mercredi 22 juillet 2015 - par taktak

79% des grecs sont contre le memorandum #thisisacoup

Selon un récent sondage, 79% des Grecs sont contre l’acceptation du 3e mémorandum et 74% considèrent que cette acceptation viole le résultat du référendum.

Entre l’Euro et l’Union Européenne du Capital et son peuple, Tsipras comme l’ensemble des tenants de l’impossible « réforme de l’UE », de « l’autre euro » et de « il faut sauver l’euro qui protège » choisit l’euro et le renforcement de la dictature du capital. Comme ces amis du Parti de la Gauche Européenne qui refusent de s’engager pour changer vraiment et sérieusement le système. Pourtant, chacun peut voir que le système capitaliste exploite l’homme et la nature pour le profit d’une petite oligarchie, utilisant pour mener ses guerres contre les peuples utilisent ses armes de destructions massives des conquètes sociales et démocratique : l’UE et l’Euro.

Pour une alternative de gauche, il faut briser les chaînes de l’Union Européenne

Mais pourquoi devrions nous avoir peur, à gauche, de sortir de l’UE et de l’Euro ? Pourtant, sortir de l’UE et de l’euro, sortir de l’OTAN, par la porte de gauche, celle confiant le pouvoir au peuple, c’est bel et bien impulser la dynamique révolutionnaire de changement du système, pour établir le pouvoir réellement démocratique de la classe des travailleurs et chasser celui de la classe des exploiteurs et des profiteurs.

Et alors que la majorité des ouvriers et employés est contre la construction européenne, au nom de quoi faudrait il renoncer à faire avancer l’idée que tous ensemble on peut changer le système pour un monde meilleur mais qu’il faudrait rester prisonnier dans le carcan de l’UE, dans cette prison des peuples qu’est l’euro ? De fait, aucune projet d’alternative populaire n’est possible sans remettre en cause le cadre, cadre qui prend concrètement la forme de l’UE et de l’euro comme vient de le démontrer de manière éclatante la crise grecque. Le refus par certain se prétendant de gauche de la sortie de l’UE et de l’euro est un cruel révélateur de leur soumission plus ou moins inconsciente à l’ordre politique établi. Ce sont d’ailleurs bien les même qui pour une large partie émarge dans les alliances électorale anti-populaire avec ce parti de droite qu’est le parti socialiste.

Ca suffit, pour la démocratie, pour la justice, pour le progrès social, pour la solidarité internationaliste, brisons les chaînes de l’Union Européenne ! Sortons de l’UE, de l’euro et de l’OTAN et du Capitalisme ! Pour faire réellement place au peuple, rejoins le PRCF dans la lutte !

JBC

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Sondages : notre indécrottable (et si révélatrice) crédulité – lu sur le blog du Yéti

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‘L’Observatoire des sondages’ traque toutes les manipulations sondagières.

Rien n’y fait, nous avons beau nous dire et nous persuader que les sondages sont devenus de vulgaires armes de propagande massive au service des dominants, nous continuons imperturbables à nous appuyer sur leurs résultats pour étayer nos analyses.

La brutale aggravation de la situation, qui précipite le vieux système occidental en citadelle assiégée, fait que les instituts aux abois ne se soucient même plus de sauver les apparences “scientifiques” de leurs entreprises de manipulation.

L’Observatoire des sondages n’en finit pas de répertorier les bidonnages de ceux qui se mêlent de sélectionner au préalable nos candidats aux présidentielles ou, comme lors des dernières législatives britanniques, parlent sans ciller de « retournement de l’opinion » parce que les électeurs n’ont pas eu l’heur de voter comme ils l’indiquaient. Les récents exemples grecs achèvent de ridiculiser la grossièreté de ces manœuvres intoxicatoires :

  • 4 juillet : à la veille du référendum, deux enquêtes d’opinion prédisent une remontée victorieuse du oui (rappel : le non l’emporta par 61,31 %) ;
  • 10 juillet : un sondage grec annonce un non écrasant à 79 % au 3e memorandum ;
  • 18 juillet : retournement (comique ?) de situation, huit petits jours plus tard, un autre organisme conclut à un oui massif à 70 % en faveur de l’accord imposé par l’Eurogroupe, et à 73 % pour un maintien coûte que coûte dans la zone euro.

