vendredi 17 décembre 2021 - par Croa

Terriens ordinaires, aujourd’hui je vous garde des amis, Et vous laisse provisoirement nos ennemis !

Connaissez-vous « L'Info en questionS » (IFQ) ? Ce sont des vidéos réalisées en direct tous les jeudis soirs. Ces vidéos restent ensuite visibles sans limitation de temps sur plusieurs plate-formes Internet. Jean-jacques Crèvecœur et ses amis y présentent les informations qu’ils jugent importantes à communiquer au grand public en cette période où les gens sont agressés par quelques malfaisants ennemis des peuples de la Terre. Les amis réguliers de Jean-Jacques sont, Tall Shaller, Cloé Flammery, Muriel Hubin, Salim Laïbi & Sophie Meulemans. Il y a généralement, en plus, un invité.

- L’invité du 9 décembre 2021 (IFQ78) était Philippe Bobola, un monsieur essentiellement connu comme porte parole du milieu climato-sceptique.

Depuis quelque temps circule une rumeur comme quoi à la suite du covid l’attention du public sera redirigé sur une vieille lune médiatique, à savoir le dérèglement climatique. Il n’en faut pas plus à de nombreux conjurateurs de malheurs plus ou moins prophètes mais je dirais plutôt moins, pour se déclarer climatosceptiques puisque tout ce qui vient d’en haut n’est que mensonges. C’est apparemment le cas de Monsieur Crèvecœur et de ses amis puisqu'ils ont voulu inviter Monsieur Bobola. Ils ont tort, au moins de se comporter ainsi, car ce n’est pas parce qu’un problème est récupéré par l’ennemi que ce problème n’existe pas, que justement celui-ci existe, et qu’il n’est pas bon de cacher aux gens ce qui se prépare même quand il y a plus urgent.

Monsieur Bobola se présente à 1/4 d’heure du début de la vidéo. Nous découvrons en lui un universitaire successivement physicien, biologiste et anthropologue avant qu’il ne travaille vraiment et comme psychanalyste. Ce monsieur se dit anti-réductionnisme car, dit-il, le monde est complexe.

Effectivement, il a raison le monde est complexe sauf que c’est justement la raison pour laquelle il faut en repérer les règles essentielles et accessibles sinon on est perdu. C’est ensuite par l’expérience et l’observation que l’on lève les doutes, ce que tout le monde peut faire. L’approche complexe que préfère Monsieur Bobola oblige à faire confiance au « savant », lui par exemple, et c’est justement là un truc avec lequel je ne suis pas d’accord.

Moi je ne suis pas allé à l’université. Mes modestes études sont restées techniques, technologiques et manuelles. Nous n’avions ni ordinateurs ni calculettes, seulement une règle à calculs. Pourtant ça marchait car tout calcul peut finalement se réduire à trois chiffres significatifs auxquels on ajoute une puissance de dix pour en situer l’importance. Aucune science n’est compliquée (enfin presque ). Quand vous avez saisi la loi d’ohm par exemple, laquelle n’est qu’une simple formule mathématique, vous savez tout sur l’électricité. Presque toute science est comme ça en fait à l'exception de certaines disciplines volontairement compliquées exprès pour que l’on n’y entende rien, l’économie par exemple. Notons que lorsqu'on parle d'argent les repères en puissance de dix disparaissent. Ne restent comme repères que le million et le milliard, plus le billion et le trillion récemment inventés par les médias afin que l'on s'y retrouve encore moins. En ce qui concerne la météorologie, discipline la plus impliquée dans l'IFQ du 9 décembre, il suffit de suivre l’eau. Tout ou presque passe par elle, c’est aussi simple que ça !

 

