mercredi 31 mars 2010 - par Alexis Vintray

R�chauffement climatique et d�mocratie

Bien souvent, le r�chauffement climatique sert de paravent � des id�ologies dangereuses. Illustrations r�centes.

Les lib�raux ont �t� depuis longtemps parmi les plus ardents critiques de l'embrigadement de la science du climat � des fins purement politiques. Ce combat est plus que jamais d'actualit�, au vu par exemple des d�clarations r�centes de James Lovelock, le p�re de la th�orie Ga�a qui, ouvertement, appelle � la suspension de la d�mocratie au nom de la lutte contre un changement climatique dont l'origine humaine et l'importance restent pourtant � �tablir.

Dans The Guardian du lundi 29 mars 2010, James Lovelock tient les propos suivants ; “Even the best democracies agree that when a major war approaches, democracy must be put on hold for the time being. I have a feeling that climate change may be an issue as severe as a war. It may be necessary to put democracy on hold for a while.” Face � une esp�ce humaine « trop stupide » pour lutter contre le changement climatique de la fa�on dont il le souhaiterait, des m�thodes antid�mocratiques sont justifi�es.

Persuad� au point de l'aveuglement de la justesse de ses th�ories, Lovelock, ag� de 90 ans, appelle de ses voeux un �v�nement catastrophique, seul � m�me de changer une opinion publique, de plus en plus largement sceptique. Des prises de position qui aident � comprendre l'�tat d'esprit de certains scientifiques militants qui, comme l'a montr� l'affaire du Climategate, se sentent tellement certains d'avoir raison, qu'ils s'autorisent toutes les m�thodes, m�me les plus critiquables, et des violations des pratiques scientifiques.

Malheureusement, Lovelock est loin d'�tre isol� dans son radicalisme antid�mocratique et, bien souvent, antihumain. James Hansen en est un autre exemple connu ; en 2008, il demande que les chefs d'entreprises p�troli�res ou charbonni�res soient jug�s pour « crimes contre l'humanit� et contre la nature » [1]. Clairement, la nature mythifi�e passe avant l'homme, vu davantage comme un parasite. De m�me, il n'a pas h�sit� � comparer les trains transportant du charbon aux trains de la mort emmenant des d�port�s � Auschwitz... Allant plus loin encore, il estime en mars 2009 que la d�mocratie ne permet pas de traiter les questions environnementales comme il estime qu'elles devraient l'�tre et fait ouvertement la promotion de d�marches antid�mocratiques [2].

Il consid�re que tous les moyens, l�gaux ou ill�gaux, sont bons pour imposer l'id�ologie environnementaliste ; en octobre 2007, quand six activistes de Greenpeace caus�rent 30.000� de d�g�ts en d�gradant � la peinture une chemin�e de la centrale �lectrique de Kingsnorth en Angleterre, il prit leur d�fense en arguant qu'il fallait agir et que c'�tait le plus important, au m�pris de l'�tat de droit.

Dana Rohrabacher, de la chambre des repr�sentants, qui si�ge au comit� sur la science et la technologie, a demand� � ce que, en raison de son militantisme r�p�t�, Hansen se retire (step out) de son poste. Freeman Dyson, scientifique r�put�, a pour sa part d�clar� : « Hansen a fait de sa science une id�ologie. »

L'exemple le plus inqui�tant est probablement celui de Pentti Linkola, le p�re de l'« �cofascisme ». Il d�clare par exemple, dans la continuit� de certains propos cit�s ici : « N'importe quelle dictature serait meilleure que la d�mocratie moderne. Il ne peut y avoir de dictateur assez incomp�tent pour montrer plus de stupidit� qu'une majorit� populaire. La meilleure serait une dictature o� de nombreuses t�tes rouleraient et o� le gouvernement emp�cherait toute croissance �conomique [...] La plus irrationnelle des croyance des gens est la croyance en la technologie et en la croissance �conomique. [...] Tout ce que l'humanit� a construit depuis un si�cle doit �tre d�truit [...] Notre seul espoir r�side dans la mise en place d'un gouvernement centralis� sans compromis pour contr�ler les individus-citoyens [...] La production �nerg�tique doit �tre drastiquement r�duite. L'�lectricit� ne doit �tre accord�e que pour les strictes n�cessaires �clairages et communications [...]. La mobilit� doit �tre bas�e sur le v�lo et les bateaux � rames [...], les voitures individuelles doivent �tre confisqu�es. [...] Les excr�tats humains doivent �tre utilis�s comme fertilisants » [3].