De deux choses l’une : ou bien les citoyens grecs ont été mués en folles girouettes par les vents mauvais de la crise (ce que leur résolution lors du référendum ne laisse guère entrevoir), ou bien leurs instituts de sondage et les médias qui les relaient les prennent pour des imbéciles.

Une soumission plus ou moins inconsciente à l’ordre établi

Quelques-uns font certes de leur lucidité une résistance :

« Tous les sondages sur l’image prétendument positive de l’UE et de l’euro en Grèce, sont payés pour être sciemment faux » (Panagiotis ‪‎Grigoriou, Greek Crisis‬).

Mais combien à se laisser chloroformer par ces “enquêtes” biaisées ? Combien à reprendre à leur compte, sans moufeter et sans précaution, les éléments d’opinion distillés par l’élite dominante ? Quel gogo pour croire que l’Ifop de Laurence Parisot, ex-patronne militante des patrons, pourrait laisser passer un sondage préconisant la réhabilitation du Droit du travail ? Quel encrassé naïf pour s’imaginer que le Figaro d’Olivier Dassault oserait publier une enquête stigmatisant les ventes d’armes et le fiasco commercial qu’est l’avion Rafale ?

Passe encore — à la guerre, comme à la guerre ! — que certains utilisent sans vergogne les résultats propres à faire triompher leurs thèses (j’en suis !). Mais quid de ceux qui s’appuient, sans l’excuse de l’ignorance, sur des conclusions douteuses infirmant leurs propres revendications de résistance ?

Comment, par exemple, peut-on affirmer pour justifier la reddition de Tsipras que les Grecs sont aujourd’hui majoritairement hostiles à une sortie de l’euro alors qu’aucun référendum n’a validé ce verdict ? Depuis quand des sondages ont-ils valeur de sanctions démocratiques ?

Et pourtant, pourtant, nous continuons à nous y référer obstinément comme paroles d’Évangile. Un attachement aussi indécrottable et irrationnel que, par exemple, l’attachement de la gauche de la gauche à l’euro. C’est que l’addiction aux sondages est aussi un cruel révélateur de notre soumission plus ou moins inconsciente à l’ordre politique établi.



14 réactions


  • Le p’tit Charles 22 juillet 2015 10:13

    C’est bien...qu’ils descendent TOUS dans la rue pour y mettre le bordel et sortir de l’UE.. ?

    Mais ont ils les couilles pour le faire.. ?


  • Iren-Nao 22 juillet 2015 10:44

    Je suis assez d’accord avec tout çà, mais votre style paleo coco est tout de même d’une ringardise imbuvable.
    Iren-Nao


  • zygzornifle zygzornifle 22 juillet 2015 11:04
    « Pour une alternative de gauche, il faut briser les chaînes de l’Union Européenne »........ Pour n’importe quelle alternative il faut briser l’Europe ,c’est un véritable carcan quand on y rentre on ne peut plus en sortir c’est notre Guantánamo , a son parlement on y retrouve les mêmes fossoyeurs qui ont mis en terre leurs pays respectifs , l’europe est une cancer , une gangrène et il va falloir amputer pour s’en débarrasser et rapidement avant qu’elle ne se vende aux états unis qui la regardent comme un chien une saucisse , nos euros députés sont prêts à trahir des centaines de millions de citoyens pourvus qu’ils en retirent un bénéfice personnel ......

    • V_Parlier V_Parlier 22 juillet 2015 16:13

      @zygzornifle
      Vous avez raison. Autant la lutte contre l’euro et contre l’empire euro-antlantiste peut rassembler la gauche et la droite, autant cette manie de ne voir que « l’alternative à gauche » (comme si chaque peuple ne pouvait pas choisir) laisse présager des querelles de chapelles, ou le combat d’un totalitarisme contre un autre, qui mineront la dissidence.


