Tchernobyl sur Seine

A la lumière d’un documentaire de 90 minutes, qui sera diffusé le 26 septembre, il est peut-être temps de faire le point sur cette énergie dangereuse, et non irremplaçable qu’est le nucléaire
Thomas Johnson a réalisé en 2006 ce documentaire très précis (la Bataille de Tchernobyl) sur ce qui s’est passé le 26 avril 1986 dans la centrale nucléaire Vladimirevitch Lénine à Tchernobyl.
Le réalisateur a survolé la centrale quelques secondes après la catastrophe et relate minute après minute ce qui s’est passé.
Pour une des rares fois, on peut voir la première explosion à 1 heure et 23 minutes.
Impressionnant.
Cette catastrophe, dont nous n’avons pas encore pris la réelle mesure, à dégagé 100 fois plus de radioactivité que la bombe d’Hiroshima.
Cette évidence est prouvée aujourd’hui par la prolifération de sangliers radioactifs dans toute l’Europe.
On sait qu’ils peuvent parcourir 15 km par jour et qu’ils se nourrissent de baies sauvages, de truffes et autres champignons, souvent contaminés à la suite des retombées de Tchernobyl. lien
Non seulement ils menacent l’équilibre des écosystèmes, mais ils sont impropres à la consommation du fait de leur contamination.
Mais revenons au film.
Le président Gorbatchev, que l’on voit témoigner dans ce documentaire, explique avoir été vaguement prévenu qu’un accident, un incendie avait eu lieu, et s’étonne qu’on ne lui ait pas dit qu’il y avait eu une explosion.
Huit heures après l’explosion il n’est que partiellement informé de ce qui s’est passé.
Pire, quelques heures après l’accident, les 45 000 habitants de la ville de Pripiat, vaquent tranquillement au soleil de leur ville, ignorant qu’ils sont en train d’être bombardés par les particules radioactives.
Des rumeurs font seulement mention d’un incendie, et que deux morts seraient à déplorer.
Des militaires sont plus ou moins discrètement envoyés sur place pour faire des mesures de la radioactivité contenue dans l’air.
Ils découvrent qu’il y a dans l’air 15 000 fois la norme acceptée, et pendant ce temps, les enfants jouent dans les squares.
Dans la soirée, la radioactivité est de 600 000 fois la norme.
Au cours de cette première journée, les habitants de Pripiat absorbent donc 50 fois la quantité de radioactivité considérée comme radioactive.
A ce rythme la dose mortelle sera atteinte en 4 jours.
Le colonel Vladimir Grebeniouk envoie des hommes aux pieds de la centrale, et découvrira plus tard qu’il les a envoyé à une mort certaine, car avec les mesures qu’ils ont effectuées, ils reçoivent en un quart d’heure la dose mortelle.
Gorbatchev envoie donc de toute urgence une équipe de scientifiques composées des meilleurs spécialistes dans le domaine nucléaire.
Il espérait qu’ils pourraient rapidement évaluer la situation, mais pendant les deux premiers jours, aucune information n’a été transmise.
20 heures après l’explosion, aucun habitant de Pripiat n’a été prévenu, et le taux de radioactivité ne cesse d’augmenter.
Aucune consigne n’a été donnée : même pas celle de fermer les fenêtres, ou d’absorber des pastilles d’iode qui auraient pu limiter les effets de la radioactivité.
On va finir par avertir les habitants, en leur donnant deux heures pour rassembler toutes leurs affaires.
Les habitants de Pripiat laissent derrière eux tout ce qu’ils possèdent, le fruit d’une vie entière, perdue à jamais.
Pendant les 7 mois qui vont suivre l’accident, le sacrifice des 500 000 liquidateurs aura empêché qu’une seconde explosion ait lieu, explosion qui aurait anéantie la moitié de l’Europe.
La suite est à découvrir dans les 6 parties de ce film, et sur ces liens : (1) (2) (3) (4) (5) (6)
Il sera diffusé le dimanche 26 septembre à 14h30 sur la Chaine Parlementaire.
A la lumière de ce film, on s’interroge aujourd’hui sur la capacité de nos dirigeants à faire face à une pareille situation.
Rappelons une fois pour toute que la technologie utilisée en URSS à l’époque n’a rien à voir avec l’accident, lequel est du seulement à une erreur humaine.
Il faut lire avec intérêt les documents en rapport avec Tchernobyl qu’a publiés le physicien J.P. Petit sur son site. lien.
Il publie la lettre du professeur Nesterenko, écrite en janvier 2005, et qui donne des détails terribles sur l’accident encore plus grand auquel nous avons échappé.
Il a aussi mis en ligne l’interview d’un ingénieur qui raconte exactement ce qui s’est passé après l’explosion.
Celui-ci donne des informations inédites, comme l’envoi de 1800 mineurs qui ont creusé une galerie sous le réacteur, pour y couler une énorme quantité de béton, et empêcher ainsi le réacteur de continuer à s’enfoncer dans le sol.
On n’a plus jamais entendu parler de ces mineurs.
Il raconte aussi que les Russes avaient envisagé de lâcher une bombe atomique sur le réacteur.
On en imagine les conséquences pour l’Europe.
En France, un accident est-il possible ? Et quelle serait la réactivité des services de sécurité ?
Un réacteur EPR est en construction à Flamanville, et des militants hostiles au nucléaire, membre de trois associations (réseau sortir du nucléaire, l’observatoire du nucléaire, et le CRILAN) ont affirmé le 8 mars 2010, sur la base de documents internes au groupe EDF, que certains modes de pilotage de ce réacteur peuvent en provoquer l’explosion.
Sur ce lien on peut découvrir les documents en question.
Naturellement, EDF se veut rassurant, affirmant que « ces documents font partie d’un processus normal d’analyse des risques, et qu’aucune conclusion ne peut être tirée pour le moment ».
Fin 2010, un dossier sera adressé à l’autorité de sureté nucléaire, et elle seule décidera de la mise en service, ou non, du site. lien
On sait que des exercices d’alerte sont régulièrement organisés, et ils ne sont pas rassurants.
Le temps d’intervention idéal ne doit pas dépasser le quart d’heure, et régulièrement il frôle l’heure à l’exemple de l’exercice réalisé à la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, aux portes de Paris, où il a fallu pas moins de 50 minutes aux services de sécurité pour intervenir. lien
Quatre mois après, le même exercice s’est déroulé dans le même lieu, et il a fallu 45 longues minutes pour intervenir.
Une question se pose : combien d’exercices d’alerte faudra-t-il pour atteindre enfin le ¼ d’heure exigé pour rendre une intervention efficace ?
A la lumière de l’accident qui s’est passé au Tricastin, le 8 juillet 2008, on constate aussi les lenteurs administratives lorsqu’il s’agit de prévenir les populations.
Un exercice d’alerte testé en novembre 2009 destiné manifestement à rassurer les populations, ne les a manifestement pas convaincues. lien
Plus récemment, un exercice « Airnuc » a été testé dans le Sud-ouest.
Il s’agissait de simuler un accident entre un avion transportant un missile nucléaire et un camion de pompiers, provoquant un dégagement de radioactivité.
30 000 personnes étaient concernées, et à la lecture du compte rendu de l’opération, on est en droit d’être inquiets.
Les trois coups de sirène n’ont pratiquement pas été entendus par les habitants concernés.
Comme le dit l’un des porte-parole du réseau « sortir du nucléaire », de nombreuses questions sont restées sans réponse : comment évacuer ? Pour combien de temps ? Combien de personnes ? Et qui serait « sacrifié » pour enrayer la catastrophe ? lien
Le 29 janvier 2009, l’ASN (autorité de sureté nucléaire) à organisé un exercice à Belleville (Cher) pour vérifier l’état de préparation des services de l’état en cas d’accident majeur.
L’exercice a tourné à la pantalonnade, comme l’explique Claude-Marie Vadrot de « Médiapart », dans un article paru le 7 février 2009.
Les élus et habitants de la région ont constaté une incroyable pagaille.
Sur les 16 « cobayes » impliqués dans la simulation, la plupart n’ont pas entendu la sirène annonçant le début de l’alerte,
Bilan de cette opération : des centaines de victimes théoriquement irradiées.
Pas étonnant aujourd’hui que les écologistes aient de plus en plus le « vent en poupe », comme en Allemagne ou un sondage récent les gratifient de 22% d’intention de vote pour les élections régionales prévues en 2011. lien
Pas étonnant non plus que la France se trouve confrontée à l’enlèvement de 7 techniciens nucléaires d’AREVA, dont 5 français. lien
La rébellion Touareg, dépossédée de son territoire par AREVA qui exploite là-bas l’uranium indispensable aux centrales nucléaires françaises et qui pollue durablement les nappes phréatiques, sans en dédommager les habitants locaux, a donc décidé de ne pas se laisser faire sans réagir. lien
Pourquoi donc s’entêter à garder cette énergie dangereuse, polluante, sans solutions pour les déchets, et qui ne nous garanti pas l’indépendance énergétique ?
Il est pourtant prouvé que nous pourrions dès maintenant nous passer du pétrole comme on peut le découvrir dans cet article récent,
Alors, comme disait mon vieil ami africain :
« La persévérance est un talisman pour la vie ».
L’image illustrant l’article provient du site jjp-petit.org
241 réactions
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frugeky 20 septembre 2010 10:43
Tchernobyl n’était pas un accident.
En l’absence de régulation et de sureté sur le territoire soviétique, les autorités de la centrale se sont autorisées une « petite » expérience en shuntant les sécurités et en poussant le réacteur dans une tentative de fusion. Ce fut une réussite mais, bon, la réaction s’est « un peu » emballée...
On voudrait nous faire croire à la necessité de relancer ’industrie nucléaire pour faire face à l’augmentation de la demande énergétique mais rien que ça, ça prête à discussion. Alors que les économies d’energie et la délocalisation d’industries grandes consommatrices d’électricité (aluminium, notament) n’ont pas amené la demande au niveau à laquelle elle avait été prévue, on s’engage sur la production de réacteurs de quatriéme génération, dite « à neutrons rapides » ( type superphénix) tout en augmentant la durée de vie des réacteurs existants. Qui devront de toute façon continuer à fonctionner pour alimenter en carburant ces nouveaux réacteurs...
Et bien sûr, aucune technologie validée pour le démantèlement des centrales qui devront être démantelées, ni pour la dépollution des sites et le stockage des quantités énormes de déchets qui seront issus de ces démantèlements (déchets à faible, moyenne et haute activité). Ni budget...-
frugeky 20 septembre 2010 10:51
Un petit rajout...
Les pro-nucléaires mettent en avant l’électricité nucléaire parce qu’elle a un bon bilan carbone. Ce qui est vrai et va dans le sens de la directive européenne de la réduction des gaz à effet de serre. Mais ça n’en fait pas une énergie propre pour autant. -
olivier cabanel 20 septembre 2010 11:01
frugeky
bien sur,
ce rafistolage des vieux réacteurs est vraiment inquiétant,
les témoignages sont nombreux sur le constat effarant de l’état de certains réacteurs,
cuves fissurées, fuites en tout genre, il faudrait qu’un responsable (vraiment responsable) arrête tout avec un très prévisible accident.
merci pour votre commentaire auquel il n’y a rien d’autre à ajouter.