Comme le notent certains, il admire particuli�rement le g�nocide des juifs et tziganes par le r�gime nazi, g�nocide qu'il estime « id�al car effectu� de fa�on indolore et sans impacts sur l'environnement ». Et d'ajouter : “We even have to be able to re-evaluate the fascism and confess the service that that philosophy made 30 years ago when it freed the earth from the weight of tens of millions of over-nourished Europeans, 6 million of them by ideally painless means, without any damage to the environment” [4]. Dans une interview pour le Wall Street Journal, il d�clare que la Seconde Guerre mondiale a �t� un moment heureux pour la plan�te. S'il y avait un bouton sur lequel je puisse appuyer, « je me sacrifierais sans aucune h�sitation, si cela conduisait � la mort de millions de personnes ».

Image : James Lovelock par Bruno Comby en 2005. licence Creative Commons Paternit� – Partage des conditions initiales � l’identique 1.0 g�n�rique.

23 r�actions

JL 31 mars 2010 11:10

Lexington, vous �crivez, je cite « Persuad� au point de l’aveuglement de la justesse de ses th�ories, Lovelock, ag� de 90 ans, appelle de ses voeux un �v�nement catastrophique, seul � m�me de changer une opinion publique, de plus en plus largement sceptique. »

O� avez-vous lu �a ?

Vous donnez des textes en anglais, mais je ne suis pas s�r que vous y ayez compris la m�me chose que moi.

La moindre des choses serait de fournir votre traduction, aussi bien par �gard pour ceux qui ne lisent pas l’anglais que pour l’honn�tet� du propos. A d�faut de traduction de votre part, je d�conseille � ceux qui ne lisent pas l’anglais de prendre position avant d’avoir eu un �claircissement de la part de l’auteur sur ce point.

R�pondre Lien permanent
- joletaxi 31 mars 2010 12:43
  
  @JL
  
  Je ne saurais retrouver l’article, mais il y a bien eu de la part des vicaires de l’Armaguedon des d�clarations de ce genre, souhaitant une catastrophe qui permettrait d’effrayer les populations pour mieux asseoir les th�ses d�fendues.
  Et leurs voeux ont �t� en quelque sorte exhauss�s ,car il y avait longtemps que l’on avait eu d’hiver comme ce dernier....
  
  R�pondre Lien permanent
- JL 31 mars 2010 12:51
  
  @ Joletaxi, vous devriez savoir que tout ce qui peut se dire a �t� ou sera dit un jour. La question n’est pas l� mais de savoir ce que Lovelock a dit dans les phrases donn�es ici en anglais par Lexington : la traduction qu’en donne notre auteur est mensong�re.
  
  R�pondre Lien permanent
- joletaxi 31 mars 2010 13:13
  
  par curiosit�, j’ai �t� consulter l’interview publi�e dans le guardian.
  
  http://www.guardian.co.uk/environment/blog/2010/mar/29/james-lovelock
  
  Outre les propos d�vastateurs pour les anti-n�ocons-lib�raux,il y a bien un passage o� Lovelock �voque la possibilit� d’une catastrophe majeure,qui ferait changer l’opinion dans le public(il ne l’appelle pas de ses voeux explicitement en effet)
  Il n’en demeure pas moins qu’il sugg�re tr�s explicitement cette fois de mettre entre parenth�ses la d�mocratie,ce qui, comme il appelle �galement � construire des centrales nucl�aires,serait un bon moyen de se passer des avis « �clair� » des anti-nucs de service
  
  R�pondre Lien permanent
- JL 31 mars 2010 14:53
  
  Joletaxi, est-ce que vous croyez qu’on vote pour ou contre les centrales nucl�aires dans notre belle d�mocratie ? Je trouve hypocrite de s’en prendre � ce vieillard peut-�te un peu s�nile, en laissant entendre que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes !
  
  R�pondre Lien permanent
pyralene 31 mars 2010 11:57

Aujourd’hui , c’est la totale des propagandistes stipendi�s.....Benard , Lucilio , et Lexington :
Le triumvirat de la d�sinformation et du mensonge...
on se croirait sur figaro magazine.....

