lundi 15 octobre 2018 - par Sylvain Rakotoarison

Bavière 2018 : la chute de la Maison Merkel ?

« Pour ma part, je crois que le temps est venu pour elle d‘annoncer à quel moment elle compte mettre un terme à son mandat de Chancelière. Elle doit faire cette annonce au cours du mois qui arrive. Tout le monde sait qu’elle ne se présentera pas aux prochaines élections. (…) Si madame Merkel se présentait à nouveau, la CDU-CSU ne serait peut-être plus élue et l’AfD en tirerait grand profit. » (Nils Diederich, professeur de sciences politiques à l’Université libre de Berlin, Euronews le 26 septembre 2018).

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Les élections régionales qui se sont déroulées en Bavière ce dimanche 14 octobre 2018 seraient un désastre pour Angela Merkel. C’est en tout cas ainsi que beaucoup interprètent les résultats encore partiels de cette élection test sept mois après la formation du quatrième gouvernement de grande coalition CDU-SPD dirigée par la Chancelière Angela Merkel.

Le Parlement (Landtag) de "l’État libre de Bavière" n’aurait plus de majorité absolue pour ces cinq prochaines années. Le parti majoritaire quasi-hégémonique depuis la fin de la guerre, la CSU (Union chrétienne-sociale) est un parti allié à la CDU (Union démocrate-chrétienne) dans le reste de l’Allemagne fédérale. Cette spécificité politique et géographique est également sociale et religieuse. La Bavière est majoritairement catholique tandis que l’Allemagne est en général plutôt protestante. Les positions politiques de la CSU, notamment avec son leader historique "à la grosse voix" Franz Josef Strauss (1915-1988) qui dirigea la CSU du 18 mars 1961 au 3 octobre 1988 et qui dirigea la Bavière du 6 novembre 1978 au 3 octobre 1988, ont été toujours plus "à droite", plus "sécuritaires" que sa partenaire CDU.

Ces élections bavaroises étaient donc un double voire un triple test électoral. La solidité de la coalition gouvernementale (empêtrée dans de multiples crises et polémiques), les premières élections régionales depuis la fameuse décision en 2015 d’accueillir des centaines de milliers de réfugiés syriens, et puis, plus anecdotiquement, l’avenir politique du nouveau Ministre-Président de Bavière, Markus Söder, à ce poste depuis seulement le 16 mars 2018 (après avoir été pendant plus de dix ans ministre de Bavière, c’est-à-dire l’équivalent de vice-président de conseil régionale en France, aux Affaires européennes, à l’Environnement et la Santé et enfin, aux Finances, Développement régional et "Patrie"), succédant à Horst Seehofer, président de la CSU depuis le 25 octobre 2008 et élu Ministre-Président le 27 octobre 2008. Horst Seehofer fut nommé Ministre fédéral de l’Intérieur, des Travaux Publics et de la Patrie dans le nouveau gouvernement d’Angela Merkel, ce qui explique son départ de la tête de la Bavière et l’accession à cette responsabilité de Markus Söder. Les derniers mois furent d’ailleurs marqués par des querelles internes sur le leadership de la CSU.

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Horst Seehofer avait des mots très durs contre Angela Merkel pour qualifier sa politique en faveur de l’accueil des réfugiés. Il faut admettre que la Bavière est placée aux avant-postes de l’immigration en Allemagne : c’est à Munich que les réfugiés venant de Turquie ou de Libye arrivent pour s’introduire en Allemagne. La décision d’Angela Merkel avait deux raisons : la première, morale, celle de respecter justement les valeurs européennes d’accueil et de solidarité, et la seconde, plus économique, celle de faire venir une main-d’œuvre qui risque de manquer à moyen terme vu la faible natalité allemande.

Cette décision a eu des résistances partout, tant à l’extrême gauche (un parti anti-immigrationniste s’est même créé il y a peu de temps), qu’à la droite et extrême droite. Cette résistance fait resurgir un nationalisme identitaire sur lequel surfe les militants de l’AfD, un parti explicitement d’extrême droite (absolument pas comparable au Rassemblement national en France) qui a fait sa grande entrée au Bundestag le 24 septembre 2017, c’était un événement historique avec l’élection de 94 députés et 12,5% des voix.

