vendredi 13 novembre 2009 - par Fourmi Agile

Sommet de Copenhague : nous ne sommes pas la cause du climat de la planète

Nous sommes à un mois du Sommet de Copenhague où les dirigeants et les industriels décideront des moyens à adopter pour lutter contre le réchauffement climatique de la planète. Cependant la communauté scientifique est déjà très divisée au sujet du réchauffement climatique. Deux groupes s’affrontent.

Les « alarmistes » pour qui l’expansion des humains a profondément changé le climat de la Terre, ce qui amènera de très graves conséquences si on ne fait rien : exodes massifs de populations causés par une montée du niveau des mers ou par l’assèchement de certaines régions, augmentation de la violence des tempêtes, diminution de la biodiversité.
Les sceptiques pour qui l’action des humains est négligeable devant l’ampleur des mouvements climatiques de la Terre.
Est-ce que la Terre se réchauffe vraiment ?
Oui mais très lentement : il y a 20 000 ans environ, la Terre était au maximum de la dernière grande glaciation. Les glaciers recouvraient l’Europe jusqu’au Nord de la France, il faisait en moyenne 6 degrés de moins que maintenant, les mers étaient 100 mètres plus bas. Depuis cette époque très lointaine, la Terre se réchauffe.
Ce réchauffement est très lent : 6° en 20 000 ans font une moyenne de 0,03° par siècle ! En fait ça ne se passe pas exactement ainsi car le réchauffement est très irrégulier. Depuis le maximum de froid de cette glaciation, le climat de la Terre s’est parfois réchauffé, parfois refroidi. Plus près de nous, vers l’an 1000 les températures ont tant augmenté que le Groenland n’était plus recouvert de glace, les terres y étaient cultivés. Puis à partir des années 1500 la planète a subi un mini âge glaciaire de plusieurs siècles. La Seine était gelée pendant plusieurs mois à Paris. Puis le climat s’est à nouveau réchauffé avec toujours des variations. Depuis 1998 le climat mondial se refroidit à nouveau.
 
Sommes nous la cause du réchauffement climatique ?
Le climat de la Terre a toujours changé, bien avant que les humains n’existent. Lors du maximum de la dernière glaciation il y a 20 000 ans, la Terre a commencé à se réchauffer, or dans ces temps préhistoriques très reculés il y avait très peu d’humains sur Terre, quelques millions au plus : comment auraient ils été la cause du réchauffement climatique ?
 
L’évolution des températures ne suit pas l’évolution de l’activité humaine. Les statistiques prouvent qu’il n’y a pas de relation entre notre consommation d’énergies et les variations de température. Par exemple on sait que les glaciers ont commencé à reculer bien avant l’expansion industrielle en 1850.
 
C’est le soleil qui détermine les variations climatiques de la Terre. 98% de la chaleur de la Terre provient du soleil ! En 1801 l’astronome anglais Sir William Herschel avait remarqué que le prix du blé semblait directement contrôlé par le nombre de taches solaires qu’il observait avec son télescope. Il avait remarqué qu’il y avait plus de nuages quand il y avait moins d’éruptions solaires, donc moins de blé, donc les prix montaient ! 
Le soleil produit près de 10 000 fois plus d’énergie que tous les humains. Pour comparer, c’est comme si on mettait 10 000 bougies ensembles représentant l’énergie du soleil et à côté, une seule bougie représentant l’énergie produite par tout les humains !
En 1950 Milankovitch a prouvé que la variation de l’ensoleillement dépend aussi de la position de la Terre par rapport au soleil selon des cycles de plusieurs milliers d’années.
 
La variation du climat de la Terre est aussi liée à celle des océans qui sont de gigantesques accumulateurs et échangeurs d’énergie. Les courants marins déplacent des millions de kilomètres cubes d’eau, leurs volumes sont tels qu’ils agissent sur le climat de toute la Terre.
 
Les glaces des pôles ont une action fondamentale sur le climat mondial par leurs températures presque toujours négatives : là aussi leurs volumes sont tellement importants que l’action de l’humain est négligeable : le continent Antarctique supporte un dôme de glace permanente de plus de 4 km d’épaisseur à des températures moyennes de -20°. Même si la Terre se réchauffait de 5°, il n’y aurait pratiquement aucun changement pour les glaces de l’Antarctique. Or 5° c’est l’augmentation de la température de la Terre depuis près de 20 000 ans.
 
Il ne peut pas y avoir de brusque changement climatique mondial, justement à cause de l’énormité des masses d’eau, de glace ainsi que la couche superficielle du manteau terrestre. C’est ce qu’on appelle l’inertie thermique : plus une masse est importante, plus il faut du temps pour la réchauffer, ou la refroidir. Ainsi il faut plusieurs milliers d’années pour que la température mondiale s’élève de seulement quelques degrés.
 
Le gaz carbonique émis par les humains n’a aucune action sur le climat mondial. Il y a plus de 40 000 milliards de tonnes de CO2 réparti dans les océans, la végétation et l’atmosphère. Les échanges représentent 300 milliards de tonnes par an. L’humain émet … 7 milliards de tonnes de CO2 par an et ça n’augmente que de 0.9% chaque année. La nature produit beaucoup plus de CO2 que nous : les volcans, les végétaux et surtout le dégazage des océans lorsque la température augmente.
Ce sont les océans qui sont les principaux responsables de la variation du taux de CO2 dans l’atmosphère : lorsque la température augmente, même de quelques dixièmes de degrés, les océans relâchent du gaz carbonique, et inversement lorsque les océans se refroidissent. Cependant leurs volumes sont tellement énormes que ça agit sur toute la planète.
Le CO2 n’est pas la cause de l’effet de serre, c’est la vapeur d’eau qui en est le principal acteur : il y a 0.03% de CO2 dans l’atmosphère et 70% de vapeur d’eau.
Le CO2 n’est pas un polluant, c’est un constituant essentiel de la vie. Lorsque nous respirons, à chaque expiration nous rejetons beaucoup de CO2. La concentration de CO2 dans une salle de cinéma après une projection est 80 fois plus forte qu’à l’extérieur.
LE CO2 est un élément indispensable de la respiration des plantes : pendant la journée, la plante absorbe le gaz carbonique, elle conserve le carbone pour sa croissance et elle rejette l’oxygène. Elle absorbe plus de CO2 qu’elle n’en rejette et plus il y a de CO2, plus la plante se porte bien, dans certaines limites bien sûr. L’augmentation du CO2 favorise donc la productivité agricole.
L’augmentation du CO2 dans l’atmosphère est une conséquence et non pas une cause. D’ailleurs les relevés prouvent que l’augmentation du gaz carbonique arrive toujours après l’augmentation de la température.
Tenter de diminuer les émissions de CO2 coûtera très cher sans aucun résultat sur le climat mondial : il faut installer des systèmes limitant les émissions de gaz carbonique, ce qui augmente les coûts de production, donc les prix de vente, ceci diminue d’autant notre pouvoir d’achat. Plusieurs pays, dont les Usa et l’Australie avaient déjà refusé de signer le précédent protocole à Kyoto dont le but était aussi de diminuer les émissions de CO2.
 
Comment évoluera le climat dans les cent ans à venir ? Le climat sera à peu près le même qu’aujourd’hui, avec des refroidissements, des réchauffements, des sécheresses ou augmentation des pluies, comme ça a toujours existé. En tout cas ça n’influencera absolument pas notre évolution beaucoup plus rapide que les changements climatique. Nous vivons d’une façon très différente d’il y a cent ans pour un climat presque identique et dans cent ans nous vivrons encore autrement pour un climat qui n’aura pas beaucoup changé. Il ne faut pas oublier que les grandes variations climatiques qui bouleversent vraiment les paysages de la planète se font sur plusieurs dizaines de milliers d’années, or la civilisation industrielle n’a même pas 200 ans.
 
Faire croire que nous sommes la cause de catastrophes à venir est un moyen pour nous faire culpabiliser et nous faire peur. Ainsi les dirigeants peuvent installer de nouvelles taxes, promulguer de nouvelles lois imposant des normes nous obligeant à acheter tel ou tel produit, les industriels ont un superbe argument commercial pour vendre : des voitures qui émette moins de CO2, des produits qui ne participent pas à l’effet de serre et autres attrapes nigauds.
 
L’aspect positif du sommet de Copenhague sera de faire prendre conscience à de plus en de personnes que nous sommes responsables localement de l’environnement où on vit. On ne peut pas agir sur le climat mondial, mais on peut agir sur notre environnement pour le rendre plus vivable. C’est vers cela que devrait tendre la politique environnementaliste de nos dirigeants.
 


79 réactions


  • Frabri 13 novembre 2009 12:05

    « nous ne sommes pas la cause du climat de la planète ». Tout le monde est d’accord la dessus, mais les activité de 6 milliards d’être humains ont une influence sur le climat.

    La communauté scientifique n’est pas « très divisée » a ce sujet. La majorité des scientifiques sont d’accord, c’est pour cela qu’il y a le sommet de Copenhague. Il y a toujours quelques scientifiques qui sont pas d’accord.

    Voir l’article de contrinfo

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2871


    • Andydrew 13 novembre 2009 13:18

      @ Frabri : « Il y a toujours quelques scientifiques qui sont pas d’accord. »
      Vous en trouverez quelques uns ici :

      http://www.pensee-unique.fr/paroles.html

      ou ici :

      http://www.petitionproject.org/

      No comment !


    • pecqror pecqror 13 novembre 2009 18:54

      C’est vrai qu’il y a quelques dizaines de scientifiques qui sont d’accord, ils font généralement partie du GIEC ou il travail dans le nucléaire (comme en france) ou ils attendent des subventions... sinon les dizaines voir centaines de milliers qui reste sont en désapprobation total... Mais comme c’est pas très médiatique de dire que tout va bien, il ne passe pas dans les médias


  • jcm jcm 13 novembre 2009 13:19

    Vous semblez balayer d’un revers de main les conclusions du GIEC ?

    Mais qu’est-ce qui vous qualifie pour le faire et qui vous conférerait quelque crédibilité ?

    Aujourd’hui est paru sur Agoravox un article qui risque de vous situer parmi les incompétents : « Contestation du GIEC : l’inaccessible seuil de compétence... ».

    Alors : sur quoi basez-vous vos affirmations ?


    • taktak 13 novembre 2009 15:46

      Ëtre classés par les incompétents par vous, ce n’est pas bien honteux.

      Par ailleurs, quand on en est à devoir faire des classement entre ceux qui ont voix au chapitre et ceux qui doivent se tairent (incompétent puisqu’ils contredisent)....


    • jcm jcm 14 novembre 2009 13:21

      @ taktak :

      « ...incompétent puisqu’ils contredisent... » : NON !

      Vous établissez un lien de causalité que je n’ai pas mentionné !

      Incompétents parce-qu’ils ne disposent pas des compétences, pour la très grande majorité, et contradicteurs qui ne sont pas dignes d’être crus à cause de ce manque de compétence.


