
  Il est grand temps que je me couche...
  
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- jjwaDal 22 août 2010 16:19
  
  @ffi
  Cette th�orie n’a fait l’objet d’aucune publication dans une revue s�rieuse. La Terre contient nativement de l’eau dans la croute et les traces de H2 viennent de la radioactivit� (jusqu’� preuve du contraire). A ma connaissance pas de silane d�tect�e en profondeur.
  Je pars de faits, tu m’embarques dans des th�ories. Les sp�cialistes savent bien que notre agriculture a de redoutables obstacles � franchir dont le premier est l’�volution de nos effectifs (+90 millions/an), devant la disparition programm�e de zones irrigu�es (300 millions d’asiatiques sont nourris via une production arros�e par une eau fossile qui va dispara�tre, les rendements d�gringoleront alors), le passage d’une alimentation peu carn�e � une de type occidental (Chine notamment), la d�sertification,les biocarburants, usages non alimentaires (tabac, etc).
  Le fait est que nous avons depuis dix ans moins de 80 jours de stock quand on disposait de 120 jours en 1980. Les rendements mondiaux plafonnent depuis 20 ans et on sait que l’eau sera un facteur limitant, les errances du climat aussi.
  Une tonne de bl� se vend 200 euros dont 100 tonnes valent 20000 euros, une somme qui ne couvrirait sans doute pas la collecte et transport de ton eau polaire... Or l’eau compose une fraction infime du co�t de production actuel, �tant quasi-gratuite...
  On sait pouvoir reverdir l’Afrique avec un budget illimit�. Il faudrait charger les sols en carbone, les chauler, les irriguer. Ils n’ont pas les moyens et ne les auront pas. On leur pique d�j� leurs meilleures terres pour nos amuse-gueules et nos biocarburants.
  Je reconseille la lecture de « PLan B 4.0 » disponible au format PDF sur le site « earth-policy.org » (CH 2 « land and water » notamment).
  
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- ffi 22 août 2010 19:01
  
  Personnellement, je n’ai � peu pr�s que faire du nombre de publication d’une th�orie. C’est un crit�re absolument non pertinent pour en �prouver la qualit�. En revanche, si elle relie ensemble des faits �pars inexpliqu�s, alors c’est pertinent, et il suffit de la tester. Pour info, tu ne peux observer de Silane � la surface, puisqu’il explose spontan�ment en pr�sence d’oxyg�ne (voir par exemple �ruptions Volcaniques, chap�tre « �ruptions explosives », comme par hasard caract�ris�es par des laves « riches en silice »...)
  
  Bref.
  
  Pour reverdir le d�sert, une autre piste :
  site : http://permaculture.org.au/
  Vid�o d’un projet en Jordanie (http://www.blog.thesietch.org/wp-content/permaculture.swf)
  Sa transcription en Fran�ais (http://www.arpentnourricier.org/reverdir-le-desert)
  
  Extraordinaire m�thode ! Creuser un sillon qui collecte l’eau passivement, couvrir les talus de d�chets v�g�taux. Sur un des Talus mettre des acacias, sur l’autres des arbres fruitiers. L’eau vient tout seule. Quasiment pas besoin d’irriguer (trop d’irrigation a effet le d�faut de saler les sols).
  
  Si les rendements plafonnent, c’est que les m�thodes actuelles ne sont peut-�tre pas aussi efficaces qu’on veut bien le dire ?
  
  En fait, ton « eau fossile » ne l’est que par les bornes que tu mets � ton imagination. L’eau �merge du sol, c’est une certitude.
  
  Visiblement, lire propagande malthusienne fais d�primer. Elle semble dispenser en effet tous les arguments pour se sentir impuissant. Mais c’est faux, nous ne le sommes pas. L’homme r�sout ses probl�mes gr�ce � l’intelligence et au travail, et c’est ainsi qu’il pr�c�de la nature, contrairement aux autres animaux, qui la subisse. L� o� je te rejoins, c’est si le travail de l’homme devient inintelligent au point de d�truire la nature dont il d�pend. Il s’agit de trouver des solutions qui « booste » la nature.
  
  Or, � quoi appliques tu ta pens�e ? A trouver des solutions intelligentes ? Non. Ton discours est : « On ne peut pas », « C’est mal », « On n’a pas les moyens ». C’est quoi la prochaine �tape de ta pens�e ? Castrons les hommes ? St�rilisons les femmes ? Eliminons les gens en trop ?
  
  Je ne vois pas o� tu veux en venir. Que proposes-tu concr�tement ?
  
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- ffi 22 août 2010 19:14
  
  Pour « l’eau fossile » :
  - D’o� viens l’eau ?
  - De la pluie.
  - D’o� vient la pluie ?
  - Des nuages.
  - D’o� viennent les nuages ?
  - De l’�vaporation des oc�ans.
  