Même au sein de la CDU, Angela Merkel avait été contestée dans sa politique migratoire. Elle avait réussi cependant à garder le contrôle de son parti, la CDU, au dernier congrès mais le prochain congrès du 6 décembre 2018 risque d’être un peu plus ardu pour la Chancelière qui a déjà annoncé qu’elle briguerait sa propre succession à la tête de la CDU.

Parmi les contestations, le groupe CDU-CSU au Bundestag. Angela Merkel a reçu un premier désaveu le 25 septembre 2018 avec l’échec de la reconduction de son fidèle Volker Kauder (69 ans), à la tête du groupe CDU-CSU depuis qu’elle est Chancelière, c’est-à-dire depuis le 21 novembre 2005.

Son remplaçant Ralph Brinkhaus (50 ans), expert fiscaliste, député depuis 2009, fut élu par 125 voix contre 112 au second tour, non seulement contre la volonté d’Angela Merkel mais aussi contre celle du ministre Horst Seehofer, ce qui laisse entrevoir que la succession d’Angela Merkel est déjà posée au sein de la CDU et que les marges de manœuvre de la Chancelière vont être faible dans les mois à venir. Au printemps dernier, Ralph Brinkhaus s’était en effet déclaré hostile aux propositions d’Emmanuel Macron sur l’Europe, tentant d’amener le groupe CDU-CSU sur cette opposition, au grand dam d’Angela Merkel.

Malgré sa réaction conflictuelle en 2015-2016, Horst Seehofer a quand même confirmé l’alliance traditionnelle de la CSU avec la CDU, et, pour cette législature, avec le SPD pour continuer à former la grande coalition. Au SPD, dirigé par Andrea Nahles, le problème est le même que dans le camp d’en face, beaucoup contestent la grande coalition qui laisse comme seule perspective d’alternance des partis non gouvernementaux.

Autre source de contestation pour Angela Merkel, le récent meurtre d’un Allemand au cours d’une bagarre nocturne le 26 août 2018 à Chemnitz (Saxe) et l’arrestation de deux demandeurs d’asile (dont un relâché) et la recherche d’une troisième personne, ont été la cause de manifestations violentes d’extrême droite pour fustiger la politique d’Angela Merkel pour les réfugiés.



Les réactions des membres de la grande coalition ont été très désordonnées : alors qu’Angela Merkel parlait de "chasse à l’homme" (les manifestants s’en prenant à des personnes d’apparence immigrée), Horst Seehofer laissait entendre qu’il aurait manifesté s’il n’avait pas été ministre. Une polémique se développa d’ailleurs sur la fiabilité de certaines sources qui a permis à Angela Merkel de décider, remises en cause par un haut fonctionnaire (le chef du service des renseignements intérieurs) soutenu par Horst Seehofer et dont certains, dans la coalition, voulaient la démission (la polémique s’est achevée avec un accord à demi bancal le 23 septembre 2018).

Tout laissait prévoir que les élections bavaroises allaient être un nouveau coup de marteau sur la grande coalition. Les résultats connus ce dimanche 14 octobre 2018 à 23 heures 30 sont pourtant moins désastreux qu’annoncés. Certes, la CSU perd la majorité absolue des sièges : elle aurait probablement 85 sièges sur 207 (au lieu des 101 sièges sur 180 aux précédentes élections régionales en Bavière qui se sont tenues le 15 septembre 2013). L’audience de la CSU a aussi fortement diminué, qui serait de 37,4% des voix, soit 10 points de moins qu’en 2013 (47,7%). Mais 2013 fut une année de grand succès électoral pour la CSU, car au scrutin du 28 septembre 2008, la CSU n’avait obtenu que 42,5% et 92 sièges sur 187, elle n’avait pas non plus la majorité absolue (rappelons une nouvelle fois le mode de scrutin très complexe qui fait que, pour rester proportionnel, il entraîne un nombre toujours différent de sièges).