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fonzibrain 20 septembre 2010 13:01
frugeky
tu peux m’en dire un peu plus sur l’experience des soviétiques, je croyais qu’ils avaient testé un incident pour vérifier les capacités de la centrale.certains disent qu’ils avaient un peu bu, ça me métonnerai pas même si je pense que ce soit faux.j’ai vu un doc sur la vie qui c’est dévelloppé à pripyat, c’est franchement démentiel, je me demande encore qui a fait ce doc et pourquoi, tellement ce qui y est dit est surprenant et fait tomber les idées reçus sur les conséquences des radiations.il semblerait que les espèces animales et végétales réagissent de manière très différentes aux radiations, certains s’y acclimatent d’autres disparraissent, rien n’arrete la Vie.bref, sinon ce matin dans le figaro il y a vait une carte avec l’age des centrale nucléaires dans le monde et c’st assez flippant, elles ont toutes entre 25 et 41 ans !!!!!!!c’esdingue, parceque l’accident de tchernobyl a crée les conditions pour de nouveaux accidents, en effet, après l’incident, quasiment aucune centrale nucléaire en occident n’a été construite, de fait, une bonne partie du savoir faire a été perdu et on paye aujourd’hui cette situation avec la vetusté de nos installation.en plus, dans son malheur l’union soviétique, profitant d’une forte capacité de résilience, a su faire face à cette catastrophe, en mobilisant des centainnes de milliers d’hommes, les fameux bio robots, ces gens disent aujourd’hui qu’ils n’avaient pas le choix, mais pas dans le mauvais sens du terme, ces gens ont été très courageux et je ne pense pas que les dirigeants soviétiques aient eu le choix de faire ce qu’ils ont fait.aujourd’hui , qui en france iraient se sacrifier pour sauver le reste de la population, j’aime pas le communisme, mais sur ce coup la, ils ont eu une bonne mentalité.enfin bref, il y a 10 ans j’étais pour le nucléaire, aujourd’hui je pense acvoir compris que c’est une immense fumisterie extrémement dangereuse.l’incident nucléaire en france est très probable, simplement parceque nous sommes le pays le plus nucléarisé au monde, chaque réacteur multiplie les chance d’incidentsinon, rien à voir, mais j’ai appris que les chinois veulent construire un barrage hydro electrique au tibet sur le yarlung tsangpo ( bramapourte), avec une capacité, tenez vous bien de 38 Giga watts, oui, oui, plus de 2 fois celui des trois gorges !!!!!!!pour indo, l’EPR fait 1, 6 gigawatts et c’est la plus grosse centrale au monde -
frugeky 20 septembre 2010 13:29
@ fonzibrain
pas d’info, juste des discussions informelles. Comme souvent pour ce qui concerne le nucléaire, l’info ne passe que difficilement.
Quid de la formation en France des ingénieurs et des techniciens du nucléaire ?
Je ne suis pas pour l’industrialisation du nucléaire mais j’apprécie l’aspect technologique et les recherches qui y sont associées. -
krolik 20 septembre 2010 14:23
@Boris,
Pour étayer un peu ce que vous dîtes sur le thème « vodka et Tchernobyl »..
J’ai un bon ami, Léonid, qui est un très bon physicien à l’institut de recherche nucléaire Kourtchatov à Moscou et cela depuis 30 ans. Lorsque l’explosion de la centrale s’est produite, il a été requis avec son équipe pour développer une caméra de gammaspectrométrie. Pour la mettre sous un hélicoptère et aller détecter les emplacement des plus gros morceaux du réacteur et les récupérer. En trois jours ils ont fabriqué la caméra.
Au passage je vous signale que de telles caméras existent en France et sont en alerte permanente. Et que c’est avec ces caméras que la France est allée localiser les matériaux nucléaires développés par Saddam Hussein à l’issue de la première guerre du Golfe en 1991.
Mais revenons à Léonid. Avec son équipe il arrive à Tchernobyl. Il faut monter la caméra sous un hélicoptère. Le problème c’est que la caméra a été développée en 50Hz et que les hélico c’est du 400 Hz, nouveau bricolage avec les moyens du bord. Enfin cela fonctionne, Léonid monte dans l’hélico avec le pilote. Beaucoup de bruit dans l’hélico, il discute avec le pilote par un casque radio. A 300 mètres d’altitude il demande au pilote de faire un « point fixe » pile au dessus du réacteur éventré pour prendre ses repères avec la caméra. Il demande au pilote de s’arrêter, mais le pilote répond qu’il ne peut pas, qu’il a peur.. Retour au sol. A ce moment ils voient arriver un équivalent jeep, un général en descend. le général a suivi la discussion à la radio.
Et sur le champ il destitue le pilote de ses galons. Le pilote qui a eu peur est indigne de l’Armée Rouge ! Il faut trouver un autre pilote.
L’URSS avait fait revenir d’Afghanistan des hélicoptères pour commencer les bombardement du réacteur éventré avec du plomb, du sable.. La caméra est montée sur un de ces hélicoptères, encore équipé avec ses mitrailleuses. Le pilote qui en a vu d’autres ne se fait influencer par un malheureux foyer en chauffe ! Le point fixe en fait, l’image est bonne, exploitable.
Le pilote dit : il faut fêter cela ! Mais le problème c’est qu’à Tchernobyl éventrée il n’y a pas de vodka à boire. Alors le pilote dit : Je connais un « gastronom » pas loin en Biélorussie où ils vendent de la vodka.
Et le pilote de remonter dans son hélicoptère. Il arrive à l’endroit prévu. Rentre dans le magasin et tombe sur une bonne femme « chien de garde ». « Pour la vodka, c’est fermé, revenez dans quatre heures, ce sera ouvert ». Le pilote est remonté dans son hélico et est allé faire un point fixe juste au-dessus du magasin, il a regretté de ne pas avoir de munitions pour une mitrailleuse ! Et cela jusqu’au moment où le « chien de garde » est sortie en levant les bras au ciel, elle se rendait. L’hélico est rentré avec 10 bouteilles de vodka à Tchernobyl, et ils ont fêté cette victoire sur l’adversité.
Lorsque mon ami Léonid vient à Paris, je l’invite au restaurant, et je lui demande qu’est-ce qu’il veut boire ?
Trois double whisky dans un grand verre ! La serveuse de me dire : Vous deviez prendre une bouteille ça vous reviendrait moins cher.
Difficilement inventable tout cela. Mon ami Léonid est un « liquidateur », pour l’instant sa santé parait « bonne ». Mais le pilote de l’hélicoptère et les collègues ? ? ? ? S’ils sont morts, on les classe sur le chapitre « irradiation Tchernobyl » ou sur le chapitre « alcoolisme invétéré » ? -
olivier cabanel 20 septembre 2010 18:37
fonzybrain,
je me permet de m’inviter dans le débat,
j’avais relaté ces évènements avec les plantes et les animaux dans le secteur interdit de Tchernobyl,
il semblerait (conditionnel) que çà pourrait être du aux chaines adn des espèces sauvages, qui seraient capables de résister aux doses (1000 fois la norme) qui se trouvent dans ce secteur,
mais on en est aux supputations,
ce qui est sur, c’est que pour l’être humain, çà ne marche pas.
avez vous lu l’article que j’avais fait la dessus ?
à+ -
goc 20 septembre 2010 19:46
@ fonzybain
pour indo, l’EPR fait 1, 6 gigawatts et c’est la plus grosse centrale au monde
attention il ne faut pas confondre
la partie nucléaire d’une centrale, ce n’est que la chaudière, elle sert a faire de la vapeur, après cette vapeur est envoyé a des groupes turbine-alternateurs, qui eux produisent l’électricité, et c’est pour ces groupes qu’on parle de mega ou gigawatt, pas de la chaudière.d’ailleurs cette chaudière souvent alimente plusieurs turbines, c’est a dire qu’elle fournit la vapeur à plusieurs ensembles turbine-alternateur
De même, les grosses « cheminée » qu’on nous montre des qu’on voit une centrale nucléaire, ne sont que des systèmes permettant de récupérer la vapeur pour la re-condenser en eau et la renvoyer vers la chaudière (cette eau est déminéralisée et donc coute plus chère que l’eau du robinet). Et donc ce cheminées ne polluent pas du tout, contrairement a ce qu’on essaye de faire croire (la « fumée » qui en sort n’est que de la vapeur d’eau et rien d’autre)
enfin, pour moi, le plus grave dans le choix du nucléaire, n’est pas tellement celui du risque, mais surtout celui de la gestion de fin de vie des centrales et du non-traitement des déchets issus du démantèlement des centrales qui ont fini leur exploitation
pour le reste, tres bon article, et bonne précision de fonzibrain
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olivier cabanel 21 septembre 2010 07:33
boris,
krolik est juste bon pour des anecdotes de ce type,
comme çà il peut évacuer les sujets qui (le) fachent et qui sont au coeur de l’article :
tchernobyl erreur humaine, et non pas technologique
nucléaire français impréparation, vétusté des centrales augmentant chaque jour un peu plus les risques d’accident, pas de solution pour les déchets, prix exorbitant de cette énergie (nos portemonnaies vont bientot l’apprendre à nos dépens.
merci de ton commentaire
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olivier cabanel 21 septembre 2010 08:58
correction
« avant un prévisible accident » et non pas « avec un prévisible accident »
désolé
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BABAYAYA 20 septembre 2010 10:44
@ olivier :
Bonjour, vous parlez de tchernobyl mais vous oubliez de saluer la politesse de ce nuage radioactif en provenant et qui s’est gentiment arrété à nos frontières pour ne pas nous géner !!!.On a du bol nous les français quand même !-
Harfang 20 septembre 2010 10:56
C’est des frontière GoreTex® : elles laissent passer les Roms d’un côté, et pas les particules radioactives de l’autre. Formidable !
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olivier cabanel 20 septembre 2010 11:02
BABAYAYA,
bien évidemment, nous sommes les champions.
on se demande quand même comment ils vont freîner l’avancée des sangliers radioactifs ?
une ligne maginot aux frontières ?
merci de votre commentaire. -
BABAYAYA 20 septembre 2010 11:04
oohhh celle là harfang je la garde, elle est excellente (pour qui aime l’humour noir...)
cela dit attention, j’ai le numéro de brice alors tiens toi à carreaux...bonne journée -
olivier cabanel 20 septembre 2010 11:06
Harfang,
ils ne laissent pas passer les gens du voyage,
la preuve ils les renvoient ailleurs,
ces femmes et ces hommes sont pourtant munies de documents permettant leur circulation sur tout l’espace européen,
des aires d’accueils ont même été votées, pour les recevoir,
sauf que les 3/4 des municipalités n’ont pas respecté la loi républicaine,quant à la pollution radioactive, même sans papiers, elle se moque royalement des frontières,
tout comme les sangliers cités dans l’article.
tout comme AREVA qui exploite l’uranium au Niger, au mépris des populations locales...
merci de votre commentaire. -
BABAYAYA 20 septembre 2010 11:07
@ olivier,
dommage je ne retrouve pas le lien mais il a été récemment constaté au niveau européen que la prolifération des sanglier était passé au stade « out of control »..... -
olivier cabanel 20 septembre 2010 11:12
BABAYAYA
voila un lien
http://www.lepost.fr/article/2010/08/20/2189765_sangliers-radioactifs-la-france-doit-elle-expulser.html
la prolifération pose un problème, mais la question se pose, est-ce que çà vient des élevages de sangliers qui ont été faits pour amuser les chasseurs ?
ou bien cette prolifération a-t-elle d’autres raisons ?
j’avais évoqué celle des chevaux de Prevalszki dans la zone interdite de Tchernobyl, dans un article ancien,
si on observe ces sangliers, on voit qu’ils n’ont pas la bosse qu’ont les sangliers sauvages.
or le sanglier domestique peut avoir des portées de 5 marcassins, voire plus,
ce qui n’est pas le cas du sanglier « authentique ».
en attendant, ils se nourrissent de produits radioactifs, et sont vraisemblablement impropres à la consommation.
affaire à suivre donc.
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Triodus 20 septembre 2010 11:21
Aïe.. c’est dangereux, pensez donc !
Un gros pétard dans le c.. et ça fait une bombe sale !
Ah M’dame Michu, c’est terrible c’qui s’passe de nos jours, avec toutes ces histoires de terroristes..
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olivier cabanel 20 septembre 2010 11:24
triodus,
oui, effectivement, on peut en mourir, et la mort est dangereuse.
mais comme vous le savez çà fait partie de la vie,
sauf qu’on voudrait bien qu’elle soit en principe la plus longue possible,
pas vous ?
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Triodus 20 septembre 2010 11:34
Naturellement ! Et la blague bête et potache n’enlève rien à la noirceur de votre propos, bien au contraire.
Et merci pour votre article intéressant.
Cdt
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olivier cabanel 20 septembre 2010 13:15
Triodus,
je suis rassuré,
merci d’avoir précisé votre intention,
cdt aussi -
Eloi 20 septembre 2010 16:51
@ BABAYAYA
>>Bonjour, vous parlez de tchernobyl mais vous oubliez de saluer la politesse de ce nuage radioactif en provenant et qui s’est gentiment arrété à nos frontières pour ne pas nous géner !!!.
Je vous conseille de lire ce document et de consulter les extraits de documents historiques de 1986.
Un exemple (accident le 26 avril 1986)
Libération titre le vendredi 2 mai : « « Pierre Pellerin le Directeur du SCPRI a annoncé hier [donc le 01/05, jour férié où les journaux ne paraissent pas] que l’augmentation de la radioactivité était enregistrée sur l’ensemble du territoire sans aucun danger pour la santé. »Le premier mai, donc quatre jours après l’accident, il y a donc eu des mesures d’augmentation de la radioactivité, lesquelles mesures sont parues immédiatement dans la presse. Qui a donc dit que « le nuage s’arrêterait à la frontière ? »
Libération le lundi 12 mai : "« Les pouvoirs publics en France ont menti, le nuage de Tchernobyl a bien survolé une partie de la France, le Pr Pellerin en a fait l’aveu deux semaines après l’accident nucléaire »
Vous ne voyez pas comme une petite contradiction ?
