samedi 8 novembre 2014 - par PRCF

Contre l’austérité européenne Plus de 120 000 manifestants à Bruxelles : « Ensemble, nous allons faire plier ce gouvernement »

Le PRCF affirme sa solidarité totale avec les travailleurs belges en lutte contre l’ultra-austérité du gouvernement (dont un ministre affiche sa « compréhension » pour les SS belges de la Seconde Guerre mondiale !). Le PRCF est particulièrement solidaire des actions de masse conduite par le PTB et par d’autres communistes belges à l’avant-garde de ce grand mouvement.

En Angleterre (fonctionnaires de la Santé), en Allemagne (grève dure de la Deutsche Bahn), mais aussi en Grèce à l’appel du PAME, en Italie (contre les projets d’ultra-précarisation du Valls italien, Renzi), en Espagne, au Portugal, de grandes luttes se mènent.

En France, même si de nombreuses luttes locales ont lieu, même si les travailleurs d’Air-France, de la SNCM et de la SNCF font plus que résister, les états-majors confédéraux n’impulsent aucune résistance sérieuse à l’échelle nationale ; pourtant, TOUS les acquis salariés sont menacés par la Troïka formée par l’UE, Valls-MEDEF et l’UMP en proie aux surenchères thatchériennes. Aucune vraie réaction non plus après le meurtre d’un jeune homme pacifique dans le Tarn suite à une répression sauvage.

Au contraire l’état-major confédéral de la CGT offre le spectacle de luttes internes dérisoires, indignes du grand syndicat de Monmousseau, Sémard, Croizat, M. Paul, Frachon, Krazucki… Certains, à la confédé, semblent plus pressés de s’allier à la jaunissante CFDT et à la Confédération européenne des syndicats (pro-Maastricht), que de fédérer les secteurs en lutte !

Il est plus que temps de revenir au syndicalisme de classe et de masse qui a fait les grandes conquêtes de 36, 45, 68… C’est une condition majeure pour que les travailleurs de France, qui ont tant apporté au camp mondial du progrès, sauvent leurs acquis et leur emploi, défendent leur pays cassé et reprennent dignement leur place dans le « front » !

source : www.initiative-communiste.fr

Ce jeudi, c’est une manifestation monstre comme rarement vue qui a envahie les rues de Bruxelles. Contre l’austérité européenne, plus de 120 000 manifestants, près de 1 belge sur cent, réunis pour dire NON aux réformes structurelles imposées par le gouvernement.

A quand la même chose à Paris, avec une grande manifestation unitaire contre l’euro-austérité et l’UE, contre les guerres, pour la souveraineté de la France, l’emploi, les salaires, la protection sociale, les services publics, les libertés démocratiques et la paix comme le propose le PRCF ?

Car à Bruxelles comme à Paris, au nom de la « compétitivité » et des « réformes structurelles » chères à Bruxelles, au nom du Marché Libre et de la concurrence libre et non faussée inscrites dans le traités de Rome, il faut faire les poches des travailleurs. Leur faire payer la dette publique résultat du sauvetage des banques privées.Diminuer les salaires, augmenter l’age de départ à la retraite selon les standards prévus par les accords de Lisbonne, liquider les services publics

A peine mis en place, le gouvernement de coalition droite / extrême droite pro UE, essaye d’imposer les mesures suivantes :

  • Report de deux ans de l’âge de la retraite qui passe à 67 ans
  •  Un saut d’index, c’est-à-dire la stagnation des revenus dont notre système social garantissait l’augmentation dès franchissement de la ligne rouge de l’indice des prix, une mesure déjà chipotée en soi en n’y incluant ce qu’on veut bien y inclure dans cette image en 3D qu’est « le panier de la ménagère « . Une mesure qui coûtera plus de 500 euros à chaque travailleur, 120 répond le Ministre national mais flamingant des Affaires dites Sociales. Disons donc 300 pour éviter les exagérations des deux côtés
  • L’engrenage redoutable de la mise au travail forcé des chômeurs avec, pour seul bout du tunnel le renvoi au secours social basique
  • Le renchérissement sans compensations de tous les services publics pour le consommateur
  • Une allégeance totale au monde des hauts dirigeants d’entreprise dont on veut diminuer les cotisations sur salaire au nom de la compétitivité internationale, en clair un alignement sine die sur les législations européennes les plus dures de cette Europe au service du seul grand capital.
  • La diminution drastique des subsides culturels, près de 30 % dont la Ministre dit suavement qu’elle discutera de ses modalités pratiques avec les directeurs d’institution, ce qui veut dire en clair, sans toucher aux gros salaires des ploucs administratifs aux commandes mais bien, et pas qu’un peu aux petits qui font vivre cette culture si nécessaire mais dont on répond qu’elle ne sert à rien alors qu’elle est la dernière expression de la liberté de création, donc de la liberté tout court.