Présentations faites, les considérations présentées ensuite par Monsieur Bobola n’ont eu rien de rigoureuses. À sa décharge il y a la manière dont est présenté ce même sujet sur les médias, encore moins rigoureuse. Toutefois nous ne sommes pas ici dans une guerre de religion comme il semble le croire en faisant un procès d’intention autour du carbone. Je suis d’accord avec lui pour reconnaître que le gaz carbonique n’est pas le seul élément à prendre en compte, et ce d’autant que c’est l’eau qu’il faut suivre ainsi que je viens de le faire remarquer. Il ne faudrait pourtant pas rejeter d’un revers de main certaines considérations facilement observables. Le fait est que les archives paléoclimatiques (des carottes de glaces) montrent une corrélation entre températures et gaz carbonique et qu’actuellement les températures montent alors que justement l’air se charge en gaz carbonique. On pourrait, certes, rechercher d’autres causes à ce réchauffement et les climato-sceptiques en ont imaginé plusieurs mais aucune ne tient la route. Poursuivons... Pour Monsieur Bobola le « réchauffement climatique » aurait débarqué avec Al Gore et sa « Vérité qui dérange ». C’est évidemment faux. Le dérèglement climatique avait été dénoncé bien avant, sauf que jusque là ces hypothèses étaient officiellement niées ainsi que toutes les autres alertes écologistes. Rappelez-vous comment monsieur Dumont, le premier candidat écologiste, a pu être ringardisé au point de justifier en France ( Conseil constitutionnel, déclaration du 24 mai 1974) un filtrage plus strict des candidatures, supposées devenant fantaisistes, à l’élection présidentielle. Ce qui s’est probablement passé avec le collabo Al Gore et la sortie de son film en 2006, c’est que le Nouvel Ordre Mondial (NOM) avait jugé malin de récupérer les inquiétudes écologistes qui prenaient racine. Les vrais écologiste ne se réjouissent pas de cette reconnaissance (les vrais écologistes, ce qui exclut le parti « Les Verts » et les autres imposteurs) car ils connaissent les intentions du NOM qui ne renoncera jamais à la mondialisation, première cause, et de loin(!), des désordres écologiques. La stratégie du NOM et des psychopathes à sa tête incapables du moindre sentiment, consiste à détourner l'attention, préférant culpabiliser les gens afin de mieux les soumettre. Demain, il jugera malin de diaboliser à nouveau ceux qui croiront encore aux désordres écologiques lesquels seront, forcément, toujours là ! Le NOM les désignera alors comme renégats ainsi que tous ceux qui voudront encore s’affranchir du système dominant, certes réinitialisé, mais toujours aussi pesant pour la planète et plus liberticide que jamais.

À 19mn35 du début Bobola se révèle : « on empêche les pays émergents de se développer ». Ces paroles trahissent les sentiments de ce monsieur, une sorte de libéral-progressisme consistant à croire au bonheur matériel consumériste et à la croissance éternelle. Ça trahit aussi cette suffisance de l’occidental porteur de « démocratie », de « développement » et porté à considérer avec commisération les peuples plus simples. Je ne veux pas ici accabler monsieur Bobola puisque nous avons aussi tous lu Tintin, lequel traversant le Congo prenait les autochtones pour de gentils arriérés alors qu’ils étaient juste simples, vivants encore suivant des traditions d’autonomie que l’occident commençait à oublier. Le bon modèle n’est pas le notre justement !

Sur l’Histoire du climat Monsieur Bobola cite en référence Emmanuel Le Roy Ladurie. Il nous perd ainsi dans des considérations anciennes correctes mais qui ne prouvent rien. Il ne va pas au bout puisque Monsieur Le Roy Ladurie ne remet nullement en cause le récent dérèglement climatique ce qu’une rapide recherche sur Internet confirme facilement.

Monsieur Bobola développe ensuite toute sa science à base de variations astronomiques et autres considérations qu’on ne contestera pas. À 28 mn du début il en arrive à évoquer la responsabilité de l’homme ( je dirais, moi, de notre civilisation et non pas de l’homme), en ce qui concerne l’injection de gaz carbonique dans l’atmosphère. Il la situe à 5 % du total. Il reconnaît cependant que nous sommes passés de 280ppm de ce gaz dans l’air au XIXe siècle à 390ppm aujourd’hui mais bon ça ne le chagrine pas.

À 33mn 28 du début Philippe Bobola nous explique le fonctionnement de l’effet de serre reprenant ici la sophistique officielle du « forçage radiatif ». Ce sont là des idioties dont monsieur Bobola n’est en rien responsable puisqu’il s’agit de la thèse officielle également visible d’ailleurs sur Wikipédia. En fait c’est beaucoup plus simple que ça. L’effet de serre global est un vrai effet de serre tout simplement, la pesanteur remplaçant les vitres. Dit autrement, une forte proportion de l’énergie rayonnée par le soleil se retrouve tout simplement piégée dans une enceinte fermée. C’est effectivement surtout l’eau qui piège cette énergie mais pas seulement sous forme vapeur. On comprend qu’il fasse très chaud à midi dans un désert parce que le soleil y échauffe fortement l’air mais il faut aussi admettre que le même apport d’énergie existe aussi ailleurs que dans les déserts et que celle-ci doit bien être quelque part, c’est à dire probablement dans l’eau, souvent passée de solide à liquide mais aussi de solide ou liquide à vapeur. La vapeur elle-même en chauffant monte en pression comme le reste de l’air et l’ensemble entre en mouvement. Cela signifie que si une partie de l’énergie reçue du soleil s’est transformée en chaleur, une autre partie l’est en chaleur latente et une autre partie encore s’est déjà perdue en énergie mécanique comme autant d’énergies piégées sur Terre.