La lecture de l’ensemble des communiqués du SCRPI et des articles de presses vaut le coup.
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olivier cabanel 20 septembre 2010 18:38
Bonjour Eloi,
content de vous retrouver sur ce fil,
attendez vous à la hargne pro-nuk de krolik,
il n’est jamais très loin lorsqu’on touche à son cher (très cher) nucléaire.
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Eloi 20 septembre 2010 18:51
Bonjour,
J’aime beaucoup les commentaires de krolik : précis, argumentés, cultivés, assortis d’exemples et d’anecdote...
Pour tout dire, et je m’en excuse d’avance, je viens plus pour ses commentaires que pour les votres.
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olivier cabanel 21 septembre 2010 07:37
eloi,
je vous ai bêtement confondu avec un autre éloi,
et bien évidemment vous êtes le comparse de krolik
aveuglement, mauvaise foi, tentative de manipulation : ce sont vos armes préférées à vous deux,
mais vous savez bien ou se trouve la réalité, la dure vérité.
la méthode coué est efficace, mais dans ce domaine là, ca confine à l’obscurantisme,
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olivier cabanel 21 septembre 2010 09:07
Eloi,
vous tentez de nous faire croire que l’information du risque radioactif du à la catastrophe de tchernobyl était bien passée ?!
de qui vous moquez vous ?
dois-je vous rappeler que les salades alsaciennes se vendaient comme si de rien n’était, alors que de l’autre coté de la frontière elles étaient interdites à la consommation,
dois je vous rappeler que sarkozy était à ce moment « responsable des risques chimiques et radiologique au ministère de l’intérieur » ?
c’est donc lui qui était en charge du traitement des effets de tchernobyl sur la population.
bizarrement, il a gommé ce « fait d’armes » de son cv.
http://culturecritique.wordpress.com/2007/03/30/sarkozy-tchernobyl-et-la-desinformation/ -
Eloi 21 septembre 2010 19:13
Cabanel,
Je n’évoque pas le « risque radioactif », j’évoque le fait que quatre jours après l’accident, et tous les jours suivants, des communiqués du SCPRI (Pr Pellerin) informaient par le biais des journaux de l’élévation du niveau de radioactivité en France.
Cela signifie deux choses :
* les autorités compétentes (le SCPRI) n’ont jamais caché la contamination radioactive de la France
* les journaux publiaient ces résultats au jour le jour, ce qui induit que la population était informée (a moins que vous considériez que Libération soit un mauvais journal, ca vous regarde)Conclusion : les autorités compétentes n’ont jamais déclaré que le nuage s’était arrêté à la frontière.
Ce mythe n’est donc qu’un mythe alimenté par des mythomane depuis plus de 20 ans.
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olivier cabanel 21 septembre 2010 22:51
eloi,
j’ai bien peur que vous ne compreniez même pas ce que vous écrivez,
vous affirmez que le scpri avait prévenu les français,
mais alors pour quelle raison les salades étaient interdites à la vente d’un coté de la frontière, et permises de l’autre coté ?
une manière de dégager sa responsabilité ?
tout comme la formule en usage sur les paquets de cigarettes « fumer tue »
mais alors, dans votre logique, sarkösi (puisqu’il était responsable de çà à ce moment) aurait du obliger les commerçants à mettre sur leur salades :
« me manger tue »
logique, non.
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krolik 20 septembre 2010 11:39
Ca faisait un moment que l’on n’avait pas eu ce pensum déjà discuté moult fois.
Alors faisons quelques corrections.
Lénine s’appelait suivant la mode russe :
Vladimir Ilitich Lénine. Ilitch étant le patronyme, c’est à dire « fils de Ilya » et non pas un truc comme Vladimirevtch (ce qu’aurait pu avoir son fils comme patronyme, s’il avait eu un fils.. qu’il n’a pas eu à connaissance).
Vous citez en référence JP ;Petit, ça c’est une brave rigolade. De mon temps le cinq fautes entraînaient un « zéro » , et le « zéro » était une note éliminatoire, ce qui finalement était une bonne pratique. J’applique cette pratique à JP.Petit à propos duquel on peut citer pêle-mêle :
- les tirs nucléaires dans les mines de Gardanne.
- le naufrage du Koursk par un tir au contact d’une sous-marin américain.
- les Ummtes, habitants de la planète Ummo, et avec ses bouquins il a fait son beurre.
- la torpille Schkal qui serait propulsée par MHD alors que c’est de la supercavitation qui n’a rien à voir..
- l’explosion d’AZF avec une arme magnéto-hydro-dynamique. MHD.
Enfin JP Petit est maniaco dépressif de la MHD.
Et ce qu’il raconte est à mettre à la poubelle directement.
Cette semaine, dans les Grandes gueules de RMC, j’ai entendu Stéphane Lhomme, président du tout nouvel observatoire du nucléaire (pour avoir un président ce doit être une société anonyme)- organe d’une parfaite neutralité et pas orienté pour un sous ! - développer cette thèse, mais en l’enrichissant d’une singularité qui vaut son pesant d’or : selon lui, les ravisseurs des 6 français et la mouvance islamiste, à laquelle ils semblent appartenir, seraient manipulés par des Chinois qui cherchent à bouter les Français hors d’Afrique pour faire main basse sur les considérables ressources minières du Continent, notamment uranifères.
À en juger par la considération que témoignaient les animateurs de l’émission à l’ancien de SDN, ce dernier a fini par acquérir la stature d’un géopoliticien, dont l’avis compte. Une démonstration supplémentaire que celui qui occupe avec constance le terrain médiatique finit toujours par avoir raison aux yeux des amuseurs et, finalement, aux yeux du plus grand nombre.
Il faudrait lui demander son avis sur l’enlèvement de deux Chinois de la recherche pétrolière à la limite du Tchad et de l’Ouganda, il y a deux semaines. Une manoeuvre de Total certainement.
Quant à la référence au bon et regretté Pr Nesterenko qui annonçait en Février 2008, 20 millions de morts sur la zone Rssie/ Belarus / Ukraine en 22 ans, plus personne n’était mort de mort naturelle pendant cette période !!
Vous choisissez vraiment des références de qualité !!
Quant à la dissémination de la radioactivité comparée entre Tchernobyl et Hiroshima, je vous mets ici un graphique représentant ces relachements comparativement, car il n’y a pas eu qu’Hiroshima..
http://i37.servimg.com/u/f37/12/17/43/12/contam10.jpg
Mais je pense que je vais faire une série de copier-coller d’anciens messages sur nos discussions.. Des fois que certains lecteurs aient manqué leur lecture.
@+
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slipenfer 20 septembre 2010 13:19le mr krolik
devrait bien regarder cette vidéo et aller se faire désenvouter
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olivier cabanel 20 septembre 2010 13:23
Krolik
vous êtes toujours là où on vous attend.
mais je remarque, et je ne dois pas être le seul, que vous vous attachez à tenter en vain de discréditer des informations en attaquant directement un témoin, un lanceur d’alerte.
j’évoque bien évidemment jp Petit.
c’est une attaque basse, et assez vaine.
(je vous reconnais bien là)
quel que soit le jugement que vous portez à jp Petit, vous ne lui enlèverez pas son bagage scientifique.
mais là n’est pas la question.
son métier de physicien n’est pas en cause dans l’article,
il ne joue que le rôle d’un « journaliste »
il propose des témoignages.
alors je m’interroge.
pourquoi s’en prendre à jp Petit plutot qu’aux témoignages qu’il propose ?
un manque de courage ?
un manichéisme ?
une volonté de détourner l’attention ?
çà ressemble beaucoup à de la malhonnêteté
et j’espère me tromper.
alors, vous pourrez faire tous les « copiés/collé » du monde,
si vous ne répondez pas aux informations données dans l’article, je serais très vite tenté de vous envoyer jouer dans un bac a sable, avec un seau et une pelle.
c’est à vous de voir.
-
krolik 20 septembre 2010 13:59
@Slipenfer.
Mais Tchernobyl n’est pas une affaire capitaliste, c’est dans la grande tradition communiste de sortir les tripes des centrales pour les mettre sur la pelouse..
Vous avez du manquer celle-là :
http://www.boston.com/bigpicture/2009/09/the_sayanoshushenskaya_dam_acc.htm l
Perso je préfère habiter à côté d’une centrale nucléaire plutôt qu’en aval d’un barrage, il n’y a pas de commune mesure. je vous mets ici une petite liste , les pays, les dates, les nombres de morts, et les lieux.
Ce ne sont pas des morts virtuels, ce sont des morts identifiés..
Argentine 1970 4-1 100 morts Mendoza
Brésil 1960 28-3 1000 morts L’Oros
Chine 1993 27-8 +240 morts province de Qinghai
Colombie 1972 25-2 60 morts Foledon
Corée du Sud 1962 28-10 163 morts Sunchon
Espagne 1802 608 morts
1959 9-1 144 morts Wega de Fera
Etats-Unis 1874 16-5 144 morts Williamstown (Massachussetts)
1889 31-5 2204 morts Johnstown (Pennsylvania)
1928 13-3 700 morts Saint Francis (California)
1972 26-2 +450 morts Logan (Virginia)
1976 7-6 140 morts Teton (Idaho)
France 1895 27-4 87 morts Bouzey (Vosges)
1959 2-12 423 morts Malpasset (Var)
Angleterre 1864 12-3 250 morts Sheffield
Inde 1979 11-8 30000 morts Machhu
Indonésie 1967 27-11 160 morts Kebumen
Italie 1923 1-12 600 morts Gléno
1963 9-10 2118 morts Vaiont
1985 19-7 264 morts Tesero
Ukraine 1961 13-3 145 morts Kiev
Ah, la douce énergie renouvelable, bucolique, le pêcheur qui va tremper son fil...
A propos de Tchernobyl, savez vous pourquoi ils ont envoyé une trentaine de pauvres types se faire griller sur le toit de la tranche N°3 à enlever des débris à la main ?
Ce n’est pas une question de salubrité, Simplement une question de consigne pour faire repartir la tranche N°3 qui ne pouvait redémarrer avec une telle présence de matériaux radioactifssur son toit. Il y avait le dogme de « Priorité à la production » au mépris des individus. Et de fait les autres tranches ont redémarré deux jours après l’explosion.. Impossible d’imaginer cela en Occident.
@+ -
slipenfer 20 septembre 2010 14:07@krolik
je me doutait bien que tu ne comprendrai rien a cette vidéo
si toutefois tu la visionné.complétement à coté de la plaque
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krolik 20 septembre 2010 14:08
@L’auteur.
Mais avouez que JP.Petit , malgré sa carrière scientifique est un drôle de raconteurs de coneries. Maintenant qu’iol est retraité, il ne risque plus de se faire virer du CNRS.
Mais si seulement il avait lancé une seule alerte valable.. Mais là rien de rien.
Alors voici pour ceux qui n’auraient pas lu l’histoire de Tchernobyl.
je vais essayer de vous donner quelques arguments de plus concernant l’explosion de la centrale de Tchernobyl qui est un phénomène soviétique avant d’être un phénomène « atomique ».
Les réacteurs RBMK sont des réacteurs qui sont faits pour fabriquer du plutonium militaire et de l’électricité accessoirement. Il en était de même pour les réacteurs française de la filière « graphite-gaz » ainsi que des réacteurs canadiens CANDU. Pour avoir du bon plutonium militaire il faut avoir des taux de combustion faibles de l’ordre de 7000MW.J/tonne. Nos REP actuels vont dans les 40 000MW.J/tonne et ne fabriquent pas du « bon Pu » militaire. D’autre part ces trois filières de réacteurs présentent l’avantage de pouvoir charger / décharger le combustible lorsque le réacteur est en fonctionnement. Un barreau de combustible atteint le taux de combustion optimal on peut le sortir sans perdre de temps à arrêter le réacteur.
Pour les réacteurs PWR, un rechargement annuel avec une longue période d’arrêt.
D’autre part ces réacteurs RBMK sont modérés au graphite (qq centaines de tonnes de graphite), comme l’étaient les UNGG français arrêtés maintenant.La différence entre le graphite et le charbon est minime...cela brûle très bien et dans l’explosion de Tchernobyl cela a eu une grande importance.
