mercredi 20 août 2008 - par koudou

Réchauffement climatique : il n’y a aucune preuve de son origine humaine

L’IPCC, créé sous l’impulsion des Etats-Unis et sous l’égide de l’ONU nous affirme avec force que le réchauffement climatique et l’augmentation dramatique de gaz à effet de serre sont dus à l’activité humaine, et surtout industrielle. Et ils le prouvent "scientifiquement" dans un rapport que doivent prendre pour pain bénit tous les dirigeants de la planète.
Seulement, voilà : leurs preuves scientifiques sont fausses, avec des données bidonnées, des modes de calculs erronés et de raisonnements inexacts.
Question : pourquoi continuent-ils à nier que leurs preuves scientifiques sont fausses ?
Serait-ce une raison tout aussi inavouable que les fausses preuves fabriquées par les Etats-Unis pour envahir l’Irak ?

Le réchauffement climatique

Cet article ne nie en aucune façon le réchauffement climatique. De nombreux signes convergents portent le témoignage de ce réchauffement, que ce soit par le climat mondial, la montée des niveaux des océans ou la diminution des calottes glacières pour n’en citer que quelques-uns. Personne n’est capable aujourd’hui de dire si c’est une tendance longue ou courte, mais il y a un réchauffement climatique.

IPCC = GIEC

On s’en inquiète donc et, dès 1988, ils nous fabriquent une nouvelle administration internationale pour étudier ce réchauffement climatique.
Les choses sont en place, le cirque va pouvoir commencer.
Toute l’histoire commence par le fameux rapport du Giec (Groupement intergouvernemental sur l’évolution du climat). En anglais, il s’appelle IPCC (Intergovernemntal Panel on Climate Change).
L’IPCC est un truc un peu bizarre, créé par l’OMM (Organisation mondiale de météo) et le PNUE (Programme des Nations unies pour l’environnement). Les membres sont en fait un représentant par gouvernement (pas besoin qu’il soit scientifique) et l’IPCC vient nous commettre des super rapports qui deviennent la bible en matière de climat pour l’ensemble de tous les gouvernements.
Il y a parfois quelques scientifiques, mais nous verrons un peu plus loin que ce ne sont pas eux qui commandent ni qui décident des conclusions du rapport.

Les débuts de l’IPCC (GIEC)

Jusque en gros 1995, l’IPCC tient des propos très mesurés et prudents, n’avançant des conclusions que lorsqu’elles étaient scientifiquement prouvées. Mais, petit à petit, cette tiédeur n’est plus de mise, et les scientifiques climatologues sont désavoués et doivent démissionner, comme Richard Lindzen (chaire de climatologie au MIT), Christopher Landsea, Pielke, Christy, Rieter... et il ne reste en guise de scientifiques météo (utiles quand même pour étudier le climat) que des botanistes, sociologues, économistes, bref des gens qui peuvent peut-être mesurer les conséquences d’un réchauffement, mais que leur spécialité ne place pas vraiment bien pour étudier l’origine climatologique du réchauffement planétaire.

En 1996, ils nous sortent un rapport dont le titre en français est "Résumé pour les décideurs" et en anglais "Summary for policymakers" dans lequel la branche politique de l’IPCC impose de supprimer les deux dernières réserves que voulaient quand même mettre les scientifiques :

aucune des études citées dans ce rapport n’a démontré clairement que nous pouvons attribuer le changement climatique observé aux gaz à effet de serre ;

à ce jour, il n’existe aucune étude prouvant que tout ou partie du changement climatique résulte des activités humaines.

Et le rapport part donc, en expliquant que le changement climatique est dû aux gaz à effet de serre et à l’activité humaine, sans aucune des réserves scientifiques nécessaires.

Les incohérences de l’IPCC sur les températures

La courbe qu’utilise l’IPCC dans son rapport de 1996 est une courbe dite de "Michael Mann" (le mec qui l’a fabriquée) qui montre que la température baisse en moyenne depuis l’an 1200 et qu’à l’arrivée de l’industrialisation du XIXe siècle, apparaît une hausse brutale de température.

Avant 1996, l’IPCC utilisait d’autres courbes qui indiquaient quelque chose de tout à fait différent. Mais la courbe de Michael Mann est devenue la vérité en 1996.
Deux petits problèmes sont malheureusement apparus : d’une part le programme statistique utilisé par Mann s’est révélé buggé avec donc des résultats faux, et récemment la méthode utilisée pour calculer la température à partir des cercles de croissance des arbres est également mise en défaut.
En tout cas, la fameuse courbe de Mann n’apparaît plus dans le rapport de l’IPCC de 2004.

Donc, on ne parle plus vraiment de mesure de température en hausse grave depuis le XIXe siècle due à l’activité industrielle. Heureusement d’ailleurs, car l’Histoire nous dit bien qu’au Moyen Âge on faisait pousser du raisin et qu’on produisait du vin en quantité en Angleterre, ce que la température d’aujourd’hui après la brutale augmentation due à l’industrie que nous assène l’IPCC ne permet pas vraiment de faire...

Les incohérences de l’IPCC sur le taux de CO2

Le deuxième argument fort de l’IPCC sur l’influence l’activité industrielle sur le réchauffement climatique est basé sur le gaz à effet de serre et particulièrement la production de CO2.

Il y a quand même également quelques petits problèmes de raisonnement. D’abord, selon les auteurs, le CO2 ne serait responsable qu’à hauteur de 40 % à 10 % de l’effet de serre. En effet, c’est surtout l’eau qui est responsable de l’effet de serre.
Il y a quand même discussion sur le sujet, même si tous acceptent le fait que le CO2 a moins d’influence que notre bonne H2O. Une conférence contradictoire scientifique vient d’avoir lieu en 2007, avec un résumé des arguments des deux.

Ensuite, leur courbe d’augmentation brutale du CO2 dans l’atmosphère est malheureusement fausse...
En effet, depuis 1811, plus de 90 000 mesures directes du CO2 de l’atmosphère par des scientifiques très divers dont deux prix Nobels récompensé pour leurs travaux sur le sujet (Krogh en 1923 et Warburg en 1933) montrent des courbes totalement différentes ! Ernst-Georg Beck a bossé deux ans pour compiler toutes ces données et la courbe qu’il montre dans son rapport raconte une tout autre histoire avec en particulier un pic de CO2 à 480 ppm en 1820 et dans le début des années 1940 alors que le taux de CO2 dramatique d’aujourd’hui selon l’IPCC est de 384 ppm.

Mais, là, ils n’en démordent pas, parce qu’ils ont "mesuré" le taux de CO2 dans les micro-bulles de la glace polaire qui leur dit le contraire. Comme si une méthode indirecte de mesure pouvait être meilleure que la mesure directe. C’est un peu comme si je refusais de considérer votre taille parce que mesurer la longueur de votre manche pour en déduire votre taille me permet d’arriver à un résultat différent, mais qui m’arrange !

J’ai trouvé là-dessus des données qui me laissent rêveur, dans un article de Jean Martin (ancien directeur de recherche au CNRS, à la retraite) : voir "Carottages glaciaires et mesures directes du taux de CO2 dans l’atmosphère" vers la fin de page.
Il apparaît que c’est un chercheur, G. S. Callendar, qui avait bâti sa théorie disant ce que l’IPCC dit aujourd’hui (à savoir l’augmentation du taux de CO2 due à l’activité industrielle) et qui, pour justifier sa théorie, a "choisi" les points qui l’arrangeaient pour fabriquer une courbe qui disait ce que lui-même disait. Quand on regarde le nuage de points d’origine, on se rend parfaitement compte que c’est du bidonnage complet !
D’ailleurs, quand il a présenté son papier en 1938 devant la Royal Meteorological Society, il s’est fait jeté.

En plus de ce bidonnage qui ne prouve donc rien (mais dont les données sont utilisées par le rapport de l’IPCC), la méthode même de mesure est mise en défaut.
En effet, toute cette technique repose sur le fait que la composition des bulles est celle de l’atmosphère à l’époque. Mais rien ne permet de le dire : en effet, le CO2 se dissout dans l’eau et les molécules de CO2 peuvent passer dans la glace. D’ailleurs, les mesures actuelles tiennent compte de ce phénomène en corrigeant l’âge des bulles de 90 à 200 ans par rapport à la glace, parce que les bulles remontent. Tu parles d’une méthode scientifique... D’autres considérations physico-chimiques (Cf. la fin du papier de Jean-Martin) détruisent encore plus la méthode. Et l’IPCC ne se base que sur cette méthode fausse en ignorant volontairement les autres qui disent le contraire.

Pourquoi cette théorie continue d’exister ?


Le rapport repose donc sur des faits totalement non prouvés et, malgré leur apparence scientifique, rien ne permet de dire que le réchauffement climatique puisse être relié de façon quelconque à l’activité industrielle.

Et la continuation de cette mascarade me gêne beaucoup, car je ne vois pas l’intérêt de fabriquer de fausses preuves.

Quand les Américains ont fabriqué de fausses preuves d’armes de destruction massives, je le comprenais : c’était pour se justifier pour aller mettre la patte sur l’Irak et piquer le pétrole.

Mais là...

A moins que ce ne soit un moyen pour justifier l’interdiction aux pays en voie de développement de se développer pour cause de destruction de la planète. Et même peut-être d’envoyer une force d’intervention américaine autorisée par l’ONU pour fermer les usines de Chine qui sont en train de détruire notre planète ?



269 réactions


  • el bourrico 20 août 2008 10:12

    Article d’un tel parti pris qu’il en est ininteressant. Opinion confirmée par le vocabulaire employé visant a rabaisser de façon infantile l’idée qu’il entend pourfendre.


    • koudou 20 août 2008 10:29

      Ca c’est un commentaire complètement con, contrairement d’ailleurs à votre commentaire suivant très intéressant. Je ne m’attarde donc pas sur celui-ci


    • Calito 20 août 2008 14:27

      Je suis d’accord avec l’auteur de l’article.
      Ne serait-ce qu’aà cause de la façon dont les tenants de la version officielle s’adressent à leurs detracteurs :


      - mépris

      - appel à la censure

      - insultes

      - refus de remise en question

      et les fameux "tout le monde sait que".

      Voila.


  • el bourrico 20 août 2008 10:14

    J’ajoute que s’il n’y a aucune preuve de l’origine humaine (opinion que je suis loin de partager), il n’y a pas plus de preuve du contraire (voir même encore moins)


    • koudou 20 août 2008 10:42

      CA, c’est tout à fait exact. Et c’est une remarque très pertinente. Je le rappelle d’ailleurs dans l’article, mais il est vrai que c’est au tout début, et donc on ne le remarque pas.

      Mais vous avez 1000 fois raison, il est impossible de dire si oui ou non, l’activité humaine a ou non un effet sur le réchauffement climatique. Et je pense qu’il n’est pas possible de le prouver pour une raison bien simple : les variations qui seraient dues à l’intervention humaine sont trop faibles par rapport aux causes non humaines.

      Cela ne veut pas dire que l’activité humaine n’a pas un effet négatif sur le réchauffement climatique, mais simplement qu’on ne peut pas le prouver, pas plus que l’inocuité de l’activité humaine sur le réchauffement climatique.
      Mais tout l’article tourne autour d’une autre idée : ce n’est pas parce qu’on est convaincu de quelque chose qu’il faut fabriquer de fausses preuves pour le démontrer.

      Ce dont je parle dans l’article, c’est de la fabrication de fausses preuves et c’est contre cela que je m’élève.

      Pour prendre un autre exemple, je respecte parfaitement les croyances religieuses. Mais tout le monde sait se méfier des démonstrations scientifiques qui prétendent démontrer que tel dieu est le seul, le vrai.
      On a eu ça dans le temps, et l’Inquisition qui torturait était dans la droite ligne des raisonnement aveugles et faux.

      ==========================
      Juste une dernière chose à propos de votre remarque : zéro preuve, je sais ce que c’est. Mais moins que zéro preuve, ça me fait penser au sketch de Coluche sur le plus blanc que blanc.


    • ALTeRMooNDiaLiSTe ALTeRMooNDiaLiSTe 20 août 2008 12:39
      La glace a poussé de 30 pour cent en un an dans l’Arctique


       


      Discrédit total des prédictions d’un été « libre de glace » pour la première fois de l’histoire.


      Prison Planet, Paul Joseph Watson, 20 août 2008


      ​​​Les scientifiques alarmistes, qui prédisaient que le Pôle Nord pourrait être « libre de glace » cet été à cause du réchauffement climatique, ont été embarrassés quand on leur a révélé que la glace arctique a en fait augmenté d’environ 30 pour cent en un an depuis août 2007.


      ​​​En juin, de nombreuses voix éminentes de la communauté scientifique exprimaient leur peur de la fonte massive des calottes polaires. Parmi elles, David Barber de l’Université du Manitoba, disait au National Geographic Magazine, « Nous prévoyons effectivement que cette année le Pôle Nord pourrait être libre de glace pour la première fois de l’histoire. »


      ​​​« Cet été, les prévisions, et les épisodes inhabituels de fonte précoces tout autour de l’Arctique, sonnent comme un avertissement lugubre sur la rapidité de la dégradation des régions polaires à cause du changement climatique, » ajoute l’article.