Continuant son discours le raisonnement de Monsieur Bobola trahit une orientation de ses recherches pour le résultat qu’il souhaite. C’est ainsi qu’il en arrive à penser que « la température précède l’augmentation du taux de gaz carbonique »… Contrairement à ce que pense le GIEC je suppose ? (À 37mn 33 du début) Au fait est-ce la poule qui fait l’œuf ou la poule vient-elle d’un œuf ? (Je vous laisse la réponse, moi ça me dépasse.) Pour lui le choix désignant le gaz carbonique comme coupable correspond à une « volonté de s’opposer au développement industriel » (à 40 mn 50 du début) ce qui confirme en passant que la préoccupation de Monsieur Bobola est bien de protéger l’actuel monde et sa culture consumériste, pas de chercher des solutions. Croit-il qu’il ne puisse y avoir que le Nouvel Ordre Mondial (NOM - rappel) qui menace ce monde matérialiste ? Mon avis est que non, il est trop intelligent pour ça mais je me trompe peut-être ? Quoique en ce qui concerne les gens qui le suivent oui, certainement ! C’est là et à leur attention que je dois vous remémorer comme quoi l’effondrement de notre civilisation est proche. Comme quoi aussi la grande réinitialisation voulu par le NOM résulte d’une anticipation de l’effondrement naturel afin de garantir un pouvoir encore plus fort à l’actuelle maffia suivant un régime adapté au monde d’après. Ce, en vertu du fait que ses actuels pouvoirs allaient immanquablement lui échapper avec l’effondrement si elle laissait passivement venir la chose (L’effondrement n’étant pas le sujet, consulter au besoin monsieur Arthur Keller par exemple).

Monsieur Bobola prétend « qu’on veut » simplifier un problème complexe. Or la météorologie n’est pas complexe, c’est juste qu’il y a trop de paramètres à prendre en compte pour en faire une science exacte. Il se trompe en prétendant que l’on fait impasse sur le rôle du végétal (à 40mn 20 du début). Ce fut certes encore vrai à la fin du XXe siècle où effectivement on pouvait anticiper certaines erreurs dans les prévisions à long terme en fonction de l’état de la végétation mais ça ne fonctionne plus aujourd’hui. Les prévisions, de plus en plus précises, prennent maintenant cela en compte. Il nous dit que le gaz carbonique dope le végétal sauf que personne ne dit le contraire et tout le monde est d’accord là dessus. Il craint des « mesures liberticides » (à 42mn 50 du début) sauf que ce n’est pas le sujet, ce point là étant purement politique. Exagère-t-il ici par craintes liées à ses attaches consuméristes ? Certainement ! Il dit : « On aura plus le droit de construire des maisons autonomes ». C’est quoi ce délire ? Reconnaîtrait-il tout d’un coup le changement climatique, c’est à dire une des raisons justifiant comme solution ce genre de constructions ? S’il se fait des nœuds ainsi c’est peut-être qu’il a élaboré une sophistique trop forte, même pour lui !!! Je passe ensuite sur certaines de ses autres craintes « dictatoriales » qui ne prouve qu’une chose, que le réchauffement climatique fait l’objet d’une récupération politique abusive mais nullement que le problème ne se pose pas. Ainsi des automobiles électriques dont tout véritable écologiste sait qu’elles vont aggraver la situation au lieu de l’améliorer. Finalement ça va faire tourner quelques temps encore les usines de montages d’automobiles en obligeant des pigeons à changer de voiture, le véritable but étant celui-ci. Il dit aussi qu’« on va limiter la consommation de viandes »… J’en doute fort ! De toute façon nous consommons trop de viandes et les conditions de vie dans les élevages sont une véritable honte. Il y a bien lieu de réformer tout ça et d’ailleurs moi-même je ne consomme quasiment plus de viandes ni de poissons. De toute façons les mers étant en train de se vider il faudra bien faire sans poissons d’ici peu. Raisonnablement, il faudrait déjà arrêter toutes pêches industrielles afin de préserver les dernières ressources pour les populations locales côtières. Plus loin il déclare :« On impute tout au gaz carbonique, les cyclones, les tempêtes... » (à 45mn 40 du début). Là il a raison, mais globalement et pas sur les détails. En fait, il ne faut pas raisonner à partir des températures mais considérer les transferts d’énergies. Comme je l’ai précisé plus haut il faut suivre l’eau. Le gaz carbonique n’est qu’un dopant de l’eau et certainement n’est-il pas le seul car la civilisation industrielle a ajouté à l’air pas mal d’impuretés qui jouent peut-être aussi un rôle. Ce qui se passe est très simple, l’air est un mélange et il se trouve que l’air du XIXe siècle à 280ppm de gaz carbonique et celui d’aujourd’hui à 390ppm n’est plus le même air. Il n’a donc pas les mêmes caractéristiques physiques et, étant plus carboné, celui-ci est plus avide d’eau. Dit autrement le même air avec la même humidité relative exprimée en % par rapport à sa saturation contient plus d’eau en masse exprimée en g/m³ que celui du XIXe siècle. En conséquence de quoi le ciel d’aujourd’hui peut déplacer plus d’énergies qu’autrefois, c’est aussi simple que ça.