R�pondre Lien permanent
Nometon 31 mars 2010 12:24

James Lovelock a offert suffisamment d’intelligence dans ses recherches et ses livres pour qu’on lui pardonne certains propos radicaux. Rappelons qu’au regard de nombreux �cologistes, il fut suspect� de connivences avec les lobbies p�troliers et consid�r� comme trop mod�r�. En clair, Lovelock est tr�s loin de faire partie des plus radicaux de la pens�e environnementaliste.
Cela dit, « L’hypoth�se Ga�a », qui l’a rendu partiellement c�l�bre, n’en demeure pas moins un ouvrage tr�s inspir�. Et bien plus subtil que la vision qu’en ont rendu ses d�tracteurs comme ses d�fenseurs, celle d’une nature sacr�e.

Mais hors le cas sp�cifique de Lovelock, je suis d’accord avec l’auteur : il faut absolument d�noncer la tentation totalitaire de certains �colos. Cette tentation s’exprime parfois de mani�re claire et extr�miste (cf. les extraits cit�s dans l’article), mais elle peut �galement �tre plus louvoyante ou masqu�e. Le pr�suppos� est toujours le m�me : nous sommes un petit groupe minoritaire � avoir compris LA v�rit� et tant que la majorit� ne nous aura pas rejoint, nous sommes fond�s � �tendre notre influence et notre pouvoir, y compris par des moyens contestables, y compris par la dogmatisation de la science, par la propagande (cf. le GIEC et le Climategate). C’est exactement la m�thode des partis dits d’avant-garde et d’une �lite de pens�e auto-proclam�e.

L’�cologie politique est un mouvement assez jeune. Il peut concilier d’autres valeurs avec les siennes. An concret, dans les affaires locales, c’est souvent le cas et c’est presque toujours fonction des individus. Il existe un socle de valeurs communes, en particulier avec le socialisme et les id�es de gauche en g�n�ral, un partage que, d’un c�t� et de l’autre, il est indispensable d’apprendre � cultiver. Sans quoi, on pourra toujours r�ver d’un changement de soci�t�, mais on ne le fera pas.

R�pondre Lien permanent
alceste 31 mars 2010 14:28

Ttr�s int�ressant, cet article. Je ne savais pas qu’ils �taient allum�s � ce point, si on peut dire.

R�pondre Lien permanent
ZEN 31 mars 2010 14:43

Je ne suis qu’� moiti� �tonn� par ces propos qui sid�rent
La Deep Ecology m’a toujours sembl� assez d�lirante et, consid�rant que l’homme est de trop, que la population doit �tre drastiquement r�duite,dans une nature id�alis�e et quasi-divinis�e, justifie certaines critiques de Luc Ferry � une �poque, qui visait surtout ce totalitarisme de la pens�e
Pour une fois, je suis d’accord avec l’essentiel de cette analyse, pourtant d’inspiration hayekienne
Tout arrive..
C ’est Le p�ripate qui va �tre content

R�pondre Lien permanent
- Cogno2 31 mars 2010 15:34
  
  La Deep Ecology m’a toujours sembl� assez d�lirante et, consid�rant que l’homme est de trop, que la population doit �tre drastiquement r�duite,dans une nature id�alis�e et quasi-divinis�e, justifie certaines critiques de Luc Ferry � une �poque, qui visait surtout ce totalitarisme de la pens�e
  
  Sans aller jusque l�, je hais les religions, donc je ne vais pas tomber dans un chamanisme druidique ou autre adorateurs de la nature, mais il est une chose certaines.
  
  Nous faisons partie d’un tout, nous somme en interaction permanente avec ce qui nous entoure, ce qui veux dire que nous avons une influence.
  Dans un tel �quilibre complexe et toujours en ajustement, un exc�s peut d�boucher sur un fort d�s�quilibre, qui s’accompagnera de r�ajustements plus ou moins brutaux selon la vitesse et l’intensit� du d�s�quilibre. Un retour de balancier.
  
  Mettez des lapins sur une petite �le, revenez quelques ann�es apr�s, et vous aurez un bout de rocher.
  Si m�me des lapins confin�s dans un espace clos sont capables de tout chambouler, imaginez ce que nous pouvons faire dans notre situation qui est identique � celle des lapins.
  
  Apr�s, reste � d�finir le seuil de surpopulation, mais il est clair qu’� 6 millards et quelques, notre influence n’est pas � n�gliger, loin s’en faut.
  
  Donc dans le fond, je pense aussi qu’on est peut �tre un peu trop nombreux.
  