Les RBMK n’ont pas d’enceinte de confinement à comparaison d’un REP français c’est la comparaison entre un autocar « sans carrosserie » et un autocar « avec » carrosserie« .
Les RBMK utilisaient un combustible faiblement enrichi à 1,7% (alors que les REP utilisent du 4% d’enrichissement), ce qui dans la configuration du réacteur conduisait à un »coefficient de vide positif« . Ce qui traduit en Français se comprend par : si l’eau (fluide qui sert de transfert de chaleur) se transforme en vapeur par échauffement et bien la réacteur nucléaire s’accroît..plus ça chauffe et plus ça chauffe..Alors qu’un REP français au contraire si cela fait de la vapeur dans le réacteur la réaction décroît.. (coefficient de vide négatif).
Pour comprendre encore mieux le fonctionnement d’un réacteur il faut savoir que l’on envoie un neutron sur un noyau fissile comme de l’uranium 235 (celui qui a été enrichi). A ce moment le noyau va se séparer grossièrement en deux pour former des produits de fission et émettre en moyenne 2,7 neutrons pour un neutron reçu. Les neutrons produits vont à leur tour communiquer la fission, c’est la réaction en chaîne. mais si le phénomène en restait là il n’y aurait que possibilités avec ces »neutrons instantanés« soit c’est l’explosion nucléaire telle une bombe si la divergence est grande soit c’est l’étouffement de la centrale et l’arrêt du réacteur s’il n’y pas eu assez de neutrons. Alors il se passe un phénomène très curieux et essentiel à la maîtrise de la fission nucléaire : les produits de fission vont émettre dans les quelques dizaines de secondes ce que l’on appelle des »neutrons retardés« . Et c’est grâce aux neutrons retardés que l’on va pouvoir piloter une centrale en restant dans un fonctionnement de sécurité.
Dans le cas des RBMK de l’époque, avec faible enrichissement, il y avait une faible production de neutrons retardés à basse puissance. A basse puissance on disait que le réacteur était instable. Une instabilité à basse puissance, vous connaissez, vous essayez de démarrer une voiture à l’arrêt en ayant enclenché la 3èùe vitesse.. ou elle part en faisant un bond ou bien le moteur cale. ca c’est une instabilité.
Ensuite de quoi pour contrôler le réacteur il y a des barres de contrôle, en gadolinium, en nitrure de bore , en europium suivant les cas. Tous des matériaux absorbeurs de neutrons pour rentre la réaction sous critique. Un RBMK, de mémoire devait fonctionner avec environ 240 barres de contrôle et il était interdit de descendre à moins de 32 barres dans le réacteur. Ces barres sur les RBMK sont motorisées avec un petit moteur et pour injecter une barre dans le réacteur ça prend environ 30 secondes. En France les REP, les barres chutent par gravité en qq secondes. les barres du RBMK avaient un embout en graphite, c’est à dire qu’au début de l’insertion de la barre, au lieu de ralentir la réaction nucléaire ça commençait par l’accélérer.. Vous conduisez votre voiture et en appuyant sur le frein ça commence par accélérer la voiture... Un »must« .
Ca c’était pour les idées au niveau du matériel. Maintenant un jour, les gens de la centrale ont reçu un ordre d’essai en provenance du ministère de la défense de Moscou. L’essai demandé préconisait de vérifier si l’on pouvait faire repartir les pompes de circulation d’eau primaire et relancer le réacteur dans le cas ou :
- disjonction du réseau
- disjonction de circuit électrique de contrôlé commande. Et repartir en utilisant l’énergie cinétique contenue dans le turbo-alternateur, qui lui est une grosse pièce mécanique qui tourne à 3000 tours/minute pour du 50hertz. Simulation d’une situation accidentelle très curieuse.
Dans la pratique une telle configuration ne peut se produire que dans le cas d’une »impulsion électromagnétique nucléaire« IEMN. C’est une situation de guerre (nous étions en pleine guerre froide). Une explosion nucléaire ç haute altitude va provoquer un plasma qui va s’expanser rapidement. Le plasma est conducteur de l’électricité, dans la haute atmosphère, comme au sol il y a le champ magnétique terrestre. Un conducteur électrique qui se déplace dans un champs magnétique crée un courant électrique. Dans le plasma il va se produire donc un courant. ce courant très rapide et très intense va produire des inductions électriques qui vont provoquer des sur-intensités sur les réseaux électriques et de télécommunication, mettant en carafe tous les réseaux en question.
En Europe Occidentale le point le plus efficace pour faire une IEMN, c’est à 100 km d’altitude au large de Brest, dans ce cas plus un brin d’électricité entre Oslo et Gibraltar...
Donc l’essai demandé était un essai de défense passive en prévision d’une guerre directe.
Mais un réacteur nucléaire ce n’est pas une mobylette on ne peut pas faire n’importe quoi. C’est un bon char à boeufs qui tire sur le réseau. Si le réseau, le timon du char, se met à lâcher, le turbo-alternateur va s’emballer puisqu’il n’aura plus rien pour le freiner. Il faut absolument éviter cela. Pour éviter cela, automatiquement au mieux d’envoyer la vapeur vive à la turbine on va contourner la turbine et envoyer cette vapeur au condenseur qui est sous la turbine.
Le problème c’est que la vapeur vive va être aux environs de 70 bars et arriver sur un condenseur qui lui est bien refroidi vers 25°C et est en dépression par rapport à l’atmosphère. le condenseur n’aime pas du tout cela. Et si le condenseur n’arrive pas à refroidir cette vapeur, sa pression va monter et des ouïes de sécurité vont claquer. Il faudra deux jours pour que tout cela refroidisse suffisamment et pour que l’on puisse venir remplacer les ouïes de sécurité.
Mais les opérateurs qui ne sont pas si nuls que cela, savent bien tout cela. Ils savent aussi que le turboalternateur ne va pas continuer à tourner tout seul sans entraînement pendant deux jours, ils savent qu’ils disposent de seulement quatre heures avant que le turboalternateur ne s’arrête.
Ce »détail« sur le fonctionnement d’un réacteur, le gars du ministère de la défense de Msocou n’en savait rien du tout, il a demandé cela comme un militaire à la c..
Au passage on peut se souvenir que lorsque le réseau français s’est cassé la figure le 17 décembre 1977, ce qui a entraîné des »contournements au condenseur« sur des centrales , et bien il a fallu deux jours pour que les d^tes centrales ne redémarrent, changement des ouïes de sécurité et vérifications autres...etc..
Mais les opérateurs n’avaient pas le choix, il devaient faire la manip, sinon c’était le goulag ou assimilé. Il devaient montrer cette grande victoire de la technologie soviétique qui aurait aider le pays encas de guerre avec l’Ouest.
Alors ils ont triché, ils ont voulu descendre la puissance, de telle façon à réduire au minimum la pression et la température de la vapeur devant arriver au condenseur. Tout cela pour avoir une chance de ne pas faire claquer les ouïes et essayer de passer. de toutes les façons à grande puissance ou a petite puissance l’énergie cinétique contenue dans le turbo-alternateur est toujours la même puisqu’elle se mesure en fonction de la vitesse de rotation qui elle est constante. Donc ce n’était que tricher à moitié de ce point de vue. mais c’était une tricherie complète qui rendait l’essai non significatif, car dans un cas de guerre réel la grande probabilité de l’IEMN aurait été de se produire en régime normal du réacteur donc à régime max.
Pourquoi ont-ils attendu la nuit pour faire cette manip ? Tout simplement parce que l’URSS vendait du cournt électrique à l’Autriche. Autriche qui est antinucléaire depuis longtemps mais qui ne dédaigne pas acheter du courant nucléaire. D’ailleurs c’est ce qui a retardé ensuite la fermeture des autres réacteurs de Tchernobyl, car l’Autriche achetant toujours du courant électrique à cette centrale en »devises fortes« , l’Ukraine a voulu conserver cette rentrée de devises le plus longtemps possible..
Mais revenons au 26 Avril 1986. L’heure de pointe en Autriche est passée, la centrale de Tchernobyl ne sera pas appelée ce soir là en renfort du réseau électrique autrichien. Ils vont être libre de leur action et vont pouvoir faire leur manip.
La baisse de la puissance se fait difficilement, la situation est complètement instable. Des transitoires de niveau et de débit déclenchent des alarmes, le réacteur se rebelle contre la préparation de la manip.
Par six fois les opérateurs vont passer derrières les baies de contrôle pour court-circuiter les sécurités.
Mais il faut en finir, la puissance est trop basse, il s’étouffe, il faut remonter un peu la puissance. Ils ont un »empoisonnement xénon« il faudrait attendre un peu pour que le l’empoisonnement disparaisse, mais on est pressé car cela va être les congés des fêtes du 1er mai, et certains gars de l’équipe doivent partir en vacances dans quelques heures. Donc on va remonter des barres pour accélérer le redémarrage du réacteur. Et on remonte des barres, finalement il n’en reste plus que sept dans le réacteur. D’un seul coup le chef se rend compte qu’il est interdit de laisser moins de 32 barres dans le réacteur. Il appuis sur le bouton »chute de toutes barres, arrêt d’urgence« . les petits moteurs se mettent en route. le coup d’accélérateur à la ré-entrée des barres, l’explosion s’est produite 22 secondes après l’ordre d’insertion de toutes les barres. Des secondes chères !! pour le moins.
Toute cette histoire m’a été racontée par mon ami l’Académicien Baryakhtar qui était président de l’Académie des sciences d’Ukraine et en charge des problèmes de remédiation des conséquences de l’explosion.
A la suite de l’explosion, comme conséquence légale il y a eu un procès et le directeur de la centrale a été condamné à 10 ans de taule.
Mais en fait le directeur était en place en vertu d’un »dirigisme démocratique« propre au système communiste. Il était à la fois nommé par le »Parti« et élu par les »prolétaires« c’est à dire tous les employés de la centrale. Il était le patron de la centrale mais il était également le patron du kolkhoze vivrier,de la porcherie modèle, de la maison de la culture, du jardin d’enfants..etc... L’activité de la centrale n’était pas le premier de ses soucis. Ca donc c’est aussi typiquement soviétique dans la structure de responsabilité.
Par contre le gars qui a demandé / signé l’ordre d’essai, celui qui à la base n’y connaissait rien à rien.. Et bien de celui-là on n’a jamais parlé. protégé par le »secret-défense« aucune commission d’enquête soviétique ou internationale n’a jamais demandé à la voir.
Les écolos n’ont jamais pensé à lui demander de rendre des comptes et à l’interviewer au moins. Mais les écolos anti-nucs ânonnent des dogmes sans chercher à comprendre. Et il est de leur intérêt de répéter que Tchernobyl est une affaire nucléaire avant d’être soviétique...
Ce que je viens de passer presque une heure à vous écrire vous pourrez en faire des copier-coller si un jour vous voulez des explications au fait que : »Tchernobyl est une affaire militaire soviétique« . Si vous avez des question n’hésitez pas.
.
Maintenant certains vont trouver que mes explications sont »sans fondement« ... Ils peuvent toujours le dire..
En ce qui concerne les »naissances monstrueuses".[
A l’époque de l’URSS, il ne naissait aucun enfant avec malformation génétique, impossible de trouver la moindre trisomie 21 sur toute l’URSS.
Pour la simple et bonne raison que du fait du dogme de la priorité à la production il fallait que chacun puisse travailler.
Les naissances se passaient dans des maternités fermées, la parturiente était rasée,aseptisée, et aucune visite autorisée, pas même le mari ; fenêtres hermétiquement closes.
Le mari pour voir le bébé devait téléphoner à son épouse, elle lui donnait par téléphone le numéro de la chambre affiché à la fenêtre, et lorsque le mari venait il envoyait des gravillons contre la fenêtre pour attirer l’attention de sa femme. A ce moment l’épouse nouvelle mère pouvait lui faire voir le bébé par la fenêtre (sans l’ouvrir bien sûr).
Alors comment surveiller ce qui se passait à l’intérieur des maternités !!!!
Mais à partir de la chute de l’URSS en 1991 les méthodes ont changé, les toubibs se sont mis à ranimer tous les nouveaux-nés.
Et là ils ont commencé à en avoir beaucoup, et plus que chez nous !
Pourquoi plus que chez ? Tout simplement parce qu’à l’Ouest au troisième mois il est pratiqué une première échographie, si cette échographie conduit à une doute grave, il est pratiqué une amniocentèse sur le génome du fœtus. Et là les parents sont mise en face de leurs responsabilités.