À 47mn 30 du début il nous dit qu’« on va basculer dans une dictature écologiste » : Faux, le régime est déjà totalitaire donc rien ne change et rien ne changera sauf le discours de ceux qui nous gouvernent. Quoique même pas vraiment, leur écologie est une imposture de toute façon ! Suite à quoi ces bandits gouverneront encore suivant leurs intérêts et il serait étonnant qu’ils soient écologiques.

Il dit : « Quand on dit de quelqu’un qu’il est climato-sceptique c’est comme s’il l’on avait dit de quelqu’un qu’il est négationniste » (à 50mn 10 du début). Cela n’est pas vraiment exagéré… Mais comment ne pas voir ce changement climatique maintenant visible à l'œil nu ? Tout curieux sait que les glaces reculent, que les vendanges sont de plus en plus précoces, que les tempêtes sont plus fréquentes qu’autrefois. Chez nous en Gironde la neige se fait rare et à la place nous avons de la grêle, laquelle ne se voyait pas en hiver lorsque nous étions jeunes.

 

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Les autres participants ont été ensuite invités à discuter. Aucun ne remet en cause l’exposé. Il n’y a donc rien à signaler à l’exception d’une question de Cloé qui a remarqué une glaciation étonnante en Antarctique cette année. Philippe Bobola confirme, disant que ce supposé réchauffement n’était qu’une mise en scène climatique.

Cloé a raison sur le constat. Effectivement les températures hivernales de 2021 en Antarctique ont été les plus basses depuis plus de 60 ans ( source : British Antarctic Survey). Sauf qu’il y a une explication à ça : Ces températures plus froides que la normale sont associées au vortex polaire intense présent dans la stratosphère cette année-là. Les vents forts de haut niveau qui forment ce vortex retiennent tout l'air froid piégé au-dessus du continent antarctique. Ce vortex polaire plus intense était également responsable du grand trou dans la couche d'ozone formé cette année-là. (source tameteo.com). Cela confirmerait au contraire le changement climatique puisque à l’origine de ce phénomène on retrouve un puissant dégagement d’énergies mécaniques à la place d’une restitution thermique... Une mise en scène vraiment ?

 

Voir la vidéo de référence.



24 réactions


  • Samy Levrai samy Levrai 17 décembre 2021 10:30

    Les trous du cul fleurissent avec le CO², on en voit de plus en plus qui font la roue.


  • Clocel Clocel 17 décembre 2021 11:10

    Viendra le moment où l’écolo devra être tiré sans sommations, la sauvegarde de l’espèce sera à ce prix...


  • Florian LeBaroudeur Florian LeBaroudeur 17 décembre 2021 11:18

    Quand on connait les difficultés croissantes de l’approvisionnement des ressources, les débats sur le réchauffement climatique et sur la poursuite de la croissance deviennent caduc. Laissons les croyants de tout bord s’enterraient dans leurs délires idéologiques. 


    • Croa Croa 17 décembre 2021 11:32

      À Florian LeBaroudeur,
      Non pas tous, l’erreur est humaine ! Même ceux qui se sont fait piquer ne méritent pas qu’on les abandonne à leur triste sort.