  Mais d’o� viennent les oc�ans ?
  De la pluie ? Ben, non, puisque sans oc�an, il n’y a pas d’�vaporation, donc pas de nuage, donc pas de pluie...
  
  Il n’y a donc que deux solutions, l’eau des oc�ans originels vient ou du cosmos, ou de l’int�rieur de la terre.
  
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- ffi 22 août 2010 20:35
  
  Dans ce cas, d’o� vient l’eau des glaciers ???
  
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- celuiquichaussedu48 22 août 2010 21:22
  
  Les vapeurs des volcans primitifs d�gageaient de l’eau et d’autres particules l�g�res qui ont form� l’atmosph�re primitive (tr�s diff�rente de l’actuelle), l’eau venait donc du centre de la Terre. Conf�re mon cours de 1ere S de g�ologie.
  
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- jjwaDal 22 août 2010 23:12
  
  @ffi
  Que ce soit bien clair entre nous. Personne n’a remis entre mes mains la destin�e de l’humanit� .
  Je me contente donc de lire la presse sp�cialis�e sur ces sujets et me forge une opinion.
  Dans le monde r�el la quasi-totalit� des Etats ont des politiques de contr�le de la d�mographie ne serait-ce qu’en banalisant la contraception � faible co�t (faute de quoi nous aurions encore ici des familles de 15 enfants, suis-je clair ?).
  En effet nos besoins ne sont pas seulement alimentaires et quelques-uns ont align�s quelques chiffres.
  Ayant lu le livre de Brown je connais et l’ampleur des probl�mes qui sont les n�tres et la panoplie de solutions que nous avons. Je connais aussi le monde r�el (bien diff�rent du monde magique o� on oublie les rapports de force et les �chelles).
  Je ne suis nullement inquiet pour moi et vous (nous avons un ordinateur donc nous mangerons quoi qu’il arrive...). Les �meutes de la faim r�centes montrent cependant la sensibilit� d’autres � une hausse des prix alimentaires.
  Par ailleurs, nos nappes phr�tiques (� faible profondeur) ont �t� aliment�es d’en-haut et votre eau d’en-bas a une tr�s longue histoire en dehors de la th�orie �mise par un inconnu.
  Toute l’eau vient de l’espace, y compris celle dans les profondeurs de la Terre et comme la subduction et la tectonique des plaques ont r�inject�s de l’eau dans la cro�te terrestre depuis plusieurs milliards d’ann�es, il y en a (personne ne le nie).
  L’oxyg�ne est l’�l�ment le plus abondant de la cro�te terrestre, devant le silicium. Trouver des laves riches en silice (oxyde de silicium) n’a donc rien de troublant...
  On dit qu’une eau est « fossile » quand son taux de renouvellement se compte en si�cles et au-del� (dans les nappes phr�atiques). Quand elles seront vides on pourra les oublier pour pas mal de temps.
  Depuis quand la lucidit� est-elle un signe de d�pression ?
  
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- ffi 22 août 2010 23:21
  
  Bien, admettons qu’en effet � l’origine l’eau vienne du centre de la terre.
  Pour quelle raison n’en viendrait-il plus aujourd’hui ? Le m�canisme s’est-il enray� ?
  Pas s�r : la vapeur d’eau compose entre 50 et 90% des gaz volcaniques. Il y a aussi de nombreuses sources chaudes et min�rales.
  Cela a-t-il un sens de parler d’eau fossile si l’eau vient naturellement des profondeur ?
  Non, je ne le crois pas.
  Dans les sols arides, l’eau ne peut remonter par capillarit� (le sable ne fixe pas l’eau). Il est donc possible qu’elle reste bloqu�e en dessous des sables. L’absence d’eau serait donc due � un effet du sol, qui l’emp�che de remonter en surface. L’ass�chement de la surface aurait pour cons�quence l’ass�chement de l’atmosph�re, ce qui diminuerait les pluies.
  
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- ffi 23 août 2010 01:00
  
  M�me Wegener a commenc� comme un inconnu (auteur de la tectonique des plaques). Il fut d’ailleurs pris pour un huluberlu au d�but. Donc le cot� people-scientifique (en fait dogme conformiste), m’indiff�re. C’est ma raison qui juge la valeur d’une th�orie, pas le d�sir de croire comme les autres.
  