Cela ne vous rappelle rien ? sinon les mesures décidées par Sarkollande en application des diktats de l’Europe du Capital… Prendre dans les poches des travailleurs pour garantir de remplir toujours plus celles du patronat, des financiers se planquant au Luxembourg et autres paradis fiscaux. Alors que la crise systémique du Capitalisme n’en finit pas de s’aggraver, la classe capitaliste – forte de la force que lui donne ses armes d’exploitation massive que sont l’UE et l’€uro – accélère la lutte des classes contre les travailleurs.

Face à l’ampleur du mouvement social qui se lève immédiatement l’extrême droite belge, alliée du FN, appelle le gouvernement à la fermeté contre les travailleurs. S’en prenant au passage à ce mauvaise exemple de ces travailleurs français qui ne sauraient se laisser tondre sans rien dire.

Tel le maire d’Anvers, Bart De Wever, l’âme damnée de l’extrême-droite flamingante :

« Les syndicats n’ont aucune alternative : ils veulent que nous copiions la France, mais ce pays est dans une situation infiniment pire » que la nôtre, a déclaré jeudi soir, à la télévision publique néerlandaise, le président de la N-VA Bart De Wever en réaction à l’impressionnante manifestation.

« Notre pays a une importante organisation syndicale qui est forte pour mobiliser », reconnaît le bourgmestre d’Anvers. « Mais il n’y a pas d’alternative à notre politique. Nous devons maintenant persévérer et créer des perspectives pour les gens. D’autres pays qui nous ont précédés sont aussi passés par ces moments difficiles. »

Dans le même temps, les chiens de garde médiatiques déversent – à l’image de nos médias contre les opposants aux barrages de Sivens – un torrent d’insultes contre les manifestants. Comme cet article, caricatural, digne de je suis partout les présentant comme des brutes alcooliques. Personne ne sera d’ailleurs étonné d’apprendre que derrière les violences qui ont perturbé cette manifestation exemplaire se cache selon la presse belge des membres des milieux nationnalistes (pour ne pas dire néonazis) flamand….

Nous voyons donc là, avec la politique conduite par les nationalistes de la NVA très proches alliés du FN, en application ce que serait la politique du FN s’il arrivait au pouvoir. Derrière le masque le vieux FN, une politique ultra-capitaliste au service de l’oligarchie, appliquant avec zèle l’austérité voulu par l’UE, expliquant la promotion inlassable du FN dans nos médias. Car face à la contestation populaire, partout l’UE patronale pousse à la manière forte, activant les feux de la fascisation pour diviser les travailleurs en faisant monter la xénophobie.

En Belgique, pris en tenaille entre l’austérité européenne et l’extrême droite fascisante, la classe des travailleurs réagit. Et nous donne l’exemple.

Pour nos salaires, pour nos emplois, pour la paix et contre le fascisme, pour la démocratie, brisons les chaines de l’Union Européenne.

 

Plus de 120 000 manifestants à Bruxelles : « Ensemble, nous allons faire plier ce gouvernement » – Parti des Travailleurs de Belgique

6 Novembre 2014 – d’après le site web du PTB  http://ptb.be/articles/plus-de-120-000-manifestants-ensemble-nous-allons-faire-plier-ce-gouvernement

Plus de 120 000 personnes ont manifesté dans les rues de Bruxelles ce jeudi 6 novembre. Des travailleurs venus des quatre coins du pays, Flamands, Wallons et Bruxellois. Ceux qui ont marché côte à côte dans les rues de la capitale disent clairement non au plan Michel-De Wever.