  • Fourmi Agile Evrard 13 novembre 2009 14:00

    Frabri, bien sûr que les humains ont une influence sur le climat. Elle est vraie localement, par exemple la température dans les zones urbaines est nettement plus élevée que dans les campagnes avoisinantes. 
    Mais cette influence est totalement insignifiante au niveau mondial vu l’importance des autres élements qui interviennent. La quantité d’énergie solaire fait 9 000 fois toute la quantité d’énergie que nous produisons un an. L’inertie thermique des océans est gigantesque puisqu’e les océans déplacent des volumes de plusieurs millions de kilomètres cubes d’eau. Il y a près de 40 milliards de tonnes de gaz carbonique dissous dans les océans, les humains en ...7 milliards de tonnes par an. On peut multiplier les exemples ainsi.

    Jcm, il n’y a pas besoin d’être cuisinier pour dire si la soupe est bonne. Je donne mon avis et ça n’engage que moi. Je base mes affirmations sur des heures et des heures passées à lire les différentes infos sur ce sujet.


    • jcm jcm 14 novembre 2009 13:25

      @ Evrard :

      « Je base mes affirmations sur des heures... » : on veut bien vous croire mais cela ne suffit pas.

      Une affirmation doit pouvoir être soutenue par une démonstration, et vous n’en présentez aucune.

      Et vous voudriez que l’on gobe vos affirmations comme étant la vérité toute crue ?

      Heureusement vos élucubrations n’engagent que vous, comme vous l’affirmez !

      Quand à votre soupe... cette assiette m’a suffi !


  • Jocelyn 13 novembre 2009 14:13

    De jolie explication sur ce que le GIEC nous a dit, sans tout nous dire ... par M. Vincent Courtillot, de l’Académie des sciences ...

    http://www.dailymotion.com/video/xanv0e_rechauffement-climatique-les-erreur_tech

    ou alternativement la vidéo complète et de belle qualité.

    http://www.canalc2.tv/video.asp?idVideo=8895&voir=non&mac=yes&btRechercher=&mots=&idfiche=

    Simplement, Jocelyn.


    • fred 13 novembre 2009 18:33

      Excellent travail de Cortillot qui pose les bonnes questions. Le but d’une telle manipulation ? Répondre à un problème mondialisé avec des instances mondialisées. Bref, créer un gouvernement mondial.


      Je vais faire un parallèle avec une autre situation : 911. On se prend le chou sur qui a véritablement perpétré les attentats. Mais on n’a jamais dénoncé le fait que les USA se sont établis aux MO suite à cela. Répondre à une attaque de 19 personnes en faisant la guerre à toute une région ? Personne n’a bronché.

      Dans le cas du Réchauffement, c la même chose. Est-il dû a l’homme ou pas ? Mais personne ne conteste les mesures qu’ils s’apprêtent à prendre : limitation du pouvoir des états nations, augmenter les taxes, PROMESSES de transfert d’argent vers les pays du 1/3 monde (alors qu’on est endetté comme des porcs), dump de business bizarres (ex : panneaux solaires : produire un panneau solaire est un défi sur le futur : ça consomme tellement de pétrole qu’il va falloir 20 ans pour équilibrer le bilan énergétique mais on continue à nous faire croire que c’est la pierre philosophale) etc etc etc

      Demain si ça tombe, on ne pourra plus manger de viande comme on ne peut plus fumer dans les bars, on pourra juste rester chez soi sans péter et je ne sais quoi d’autre.

      Pendant que ces gens qui votent ces lois, complètement décalés, vivent comme les rois du pétrole.

      Et les gens sont heureux de participer au « sauvetage de la planète ».

      Encore une fois on nous prend pour des cons.

      Encore une fois ça marche encore mieux que prévu.

      Encore une fois le débat durera des années pour déboucher sur des débats à la con.

      Alors que ça se voit qu’on nous ment comme le nez sur le visage, ça se voit que ce sont des pourris égoïstes, ça se voit qu’ils veulent tjs plus de pouvoir et de fric, qu’ils se torchent le cul avec ce qui ressemblent de près ou de loin à de la morale et qu’ils mentent à un point vomitif.

      Bref, tout ça me fatigue énormément !

  • taktak 13 novembre 2009 14:22
    "Faire croire que nous sommes la cause de catastrophes à venir est un moyen pour nous faire culpabiliser et nous faire peur. Ainsi les dirigeants peuvent installer de nouvelles taxes, promulguer de nouvelles lois imposant des normes nous obligeant à acheter tel ou tel produits, les industriels ont un superbe argument commercial pour vendre : des voitures qui émette moins de CO2, des produits qui ne participent pas à l’effet de serre et autres attrapes nigauds.
     
    L’aspect positif du sommet de Copenhague sera de faire prendre conscience à de plus en de personnes que nous sommes responsables localement de l’environnement où on vit. On ne peut pas agir sur le climat mondial, mais on peut agir sur notre environnement pour le rendre plus vivable. C’est vers cela que devrait tendre la politique environementaliste de nos dirigeants.« 

    Vous avez parfaitement raison.

    une remarque : »il y a 0.03% de CO2 dans l’atmosphère et 70% de vapeur d’eau." Ces chiffres ne me paraisse pas juste la vapeur d’eau varie entre 1 et 4% selon les endroits.


  • joletaxi 13 novembre 2009 16:21

    @l’auteur

    si je partage entièrement vos vues sur la partie concernant l’inutilité dévastatrice des mesures que nos « élites » européennes s’apprêtent à renforcer,en signant un traité « climat, dans une urgence factice,traité dont les termes sont très vagues, et risquent de transférer une partie de la souveraineté des états à des organes supranationaux ,sans aucune légitimité démocratique, auto-proclamés sur des bases floues ,autant je crois qu’il faut rester,nous les sceptiques, dans le domaine des réalités avérées.
    Vous mettez en doute une théorie, avec quelque raison, mais vous vous faites l’apôtre d’une autre,qui peut elle aussi être invalidée.
    Quand vous dites que le Groenland était vert,cela est possible, et même probable,du moins sur les côtes,mais rien ne prouve que la calotte de glace aie jamais fondu,même si les peuplements qui ont subsisté pendant plus de 150 ans témoignent d’un climat plus clément qu’actuellement.On a retrouvé dernièrement des traces de peuplement dans les Alpes, à des altitudes qui font penser que les t° ont du dans le passé être encore plus élevées.
    Opposer une théorie à une autre est selon moi une mauvaise approche.Je peux vous joindre des liens concernant au moins une dizaine de théories convaincantes,dont certaines réfutent même l’effet de serre radiatif.
    Nous autres »sceptiques« n’avons rien à prouver.Nous relevons les lacunes de la théorie officielle,les contradictions, les erreurs, les manipulations,et sommes fondés à demander des explications,que le GIEC ,drapé dans sa superbe nous dénie le droit de même aborder publiquement.
    La demande des »sceptiques" ne peut plus être ignorée, et il est encore temps de mettre sur pied une commission afin d’évaluer en toute clarté la réalité éventuelle d’hypothétiques menaces qui justifieraient le fatras de mesures ubuesques que nos politiques nous préparent.

  • Francky la Hache Francky la Hache 13 novembre 2009 18:30

    Le GIEC est dans une mauvaise position, en effet la température moyenne globale baisse depuis peu, en accord avec l’activité solaire (comme depuis longtemps, l’homme n’y a rien changé).

    Ils sont obligés d’inventer de nouvelle théories bidons pour « excuser » ce petit retard dans leur prévision alarmistes. Aucun problème, les médias les suivent à fond et amplifient même leur délires.

    La révolte contre les médias dés-informant est justifiée.
    La baisse de l’activité solaire est je crois une chance inespérée pour torde le cou des conclusions du GIEC.

    Évidement restent les problèmes énormes des réelles pollutions industrielles, et de la surpopulation qui en est l’aggravateur (attention, c’est tabou)


    • jcm jcm 14 novembre 2009 13:05

      « Ils sont obligés d’inventer de nouvelle théories bidons... » : c’est clairement une accusation de manipulation et de forfaiture.

      Il faudrait présenter des preuves pour que cette accusation ne tombe pas dans la pure et simple diffamation.

      Où sont vos preuves ?


    • Francky la Hache Francky la Hache 15 novembre 2009 00:09

      C’est pas tant le GIEC le problème, qui somme toute reste assez prudent dans ses déclarations en parlant de marges d’erreurs énormes. De la même manière je peux vous annoncer une baisse de température moyenne de 0.5°C sur 20 ans avec une marge d’erreur de 300%.

      Pour « ils sont obligés » : c’est pas encore fait par le GIEC, mais je m’attend à voir venir des arguments fallacieux pour « excuser » le retard du RC. J’ai déjà glaner ça et là (sur AV) des types qui se cachent derrière des sommes de courbes ou un phénomène des cycles des océans ; tout ça sorti du chapeau !

      Le vrai problème pour moi, ce sont les médias qui assènent sans retenue : CO2 anthropique => RC du XXe ; j’aimerais voir des arguments complémentaires sur le role du soleil et ses cycles.


    • Francky la Hache Francky la Hache 15 novembre 2009 00:27

      @ jcm : Vous parlez d’accusation de manipulation ou forfaiture.
      Que pensez-vous de la fameuse (fumeuse) courbe en crosse de Hockey ?
      Que pensez-vous de la température autour de l’optimum médiéval, et des différentes évaluations qu’en donne le GIEC ?
      Que pensez-vous des sondes de températures récentes (placées dans les milieux urbains donc moins honnêtes qu’en pleine campagne) ?
      Quelles sont à votre avis les pollutions les plus graves ? Classement et justification.
      Vous évoquez les cycles des océans, quelle en est l’origine ? Est-ce une source DIRECTE d’énergie ou une « roue » à inertie redistribuant la chaleur accumulée ?

      Je sais que c’est plus facile de poser des questions que d’y répondre, mais j’ai le sentiment que la science ne souffre pas qu’on lui pose des questions gênantes ; ça la fait progresser. Mais dans votre article (curieusement malmené, chahuté, mal noté) vous déclarez que le GIEC n’a pas à être critiqué par des minables comme nous.


  • mistergaga68 mistergaga68 13 novembre 2009 21:10

    Bravo !

    Vous avez bien résumé tout ce qui fait que l’Homme n’est pas responsable du RC. La tendance s’inverse, en effet la T° est restée stable depuis 1998. Il faudra encore attendre une dizaine d’années pour constater le refroidissement dû à l’activité solaire très basse (voire inexistante).

    Ce qui est malheureux c’est qu’on lobotomise les gens avec ce foutu CO2 alors qu’en réalité les problèmes bien plus graves existent comme la déforestation, la surpêche, la pollution des eaux...
    Ce sont des problèmes réels et nous devons nous en occuper, car avec ou sans réchauffement, nous courrons tout droit à la destruction de notre environnement !

    Rappelons également que la faim dans le monde c’est maintenant et pas dans 100 ans. En 2009 c’est honteux que cela existe encore ! D’autant plus quand on sait que si les grandes puissances verseraient chacunes ne serait-ce qu’ 1% de leur PIB cela suffirait au moins pour 5 ans.