  • joletaxi 22 juillet 2015 18:58

     paraît que 98 % des belges sont contre toute hausse d’impôt,même pour tenter de rétablir l’équilibre financier
    D’ailleurs, il y a eu des grèves spectaculaires, et le peuple de gauche a dit et répété : non
    actuellement, des cheminots fomentant des grèves pour des augmentations de salaire

    Conclusion

    sortons de l’Europe de la rigueur, et imprimons de la monnaie torche cul

    simple et imparable


  • wesson wesson 22 juillet 2015 20:16

    Vu la situation là bas, ce n’est pas certain que ce soir le second paquet de mesure puisse passer à la Vouli. 


    C’est vrai que ça s’agite bien en Grèce, et que certains parlementaires de Syriza sont en train de prendre la mesure de ce qu’il sont en train de légiférer. A ce titre d’ailleurs l’Europe est tout à fait à son image : ils filent un texte de 170 pages écrites en petit aux députés avec l’ultimatum de le voter sous 24H. Autant dire que ceux qui le voteront n’auront absolument aucune idée de ce qu’ils acceptent. Un cas d’école de forfaiture. 

    En tout cas, Tsipras doit clairement se reposer sur les votes du fantomatique Pasok mais aussi de la droite et de l’extrême droite pour faire voter les trucs de l’Europe, au point qu’il s’expose maintenant à un vote de confiance qu’il pourrait perdre. 

    Bref, je ne le voit pas tenir 1 mois à ce rythme là, à chaque nouveau dictat de l’Eurogroupe il devra un peu plus se rapprocher d’une censure de la chambre. 

    Et le paradoxe est que si Tsipras est effectivement en train de faire exploser son parti, l’opposition à Syriza est elle dans un état bien pire encore. 

    Bref, une élection anticipée que je pense très probable a de bonnes chances de mettre au pouvoir une branche de Syriza qui elle aura comme offre politique une sortie claire de la zone Euro. 

    • Onecinikiou 22 juillet 2015 21:52

      @wesson


      Que Tsipras et son parti « de gôche » fasse effectivement alliance avec la gauche et la droite institutionnelle euro-mondialiste, c’est absolument incontestable.

      En revanche Aube Dorée votera contre ce texte comme il a voté contre le précédent, et vous le savez parfaitement. 

      Cessez par conséquent de désinformer votre lecteurs cher wesson, même si l’on comprend que le suppo vous soit dur à avaler, si j’ose dire.

    • Onecinikiou 22 juillet 2015 22:03

      Aussi vous ne maitrisez visiblement pas la complexité des rapports de force géopolitiques : Tsipras et son européisme chevillé au corps, sont bien au contraire du pain bénit pour ceux qui souhaitent que « prospère » la monnaie unique, les américains et leurs obligés au premier chef.


      Tsipras se révèle ainsi la caution gauchiste à la mainmise de la super classe transnationale sur les nations et la mise en coupe réglée des économies du continent européen. Il sera soutenu mordicus pour cela par les agents de l’oligarchie, comme par les médias, qui pourfendent au contraire et en faisant diversion les allemands alors que c’est eux - et personne d’autres (et certainement pas le flan qui nous fait office de président, élu avec les voix du FDG, comme quoi tout se tient) - qui souhaitaient sortir la Grèce de l’euro ! 

      Immense, incontournable, insurmontable contradiction concernant votre camp idéologique.

    • wesson wesson 22 juillet 2015 22:23

      @Onecinikiou


      Désolé mais Aube dorée c’est une autre dimension ça, c’est même pas l’extrême droite c’est les néonazis. Ils sont carrément pas fréquentable, et croire qu’ils peuvent gagner même dans le contexte actuel d’un Syriza en explosion est stupide.