      ​​​En février, M. Olav Orheim, directeur du Norwegian International Polar Year Secretariat, déclarait à Xinhua  : « Si la température moyenne de cette année en Norvège égale celle de 2007, la calotte glaciaire dans l’Arctique se dispersera entièrement, ce qui est fort possible à en juger par la situation actuelle. »


      ​​​Comme d’habitude, la réalité ne s’est pas accordée au matraquage médiatique des oiseaux de malheur du climat.


      ​​​Selon les données recueillies par le NASA Marshall Space Flight Center et l’université de l’Illinois, l’étendue de la glace arctique était 30 pour cent plus grande le 11 août 2008 qu’elle ne l’était le 12 août 2007. Il s’agit d’une estimation prudente, basée sur une projection cartographique.



      Représentation de l’augmentation de la couverture glaciaire au Pôle Nord en un an depuis août 2007


      ​​​Rapportée par The Register, la vidéo ci-dessous met en lumière les différences entre ces deux dates. Comme vous pouvez le voir, la glace a augmenté dans pratiquement chaque directions depuis l’été dernier, avec une forte poussée dans le nord de la Sibérie. Notez aussi que la région autour du passage du Nord-Ouest (à l’ouest du Groenland) a vu une extension importante des glaces. Quelques îles de l’archipel canadien sont entourées par plus de glace qu’elles ne l’étaient durant l’été de 1980. »
      Voir la vidéo  : youtube.com/v/cKLiHWRaJU4&hl=en&fs=1

      ​​​Mais qu’en est-il de l’Antarctique, au sud ? Les chiffres nous disent que, depuis le mois d’août 2007, la calotte glaciaire s’est étendue dans l’année de près d’un million de kilomètres carrés.

      ​​​Comme le note l’article de The Register, « L’Arctique n’a pas subi la fonte prédite par le NSIDC et le Norwegian Polar Year Secretariat. Il en est même loin. En plus, certains graphiques actuels et communiqués de presse du NSIDC semblent moins que prudents. Ils ressemblent à une forme persistante de surestimation concernant la perte de glace arctique. »

      ​​​La tendance au refroidissement général de la planète est à présent évidente, tandis que l’activité des taches solaires, le principal moteur du changement climatique, se réduit à presque rien.

      ​​​Comme nous le signalions la semaine dernière, un grand observatoire qui mesure les cycles du Soleil depuis plus de 200 ans, prévoit que la moyenne de la température mondiale baissera de deux degrés dans les deux prochaines décennies, tandis que l’activité solaire s’amenuise jusqu’à s’arrêter et que la planète se refroidit considérablement, annonçant potentiellement le début d’une nouvelle ère glaciaire.

      ​​​Pendant que les médias, Al Gore et les organismes politisés comme le GIEC font de l’alarmisme sur le péril du réchauffement climatique et demandent aux pauvres et à la classe moyenne de payer des taxes sur le CO2, des données scientifiques solides et les preuves circonstancielles indiquent une nette tendance au refroidissement.

      ​​​Il reste à voir comment les défenseurs d’un réchauffement climatique créé par l’homme tourneront cela. Peut-être qu’ils continueront tout simplement à suivre leur tactique habituelle, en prétendant que tout événement géologique ou météorologique, qu’il s’agisse d’ouragans, de tremblements de terre, de sécheresses ou d’inondations, d’augmentation ou de diminution de la température, et même des 30 pour cent de croissance de la calotte glaciaire polaire, sont le résultat de ce diabolique gaz vivifiant que nous expirons, le CO2.

      Original : www.prisonplanet.com/arctic-ice-grows-30-per-cent-in-a-year.html


    • koudou 20 août 2008 13:09

      @el bourrico

      Et tout votre commentaire pour dire qu’il y a un réchauffement climatique aros que c’est exactement ce que je dis en introduction dans le corps de l’article sur tout un paragraphe ?

      Quel est votre objectif avec ce commentaire ?


    • meuzky 20 août 2008 14:31

      @altermoondialiste

      "Il s’agit d’une estimation prudente, ..."
      30% d’augmentation en un an n’est pas une estimation prudente, c’est surréaliste, du jamais vu !


    • Daerel Daerel 20 août 2008 14:33

      Et pendant ce temps, la Russie, la NOrvège et le Canada se battent pour les eaux territoriales avec ce fait ubuesque : la marine russe a envoyé un sous-marin planter un drapeau sous la mer pour appuyer ses revendications territoriales.

      Objectif : contrôler le futur passage maritime par la mer arctique.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 20 août 2008 15:17

      @ l’Auteur. Je partage votre scepticisme. Je suis sûr d’une chose, cependant, la théorie qui prévaudra sera celle qui fera faire le plus de fric à ceux qui contrôlent les lmédias. Pour l’instant, je vois une bonne derniere curée sur le pétrole, mais vite suivie de projete trillionnairee (000 000 000 000 ) pour le dévelopement des énergies vertes en Chine et en Inde.

      Projets implanté par des compagnies occidentales, avec des technologies dépendant de brevets à propriété ocidentale, projets pharaoniques payés par nos taxes via des prêts soft de la Banque Mondiale qui, de toute façon, ne seront jamais remboursés. 

      Pierre JC Allard

      http://nouvellesociete.org/415.html

      http://nouvellesociete.org/H35.html


    • Renaud Delaporte Renaud Delaporte 20 août 2008 23:34

      @ Daerel 	 	 	

      Rien à voir avec les routes artiques. Il y en a 2, chacune située dans des eaux territoriales.
      La route Russe (passage du nord-est) longe la Sibérie. Elle est fermée l’hiver et ouverte à partir du printemps par des brises glaces précédent des convois de cargo. Elle est libre l’été sur la plus grande partie de son parcours, sauf le long de la péninsule de Taïmir. Elle accueille un trafic interne à la Russie destiné aux ports du nord sibérien.

      Le passage du Nord-Ouest, le long des côtes canadiennes, est inutilisé actuellement. Depuis le début du siècle, elle est libre de glace environ une année sur trois en moyenne. Les russes ne peuvent en aucun cas prétendre à son contrôle.
      Cette route ne présente pas d’intérêt dans l’état actuel des choses : aucun port canadien ne se trouve sur cette route et l’organisation en convoi ne répond pas aux contraintes du trafic maritime.

      Des investisseurs parient sur cette route. On verra bien ce qu’il en adviendra.

      Le drapeau russe sur fond de l’océan artique au pôle nord s’explique dans le contexte de la recherche pétrolière. Les champs pétroliers s’étendent en artique du Canada au pôle, et les russes convoitent une part de ce gâteau... pour autant qu’il devienne accessible.
       


    • Jacques Fabry Jacques Fabry 21 août 2008 09:04

      Réchauffement climatique ? A considérer l’été qu’on vient de passer, on a du mal à y croire !!!
      Pourtant la banquise fond de plus en plus vite.
      Réchauffement climatique ? Ce terme tend à disparaître des médias, remplacé par les mots "dérèglement climatique" , ce qui paraît déjà plus approprié.
      La réalité du moment est pire, tout ce dont on parle abondamment, existe, avec des effets plus ou moins rapides et plus ou moins bien cernés.
      Mais ce qui pertube réellement le climat mondial en ce moment, et qui est tu, autant par le GIEC, que par les gourvernements, sont les atteintes à la lumière et aux préciptations causées par le trafic aérien devenu trop important.
      Actuellement nous commençons à vivre mondialement, non pas dans un climat réchauffé ou déréglé, mais dans un nouveau climat, un climat inédit, inexistant jusqu’alors sur terre, le néoclimat, d’une néoplanète, qu’on pourrait appeler "Avionie". www.eauseccours.com


    • chria chria 27 août 2008 10:03

      Eh oui, on apprend à être un peu plus humble, enfin je l’espère...

      http://www.rue89.com/2008/08/26/pole-nord-non-la-banquise-nest-pas-en-train-de-repousser


  • dup 20 août 2008 10:27

    La légende du réchauffement. moi j’ai trouvé 2008 desastreuse avec une invasion de limaces dans le jardin et un froid considérable . En vertu de cette croyance on nous déverse du soufre sur la tête pour faire du SO2 pour soi disant disperser les rayons du soleil . Le resultat est augmentation des maladies respiratoires et un ciel constament barbouillé

    http://www.dailymotion.com/widget/jukebox?list[]=%2Fplaylist%2Fxko67_eddy51100_doc-arte-dans-lombre-du-ciel


    • koudou 20 août 2008 10:51

      Votre commentaire déforme considérablement mon propos : vous concluez de mon article que je dis qu’il n’y a pas de réchauffement climatique.

      Je m’élève contre cette affirmation, car je dis bien qu’il y a un réchauffement climatique. Et cela n’est pas vraiment discutable, car c’est une constatation par des mesures.

      Ce que je dis dans l’article, c’est que les "preuves scientifiques" liant l’activité industrielle humaine au réchauffement sont fausses. En d’autres termes, il n’y a actuellement pas de preuve scientifique, ni que l’activité humaine provoque un réchauffement, ni qu’elle ne provoque pas de réchauffement.

      =======

      Pour revenir au réchauffement climatique, rien ne permet de dire comment les choses vont évoluer. Le passé montre qu’il y a des variations climatiques de grande ampleur (sans aucune intervention de l’homme qui n’existait pas) et d’autres de faible ampleur. L’amorce de réchauffement que nous constatons peut rentrer aussi bien dans un cadre qu’un autre, et à part des analyses statistiques du passé, rien ne nous permet de prédire l’avenir. En d’autres termes, on ne sait pas comment cela va évoluer.



    • dup 20 août 2008 12:29

      que de suceptibilité . J’ai simplement profité de votre article pour confirmer que le réchauffement dû à l’homme est exagéré ,mais qu’en fonction de cette croyance l’élite commence à paniquer et prendre des décisions desastreuses comme avec les chemtrails. C’est le message que j’ai voulu passer : la relation entre rechauffement et chemtrails . Répandre du soufre en haute altitude pour refroidir la terre . Il n’y a pas que cet objectif ,parce que du barium est aussi impliqué . On manipule le ciel , les mers , la terre , la santé ,les végétaux par panique de manquer. Tout cela au nom de critères scientifiques qui s’avèrent être des erreurs . Il y a pas si longtemps des gens très doctes nous affirmaient que l’on va vers une période glacière .


    • koudou 20 août 2008 13:33

      @dup

      Désolé, je ne sais pas pourquoi ma réponse est apparue sous votre commentaire, elle ne s’adressait pas à vous.

      Cela m’est déjà arrivé quand beaucoup de commentaires arrivent en même temps : je clique pour répondre, mais comme s’autres commentaires sont arrivés entre temps, il apparait à un autre endroit.


  • TALL 20 août 2008 10:34

    Article d’une bêtise ridicule, mais qui correspond parfaitement au créneau marketting de ce site proposant des "vérités" alternatives tous azimuths.
    Des "vérités" genre "l’effroyable imposture" de Thierry Meyssan dont les ventes ont évidemment excité certains esprits cupides et cyniques.
    Comme si le monde n’était pas déjà assez ignorant comme ça qu’il faille encore faire commerce de sa naïveté.

    Lamentable ....


    • koudou 20 août 2008 10:59

      Commentaire d’une bêtise ridicule mais qui correspond parfaitement à une crédulité aveugle sans aucun effort de réflexion.

      Je vais résumer simplement l’article pour que vous arriviez à comprendre en ne lisant pas correctement :


      - il y a un réchauffement climatique dont on ne connaît pas l’origine ni jusqu’ou il va aller

      - les démonstrations scientifiques avancées par l’organisation politique (IPCC ou GIEC en français) sont fausses avec une démonstration scientifique de leur fausseté.

      - on ne peut donc pas conclure scientifiquement, ni que l’activité humaine provoque le réchauffement climatique, ni que l’activité humaine ne provoque pas le réchauffement climatique.

      - pourquoi donc, malgré la fausseté des démonstrations "scientifiques" de l’IPCC, tout le monde fait comme si ces conclusions ne sont pas discutables.

      Lamentable ...


    • koudou 20 août 2008 13:30

      @tall

      que vient faire l’anachronisme dans le sujet ?


    • TALL 20 août 2008 14:06

      Désolé, je ne discute jamais sérieusement avec des intégristes.
      Trop vieux pour ça


    • Calito 20 août 2008 14:32

      Tall en toute franchise, je ne partage pas ton point de vue.
      Mais je t’accorde que le scénario le plus vraisemblable soit celui du rechauffement.
      Seulement, je vois tellement de mauvaise foi de l’autre bord que j’ai des doutes.

      Si tu prend le 11/9, seule une minorité remet en question l’attentat.
      Et pour le réchauffement, seule une minoité remet en question le rechauffement.

      Cependant, il y a une légère différence. On m’annonce du chaud depuis 10 ans, et j’enchainne mois d’aout pourris sur mois d’aout pourris. Et en général, quand on me dit "ce n’est pas ce qui était annoncé, mais c’est normal", je pense que l’on se fout de ma gueule.

      Bref, s’il n’y a pas un article par jour sur ce sujet, pourquoi pas ?


    • Zalka Zalka 20 août 2008 14:51

      Calito : c’est que j’essaie d’exprimer dans mon commentaire plus bas. L’annonce du réchauffement planétaire est trop simpliste pour un mécanisme aussi complexe.