  • Croa Croa 14 novembre 2009 00:03

    Evrard se s’invente des histoires et se les croit ! (On se rassure comme on peut, non ? )

    « C’est ce qu’on appelle l’inertie thermique : plus une masse est importante, plus il faut du temps pour la réchauffer, ou la refroidir. Ainsi il faut plusieurs milliers d’années pour que la température mondiale s’élève de seulement quelques degrés. »

    Ouais, sauf que l’atmosphère est un truc assez mince, que l’énergie reçue du soleil est loin d’être négligeable... Avec un peu d’eau là dedans l’ensemble constitue une formidable machine thermodynamique dont la relative stabilité peut étonner, au contraire ! Et comment Evrard explique-t-il les variations saisonnières ?

    Ceci dit on se fout des scientifiques ! En ce début de siècle il n’est pas nécessaire d’en être un pour voir qu’on va à la catastrophe.


  • SysATI 14 novembre 2009 05:52

    Merci pour cet article clair et concis résumant parfaitement la situation...

    Vous auriez quand même du mentioner le GIEC, chef de file des « alarmistes », et dont la raison d’être est justement de propager cette « idéologie » et pas du tout de publier des informations scientifiques sur le climat... Comme le pensent encore à tord énormément de crédules.

    Si vous ne l’avez pas encore vu, le même résumé en vidéo :
    http://video.google.com/googleplayer.swf?docId=-4123082535546754758&hl=fr


    • Nhol 30 novembre 2009 14:47

      Bonjour, juste un point concernant cette vidéo. Avez vous vérifié les auteurs et les diffuseurs de cette vidéo ?
      Je l’ai personnellement vu sur le site : http://www.pensee-unique.fr/
      Donc je me suis intéressé à l’auteur

      http://forums.futura-sciences.com/debats-scientifiques/174887-effet-de-serre-co2-absorbance-rechauffement.html
      cf Reno 84 : parce que même si il s’appelle vraiment Jean Martin si on tape "Jean martin publication« ou »Jean martin book" dans google on trouve pas grand chose...
      bizar pour quelqu’un qui est :"je suis l’auteur de plus d’une centaine d’articles publiés dans des revues à comité de lecture (dont plusieurs Physical Review Letters), de dizaines de contributions dans des livres scientifiques et que j’ai publié, sous mon seul nom, cinq livres scientifiques en français, anglais, hollandais et japonais. J’ai été referee (arbitre) officiel d’une bonne douzaine de revues internationales dont Physical Review Letters, Physical Review B, New Journal of Physics (UK), Journal de Physique (Fr) etc . ainsi qu’expert à la NASA. J’ajoute que j’ai enseigné pendant plusieurs années en troisième cycle en Université.« 

      On y croit tous ... évidemment !

      en plus, c’est marrant, mais des qu’on cherche un peu :
      1/ on retombe tjrs sur les mêmes gars (en gros il y en a 2 : Jean Martin et Vincent benard)
      2/ Ils ont crée des sites qui s’appellent :
      - http://www.objectifliberte.fr (mon dieu, quel nom bien pompeux ! il va tous nous dire ce que c’est la vraie vérité, ce chevalier blanc des temps modernes ?)
      - http://www.pensee-unique.fr/ (c’est vrai qu’on est dans un état totalitaire, les journalistes sont tués tous les jours à chaque coin de ruelles !)...
      3/ et enfin, le meilleur pour la fin, ils utilisent à chaque fois, les termes : « POLITICIENS » (hou ! les vilains ! c’est vrai qu’on vaut tellement mieux nous ! on est des saints, des gentils qui faisont tjrs le bien autour de nous !) et le terme (ke je ne connaissais pas) de « RECHAUFFISME ».
      C’est marrant, ca me rappelle certaines méthodes que je pensais éculées...

      enfin, en se rappelant que ce site, sous couvert de représenter une presse indépendance, fait les yeux doux à l’extrême droite :
      http://fr.novopress.info/40382/lalarmisme-climatique-une-arme-ideologique-au-service-de-la-superclasse-mondiale-troisieme-partie/

      Bref, a l’heure de la surenchère d’information, je pense qu’il faut vraiment faire attention avant de diffuser de l’information sans se soucier de qui a écrit, quel est son cercle de pensée, ou est ce qu’il publie etc...

      Bonne lecture , et je recommande également l’article sur le sujet dans contreinfo ! http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2871


  • antonio 14 novembre 2009 06:48

    Je vous félicite pour la clarté et la concision de votre article.
    J’ai vu des vidéos de « people » (Marion Cotillard, Zazie,Noah,etc...)appelant à soutenir Copenhague sans compter l’inénarrable Hulot qui nous fait peur.Titre de ces vidéos : l’ultimatum climatique.
    Je suis écoeurée par cette entreprise d’intoxication médiatique. Ces « réchauffistes » polluent gravement les esprits ! Ils sont au service des puissances d’argent prêtes à tout pour exploiter le bon peuple et augmenter leurs profits.
    Oui, il faut lutter contre la pollution :je parle de celle des océans, des rivières, des terres, (dégazages, algue verte, nitrates, et j’en passe, la pollution des industriels, etc... mais outre la pollution terrestre, il y a celle des esprits et là vous faites oeuvre utile !
    Dès l’école primaire, on commence à bourrer le crâne des élèves avec ces mensonges : par exemple, on emmène des collégiens visiter un parc d’éoliennes dans le Doubs( « info » d’une télé régionale ) Tout le monde, il est beau, il est content :réduction du fameux carbone, paraît-il, le Maire d’un village touche 80 000 euros pour 4"éoliennes implantées sur sa commune, des touristes commencent à venir voir ces fameuses machines...tout est bien dans le meilleur des mondes possibles (Voltaire, Candide) C’était bien sûr la tonalité du reportage !
    Votre article devrait être diffusé partout !
    Merci encore et continuez !


  • antonio 14 novembre 2009 06:56

    J’ai oublié de dire que toujours ’après « l’info » de ce journal régional la PME qui a installé ces éoliennes dans cette région a déjà revendu son affaire à une banque australienne : c’est dire si ce nouveau commerce doit être juteux !!!


  • K K 14 novembre 2009 10:51

    excellente émission Thalassa hier soir... Aucun des scientifiques ne semblait partager votre point de vue. En tout cas, si l’homme influe peu sur l’environnement, il suffit malheureusement de très peu pour que la machine se dérègle complètement.


  • Fourmi Agile Evrard 14 novembre 2009 11:14


    Bien sûr que l’humain influence son environnement mais ça reste localisé que dans certains endroits. Au niveau mondial l’influence de l’humain est insignifiante vu l’énormité de la planète et des phénomènes qui interviennent.
    Nous sommes peu de choses sur la surface de la planète :

    Toutes les villes, les villages, toutes les industries, les routes, les ports, les aéroports, ne represente que 0,2% de la surface de la Terre.

    Nous sommes qu’une étincelle dans l’échelle des temps : l’age de la Terre est 4,5 milliard d’années, l’expansion industrielle a commencé il y 200 ans. Si la Terre avait un an, l’expansion de la société industrielle aurait commencée le 31 décembre à 23h 59’ 59" !

    En un an le soleil nous envoie 9000 fois plus d’énergie que tout ce que nous consommons dans une année.

    Notre production d’énergie annuelle augmente la température des océans 0,002°/an sur une profondeur de 100 m et la profondeur moyenne des océans de la planète est de 3800 mètres.

    L’augmentation de la température de la Terre a été de 0,8° en 100 ans et ça diminue depuis 1998 ! Quel réchauffement !

    Ne gobez pas tout ce qu’on vous raconte, vérifiez, revérifiez et vérifiez encore.


  • epapel epapel 14 novembre 2009 15:39

    Excellent travail de Courtillot qui pose les bonnes questions.

    Ce monsieur, compère de Claude Allègre depuis 30 ans, est un falsificateur de données qui a été pris la main dans le sac (références fausses, données tronquées, température locale présentée comme une température globale). Il y a deux ans en cherchant à défendre l’impact des fluctuations solaires il s’est trompé d’un facteur 4 dans ses calculs ce qui lui a valu le sobriquet de « chevalier de la terre plate et noire » et qui l’a conduit à basculer vers la théorie de Svensmark pour faire oublier que la sienne était erronée. J’ai également assisté en juin dernier à une conférence sur les conséquences du changement climatique à l’Ecole militaire à laquelle il s’était invité et où il a eu sans raison un comportement particulièrement agressif (à la limite diffamatoire) envers la responsable française au GIEC qui elle est restée courtoise et a gardé son sang froid. Rappelons que M Courtillot fait partie de ceux qui ont défendu que l’amiante ne représentait aucun danger pour la santé.

    Son compère Claudre Allègre est quant à lui un contradicteur par nature : dans les années 70 alors que la majorité des scientifiques était encore sceptique à propos de l’effet de serre anthropique du au CO2, il défendait exactement l’inverse. C’est un monsieur qui a besoin de démarquer des autres pour exister dans les médias, ce qu’il pratique avec succès depuis 30 ans en dépit des réfutations régulières qu’il subit, car on invite plus facilement les grandes gueules connues à la télévision même quand elles disent n’importe quoi.

    Pour Claude Allègre, l’année 2007 a été la plus froide depuis 50 ans, mais pour l’organisation météorologique mondiale elle se situe dans les 10 plus chaudes. Après analyse, il est apparu qu’Allègre a confondu la température moyenne de janvier 2008 (plus basse de 0,6°C que celle de 2007 qui est un record absolu) avec la température moyenne de l’année 2007. Rappelons que M Allègre a obtenu contre l’avis d’Haroun Tazieffe l’évacuation des populations autour du volcan de la soufrière en 1976 ce qui s’est par la suite avéré inutile.

    M Courtillot et Allègre sont les pieds nickelés de la climatologie.


    • Andydrew 14 novembre 2009 17:17

      Force est de constater cher « epapel » que vous êtes plus avide à citer les rares erreurs de M. Courtillot (il s’en est expliqué d’ailleurs ce que vous omettez de signaler) que celles du GIEC bien plus nombreuses et lourdes de conséquences.

      Il est facile d’insulter des personnalités qui dépassent sans conteste votre niveau de connaisances en se réfugiant derrière un pseudo. Au grand jour je vous devine bien plus réservé. Vous citez les pieds nickelés, vous semblez les connaître très bien, pardi mais c’est parce que vous  êtes Croquignol...

      Jusqu’à présent j’aimais bien vos commentaires, même si je n’étais pas toujours d’accord. Mais là vous êtes décevant.


    • Andydrew 14 novembre 2009 17:31

      @epapel
      « M Courtillot fait partie de ceux qui ont défendu que l’amiante ne représentait aucun danger pour la santé »

      Affirmation sans preuves, mais vous allez certainement nous éclairer avec la même aisance que vous « affirmez », sinon il s’agit de diffamation.