  R�pondre Lien permanent
- Cogno2 31 mars 2010 15:37
  
  Je me souviens avoie entendu qu’il est �crit « croissez et multipliez vous, soumettez les terre ».
  Ou des trucs du genre, c’�tait bien il y a 2000 ans, il y avait beaucoup moins de monde � l’�poque, mais maintenant, est e bien raisonnable ce genre de connerie religieuse ?
  Parce que j’ai l’impression qu’on en est toujours l�.
  
  R�pondre Lien permanent
- ZEN 31 mars 2010 16:56
  
  @Cogno 2
  
  "Dans un tel �quilibre complexe et toujours en ajustement, un exc�s peut d�boucher sur un fort d�s�quilibre, qui s’accompagnera de r�ajustements plus ou moins brutaux selon la vitesse et l’intensit� du d�s�quilibre...."
  Je suis bien d’accord
  Jared Diamond le montre tr�s bien dans Effondrement, notamment dans des milieux naturels fragiles ou des isolats, comme pour le Groenland, sur laquelle il fait une magistrale �tude historique
  Mais il fait une approche scientifique de ces ph�nom�nes, en naturaliste-g�ographe qu’il est, sans recourir � des arguments tr�s contestables que l’on trouve dans certains courants plus ou moins mystiques de la deep ecology, surtout aux Usa et au Canada
  
  R�pondre Lien permanent
alberto 31 mars 2010 14:47

Des �colos radicaux, �a doit bien exister, mais pour l’instant ils ne sont m�chants qu’en intention, mais servent surtout d’alibis aux radicaux de l’ultra lib�ralisme pour effrayer le bon peuple et continuer a faire tourner la Machine � Fric dont les victimes, elles, sont bien r�elles !

Bien � vous.

R�pondre Lien permanent
- Croa 31 mars 2010 18:49
  
  Oui , ils existent et ne sont pas m�chants !
  
  Ceci dit l’�cologie authentique ne peut �tre que radicale ce qui rend celle des Verts avec tous ses « courants », plut�t suspecte
  
  Une politique �cologiste se doit d’�tre coh�rente, sinon �a ne fonctionne pas !
  
  R�pondre Lien permanent
Cogno2 31 mars 2010 15:26

Juste une apart�, sans pr�sumer de la justesse du sujet ou autre pour dire ceci :

La science n’est pas affaire politique, elle n’a pas a �tre soumis � l’approbation de qui que soit, elle n’a donc rien � faire avec la d�mocratie, la science est ce qu’elle est, et se fiche de l’avis de ceux qui ne sont pas d’accord avec les faits.
S’il s’av�re que des faits sont �tablis, c’est aux gens de faire avec, et non � la nature de s’adapter aux d�sirs de la population.

Le probl�me, c’est que s’il a raison, si nous sommes bien en train de nous suicider, le jour ou nous nous en apercevrons, il sera trop tard, et on aura d’autre chats � fouetter que de se dire : « Ah ben oui, il avait, raison, on aurait du, faire ci... comment as-t-on pu laisser faire �a, etc. »

La d�mocratie a d�j� d�montr� ses faiblesses, elle peut mener � la catastrophe, et elle l’a d�j� fait, c’est donc loin d’�tre la panac�e, on dit que c’est le moins pire, c’est tout.

R�pondre Lien permanent
- Croa 31 mars 2010 18:56
  
  Cogno, je te plusse mais tu te trompes � la fin : La « d�mocratie » n’est pas fautive, et pour cause, c’est une fausse d�mocratie !
  
  R�pondre Lien permanent
- rastapopulo 31 mars 2010 20:15
  
  vous reprendriez bien une crosse de hockey surtout pour les USA ?!!!
  
  h�h�h�
  
  Lien permanent
- rastapopulo 31 mars 2010 20:48
  - La vague de chaleur la plus meurtri�re de l’histoire : du 5 au 17 juillet 1936. Des temp�ratures d�passant 44�C au Manitoba et en Ontario tuent 1 180 Canadiens et Canadiennes (principalement des a�n�s et des nourrissons) durant la vague de chaleur la plus longue et la plus meurtri�re des annales. Quatre cents de ces d�c�s sont caus�s par la noyade, les gens cherchant � se rafra�chir dans l’eau. En fait, la chaleur est si intense que les rails et les parapets de ponts se tordent, les trottoirs se bombent, les r�coltes se fanent et les fruits cuisent dans les arbres.
  - Le jour le plus chaud des annales : le 5 juillet 1937. La temp�rature la plus haute jamais enregistr�e au Canada est atteinte � Midale et � Yellowgrass (Saskatchewan) quand le mercure monte � 45�C.
  Mais bon c’est tout � part �a tout colle h�h�h�
  Lien permanent
Croa 31 mars 2010 20:10

Je ne sais pas qui est ce James Lovelock mais il me para�t suspect (un peu comme notre DCB.) Si ces informations sont vraies c’est probablement une taupe charg�e de discr�diter l’�cologie de l’int�rieur.