Cette opposition est profonde, de toute évidence et se ressent dans tous les secteurs de la société. Il y avait d’importantes délégations des grosses entreprises du pays : Audi, NLMK, Van Hool, DAF, Delhaize… Mais il y avait aussi beaucoup de travailleurs de plus petites entreprises ainsi que ceux du secteur public, des enseignants, des transports publics. « Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait autant de monde mais ce n’est pas étonnant quand on sait que tous les travailleurs, de tous les secteurs, vont être touchés », déclare Marc Ancion, Militant MWB-FGTB Techspace Aéro. « Dans beaucoup de secteurs, comme le transport et la logistique, les dockers, etc. nous n’avons eu aucun problème pour mobiliser nos affiliés. Aujourd’hui, les cheminots doivent travailler mais ils sont en colère : en plus des mesures du gouvernement fédéral qui vont les toucher de plein fouet, leur patron, Jo Cornu, n’arrête pas de faire des provocations dans la presse », rajoute Katrien Verwimp, Présidente de la CSC-Transcom.

« Pour beaucoup, c’était leur première manifestation »

Stefaan Walgrave, professeur en sciences politiques à l’Université d’Anvers, analyse : « Il s’agit d’une exceptionnelle grande manifestation qu’on ne vit qu’une fois tous les dix ans. » Ces milliers de personnes sont les porte-parole de centaines de milliers d’autres qui expriment leur opposition au gouvernement. C’est une lame de fond de tous les secteurs de la société qui refusent le projet de société de l’équipe Michel-De Wever. « Ce qui me frappe, c’est la présence de personnes qui ne manifestent jamais d’ordinaire », déclarait Marie-Hélène Ska, secrétaire générale de la CSC.

Effectivement, pour beaucoup de participants, c’était leur première manifestation. Plus de 400 jeunes avaient d’ailleurs passé la nuit Place Aneessens (au centre de Bruxelles) à l’appel des jeunesses syndicales et ils étaient encore beaucoup plus nombreux dans la manifestation. Il est d’ailleurs frappant de voir que la plupart des organisations de jeunesse ont soutenu l’action syndicale (la KAJ, la FEF…).

A noter aussi la présence importante de nombreuses associations de lutte contre la pauvreté, du secteur culturel, comme Hart Boven Hard, le front citoyen qui s’est créé en Flandre. Karim Zahidi, philosophe, membre du Vooruitgroep, en fait partie : « Grâce à Hart boven Hard, des gens qui n’ont pas pour habitude de marcher derrière un drapeau syndical sont quand même venus à Bruxelles. Moi-même, je suis ici pour chanter avec le Chœur Brecht-Eisler, le Omroerkoor et La Canaille. Nos tubes ? Bandiera Rossa et L’Internationale. Des classiques ! Ce n’est guère étonnant. La plateforme Hart boven Hard est nouvelle, mais il existe une continuité avec le passé. Les générations précédentes ont aussi mené la lutte sociale, elles ont aussi dû se battre pour leurs droits. » Le mécontentement est profond. Et c’est l’ensemble du projet de société individualiste et asocial du gouvernement Michel – De Wever qui est rejeté. « Le capitalisme, on en a marre », pouvait-on même lire sur le panneau d’un manifestant.

Un gouvernement sans légitimité… sauf celle d’être au service des actionnaires

Le gouvernement Michel-De Wever n’a pas la légitimité politique qu’il prétend avoir : personne n’a voté pour un parti qui avait le recul de la pension à 67 ans dans son programme électoral. Des ministres comme Johan Van Overtveldt qui affirment qu’un saut d’index n’est pas « dramatique » sont loin de la réalité de Belges qui ont difficile à finir leur mois. « La manière dont les économies sont actuellement réparties est déséquilibrée, confirme Raf De Weerdt, secrétaire général de l’ACOD (CGSP) Enseignement. 90 % des mesures se font sur le dos des travailleurs, et le reste concerne le démantèlement des services publics. C’est tellement disproportionné que les patrons ne peuvent faire autrement qu’applaudir ce gouvernement. Tant que ce déséquilibre ne sera pas modifié, nous devrons continuer à descendre dans la rue, c’est clair. »

Pour Marc Leemans, président de la CSC, ce gouvernement est au service des actionnaires et des fortunés : « Le gouvernement n’épargne personne, il frappe même les plus pauvres. Mais je me trompe ! Le gouvernement épargne les plus puissants. Les Bentleys, BMW, Range Rovers, Porsche Cayenne continueront à rouler. Et il existe peut-être même des Porsche “Caymans”… »

« Nous écrivons ici dans la rue l’histoire sociale de notre pays »

Raoul Hedebouw, député fédéral du PTB, était présent pour soutenir les manifestants. Au podium du PTB avec Peter Mertens, président du PTB, il a répété : « Nous écrivons ici dans la rue l’histoire sociale de notre pays. Nous allons faire plier ce gouvernement ». A 14h, il a dû quitter précipitamment la manifestation pour se rendre en vélo au Parlement.