  • pallas 17 décembre 2021 11:19

    Bonjour,

    Seul ma propre existence compte, rien que des plus primaires, je ne suis pas un sauveur ou parasite de ce monde.

    L’écologie n’existe pas, toute forme de vie à pour programmation la survie

    Salut


  • pallas 17 décembre 2021 11:53

    Bonjour,

    Entre Nicolas Hulot et Yann Arthus-Bertrand

    ( payer par le Qatar), des millionnaires tous deux.

    Je ne sais pas ........

    Ces braves gueux même riche d’argent et de pouvoir, n’en reste pas moins que des parasites à mes yeux, voir des palefreniers, juste de vulgaires cafards étant faible et lache.

    Salut


    • sophie 17 décembre 2021 11:56

      @pallas
      « payer par le Qatar » dites vous, vous avez des biscuits j’espère ?
      en plus il faut remplacer payer par payés.


    • pallas 17 décembre 2021 12:11

      @sophie

      Un un gueux ce reconnait par son besoin d’exister, le nom est « pervers narcissique » dans le langage moderne.

      Des gueux ou parasites, de vulgaires sacs à fientes, il y en à plein.

      Hé hé hé

      Salut


  • Croa Croa 17 décembre 2021 11:55

    Je remercie ceux qui tirent les ficelles dans AgoraVox pour cette publication. Je remarque qu’il y a les sujets acceptables et d’autres qui ne le sont pas et que ce n’est pas la communauté des rédacteurs via l’espace de modération qui en décide. Il est donc plus facile ici de parler du dérèglement climatique que du corona-circus.
     smiley Leçon reçue à 100% !  smiley 


    • Samy Levrai samy Levrai 17 décembre 2021 12:32

      @Croa
      Dérèglement climatique... le climat a donc été régulier et ne le serait plus à cause de l’Homme ? quand est ce qu’il a été régulier ? au moyen âge ? entre les glaciations ? 
      J ’aurai du mal a croire que tu ne sois pas vaxxiné, tu regardes trop la télé.


    • pallas 17 décembre 2021 13:12

      @samy Levrai

      Rien est immuable, juste l’instant

      Je pourrai écrire sur l’architecture des temples sur les religions actuels ......

      Les Romains ont été des plus malin hé hé hé (je reconnais leurs valeurs)

      Salut


    • Croa Croa 17 décembre 2021 14:03

      À samy Levrai,
      Changement climatique est plus juste en effet.
      Sinon ce n’est pas moi qui invente les termes à la mode. On a toujours parlé de réchauffement climatique mais on parle maintenant plutôt de dérèglement climatique et je suis la tendance c’est tout.


    • Samy Levrai samy Levrai 17 décembre 2021 14:12

      @Croa
      Oui même que nous nous réchauffons depuis la dernière glaciation et que c’est tant mieux.
      Le climat change comme il l’a toujours fait mais si nous ne comprenons rien feignons de l’organiser et nommons et surtout punissons les boucs émissaires. 


    • jacqcroquant 17 décembre 2021 16:06

      @Croa

      « ...on parle maintenant plutôt de dérèglement climatique... »

      Pour qu’il existe un dérèglement climatique encore eût-il fallu qu’il existât un règlement, validé par un comité ad hoc, de ce même climat. Parle t-on ici d’un environnement climatique permettant à la vie telle que nous la définissons de perdurer (vision anthropocentrique) ? Parle t-on d’un environnement aléatoire non totalement défini qui existerait en dehors de nous et qui se dérèglerait ? Si oui par rapport à quelle règle ? .... Pas simple. 


    • Croa Croa 17 décembre 2021 16:29

      À jacqcroquant,
      Une règle peut être physique, pas forcément réglementaire. Par extension on peut considérer déréglé quelque chose qui ne fonctionne pas comme d’habitude.


    • Croa Croa 17 décembre 2021 16:38

      À samy Levrai (suite)
      Ma télé sert désormais d’écran secondaire au PC. D’ailleurs mes antennes sont cassées depuis des années.
      Je ne suis pas assez con pour me faire piquer mais tu n’es pas obligé de me croire.


    • Samy Levrai samy Levrai 17 décembre 2021 16:47

      @Croa
      Je te crois pour les deux choses.


    • jacqcroquant 17 décembre 2021 17:51

      Si la règle physique n’est pas respectée par la nature c’est la règle physique qu’il faut revoir ou dépasser. Non ?


    • Croa Croa 17 décembre 2021 18:16

      À jacqcroquant,
      Quand une fille est déréglée c’est souvent qu’elle a fauté smiley Et oui c’est la nature !