      Une chose est sûr : l’activité a un impact sur la nature. Etant donné la fonte des glacier, de la calote polaire ou la désertification, on pourrait penser à un réchauffement. Par exemple, autour du village de mon grand père (au maroc), on est passé d’une sorte de garrigue il y a 150 ans à une steppe aujourd’hui.

      Mais les phénomènes sont plus complexes que cela, et aujourd’hui une thèse en vogue prétend que le contre coup du réchauffement serait une glaciation. Possible, mais loin d’être sûr.


    • TALL 20 août 2008 14:59

      Mois d’aoüt pourri par la pluie, pas par le froid
      Mais le réchauffement implique justement plus d’évaporation d’eau des mers, donc + de nuages, donc + de pluies là où les nuages passent généralement ( comme en Belgique smiley )

      Personnellement, j’ai été convaincu du fait il y a longtemps déjà ( en 2000 je crois ) par un petit article de météo qui disait que sur les 10 années les + chaudes du 20e siècle, 8 d’entre elles étaient situées après 1990.
      Quant à l’influence huamine, ça me paraït évident. Le CO2 est un gaz à effet de serre important, et on en dégage à donf depuis + d’un siècle, alors bon, à la longue.
      T’as vu la pollution à Pékin ? Le smog quasi permanent. Et ils ont fait de gros efforts avant les JO encore bien, en fermant les usines, en alternant la circulation etc ... faut pas demander.


    • Calito 20 août 2008 15:19

      Certes.
      Je reste méfiant.

      L’homme pollue c’est un fait.
      Bouzille la nature, c’est un fait.

      Pour autant est-il plus efficace que le soleil en matière de rechauffement ?

      C’est un débar, comme je te le dis, sur lequelle je suis prudent. Je ne prend pas partit pour un bord.
      Je regarde. On verra dans quelques années, je me garde le droit de ne pas être certain pour le moment.

      A+

      Calito.


    • Spyc 24 août 2008 12:53

      Vouloir simplifier le réchauffement climatique à une élévation des températures maximales est un raccourci quelque peu brutal.
      Le réchauffement va correspondre de manière globale à une élévation de la température moyenne sur l’année pour la Terre. (Ce qui induit entre autres une augmentation de l’évaporation et de la production de nuage)
      Les conséquences vont ensuite être variées : assèchement, pluviométrie en hausse, fonte des glaciers : tout cela va dépendre de la variation des différents climats !


    • philbrasov 28 août 2008 11:42

      "pourquoi donc, malgré la fausseté des démonstrations "scientifiques" de l’IPCC, tout le monde fait comme si ces conclusions ne sont pas discutables."

      D’abord c’est LOIN D’ETRE TOUT LE MONDE....

      Et ensuite...

      L’auteur de l’article lui s’est posé la question.... Apparement PAS VOUS...





  • LE CHAT LE CHAT 20 août 2008 10:35

    tu mérites d’être embrassé par G.W.Bush qui pense exactement comme toi ! smiley

    le business avant tout , qu’importe si la planète crève ,telle est le but de ces négationistes !


    • koudou 20 août 2008 11:25

      @le chat

      Sur quel sujet je pense comme Gearges Bush (ou l’inverse) ?

      Avant d’affirmer ce genre de choses, il faudrait d’abord comprendre ce que j’écris, puis comprendre ce que cela veut dire, et surtout en cas d’affirmation de similitude avec Bush, dire à quel sujet ...


    • sisyphe sisyphe 20 août 2008 23:50

      Cet article ne sert à rien. 
      Puisque le réchauffement est indubitable, et que, selon l’article, l’effet de l’activité humaine, même s’il n’est pas mesurable, est patent, il est insdispensable de réduire sa part.
      A part chercher une polémique stérile, ou faire des brèves de comptoir en raisonnant sur le réchauffement de la planète par rapport à un été pourri, ça ne sert à rien. 
      Il faut réduire les émissions de CO2 et la pollution par les gaz à effet de serre, et basta. 


  • Daerel Daerel 20 août 2008 10:40

    Bazar... je suis impressionné. Un article critiquant au final les USA et en même temps le réchauffement climatique... il faut le faire surtout quand on sait que justement le gouvernement US nie le réchauffement climatique.

    Un petit test tout simple :

    - Quels sont les pays qui risquent de disparaïtre d’ici 2050 à cause de la montée des eaux ? Ah oui, les états insulaires du Pacifique et de l’océan indien... mais eux, tout le monde s’en fiche.

    - Quand j’étais petit, je faisais des bonhommes de neige en région parisienne... Oh, c’était possible que deux-trois semaine par an... maintenant, je ne peux plus (il neige quoi ? deux jours par an maintenant dans la même région). Ma grand-mère me parlait des grandes neiges de son enfance dans la même région...

    - Il suffit de regarder les troncs d’arbre et leur ligne pour se poser des questions ? Mais ça, ce sont les bucherons et les gardes-forestiers... tout le monde s’en fiche d’eux.

    Au final, il y a bien réchauffement climatique de la planète. Actuellement, beaucoup l’oublie, la Terre est dans une phase chaude de sa période glaciaire (bah ouais, on est en période glaciaire). Nous sommes dans cette phase chaude depuis environ 20 000 ans (à 10 000 ans près, je ne me souviens plus du chiffre) et cela correspond au développement de l’humanité. En même temps, nous sommes actuellement dans une phase de haute intensité solaire. Cela explique-t’il le réchauffement planétaire ? On pourrait le penser... mais ceci n’explique que le fait que nous sommes en période chaude d’une phase glaciaire. Là où la bât blesse, ce sont les déréglements climatqiues de plus en plus fréquents qui ont commencé à apparaître plus ou moins (à l’échelle du temps planétaire pas humain) avec la phase industrielle initiée au XIXe siècle.

    La machine climatique est une affaire complexe, il faut le reconnaître... mais actuellement, l’idée de l’origine humaine dans l’accélaration du réchauffement planétaire et donc l’apparition des déréglements climatiques est la plus probante.

    Mais tout un ensemble d’humains hypocrites et avides (qu’ils soient de l’Occident ou d’ailleurs, la rapacité est un trait universellement partagé dans l’humanité) refusent de l’accepter et font de la contre-propagande. Et au final, les îles des océans indien et pacifique vont devenir de nouvelles atlantides en attendant nos rivages.

    Nier le réchauffement climatique est une aberration, on le voit tous les jours. Accepter dogmatiquement les données du GIEC est tout aussi stupide. Mais voir dans les rapports du GIEC une vérité imparfaite mais qui pose une vraie problématique est responsable.

    Il faudrait un jour que j’explique sur Agoravox le concept géographique de centre-périphérie et son observation dans le monde actuel globalisé... certains commenceraient à comprendre que ce n’est pas pays riches contre pays en développement mais bien humains riches de tous les pays vivant dans les centres des grandes villes mondialisées (Shanghai, Paris, New York, Londres, Abu Dhabi -je sais jamais l’écrire celui là-, Singapour...) contre le reste de l’humanité actuellement.


    • Radix Radix 20 août 2008 11:02

      Bonjour

      Quand Erik le Rouge a débarqué au Groenland il n’y avait pas de glacier (d’où le nom qu’il lui a donné), Il marchait au diésel son drakkar ?

      La véritable raison de cette intoxication c’est que nous sommes entrés dans une période de raréfaction de l’énergie et qu’il faut préparer les populations et les économies à une énergie coûteuse et rare en attendant les solutions de remplacement. Ces solutions existent peut-être mais les compagnies pétrolières ont tout à gagner à exploiter le pétrole jusqu’à la dernière goutte car plus il est cher, plus leurs bénéfices augmentent !

      Radix


    • koudou 20 août 2008 11:07

      @Daerel

      Il me semble que vous n’avez pas lu correctement mon article.

      Dommage, cela vous aurait évité toute une démonstration pour dire exactement ce que j’ai dit en essayant de me faire dire le contraire.

      Je reproduit ici mon premier paragraphe : "Cet article ne nie en aucune façon le réchauffement climatique. De nombreux signes convergents portent le témoignage de ce réchauffement, que ce soit par le climat mondial, la montée des niveaux des océans ou la diminution des calottes glacières pour n’en citer que quelques uns. Personne n’est capable aujourd’hui de dire si c’est une tendance longue ou courte, mais il y a un réchauffement climatique."

      Oser à partir de là écrire un commentaire pour dire que je nie le réchauffement climatique, c’est quelque part entre l’aveuglement et l’imbécilité. Comme vous ne me paraissez pas être dans le second terme, je suppose donc plus que vous êtes dans le premier. Aussi, pour le futur, je vous conseilelrais de bien lire un article avant d’en faire un commentaire autant à côté de la plaque.


    • Daerel Daerel 20 août 2008 11:18

      Possible mais tout de même, vous faites un rapprochement beaucoup trop grossier liant intérêt des pays riches (qui auraient commissionné le GIEC) contre pays en développement.

      C’est là où je tique.

      Le GIEC n’est pas parfait mais ses rapports montrent bien des éléments amenant à penser que l’homme est en partie responsable de ce qu’il se passe actuellement. Vous vous focalisez sur des éléments apparemment biaisés (ce dont je ne suis pas capables de dire la véracité ou non, je ne suis pas spécialiste) en omettant tous les autres (la mention que j’ai faite sur les troncs d’arbres étudités montrent l’augmentation de la masse carbonique dans l’atmosphère liée au développement industriel sans qu’une éruption volcanique d’ampleur puisse l’expliquer sur un si long terme). C’est en cela que je me suis opposé à votre article.

      Maintenant, comme je l’ai dit, je pense que l’homme et ses activités amplifient une situation naturelle amenant à un déréglement possible à venir.

      Pour Erik le rouge, vous devriez réviser vos classiques. COmme je l’ai dit, il y a des variations climatiques qui ont toujours eu lieu (d’où l’histoire de la colonisation du Groenland) mais elles n’ont jamais amenées à de telles modifications généralisées du climat.

      Je suis franchement ouvert au débat, ces questions me passionnent mais ademettez que vous oubliez des pistes de recherche que le GIEC avance et qui sont beaucoup plus intéressantes que les courbes de température.


    • foufouille foufouille 20 août 2008 12:06

      nous sommes ds une periode interglaciaire commence il y a peu pres 12000a

      on sait juste que ces periodes ont existes, le reste est juste de la theorie.
      on sait quand meme par les recits historiques que la temperature peut varier de maniere importante : du petit age glaciaire a la periode tres chaude


    • Daerel Daerel 20 août 2008 12:11

      Ah merci pour la date, je l’avais oublié (et je le pensais plus ancien).


    • Daerel Daerel 20 août 2008 12:23

      Tiens une pure question théorique : en tant qu’ingénieur en génie chimique et docteur en informatique, qui vous emploie ?

      Agoravox fait la part belle à la transparence, ça pourrait éclairer (positivement ou négativement de le savoir).

      Et si vous travaillez pour une petite entreprise, elle a des contrats avec qui ?

      J’avoue que depuis que j’ai lu le livre de la journaliste d’Arte sur Monsanto, j’ai pas mal de doute sur l’origine d’articles destinés à démonter des arguments scientifiques les génant !

      En plus, entre être cons, aveugles ou stupides, vos contradicteurs cumulent franchement toutes les tares du monde.

      Sans oublier le fameux premier petit paragraphe. En plus, vous connaissez les grands pédagogues expliquant le réchauffement climatique... mais ces grands pédagogues sont datés (encore des humains ne voyant pas la lumière) selon vous ? ET de même, vous vous axez sur la méthodologie employée par le GIEC sur les courbes de température (chose qui fait débat au sein même du GIEC) mais pas sur les autres arguments (vous parlez tout de même des carottes glaciaires) mais vous omettez que le rapport de GIEC fait des centaines voire des milliers de page.

      Et comme le dit Jancovici, c’est aux spécialistes scientifiques de parler de la chose (qu’ils soient pour ou contre), pas à des passionnés ou des journalistes.


    • foufouille foufouille 20 août 2008 13:01

      cette date n’est pas fixe, mais une estimation

      les seul trucs sur sont les recits historiques tres peu nombreux. eric le rouge est par exemple une saga qui peut dater de tres longtemps


    • koudou 20 août 2008 13:06

      @Daerel

      Vous me semblez avoir un bonne capacité de raisonnement. Je vous propose donc de ne pas vous enfermer dans un mécanisme où vous affirmez avoir lu des choses parce que vous avez mal lu.

      Comme nous avons pas mal d’échanges et que je ne suis pas certain que ma réponse sera à proximité de la votre, je mets des citations de votre réponse pour que vous compreniez de quoi je parle.

      vous faites un rapprochement beaucoup trop grossier liant intérêt des pays riches (qui auraient commissionné le GIEC) contre pays en développement.

      C’est là où je tique.

      Je ne fais pas de rapprochement entre le GIEC et les pays riches. Ce que j’écris, c’est que le GIEC a été créé par l’OMM (Météo Mondiale) et le PNUE (environnement ONU) sous l’impulsion des USA.
      l’OMM ne concerne pas seulement les pays riches, pas plus que le PNUE.
      Je cite l’impulsion des USA, parce que c’est remarquable : le GIEC a des conclusions que les USA veulent nier.

      Le GIEC n’est pas parfait mais ses rapports montrent bien des éléments amenant à penser que l’homme est en partie responsable de ce qu’il se passe actuellement.