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Les autres estimations de résultats sont les suivantes. Les Verts feraient un très bon score, avec 17,4% des voix (au lieu de 8,6% en 2013), ce qui leur donnerait 38 sièges sur 207 (au lieu de 18 sièges sur 180). Le parti des "électeurs libres" (FW) resterait à peu près au même niveau, avec 11,7% des voix (9,0% en 2013), et 26 sièges sur 207 (18 sièges sur 180 en 2013). Le parti d’extrême droite (l’AfD) serait en quatrième position, ce qui permettrait son entrée au Landtag de Bavière, avec 24 sièges sur 207 (au lieu de zéro), recueillant 10,3% des voix (fondé le 6 février 2013, le parti n’existait pas électoralement en Bavière en 2013). Le SPD chuterait à 9,7% des voix, soit en dessous du score de l’AfD (les sociaux-démocrates avaient obtenu 20,6% en 2013) et leur nombre de sièges passerait de 42 sur 180 à 23 sur 207. Enfin, le parti libéral démocrate (FDP) devrait retrouver des sièges en franchissant de justesse le seuil de 5,0% des voix, ce qui leur apporterait 11 sièges sur 207, alors qu’en 2013, il n’avait pas réussi à franchir ce seuil avec seulement 3,3%. Quant au parti d’extrême gauche "die Linke" (ancienne scission du SPD), il aurait progressé à 3,1% des voix (au lieu de 2,1% en 2013), mais insuffisamment pour faire son entrée dans le Landtag.


Ces résultats sont susceptibles de varier légèrement mais les tendances sont là.

On peut résumer ce scrutin de la manière suivante. Il y a eu deux partis qui ont fait une grande avancée électorale, ce sont les Verts qui ont plus que doublé leur audience, et l’AfD qui fait une entrée autour de 10%. Un autre vainqueur, petit vainqueur, ce sont les centristes du FDP qui ont de nouveau le droit de siéger au Landtag.

Autre parti qui a légèrement gagné par rapport à 2013, ce sont les "électeurs libres" (FW), parti un peu particulier mais il faut rappeler que, présent au Parlement Européen, il s’est affilié avec le Partie démocrate européen cofondé notamment par François Bayrou et Francesco Rutelli (cela donne une idée de son positionnement politique qui pourrait s’accommoder de la vision politique européenne d’Angela Merkel).

Parallèlement, il y a eu deux grands perdants, ce sont les deux partis gouvernementaux, la CSU qui a chuté de 10 points et perd sa majorité absolue (elle va donc devoir composer avec un ou deux autres partis), et le SPD qui est à la limite de disparaître du paysage bavarois, avec moins de 10%, surpassé par l’AfD.

Tout laisse penser donc que l’électorat bavarois a opéré une translation de 10% vers la droite. Ce que perdrait la CSU serait gagné par l’AfD et ce que perdrait le SPD serait gagné par les Verts et les libéraux. Il est donc difficile de penser que la politique d’accueil des réfugiés d’Angela Merkel ait eu un impact essentiel de ce scrutin comme aiment l’affirmer la plupart des éditorialistes : si cela avait été le cas, les Verts n’auraient pas été aussi fort ce 14 octobre 2018, et l’AfD aurait été encore plus forte que maintenant.

Concrètement, la CSU reste encore maîtresse du jeu même si elle ne l’est plus seule. Il lui faudra trouver des partenaires pour former une majorité. Cela peut être avec les Verts (comme en Hesse qui va renouveler son Landtag le 28 octobre 2018), avec le FDP (mais la CSU et le FDP ne devraient pas avoir seuls la majorité absolue), ou même avec FW (mais où serait sa liberté ?).

Alors, il paraît étonnant d’entendre que pour la CSU, c’est une défaite historique alors que tout porte à croire qu’elle continuera à gouverner la Bavière. Il y a pire défaite. Certes, son score est historiquement bas et il faudrait remonter jusqu’au 28 novembre 1954 pour avoir un si mauvais résultat, à l’époque, seulement 38,0% des voix et 83 sièges sur 204, et le score le pire pour la CSU fut le 26 novembre 1950 avec 27,4% des voix (dépassé de justesse par le SPD à 28,0%) et 64 sièges sur 180. Donc, oui, historiquement bas, mais pas le pire score historique. Et d’ailleurs, il faudra qu’on dise en France pourquoi un parti de gouvernement qui obtiendrait quand même 37% subirait une grave défaite. Les dernières élections régionales en France de décembre 2015 étaient nettement plus catastrophiques pour les partis de gouvernement (LR et PS) que celles en Bavière de 2018.