Il a à nouveau dénoncé le désastre social et l’impasse économique des plans du gouvernement : « Monsieur le Premier ministre, vous revenez régulièrement sur le fait que les gens ne comprennent pas vos mesures. Je pense que c’est en fait juste le contraire : les gens comprennent très bien vos mesures. Ils comprennent très bien qu’il est illogique qu’on leur demande de travailler plus longtemps alors qu’il y a autant de jeunes qui n’attendent rien d’autre que de pouvoir enfin commencer à travailler. Les gens comprennent très bien qu’un saut d’index ne va pas créer d’emplois parce que, dans notre pays, ce ne sont pas les salaires qui sont le problème, ils sont justement une partie de la solution. La Banque nationale dit clairement que le problème, en Belgique, c’est la baisse du pouvoir d’achat, et que l’économie est donc à l’arrêt. Or ce que vous faites, c’est simplement appliquer les mêmes mesures que l’Allemagne et les Pays-Bas. Et que se passe-t-il actuellement dans ces pays ? Moins 4 % de Produit national brut aux Pays-Bas, et une stagnation de l’économie en Allemagne ».

Le retrait total du plan

« Nous allons faire reculer le plan du gouvernement Michel-De Wever », annonce Peter Mertens. Beaucoup ont terminé la manifestation convaincus que c’est effectivement possible. « Maintenant, place aux grèves régionales. Et le 15 décembre, ce sera la grève générale », annonce Paul Lootens, secrétaire général de la Centrale Générale (FGTB). Fort du succès de la protestation du 6 novembre, tous les dirigeants syndicaux l’ont annoncé : « Nous allons poursuivre le plan d’actions contres les mesures de droite du gouvernement. » Comme celles qui concernent l’allongement de la carrière qui, de toute évidence, sèment la colère. En témoignent la manière dont se sont arrachées les pancartes du PTB « travailler jusqu’à 67 ans ? Pas question ! ». Durant la manifestation, les membres du PTB ont d’ailleurs recueilli 12 446 nouvelles signatures de la pétition sur le sujet (www.ptb.be/petition-pension).

Hedwin De Clercq, délégué principal FGTB-Métal Audi, le confirme : « Le problème qui revient le plus souvent dans nos discussions est l’attaque contre les prépensions. Chez nous, cette année encore, nous pouvons partir à la prépension à 56 ans. Mais ce droit va nous être retiré. Mais les autres points, comme l’index ou le gel salarial, ne passent pas non plus. »

Les attaques contre le pouvoir d’achat fâchent en effet tout autant. Marc Goblet, secrétaire général de la FGTB l’a rappelé en fin de manifestation : « Il faut supprimer le saut d’index. Tant qu’ils ne l’auront pas entendu, il n’y a aura pas d’autres réponses que la mobilisation. » La question du pouvoir d’achat doit être mise en rapport avec le fait que les profits, les fortunes et les bénéfices, eux, ne sont pas touchés. Marc Leemans : « Les salaires sont bloqués mais les dividendes peuvent continuer à couler à flots pour les actionnaires. C’est inacceptable ! » Car, contrairement à ce qu’affirment M. Van Overtveldt, Michel et De Wever, il y a en effet une alternative. La Belgique n’a jamais produit autant de richesses qu’aujourd’hui. Le scandale #LuxLeaks montre, une nouvelle fois, comment les plus fortunés de ce pays profitent des largesses de notre système fiscal. Le problème est que la richesse se concentre dans les mains d’une minorité de plus en plus étroite. Et c’est cette richesse que nous voulons activer via entre autres notre taxe des millionnaires », explique Peter Mertens. Et le PTB d’avancer son plan Cactus de renouveau social, écologique et démocratique (www.ptb.be/plancactus).

Le PTB soutient pleinement le plan d’action syndical à venir, mais aussi les nombreuses initiatives citoyennes et associatives qui contribuent à exercer une pression toujours plus importante sur le gouvernement.