  • epapel epapel 14 novembre 2009 16:03

    J’oubliais, pour ceux qui crient au complot et la censure, je tiens à signaler que lors de la conférence sur le changement climatique à l’école militaire à laquelle j’ai assisté, la théorie de Svensmark a été présentée par un de ses collaborateurs qui a dit que cette théorie attendait une validation éventuelle à la suite des expériences qui seront conduite en 2010. Bien évidemment, la représentante du GIEC n’a pas contesté le bien fondé de la démarche.


  • epapel epapel 14 novembre 2009 18:19

    « M Courtillot fait partie de ceux qui ont défendu que l’amiante ne représentait aucun danger pour la santé »

    Affirmation sans preuves, mais vous allez certainement nous éclairer avec la même aisance que vous « affirmez », sinon il s’agit de diffamation.

    Il n’est pas répréhensible de d’affirmer que l’amiante n’est pas dangereux pour la santé, dire cela ça n’est que se tromper, par conséquent ce que je dis n’est pas diffamatoire.


  • epapel epapel 14 novembre 2009 18:30

    Affirmation sans preuves, mais vous allez certainement nous éclairer avec la même aisance que vous « affirmez », sinon il s’agit de diffamation.

    "12 janvier 2005 : premières mises en examen dans l’affaire de l’amiante à Jussieu. Après avoir entendu les présidents des universités Paris 6 et Paris 7, Gilbert Béréziat et Benoît Eurin, ainsi que le directeur de l’Institut de physique du globe, Vincent Courtillot, chefs des 3 établissements du campus Jussieu, Madame Bertella-Geoffroy, qui instruit les plaintes pour homicide involontaire et mise en danger d’autrui déposées en 1996 et 1997 par le comité anti-amiante et 114 parties civiles, leur a signifié leur mise en examen pour mise en danger d’autrui, en tant que personnes morales."


    • Andydrew 14 novembre 2009 18:40

      "en tant que personnes morales"

      Ce qui ne veut pas dire que M. Courtillot soutien que l’amiante n’est pas dangereux pour la santé. Votre propos est manipulateur dans le sens qu’il tend à jeter le discrédit sur une personne honorable, c’est le propre même de la diffamation.


    • epapel epapel 15 novembre 2009 21:46

      Il l’a bien dit, mais je n’ai réussi à retrouver l’article rapportant cette affirmation, donc je ne peux pas le produire. En revanche, ce n’est pas le cas de son compère et ami Claude Allègre qui l’a soutenu dans cette affaire.


  • Fourmi Agile Evrard 14 novembre 2009 18:46

    Mr Epapel vous faites diverger le débat : techique bien connue des manipulateurs.
    Pourquoi vous ne commentez pas plutôt les faits actuels concernant le climat ?
    Peut être que vous avez peur de manquer d’arguments


  • joletaxi 14 novembre 2009 19:30

    Il est peut-être temps que Epapel prenne ses granules....



  • aye 15 novembre 2009 18:00

    ben voilà c’est pas difficile à dire et à comprendre.


    • epapel epapel 16 novembre 2009 14:26

      Au constat de phrases de plus en plus courtes avec de moins de contenu, je conclu au ramollissement de plus en plus important de vos cerveaux, en revanche je ne suis pas sûr que les granules soient d’un quelconque secours dans ce type de problème.


  • epapel epapel 15 novembre 2009 19:08
    M Evrard attend mes arguments, alors je vais le faire en démontant son article qui n’en contient pas.

    Sommes nous la cause du réchauffement climatique ?

    Le climat de la Terre a toujours changé, bien avant que les humains n’existent. Lors du maximum de la dernière glaciation il y a 20 000 ans, la Terre a commencé à se réchauffer, or dans ces temps préhistoriques très reculés il y avait très peu d’humains sur Terre, quelques millions au plus : comment auraient ils été la cause du réchauffement climatique ?

    1) Personne n’a affirmé que dans les temps reculés, les hommes avaient été la cause du changement climatique.
    2) Le fait que dans le passé, il n’y a eu que des changements climatiques non anthropiques ne prouve pas qu’ils en sera toujours ainsi.

    Erreur de logique : (P=>Q) <=> (non Q => non P) et pas (non P => non Q)


  • epapel epapel 15 novembre 2009 19:20
    Est-ce que la Terre se réchauffe vraiment ?
    Oui mais très lentement : il y a 20 000 ans environ, la Terre était au maximum de la dernière grande glaciation. Les glaciers recouvraient l’Europe jusqu’au Nord de la France, il faisait en moyenne 6 degrés de moins que maintenant, les mers étaient 100 mètres plus bas. Depuis cette époque très lointaine, la Terre se réchauffe.
    Ce réchauffement est très lent : 6° en 20 000 ans font une moyenne de 0,03° par siècle ! En fait ça ne se passe pas exactement ainsi car le réchauffement est très irrégulier. Depuis le maximum de froid de cette glaciation, le climat de la Terre s’est parfois réchauffé, parfois refroidi. Plus près de nous, vers l’an 1000 les températures ont tant augmenté que le Groenland n’était plus recouvert de glace, les terres y étaient cultivés. Puis à partir des années 1500 la planète a subi un mini âge glaciaire de plusieurs siècles. La Seine était gelée pendant plusieurs mois à Paris. Puis le climat s’est à nouveau réchauffé avec toujours des variations. Depuis 1998 le climat mondial se refroidit à nouveau.

    1) L’année 1998 est l’année d’un record de la température moyenne globale depuis au moins 1000 ans
    2) Il n’est pas nécessaire que la température moyenne globale augmente année après année pour définir une tendance positive
    3) Une tendance climatique s’observe sur une série consécutive d’au moins 30 ans donc 10 ans c’est insuffisant.
    4) L’augmentation moyenne constatée sur 150 ans a été de 0,6°C siècle soit 30 fois plus que la vitesse moyenne naturelle indiquée
    5) Il y a entre 9000 et 7000 ans les températures moyennes ont été plus chaudes qu’aujourd’hui, il n’est donc pas vrai que la température moyenne augmente constamment naturellement depuis 20000 ans

    Méconnaissance des phénomènes climatiques.


  • epapel epapel 15 novembre 2009 20:28

    L’évolution des températures ne suit pas l’évolution de l’activité humaine. Les statistiques prouvent qu’il n’y a pas de relation entre notre consommation d’énergies et les variations de température. Par exemple on sait que les glaciers ont commencé à reculer bien avant l’expansion industrielle en 1850.

    1) Les glaciers ont commencé à reculer après 1860 (fin du petit âge glaciaire) et non bien avant 1850
    2) Les causes naturelles de variation du climat n’ont pas été évincées par les causes humaines, pour le XXème siècle l’accroissement de l’effet de serre n’est responsable que de 2/3 du réchauffement observé.
    3) Il existe des causes humaines qui peuvent refroidir temporairement le climat et masquer la tendance générale : production plus importante d’aérosols entre 1945 et 1970.
    4) La moitié de totalité du CO2 produit depuis 150 ans par l’homme l’a été ces 30 dernières années (la consommation d’énergie fossiles double en moyenne tous les 30 ans) et c’est dans cette période que le réchauffement le plus important a été observé.
    5) Ce qui compte ce n’est pas le niveau instantané de l’activité mais l’accumulation du CO2 au fil des années c’est à dire le niveau de concentration du CO2 dans l’atmosphère.

    Argument très mal documenté.


  • epapel epapel 15 novembre 2009 20:45
    C’est le soleil qui détermine les variations climatiques de la Terre. 98% de la chaleur de la Terre provient du soleil ! En 1801 l’astronome anglais Sir William Herschel avait remarqué que le prix du blé semblait directement contrôlé par le nombre de taches solaires qu’il observait avec son télescope. Il avait remarqué qu’il y avait plus de nuages quand il y avait moins d’éruptions solaires, donc moins de blé, donc les prix montaient ! 
    Le soleil produit près de 10 000 fois plus d’énergie que tous les humains. Pour comparer, c’est comme si on mettait 10 000 bougies ensembles représentant l’énergie du soleil et à côté, une seule bougie représentant l’énergie produite par tout les humains !
    En 1950 Milankovitch a prouvé que la variation de l’ensoleillement dépend aussi de la position de la Terre par rapport au soleil selon des cycles de plusieurs milliers d’années.

    1) L’influence solaire sur le climat s’exerce par les variations du flux solaire, or celui-ci a fluctué de moins de 1% au XX siècle.
    2) Au XX siècle les températures moyennes globales minimales ont coïncidé avec l’activité solaire maximale (1945-1970) et les températures moyennes globales maximales avec l’activité solaire minimale (1980-2000), de fait à l’inverse de ce que prédit cette théorie, donc au XX ème siècle les variations de températures sont dues à d’autres causes beaucoup plus puissantes.
    3) Les cycles de Milankovitch sont de 20000, 40000 et 100000 ans et ne peuvent donc pas non plus expliquer les variations constatées au XX siècle.
    4) L’argument des bougies est inopérant : le contenu d’une casserole chauffe plus vite si je mets un couvercle que si je n’en mets pas, or le couvercle ne produit pas de chaleur.

    L’argument se base sur des observations faites en dehors de la période concernée.


  • epapel epapel 15 novembre 2009 20:57

    La variation du climat de la Terre est aussi liée à celle des océans qui sont de gigantesques accumulateurs et échangeurs d’énergie. Les courants marins déplacent des millions de kilomètres cubes d’eau, leurs volumes sont tels qu’ils agissent sur le climat de toute la Terre.

    Les océans sont des régulateurs du climat de la terre. La régulation des océans s’exerce de trois façons :
    - transfert d’énergie entre les différentes régions du globe qui explique des climats moins rudes en Europe qu’en Amérique du Nord à la même latitude
    - inertie thermique qui fait que dans l’année la variation des températures moyennes est décalée d’un mois par rapport aux variations du flux solaire incident.
    - oscillations plus ou moins périodique des courants tels que El Nino et El Nina.

    Les océans ne sont pas en eux-même à l’origine des changements climatiques mais en sont l’indicateur et le transmetteur, de fait ils ne font que restituer avec plus ou moins de retard et avec des modifications de distributions les changements provoqués par d’autres causes.


  • epapel epapel 15 novembre 2009 21:12

    Les glaces des pôles ont une action fondamentale sur le climat mondial par leurs températures presque toujours négatives : là aussi leurs volumes sont tellement importants que l’action de l’humain est négligeable : le continent Antarctique supporte un dôme de glace permanente de plus de 4 km d’épaisseur à des températures moyennes de -20°. Même si la Terre se réchauffait de 5°, il n’y aurait pratiquement aucun changement pour les glaces de l’Antarctique. Or 5° c’est l’augmentation de la température de la Terre depuis près de 20 000 ans.

    1) Les variations des calottes glaciaire a les deux effets suivants :
    - augmentation au diminution du niveau des océans
    - variation de l’albédo terrestre moyen
    2) Ces variations agissent comme une rétroaction positive sur les variations de températures : quand la température globale augmente, elle peut provoquer la fonte des glaces ce qui diminue l’albédo et déclenche une augmentation de température supplémentaire, l’effet inverse se produit quand la température globale diminue.
    3) Par conséquent, l’évolution des calottes glaciaires des pôles n’est qu’une composante non nécessaire mais possible des changements climatiques.
    4) En revanche, la fonte de la glace de la calotte glaciaire du Groënland s’est accélérée ces 10 dernières années et n’est pas compensée par l’accroissement de l’enneigement, si cette tendance n’est pas renversée l’augmentation du niveau des océans pourra atteindre 6 m en quelques siècles.