  La tectonique des plaques a de s�rieuses lacunes. En particulier le fait que tous les continents s’emboitent parfaitement, en ordre, selon l’�ge g�ologiques des terrains. En fait Wegener s’est inspir� largement de Roberto Mantovani (un r�unionais) mais a choisi une tectonique diff�rente.
  Je le cite :
  � Dans un court article, en 1909, Mantovani exposa certaines id�es au sujet des d�placements continentaux et les expliqua d’une mani�re qui diff�re en partie de la mienne, mais dont certains point s’accordent �tonnamment, notamment le groupement initial de tous les continents de l’h�misph�re sud autour de l’Afrique. �
  
  Or, des calculs � partir des donn�es du r�seau d’observation (interf�rom�trie � tr�s grande base, ou VLBI) ont donn� une augmentation du rayon terrestre de 18mm/an (ref : Robodau et Harrisson -1993). Cela signifie que c’est Mantovani qui avait vu juste : le globe terrestre est en expansion. Il n’y a donc probablement pas de plaques tectoniques « qui plongent ». Pour illustrer, voici une comparaison des deux reconstructions de l’histoire terrestre (tectonique d’expansion, tectonique des plaques � 4’50) http://www.youtube.com/watch# !v=LzgcnYwl-AQ. L’une est coh�rente, l’autre pas. Par exemple, l’homme arrive � peine � percer un minuscule trou de 10 km dans le sol. En revanche un petit continent comme l’Inde parviendrait � passer en-dessous d’un �norme continent comme l’Asie, ceci bien qu’il n’y ait pas de force verticale qui l’oblige � plonger ? Ce n’est pas tr�s cr�dible physiquement.
  
  Par cons�quent, l’hypoth�se de l’eau qui plonge « � cause » d’une plaque n’est pas recevable pour moi, d�sol�. Je vous ferais remarquer par ailleurs que m�me dans les zones non r�put�es « de subduction », il y a de l’eau en profondeur. J’ajouterais enfin que l’homme n’a pas assez de recul au niveau des observations pour affirmer un taux de renouvellement par si�cle pour tout le sous-sol terrestre (c’est absolument pr�tentieux).
  
  Pour la silice, le fait est que plus la lave contient de silice, plus le volcanisme est explosif. Je le comprend ainsi : plus il y a de Silane qui remonte dans la chemin�e volcanique, plus cela explose et plus il y a de silice. Je constate que vous vous �tonnez peu de la quantit� de silice en surface. Vient-elle du ciel, elle-aussi ?
  
  Si pour vous la lucidit� consiste � �tre blas� et � ne s’�tonner de rien, vous la confondez avec l’inertie et l’apathie. La lucidit� n�cessaire aujourd’hui, c’est celle de savoir s’�tonner de tout, m�me de l’anodin, et d’y appliquer notre l’intelligence pour le comprendre. C’est cela qui permettra de parfaire notre connaissance du monde, et donc de r�gler nos actions au mieux qu’il soit possible pour l’am�liorer concr�tement.
  
  Le fait est que vous ne pouvez pas d�cider � la place d’autrui le nombre d’enfant qu’il d�sire : ce n’est pas du domaine du d�bat politique. A moins, bien s�r, d’instaurer une dictature.
  
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- jjwaDal 23 août 2010 10:09
  
  @ffi
  En science une th�orie n’est pas une preuve absolue. Se servir de cette limite pour bondir sur une th�orie alternative marginale (pour les sp�cialistes) peu �tay�e, refl�te un �tat d’esprit. Si l’eau de nos nappes phr�atiques ne descend pas plus bas c’est souvent qu’une couche imperm�able (dans les deux sens) l’en emp�che.
  La th�orie de l’expansion du rayon terrestre est tr�s fragile. En effet elle suppose que dans un pass� proche (250 Myears) la pesanteur �tait 4 fois sup�rieure, ce qui se verrait sur le squelette des animaux, aurait une influence majeure sur le refroidissement de la Terre (rapport surface/volume), etc.
  Curieusement votre source est inconnue des moteurs de recherche et de Pierre Thomas (Normal Sup de Lyon, sp�cialiste fran�ais des plan�tes).
  Pierre Thomas vous dirait que sur Mars (surface dat�e par les crat�res) ce m�canisme se verrait comme le nez au milieu de la figure (hauteur des volcans, d�formation des crat�res, etc).
  Pour en finir, il y a plus d’eau dans la cro�te terrestre que dans les oc�ans en raison du m�canisme de formation de la Terre. L’eau existait dans les « blocs de base » ayant form�s la Terre, des min�raux hydrat�s, nombreuses sources d’hydrog�ne li� et d’oxyg�ne.
  La temp�rature en profondeur peut craquer des min�raux, lib�rer H2 qui est tr�s liant (avec l’�l�ment le plus �lectron�gatif et abondant et c’est l’oxyg�ne, exit le silane). On finit par s�questrer de l’eau qui migre lentement (�ruptions par ex) vers la surface. On en re�oit aussi en permanence de l’espace et on d�gaze. Aucun rapport avec nos soucis et le sujet de l’article.
  Je doute d’une th�orie « mainstream » seulement quand des scientifiques patent�s (comme Lindzen par ex) ont des arguments contraires solides �tay�s par d’autres. Je vous laisse � votre intelligence. Je pr�f�re la science.
  