  • pallas 17 décembre 2021 14:48
    Croa ,.

    Nous sommes des anciens ici

    Mes provocations seront tempéré dorénavant

    Ma haine a été accomplie

    Bientôt je partirai d’ici

    Ma Vengeance a été accomplie

    Salut


  • jjwaDal jjwaDal 18 décembre 2021 12:31

    Joli débat sur la toile avec Klein et Barreau sur la confusion entre la Science (un corpus de savoirs longuement mitonnés, comme la rotondité de la Terre et sa rotation autour du soleil) et la recherche scientifique qui voit des thèses argumentées se confronter à la réalité et aux jugements des pairs.
    On peut déjà éliminer ceux ayant des certitudes quand à la ventilation des origines d’un apparent réchauffement climatique global.
    A savoir que sur un système aussi simple que le Soleil, on ne sait pas pourquoi la température de surface est de 6000k quand à quelques millions de km de là elle dépasse le million de degrés. En thermodynamique la température baisse quand on s’éloigne de la source de chaleur.
    Alors sur Terre, entre la chaleur passée stockée pour des siècles (millénaires) dans les océans, le flux géothermique dissimulé sous nos océans, l’influence humaine, l’impact sur la nébulosité du flux de rayons cosmiques modulé par l’activité solaire, nos émissions diverses de polluants, la réaction de la biosphère (vie et stockages passés en volatils), nos émissions de CO2 et divers gaz, on se perd facilement dans les marges d’erreurs sur les estimations de qui fait quoi.
    Qu’une majorité de scientifique croient à la version du réchauffement piloté par l’influence humaine n’en fait pas un fait scientifique. Un sondage 30 ans avant la Relativité Générale d’Einstein aurait donné une majorité de scientifiques excluant une action de la gravité sur la trajectoire des rayons lumineux. La science n’est pas démocratique et la vérité ne se décrète pas à la majorité des mains levées.
    Mais si nous supposons exacte, la thèse « anthropique » du changement climatique, cela nous donne peu de certitudes sur ses impacts réels sur les écosystèmes, sur une planète où l’eau est omniprésente et la vie microbienne tout autant. Tous nos modèles numériques ont prouvé (confronté à la réalité) surestimer gravement l’évolution du réchauffement pour des raisons méconnues.
    On sait juste que de ce que nous faisons, rien n’aura un impact réel sur cette trajectoire climatique, car l’essentiel (la mondialisation telle qu’elle est par ex) ne sera pas modifié. On gagnerait beaucoup à cesser les anathèmes dans les deux camps, vu la fragilité de notre capacité à comprendre vers où nous allons dans tous les cas de figure.


    • Croa Croa 18 décembre 2021 19:16

      Merci jjwaDal pour cet avis quoique bien fataliste je trouve.
      Restons simples, les hommes ont, jusqu’à présent, su trouver des ouvertures pour s’en sortir sans pour autant tout comprendre.


    • jjwaDal jjwaDal 18 décembre 2021 20:24

      @Croa
      Sauf que ce n’est pas un problème technique à résoudre mais bien géopolitique. Il est impensable qu’on puisse se mettre tous d’accord tant les intérêts à court terme des pays sont à ce point divergents et aucun politique ne va se cramer pour un résultat imprévisible au delà d’une échéance d’un siècle au moins. Donc nous allons voir cette expérience se dérouler et tout notre brassage d’air et tout le bruit fait avec la bouche n’y changera quasiment rien. C’est du réalisme, car des solutions techniques existent mais ne seront jamais mises en oeuvre. Arrêter de creuser l’ornière où nous sommes avec les éoliennes, panneaux solaires, voitures électriques, etc, aiderait beaucoup mais c’est notre avenir et il aura une incidence dérisoire sur le cours du climat.


    • Croa Croa 19 décembre 2021 20:23

      Pas de soucis jjwaDal, j’irais même plus loin que toi : Nous avons surtout un énorme problème POLITIQUE, pas géopolitique : Le régime est totalitaire. Le constat est de plus en plus évident. Nous sommes donc IMPUISSANTS et n’avons pas d’autre choix que de subir l’ordre des choses à moins que le(s) peuple(s) se réveille(nt) et reprenne(nt) le pouvoir qui lui a été volé. (C’est mondial en fait)
      Dans l’attente rien ne nous interdit de débattre et même de nous disputer entre amis sur notre vision du monde même si nous n’y pourons rien changer.


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