    L’argument est un syllogisme erroné auquel il manque en plus la conclusion.


  • epapel epapel 15 novembre 2009 21:31

    Il ne peut pas y avoir de brusque changement climatique mondial, justement à cause de l’énormité des masses d’eau, de glace ainsi que la couche superficielle du manteau terrestre. C’est ce qu’on appelle l’inertie thermique : plus une masse est importante, plus il faut du temps pour la réchauffer, ou la refroidir. Ainsi il faut plusieurs milliers d’années pour que la température mondiale s’élève de seulement quelques degrés.

    1) La température moyenne des eaux profondes des océans varie peu et très lentement.
    2) La température moyenne des eaux de surface des océans peu varier de 2 à plus de 10°C au cours de l’année suivant les endroits
    3) Du fait de leur inertie thermique, les océans réduisent l’ampleur des variations de températures moyenne de l’atmosphère (c’est celle qui nous intéresse) tout au long de l’année
    4) La température moyenne de l’atmosphère varie d’un dizaine de degrés (au dessus des océans) à plusieurs dizaines de degrés (au dessus des continents) au cours de l’année suivant les endroits
    5) L’évolution de la température moyenne des océans est une conséquence de l’évolution de la température de l’atmosphère, pas l’inverse.
    6) Une diminution brusque de 10°C en quelques dizaines d’années s’est produite à la fin de la dernière ère glaciaire suite au déversement dans l’océan Atlantique de grandes masses d’eau froide lâchées par la rupture de la calotte glaciaire d’Amérique du Nord. Cette crise s’est résorbée en quelques décennies seulement après fin du déversement.

    Il faut donc plusieurs milliers d’années pour que la température moyenne des eaux profondes des océans s’élève seulement de quelques degrés.


  • epapel epapel 15 novembre 2009 22:01

    Le gaz carbonique émis par les humains n’a aucune action sur le climat mondial. Il y a plus de 40 000 milliards de tonnes de CO2 réparti dans les océans, la végétation et l’atmosphère. Les échanges représentent 300 milliards de tonnes par an. L’humain émet … 7 milliards de tonnes de CO2 par an et ça n’augmente que de 0.9% chaque année. La nature produit beaucoup plus de CO2 que nous : les volcans, les végétaux et surtout le dégazage des océans lorsque la température augmente.

    1) Les flux naturels de carbone entre l’atmosphère, les océans et les continents sont globalement à l’équilibre.
    2) La consommation humaine de combustibles fossiles est de 7 milliards de tonnes ce qui génère 20 milliards de tonnes de C02.
    3) La concentration maximale de CO2 dans l’atmosphère a été de 290ppm durant les 650000 dernières années jusqu’au début de la révolution industrielle. La concentration actuelle est de 380ppm en augmentation de 2,5ppm par an au début du XX siècle. La seule cause identifiée de cette augmentation est l’émission anthropique.
    4) De fait, le taux d’absorption actuel par les océans du CO2 supplémentaire produit par les activités humaines est estimé à 50%.
    5) L’augmentation de la température moyenne diminuera le taux d’absorption des océans tandis que le niveau d’équilibre du stock de carbone dans le sol s’établira plus bas. Il en résultera une augmentation de la vitesse d’accroissement de la concentration du CO2 dans l’atmosphère à émissions égales.

    L’augmentation du taux de carbone dans l’atmosphère depuis le début de l’ère industrielle est donc de 90ppm soit environ 30% ce qui est cohérent avec une élévation de température moyenne globale de 0,6°C compte tenu des effets connus du CO2 sur l’infra rouge.


  • epapel epapel 15 novembre 2009 22:25

    Ce sont les océans qui sont les principaux responsables de la variation du taux de CO2 dans l’atmosphère : lorsque la température augmente, même de quelques dixièmes de degrés, les océans relâchent du gaz carbonique, et inversement lorsque les océans se refroidissent. Cependant leurs volumes sont tellement énormes que ça agit sur toute la planète.

    1) Il est plus exact de dire que ce sont les océans qui étaient les principaux responsables de la variation du taux de CO2 dans l’atmosphère.
    2) Durant les 650000 dernières années le taux de CO2 évolue entre 190 et 290 ppm soit de 53% pour des températures moyennes globales qui varient de 10°C dont 1/3 soit 3°C imputables aux variations de CO2

    Par conséquent :
    - il ne s’agit pas de quelques dixièmes de degrés
    - l’évolution récente du taux de CO2 part de 290 pour aller à 380ppm soit 31%.

    Pour le reste, cf note précédente.


  • epapel epapel 15 novembre 2009 22:36

    Le CO2 n’est pas la cause de l’effet de serre, c’est la vapeur d’eau qui en est le principal acteur : il y a 0.03% de CO2 dans l’atmosphère et 70% de vapeur d’eau.

    1) L’atmosphère ne contient pas 70% de vapeur d’eau mais 1%. Vous confondez avec le taux d’humidité relative qui se rapporte à la quantité maximale absolue de vapeur d’eau que peut contenir l’air à une température donnée.
    2) Compte tenu du flux solaire reçu le calcul de la température du corps noir équivalent au globe terrestre donne -18°C pour une température moyenne globale établie à +15°C soit 33°C d’effet de serre.
    3) Effectivement la vapeur d’eau est responsable de 90% de l’effet de serre soit 30°C. Il reste donc 3°C pour l’ensemble des causes restantes dont le CO2 prend 2/3 soit 2°C, il en résulte qu’un doublement du CO2 sans rétroaction entraîne une élévation de la température moyenne de 2°C.


  • epapel epapel 15 novembre 2009 22:48
    Le CO2 n’est pas un polluant, c’est un constituant essentiel de la vie. Lorsque nous respirons, à chaque expiration nous rejetons beaucoup de CO2. La concentration de CO2 dans une salle de cinéma après une projection est 80 fois plus forte qu’à l’extérieur.
    LE CO2 est un élément indispensable de la respiration des plantes : pendant la journée, la plante absorbe le gaz carbonique, elle conserve le carbone pour sa croissance et elle rejette l’oxygène. Elle absorbe plus de CO2 qu’elle n’en rejette et plus il y a de CO2, plus la plante se porte bien, dans certaines limites bien sûr. L’augmentation du CO2 favorise donc la productivité agricole.

    1) Ce qui fait le poison c’est avant tout la dose et c’est aussi valable pour le climat.
    2) Le CO2 est un déchet produit par les animaux et dangereux pour eux à forte concentration qui provoque l’asphyxie.
    3) L’augmentation du CO2 favorise la productivité agricole sous réserve que la quantité d’eau disponible augmente, or sur la plus grande partie des terres cultivées l’eau est d’ores et déjà une limite atteinte.
    3) L’augmentation des températures moyennes aura pour effet de diminuer la quantité d’eau disponible en saison chaude (moins de précipitations et plus d’évaporation l’été) ce qui aura un effet négatif pour les cultures très consommatrices d’eau (maïs et riz notamment).


  • epapel epapel 15 novembre 2009 22:59

    L’augmentation du CO2 dans l’atmosphère est une conséquence et non pas une cause. D’ailleurs les relevés prouvent que l’augmentation du gaz carbonique arrive toujours après l’augmentation de la température.

    1) Avant l’ère industrielle, le début de l’augmentation de la température moyenne précède effectivement de quelques centaines d’années l’augmentation du taux de CO2, mais le maximum de température et CO2 est atteint à peu près en même temps quelques milliers d’années plus tard. Cela est du au fait que l’augmentation du taux de CO2 amplifie l’augmentation des températures (rétroaction positive).

    2) L’augmentation récente du taux de CO2 ne peut pas être due à l’augmentation des températures à cause de son extrême rapidité.

    3) Le niveau des émissions anthropiques de CO2 et l’évolution du taux de concentration sont totalement corrélées (>99%). Il est même possible de mesurer les variations saisonnières été hiver de cette augmentation (80% des émissions sont dues aux habitants de l’hémisphère nord)


  • epapel epapel 15 novembre 2009 23:08

    Je vais pas plus loin car la suite et fin de l’article de M Evrard est hors sujet en terme d’arguments climatologiques.


  • Fourmi Agile Evrard 15 novembre 2009 23:28


    Epapel, merci pour le temps que vous avez passé à réagir à mon article. Cependant je ne commenterais pas vos informations car on entrerait dans une querelle sans fin.

    Je constate cependant que vos informations qui sont dans la mouvance du Giec, sont contestées par de plus en plus de scientifiques spécialistes. Des prix Nobel, des directeurs d’universités prestigieuses, des directeurs de centres de recherche. Ce sont des personalités reconnues, qui connaissent leur sujet autrement mieux que vous et moi.
    On ne peut pas négliger leur avis.

    Mais surtout on doit se demander pourquoi ils s’opposent aux idées du Giec. Quel est leur but ? Est ce que vous vous êtes posé la question ?
     


    • epapel epapel 16 novembre 2009 00:34

      Vous voulez pas ou plus exactement vous ne pouvez pas me commenter tout simplement parce que vous n’avez pas d’argument.

      Je me suis permis de vous commenter car vos arguments sont inconsistants et vos raisonnements troués, ce n’est pas pour vous que je l’ai fait mais pour ceux qui nous lisent.

      Quelque soit le domaine, je ne suis pas à priori pour ou contre, mon truc c’est simplement de traquer le n’importe quoi.

      Croyez bien que je ne m’aventurerais pas à commenter un argumentaire solide et sans faille.


    • epapel epapel 16 novembre 2009 18:11

      J’ajouterais quelques éléments concernant l’argument d’autorité (se sont d’éminents scientifiques...) qui je le rappelle est un des sophismes les plus utilisés :
      - la valeur d’un argumentaire ne dépend pas de la qualité de la personne qui le présente, elle ne dépend que de l’exactitude des faits qui utilise et de la justesse de la démonstration qu’il fait.
      - un expert est le plus compétent pour juger de la qualité des données de son domaine et en est le plus souvent le producteur, mais dès l’instant ou les données sont produites et validées elles deviennent accessibles à l’entendement de tout un chacun.
      - dans ces conditions il n’est pas nécessaire d’être expert dans un domaine donné pour y conduire une analyse de l’existant mais il suffit d’être rigoureux et logique.

      En résumé : posséder un cerveau et s’en servir correctement. 


  • Fourmi Agile Evrard 16 novembre 2009 10:22

    Epapel, vous dites : « mon truc c’est de traquer le n’importe quoi ». Vous êtes donc un climatologue reconnu pour pouvoir juger ce qui est n’importe quoi ? Il y a des équipes de scientifiques compétents qui ont étudié le sujet depuis des années et vous savez mieux qu’eux ?