      C’est toute la problématique qu’aborde l’article. La conclusion du GIEC est qu’il y a parfaite corrélation d’une part entre l’activité industrielle et le taux de CO2 et d’autre part qu’il y a corrélation directe entre le CO2 et le réchauffement climatique, et donc que pour lutter contre le réchauffement climatique, il faut réduire l’activité humaine (sous entendu dans le terme corrélation directe, si on ne lutte pas contre cette activité, le réchauffement climatique est irrémédiable et si on diminue l’activité humaine, on réduira le réchauffement climatique).
      Cette conclusion est fausse. Car les données permettant la démonstration sont fausses. En fait ce sont à la fois des données et le traitement des des données.
      Il n’y a pas de corrélation directe ni entre l’activité humaine et le taux de CO2 de l’atmosphère, ni entre le taux de CO2 et la température.

      Si le rapport du GIEC avait été qu’il existait des éléments montrant que l’activité humaine avait une influence au moins partielle sur le climat, les choses auraient été totalement différentes. Mais il vous faut le lire plutôt que de me dire que je me trompe ...

      [...] en omettant tous les autres (la mention que j’ai faite sur les troncs d’arbres étudités montrent l’augmentation de la masse carbonique dans l’atmosphère liée au développement industriel sans qu’une éruption volcanique d’ampleur puisse l’expliquer sur un si long terme). C’est en cela que je me suis opposé à votre article.

      Le rapport du GIEC ne relie pas les mesures dendrochronologiques au taux de carbone, mais à la température ambiante. Je ne sais pas si votre phrase est une erreur d’inattention ou si vous disposez de données que je ne connais pas, auquel cas, je vous demanderais de bien vouloir m’en communiquer les références, je suis très intéressé.
      Le principe est simple : la température est le facteur n°1 de la cinétique de croissance et donc plus il fait chaud, plus les troncs d’arbre deveinnent gros cite (pour une même espèce).
      Une étude récente (24 juillet de cette année) publiée par Brent R. Helliker du département de Biologie de Pensylvanie et de Suzanna L. Richter du département des Sciences de la terre et de l’Environnement de la même université montrent que ce raisonnement est en fait faux, et que même si la température a un effet évident sur le ryhtme de croissance, on ne peut pas en déduire une indication sur la température ambiante car les arbres ont un mécanisme de régulation de température qui contrarie la température ambiante.
      http://www.nature.com/nature/journal/v454/n7203/full/nature07031.html#B5



    • Daerel Daerel 20 août 2008 13:28

      En fait, j’avoue que je ne comprenais pas votre premier paragraphe et la suite. Quand j’écrivais réchauffement climatique, je pensais réchauffement climatique « d’origine humaine ». Il faut pardonner ma paresse, ou plutôt ma tendance naturelle aux zeugmes.

      Néanmoins, je pense très honnêtement que votre article aurait gagné à ne pas faire mention de son dernier paragraphe où vous mentionnez le mensonge des armes de destruction massive et l’idée que le GIEC serait une arme pour forcer les pays en développement à faire quelque chose arrangeant les pays riches.

      Maintenant soyons clairs, je suis convaincu par le caractère anthropique de l’« accélération » du réchauffement planétaire (ou plus exactement des déréglements climatiques actuels) et votre article ne me convainc pas.

      En effet, je ne suis pas un scientifique dur, j’ai le malheur d’être seulement historien et géographe (avec les limites de ma mémoire sur certains faits), et j’ai été initié à la critique de documents. J’ai maladroitement utilisé une expression inapropriée qui ne va pas avec vos mots du premier paragraphe.

      Il n’empêche. La première chose que je vois est la suivante :

      - vous vous focalisez que sur une donnée. On pourrait vous dire : et les autres ? Vous y répondez (et j’ai appris un mot, la dendojesaisplusquoi ^^) et je ne suis toujours pas convaincu (faut s’y mettre longtemps, un ami biologiste a du mal à me dé-lamarckiser comme il dit).

      - Vous amenez des données extérieures au problème purement scientifique (géopolitique) ce qui est troublant dès lors.

      - Vous utilisez un argument que même les scientifiques du GIEC trouvent discutable (la méthodologie employée pour le calcul des courbes de température).

      - Vous occultez toutes les autres.

      J’avoue que l’ambiance agoravoxienne a tendance à me rendre très critique et à partir au quart de tour (contrairement à mon travail où je m’oblige à un temps de réponse minimum de 24 heures aux choses qui me heurtent, le temps de l’internet est beaucoup trop court malheureusement)... mais il n’empêche, votre article mélange bien des choses et il est tronqué. Un rapport de plusieurs milliers de pages ne peut être démoli que par la contradiction ou la critique d’un de ses points.

      D’ailleurs, si je me souviens bien, le rapport du GIEC parle de biend ’autres facteurs climatiques gênants (et en fait, on devrait plus parler de facteurs bioclimatiques). Je m’explique :

      - la deforestation est montrée comme un souci majeur dans l’accumulation de carbone dans l’atmosphère. Les forêts sont des entrepôts de carbone, leur disparition amène la libération du carbone qu’elles conservaient et réduit les capacités de réabsorption du carbone présents dans l’atmosphère. Cela ne peut être nié et cela est dû au facteur humain qui n’aide pas à l’équilibre bioclimatique planétaire (la désertification et la sécheresse y sont liés).

      - vous omettez aussi la capacité de prison à carbone des océans qui sont au bord de la saturation... que va-t’il se passer si ça se dérègle ?

      En fait, comme beaucoup, vous voyez dans le rapport du GIEC un dogme qu’on essaie de nous asséner. Or, il n’est qu’un ensemble de pistes et de problématiques sur un fait majeur : nos domaines bioclimatiques changent bien vite en ce moment et ça risque d’être graves pour nos civislisations. Il y a des erreurs dedans évidemment... le prochain rapport du GIEC va se pencher dessus pour le comprendre.

      En science et vous devez le savoir, on ne définit pas des axiomes inaltérables (on laisse ça à la religion), on remodèle, on re-étudie dès que quelque chose cloche.

      Le caractère anthropique des déréglements climatiques semble apparaître des études du GIEC et les analyses m’en ont convaincues. Vous emarquerez que je ne parle pas de réchauffement climatique mais bien de déréglements climatiques (qui est majoritairement lié à une augmentation moyenne de la température mondiale, donc il peut y avoir refroidissement sur une région du monde et ailleurs, ça grimpe).

      Au final, je suis extrêmement critique sur votre démarche, c’est tout l’objet d’un débat (et merci de débattre, malgré un ou deux posts agressifs de ma part, je n’ai plus l’habitude dans le coin ;)).


    • koudou 20 août 2008 14:43

      @Daerel

      Enfin un commentaire qui contient plein d’idées. Je trouve triste qu’il arrive au bout de plus de 50 commentaires mais c’est bien qu’il arrive de vous.

      Tout d’abord réglons un point qui semblait vous gêner dans un autre post, oui, je suis bien ingénieur et j’ai bien un doctorat, et j’ai commencé une carrière purement scientifique. Et j’ai plus de 50 ans, et j’ai mon entreprise.
      Ce point étant réglé, passons à la discussion.

      J’avais bien compris que vous étiez un convaincu de la thèse anthropique du réchauffement climatique. Pour ma part, je suis convaincu qu’il existe effectivement une influence de l’activité humaine sur le réchauffement climatique, et je vous confirme que rien dans mon article ni dans ceux que je cite n’est à même de prouver la non influence de l’activité humaine.

      Et oui, le rapport du GIEC contient bien des choses qui sont primordiales et bien autre chose que la relation entre l’activité humaine et le réchauffement climatique. Mais ce contre quoi je m’élève n’est pas la plus grosse partie du rapport du GIEC que je prends telle quelle, mais uniquement celle qui figurait dans le rapport du GIEC et qui disait que la cause du réchauffement climatique est l’activité antrhopique.
      Et même le GIEC lui même dans sa troisième version du rapport (rapport 2007) a laissé tomber cette ancienne conclusion pour écrire :
      "Les activités humaines ont :

      - très probablement contribué à l’élévation du niveau de la mer au cours de la deuxième moitié du XXe siècle ;

      - probablement concouru au changement de la configuration des vents, qui a modifié la trajectoire des tempêtes extratropicales et le régime des températures ;

      - probablement entraîné une élévation de la température des nuits extrêmement chaudes et froides et des journées extrêmement froides ;

      - sans doute accru les risques de vagues de chaleur, la progression de la sécheresse depuis les années 1970 et la fréquence des épisodes de fortes précipitations."


      Et surtout le nouveau rapport indique désormais clairement :

      - Il est très improbable que la variabilité naturelle puisse expliquer à elle seule l’adéquation spatiale entre les régions du globe qui se réchauffent sensiblement et celles où les perturbations importantes de nombreux systèmes concordent avec une hausse des températures. Plusieurs études de modélisation ont établi des liens entre la réponse de certains systèmes physiques et biologiques et le réchauffement anthropique.

      - Il est impossible d’imputer totalement la réaction observée des systèmes naturels au réchauffement anthropique en raison de la durée insuffisante de la plupart des études d’impact, de la variabilité naturelle accrue du climat à l’échelle régionale, de l’intervention de facteurs non climatiques et de la couverture spatiale limitée des études réalisées.


      En d’autres termes, le GIEC dit désormais qu’il est impossible de dire que l’activité humaine est la raison [unique] du réchauffement climatique, mais qu’il est très improbable que ce qui a été constaté puisse être expliqué uniquement par des phénomènes naturels sans influence de l’activité humaine.

      =============================

      Reste un point de votre intervention qui n’est pas encore bien identifié et qui concerne le méthane qui risque d’être libéré des permafrost.

      Vous levez là un vrai sujet d’une importance capitale. D’ores et déjà, le relâchage du méthane (je ne parle même pas du carbone de surface des permafrost qui sont sous forme de CO2) est cinq fois plus important que ce que l’on pensait.
      Voir : http://www.uaf.edu/news/a_news/20060907084941.html
      Le problème, c’est que je n’ai vu dans le rapport du GIEC une qulconque allusion à ce méthane, et j’ai peur qu’ils n’en tiennent pas compte (je n’ai lu en détail que le résumé de 114 pages. Au fait qui, parmi ceux qui ont fait des commentaires ont lu au moins ce résumé de 114 pages ? Il est là en français :
      http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar4/syr/ar4_syr_fr.pdf )
      Les estimations actuelles sont un volume de 500 gigatonnes de gaz à effet de serre qui risquent d’être relâchés. La totalité de rejet de CO2 par an dans le monde est environ de 24 Gigatonnes.
      En plus il en existe également dans le fond des océans (en couche mince sous forme d’hydrates de méthane).

      On ne sait pas ce qui va se passer avec ce méthane des permafrost (enfin des gélisols comme on dit en bon français) mais cela vaudrait sans doute un article dans Agora.

      Mais je ne vais pas le faire. Quand je vois l’hystérie qu’il y a autour de mon article qui s’appuie sur des données indiscutables que même l’intéressé (le GIEC lui-même) confirme dans ses rapports ultérieurs avec des lecteurs (lisent-ils vraiment) qui m’accusent de tout : malhonnêteté, insuffisante intellectuelle, manque de rigueur scientifique, mensonges, incompétence, propagande, bêtises ridicules, et j’en passe, je me demande ce que pourrait donner un article sur un sujet qui est encore en pleine étude et où les résultats publiés ne sont pas très nombreux....




    • Daerel Daerel 20 août 2008 14:57

      Alors il y a un souci de rédaction dans votre article : en le lisant, on a l’impression que vous niez l’implication humaine dans le « réchauffement actuel » ’je dis bien actuel) de la Terre.

      Or, dans votre commentaire (si je le comprends bien), vous y adhérez. Il y a là un souci rédactionnel qui me trouble.

      Enfin bref, le souci des réserves de carbone que nous commençons à toucher est une vraie boîte de Pandore.

      N’oubliez pas aussi les dernières études récentes sur les capacités d’entrepôt de méthane des océans et cette grande question : si les océans saturent, ne vont-ils pas devenir eux-même des émetteurs de carbone ?

      Au final, votre article aurait gagné à dire que vous critiquiez une part de la méthodologie du rapport du GIEC.

      Quant à l’hystérie d’agoravox, faut s’y faire et ne pas se troubler des notes attribuées aux articles/commentaires. Faites votre article sur ce carbone contenu dans le permafrost, ça sera toujours intéressant (et à critiquer).

      De même, il serait intéressant de parler de la destruction des biotopes et de l’influence que cela a sur le climat régional et à terme mondial (si des centaines de régions sont touchées, cela a une influence à terme global).

      Mais en même temps, vu certains commentaires, il serait intéressant d’expliquer comment fonctionnent grossièrement les vents, les précipitations et les températures sur notre planète et d’expliquer qu’on parle de moyenne sur des décennies. LA glace peut reprendre de la vigueur pendant 2 ans mais si sur 10 ans elle a perdu malgré ces deux ans 20% de sa masse, c’est un souci. De même, sur la température, on peut avoir 3 ans de suite des mois d’août pourris mais sur une moyenne décennale, on verra une montée de châleur. La montée de 0,5 degré tous les dix ans, on ne le voit pas nous... mais au bout de 100 ans, on est à 5 degré de plus et là, ça change tout.