 



17 réactions


  • foufouille foufouille 8 novembre 2014 17:54

    on verra si les choses changent. en grèce, ils ont manifesté sans succès


  • asterix asterix 8 novembre 2014 19:48

    Un copié-collé de l’artice que j’ai consacré hier au sujet en y ajoutant quelques photos et du bla-bla à votre gloire. Rien sur l’information essentielle que fut la casse qui s’ensuivit organisée par des groupuscules d’extrême-droite mais un salgimondis du genre c’est grâce à vous que...
    Vous ne changerez jamais.
    C’est le peuple qui a marché, pas vos organisations de masse de travailleurs au service de la cause
    Vous tentez de récupérer ce qui ne vous appartient pas !


    • asterix asterix 8 novembre 2014 20:11

      J’ai fait le compte : vous avez tiré 8 phrases et deux citations directement de l’article que j’ai publié hier.
      Si j’étais capitaliste, je vous poursuivrais au nom de la propriété intellectuelle.
      Comment peut-on vous faire confiance en vous montrant si lamentables ?
      Vous n’avez aucune idée, rien que des slogans. C’est triste !
      En plus, vous êtes très organisés pour plusser vos divagations et surtout moinsser les propositions d’une gauche alternative pour donner l’air d’être des porte-drapeaux.
      D’ici à ce que vous vous arrangiez, comme vous le faites pour d’autres d’intervenir au niveau de la modération pour empêcher toute autre expression que la votre, il ne reste qu’un pas.


    • taktak 9 novembre 2014 11:26

      1°) assez rigolo de vous voir vouloir breveter la description des mesures antisociales prises par le gouvernement belge... Et cela se dit de gauche !

      2°) copier coller ? absolument pas ! l’analyse est différente, et la description. Vous demandiez à ce qu’un article exprime la position, l’analyse du PRCF, c’est choses faites. Et il donne également ce que vous n’avez pas donnée, l’analyse du PTB... infiniment plus représentatif que celui d’un individu seul.

      3°) si vous aviez lu, vous aurez noté qu’il y a de nombreuses informations que vous ne donniez pas dans votre article. Notamment sur la violence des groupes d’extrème droite, sur le traitement médiatique, sur les points communs de la politique du gouvernement belges avec les directives européennes appliquées en france et ailleurs, sur le rôle de l’extrème droite pour servir la classe capitaliste... Autant de sujet que vous n’abordiez pas du tout.

      Au fond vous êtes assez ridicule. C’est triste de lire des réactions aussi fermée et égocentrique que la votre.

      Comme dans notre discussion précédente, je vois que face à des arguments qui vous laisse sec, vous n’avez que votre aigreur et votre bile à déverser. Et vos tentatives paranoïaques de discréditer le propos d’autrui (quand bien même il reprend une partie de ce que vous dites !) en imaginant des complots irréels sont assez frappantes. Vous voudriez en « stalinien » interdire l’expression d’autrui que vous ne vous y prendriez pas autrement.


  • lloreen 8 novembre 2014 21:04

    Personne n’ a parlé de Laurent Louis et de son mouvement Debout les Belges, qui a critiqué les politiciens et si bien décrit la situation en Belgique.

    http://www.deboutlesbelges.be/


  • lloreen 8 novembre 2014 21:09

    Une réelle alternative.

    ATTENTION !
    Avant d’ ouvrir le lien, assurez vous que vous disposiez d’ un antivirus efficace car le lien est infecté...

    Extrait :
    Source :http://www.alterinfo.net/UN-MONDE-SANS-ARGENT-le-Systeme-UBUNTU-de-Contribution-ou-l-Ordre-Naturel-des-Choses_a98383.html