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- ffi 23 août 2010 22:19
  
  @jjwadal
  Tout d�pend de ce que l’on appelle la science. En fait, elle pr�sente deux aspects.
  - Il y a ce qui concerne les faits observ�s, les ph�nom�nes. C’est la partie o� tout le monde doit s’accorder (« pince-moi je r�ve »).
  - Il y a la mani�re d’expliquer ces faits. L�, c’est le domaine de l’imaginaire o� la vari�t� d’interpr�tation doit �tre maximale afin de maximiser les possibilit�s de trouver celle qui soit correcte.
  
  Aujourd’hui, la science mondiale proc�de � l’inverse. Des faits sont n�glig�s, pendant que tout le monde doit penser � la m�me chose... D’o� la stagnation.
  
  Par exemple, les stations d’observations montrent une croissance en diam�tre de 18mm/an, c’est un fait. Des arguments th�orique (gravit�) ou � partir de faits sans rapport �vident (Mars -quoique une vid�o sur Youtube affirme que Mars est aussi en expansion), ne suffisent pas � �carter ce fait, qu’il faut accepter tel quel.
  
  En revanche, en ce qui concerne l’interpr�tation de ce fait, nous sommes libres : Le syst�me d’observation n’est pas fiable... Cette croissance est temporaire ... La terre s’�tend ...
  
  Personnellement je choisis une interpr�tation pour sa facult� � relier ensemble, et de mani�re coh�rente, un maximum de faits, peu m’importe les th�ories en vigueur. Ma pratique scientifique est de toujours distinguer soigneusement ce qui est de l’ordre du ph�nom�ne et ce qui est de l’ordre de l’interpr�tation. Par cons�quent, je peux remettre librement en cause n’importe qu’elle th�orie, du moment que je respecte les observations.
  
  L’explication de Pierre Thomas est int�ressante, et il faut la prendre comme telle : il n’y a pas d’observation des roches originelles, puisque l’homme n’existait pas ! C’est un argument purement sp�culatif.
  
  De mon point de vue, il manque une pi�ce du puzzle : la relation avec le cosmos.
  
  Les faits montrent un certains nombre de ph�nom�nes �lectriques
  - il y a au niveau du sol, un exc�s d’ions positifs (Curie)
  - la ionosph�re est � 300 000 volts
  - Tout courant va � la Terre.
  - les mesures, au niveau des tornades montrent des champs �lectriques jusqu’� 10 000 V/m
  - En surface des oc�ans s’accumulent les ions SO₄ �⁻ et, au fond, les nodules polym�talliques charg�s positivement.
  
  Par cons�quent, il semble y avoir un gradient de champ �lectrique entre la surface et l’espace. Comme il ne pourrait en �tre ainsi sans raison, je supposerais que c’est le Soleil qui attire � lui les �lectrons.
  Or, il se trouve que l’Hydrog�ne, dans les m�taux alcalins (voir les hydrures), s’ionise en captant un �lectron du m�tal dans lequel il est dissout, sous la forme H⁻. Ainsi, l’hydrog�ne qui s’�chappe de l’int�rieur pourrait emporter avec lui des �lectrons. De zones en zone, (manteau, croute, atmosph�re, espaces) les �lectrons pourraient ainsi gagner l’espace en passant par des substances chimiques diff�rentes. Comme l’on sait par ailleurs que les hydrures qui perdent de l’hydrog�ne ont tendance � s’�tendre en volume, on aurait une expansion du rayon terrestre.
  
  On aurait ainsi un flux permanent, de protons et d’�lectrons au sein de la biosph�re, � raison d’un rapport de 2 �lectrons pour 1 proton (H⁻), caus� par le soleil. C’est dans le cadre de ce flux que la vie s’�panouit.
  
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- ffi 23 août 2010 23:40
  
  « En science une th�orie n’est pas une preuve absolue »
  Au passage, remarquez bien que vos arguments n’ont �t� tir�s que de la th�orique.
  
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- jjwaDal 24 août 2010 10:34
  
  @ffi
  Avant de chercher une th�orie pour expliquer une observation il faut prouver l’observation et l’absence d’explication triviale dans le cadre de la th�orie en vigueur. Vos 18mm/an sont inconnus des sp�cialistes du sujet et les pr�tendus auteurs de cette « observation » sont inconnus des moteurs de recherche. Donc... Votre fait ressemble � du n�ant.
  Quand on veut commenter le match, il faut monter sur des �paules solides et faire de la science via YouTube, d’observations fantaisistes et d’�tudes publi�es � compte d’auteur au pedigree discutable est de la « junk science ».
  La science est d�j� rude quand elle est d�battue par des sp�cialistes, mais au clavier c’est bien pire.
  Bonjour chez vous.
  