      L’extrême droite à laquelle je me référais, c’était le parti « laos », qui s’est effectivement fait ratatiner (au profit de Aube Dorée) justement sur cette question de sortie de l’Euro. 

      Maintenant, laissez moi vous dire une chose : si Aube Dorée arrive au pouvoir, il ne sortiront pas de l’Euro non plus. Et cela pour une raison fondamentale très simple : il n’existe pas de droite trop à droite pour qu’elle ne s’accommode avec la finance et le grand capital. 

      Et ça, c’est l’histoire qui nous l’as enseigné. 

      Aube dorée au pouvoir commencerait alors par la seule chose qu’ils savent faire : terroriser les gens et taper sur les immigrés. 

    • Onecinikiou 22 juillet 2015 23:18
      Pas de procès d’intention je vous prie, vous ne lisez pas dans le marre de café. Ni vous ni moi ne pouvons dire ce que fera Aube Dorée s’il arrivait au pouvoir. Votre référence préremptoire à l’histoire, outre qu’elle mériterait un débat à lui tout seul, n’est pas une garantie contre l’imprévue. Là est d’ailleurs le sel de la politique. 

      Ce que l’on sait de façon certaine en revanche, et de ce point de vue, est que c’est Syriza - les vôtres a priori - qui font pour le moment la politique de la finance et du grand capital. Une politique plus accentuée encore que ne l’était celle du socialiste Papandreou ou bien de ceux qui lui ont dignement succédé.

      Voyez comme l’histoire nous réserve bien des surprises (enfin, pas pour tout le monde). Et vous auriez tord de trop vouloir la devancer.

      Aussi, nouvelle contradiction qui frappe votre argumentation : si Aube Dorée, « l’extrême-droâte », s’accomodait tant avec la finance internationale et ses officines de subversion, défendait tant ses intérêts, POURQUOI ses députés sont en prison sur ses ordres ? POURQUOI l’oligarchie ne les pousse-t-elle pas au pouvoir, en leur déroulant le tapis rouge ? POURQUOI tant de campagnes de presse de la part des organes de propagande mondialiste à son encontre, de diabolisation ?

      Votre analyse est parfaitement inintelligible. Elle ne rend absolument pas compte de la réalité. Elle la travestit bien au contraire. Conformément à vos aveuglements et ceux de vos mentors, qui vous font commettre à tous des erreurs d’appréciation titanesques.

  • zozoter 22 juillet 2015 21:01

    Pour ce memorandum, les Grecs votent quand au juste ?

    Et c’est le Peuple ou les pourris de politiciens ?

  • Onecinikiou 22 juillet 2015 21:46

    taktak est parti au NPA à 18 ans, puis s’est découvert une passion pour Mélenchon à 23, face aux contradictions de celui-ci s’est rallié au PRCF à 27, encore 10 ans et quelques giffles et taktak suivra la voie de ses prédecesseurs en rejoignant le Front national... !


    • taktak 22 juillet 2015 22:08

      @Onecinikiou

      Je ne vous ai pas permis de m’insulter. vous avez tout faux.

      j’ai toujours été communiste, et je suis au PRCF depuis plus de 10 ans..
      Aucun communiste n’a jamais rejoins le Front National.
      Sinon, onecinikiou, vous pourriez nous faire un commentaire sur le fait que le FHaine adoube des identitaire partisan de l’Europe et de l’indépendance des régions. Front anti populaire, front antinationale. Le FHaine c’est le fouet des patrons


    • Onecinikiou 22 juillet 2015 22:55

      @taktak


      Aucun communiste dites vous n’a jamais rejoins le Front national... Je vois que vous êtes adepte des lapalissades !
      Vous savez récemment quelqu’un m’a affirmé que jamais un musulman ne pouvait commettre de crime (cette personne vit dans une grotte sans électricité). 

      Nous sommes ici dans le même registre de raisonnement tautologique.

      FHaine ? Registre également des onomatopées et des borborygmes ? Ca vaut 16 ans d’age mental ça.

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