Personnellement j’ai eu à connaître deux cas proches qui se sont terminées par des IVG.
Mais en ex-URSS ils n’ont pas le matériel de suivi, échographie, amniocentèse, donc ils on plus de cas « monstrueux » que chez nous.
Nous sommes mal équipés pour recevoir ces enfants, mais eux ne l’étaient pas du tout du fait de non antécédents historiques expliqués plus haut.
Alors ils ont tout mis sur le dos de Tchernobyl.
Et l’on a vu des collections de photos sortir.
Les occidentaux se sont laissés attendrir dans un premier temps et puis des recherches ont été entreprises et l’on est arrivé aux conclusions que je viens de vous donner.
Même la Criirad a retiré de son site toute référence à ces monstruosités.
Alors qu’en plus il y ait des malformations dues à des intoxications aux métaux lourds c’est très possible…
Dans le même style on peut se pencher sur le cas de la Roumanie. Là, la politique de Ceausescu était de vouloir multiplier la population roumaine par quatre en 20 ans, il avait fait passer une loi en 1977 qui se devait d’obliger les ménages à avoir cinq enfants !! Les accoucheurs avaient des primes pour toutes les naissances « vivantes ».
Et à la chute du « Danube de la pensée » il a été trouvé 100 000 enfants atteints de malformations croupissants dans des orphelinats-mouroirs. L’horreur la plus complète.
Et il n’a jamais été dit que le « nuage » ait atteint la Roumanie. Le « nuage » est passé au Nord et à l’Ouest mais pas au Sud sur la Roumanie. qu’en Roumanie aussi la pollution par métaux lourds soit importante c’est évident également. -
jeje46 20 septembre 2010 14:58
@krolik,
Vous êtes pitoyable (ce n’est pas une insulte) et manipulateur. Comparer le nombre de victimes entre nucléaire et hydroélectrique est indigne et malhonnête !
De plus, vous savez très bien que Tchernobyl fait encore des victimes aujourd’hui !Vous êtes d’une candeur effrayante vis à vis de l’occident !
BP ne vous sert pas de leçon ? Vous savez, cette entreprise qui voulant faire des économies d’une vanne de sécurité a pollué la Louisiane (ah oui, c’est vrai, dans le nucléaire ce n’est pas possible d’après vous)...Et votre confiance aveugle dans notre filière nucléaire me fait penser à ces pauvres habitants de la ville à coté de Tchernobyl qui, le lendemain de l’explosion, ne s’inquiétaient pas de voir des militaires avec des masques à gaz ! C’est dans le film, mais vous ne l’avez peut-être pas regardé...
Cordialement.
-
birdy 20 septembre 2010 15:16C’est marrant qu’à chaque fois qu’un intervenant dit des choses instructives, il se fait rembarrer.
On peut être d’accord ou pas avec Krolik, peu importe, en le lisant on apprend des choses.Mais il semble que beaucoup soient réfractaires à tout enseignement, ce qui a eu le déplorable effet de raréfier sur ce site les intervenants cultivés. -
jeje46 20 septembre 2010 15:28
@birdy,
Comme il le dit lui-même, krolik fait du copier coller des ses anciennes réactions.
Ayant déjà lu, ses explications « rassurantes » sur le nucléaire Français, il ne m’apprend plus rien...
Je préfère réagir sur sa méthode.
-
krolik 20 septembre 2010 15:38
@jeje46.
Mais ou avez vous vu que je faisais une confiance aveugle au nucléaire ?
Les RBMK se caractérisaient par :
- un coefficient de vide positif : plus ça réagit, plus ça diverge !!
- la présence de centaines de tonnes de carbone. Le carbone c’est idéal pour faire un grand feu !
- pas d’enceinte de confinement.
Un seul de ces troispoints aurait été considéré par les Soviets, que la centrale n’aurait pas explosé.
Le nucléaire c’est propre à condition de bien le traiter. ce qui n’était pas le cas en URSS.
En ce qui concerne le nombre de morts dus à Tchernobyl , je vous conseille de jeter un oeil à cette petite vidéo de 9minutes :
http://www.dailymotion.com/video/x7zj25_le-nuage-de-tchernobyl_tech
C’est explicatif de la "Relation Linéaire Sans Seuil qui permet dans une extrapolation de son interprétation tous les délires au sujet des morts de Tchernobyl, y compris le délire de Feu le Pr Nesterenko avec ses 20 millions de morts en 22 ans.
@+ -
jeje46 20 septembre 2010 15:42
@krolik,
J’oubliais un exemple qui prouve encore plus que votre confiance aveugle dans notre filière nucléaire occidentale est déplacée.
C’est bien cette filière qui a dit aux Français que le nuage de Tchernobyl c’était arrêté à la frontière Franco-Allemande, et qu’il n’y avait aucun risque ?
C’est beau d’avoir une confiance « aveugle » ! Mais c’est un peu dangereux...
-
krolik 20 septembre 2010 15:48
àjeje46.
Mais l’article de l’auteur vous a appris quelque chose ?
Il ne fait que ressasser le Xème article sur le même thème antinucléaire en s’appuyant sur Tchernobyl !
Et de plus en plus il s’aventure sur des « experts » à se plier de rire..
Alors je ne vois pas pourquoi je pratiquerais pas la politique du « marteau-piqueur » puisque vous ne voulez pas comprendre.
Je retiens la leçon de l’auteur...
Vous feriez un commentaire averti, crédible... on pourrait vous prendre en considération.
Mais là vous balayez d’un revers de manche. Vous êtes convaincu du bien fondé de votre position.
C’est dans le même style que « La République n’a pas besoin de savant » , le type était très convaincu à l’époque.
@+ -
krolik 20 septembre 2010 15:55
@jeje46.
Et bien vous n’avez pas du suivre mes messages sur le sujet.
Le coup du « nuage s’est arrêté à la frontière » c’est une invention de Libé.
Je vous mets ici un scan des articles de Libé qui raconte une chose et son contraire :
http://i67.servimg.com/u/f67/12/17/43/12/lemens10.jpg
Mais la phrase sonnait tellement bien qu’elle a fait florès..
@+ -
jeje46 20 septembre 2010 16:34
@krolik,
Oui, l’article de cabanel m’a appris des choses :
- l’existence de ce film.
- que l’EPR ne semble pas si abouti que cela et qu’il y a danger.
- que les exercices d’alerte sont loin de répondre au risque.
- que l’on ne peut pas faire confiance à la filière nucléaire (je le savais déjà, pardon).Mes commentaires ne sont pas scientifiques, normal je n’en suis pas un. Mais j’ai quand même le droit d’avoir une opinion et de m’exprimer. De plus, puisque vous me fêtes l’honneur de me répondre c’est que vous les prenez en considération.
Ce n’est pas parce que vous nous noyez d’explications scientifiques ou pseudo scientifiques (encore bravo pour votre décompte des morts de l’hydroélectrique, lamentable) que vous pouvez oublier des faits :
- le sol dans l’environnement de Tchernobyl est toujours pollué ET radioactif Et dangereux pour l’homme.
- les cancers de la thyroïde Corse sont du même type que ceux de Tchernobyl. Et svp, ne dites pas que c’est à cause du vin Corse !
- les politiciens Français avaient pourtant dit qu’il n’y avait aucun risque. Je vous l’accorde, Pellerin n’a pas dit que « le nuage s’est arrêté à la frontière ». Il a dit qu’on était protégé par des vents contraires et c’était faux !
- tout ceci à cause du nucléaire et de la bêtise des hommes. Vous m’excuserez, mais je n’ai pas la prétention comme vous d’être plus prudent, intelligent qu’un Russe, ou de croire qu’on est tellement meilleur qu’eux qu’ici on est à l’abri ou qu’on risque rien...Cordialement.
-
krolik 20 septembre 2010 17:02
@jeje46.
Mais votre point de vue est important car vous êtes citoyen, et les citoyens ont le droit d’être informé de façon contradictoire, et ce que j’explique est rejeté catégoriquement par les médias car cela n’est pas « vendeur ». On ne s’intéresse pas aux trains qui arrivent à l’heure.
Vous êtiez informé de l’accident de la centrale de Sayano-Sshenskaya l’année passée ???
Si vous avez vu la vidéo conseillée sur la relation linéaire sans seuil, vous avez vu que l’on arrive à une cinquantaine de morts pour Tchernobyl en mettant les choses au pire avec un seui à 200mSv.
Vous dîtes que l’EPR n’est pas sûr, cela n’engage que vous, les papiers extraits d’EDF sont des discussions entre EDF et l’ASN discussions normales dans le développement d’un projet. On aimerait que les antinucs nous sortent un scénario catastrophe qui soit original, ça pporterait une contribution à la sûreté en dehors d’un long hullulement.
Le nombre de cancers de la thyroïde a augmenté en France régulièrement d’environ 7% en moyenne depuis 1977 sans inflexion particulière en 1986. Cette augmentation a été également mesurée dans les pays d’Europe (qui ont recommandé des précautions) et d’Amérique du Nord qui n’ont pas recommandé de précaution puisque n’ayant pas été soumis aux retombées du nuage radioactif.
Dans la zone de Tchernobyl elle-même, il a été constaté une augmentation du nombre de cancers de la thyroïde, pour des adultes, dans les mêmes proportions, soit un quadruplement en 19 ans.(Rapport du Centre d’études nucléaire d’Obninsk 180 km sud de Moscou–avec hôpital spécialisé en médecine nucléaire)
Dans les régions françaises du Calvados où une étude épidémiologique a été faite on assiste à un même quadruplement de ce nombre de cancers. En région Champagne-Ardenne, il y a eu seulement un doublement de ce nombre révélé par une étude équivalente, alors que cette région a reçu plus de retombées qu’à l’Ouest de la France. !!
Les cancers de la thyroïde sont très majoritairement féminins et l’évolution de leur nombre suit l’évolution du nombre de cancers du sein. Il y a eu en France un type du CNRS qui a commencé à annoncer que les cancers du sein étaient liés à Tchernobyl, Dr De Vathaire. Et puis il s’est arrêté sous le tollé général.
On peut signaler aussi, que plus on détecte de cancers de la thyroïde, plus on les soigne tôt, meilleure est l’issue du traitement, le taux de mortalité parmi les personnes atteintes descend à moins de 2% et s’améliore année après année.
Cette féminisation des cancers de le thyroïde est très curieuse car en principe c’est le spermatozoïde et le « mâle » d’une façon plus générale qui est moins résistant aux effets des radiations..
A priori deux phénomènes concomitants sont à prendre en compte :
- l’augmentation du nombre de cancers détectés par l’accroissement de la sensibilité des appareils d’ultrasons qui auparavant ne détectaient que des nodules d’un cm de diamètre alors que maintenant des nodules de deux millimètres peuvent être détectés.
- Evolution dans les comportements féminins de prise d’hormones de substitutions pré à post ménopause.
Ces cancers sont soignés majoritairement par de l’absorption d’iode radioactif.(De 120 à 150 fois ce qui est sensé avoir été ingéré du fait du nuage)
L’iode radioactif est très couramment utilisé comme opacifiant dans les contrôles angiologiques destinés à évaluer les infarctus du myocarde (avant et après l’infarctus). Le service de médecine nucléaire d’un hôpital consomme environ un curie d’iode 131 par jour (37 milliards de becqurels). Il n’a jamais été constaté d’augmentation du taux de cancers de la thyroïde sur les personnes soumises à ce type d’examen.
Ces examens ne sont pas pratiqués sur les enfants de moins de quinze ans qui eux développeraient des cancers de la thyroïde.
Il a été relevé environ 4000 cas de cancers de la thyroïde sur des enfants de moins de 15ans (85% de ces 4000 sur des moins de 5 ans) dans la région de Tchernobyl suite à l’explosion de la centrale nucléaire. Le taux de guérison a été supérieur à 98% suivant l’UNSCEAR.
Il est à noter que lorsque le réacteur a explosé, il y a eu de l’iode 131 de libéré, celui que l’on a retrouvé en France ; mais il y a eu également des IVC (iodes à vie courte) que sont les iodes 132,133,134,135. Qui ont une durée de vie de 2 heures à 20 heures ; et qui ayant une durée de vie très courte sont d’autant plus radioactifs. Ce sont principalement à ces IVC que l’on attribue les cancers sur les enfants, je peux vous passer une étude par la Dr Colas-Linhart radiobiologiste qui gratte sur ces iodes et leur interaction sur le vivant depuis une trentaine d’années..Elle sévit à l’Université Xavier Bichat à Paris.