      Mais que voulez-vous, la science est mal vue et mal appréciée en France et elles sont mal loties dans l’enseignement (que 1h30 de SVT par semaine au collège, on croit rêver !)


    • koudou 20 août 2008 15:29

      @daerel

      Je suis navré que vous trouviez un défaut de présentation dans on article. Et quand j’écris "navré", ce n’est pas un exercice de style, c’est que j’avais pris garde d’appliquer toutes les règles journalistiques qu’on avait voulu inculquer à l’époque à un pauvre scientifique et que je pensais avoir digéré.


      - Le chapeau résume bien tout le thème de l’article et le raisonnement qu’on va y trouver :
      "L’IPCC, créé sous l’impulsion des Etats-Unis et sous l’égide de l’ONU nous affirme avec force que le réchauffement climatique et l’augmentation dramatique de gaz à effet de serre sont dus à l’activité humaine, et surtout industrielle. Et ils le prouvent "scientifiquement" dans un rapport que doivent prendre pour pain bénit tous les dirigeants de la planète.
      Seulement, voilà : leurs preuves scientifiques sont fausses, avec des données bidonnées, des modes de calculs erronés et de raisonnements inexacts."



      - Je fais un paragraphe spécial pour bien préciser que je ne mets pas le réchauffement climatique en cause (ce qui a valu quand même 2/3 des commentaires qui me reprochent de le faire !)


      - J’introduis le coeur du sujet pour bien expliquer le problème du rapport :
      "Et le rapport part donc, en expliquant que le changement climatique est dû aux gaz à effet de serre et à l’activité humaine, sans aucune des réserves scientifiques nécessaires."


      - Je conclus la démonstration :
      "Le rapport repose donc sur des faits totalement non prouvés et, malgré leur apparence scientifique, rien ne permet de dire que le réchauffement climatique puisse être relié de façon quelconque à l’activité industrielle."

      C’est donc bien le rapport (surtout la version 1 et partiellement la version 2) qui est en cause, avec des éléments qui continuent de circuler, et en particulier au niveau des différents services gouvernementaux.
      La version 3 (que je vous ai cité dans un autre commentaire) me paraît tout à fait adéquate avec notre niveau de connaissances.

      Et lorsque que je dis que les preuves présentées sont fausses, je ne dis rien sur le fait lui-même ! Et donc, mon article ne dit certainement pas que l’activité humaine n’a pas d’influence sur le réchauffement climatique, pas plus d’ailleurs que je ne dis que l’activité humaine a une influence sur le réchauffement climatique. En tout cas, cela faisait partie de mon objectif qui n’étais pas de donner mon avis sur quelque chose qui n’est pas prouvé, mais uniquement que de dire que la preuve présentée ne prouvait rien du tout.

      Dans les commentaires, j’ai donné un avis que vous connaissez désormais, mais je ne l’ai pas donné dans l’article.
      J’aimerais que -suite à nos multiples échanges- vous ayez la gentillesse de relire cet article qui vous a heurté dans vos convictions dans un premier temps et me dire si cette relecture n’est pas différente de votre première ?



    • Daerel Daerel 20 août 2008 15:42

      En fait, en le relisant, je me rends compte d’une chose.

      Vous prouvez bien que le principe de la courbe de Michael Mann qui a été employé est fausse... mais ensuite vous généralisez. Je me suis emporté car vous parliez aussi du mensonge sur l’Irak (et vu le nombre de thèses complotistes actuellement dissertées sur ce site, j’avoue que j’ai vu rouge sans réfléchir).

      Je reviens à votre généralisation. Oui, cette courbe a été montrée, remontrée pour convaincre or, elle est bugguée/fausse/insuffisante (je ne suis pas experts) mais pour affirmer comme vous le dîtes dans certaines phrases (est-ce un effet rhétorique pour appuyer votre assertion sur la courbe ?) : « Le rapport repose donc sur des faits totalement non prouvés et, malgré leur apparence scientifique, rien ne permet de dire que le réchauffement climatique puisse être relié de façon quelconque à l’activité industrielle. »

      Je crois surtout que le futur GIEC a une étude à faire : que vont devenir les banques naturelles de carbone de notre planète (océans, forêt, permafrost mais surtout océans) s’ils arrivent à saturation ou sont détruits ?

      Mais autrement, je me suis emporté pour ces deux choses : le rapport au mensonge américain sur l’Irak et la phrase que j’ai cité car, reconnaissant votre démonstration sur la courbe de michael mann, je ne suis toujours pas convaincu sur l’inexactitude du rapport développement industriel - accélération du déréglement climatique actuel car je subodore que la capacité naturelle des banques naturelles de carbone commencent à bugguer.

      Enfin voilà, heureux d’avoir débattu avec vous même si je ne suis pas d’accord sur votre conclusion ;)


    • Matt 21 août 2008 00:08

      J’ai beaucoup apprécié cet article et il m’a fait pensé à un livre d’un auteur bien connu, Michael Crichton qui s’appelait State of Fear. Le principe du livre s’est réalisé, c’est ça le plus fort. En gros, l’histoire est qu’on a remplacé la peur de la guerre froide par la peur de l’environnement pour continuer à maîtriser les populations.
      Et justement, on sortait des publications scientifiques vaseuses à la place des publications scientifiques valables pour justifier l’entretien de la peur.

      Je conseille la lecture de ce livre à tous, qu’ils pensent à un réchauffement climatique ou pas, dû aux hommes ou pas. Le livre est bourré de références bibliographiques qui modifient profondément la manière d’appréhender le climat.


    • Kiwi 21 août 2008 00:50

      C’est de la mauvaise foi ou quoi ?
      Je ne suis qu’un modeste technicien, loin d’avoir le temps et les compétences pour approfondir un tel sujet et modeste pratiquant la langue francaise. Mais il est clair a la lecture de l’article que l’auteur ne remet pas en cause la possibilité que l’activité humaine soit l’une des origines du réchauffement climatique. Il se révolte seulement sur la façon dont des données scientifiques sont altérées afin de prouver une théorie.
      Je félicite d’ailleurs l’auteur car il est l’un des rares, avec JC Allard, a prendre le temps de répondre aux commentaires de manière très constructive sans tomber dans la débilite, la vulgarité et les parti pris qui font honneur a ce FABULEUX media citoyen...

      Au- delà de l’article, Internet et Agoravox en est une caricature, devient le lieu privilégié pour les apprentis journalistes a vouloir faire croire qu’ils détiennent la vérité. Il suffit de mettre ’le lien’ qui va bien et le tour est joué. Bien évidemment le lien a été trouve grâce a un moteur de recherche en tapant les mot clefs qui vont dans le sens de l’article que l’on écrit et bien sur sans vérifier la source la plupart du temps. C’est écrit, c’est sur Internet, c’est Vrai ! J’ai 80 personnes qui ont vote ’oui’ a mon article, super, LES FRANCAIS pensent comme moi ! J’en ai 10 qui ont voté ’non’ ce sont des cons et des prosarkofachos !
      Vous me faites mourir de rire les 15 même commentateurs qui se congratulent en permanence sur leur propres commentaires de décérébré de base....



    • Pierrot Pierrot 24 août 2008 12:35

      à Daerel,
      vous avez raison concernant l’élévation de température vers l’an 900-1100 et la culture de la vigne en Angleterre, le climat favorable au Groenland ...

      Cependant le nom donné par Eric le Rouge est aussi à but publicitaire pour attirer les futurs colons scandinaves.
      De même pour le cap dit "de Bonne Espérance" au lieu du Cap des tempêtes" et le nom des iles des Antilles ...
      Bon dimanche.


    • philbrasov 28 août 2008 11:51

      Lire l’excellente étude concernant les vendanges en bourgogne... depuis 7 siècles....

      année chaude.... vendanges précoces.
      Années froides vendanges tardives....


      VOUS SEREZ ETONNE.

      http://www2.cnrs.fr/presse/communique/589.htm




  • Montag Montag 20 août 2008 10:48

    Article de désinformation !

    Sur ce sujet, le site Internet de vulgarisation de
    Jean-Marc Jancovici (ingénieur français spécialiste dans le domaine de l’énergie et du climat mais non climatologue) :

    Faut-il croire les scientifiques qui nous parlent de l’avenir du climat ?


    • Montag Montag 20 août 2008 11:05

      Greenpeace a créé un site pour dénoncer l’implication du pétrolier exxon dans la remise en question du réchauffement climatique lié à l’activité humaine
      http://www.exxonsecrets.org

      Deux news intéressantes que l’on peut trouver sur le site :

      « Exxon finally admits denialists cause problems

      Tue, 27 May 2008

      Exxon has admitted - for the first time - that the climate deniers it funds are causing problems for action on climate change.

      This is a first for the company which has spent, since 1998, $23 million funding the climate denial industry.

      And it’s official - Exxon made this statement in this year’s Corporate Citizenship Report, released in time for its shareholder meeting.

      The statement reads : "in 2008 we will discontinue contributions to several public policy interest groups whose position on climate change could divert attention from the important discussion on how the world will secure the energy required for economic growth in an environmentally responsible manner."

      "Could divert attention" ? We award Exxon a special prize for the Understatement of the Year. The denial industry can be held responsible for the US’s failure to act on climate. And Exxon has been at the heart of it for more than a decade. »

      « Crimes against humanity ?

      Tue, 24 Jun 2008

      The tipping point on global warming is close, according to James Hansen, director at NASA’s Goddard Institute for space studies.

      In his speech to congress on 23 June, Hansen has issued his strongest warning yet about the state of the climate.

      He focuses, at one point, on the CEO’s of major companies, singling out Exxon and Peabody in particular. "In my opinion, these CEOs should be tried for high crimes against humanity and nature."  »




    • koudou 20 août 2008 11:49

      @Montag

      Personnellement, j’aime bien Jean-Marc Jancovici. J’ai eu l’occasion de travailler avec lui il y a quelques années et il a un style que j’aime bien. Il fait partie de la bande de l’X (dont il est sorti) où j’ai encore des amis, et c’est un mec brillant.

      Cela me gêne donc beaucoup qu’on vienne citer des articles de Jancovici qui datent un peu pour venir contredire des éléments qui sont postérieurs à ces articles.
      Cela dit, il a raison quand il dit que que les travaux scientifiques ne se jugent pas dans des articles de presse, mais dans les publications scientifiques.
      Il a raison quand il dit qu’il faut remonter aux documents originaux, et pas à des commentaires de commentaires.

      Et je vais même aller plus loin : avec vous cliqué sur les liens que j’ai mis et qui conduisent à des publications scientifiques, et aux données d’origine ?
      Avez-vous au moins essayé de lire les éléments démonstratifs techniques et connaissez-vous les méthodes scientifiques évoquées ?

      J’ajoute une chose : avez-vous compris que je ne nie rien du réchauffement climatique ni des risques énormes qui sont indiqués dans le rapport de l’IPCC (j’écris même que les scientifiques à l’IPCC sont compétents pour juger de l’impact du réchauffement climatique, ce qui est le point le plus important du rapport) ?
      Et avez-vous compris que ce que j’accuse est simplement la fausseté de la démonstration de l’IPCC de ce que le réchauffement climatique actuel est dû à l’homme. Je ne nie même pas que que l’homme puisse ou non avoir une influence sur le réchauffement climatique, mais simplement que la démonstration est fausse.

      Et mon interrogation se justifie pleinement : après tout, une fois que des actions sont prises contre telle ou telle communauté, peu importe que si l’on avait fabriqué de fausses preuves (cf le scandale de l’origine de l’intervention américaine en Irak).


    • Montag Montag 20 août 2008 12:18

      "Et avez-vous compris que ce que j’accuse est simplement la fausseté de la démonstration de l’IPCC de ce que le réchauffement climatique actuel est dû à l’homme."

      Mais non bien entendu, je n’ai rien compris en vous lisant, d’ailleurs je n’ai même pas compris la phrase que je viens de citer !

      Votre titre de l’article c’est "Réchauffement climatique : il n’y a aucune preuve de son origine humaine"

      J’en conclu (avant même d’avoir lu le reste, que j’ai lu mais que je ne suis pas capable de comprendre selon vos dire) que c’est un article à classer dans la catégorie des sceptiques. D’où ma démarche de donner des liens vers le site Jancovici et de rappeler que les "grands noms" chez les sceptiques ont un lien avec le lobbying pétrolier. (cf le profil de Paul Reiter, Frederick Singer, Patrick Michaels, etc.)

      Je fais peut-être un amalgame mais j’assume... (et puis de toute manière, suis-je réellement capable de comprendre le mot amalgame ?)



    • koudou 20 août 2008 15:03

      @montag

      Je me demande effectivement si vous en comprenez le sens ....


    • Montag Montag 20 août 2008 17:31

      Oups excusez-moi ! Mon cerveau d’incapable a fait un raisonnement implicite qui, semble-t-il, n’était pas de votre portée !

      L’amalgame, c’est de vous associer au lobbying pétrolier (notez tout de même le « peut-être », je n’ai en effet aucun élément tangible sur lequel me reposer).


    • koudou 20 août 2008 18:17

      @Montag

       ?????

      Mais quel pourrait donc être l’élément dans mon article ou dans une quelconque de mes interventions qui pourrait vous laisser croire que je puisse être en relation quelconque avec le lobby pétrolier (à part votre imagination laissée en roue libre).