Autre réflexion aussi : les deux gagnants en voix comparativement au précédent scrutin sont deux partis hors système, Verts et AfD. Il faut aussi se rappeler que la Bavière est tout proche de l’Autriche et finalement, les deux contrées sont peu éloignées sociologiquement. Salzbourg est à quelques kilomètres de la frontière avec la Bavière. Or, en Autriche, l’élection présidentielle au suffrage universel direct se résuma en 2016 à un duel entre un candidat d’extrême droite (là encore très différente de l’AfD), Norbert Hofer, et un candidat écologiste, Alexander Van der Bellen, c’est-à-dire en l’absence de candidat du SPÖ et de l’ÖVP au second tour, les deux partis gouvernementaux (cela n’a pas empêché l’ÖVP de remporter les élections législatives de 2017 et de diriger le nouveau gouvernement sous la houlette de Sebastian Kurz, dans une coalition avec le FPÖ).

Sous réserve de confirmation des tendances décrites dans la soirée du 14 octobre 2018, on peut décrire la situation ainsi : la CSU, bien que perdante, garderait la tête de la Bavière. Pour un parti qui était d’ailleurs crédité, dans les sondages, entre 33 et 35% d’intentions de vote en septembre 2018, cela montre quand même une petite résistance à la tendance négative.

Est-ce que cela va remettre en cause le pouvoir fédéral d’Angela Merkel qui s’est impliquée dans cette campagne bavaroise ? Je ne le pense pas car les meubles, malgré tout, ont été sauvés en Bavière, même s’il est possible que le Ministre de l’Intérieur Horst Seehofer soit poussé à la démission du gouvernement et de la présidence de la CSU.

En revanche, les meubles n’ont pas été sauvés au SPD qui, comme le PS français (mais c’est une autre histoire), ou les autres partis socialistes ou sociaux-démocrates européens (espagnol, même s’il est au pouvoir exceptionnellement maintenant, au sein d’un gouvernement ultraminoritaire, italien, autrichien, etc.), sont, eux, largement battus par des partis soit populistes, soit écologistes, et sont en voie de disparition purement et simplement.

Cela n’empêchera pas que l’autorité d’Angela Merkel n’en sortira évidemment pas renforcée à l’issue de ces élections bavaroises. Mais c’est le début d’une série d’élections régionales auxquelles la grande coalition devra résister : en Hesse le 28 octobre 2018, en Saxe, en Thuringe et au Brandebourg en septembre 2019.

Pourtant, l’Allemagne d’Angela Merkel n’a jamais été aussi prospère économiquement. La majorité des électeurs allemands ne croient d’ailleurs pas que l’arrivée des réfugiés soit un danger pour leur identité ou leur confort. Et pourtant, dans l’est du pays (la partie la plus pauvre), l’AfD progresse au détriment de la CDU et les Verts commencent à remplacer le SPD. De quoi s’inquiéter sur l’avenir de la coalition CDU-SPD.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (14 octobre 2018)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Les élections régionales en Bavière du 14 octobre 2018.

La GroKo d’Angela Merkel.
Trump veut taxer l’acier européen et les voitures allemandes.
Triste jour du 30 janvier 1933.
Allemagne : Martin Schulz quitte la présidence du SPD.
Les élections fédérales allemandes du 24 septembre 2017.
L’Europe de Jean-Claude Juncker.
Le Traité de Maasticht.
Attentat à Berlin.
L’hommage de l’Europe à Helmut Kohl.
Helmut Kohl, le colosse érodé.
Un homme qui a façonné l'histoire.
Helmut Kohl et Viktor Orban.
Angela Merkel, l’honneur de l’Europe de la solidarité.
La Réunification allemande.
L’amitié franco-allemande.
Le symbole de Verdun.
Les risques de la germanophobie.
L’industrie allemande est-elle honnête ?
Le mur de Berlin.
La chute du mur de Berlin.
Les dettes de guerre.
L’Europe, c’est la paix.
Martin Schulz.
Un nouveau Président du Parlement Européen le 17 janvier 2017.
Hans-Dietrich Genscher.
Le décennat de la Bundeskanzlerin.
Vidéos sur Helmut Schmidt.
Helmut Schmidt.
Mutti Merkel, reine du monde ?
Joachim Glauck.
Angela Merkel et François Hollande à Strasbourg.