    "« Que chaque citoyen contribue par ses talents innés ou ses compétences acquises au plus grand bien de la communauté. Utilisons la richesse de la terre pour apporter l’abondance au peuple dans tous les domaines de la vie. » Michael Tellinger, fondateur du Mouvement de Libération UBUNTU. Le pays nous appartient à nous le peuple
    La terre appartient au peuple
    Les ressources de toutes natures appartiennent au peuple
    Il est évident que le gouvernement ainsi qu’une poignée de grandes entreprises ont volé le pays au peuple
    Joignez-vous à ce nouveau mouvement important et, ensemble, faisons que ce soit le peuple qui gouverne et non les politiciens et les entreprises
    Amenons ubuntu dans nos communautés, restaurons les droits du peuple et redonnons-les lui.
    Il n’y a pas de justice pour le peuple - Nos lois n’ont rien à voir avec les Droits de l’Homme. Les lois qui nous asservissent ont été créées afin de servir les intérêts des entreprises et des gouvernements qui les servent. Les individus n’ont aucun accès à la justice. Seulement ceux qui sont au pouvoir ou qui ont de l’argent ont accès à la justice. Notre Constitution ne vaut pas le papier sur lequel elle est écrite. LA JEUNESSE DE FRANCE A ÉTÉ TRAHIE —SON AVENIR ET SON PAYS ONT ÉTÉ VOLÉS PAR LES ENTREPRISES ET LES GENS DE POUVOIR QUI ONT TRANSFORMÉ NOS ENFANTS EN ESCLAVES À LEUR SERVICE. Une Nouvelle Voie vers l’Abondance et la Dignité est devant nous — MAINTENANT ! Nous représentons 99% de la population, le gouvernement est notre serviteur, or il ne nous SERT pas. La France n’a pas de grandes ressources minérales, mais elle a des ressources agricoles et aquatiques et surtout HUMAINES : de la créativité, de l’ingéniosité, du savoir-faire. Il va nous falloir un changement profond de mentalité afin de réaliser le changement que nous croyons « irréalisable ». Seul, nous, le peuple, pouvons opérer ce changement. Nos Droits Inaliénables — les Droits de Tous les Peuples de la Terre

    • Le pays appartient à son peuple — la terre appartient au peuple.
    • L’eau, les rivières et les lacs appartiennent au peuple.
    • Les plages et les océans autour de nous appartiennent au peuple.
    • Les forêts, les montagnes, les cieux au-dessus de nous et les ondes appartiennent au peuple.
    • Tous les minerais dans le sol, toutes les ressources agricoles et aquatiques appartiennent au peuple.
    Tout cela n’appartient ni gouvernement, ni à aucune entreprise qui prétend illégitimement en être propriétaire. L’économie française et les ressources de notre pays sont pillées —quand elles ne sont pas saccagées— par des entreprises multinationales avides à qui des politiciens ignorants apportent leur soutien sans aucun état d’âme ni aucune responsabilité envers le peuple. Notre économie a été détournée par des gangsters internationaux de la banque et de la finance à qui une liberté totale a été accordée pour appauvrir chaque Français et résident de notre pays. Ces gangsters ont créé un système judiciaire complexe qui protège leurs intérêts DIAMÉTRALEMENT OPPOSÉS à ceux du peuple. Les entreprises ont plus de droits que les êtres humains (l’âme, la chair et le sang). Le gouvernement a asservi le peuple. Il nous incombe de ne plus être des victimes qui quémandent sans cesse des subsides au gouvernement —même s’il s’agit de notre argent. Ceci est NOTRE pays — Il est temps de choisir une nouvelle donne d’unité et d’abondance pour nous, le peuple. Le Mouvement de Libération et le parti politique UBUNTU présentent une fondation solide sur laquelle établir une nouvelle structure sociale afin de nous propulser vers une nouvelle ère de véritable liberté et de prospérité face à la tyrannie financière et monétaire. Notre philosophie est basée sur les principes d’égalité absolue, de décentralisation du pouvoir, de création d’abondance pour tous et de Conscience d’Unité.

  • lloreen 8 novembre 2014 21:10

    Suite

    Les solutions sont simples : nos scientifiques, nos agriculteurs, nos paysans et fermiers, et nos gens ordinaires possèdent toutes les réponses et toutes les connaissances pour une progression rapide, ce que ne possèdent PAS notre gouvernement et nos politiciens. Le Party UBUNTU ne vise pas à gouverner le peuple mais plutôt à lui donner le pouvoir de se gouverner lui-même dans des communautés unies et auto-suffisantes. Personne n’aura faim, personne ne sera sans abri, chacun contribuera par « son travail d’amour » au plus grand bien de tous dans la communauté. La France était autrefois considérée comme une grande nation – rendons-la vraiment grande à nouveau. VIVE L’UNITÉ — VIVE L’ABONDANCE POUR TOUS — VIVE UBUNTU - "

    Notre force est dans l’unité.