      Ensuite je ne vois toujours pas où il y aurait un amalgame, à moins que vous ne vouliez dire que je suis le lobby pétrolier.



    • Pierrot Pierrot 24 août 2008 12:49

      Bonjour l’auteur,

      Certains articles de monsieur Jean Marc Jancovici datent un peu sur son site.
      Cependant ses récents exposés et conférences montrent bien que sa pensée n’a pas varié et , en autres, il n’a aucun doute exprimé, que l’influence des activités humaines sont les principaux contributeurs aux variations climatiques.

      Certes des phénomènes naturels existent aussi (variation de l’irradiation solaire mais périodique, émissions volcaniques, influence des nuages bas etc...).

      De même il ne me semble pas judicieux de prendre , sans cesse, l’exemple du mensonge des USA sur la présence d’armes de destructions massiques en Irak pour justifier l’invasion de l’Irak.

      Car sinon nous douterions de tout sur cette base (rotation de la terre, théorie de Darwin, origine de la vie, origine de l’homme, etc.).

      Bonne journée.


  • ZEN ZEN 20 août 2008 11:01

    Le terme de "preuve" (ou non ) de réchauffement climatique me gène et ne convient pas dans une argumentation sur un sujet d’une telle complexité
    Mieux vaut parler de "convergences d’indices" et de degré (plus ou moins haut) de probabilité

    Je rejoindrais plutôt les mises au point de Jancovici ( liens ci-dessus) . Mais il faut le lire attentivement


    • koudou 20 août 2008 11:57

      @Zen

      Vous avez peut-être lu attentivement Jean-Marc, mais moi, vous ne ’avez pas lu attentivement :

      J’affirme qu’il y a réchauffement climatique, et même, j’utlise une formule proche de celle que vous souhiatez : "De nombreux signes convergents portent le témoignage de ce réchauffement, que ce soit par le climat mondial, la montée des niveaux des océans ou la diminution des calottes glacières pour n’en citer que quelques uns."

      Mon article ne porte donc pas tant sur le réchauffement climatique que sur la fausseté des démonstrations de l’IPCC qui lient directement l’activité humaine au réchauffement climatique. Comme je n’ai pas arrêté de l’écrire pour répondre aux commentaires qui constituaient plus des professions de foi sur le réchauffemnt climatique que sur le sujet de l’article, je ne dis même pas qu’il n’y a pas de lien, mais simplement que les démonstrations de l’IPCC qui servent à la conclusion de devoir diminuer les activités humaines (ce qui a des effets terribles sur l’économie et donc sur notre vie quotidienne) sont fausses.


  • aye 20 août 2008 11:02

    La vérité commence à transpirer.
    Elle finira par éclater au grand jour.
    Quand les humains auront subi 2 ou 3 hivers avec les rivieres gelées pendant 1 mois, ils comprendront mais les escros ne seront pas punis comme d’ab.


    • Daerel Daerel 20 août 2008 11:10

      Que les rivières gèlent de plus en plus n’est pas la preuve que le réchauffement climatique n’existe pas.... bien au contraire.

      Petit exercice de climatologie : Pourquoi Edimbourg qui est au même parallèle qu’Oslo a un climat beaucoup plus doux ? Réponse : le Gulf stream (http://fr.wikipedia.org/wiki/Perturbation_du_Gulf-Stream#Possibilit.C3.A9s_de_disparition_du_Gulf-stream), un courant océanique chaud qui adoucit les climats de l’ouest européen. Si les glaces de l’Arctique persiste à fondre, cela refroidira le Gulf stream, refroidissant l’Europe. En clair, réchauffement climatique ne veut pas dire création de la Terre en four mais chaos climatique généralisé avant recomposition globale.

      C’est là le gros risque. Après, l’origine humaine ou non, les gens s’étripent dessus pour des motifs idéologiques et économiques. La réalité, c’est qu’on risque tous d’avoir mal bientôt (en terme planétaire, pas humains).

      C’est déjà arrivé comme le dit l’auteur (le grand froid en Europe au XIIIe siècle). Maintenant, nier l’influence humaine me semble éxagérer. Nous avons faits, nous humains, un choix de développement basé sur les énergies carboniques polluantes qui accroissent l’augmentation de CO2 dans l’atmosphère. Cela est une réalité.

      Après, il y a un ensemble de convergences amenant à penser que l’homme en est en partie responsable. C’est tout.


    • koudou 20 août 2008 12:17

      @Daerel

      Je suis assez d’accord avec tout le commentaire. A commencer bien entendu par celui à propos de AYE qui n’a pas vraiment de logique ni d’orthographe d’ailleurs (les fautes ne sont pas des fautes de frappe ...).

      On peut penser effectivement que l’activité humaine a une influence sur le climat. On ne sait pas à quel degré, mais sachant que l’on rejette du CO2, on peut penser que l’influence existe.
      Cependant, il y a certainement d’autres facteurs qui sont bien plus importants, puisque les mesures directes de CO2 dans l’atmosphére nous indiquent deux pics à 480 ppm en 1820 (où l’influence industrielle était évidemment faible) et en 1942 alors que le taux actuel est autour de 380 ppm. Et on ne parle que du CO2 qui n’est pas le gaz le plus important en terme de réchauffement climatique dont on ne connait d’aileurs pas bien le mécanisme !

      Et je suis également d’accord sur le fait qu’on ne puisse guère aller plus loin dans les conclusions sur ce sujet. Ce qui me fait peur dans la conclusion fausse de la prépondérance de l’activité humaine dans le taux de CO2 d’une part et dans le réchauffement climatique d’autre part, c’est que les gouvernements commencent à envisager des mesures pour stopper certaines activités humaines pour sauvegarder le climat.
      Et c’est probablement quelque chose du genre qui fait que puisque les USA ne peuvent plus nier l’interaction directe entre l’activité économique et le réchauffement climatique du fait des "preuves" de l’IPCC, les USA nient désormais le réchauffement climatique lui-même !!!


  • mk 20 août 2008 11:09

    Salut,

    Je trouve que même si ce qui est dit dans cet article est vrai (ce dont je doute) ... il serait tant de vivre en harmonie avec la planète ne serait-ce que pour préserver le peu de biodiversité qu’il nous reste ! non !?


  • Zalka Zalka 20 août 2008 11:29

    Je ne crois pas que l’absence d’influence humaine soit prouvé par ce que vous dites, tout simplement parce que ce que vous apportez ne sont pas des preuves, avec un mécanisme prouvé, mais des faits supplémentaires.

    Par exemple, l’eau. Effectivement, la vapeur d’eau induit plus d’effet de serre que le CO2. Mais par contre, l’eau, contrairement au CO2, se condense dans la haute atmosphère. On appelle cela des nuages. Hors les nuages jouent un rôle dans la réflection des rayons du soleil. Bref, cet effet de serre de l’eau est extrèmement relatif.

    Ensuite, le CO2 produit par l’humanité n’est peut être pas suffisant pour changer le climat, mais il l’est probablement pour démarrer une réaction en chaîne. Par exemple, un réchauffement suffisant pour commencer à faire fondre le permafrost sibérien. Il se trouve que ce permafrost contient des quantités hallucinantes de méthane. Hors ce gaz est (un peu comme la vapeur d’eau) 8 fois plus actif pour l’effet de serre. Si le permafrost sibérien fond, nous aurons une réaction autoentretenue aggravant l’effet de serre : un phénomène naturel, mais démarré par l’homme.

    Ensuite, une des critiques vis à vis de la responabilité humaine vient souvent d’un manque de preuve. C’est malheureusement vrai. Toutefois, j’aimerais à rappeller quelques phénomènes pour lesquels nous manquions de preuve. Tout d’abord l’amiante : dès 1910, les assureurs ont fuis comme la peste tout idée de produit lié au risque sur l’amiante. Pourquoi ? Parce qu’on soupçonnait déjà fortement une corrélation entre l’amiante et certaines maladies. Mais nous n’avions pas de preuves sur le mécanisme exact liant l’amiante au cancer. Nous avons donc joyeusement tartiné de l’amiante un peu partout pendant plusieurs décénnies. Ensuite le tabac : cela fait déjà des siècles que tout le monde avait constaté l’effet néfaste du tabac sur la santé, pourtant aucune restriction, aucun avertissement pendant longtemps. Pourquoi ? Parce que le mécanisme liant tabac et cancer n’avait jamais été démontré. Même lorsque les corrélations statistiques ont été sans appel, les producteurs de tabac ont continué à nier sous prétexte qu’il n’y avait pas de preuve sur le mécanisme précis. Ces preuves n’ont d’ailleurs été trouvé que dans les années 80.

    En clair, pour un grand nombre de phénomènes naturels, ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de mécanisme correctement déterminé, qu’il n’y a rien.

    Donc dans le cas du réchauffement climatique, qui a raison ? Difficile à dire. Pour ma part, je pense que l’activité humaine esst effectivement en cause. Une chose me fait penser cela : l’activité humaine en terme de volume. Je me rappelle qu’en première année de fac, notre prof de chimie nous avait fait la remarque suivante : dans le cadre d’une expérience, on isole une partie de l’univers pour observer les phénomènes, "l’univers" restant tout le temps stable dans sa composition, même si l’on rejette une partie des produits de l’expérience dans l’univers. Dans le cas du moteur à explosion, cela se tient parfaitement : les rejets d’un moteur ne modifie pas fondamentalement la composition de l’atmosphère terrestre. Mais que se passe-t-il lorsqu’il y a un milliard de voiture, plus les deux roues, plus les avions, plus les usines, plus les centrales, et même plus les vaches ? La quantité de gaz émise change significativement la composition de "l’univers", c’est à dire l’atmosphère terrestre.

    La question n’est donc pas de savoir si l’activité humaine a un impact, mais quelle est la nature de cet impact.

    Et c’est là que j’ai quelque doute. Tout d’abord, s’il nous semble oberver une modification du climat, nous manquons cruellement de recul pour avoir une certitude sur ce phénomènes. Ensuite, le climat terrestre est un mécanisme autrement plus compliqué qu’un moteur à explosion. De fait, il faut tenir compte de la chimie, de la mécanique des fluides, de la thermodynamique etc... Bref, une première réaction peut parfaitement déclencher une réaction contraire (en apparence).


    • Zalka Zalka 20 août 2008 12:23

      Je voudrais également revenir sur l’argument de la culture du vin qui me semble d’assez mauvaise foi.

      Le fait que les vignes soient présentes au XIXème mais plus au XXème n’a strictement aucun rapport avec le climat, mais uniquement avec d’autres variables.

      La première variable, c’est la consommation quasiment nécessaire de vin : pour la messe (motif religieux), pour l’hygiène (celle-ci n’éxistant pas, le vin se révèle plus sain que l’eau), et tout simplement pour l’aspect récréatif. La seconde variable, c’est l’absence de transport moderne : même avec les chemins de fer (très récent au XIXème), le volume de marchandise transportée est faible. L’importation de vins bordelais se limite donc à une clientèle riche. La consommation de vin est telle que les volumes concernés ne peuvent pas venir de très loin. Il y a donc nécessité absolue de cultiver de la vigne y compris en angleterre.

      C’est la révolution des transports qui tue ces cultures (que ce soit en angleterre ou même en lituanie).

      Car si la culture est possible, elle n’est en revanche pas optimale. Par manque de soleil, un hectare de vigne anglaise n’a pas le même rendement qu’un hectare du sud français, que ce soit en terme de volume ou en terme de qualité. Au délà de l’absence de soleil, les régions n’ayant pas la bonne terre ont également vu leur culture vignoble disparaitre : Argenteuil ou Chanteloup les vignes produisaient beaucoup de vin.


    • Baltar 20 août 2008 12:37

      Je plussoie ce commentaire et critique l’article de l’auteur.

      Ce dernier présente quelques argumentaires scientifiques - ou plutôt la défaillance dans d’autres démonstrations - tout en se limitant sur un seul axe pour en arriver à des conclusions dangereuses dans la formulation (il suffit de lire le titre de l’article). Comme tant d’articles sur Agoravox qui tendent non pas à l’objectivité ou la nuance mais à tisser un ensemble de faits pour en arriver à l’opinion de l’auteur (d’où l’expression dans la description de l’auteur : "par le petit bout de la lorgnette").

      Et de surcroit, en se limitant sur ce seul axe, il occulte tous les autres faits ou principes, qu’ils soient scientifiques, empiriques (exemple de l’amiante), de responsabilité (principe de sécurité) ... bref on ne déduit pas d’une ou deux trouvailles une telle conclusion formulée de manière à influencer le lecteur sur un sujet aussi important. 

      On se limite à dire qu’une courbe est buggée, et point barre. On ne va pas plus loin.

      Article de style "raccourci" - aurait mérité d’être écourté sur les seuls faits, atténué dans ses conclusions (émettre des réserves ?) ou complètement développé sur les différents aspects du réchauffement climatique.


    • koudou 20 août 2008 15:52

      @zalka

      Vous avez parfaitement raison, mon article ne prouve pas que l’activité humaine n’a pas d’influence sur le réchauffement climatique. Mais il ne cherchait pas à le prouver non plus.