    Mes arguments ne sont pas troués et ce ne sont pas mes arguments.. Ce sont ceux des scientifiques sceptiques.
    J’ai beaucoup étudie les deux thèses : celle du Giec ainsi que celle des scientifiques sceptiques. Or je trouve que la version du Giec manque de sérieux, il y a trop d’alarmisme. Je vais vous parler simplement car je suis quelqu’un de simple : « ça sent l’arnaque à plein nez ».

    Je vous redemande à nouveau : pourquoi il y a de plus en plus de scientifiques sceptiques qui s’opposent au Giec ? Pourquoi ils s’opposent aux thèses du Giec ?

    Pourquoi la presse française ne parle que des idées du Giec ? Pourquoi les scientifiques sceptiques ne sont jamais invités sur les plateaux de télévision, pourquoi on ne trouve jamais leurs explications dans la presse écrite ? 
    Pourquoi les dirigeants de ce mouvement réchauffistes sont ceux qui polluent le plus ?
    Pourquoi ils ont presque tous de très confortables revenus ?

    Tout ça n’est pas très net et ça se sait.




    • epapel epapel 16 novembre 2009 14:13

      Non, le n’importe quoi c’est le contenu de l’argumentation que vous présentez qui ne vaut pas tripette comme l’ai démontré hier. Et vous n’êtes pas quelqu’un de simple mais de simpliste dans vos analyses et qu’au lieu de recopier, à mon avis très mal, les arguments des autres, vous feriez mieux de réfléchir par vous-même. Personnellement, je ne recopie pas, je fais la démarche intellectuelle moi-même.

      Pourquoi y-a-t-il de plus en plus de « scientifiques » qui s’opposent aux conclusions du GIEC, c’est très simple à comprendre :
      - jusqu’à il y a peu de temps, les recommandations du GIEC pour lutter contre le réchauffement climatique, c’était du virtuel du simple fait que la majorité des gouvernements du monde dont les plus puissants n’avaient pas l’intention de prendre des mesures sérieuses voire même ne pas en prendre du tout (position USA jusque fin 2008)
      - depuis un an les politiques se réveillent et un nouveau président américain qui n’est pas opposé aux conclusions du GIEC a été élu, donc beaucoup de gens se rendent comptent que nous ne sommes plus dans le virtuel et qu’on ne va pas tarder à prendre des mesures concrètes.
      - un certain nombre de personnes se révèlent opposées aux mesures à prendre au moment où il faut passer à l’action parce qu’elle se rendent compte qu’elles sont concernées aussi, or le refus des conséquences entraîne naturellement la négation des causes (on voit régulièrement ce type de comportement dans bien des domaines : l’âge de la retraite, la durée du temps de travail, la réforme du système de santé, la dangerosité du tabac ou de l’amiante...).

      Conclusion : plus on ira vers de l’action concrète et plus l’opposition se durcira.

      Pourquoi un tas de truc (faux) :
      - Claude Allegre passe régulièrement à la télévision et en profite à chaque fois pour défendre sa thèse
      - Toute la presse française n’est pas acquise aux travaux du GIEC : l’express où Claude Allegre exploite très bien sa chronique, le point où Claude Imbert joue très souvent le sceptique dans ses éditoriaux, la plupart des économistes dans les journaux s’opposent aux conséquences (actions à mener) donc nient les causes. Je vois même de temps en temps des articles sceptiques publiés dans sciences et vie et science et avenir même s’il restent très minoritaires.
      - Pourquoi les dirigeants des mouvements réchauffistes sont ceux qui polluent le plus (que qui , tout le monde ?) et ont de très confortables revenus : parce ce sont des dirigeants pardi ! Et que les gens n’ont pas aucun mal à supporter les contradictions entre leurs discours et leurs actes (on voit ça tous les jours dans le monde politique et économique) parce qu’il sont persuadés - étant dirigeants - qu’ils échapperont toujours aux efforts à fournir et que seul le bon peuple sera mis à contribution.


    • Nhol 4 décembre 2009 14:03

      @Mes arguments ne sont pas troués et ce ne sont pas mes arguments.. Ce sont ceux des scientifiques sceptiques.

      Dans quelles revues scientifiques les avez vous trouvés s’il vous plait ? je trouve les arguments de Mr Eparpel bien plus fins, et je cherche dans ma quête de savoir des études scientifiques publiées claires sur le sujet que vous défendez. Ayant une belle soeur spécialiste et thésar du droit de l’environnement et un membre de ma famille ingénieur et travaillant pour une grande société qui travaille sur le bilan carbon, ca me fait plusieurs sources incapables de me fournir des thèses scientifiques existantes sur le sujet (ils ont eux aussi cherché, bien que convaincu du contraire... mais n’est ce pas la le but de tout chercheur / avocat / spécialiste) ?
      La simple analyse du commun des mortels ne m’intéressent pas, pas plus que celles des pseudo scientifique, ni des politiques, et encore moins de ceux qui ont quelque chose à vendre.
      Lorsque des revues scientifiques reconnues depuis toujours publieront des études sérieuses sur le sujet, alors oui, je voudrais bien « y croire », mais je n’arrive pas à trouver traces d’entre elles ...


    • Nhol 4 décembre 2009 14:23

      <<Lean and Rind (2008) ont analysé le rôle des facteurs naturels depuis 1889 versus l’influence anthropique.

      ils ont trouvé que le soleil avait contribué pour 10% au réchauffement du dernier siècle dont une part négligeable dans le dernier quart, soit moins que dans leurs derniers travaux.

      Aucune littérature scientifique crédible n’a été publiée depuis l’AR4 qui supporte des théories alternatives pour expliquer le réchauffement.>>

      C’est cela que je vous demande Mr Evrard, des articles scientifiques. Je ne m’oppose pas à vous, ni à votre idée, car ce serait faire preuve d’obscurantisme gratuit. Mais j’aime la phrase « les faits, rien que les faits ». Donc, ou sont les milliers de scientifique ? ou sont leur publications ? dans quelles revues ? si elles existent, ou sont elles publiés ? je voudrai les lire avec plaisir !


    • Fourmi Agile Evrard 4 décembre 2009 14:47

      Nhol, mes informations ne viennent pas de revues scientifiques mais de données qui sont reconnues et acceptées de tous depuis des années. Et ceci parce que ce ne sont pas des thèses scientifiques, ce sont des mesures. Si vous avez bien lu mon articile, je parle du flux de l’énergie solaire arrivant sur Terre que je compare à la quantité d’énergie que nous produisons, de la quantité de CO2 présente sur Terre et celle que nous produisons, du volume et de la température des glaces des poles.
      Pas besoin de revues scientifiques pour ces informations.

      Je rajoute maintenant deux petites informations que j’ai faite moi même, encore une fois à partir des données reconnues de tous ::

      * L’humain émet 35 milliards de tonnes de CO2 par an, ça semble énorme mais ça ne représente que 0.0021% du CO2 contenus dans l’atmosphère et 0,0000007% de la masse de l’atmosphère ! Si la quantité de CO2 que nous émettons double et arrive donc à 0,0000014% de la masse de l’atmosphère, vous croyez vraiment que ça va bouleverser le climat mondial ?

      * Les humains occupent 0,4% de la surface de la Terre. (selon l’IFen, chaque citadin occupe environ 300m² de surface au sol en comptant le logement, les industries, les routes). Vous croyez vraimet que notre activité va changer quelque chose sur Terre ? Localement oui, mais au niveau mondial non : nous ne sommes qu’une poussière.
      Savez vous que si la Terre avait un an, les 200 dernières années de notre Histoire auraient commencés le 31 décembre à 23h 59’ 59" !

      Vous voyez, pas besoin de revues scientifique, il suffit juste d’un peu de bon sens et de quelques calculs pour comprendre que cette histoire de réchauffement climatique anthropique est une incroyable escroquerie.

      Cordialement.


    • Nhol 5 décembre 2009 02:17

      Tout d’abord, merci de m’avoir répondu, il est agréable de pouvoir échanger quand bien même les points de vue divergent.

      >> mes informations ne viennent pas de revues scientifiques mais de données qui sont >>reconnues et acceptées de tous depuis des années. Et ceci parce que ce ne sont pas des >>thèses scientifiques, ce sont des mesures.

      Ce qui me dérange dans cette phrase, c’est que je pense que pour savoir analyser des mesures, il faut être scientifique. C’est un métier l’analyse. Comme un économiste pourra analyser des données économiques. N’importe qui (sans vouloir être réducteur évidemment) ne peut pas se permettre d’affirmer une conclusion aussi énorme et aussi importante, et avec autant d’enjeu que celle que vous affirmez, sans être spécialiste du sujet, et sans avoir confronté son analyse avec d’autres spécialistes. C’est cela que j’appelle « articles dans les revues scientifiques ».

      >>Si vous avez bien lu mon articile, je parle du flux de l’énergie solaire arrivant sur Terre que >>je compare à la quantité d’énergie que nous produisons, de la quantité de CO2 présente >>sur Terre et celle que nous produisons, du volume et de la température des glaces des >>poles.
      >>Pas besoin de revues scientifiques pour ces informations.

      J’ai bien lu et relu soyez en sur. Mais encore une fois, je ne vois pas ou ces mesures permettent d’assurer avec vérité de telles conclusion. Et encore une fois, depuis trente ans, toutes les thèses scientifiques disent le contraire. Je pense que c’est au scientifique, et à eux seuls que revient la possibilité de décrypter les mesures et les analyses faites sur le sujet. Regardez comment on peut faire dire aux chiffre de la croissance ou du chomage ce qu’on veut pour peu qu’on soit de gauche ou de droite, c’est tellement subjectif l’analyse des chiffre. Donc, je cherche des analyses des scientifique, pas la mienne ni la votre. Qu’est ce que vous connaissez à l’équilibre de la nature, des ecosystemes, des courants etc... ?

      >>* L’humain émet 35 milliards de tonnes de CO2 par an, ça semble énorme mais ça ne >>représente que 0.0021% du CO2 contenus dans l’atmosphère et 0,0000007% de la >>masse de l’atmosphère ! Si la quantité de CO2 que nous émettons double et arrive donc à >>0,0000014% de la masse de l’atmosphère, vous croyez vraiment que ça va bouleverser le >>climat mondial ?

      En partant du principe que ces chiffres sont vrais (ne les ayant pas vérifié, je ne peux que vous faire confiance). comment pouvez vous affirmer que 0.00001% n’est rien ? je vous prends un exemple. mettez dans une balance au dessus du vide une voiture avec 4 personnes dedans. poids total : 850Kg. de l’autre, 850Kg de plomb. bon et bien, 0.000000001g de plus du coté du plomb sauvera les automobilistes imprudents. mettez les de l’autre, et ils découvriront les plaisirs de la chute libre.
      Même réflexion pour l’histoire des 0.4% et vous dites localement oui, mais au niveau mondial non. mais le monde, n’est qu’une suite de localité... et plus la, on commence à parler d’autre chose, c’est à dire de l’implication de l’homme dans son environnement naturel (et plus uniquement de sa partielle responsabilité). Pour le coup, preuve à l’appui (ba oui, la belle soeur thésar et le frère ingénieur, des études, ils en font tout le temps, et les publient, c leur job...) , je peux vous promettre que ce n’est pas du pipeau. Mais bref, c’était pas le sujet.