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8 réactions


  • zygzornifle zygzornifle 15 octobre 2018 13:12

    A quand le Deutchxit ? 


  • alainmarc 15 octobre 2018 16:38

    Tiens, le réparateur de photoshop est passé. Pas le formateur hélas...


  • docdory docdory 15 octobre 2018 19:19

    @Sylvain Rakotoarison


    Par pitié, n’employez pas le terme « la chancelière Angela Merkel ». Il faut dire « le chancelier Angela Merkel » 
    En effet une chancelière est une sorte de gros chausson fourré dans lesquelles des vieilles dames mettent leur deux pieds pour les maintenir au chaud !
    Ce contresens hélas par trop fréquent est particulièrement dépréciateur pour le chancelier Merkel qui se trouve ainsi reléguée au rang d’un chauffe-pied vieillot !!!
    A vouloir faire dans le politiquement correct en féminisant des noms masculins, on arrive à des confusions absurdes, même si elles pourraient être considérées comme hilarantes !


  • toma 15 octobre 2018 22:53

    Dire que l’AFD ressemble au RN ou FN certes, ici aucun n’a jamais fait de commentaires comme le père Lepen s’est permis.

    De plus vendre les verts comme hors système alors que c’est le premier parti dans la coalition dans le Land a côté a Stuttgart, je trouve l’article imprécis.

    Certes les verts ne coalisent pas partout, comme Linke a Berlin ou le FDP au nord. Ces deux partis Linke et Grüne ne sont pas anti système. AFD est par contre dans aucune coalition et a même fondé sa branche juive y a 2 semaines.

    L’Allemagne, ça reste compliqué pour un français, politiquement parlant.

    Reste que comme tous les pays dont le système politique est a 1 tour par coalition, vu le nombre de partis qui passent les 5% augmentant et la polarisation de nos sociétés, faire 40% et plus dévient difficile.

    Là on a CDU/CSU, Grün, FW, AFD, SPD et FDP. 5 partis.

    Reste que la sacrifixion (mélange entre sacrifice et crucifixion) du FDP par Merkel sous la précédente législation, doit laisser un goût amer pour avoir la volonté de remonter en selle par Lidner. FW a déjà dit que leur programme sera appliqué a la lettre sinon rien.

    Logiquement dans le rôle de la pute a pas chère et pour faire comme au Bade-Wurtemberg, Grün dire oui.

    Mon dieu, qu’ont-ils fait.

    Sauf si BMW, Mercedes et Co montent au créneau vu le programme automobile des verts. Quelque-part, certains préfèrent les affairistes de AFD. Mais médiatiquement, la CDU se ferait défoncé la gueule.

    Bref, la courte paille.


  • Cateaufoncel3 Cateaufoncel3 16 octobre 2018 02:42

    Vous l’aurez remarqué, mais moi, je trouve que ça mérite d’être souligné. Peut-être n’avons-nous la même conception du journalisme, dit « citoyen », qui, pour moi, consiste, pour une part à combler les lacunes du journalisme stipendié

    L’analyse des résultats complets montre que l’AfD n’a aucun bastion en Bavière. D’une extrême faiblesse dans les cercles de la région viennoise, (les pourcentages se comptent sur sur les doigts d’une seule main) tous ces résultats sont compris dans une fourchette de 8.92 % (Fürstenfeldbruck Est) et 16.2 % (Regen/Freyung-Grafenau)

    Il est donc faux d’affirmer comme Patrick Moreau, chercheur spécialiste de l’extrême droite allemande (ça en jette un max, sur carte de visite recto-verso)

    « Le parti est aujourd’hui une force établie en Bavière..."

     En réalité en Bavière, l’AfD, à peine un cran plus à droite que la CSU, ne se différencie pas franchement de sa concurrente ce qui la prive de tout avenir réel


  • lloreen 16 octobre 2018 08:48
    Merkel est un vestige du temps des dinosaures, un specimen du même genre que Macron, voués à disparaître du paysage.
    Les allemands ont passé la vitesse supérieure et se sont rassemblés en constituante.

  • zygzornifle zygzornifle 17 octobre 2018 11:01

    Chuttttt écoutons sa chute ....


  • zygzornifle zygzornifle 22 octobre 2018 16:19

    Enfin une bonne nouvelle en Europe c’est tellement rare .....


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