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- ffi 24 août 2010 19:17
  
  Ta critique de la science sur internet ne vaut-elle pas aussi sur la science par moteur de recherche (certes sp�cialis�s) interpos� ?
  
  Evoquer l’expansion du globe, c’est �voquer un fait. Il est v�rifiable ou r�futable. Puisqu’il y a un syst�me d’observation qui permet de suivre l’�volution du rayon terrestre, il suffit d’en prendre les mesures brutes sur une quarantaine d’ann�e pour ou bien v�rifier ou bien r�futer cette id�e (Je dis bien « mesures brutes », le pr�c�dent du climate-gate ayant montr� la possibilit� des tripatouillages).
  
  Tu me dis qu’il n’y a de pas r�f�rence � cette r�flexion de Stephano Robaudo & Christopher Harrison (d�sol� pour l’erreur orthographique dans les noms, m�a culpa), rapport�e par James Maxlow dans la s�rie yes, earth is expanding partie 11 � 2’45) R�f�rence pourrie ? Bruit de couloir, non publi� ? Une autre r�flexion plus pr�cise rapporte (en anglais) :
  -----------------------------
  Calculations of a potentional increase in Earth radius based on published GSFC VLBI baseline vectors (Ma & Ryan, 1998) now indicate a mean global increase in radius of 4.1 3 mm/yr.
  "In contrast when Robaudo & Harrison (1993) combined SLR solution UT/LLA9101 (including all data from 1976 to the beginning of 1991) and VLBI solution GBL66- (containing data up to the end of 1990) data sets to derive observation station horizontal motions for plate motion studies, they allowed all stations to have three independent motion velocities. These calculations, based on a global observational network, gave
  "A ROOT MEAN SQUARED (RMS) VALUE OF UP-DOWN [INCREASE IN EARTH RADIUS] MOTIONS OF OVER 18 MM/YR" (ROBAUDO & HARRISON, 1993, PG. 53.) This value was considered by Robaudo and Harrison (1993) to be extremely high when compared to expected deglaciation rates, estimated at les than 10 mm/yr (Argus, 1996). "It is significant to note that Robaudo & Harrison (1993) ’expected that most VLBI stations will have up-dwon [radial] motions of only a few mm/yr’ and RECOMMENTDED THAT THE VERTICAL MOTION BE ’RESTRICTED TO ZERO, BECAUSE THIS IS CLOSER TO THE TRUE SITUATION THAN AN AVERAGE MOTION OF 18 MM/YR" (ROBAUDO AND HARRSION, 1993, PG. 54)....’ "As recommended by Robaudo & Harrison (1993) the EXCESSES IN VERTICAL MEASUREMENT ARE GLOBALLY ZEROED, RESULTING IN A STATIC EARTH RADIUS PREMISE BEING IMPOSED ON SPACE GEODETIC OBSERVATIONAL DATA.
  -----------------------------------------------------------------
  Est-ce vrai ? Est-ce faux ? La composante verticale a-t-elle vraiment �t� zapp�e dans les calculs ? Avez-vous l’opportunit� de trouver les pages 53-54 d’un livre �crit par Robaudo & Harrison en 1993 ? Avez-vous le moyen d’acc�der aux donn�es bruts des interf�rom�tres � large base (VLBI) du monde pour estimer la variation de la circonf�rence terrestre ?
  
  Je note que, dans le lien que tu m’as donn� le sp�cialiste �crit « on ne sait pas si le rayon a chang� ». De plus, aucun moyen d’estimer cette variation de mani�re contemporaine n’est rapport�e, ce qui n’emp�che pas l’auteur de donner une explication pr�ventive dans le cadre th�orique actuel. Le d�gazage lui semblant insignifiant, le sp�cialiste invoque la chaleur radioactive int�rieure, se pla�ant dans la perspective d’une terre isol�e dans le cosmos. D’autres �voquent les neutrinos qui effectueraient des transmutations internes... Il me semble en effet que la terre est dans un flux perp�tuel (vent solaire, rayonnement), qu’elle n’est donc pas un corps isol�.
  
  Mais encore une fois, il faut d’abord v�rifier le fait : la terre est-elle en expansion, oui ou non ? Et si ceux qui disposent des donn�es brutes tripatouillent les calculs...
  