      >>Vous voyez, pas besoin de revues scientifique, il suffit juste d’un peu de bon sens et de >>quelques calculs pour comprendre que cette histoire de réchauffement climatique >>anthropique est une incroyable escroquerie.

      Si justement, il y a besoin des revues scientifiques et des scientifiques, et par milliers ! sinon on bascule dans un monde ou les croyances affrontent l’inquisition, et ou les hérétiques sont brulés à l’échafaud. Et je n’aimerai pas être un de ceux la, pas plus que je n’aimerai vous voir vous... réchauffer ;)
      Le jour ou les revues scientifiques sérieuses de ce monde, les même qui créent les thèses scientifiques sur lesquelles notre monde reposent, publieront, études à l’appuie, que la terre ne se réchauffe pas depuis 150 ans, ou bien que l’homme n’a aucune influence dans ce réchauffement, alors je le croierai. D’ici là, j’aurai un certitude, car je pense qu’on tombe fou si on en a pas (et du coup on voit le mal partout), c’est que malheureusement l’homme, malgré lui, a globalement (en plus de localement) un effet néfaste sur la planète. Sauf que je suis optimiste, et que je pense qu’il n’est jamais trop tard pour évoluer, et en tout cas je ne suis pas idéaliste, rien ne sera jamais parfait.

      Cdt

      (finalement, internet remplace le bistrot du coin, on fait un peu de la philosophie de comptoirs non ?)


    • Fourmi Agile Evrard 5 décembre 2009 08:30

      Merci d’avoir répondu Nhol, cependant vous faites quelques erreurs de raisonnement parce que vous n’avez pas assez observé la nature.
      <<si vous mettez 4 personnes dans une voiture pour un poids de 850 kg et 850 kg de l’autre côté, ils sont en équilibre, si vous rajoutez 0.0000007g d’un côté, la voiture tombe dans le vide« . NON : il ne se passera absolument rien car 0,00000007g sont totalement négligeables comparé à 850 kg et même si vous rajoutez plusieurs kilos, ça ne changera rien. L’équilibre sera rompu quand vous arriverez à 10 kg environ en plus d’un côté.

      Je vous dis qu’on n’a pas besoin de revues scienfiques pour certaines données parce que des mesures ne se discutent plus : les valeurs de l’ensoleillement et du taux de CO2 dans l’air sont connues et reconnues.

      Pour terminer, pas besoin de chiffres, ni de revues scientifiques : observez la nature, allez faire un tour dans la grande nature et vous comprendrez que l’humain n’est pas grand chose pour elle : vous voyez bien que lorsque le soleil descend ou monte sur l’horizon, c’est la cause de l’hiver ou de l’été, de jour et de la nuit : est ce que vous croyez vraiment que les petitts humains peuvent agir sur ces cycles gigantesques ?

      Sur un autre plan, trouvez vous normal que les »scientifiques" du Giec aient été pris la main dans le sac à avoir fraudé depuis plus de 20 ans ? Et ce sont eux qui nous inventé cette histoire de réchauffement climatique.
      Trouvez vous normal que Al Gore, le gourou du réchauffement climatique, ne va plus au Sommet de Copenhague ? Eh oui, il se sent pas très propre sur cette affaire.

      Cordialement.


    • Nhol 5 décembre 2009 15:56

      >> Je vous dis qu’on n’a pas besoin de revues scienfiques pour certaines données parce que des mesures ne se discutent plus : les valeurs de l’ensoleillement et du taux de CO2 dans l’air sont connues et reconnues.

      Ca oui, c’est l’interprétation de leur valeur que je me permets de penser qu’il appartient aux scientifiques de mesurer l’importance.

      >> est ce que vous croyez vraiment que les petitts humains peuvent agir sur ces cycles gigantesques ?

      un petit humain non, mais 6 milliards oui. les nappes phréatiques, la quantité de pétrole restant, les pluies acides etc etc sont à mon avis des preuves que notre action peut avoir une influence. mais je pense qu’on peut l’orienter dans un sens plus positif qu’actuellement, justement en comprenant quelle place nous avons dans cette immensité, et en en respectant un tant soit peu les règles. encore une fois, je suis optimiste, je ne dis pas qu’on court dans un mur, je dis juste que je préfère une société qui prend en compte l’écosystème dans lequel elle évolue, plutôt qu’une société qui laisse faire tout et n’importe quoi.

      >>trouvez vous normal que les « scientifiques » du Giec aient été pris la main dans le sac à avoir fraudé depuis plus de 20 ans ? Et ce sont eux qui nous inventé cette histoire de réchauffement climatique.
      le GIEC n’est pas un rassemblement de scientifique, c’est une organisation qui rassemble les études des scientifiques du monde entier(c’est un peu mal dit mais j’espère que vous comprenez ce que je dis). La nuance est de taille. je ne nie pas la manipulation qu’ils ont pu faire de certains chiffre, mais ca ne remet pas en cause, selon moi, les études des dits scientifiques (qui n’ont , eux, rien à voir directement avec le GIEC).

      >> Trouvez vous normal que Al Gore, le gourou du réchauffement climatique, ne va plus au Sommet de Copenhague ?

      Al Gore, je le trouvais déjà louche avant ça , et c’est pas parce qu’il s’est autoproclamé gourou de la lutte anti réchauffement qu’il l’est. comme je disais, je me méfie toujours de quelqu’un qui a kkchose à vendre.

      En fait, pour parler du fond du sujet, ou est ce que vous voulez en venir ? parce que ce qui me dérange dans ce que je vais appeler les antis alarmistes, c’est que la conclusion de l’analyse qui est dire que l’homme n’a aucune influence sur le réchauffement, c’est que tout ca n’est qu’une sombre histoire inventé par les puissants de ce monde pour nous imposer à nous, pauvre petit peuple, la nouvelle société de demain, et consommer vert en fermant notre bouche. Et ça, désolé, mais c’est trés dangereux, car ça tire la couverture vers les extrèmes, eux qui sont si bons pour nous rappeler que nous sommes dominés.
      Oui, les grandes entreprises et l’économie s’est empressé de faire du « lobby vert », mais si c’est ça qui dérange, c’est pas sur les écolos qu’il faut « tapper », c’est sur la façon dont est organisé la société, c’est à dire un capitalisme qui écrase les plus faibles pour enrichir les plus forts. Et c’est (en espérant que vous n’en faites pas partie) ce qu’on retrouve sur des sites clairement orientés d’extremes droite , et d’extremes gauche.
      Il y a deux sujets pour moi :
      1- l’implication de l’homme dans son environnement : réchauffement ou pas (bien que je n’y accorde pas le bénéfice du doute, ca ne rentre pas en considération je pense), je ne vois pas quel mal il y a à réfléchir à l’influence de l’homme sur la planète et tenter d’organiser la société avec moins de gaspillage, moins de déchets, moins de pollution (etc etc je vais pas vous faire la liste).
      2- l’économie telle qu’elle est construite mondialement aujourd’hui : un faible nombre (dont nous faisons partie en occident), contrôlant la majorité des énergies et ressources au dépend (forcément) du plus grand nombre.

      Venir conclure que l’écologie est la nouvelle forme de propagande des grands de ce monde pour imposer leur société capitaliste verte serait pour moi la pire des erreurs à faire et surtout un raccourci monumentalement inexacte. (je dis pas que vous le faite, par contre Mrs jean martin, vincent bernard et consorts qui publient à tour de bras des articles sur le sujet le font, eux. et quand vous voyez quels articles cotoient les leurs sur les sites penseeunique / alternatives liberales / objectifliberte etc... ca fait peur je trouve !

      j’espère que vous voyez ou je veux en venir, au delà de l’histoire de RC.

      Bien à vous


    • Nhol 5 décembre 2009 16:10

      Une dernière chose, sur cet article de Mr V. bernard, j’avais posté tout une série de lien pour confronter ses dires avec d’autres. les 3 réponses que j’ai écrites ont été supprimé... aucune idée pourquoi. Néanmoins il y a en réaction deux réponses intéressantes je trouve, sans parler de science etc... mais bien des hommes et de leurs manières de faire :

      l’article en question : http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/les-grands-mythes-du-rechauffement-66127
      la réponse 1 que je trouve intéressante : cherchez "Par LeGus (xxx.xxx.xxx.17) 4 décembre 15:09« 
      la réponse 2 : cherchez »
      Par jcm (xxx.xxx.xxx.94) 5 décembre 13:37"

      Bonne journée


    • Fourmi Agile Evrard 5 décembre 2009 21:04

      A Nhol.

      NHOL.
      Vous dîtes : « c’est l’interprétation de leur valeur que je me permets de penser qu’il appartient aux scientifiques de mesurer l’importance. » Dans les domaines très avancés de la science oui, mais lorsqu’on sait que les émissions de CO2 humains font 0,0000007% de l’atmosphère, (les deux camps sont d’accords sur cette valeur), pas besoin d’être scientifique pour comprendre que c’est totalement négligeable. Ajoutez ou diminuez 0,0000007% de votre compte en banque et regardez si va influencer votre vie. D’accord ?

      Vous dites «  je suis optimiste, je ne dis pas qu’on court dans un mur, je dis juste que je préfère une société qui prend en compte l’écosystème dans lequel elle évolue, plutôt qu’une société qui laisse faire tout et n’importe quoi ». Je suis entièrement d’accord avec vous, on ne peut pas bien vivre dans une nature dégradée. Mais vous mélangez deux choses : le climat mondial et l’environnement. Bien sûr qu’on doit agir pour protéger notre environnement, mais on ne peut pas agir sur le climat mondial car les éléments qui déterminent son évolution sont infiniment plus grands que nous. Mais on doit changer nos modes de vie pour plus respecter la nature.

      Vous dîtes : «  le GIEC n’est pas un rassemblement de scientifique, c’est une organisation qui rassemble les études des scientifiques du monde entier. La nuance est de taille. je ne nie pas la manipulation qu’ils ont pu faire de certains chiffre, mais ca ne remet pas en cause, selon moi, les études des dits scientifiques (qui n’ont , eux, rien à voir directement avec le GIEC ». Non, vous faîtes une erreur : le Giec n’utilise pas d’études d’autres scientifiques, le Giec a utilisé les MESURES d’autres scientifiques qu’ils ont interprétés et trafiqués à LEUR façon, c’est ça le scandale du ClimateGate. Espérons que ces gens là soient jugés, mais j’y crois pas trop, ils sont bien protégés.

      Vous dîtes «  ou est ce que vous voulez en venir ? ». Avec cet article je voulais juste montrer que nous ne sommes pas la cause du changement climatique mondial. Mais comme je le dis à la fin de l’article, on doit agir pour régler les problèmes qui se présentent aujourd’hui : la faim dans le monde, l’eau, l’accès à l’électricté, l’accès à l’éducation, agir pour plus respecter la nature. Ça c’est du concret, alors que tenter de diminuer de 2° la température mondiale, c’est le flou total et c’est impossible.