Phénomène aggravant, depuis 1973, les Soviets ne mettaient plus d’iode stable dans le sel de cuisine. trop cher. Et le sel gemme de Sibérie ne contient pas d’iode. En fait 30% de la population souffrait déjà de troubles thyroïdiens. les troubles par manque d’iode dans l’alimentation peuvent être à l’origine de goîtres et d’anomalies qui conduisent à des dégénérescence : le crétins du Valais en Suisse par exemple. Les Suisses ont pris le taureau par les cornes dans les années 50 et ont mis au point des procédés d’addition d’iode dans le sel de cuisine, et il n’y a plus eu de « crétins du Valais ».
Je me suis intéressé dans les années 90 avec la DGXII radioprotection à Bruxelles, de programmes d’aide à la remise en route de la pratique d’iode dans le sel de cuisine. Il a été envisagé de fournir aux Ukraniens du Lipiodol, gélule d’huile retard iodée fabriquée en France, produit reconnu par le WHO (world health organisation) comme étant un produit efficace et pas cher (l’aspirine également dans le WHO). Vous absorbez une gélule dans l’année et vos besoins en iode sont satisfaits. Mais c’était mettre l’Ukraine en dépendance d’une fourniture étrangère, (paiement à long terme en « devises convertibles etc..).
Mais l’absence de la technologie suisse (La Suisse non membre de l’UE) s’est faite sentir, en sus du bordel de la société Ukrainienne où les responsables locaux se sont mis à s’acheter des Mercédès plutôt que d’investir là-dedans. Finalement c’est une organisation bien connue : les Kiwanis, qui a contribué à réglé le problème en collaboration avec l’UNICEF Voir leur site
En ce qui concerne les normes applicables sur les aliments et notamment le lait.
L’OMS recommande de ne pas dépasser 600 becquerels par litre de lait (recommandation pour une consommation régulière et non une norme à ne pas dépasser une seule fois). Il est par contre demandé de ne pas faire ingérer aux enfants plus de 100 000 becquerels d’iode radioactif sur une année.
Les relevés du SCPRI à l’époque, consultables soit à l’Académie des Sciences, soit dans les préfectures font état de valeurs relevées de 6000 becquerels par litre de lait en certains endroits du territoire, Corse, Est de la France. Dans la mesure où l’explosion génératrice de la pollution était un évènement instantané non destiné à perdurer dans le temps. Dans la mesure où la durée de vie de l’iode 131 est de l’ordre de la semaine, décroissance rapide, au bout de deux mois difficilement détectable. Il n’a donc pas été demandé aux populations de prendre des précautions particulières.
Dans les pays où des précautions ont été demandées, il a été constaté une augmentation difficilement chiffrable des avortements volontaires décidés par des parents craignant de mettre au monde des enfants présentant des anomalies génétiques. Un élément statistique fiable en la matière est le nombre de naissances enregistrées en Pologne qui est passé de 30 000 / mois à 7000/mois en neuf mois, différence du taux de natalité pas directement consécutif aux avortements, mais directement consécutif à la peur.
Il n’a pas été constaté de naissance présentant des anomalies génétiques typiques sur l’ensemble de l’Europe.
Actuellement se dessine une nouvelle tendance normative internationale quant au retrait à la vente de lait contaminé transitoirement à l’iode radioactif sur une période de temps d’une semaine ; la valeur de 75 000 becquerels d’iode radioactif est la valeur à l’étude actuellement, valeur qui a déjà été adoptée règlementairement aux USA.
On peut aussi se répéter que le »nuage" en France, du point de vue de l’iode 131 c’est 36 heures des relâchements des hôpitaux français. C’est pour donner des idées d’ordres de grandeur.
Pour traiter un cancer de la thyroïde à l’iode 131 on fait ingérer 1/10ème de curie soit 3,7 milliards de becquerels !!
Pour faire une scientigraphie à l’iode 131, c’est dans les 50 millions de becqurels..
Il faut avoir une idée des ordres de grandeur !
Alors les Corses mangeant du Brocciu frais.. il aurait qu’ils se limitent à 100kg par jour pendant 3 mois. Mais ce sont des goinfres.
Tenez une courbe d’évolution des cancers de la thyroïde en France :
http://i87.servimg.com/u/f87/12/17/43/12/thyroi10.jpg
Et la même courbe au Canada :
http://i87.servimg.com/u/f87/12/17/43/12/cancer10.jpg
@+ -
jeje46 20 septembre 2010 18:15
@krolik,
Pourquoi parler que de l’iode 131 ? Sujet le plus facile...
Et le césium 137 avec sa durée de « demi-vie » de 30 ans ? Il n’y en avait pas ?Et si je comprends bien votre raisonnement par rapport au cancer de la thyroïde, tous les pays développé du monde ont la même augmentation, puisque accès aux mêmes machines de détection et aux mêmes hormones ?
-
olivier cabanel 20 septembre 2010 18:45
krolik,
vous avez une lecture sélective,
ce n’est pas 30 « types » qu’ils ont envoyé sur le site,
les infos parlent de 600 000 liquidateurs
auxquels il faut ajouter les mineurs évoqués dan sl’article,quand a votre comptage, il va falloir revoir la calculette :
Kofi Annan évoqye 7 millions de ^personnes affectées
les organisations locales évaluent le nombre de morts entre 50 000 et 150 000
la mortalité du Belarus dépasse la natalité d’un facteur 1,6
selon « union Tchernobyl », principale organisation des liquidateurs, sur 600 000 liquidateurs 60 000 sont morts, et 165 000 sont handicapés,
l’AIEA (et vous !) évoquent 47 morts.
leur crédibilité était déjà largement entamée,
elle l’est aujourd’hui totalement.
je me demande comment pouvez vous proposer cette argumentation scandaleuse, en rapport avec tout ceux qui y ont laissé leur peau,
et ceux qui vont la laisser bientot,
enfin, c’est affaire de conscience. -
olivier cabanel 20 septembre 2010 18:47
j’ajoute le lien wikipédia qui fait bien le tour de la question :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cons%C3%A9quences_sanitaires_de_la_catastrophe_de_Tchernobyl
il ne vous reste plus qu’à leur écrire pour contester leurs informations,
prévenez nous, on ne recule jamais devant une occasion de se marrer.
même si le sujet ne s’y prète pas vraiment. -
krolik 20 septembre 2010 20:59
@jeje47.
Bon alors si vous admettez que l’iode 131 est le plus facile , alors passons au césium 137 ;
Isotope assimilé comme « marqueur » du fait de sa faible radiotoxicité.
La DGCCRF l’utilise comme marqueur pour dépister les fraudes au millésimes des vinS de bordeaux !
je vous mets la page ici :
http://i87.servimg.com/u/f87/12/17/43/12/cum_da10.gif
Mais une autre courbe montre toute l’importance du césium 137, et son évolution comme polluant à la frontière est de notre pays.Courbe réalisée par des toubibs suisses dans le cadre d’une étude épidémiologique qui avait son origine à l’époque de la Guerre Froide et ou le monde entier en recevait plein la figure. ;les suiisses sont en dehors du « bac à sable » franco-français ;;
http://i17.servimg.com/u/f17/12/17/43/12/cesium10.jpg
Maintenant si vous n’êtes pas convaincu on peut en parler plus avant. ; de l’historique du césium dans l’histoire russe, de la pectine de pomme...
@= -
jeje46 20 septembre 2010 22:28
@krolik,
Convaincu de quoi ?
Que le nucléaire est dangereux ? oui !
Qu’il faut tout faire pour s’en passer ? oui ! -
olivier cabanel 21 septembre 2010 06:43
Boris,
Krolik a une méthode, toujours la même, il envoie le lecteur sur des chemins improbables, et à coup de chiffres sortis on ne sait d’ou, il essaye de l’égarer, en s’éloignant bien évidemment du coeur du sujet,
car sur le coeur du sujet il n’a rien a contester :
la vétusté des réacteurs francais,
l’erreur humaine indiscutable de tchernobyl
le nombre réels de morts, et de ceux prévisible à venir suite à la catastrophe,
l’impréparation des services de sécurité français en cas d’accident,
le risque d’accident majeur pour l’epr
je passe sur les déchets pour lesquels on n’a toujours pas de solutions, et qui sont stockés en plein vent, et sous la pluie, containers fissurés, etc
et je passe sur le gaspillage monumental généré par le cout de cette énergie vieillotte désuète et dangereuse, -
olivier cabanel 21 septembre 2010 07:39
slipenfer,
non, il n’est pas a coté de la plaque, le krolik, il est seulement de mauvaise foi
c’est le genre a regarder le doigt alors qu’il faut regarder la lune.
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olivier cabanel 21 septembre 2010 09:39
slipenfer,
devant l’avalanche des contributions, je n’avais pas ouvert le lien proposé (stenger)
merci de nous avoir proposé cette vidéo,
le constat lucide et accablant de cette philosophe va me pousser a en faire un article,
encore merci.
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olivier cabanel 21 septembre 2010 10:01
birdy,
oui, si on aime être manipulé, ou désinformé", la lecture de la prose de krolik est tout a fait recevable,
mais hélas pour lui, son rideau de fumée s’est dissipé, et la réalité cruelle pour lui apparait au plus grand nombre.
sauf à ceux, comme vous, qui aimez apparemment avaler des couleuvres.
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olivier cabanel 21 septembre 2010 17:53
birdy,
grand bien vous fasse si vous vous laissez embobiner par le fatras « scientifique » de krolik,
mais vous devriez vous poser la question : pourquoi se fait-il rembarrer ?
j’ai un début de réponse,
si au lieu de contourner la question, il admettait vraiment le débat, plutot que de le contourner.
un exemple au hasard :
quand jp Petit, physicien incontestable, propose sur son blog des témoignages, au lieu de lire et commenter ces témoignages, krolik attaque jp Petit !
j’essaye de comprendre ?!
au lieu d’admettre des évidences (l’explosion de tchernobyl, la pollution qui s’en est dégagée, le nombre de morts) il tente de minimiser,
au mépris de ceux qui ont perdu quelqu’un de cher dans la catastrophe.
c’etait un début de réponse.
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patou 20 septembre 2010 11:46
Bonjour Olivier,
L’HOMME EST UN PREDATEURQUI FINIRA DE TUER CETTE PLANETE !Ce lien je l’ai déjà mis dans le fil à côté mais je pense que les images sont aussi parlantes que certains textes.Concernant tchernobyl et son nuage radio actif qui s’était arrèté la haut aux frontières des nuages franco-allemands, je peux témoigner que chez nos voisins allemands les agriculteurs avaient reçus des consignes pour jeter leur production contaminée mais que nombre de mes compatriotes (alsaciens,mosellans) allaient récupérer ces déchets pour les vendre ou les consommer par manque d’informations ?Enfin je profite de ton article pour dénoncer le comportement de la France lors des essais nucléaires....- qui s’est servie de ses propres troupes pour étudier les effets de la radio activité sur l’humain y compris sur la populations locale Algérienne !-
olivier cabanel 20 septembre 2010 13:26
patou
merci aussi à toi de relancer la « polémique »
au moment ou un film la relance sur la guerre d’Algérie, qu’il ne faudra plus jamais qualifier « d’évènements », le scandale des essais atomiques en Algérie revient au devant de la scène mondiale,
merci de ton commentaire et des liens proposés.
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cathy30 20 septembre 2010 12:07
bonjour Olivier
vous faites exprès de ne pas comprendre les enjeux du nucléaire, vous mettez vraiment de la mauvaise volonté. Une énergie gratuite que l’on peut piquer aux africains, et l’on peut même polluer leur sol, cela n’a aucune incidence pour nous, sur le court terme. Chercher l’erreur : les ingénieurs de vinci et d’areva se font enlever au Niger. Faut croire que les nigériens commencent vraiment à en avoir ras le bol. Et l’elysée qui nous sort la menace terroriste alquaida, quelle bande de rigolos.-
olivier cabanel 20 septembre 2010 13:32
cathy,
merci pour le second degré
la France de sarko est piégée dans cet enlevement au Niger,
on nous annonce que seulement une centaine de mercenaires français serait dépéché pour aller reprendre les techniciens d’areva,
il semble, d’après des infos entendues tout à l’heure sur france culture, qu’ils soient bien plus nombreux,
trois avions gros porteurs avec plusieurs centaines de militaires, çà ne fait pas une centaine.la clique sécuritaire gouvernementale essaie de détourner (une fois de plus) l’attention en affirmant qu’un attentat serait en cours dans « les transports » dans notre pays,
bush avait fait de même avec « les armes de destruction massive »
on sait aujourd’hui ce qu’il en est.nous avons un gouvernement aux abois.
piégés dans leur « stratégie sécuritaire » sans réalité évidente,
montrés du doigt dans le monde entier.