      L’article n’avait qu’un seul but, c’est de remettre les pendules à l’heure sur les versions 1 (1997) et 2 (2004) du rapport du GIEC où ce rapport affirmait qu’il y avait une relation directe et unique entre l’activité industrielle et le réchauffement climatique, chose que l’on voit constamment écrit et répété par gouvernants, associations et public.

      La nouvelle version du rapport de 2007 ne le dit plus, et je suis d’accord avec la nouvelle formulation qui se contente de dire qu’une explication du réchauffement climatique par des raisons uniquement naturelles est peu probable.

      Je sais que certaines associations et groupements se basent sur la fausseté des démonstrations des V1 et V2 du rapport du GIEC pour dire que le dit rapport n’est pas bon et que d’autre part, il prouve que l’activité humaine n’a pas d’influence sur le réchauffement climatique. Ce n’est pas ce que je dis, et je n’ai jamais fais semblant de le dire dans mon article.

      Pour préciser mon opinion dans ce commentaire (c’est à cela que servent aussi les commentaires), je trouve le rapport V3 du GIEC très très bien sans aucune réserve et je suis persuadé que l’activité humaine a une influence partielle sur le réchauffement climatique.
      Mais ce n’est pas dans l’article dans lequel il ne faut certainement pas chercher plus que ce qu’il y a.


  • goc goc 20 août 2008 11:40

    pour moi, la seule preuve tangible de la "culpabilité" humaine de ce rechauffement, c’est la vitesse a laquelle il se produit

    Dame nature a l’habitude d’unité de temps bien plus grande, le mini etant le millenaire, alors que là on est dans l’echelle de temps de la decennie


    • Zalka Zalka 20 août 2008 11:50

      Ca peut être très rapide un phénomène climatique. L’éruption du Krakatoa à eu des effets climatique quasiment immédiat.


    • foufouille foufouille 20 août 2008 12:13

      quand les glaces ont fondue il y a 12000a, ca a ete rapide
      peut etre que les atlantes etaient coupables.........


    • koudou 20 août 2008 21:07

      @GOC

      Zelka et foufouille ont déjà répondu.

      J’ajouterai que Dame nature n’a pas de préférence pour les phénomènes lents par rapport aux phénomènes brutaux. J’ai en particulier en tête les mammouths qu’on désenfouit de la glace pour récupérer les défenses (qui ne sont pas frappées de l’embargo sur l’ivoire) et où l’on peut constater une mort par gel extrèmement brutale puisque leur estomac contient encore des herbes non digérées.

      Et donc si la seule "preuve tangible" est la cinétique du réchauffement, on est mal barré, parce qu’on est encore dans la fourchette de ce que peut faire la nature sans l’homme dans un espace de temps aussi réduit que 200 ans. Surtout que la température actuelle est à peu près celle qu’il y avait sur terre au 13e siècle.

      De plus, compte tenu des habitudes de pas mal d’intervenants que cela ne gêne apparemment pas de me faire dire ce que je n’ai pas dit, je précise que ce n’est pas parce que je ne suis pas d’accord avec votre raisonnement que je nie la conclusion : c’est la démonstration que je mets en doute, pas le fait que l’activité humaine a une influence sur le réchauffement climatique.


    • goc goc 20 août 2008 21:24

      @l’auteur

      je persiste dans mon raisonnement. Vous me donnez des exemples ponctuels (comme un volcan) et tres limité dans l’espace (le gel d’un mamouth siberien ne prouve pas que le climat s’est refroidi en polynesie) . Moi je parle de phenomene planetaire trop rapide pour etre naturel

      De plus l’exemple des volcans est bien representatif, a la fin du tertiaire on pense que ce sont les volcans siberiens qui ont fait disparaitre 90% de la vie , mais on sait maintenant que tout brutal que fut ce phenomene il a quand meme duré plus de 10 000ans.


  • LaEr LaEr 20 août 2008 11:53

    Cela fait 2 articles en 2 jours afin de détruire le combat contre le réchauffement de la planète, c’est quoi ce lobbying sur Agoravox ?

    Quoi qu’il en soit, 3 réflexions :

    1. Que ce soit par la diffusion massive de CO2 (réchauffement de la planète) ou par la pollution qui s’étend sur la planète, il est clair que notre mode de vie actuel ne nous aménera qu’à notre perte (sans oublier la destruction de la biodiversité auparavant). Donc le combat pour des énergies et un mode de vie propres restera de toute façon le défit de notre jeune siècle.

    2. Dans une "grande cause", il y a souvent une partie qui a un intérêt financier qui rentre en jeux. J’attends toujours de voir quel serait  l’intérêt financier de Greenpeace ou des autres mouvements écologistes à combattre les énergies sales. Par contre, je vois bien l’intérêt d’Exxon, Total et autre à nier l’influence humaine dans le réchauffement climatique.

    3 Ce même réchauffement,  ils ont commencé par le nier tout simplement, jusqu’à ce que les preuves accumulées ne fassent plus aucun doute... Alors maintenant, ils nient l’influence de l’homme sur le réchauffement... C’est quoi l’étape suivante ?


    • HELIOS HELIOS 20 août 2008 14:50

      vous ne voyez pas l’interet financier de Grennpeace.... voyez vous l’interet financier des islamistes ?
      Savez vous ce qu’est un "dogme" ?

      Cela dit la demarche policière consistant a trouver l’interet des uns et des autres peut etre d’actualité a condition de savoir faire la difference entre l’opportunisme et la responsabilité. Puisque le climat se rechauffe, surfons sur la vague de la culpabilisation et tirons en profit ! voila une phrase que ne rebierait pas Greepeace, organisation autant politique qu’ecologique.

      Dans cette affaire nous sommes en presence du paradigme de l’oeuf est la poule. le gaz carbonique est il la cause ou la resultante du rechauffement climatique ? Oui je sais vous allez immediatement rejeter cette simple question, pourtant de nombreux scientifiques commencent a mettre en evidence les taux de CO2 anterieurs a l’elevation de temperature.

      Ce qui me gène dans tout ça, moi, petit beotien et probablement beauf de banlieue par rapport a tous les doctes intervenants, ce sont les faisceaux de convergeance entre les problèmes climatiques que nous connaissons et l’enrichissement de certaines compagnies.

      Les problèmes climatiques me semblent vraiment independants de l’homme ne serait-ce que par les energies mises en oeuvre. Pensez un peu a l’energie degagée en surface par le dernier tremblement de terre en chine par rapport au piege a UV et infratouge qu’est le CO2 pour faire correspondre et obtenir le même resultat. et des tremblement de terre, il y en a, regardez le tsunami.... rien que ça cela peut avoir un effet de quelques fractions de degres sur tout le globe.

      Tout ce barouf me laisse croire que faire focaliser le monde la dessus permet de cacher des choses beaucoup moins jolies, comme l’ensemencement des oceans au profit de ces multinationales mais egalement l’incurie de nombreux etats qui permettent la ruine de la biodiversité, la pollution et tous les avatars que nous rencontrons aux quotidien, partout : rivieres imbuvables, assechement des zones humides, irrigations de zone seche... (vou connaissez la mer d’aral ?) etc 

      Je prefereais de loin, de tres loin, entendre Greenpeace parler avec les industriel sur les emballages, les dechets, l’eau, la qualité, les baleines (bon, ça ils le font) plutôt que d’essayer de convaincre comme on hurle avec les loupq, de la responsabilité de l’homme dans le rechauffement planetaire.


    • LaEr LaEr 20 août 2008 15:17

      Vous voulez voir les combats de Greenpeace ? et bien allez simplement déjà sur leur site web, et vous verrez qu’il n’y pas que le climat :
      en 20 secs, voilà ce que j’ai trouvé :
      http://www.greenpeace.org/belgium/fr/campaigns/climat
      http://www.greenpeace.org/belgium/fr/campaigns/oceans
      http://www.greenpeace.org/belgium/fr/campaigns/substances-toxiques
      http://www.greenpeace.org/belgium/fr/campaigns/forets

      Et concernant la mer d’Aral

      http://www.greenpeace.org/canada/fr/apropos/vertfonce/fevrier-2008

      Mais c’est sûr que si vous ne regardez que TF1, les causes de Greenpeace paraissent limitées… Bon, j’y vais un peu fort, mais vous comprendrez certainement mon agacement face aux inepties que vous avez sorties...

      Puis il n’y a pas que GreenPeace, il y a des milliers de bénévoles, d’associations... 
      Il est vrai que le climat apparait souvent comme un combat des plus important pour les écolos, mais c’est aussi parce-que c’est un tremplin pour informer la population sur notre mode de vie en général, et sur son effet dévastateur pour notre environnement.

      Alors oui, Greenpeace existe aussi grâce à ce combat, mais avouez franchement : Qui a le plus à perdre dans cet enjeu ? Certainement des entreprises font et feront leur beurre grâce au combat contre le réchauffement climatique, mais certainement pas autant que Total et ses 15,8 milliards de dollars en 2006 et ses 16,7 milliards en 2007 (Résultat net).


  • floyd floyd 20 août 2008 11:57

     Après le rapport de l’IPCC, voici le document du NIPCC :
    http://www.pensee-unique.fr/NIPCC_VF_04.pdf

    Un autre document, en anglais, explique que le climat est influencé par des phénonèmes de rétroactions négatives, et que quelque soit la quantité de CO2 que dégage l’être humain, les températures ne pourront pas dépassé les 1 degrés :

    "Low climate sensitivity and other inconvenient truths" Dr. Luboš Motl.
    http://junkscience.com/july08/cep-eng.pdf


    • Daerel Daerel 20 août 2008 12:05

      Je serai très curieux de savoir qui finance cette ONG ? AH oui ! Les firmes pétrolières ou le slobbys conservateurs américains. Cela me rappelle ces scientifiques de Monsanto démolissant les pauvres universitaires italiens ou britanniques ayant fait l’erreur de reproduire leurs epxériences... sans falsifier les données.


  • el bourrico 20 août 2008 11:58

    Mon commentaire est peut être completement con, mais t’avais qu’a mieux choisir tes mots et éviter de dénigrer ceux qui pensent autrement. Article con -> commentaire con.
    C’est tout.


    • el bourrico 20 août 2008 12:04

      Et je pense qu’il n’est pas possible de le prouver pour une raison bien simple : les variations qui seraient dues à l’intervention humaine sont trop faibles par rapport aux causes non humaines.

      Vous avez vraiment fait de la chimie pour affirmer une énormité pareille ? Rien ne vous autorise à dire ça, c’est de la propagande sans aucune argumentation.
      Prenez un système fini, comme l’endroit ou nous vivons, voyez le volume du contenant, voyez les volumes que nous rejetons, voyez en combien de temps et dans quelles proportions nous modifions la composition chimique de l’atmosphère, et osez encore dire que c’est négligeable devant je ne sais quoi.
      Vous savez que les extinctions de masse sont dues à des changement brutaux d’environnement ? et quand on dit brutaux, ça reste à l’échelle géologique... Vu la vitesse à laquelle on va, ça deviens de l’instantanné à cette échelle la, et vous devriez savoir qu’un équilibre chimique met du temps à s’établir, avec la brutalité du changement actuelle, ça va osciller fort, et longtemps avant de s’amortir.
      Bref, en dehors d’une histoire de montage de preuve dont je me fous, puisque qu’elles soient vraies ou fausses, elles sont ignorées, décriées, trainées dans la boue, je pense que vous tenter de déresponsabiliser l’espèce humaine, comme quoi elle n’y est pour rien, et que donc, ben ma foi, allons y gaiement.

      C’est limite criminel, voila pourquoi je trouve cet article sans intérêt, et je le redis.


    • koudou 20 août 2008 16:20

      @el bourrico

      Commencez donc par lire ne serait-ce que le résumé du rapport V3 du GIEC (publié en 2007). Je vous donne même le lien : http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar4/syr/ar4_syr_fr.pdf

      Et si vous n’avez pas le courage de le lire en entier, allez directement en haut de page 7, deuxième paragraphe qui dit :
      "il est impossible d’imputer totalement la réaction observée des systèmes naturel au réchauffement anthropique"

      Ce sera certainement plus utile que de vous enflammer en ne connaissant probablement pas bien le sujet.


  • Olga Olga 20 août 2008 12:11

    Si au moins, la mise en garde du GIEC, nous permettait d’aller toujours plus en avant vers un mode de vie respectueux de l’environnement, ça serait déjà une très bonne chose...
    Si les moyens mis à disposition pour accélérer le remplacement du pétrole et du charbon, par des énergies propres et efficaces, étaient décuplés, ce serait également une très bonne chose.
    Et si les compagnies pétrolières et l’industrie de l’armement, ne contrôlaient plus la marche de ce monde, ça serait aussi une très bonne chose...

    Mais avec des si...


  • foufouille foufouille 20 août 2008 12:20

    je pense quand meme que 6 milliards de bestioles ca pollue. bon on a quand meme tuer toutes les autres pour faire de la place

    le probleme est que ceux qui crie au loup sont des voynet et autre accros au pouvoir. comme d’hab tout ceux qui ont des theories ont un parti pris


    • ze_katt 20 août 2008 12:43

      Vous proposez quoi pour les empêcher de respirer ?


    • foufouille foufouille 20 août 2008 13:08

      nous faisons bcp plus de choses que les animaux. les solutions ecolo comme les maisons passives existent, seulement ces solutions sont reserves aux riches. elles ne peuvent etre soutenu par les gds froupes car la consommation est tres faible........