      Vous dîtes « Venir conclure que l’écologie est la nouvelle forme de propagande des grands de ce monde pour imposer leur société capitaliste verte serait pour moi la pire des erreurs à faire ». Et pourtant si. !Et ça depasse les sites de Jean Martin, Vincent Benard et cie, puisque le président de la Tchéquie, vice président de l’Europe, Vaclav Klaus a écrit un livre passionnant expliquant parfaitement ce qu’il se passe : certains sont en train de tenter de créer un gouvernement mondial. Voici une vidéo de quelques minutes sur le ClimateGate par un américain, c’est assez éloquent. Bon, mais moi je suis pas trop convaincu de cette histoire de gouvernement mondial.

      Pour terminer vous me mettez des liens sur Jcm, LeGus. Les articles de JCM sont bourrés d’erreurs, ses réponses sur Avox sont totalement sans intérêt. Idem pour Legus. A tel point que je ne lis même plus leurs messages. D’ailleurs je me demande si ce ne sont pas les deux mêmes personnes et même si c’est pas vous qui JCM ou LeGUs qui commencez à douter du consensus.

      Vous savez ça fait 20 ans et plus qu’on nous ment et maintenant nous allons nous battre pour faire éclater la vérité au grand jour. Car est ce que vous trouvez normal que les leaders des réchauffistes sont ceux qui polluent le plus, Al Gore qui est une des plus grandes fortunes des Usa, N Hulot et Y Arthus Bertrand qui se promènent en avion et en hélico dans le monde entier. Faut arrêter, je ne sais pas vous, mais moi et mon entourage on ne roule pas sur l’or, loin de là et on en a marre de ces menteurs. Alors on va se battre et on vaincra pour mieux vivre demain et pas en roulant à vélo et en se chauffant au bois, vêtus de peaux de bêtes.

      Cordialement, bon week end.


    • Gizmal 6 décembre 2009 15:02

      Sept questions clé sur le réchauffement , rapide à lire et parlant je trouve (ca me fait plaisir que les médias établis commencent à en parler ) : http://www.lemonde.fr/le-rechauffement-climatique/article_interactif/2009/12/05/sept-questions-cles-sur-le-rechauffement_1276654_1270066.html

      j’ai bien compris votre point de vue, je pense que vous avez compris le mien, j’espère une chose pour nous deux, c’est que l’homme prenne conscience à temps de son influence néfaste sur son environnement, et s’adapte ! réchauffement ou pas, ca ne change pas le problème de fond pour moi. (même si plus je creuse, plus je continue de trouver depuis 30 ans que des études scientifiques qui vont dans ce sens).

      Enchanté de cette discussion en tout cas, bon week end à vous.


  • joletaxi 16 novembre 2009 12:22

    Mon dieu,Evrard,


    epapel est equipé de piles wonder
    de grace,n’appuyez plus sur le bouton reset

    merci d ’avance

    • epapel epapel 16 novembre 2009 14:16

      Autant dire que vous allez devoir fermer votre clapet.

      Toujours aussi futé, joletaxi !


  • Fourmi Agile Evrard 16 novembre 2009 14:48

    Oui vous avez raison Joletaxi, merci de le signaler. J’arrête ici cette polémique avec Epapel.


    • epapel epapel 16 novembre 2009 20:04

      Et voilà, les mauvais génies ont décidé eux-mêmes de rentrer dans leur bouteille.


    • Nhol 4 décembre 2009 14:05

      Pourquoi polémique ? pourquoi n’accordez vous pas un peu d’indulgence et de crédit à quelqu’un pas d’accord avec vous, qui prend (énormément ) de temps pour vous répondre, point par point, et dont les écrits ne sont pas juste de la polémique (pour le coup) gratuite ?
      lorsqu’on dénigre quelqu’un de cette façon, j’ai toujours pensé que ce n’était pas très louable.


  • epapel epapel 16 novembre 2009 21:09

    Climat sceptiques : sauve qui peut !


  • Fourmi Agile Evrard 18 novembre 2009 00:43

    Débat houleux et passionnant sur le Sommet de Copenhague au Senat, avec Jean Jouzel, Claude Allègre, Vincent Courtillot et 3 autres invités.




    • epapel epapel 19 novembre 2009 23:33

      J’ai regardé ce débat, on n’y apprend rien de nouveau ni sur le fond si sur la forme qu’on ne connaisse déjà. Et j’ai surtout vu et entendu un M Allègre qui fidèle à ses habitudes :
      - se croit autorisé à insulter et railler ses contradicteurs
      - est incapable de s’exprimer sans s’exciter (coup de poing sur la table) et hausser fortement le ton
      - empêche les autres de s’exprimer en les coupant systématiquement et en préemptant la parole

      M Allègre critique les méthodes employées pour arriver au résultat, mais je doute que les siennes qui fait ont la preuve de leur inefficacité quand il était ministre au gouvernement soient meilleures. Sa solution se résume à une fuite en avant technologique (OGM, séquestration de CO2) qui butera plus tôt qu’il le croît sur d’autres murs (nouvelles résistances, insuffisance des réservoirs de séquestration,milliers de kilomètres de conduite à construire) ou générera d’autres problèmes (propagation de gênes indésirables, dépendance des agriculteurs, épuisement des ressources charbonnières), mais il ne les verra pas car il sera mort bien avant vu l’âge qu’il a. Le seul point positif c’est qu’il admet, certes pour une autre raison, que les émissions anthropiques de CO2 constituent un problème majeur.

      De son côté M Courtillot a surtout son bouquin à vendre car ils court en ce moment d’une émission à l’autre pour en faire la promotion ainsi que deux autres invités d’ailleurs.

      Au final, un « débat » extrêmement décevant.


  • jacquotraphy 19 novembre 2009 17:43

    La taxe carbonique au Suède a existé depuis en 1991. Son prix est 108 Euro par tonne et son rapport des émissions de Co2 qu’on fait diminuer c’est bon mais aucun rapport du température toujours même pareil pour tout le monde. Ses populations ont dit ne rien changer. J’ai entendu l’information de FRANCE2. Celui qui n’explique rien l’activité solaire. Tout le monde pense toujours la cause de CO2 comme les moutons qui suivent le chien.


  • Fourmi Agile Evrard 19 novembre 2009 22:58

    Une info toute fraiche sur le site de la Pensée Unique :

    « La proportion du CO2 relâché par les activités humaines et qui se retrouve dans l’atmosphère n’a pas varié depuis 1850 jusqu’à nos jours.
    C’est à dire que la Nature s’arrange toujours (sans que nous sachions comment elle procède) pour envoyer et garder dans l’atmosphère toujours la même fraction (43%) du CO2 que nous émettons par nos diverses activités, et ceci qu’elle que soit la quantité que nous envoyons ! »

    L’info de Jacquotraphy montre bien que les 19 ans de taxe carbone en Suède n’ont pas fait baisser le taux de CO2 atmosphérique. Maintenant ce sera notre tour dès le 1er janvier 2010 pour une taxe carbone qui augmentera régulièrement. .


  • Redrogers 20 novembre 2009 11:06

    Merci à Epapel pour sa contribution, malheureusement beaucoup (et, il semblerait, de plus en plus) ont la tête dure !

    Quelques remarques en vrac :

    « la thèse du GIEC » : Le GIEC ne fait que compiler et synthétiser les méthodologies et résultats de milliers d’études scientifiques menées dans le monde entier. Il n’y a pas de « thèse du GIEC » (et encore moins de complot, de gouvernement mondial, ou je ne sais quoi encore...), juste des conclusions issues des éléments mentionnés précédemment.

    "L’info de Jacquotraphy montre bien que les 19 ans de taxe carbone en Suède n’ont pas fait baisser le taux de CO2 atmosphérique. Maintenant ce sera notre tour dès le 1er janvier 2010 pour une taxe carbone qui augmentera régulièrement.«  : Cette »info« ne montre rien du tout, si ce n’est que ce dispositif a permis à la Suède de réduire ses émissions de GES et sa dépendance aux ressources énergétiques fossiles (espèces en voie de disparition...). Après, il est évident que l’action suédoise seule ne va pas changer grand chose à l’affaire. Que représente la consommation suédoise dans le bilan global ? Sûrement pas grand chose...
    Alors soit on tombe dans une argumentation à la Gerondeau du genre »à quoi ça sert de faire quelque chose, de toute façon c’est de la faute des chinois« (c’est bien pratique que ce soit de la faute des autres, en ommettant notre propre développement depuis des siècles...) ou alors on se dit que si chacun faisait quelque chose, ça finirait bien par payer (visiblement la position suédoise, sans klaxonner pompeusement comme notre cher gouvernement et ce, bien avant nous...).

    L’argument »depuis 1998, la planète se refroidit de nouveau" est revenu plusieurs fois ici. Quelle est la source de cette (dés)information ?
    http://www.sciencepresse.qc.ca/node/25113


  • joletaxi 20 novembre 2009 13:07

    Pour ceux qui sont pétris de certitudes :

    Votre sciences à 2 balles commence à me sortir de quelque part....

  • Fourmi Agile Evrard 20 novembre 2009 14:19

    Joletaxi, merci pour ton lien vers un site sérieux et qui ouvre vers d’autres sites.

    Je remets le lien car le tien ne fonctionne pas :
    http://www.netguide.fr/Climatologie_Rechauffement_Climatique/


  • Le péripate Le péripate 20 novembre 2009 14:37

    Il y a du riffifi chez les réchauffistes. Cede Malis se fait l’écho d’un piratage de mails du GIEC par un russe.
    Parmi les messages internes ainsi dévoilés, on trouve de nombreuses petites “pépites”, comme une admission d’un certain Phil Jones qu’il préférerait détruire les données CRU que les partager pour examen avec McIntyre (un chercheur critique qui s’est illustré en décrédibilisant complètement la “crosse de hockey” de Mann). Ou un autre où il se réjouit de la mort d’un autre critique, John Daly. Oups


  • Fourmi Agile Evrard 20 novembre 2009 16:57

    En coulisse, les propos du Giec sont passés de « sauvons le monde » à « pourquoi avons-nous échoués ».

    Les dirigeants des États membres du Forum de coopération Asie-Pacifique (APEC), qui comptent parmi les plus gros pollueurs de la planète, ont refusé ce week-end de se fixer des objectifs contraignants avant le sommet sur le réchauffement climatique de Copenhague, réduisant en cendre toutes les chances d’un accord d’envergure entre le 7 et le 18 décembre.

    Les 21 pays croient qu’il faudra attendre la conférence de Mexico l’an prochain pour parvenir à un accord qui succéderait au protocole de Kyoto.

    Une quarantaine de ministres de l’Environnement, notamment ceux de la Chine et des États-Unis, se rencontreront aujourd’hui et demain à Copenhague pour tenter de sauver ce qui peut l’être du traité qui, théoriquement, doit être conclu dans un peu plus d’un mois pour succéder au protocole de Kyoto.

    La roue tourne...


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