  "Avant de chercher une th�orie pour expliquer une observation il faut prouver l’observation et l’absence d’explication triviale dans le cadre de la th�orie en vigueur«
  
  A qui sont donn�s les moyens d’observations, pay�s par les contribuables ? Qui peut-donc »observer« , si ce n’est ceux qui acc�dent aux instruments ? L’explication dans le cadre de la th�orie en vigueur n’est en fait nullement n�cessaire, l’int�r�t �tant d’avoir le maximum d’hypoth�ses diff�rentes � tester.
  
  Cette phrase refl�te bien ce que je disais au d�part de notre discussion et qui explique la d�cr�pitude de la science mondiale.
  La science est � l’inverse de ce qu’elle devrait �tre.
  - Refus de s’accorder sur les faits, voire m�me de les chercher, l’acc�s aux donn�es �tant monopolis� par certains. (sexe des anges).
  - conformisme obligatoire dans la mani�re d’interpr�ter ces faits (respect du dogme)
  C’est donc une conception scolastique. La science c’est le contraire :
  - Chercher des faits v�rifiables et s’accorder tous dessus (principe : »pincez-moi je r�ve« ).
  - Imaginer librement � partir de ces faits (principe : »laissez-moi r�ver« )
  
  (Par exemple, un des d�couvreurs de la structure du Benz�ne a r�v� cette nuit-l� d’un serpent qui se mord la queue... Mais il vrai que l’�ducation consiste � introduire la th�orie avant les faits, �a limite le recours � l’imagination.)
  
  Ce recours � l’imagination est le propre de l’humanit� cr�ative. Mais elle doit s’ancrer dans la r�alit� pour �tre efficace. En revanche, le recours au conformisme est le propre des moutons. Une science faite par des moutons ne saurait assurer de progr�s pour l’humanit�, au contraire, elle donnera l’assurance aux bergers d’avoir un troupeau manipulable � merci.
  
  En attendant, puisque vous n’avez pas pu apporter des faits contradictoires (constance du rayon terrestre), je peux continuer mes recherches th�oriques (multidisciplinaires) librement sur cette base d’une expansion du globe, que vous n’avez pas pu r�futer dans les faits. Si vous l’aviez pu, ma r�flexion aurait �volu�. En l’absence de possibilit� personnelle d’acc�der aux donn�es, ma conviction vient des tra�n�es laiss�es par le Sial (continent) sur le Sima (fond oc�anique) , extr�mement visibles sur google map, tant dans l’atlantique que dans le pacifique ou l’oc�an indien. En faisant parcourir ces tra�n�es aux continents en ordre inverse, il est clair qu’on peut d�terminer sans peine la pang�e, mais le fait est que l’on arrive � une terre plus petite.
  
  Pour conna�tre une ville, il faut parcourir toutes ses rues et en rechercher dessus tous les points de vue. A suivre le GPS, on n’en conna�trait jamais que la nationale qui la traverse.
  
  Globalement, les scientifiques fran�ais devraient pouvoir acc�der librement aux donn�es bruts, et non aux donn�es reconstruites, lesquelles ne sont pas d�nu�es de »choix". Sinon ils risquent d’�tre men�s en bateau, comme le pr�c�dent du climate-gate l’a montr�.
  
  C’est une question d’ind�pendance.
  
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- ffi 24 août 2010 19:59
  
  Stefano Robaudo et Christopher G. A. Harrison
  non pas stephano, comme je l’ai �crit.
  
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- ffi 24 août 2010 21:06
  
  GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, VOL. 20, NO. 17, PP. 1811-1814, 1993
  
  Measurements of strain at plate boundaries using space based geodetic techniques
  
  Measurements of strain at plate boundaries using space based geodetic techniques
  
  Stefano Robaudo (Rosenstiel School of Marine and Atmospheric Science, University of Miami, Miami, FL)
  
  Christopher G. A. Harrison (Rosenstiel School of Marine and Atmospheric Science, University of Miami, Miami, FL)
  
  -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
  
  We have used the space based geodetic techniques of Satellite Laser Ranging (SLR) and Very Long Baseline Interferometry (VLBI) to study strain along subduction and transform plate boundaries and have interpreted the results using a simple elastic dislocation model. Six stations located behind island arcs were analyzed as representative of subduction zones while 13 sites located on either side of the San Andreas fault were used for the transcurrent zones. The length deformation scale was then calculated for both tectonic margins by fitting the relative strain to an exponentially decreasing function of distance from the plate boundary. Results show that space‐based data for the transcurrent boundary along the San Andreas fault help to define better the deformation length scale in the area while fitting nicely the elastic half‐space earth model. For subduction type boundaries the analysis indicates that there is no single scale length which uniquely describes the deformation. This is mainly due to the difference in subduction characteristics for the different areas, and the use of an elastic stress model then helps us understand some of these differences.
  
  ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
  
  Received 13 January 1993 ; accepted 18 May 1993 ; .
  
  voir http://www.agu.org/pubs/crossref/1993/93GL01380.shtml
  voir http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=11335493
  
  Se r�f�rer aux pages 53, 54 pour voir si ce que dit James Maxlow est vrai.
  
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- jjwaDal 28 août 2010 13:26
  
  @ffi
  Ce que dit James Maxlow est de la foutaise pure et simple. Ce n’est pas ici et en trois mots qu’on peut le mettre en �vidence.
  
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- ffi 29 août 2010 00:23
  
  Merci de ta r�ponse. Tu as s�rement raison, mais j’aimerais n�anmoins avoir l’opportunit� de le v�rifier par moi-m�me. Si tu pouvais me faire acc�der � l’archive de Robaudo sur cat.inist, ce serait vraiment tr�s gentil de ta part.
  
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- jjwaDal 29 août 2010 11:37
  
  @ffi
  Le document est en libre acc�s pour 12,8€ et je ne peux le mettre en ligne sans �tre dans l’ill�galit�. Je t’ai mis quelques outils de r�flexions ici.
  Une bien jolie foutaise comme on en voit quelques-unes circuler sur le web.
  
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- ffi 29 août 2010 22:14
  
  @jjwaDal
  Merci pour votre r�ponse et vos r�flexions. Je connais bien les objections th�oriques � l’expansion (j’ai une formation ing�nieur mat�riaux, donc la physique est ma sp�cialit�), d’o� son acception impossible puisque certaines connaissances �tablies seraient alors r�trograd�es au rang de croyance.
  
  Si je me suis lanc� dans cette ascension par la face nord de la science (je ne suis pas un adepte du principe du rasoir d’Okham, principe de flemmardise et de conformisme selon moi, fa�on pseudo-scientifique de discriminer entre diverses th�ories - les faits physiques ne sauraient ob�ir � ce genre de principe), c’est initialement que toutes les conceptions th�oriques auxquelles vous vous �tes r�f�r�es consistent � consid�rer la Terre comme un milieu isol�, inerte et fossilisant (eau fossile, ...), ce qui, je l’admets, est la conception majoritaire.
  
  L’inconv�nient que je relevais dans cette vision, c’est
  1/ d’abord la d�prime permanente et la sensation d’impuissance en tout.
  2/ son aspect � mon avis erron� :
  L’explosion de la vie � sa surface, les ph�nom�nes �lectriques de l’atmosph�re (foudre), les tremblements de terre, le volcanisme, les aurores bor�ales, tout ces ph�nom�nes n�cessitent une quantit� d’�nergie qui me semble inimaginable pour une Terre isol�e, laquelle aurait d�j� d� tendre � l’uniformisation et � l’endormissement depuis ses 4milliards ann�es d’existence. Par cons�quent, je ne contredis pas les divers « paragraphes » du livre des d�couvertes, mais plut�t la mani�re dont ils sont agenc�s, i.e, le sc�nario.
  
  Vous parliez d’eau fossile.
  Je vous avais donc soumis le m�canisme de cr�ation de l’eau :
  SiH₄ + 2.O₂ → SiO₂ + 2.H₂O
  propos� par Larin, interpr�t� comme l’effet de l’oxydation d’une Terre, faite d’hydrures, par un environnement cosmologique, devenu oxydant.
  
  De fil en aiguille, nous avions d�riv� vers l’expansion terrestre... mais c’est une anecdote de la r�flexion (un paragraphe).
  
  Merci encore pour cet int�ressant �change.
  Cordialement.
  
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- ffi 29 août 2010 23:11
  
  Ps : sur cette vid�o
  La surface du pacifique se transforme « en mer de sable ».
  
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- ffi 29 août 2010 23:37
  
  Hoax ? il est dit que c’est vrai (voir yacht maiken)
  
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tchoo 21 août 2010 09:30

Qu’avais-je donc �crit de si ignoble pour �tre censur� ?
Juste que gabriel n’avait pas bien compris l’auteur et qu’au final ils �taient d’accord.

Donc en r�sum� pour que tout le monde suive :
-R�chauffement climatique il y a
-est-ce temporaire ou � une �chelle/temps plus longue, nul le sait
-c’est grave ? : oui si on ne fait rien pour s’y adapter et pr�venir les quelques catastrophes � venir
-mais plus important, sont les diff�rentes pollutions, la mauvaise r�partition des ressources en eau, l’�puisement par exploitation outranci�re des ressources naturelles et des �nergies fossilles, qui mettent en p�ril la survie de l’homme sur la terre, mais certainement la terre, ni la vie sur terre.