(les doigts de l’homme)
merci en tout cas de ton commentaire,
et à bientot pour la suite.
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Lisa SION 2 20 septembre 2010 13:01
Salut Camarade ami-rradié Piétr-olivier-ovski,
Permet moi de ne pas te féliciter pour cet article exact certes, mais qui tombe très mal, en pleine période d’alerte rouge et plan vigie pirate échelle cinq point 1, c’est à dire presque maximale en matière de risque terroriste majeur sur la totalité de notre territoire et colonies, et pire encore, sur notre grande réserve en matières premières de minerai d’uranium, actuellement en conflit avec la branche armée d’al caîda Touareg nigérienne.
Pire encore, ton article parait le même jour que l’information comme quoi les deux producteurs français de voitures électriques n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le mode de recharge sachant que leurs modèles arrivent très bientôt sur le marché, troublant ainsi les projets d’électricité de France d’augmenter les factures au prorata de la demande croissante des consommations à venir...
Vraiment, tu as l’art de mettre les pieds dans le plat et jeter un grand coup de pied dans la fourmilière de cette industrie militaro-politicienne, entièrement instaurée au mépris total des citoyens consommateurs qui par millions sont désormais abonnés au formidable progrès et logique avancée obligatoire vers le système pétroléo-nucléaire-civil, réduisant ainsi l’impact obligatoire que celui-ci doit montrer au sous peuples du tiers monde entier, énorme marché émergeant.
Mais néanmoins, tu as encore une fois raison, il faut tous nous tcherno-mobyliser.( A tes souhaits ) et nous radio-activer contre Areva-malfinir. Merci à toi. L.S.
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olivier cabanel 20 septembre 2010 13:34
Lisa,
merci pour ce moment d’humour, de dérision,
sur que les lecteurs l’apprécieront.
le gouvernement sarközi n’est plus qu’un immense bordel,
et je pense être encore mesuré.
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slipenfer 20 septembre 2010 13:33@Lisa SION²
troublant ainsi les projets d’électricité de France d’augmenter les factures au prorata de la demande croissante des consommations à venir...
bien vu
On peut se poser aussi la question des produits (blé etc) en provenance d’Ukraine,
les incendies dans cette région on renvoyer des matières radioactive ?Ukraine : incendies près de Tchernobyl :Désinformation.com
:Vidéo les flammes à 60 km de Tchernobyl-
olivier cabanel 20 septembre 2010 13:36
slipenfer,
merci d’avoir remarqué la convergence avec les incendies russes, la pénurie de blé, les manigances du grand capital pour faire monter artificiellement les cours (voir l’article la faim du monde) et la grande détresse sarköziste qui ne sait plus ce qu’inventer pour justifier l’injustifiable.
à+
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3°oeil 20 septembre 2010 14:29
REUTERS - Denis Sinyakov - (San Francisco) - 15 août 2010 - Les incendies de forêt a frappé les zones restantes radioactifs depuis la catastrophe de Tchernobyl en 1986. Russia is burning down this summer. La Russie est brûlant cet été. The smoke is engulfing Moscow and the European Union. La fumée est engloutissant Moscou et l’Union européenne. Embassies are emptying. Ambassades se vident.
http://forpressfound.livejournal.com/59177.html-
olivier cabanel 21 septembre 2010 07:42
3° oeil
merci de rappeler ces incendies ont une fois de plus déplacé la radioactivité de Tchernobyl sur le reste de l’europe,
on n’a pas fini de mesurer les retombées de cette catastrophe.
merci de votre commentaire, et des liens proposés.
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CLOJEA 20 septembre 2010 14:35
Bien vu Olivier. A part Krolik et Nicolas Nulot qui sont pour le nucléaire, nous on est contre et au moins on sait pourquoi. Du bidouillage scientifique irresponsable = contamination=cancer=empoisonement.
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olivier cabanel 20 septembre 2010 18:48
CLOJEA,
Krolik, Hulot, et Sarközi (faut pas l’oublier celui la !)
merci de ton commentaire.
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krolik 20 septembre 2010 21:03
@L’auteur.
Dans la trilogie des trois noms proposés, merci de m’avoir classé en premier devant des personnages médiatiques ;;
c’est bon pour mon EGO.
@+ -
birdy 20 septembre 2010 21:10Krolik,
En tout cas c’est clair que si j’avais besoin de connaissances précises à ce sujet, je vous ferais bien plus confiance qu’à l’auteur et à tous les anti-nucléaires.Merci de m’avoir instruit, c’est assez rare sur ce site. -
olivier cabanel 21 septembre 2010 07:50
Krolik,
j’ai bien peur que vous ne preniez les vessies pour des lanternes,
et vous risquez de vous brûler,
ou plus précisement vos désirs pour des réalités.
ces personnages (sarko, eloi et vous) n’ont pas la particularité d’être médiatiques
ce qui les relie c’est seulement l’obscurantisme nucléaire,
et la volonté de manipuler, voire de mentir,
désolé pour votre égo.
-
olivier cabanel 21 septembre 2010 10:03
birdy,
joli moment de passage de brosse à reluire,
émouvant,
pour un peu, on aurait envie de fournir le cirage,
mais pour un tout autre emploi.
devinez.
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birdy 21 septembre 2010 10:09Cabanel,
Gros jaloux va !Ne vous en faites donc pas, il en faut pour tous les goûts et vous avez aussi votre fan-club même si celui-ci brille moins par l’intelligence que par le nombre. -
olivier cabanel 21 septembre 2010 10:49
birdy,
en matière d’intelligence, j’ai bien peur de ne pas vous prendre comme expert,
désolé.
mais pour la flatterie, vous êtes assez doué, je le reconnais.
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birdy 21 septembre 2010 10:56C’est vrai que la regrettée Vilistia semble plus correspondre que moi à vos critères d’intelligence.
Il y a aussi dans votre fan club le fameux Clojéa dont la prodigieuse intelligence est démontrée par l’assertion ci dessus :bidouillage scientifique irresponsable = contamination=cancer=empoisonementC’est sur qu’avec ça le « E=MC2 » de Einstein fait bien piètre figure. -
olivier cabanel 21 septembre 2010 10:58
birdy,
vous ne devriez pas vous en prendre à Villistia,
elle va vous faire passer un mauvais quart d’heure,
elle a la dent dure, et l’intelligence pétillante,
je vous plains.
vous allez trinquer.
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jeje46 20 septembre 2010 15:08
@cabanel,
Merci pour l’article et les liens.
Par contre, je n’ai pas vu les images de la 1ere et seule explosion (le résultat, oui....).
Pouvez-vous être plus précis ? Partie 5 ou 6 du film ? A combien de minutes (chaque épisode en fait 15...)Par avance merci !
Cordialement.
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olivier cabanel 20 septembre 2010 18:50
jeje46
voici de nouveau le lien :
http://www.dailymotion.com/video/x6xbsg_la-bataille-de-tchernobyl-15_news
les images de l’explosion sont dans le numéro 1, bien sur.
à+ -
jeje46 20 septembre 2010 19:37
Merci Olivier !
J’ai l’impression que ce n’est qu’une reconstitution en images de synthèse...
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olivier cabanel 20 septembre 2010 20:08
jeje,
non, non,
jean pierre petit est formel :
il évoque la vidéo et déclare que c’est vidéo inédite. « les journalistes ont fait de leur mieux », dit-il. ils montrent l’explosion du réacteur numéro 4.
ce n’est pas un trucage.
http://www.jp-petit.org/Presse/tchernobyl_mon_amour.htm
ce commentaire est juste au dessus de la photo.
c’est d’ailleurs la photo que j’ai sélectionné pour illustrer l’article.
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aberlainnard 20 septembre 2010 15:18
Cet article pourrait être perçu comme alarmiste si la catastrophe de Tchernobyl n’avait pas eu lieu et si de multiples d’incidents plus ou moins graves ne s’étaient pas déjà produits ailleurs, en France et dans le monde. http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_accidents_nucl%C3%A9aires On a tous en mémoire notamment le nom de Three Mile Island. D’autres incidents d’un niveau moins élevé, en particulier en France, n’ont pas eu la même couverture médiatique. En Europe, les risques sont d’autant plus importants et difficiles à gérer que la densité de la population est forte. Lorsqu’on a sous les yeux la carte des sites d’implantation des centrales en France, http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Nuclear_power_plants_map_France-fr.svg
on voit bien que, sans même envisager le cas extrême d’un Tchernobyl bis une population importante serait impliquée en cas d’accident majeur. Cherbourg,, Bâle-Mulhouse et Colmar, les villes situées dans le couloir rhodanien Genève, Lyon, Saint Étienne, Valence, Avignon, Nîmes par exemple pourraient être menacées par des fuites radioactives (gaz ou fluides) mal contrôlées.
Avec la proximité annoncée du déclin des énergies fossiles, on va certainement assister à une promotion sans précédent de l’électronucléaire dans le monde. Mais le nucléaire n’est pas le seul domaine où se manifeste une prise de risques inconsidérée. Dans l’urgence, nous allons prendre de plus en plus de risques dans la recherche et l’exploitation des ultimes gisements fossiles ; forages pas toujours bien maîtrisés à des profondeurs de plus en plus grandes, on-shore et off-shore, exploitation des gisements potentiels sous la calotte glacière du pôle Nord au risque d’accélérer sa fonte et de perturber les courants marins, exploitation des schistes et des sables bitumineux mettant en danger l’équilibre du milieu naturel et les nappes phréatiques, recours à des techniques très polluantes pour obtenir des carburants liquides à partir du charbon.
Toutes ces solutions temporaires à risques élevés ne feront au mieux que reculer l’échéance d’une, deux ou trois générations ; tout ceci au prix d’une dépense colossale en moyens humains et financiers qui nous fera défaut au moment ou les stocks non-renouvelables de toutes ces sources d’énergies approcheront de leur épuisement.
Le meilleur calcul serait évidemment de nous épargner ces étapes intermédiaires hasardeuses et de consacrer ces moyens humains et financiers à préparer une mutation profonde de la société vers une société plus sobre en énergie. L’énormité du chantier ne devrait pas nous faire peur en regard du péril qui nous menace si nous ne nous y attelons pas dès maintenant. Mais c’est sans compter avec notre comportement addictif à l’énergie facile et avec les intérêts des puissances économiques dominantes.
Notre seule chance serait qu’une prise de conscience rapide de la population la pousse à reprendre son sort en main et à entreprendre par elle-même cette véritable révolution de société en commençant par une réorganisation de la vie économique et sociale locale.
-
Eloi 20 septembre 2010 17:55
Bonjour Aberlainnard
>>Le meilleur calcul serait évidemment de nous épargner ces étapes intermédiaires hasardeuses et de consacrer ces moyens humains et financiers à préparer une mutation profonde de la société vers une société plus sobre en énergie
Le « meilleur calcul » me paraît beaucoup moins simple à déterminer que ce que vous semblez dite. Je m’explique :
* l’énergie consommée à toujours augmenté. Voir ce schéma. C’est ainsi que nous avons assuré une baisse remarquable de la mortalité à la naissance, une augmentation de l’espérance de vie, une baisse de la malnutrition. Nous ne connaissons pas d’autre manière de fonctionner. Une autre manière de fonctionner est donc : l’inconnu. C’est un pari.
* regardez l’indice suivant : le Nairu. Corrélez l’explosion du chômage avec deux dates singulières : 1973 et 1979. Nous ne nous sommes jamais remis des chocs pétroliers. Rendre l’énergie plus chère (ce qui est le cas de toutes les solutions alternatives) n’entraîne-t-il pas un risque d’explosion sociale ?D’où mes questions : est-il souhaitable de reculer devant les défis techniques et se résigner à devoir diminuer l’approvisionnement énergétique ? Est-il seulement possible de s’opposer à plusieurs siècles (millénaires) d’histoire ?
Question subsidiaire : vous y croyez vraiment à votre « prise de conscience » ? Les dernières prises de conscience, obligatoires, se sont soldées par quelques atrocités, non ?
-
olivier cabanel 20 septembre 2010 18:53
Aberlainnard,
merci pour ce plaidoyer incontestable,
merci d’avoir remarqué que je n’ai pasvoulu être alarmiste,
j’ai seulement signalé des faits.
et la réalité est tétue.
j’ai hélas peur qu’il nous faille attendre l’inévitable prochain accident pour qu’enfin cette énergie dangereuse, et polluante soit abandonnée, d’autant qu’aujourd’hui, nous pouvons la remplacer comme je l’ai prouvé dans le lien proposé en fin d’article,
merci de votre commentaire. -
aberlainnard 20 septembre 2010 23:33
Pour olivier cabanel
Merci pour vos remarques !