Ce monsieur raisonne sur des bases compl�tement fausses. D’abord encore faudrait-il que le syst�me actuellement en place soit d�mocratique ! Cela fait 40 ans que les �cologistes pr�chent dans le d�sert et ce n’est que ces derni�res ann�es qu’elles �mergent, vu qu’il n’�tait pas possible de cacher plus longtemps l’�tat de notre monde. Aujourd’hui qui repr�sente l’�cologie ? Quelques guignols ayant accept� de collaborer avec les fantoches en place... Ne comptons pas sur eux pour �clairer le d�bat !

Oui, le syst�me en place � ne permet pas de traiter les questions environnementales comme il estime qu’elles devraient l’�tre � mais par manque de d�mocratie justement ! Si ce monsieur croit au contraire qu’il doit faire la promotion de d�marches antid�mocratiques c’est forc�ment un imposteur ! De plus � traiter les questions environnementales � ne suffit pas. Une politique �cologique compl�te serait n�cessaire, ce qui sous-entend une implication citoyenne totale.

La nature des hommes n’est pas de se suicider. Le probl�me vient de notre �tat de sujet europ�en et accessoirement de consommateur, c’est � dire de pigeon. Nous vivons � cr�dit, c’est � dire sous la contrainte de multiples endettements mais tout cela est soigneusement encadr� par une culture de la r�clame et d’une identification scientifique du sujet avec ce qu’il poss�de. Le tout se devant de nourrir la d�esse croissance qui nous m�ne dans le mur afin que quelques profiteurs fassent du pognon. Si les sujets de cette �norme arnaque �taient conscients du truc, celui-ci serait vite mis � bas !

Donc la d�mocratie n’est pas le probl�me, mais la solution... CQFD !

R�pondre Lien permanent
aye 31 mars 2010 21:07

Quelle d�mocratie ? Dans quel pays ?
Des m�chants ? NON des fanatiques dangereux !!!!

R�pondre Lien permanent
curieux 31 mars 2010 23:41

Dans tous les coups foireux, il suffit de chercher le fric et vous avez la r�ponse. Le reste n’est qu’enrobage et enfumage

R�pondre Lien permanent
Marc Viot 31 mars 2010 23:58

http://www.lemonde.fr/esi/alerte/afficher/—>
http://www.lemonde.fr/esi/alerte/afficher/—>

<script type="text/javascript" src="http://www.lemonde.fr/medias/www/1.2.260/js/ensemble_new.js"></script>

Greenpace accuse un p�trolier de soutenir les climato-sceptiques

R�pondre Lien permanent
Herv� Nifenecker 2 avril 2010 08:30

C’est vrai qu’on aimerait avoir, sinon la citation des termes exacts des �cologistes pr�nant, soi-disant, le renoncement � la d�mocratie, au moins un lien pour qu’on puisse se faire sa propre id�e. Ce serait la moindre des choses. Actuellement, m�me si je ne suis pas d’accord avec eux sur de nombreux points, je ne me sens pas menac� par une dictature �colo. Par contre on doit bien constater que la question climatique va se r�soudre ou non en Chine, et l� on ne peut pas dire que ce soit la d�mocratie. Quelque soit le r�gime, ce qui comptera c’est l’acquisition de la conscience d’une menace climatique par les locataires de la plan�te (nous tous). Le probl�me c’est que nous n’avons pas encore une claire vision de la nature de cette menace. Lovelock et Hansen pensent que la menace c’est un basculement irr�versible du climat ; par exemple si le m�thane contenu dans le permafrost commen�ait � �tre rel�ch� rapidement, le r�chauffement climatique s’auto-entretiendrait et nous ne pourrions plus rien y faire, m�me en r�duisant drastiquement nos �missions. On peut comprendre qu’une telle perspective, si on est persuad� qu’elle est r�aliste, soit tr�s anxiog�ne.

R�pondre Lien permanent

R�chauffement climatique et d�mocratie

23 r�actions

R�agir