Kpito

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olivier cabanel 21 août 2010 10:59

@ l’auteur,
All�gre nous avait d�j� bien amus� avec sa position ridicule et intenable
vous lui emboitez le pas,
pourquoi pas,
alors oublions tout les �v�nements que nous observons, fonte des banquises, augmentation des catastrophes,
disons nous que tout �� n’a pas lieu, que �� rel�ve de l’invention, ou m�me de l’imposture,
Continuons gentiment notre oeuvre humaine admirable, pollutions en tout genre, d�forestation.
la m�thode cou�, en quelque sorte.
sur l’air de tout va tr�s bien, madame la marquise.

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joletaxi 21 août 2010 12:59

« alors oublions tout les �v�nements que nous observons, fonte des banquises, augmentation des catastrophes, »

On se demande � quel point le niveau de d�sinformation est arriv� pour que les gens croient sans un minimum de r�flexion tout ce que l’on leur administre comme propagande.

cabanel,
allez sur les sites officiels, vous y verrez que la masse totale des banquises n’a pas vari� depuis que les mesures satellites existent,et qu’il n’y a aucune tendance.
Et cela est conforme aux mesures de niveau des oc�ans, qui contrairement aux pr�dictions relay�es jusqu’ « ad nauseum », ne bouge pratiquement pas depuis... 30 ans.

Quant aux catastrophes, aucun auteur s�rieux ne se risquera � �tablir un lien, les plus ardents d�fenseurs de la « poule aux oeufs d’or r�chauffiste » laissant prudemment planer un doute pour servir d’argument � leur mantra.

Cela ne doit en aucun cas servir � excuser les pollutions, la gabegie,mais nous n’avons d’autre issue, en regard de notre d�mographie, de nous d�velopper pour que tout le monde obtienne, ce qui nous appara�t comme naturel, de l’eau au robinet, et une prise de courant qui fonctionne 24 heures par jour,et cela, nous ne l’obtiendrons pas en ramassant du crottin de cheval

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- LeManu 23 août 2010 01:07
  
  ... conclusion fort bien choisie quoique singuli�rement cavali�re.
  
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chria 24 août 2010 11:32

@ TDK1 : Jamais lu autant de b�tises en si peu de phrases dans un article anti-RCA.
La honte que j’aurais � votre place ! Et vous le savez, j’en suis s�r, on ne peut pas �crire autant d’imb�cilit� et y croire vraiment. Vous �tes un troll, vous lisez les arguments glan�s en parcourant les sites lib�raux et conservateurs anti-�colos et vous �crivez un article pour provoquer. Bref des techniques peu diff�rentes des extr�mistes.
J’aime bien le mot obscurantiste : je connais les �colos et ne les appr�cie pas plus que vous. Sauf que l�, c’est vous l’obscurantiste : votre foi aveugle vous emp�che toute forme de discernement, vous simplifiez tout et amalgamez tous, tant que votre message peut passer.
C’est triste d’�tre aussi r�ducteur. Dans un sens, vous ne valez pas mieux que les �colos, car eux se basent parfois sur des travaux scientifiques, et non sur « LE BON SENS POPULAIRE ».
Vos sources d’ailleurs. Ah oui, TDK1 n’a pas besoin de source, il a la science infuse.

Et la fa�on de faire comme All�gre, de se faire passer pour un gentil �colo libre et qui a tout compris et qui va sauver l’humanit� des VRAIS d�sastres, c’est pitoyable.

Qui peut encore vous croire � part les id�ologues lib�raux et les aficionados de la th�orie du complot ? M�me si la th�orie du RCA a une dimension politique quant aux actions � entreprendre face aux dangers envisag�s (et l� je peux comprendre que vous ne soyez pas d’accord), l’aspect scientifique vous �chappe totalement.
Or vous laissez entendre que la science c’est de la merde. Qu’il vaut mieux vous �coutez, vous, vous avez tout compris, que vous �tes l’ap�tre de la raison.
Hic, allez, on s’en boit un dernier.

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Gerard Lucon 7 septembre 2010 03:32

La banquise fond au pole nord et s’�tend au pole sud .... donc en d�duire le r�chauffement global .. c’est du pipeau !
Les 3 derniers grands tremblements de terre de ces 30 derni�res ann�es ont modifi� l’axe magn�tique de 1 � 2%, cela a g�n�r� des modifications climatiques tr�s sensibles
Les sondages faits par les p�troliers ont permis de mesurer que tous les 30.000 ans environ se produit un changement majeur des poles magn�tiques, apparemment nous sommes entr�s dans cette phase de fortes perturbations magn�tiques

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Quand l’imposture climatique devient l’imposture �cologique.

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