  • ZEN ZEN 20 août 2008 12:45

    Même si l’origine anthropique du réchauffement climatique n’était pas établi , il n’en reste pas moins le problème des matières premières limitées , de la croissance démographique un peu folle, de la pollution galopante...d’où la nécessité de revoir nos schémas de développement , la notion de croissance, etc...

    Faisons alors le pari de Pascal . Il n’y a rien à perdre , il y a tout à gagner !


  • leréveur 20 août 2008 12:59

    @koudou

    félicitations à l’auteur ; plus on fait des mesures sur les évènements du passé , plus on disculpe l’activité humaine d’être à l’origine d’un changement climatique ; on découvre ainsi que du réchauffement a parfois précédé une augmentation de CO2 ; ou d’autres évènements voir lien vers un doc du site du CEA

    http://www.cea.fr/le_cea/actualites/le_climat_a_bascule_de_facon_extrememen t_brutale

    vous êtes courageux de le dire ; il est clair que l’hystérie collective telle qu’elle est organisée avec les procès staliniens faits à tout contradicteur, ont quelque chose de très suspect.

    Quant au dédain affiché du connard au chapeau qui infeste ce forum, qu’il se le prenne en boomerang en pleine poire.


    • TALL 20 août 2008 13:09

      Le jour où l’on créera Boursavox, j’en connais qui investiront dans la location de skis pendant qu’on se promènera en chameau à Paris ... smiley


    • Zalka Zalka 20 août 2008 13:22

      Ce site existe déjà : c’est le forum de boursorama.


    • koudou 20 août 2008 13:29

      @lerêveur

      Merci de votre commentaire.

      Non pas tellement pour les félicitations, mais enfin parce que vous me semblez être un des premiers à avoir lu mon article et d’avoir compris qu’il ne parlait que de la relation entre activité humaine et réchauffement climatique.

      Dans les gens que je rencontre tous les jours, je n’ai jamais rencontré une telle concentration de gens qui ne comprennent pas ce qu’ils lisent. Ici, la plupart partent en commentaire sur leurs croyances personnelles plus ou moins justifiées par le sujet, et accusent l’article de dire des choses qui n’y sont pas. Le pire est probablement le fait que la moitié des intervenants vient me traiter de je ne sais quoi en prétendant que je nie le réchauffement climatique alors que j’écris en toute lettres et en début d’article qu’il y a un réchauffement climatique !

      Il y en a même un qui vient douter de la réalité de mon profil et en profite pour expliquer que parce qu’il en doute, mes arguments ne sont pas valables. Un comble ...


  • ronchonaire 20 août 2008 13:06

    Il y a quelque chose que je n’ai jamais compris : pourquoi se focaliser uniquement sur le réchauffement climatique ?

    Je ne suis pas expert en la matière mais admettons que vous ayez raison : l’activité humaine n’est pas forcément la cause du réchauffement climatique. Il n’empêche que cette activité a quand même des retombées très graves sur la planète : pollution des sols, de l’air et de l’eau, lutte pour le territoire et pour les ressources naturelles avec les autres espèces animales qui conduit à leur extermination, baisse de la biodiversité aussi bien végétale qu’animale.
     
    Le fait que l’activité humaine ne soit peut-être pas à l’origine du réchauffement climatique ne nous dédouane pas pour autant de faire des efforts pour minimiser notre impact négatif sur la planète. Par conséquent, les efforts entrepris aujourd’hui au nom de la lutte contre le réchauffement climatique ne sont à mon avis pas vains car ils permettent quand même de réduire les autres nuisances que notre espèce inflige à l’environnement naturel de toutes les espèces vivantes.


    • ze_katt 20 août 2008 14:34

      C’est peut etre bien à ca que sert l’epouvantail du rechauffement climatique. Il nous fait perdre de vue les rivières polluée, l’ai empoisonné, la nourriture avariée, le gaspillage des ressources. Et ca ; il n’y a pas besoin d’attendre 2050 pour en subir les effets. 

      Mais le gouvernement agit energiquement, il taxe 20 000 véhicules par an. J’espère que vous vous en souviendrez avec gratitude le jour ou on vous annoncera que vous avez un cancer grace aux cochonneries que vous avez ingurgitées tout au long de votre existence.


    • foufouille foufouille 20 août 2008 17:07

      on appelle ca la manipulation des masses ou comment "agiter un drapeau rouge devant le taureau"


    • koudou 21 août 2008 02:29

      @ronchonaire

      Votre commentaire, simple à priori, m’a fait penser à poupée russe. Chaque fos que j’allais partir sur une réponse, je trouvais une autre idée à l’intérieur de l’idée précédente ...

      Je vais essayer de retouver mes petits.

      L’activité humaine a effectivement d’autres effets que le réchauffement climatique (pour être plus exact dans la formumaltion i vaudrait mieux dire "influence d’autres effets").
      Votre remarque nous rapproche très fort de la notion de développement durable, et donc non seulement des questions d’environnement et de ressources, mais aussi de l’économie, du social, des hommes et des civilisations. Le gros problème du millénaire à venir sera d’arriver à nourrir et abreuver tout le monde. Et il va falloir trouver des mesures intelligentes avec des taux de transformation de l’énergie solaire autrement meilleurs que ceux qu’ils sont avec les céréales, ou pire, avec la viande.

      Dans votre remarque sur le fait qu’il nous faut minimiser notre impact sur la planéte est tout à fait juste, mais il pose plus de questions qu’il n’en apporte. Par exemple, pour diminuer le besoin en nourriture (avec un bilan global qui devient problématique), il y a deux types d’actions : augmenter la quantité de nourriture ou diminuer le nombre de gens qui mange. Si on prend le terme de diminuer le nombre de gens qui mangent, faut-il limiter à tous les foyers (comme ils ont tenté de le faire en Chine) à 1 seul enfant ? Et si cela ne suffit pas, comment va-t-on tirer au sort ceux qui auront le droit d’en avoir un ? Sans compter que dans certaines civilisations, n’avoir qu’un seul enfant est un véritable renonciation à a vie et contraire aux traditions et à la religion. Sans compter l’inégalité entre garçons et filles dans certains pays comme l’Inde où le problème risque d’arriver plus vite qu’on ne le pense.
      Si on prend le terme d’augmenter les rendements de production alimentaire, comment faire sans passer par des OGM ou des pesticides et autres traitement chimiques ? Comment régulier l’usure des terrains avec des cultures de plantes énergétiques mais gournamndes e ressources du sol ou en eau ? Comment interdire à des pays comme le Brésil de détruire les forêts pour les transformer en champs ?
      Avez-vous remarqué le nombre de points d’interrogation dans ce aragraphe ? et chaque fois qu’on touche à quelque chose dans un coin, cela a des répercussions dans tous les autres secteurs.

      Revenons à la diminution de l’activité humaine pour diminuer l’influence sur le réchauffement climatique. Et en premier, les USA. J’ai choisi les USA parce qu’ils ont les capacités pour produire un peu plus de nourriture s’il le fallait. Mais la problématique, c’est que pour nourrir un américain, il faut 1500 litres de pétrole par an. Pas pour le transporter, ni le chauffer, ni lui permettre de regarder sa télé : uniquement pour le nourrir
      http://www.organicconsumers.org/corp/fossil-fuels.cfm et demander aux USA de fournir cette nourriture en plus a un coût en réchauffement climatique supérieur à tout ce qu’on eut imaginer dans un pays en voie de développement, ceux qui auraient besoin d’une aide pour la nourriture ...

      Avec ces exemples par le petit bout de la lorgnette, on peut facilement se rendre compte que la probélatique est très complexe, et que si on démarre en ayant les mauvaises informations (en particulier sur les influences de l’activité humaine sur le réchauffement), cela peut nous amener à des décisions qui seront dramtiquement fausses.

      Mais vous avez raison, le réchauffement climatique n’est pas seul en cause, car aucun problème ne peut être traité indépendamment des autres. Mais cela ne rend pas les choses plus faciles.



  • TSS 20 août 2008 13:15

    c’est aberrant ,6, 5 milliards d’humains avec leurs activités industrielles ou autres qui pollueraient ?

    qui pourrait bien avoir cette idée aussi sotte que grenue !!

    les mers ,les nappes phréatiques,la terre sont pourries mais ce ne sont pas les humains !!quelle galéjade !!!


  • Mil 20 août 2008 13:20

    @ l’auteur :

    Sans rentrer dans le débat sur le réchauffement climatique, une précision d’importance :

    Le GIEC ne démontre rien et n’émet aucune théorie, le rôle du GIEC est de faire la synthèse de tout les articles et travaux scientifiques paraissant dans des revues à comité de lecture et qui concernent le changement climatique.
    Cette méthodologie ne garantit pas l’exactitude de ce qui y est écrit mais valide ’l’honnetetté" des travaux quant à la méthodologie, aux sources et aux conclusions.
    Si les outils, les courbes et les modèles utilisés dans le rapport changent, cela traduit simplement ce qui se passe au sein de la communauté scientifique


    • HELIOS HELIOS 21 août 2008 01:26

      """ le rôle du GIEC est de faire la synthèse de tout les articles et travaux scientifiques paraissant dans des revues """

      C’est bien là le problème ! Le GIEC ne verifie rien, puisque les scientifiques specialistes du climat se sont barrés. donc, le GIEC publie n’importe quoi et vous tous prenez pour argent comptant ce que le GIEC a publié. un vrai cercle vicieux : du nimporte quoi publié dans dans la presse ... repris par le GIEC,.... et en référence au GIEC d’autres se basent sur le n’importe quoi pour avancer touijours plus loin dans le dogme. pffff...
      Tiens ça vaut combien de moins 1 de dire du mal du GIEC ?


    • Mil 21 août 2008 11:50

      c’est bien pour ça que je précise revue scientifique à comité de lecture !


    • Mil 21 août 2008 12:07

      Pour préciser, une revue à comité de lecture n’est pas un titre de presse qui publie ce qu’on lui donne à publier ou ce qu’il a envie de publier :

      Les équipes scientifiques lui envoient leur article qui est relu par un comité éditorial composé de scientifiques du domaine concerné. Ce comité peut ensuite accepter ou refuser l’article et il peut aussi demander des corrections ou des précisions.

      Selon cette définition, pas plus Le Monde que Biofutur ou Science & Vie ne sont des revues scientifiques.

      Je le redis, ce processus garantit l’honneteté intellectuelle des travaux publiés.

      Le rapport du giec est un peu rédigé selon le même processus : voir un commentaire un peu plus bas qui explique la procédure !


  • décurion 20 août 2008 13:24

    Il y a un an ou deux, ce sujet avait été abordé ici même, et j’avais pris la peine d’aller à la pêche aux infos. J’en suis revenu avec quelques questions sans réponse.
    Les gaz à effet de serre, sont ils comme les matelas avec une face été et une face hiver ? Il me semble, que si la réfraction des infra rouge par ces gaz augmente, elle doit se répartir dans les deux sens, du bas vers le haut, et aussi du haut vers le bas.
    Si ces gaz ont la particularité, de capturer et d’augmenter la chaleur, il devrait faire plus chaud en altitude, au niveau de ces gaz, et non à la surface de la terre.
    Enfin, pourquoi ne pas utiliser les propriétés de ces gaz, pour chauffer les appartements et faire fonctionner des moteurs de type stirling, puisque un simple rayon infra rouge suffit.
    Le réchauffement climatique, s’il nous permet, de penser en écolonomiste est une bonne chose, mais il faut bien voir, que ce sont les financiers, qui se sont emparés du dossier, et avec eux, il n’y a ni pro, ni anti Bush, mais seulement des gogos.
    Enfin, il semblerait, qu’au pole sud, on ait trouvé des traces d’une trés ancienne végétation.


    • décurion 21 août 2008 17:02

      Apparemment, il se produit tout à la fois, une augmentation de la température, et une diminution de l’évaporation. Grosso modo, les gaz à effet de serre, fonctionne comme un accélérateur et les matières en suspension comme un ralentisseur.
      Aprés que les avions aient été cloués au sol, suite aux attentats du 11 septembre, il a été noté une augmentation de la température sur le territoire des états unis.
      Les contrail, et chemtrail, participeraient, également comme retardateur.
      Les paramètres à prendre en compte dans le dérèglement climatique, ne sont pas tous connus, et il semble difficile de construire un modèle fiable dans le temps, puisque chaque découverte remet en question le modèle en vigueur.
      Si on peut avoir une certitude, c’est que par le codex alimentarius, par le rechauffement climatique, ou autre, une bonne partie de la population terrestre est en sursis, et cet épée de Damoclès, n’émeut pas outre mesure les gouvernements du monde qui persistent à finaliser l’interdépendance économique des nations.
      Il faut espérer, que la responsabilité de l’homme soit infime et sans influence, ce qui n’empêche pas de revoir nos priorités, car il vaut mieux avoir peur pour rien, que trop tard.


    • TALL 20 août 2008 13:57

      Mais c’est la technique morice ça, Renève, très appréciée par Avox d’ailleurs.
      Au point d’envoyer aux dames insultées ( Gül ) des mails d’excuses en lieu et place de l’auteur.
      Et à côté de momo, notre koudou là, c’est encore un gentil

      Ah bon, le niveau d’Avox baisse ? Mais comment est-ce possible ?


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