J’ai relu votre article "Comment tourner la page du nucléaire, du pétrole et du charbon" suite à votre invitation implicite.
Cet article me semble un peu optimiste sur la capacité des énergies renouvelables, en qualité et en quantité, à se substituer aux énergies d’origine fossile si je me réfère à ce qui est enseigné à l’École des Mines de Paris sur ces énergies.
Les vidéos d’un cours captivant en 16 modules d’une durée totale de 18h00, intitulé "Énergie et changement climatique : éléments de base sur l’énergie au 21e siècle" sont disponibles sur l’Internet.
Les modules 7-1 et 7-2 d’une durée de 1h20 et de 0h50 portent justement sur les limites de ce qu’on peut, ou sur ce qu’on ne peut pas attendre raisonnablement des énergies renouvelables. Je vous invite à vous y reporter ; c’est très instructif.
http://video.rap.prd.fr/download/ensmp/de/climat_7-1.mov
http://video.rap.prd.fr/download/ensmp/de/climat_7-2.mov
Le cours complet est disponible là : http://www.ensmp.fr/ingenieurcivil/SitesIC/Balado/Climat_som.html
Tout ce qui est dit dans ces cours est résumé sous la forme d’une conférence de1h45 toute aussi instructive.
Elle est disponible ici : http://storage02.brainsonic.com/customers2/entrecom/20080227_Spie/session_1 _fr_new/files/index.html
Un seul bémol ; le conférencier voit en l’électronucléaire un recours possible pour palier en partie au déficit énergétique que nous allons de toute façon connaître.
Ceci n’entame en rien l’intérêt du reste de son discours et de la qualité des informations qu’il nous présente.
La conclusion reste que nous n’échapperons pas à une réduction très sévère de l’énergie à notre disposition, toutes origines confondues.
-
aberlainnard 21 septembre 2010 01:36
pour olivier cabanel
Incidemment, j’ai relevé cette phrase dans votre article « Comment tourner la page… »
"Lauri Venoy, un autre norvégien veut produire du carburant à partir de la liposuccion.
Il a déjà obtenu le droit de récupérer les 11 500 litres de graisse humaine produits par semaine par un hôpital de Miami, soit 550 000 litres de bio diesel pour un seul hôpital"
Vive Mac Do !
Plus sérieusement, c’est une blague de mauvais goût, ça !
Ça me rappelle le fameux film de science fiction visionnaire, au titre très écolo de Soilent Green (Soleil vert), dans lequel les cadavres étaient récupérés, à l’insu de la population, par la division pompes funèbres d’une firme Internationale tentaculaire pour fournir en protéines l’usine de sa division agroalimentaire. De cette usine sortaient des biscuits devenus la nourriture de survie presque exclusive des citoyens vivant dans une société de pénurie organisée par la dite Internationale !
Quel cauchemar !
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aberlainnard 21 septembre 2010 01:46
À Eloi
"l’énergie consommée a toujours augmenté. Voir ce schéma."
C’est précisément là le problème ; ce schéma ne pourra plus fonctionner à l’avenir quoiqu’on fasse, en raison du déclin inévitable des énergies fossiles.
« Le « meilleur calcul » me paraît beaucoup moins simple à déterminer que ce que vous semblez dire.«
J’en suis tout à fait conscient.
« Rendre l’énergie plus chère (ce qui est le cas de toutes les solutions alternatives) n’entraîne-t-il pas un risque d’explosion sociale ?«
Absolument ! Si l’on ne devient pas plus raisonnable. Ce ne sont pas les solutions alternatives qui proposent ça. C’est la pénurie prévisible des énergies fossiles qui s’en chargera.
« est-il souhaitable de reculer devant les défis techniques et se résigner à devoir diminuer l’approvisionnement énergétique ? Est-il seulement possible de s’opposer à plusieurs siècles (millénaires) d’histoire ?«
Que voulez-vous dire ? La société de consommation dans laquelle nous vivons aujourd’hui est un épiphénomène tout à fait singulier dans l’histoire de l’humanité. Elle est née il y a à peine un siècle et demi, avec ce que nous appelons la révolution industrielle, grâce au charbon puis au pétrole qui nous ont permis d’accéder au niveau de vie et aux avantages sociaux que nous connaissons. Si ces sources d’énergie viennent à nous faire défaut, c’est notre système économique et social qui sera bouleversé. Ça n’est pas nous qui choisissons ; il est irréaliste d’espérer puiser indéfiniment dans un stock non-renouvelable, donc fini. C’est tout simplement physiquement impossible.
« Question subsidiaire : vous y croyez vraiment à votre « prise de conscience » ? Les dernières prises de conscience, obligatoires, se sont soldées par quelques atrocités, non ?«
Je n’y crois pas. Je le souhaite, parce que c’est notre seule chance d’éviter les atrocités que vous évoquez.
Pour mieux comprendre ce que je tente de vous dire, prenez connaissance de cette conférence disponible en vidéo ici : http://storage02.brainsonic.com/customers2/entrecom/20080227_Spie/session_1 _fr_new/files/index.html
C’est vraiment très instructif. Elle dure 1h 45 et est un résumé de ce qu’il faut absolument savoir sur le sujet.
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olivier cabanel 21 septembre 2010 06:53
arberlainnard
pourtant j’ai apporté beaucoup de soin, et de vérifications sur les potentiels dégagés par telle ou telle énergie en ne me basant que sur du réel, du vécu, en France ou ailleurs,
si vous avez pris la précaution d’ouvrir les liens proposés, vous verrez que c’est incontestable,
merci de votre commentaire. -
olivier cabanel 21 septembre 2010 06:56
aberlainnard,
c’est vrai que cette affaire de liposuccion eszt d’un gout douteux,
mais si on y réfléchit à deux fois, de toutes les façons ces huiles seront brulées,
alors au lieu de les bruler dans un incinérateur, pourquoi ne pas les utiliser,
on pourrait aller plus loin dans la démarche :
lorsqu’on récupére les déchets humains, excrements etc, on fait de l’énergie : du méthane.
pour quelle raison « morale » on devrait faire l’impasse sur cette production ?
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joletaxi 20 septembre 2010 15:51
Il ne se renouvelle guère Cabanel,il fatigue Cabanel,(on le savait fatiguant mais cela c’est une autre histoire)
Chaque fois il nous refait le même article, chaque fois Krolik s’y colle,comme s’il y avait la moindre chance que les antinucs de service prennent en compte ses arguments.Le fait est qu’un peu partout dans le monde , on réactive la filière nucléaire,qui, c’est vrai, a perdu 40 ans de recherches et développements du fait de ces mêmes antinucs qui pointent la vétusté du matériel.Le défit de l’énergie du futur va devenir crucial et ce n’est pas avec les ramasseurs de crottin de cheval que cela risque de se solutionner.Sinon Cabanel , Deepwater ? le gulfstream ? on va mourir ou pas ?-
krolik 20 septembre 2010 17:45
àJoletaxi,
Effectivement on s’y colle avec Eloi.
Mais il faut s’y coller car si on laisse le champ libre à la bêtise, qui ne dit rien consent...
Et pendant des années personnes n’a rien dit. Alors les antinucs ont prospéré.. qitte à prendre Stéphane Lhomme pour expert en géopolitique !!!
On rêve.
Il est certain que cela ne fera pas changer d’un epsilon la pensée de l’auteur qui nous servira les même couplet dans un ou deux mois comme il le fait depuis des années.
Mais en fait on n’écrit pas pour les antinucs, on écrit pour les taiseux, ceux qui viennent ici pour s’informer et qui ne postent jamais.
Et cela a une certaine efficacité que je peux constater aux compteurs de visites par ailleur, et aux messages perso que je peux recevoir, car il n’est pas très difficile de me « trouver ».
Il y en a toujours qui n’avaient pas lu, pas vu auparavant.
La technique du marteau-piqueur employée par l’aueur est la bonne indiscutablement : la répétition... et encore, et encore.
@+ -
olivier cabanel 20 septembre 2010 18:55
joletaxi,
que faites vous sur ce fil ?
je pensais que vous étiez resté dans votre bac à sable, avec votre petit seau en plastique et votre pelle, à faire de jolis châteaux de sables ?
vous devriez y retourner au plus vite, vu le niveau du commentaire que vous nous proposez.
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BABAYAYA 20 septembre 2010 16:22
dites donc moi je me pose une question, et qu’est-ce qu’on a fait contre la pire catastrophe nucléaire de tous les temps sur terre ?
je veux dire l’irradiation solaire ?combien d’êtres vivants sont mort à cause de lui hein ?alors qu’est-ce qu’on attends pour lui faire un procès ??????désolé j’ai pas pu m’empécher.................ok je sors.....-
olivier cabanel 20 septembre 2010 18:57
BABAYAYA,
bien évidemment les radiations du soleil sont nucléaires et donc dangereuses,
c’est pour cela que nous avons la chance d’avoir une couche d’ozone qui nous protège de ces radiations,
d’ou l’intérêt de ne pas y faire trop de trous.
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krolik 20 septembre 2010 16:34
@BABAYAYA,
Bonne question que vous posez là.
La radioactivité naturelle qu’elle vienne du Soleil ou de la Terre.
Autour du réacteur de tchernobyl en juin 1990, on mesurant des débits de dose de 60 fois la valeur des débits de dose du bouclier caucasien qui n’est pas granitique. Et ces 60 fois nous ramenaient à des valeurs typiques de ce que l’on mesure en Bretagne. Il faudrait évacuer la Bretagne en même temps que faire un procès au Soleil.
Au passage on peut noter aussi que faire du camping pendant un an sur le terrain du stade de Gueugnon, ça équivaut à faire ses trois semaines de cure dans une station thermale du Massif Central.
Et puis il y a le volcan islandais qui dans son panache a rejeté une radioactivité du même ordre de grandeur que celui de Tchernobyl. Et ne pas croire qu’il n’y avait que des petits radioisotopes innocents dans ce panache, puisque lorsqu’il y a de l’uranium naturel non séparé, on trouve tous les descendants, le radium, le polonium.. Et la polonium c’est tout de m^me 100 fois plus radiotoxique que le césium 137.. Voir le site de l’Irsn sur le sujet de même qu’un article de Nifenecker dans le blog de l’Expansion.
@+-
rastapopulo 20 septembre 2010 22:25
Comment nier l’évidence ?
Les radiations dans la vie d’un Européen, c’est 40% du médicale, 35% du radon et 25% du sol.
Reste moins de 1% des centrales et des volcans...
Quitte à être fâché avec les chiffres pourquoi jouer aux experts alors ?
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olivier cabanel 21 septembre 2010 13:18
rasta
la seule évidence que je pourrais faire de votre commentaire serait injurieuse,
alors je vous laisse le soin de l’imaginer,
vive l’imagination.
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olivier cabanel 21 septembre 2010 22:30
rasta
le calcul sera philosophique,
contre les tsunamis, les volcans, les tremblements de terre, personne (?) ne peut rien faire,
contre le nucléaire, tout le monde peut agir,
çà vous va comme calcul ?
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agoratoc 20 septembre 2010 16:47merci pour le doc , plus complet que nimporte quel autre jusqu a maintenant . j avais deja lu des conversations entre responsables de la centrale pendant le deroulement de la catastrophe et on pouvait se rendre compte de l extreme gravité de la situation sur place par rapport a ce que les medias ont pu en dire ( on a frolé l explosion nucleaire ) , et je crois que c etait dailleurs pas plus mal .
par contre sans surprise j ai pas vu la premiere explosion vous le dites , si elle avait été filmé on l aurait deja vu depuis un moment-
olivier cabanel 20 septembre 2010 18:59
agoratoc,
l’explosion est bien sur la vidéo proposé, dans le premier numéro,
la photo qui illustre l’article en est d’ailleurs tirée.
vous êtes la deuxième personne à le signaler,*
revoici le lien pour le premier épisode.
http://www.dailymotion.com/video/x6xbsg_la-bataille-de-tchernobyl-15_news
tout à l’heure j’irais vérifier, et je donnerais le minutage à laquelle elle apparait. -
jeje46 20 septembre 2010 19:46
A 1 minute 25 secondes du premier épisode.
Mais comme dit, j’ai l’impression que ce sont des images de synthèse...
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