     Note : Ceci est une traduction (adaptée pour la France) du programme du Parti Politique UBUNTU d’Afrique du Sud : www.ubuntuparty.org.za

    Liens :
    www.ubuntuparty.org.za
    www.contributionism.org
    https://fr-fr.facebook.com/michaeltellinger
    www.michaeltellinger.com
    Michael Tellinger sur Youtube (en anglais)

    À télécharger :


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 novembre 2014 09:51

    Si le PRCF manifeste contre l’austérité, sans demander la sortie de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN, je ne vois pas ce qui le différencie désormais de la Gauche radicale...ment européiste, genre astérix et ses Socialistes réformés, ou le FDG, ou le NPA ?


    C’est bel et bien l’euro, impossible à dévaluer, qui impose l’austérité, la baisse des salaires et des retraites et la privatisation des services publics.

    « L’eau mouille et le chômage tue » par Carlo Cipolla

    « Liste des économistes favorables à la sortie de l’euro »

    • taktak 9 novembre 2014 11:30

      Bonjour Fifi

      le PRCF est pour la sortie de l’UE. et de l’euro. Il me semble que justement cet article explique pourquoi il faut en sortir pour s’en sortir, Briser les chaines de l’Union Européenne


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 novembre 2014 12:15

      taktak,
      C’est bizarre que le mot « sortir » pose autant de problèmes...
      « Briser les chaînes de l’Union européenne » ne me semble pas plus clair que « violer les Traités »...
      Cela indique le but, mais pas les moyens d’y arriver.
      Vous ne parlez pas de l’article 50. Vous comptez en sortir comment ?


      Comment allez vous régler l’ensemble des centaines de questions techniques que pose la sortie de 60 ans de Traités ?

    • PRCF PRCF 10 novembre 2014 14:39

      Fifi les articles du PRCF parlant explicitement de la sortie de l’UE ne manque pas.

      1°) ne prenons pas les gens pour de parfaits imbéciles : la sortie de l’UE figure textuellement dans le programme du PRCF... et ce bien avant que vous ne rejoigniez le mouvement pour la sortie. Est il la peine de répéter comme un perroquet - façon slogan publicitaire - ou peut on livrer des analyses politiques en faisant confiance à inintelligence populaire ? Il en vous aura pas échapper que briser les chaînes de l’union européenne sous entend se libérer du carcan européen, sortir de l’esclavage, de l’exploitation que l’UE impose. Cela sous entend une dynamique et un projet politique, une proposition.

      2°) sur la sortie de l’UE, le PRCF s’est déjà exprimé à plusieurs reprises, notamment au sujet de l’article 50. http://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/illusion-de-la-sortie-de-l-ue-par-larticle-50/


    • lsga lsga 10 novembre 2014 14:49

      Et voilà comment « Prolétaires de Tous les Pays : UNISSEZ VOUS ! » devient chez les staliniens « Sortie de l’UE et retour au protectionnisme nationale ! ». 


      Un ptit passage de Marx peut-être (sourcé, bien entendu) :
      « Les communistes ne se distinguent des autres partis ouvriers que sur deux points : 
      1. Dans les différentes luttes nationales des prolétaires, ils mettent en avant et font valoir les intérêts indépendants de la nationalité et communs à tout le prolétariat. 
      2. Dans les différentes phases que traverse la lutte entre prolétaires et bourgeois, ils représentent toujours les intérêts du mouvement dans sa totalité. »

      Ah... Si le PRCF pouvait demander l’abolition de la propriété privée des moyens de production (et donc l’abolition de l’État) plutôt que le retour à l’État Nation...
       

  • JP94 9 novembre 2014 15:35

    L’intérêt de cet article est aussi de fournir quelques comparaisons avec les luttes sociales en Europe , et donc de donner une vue plus synthétique que la simple mention d’une lutte quelque part .

    Car si la politique de l’UE est partout la même - ce qui unit les Européens est donc la lutte - les réactions diffèrent encore .

    Est-ce dû à la tactique « diviser pour régner » mise en place par le pouvoir européen ? sans doute pas seulement ...
    car si , le discours médiatique est aussi de nous comparer aux « bons » exemples : « les Allemands , eux font comme ça » , il ne s’agit pas d’opposer les travailleurs entre « résignés » et « lutteurs exemplaires » .
    C’est pour cela que cet article me semble utile : il compare mais pas pour stigmatiser les uns et bénir les autres . 

    Je trouve que la réponse des manifestants belges est la meilleure face à l’ultradroitisation de sa vie politique , souvent mise en avant ici , pour stigmatiser en réalité les travailleurs belges , puisque ce faisant on élude la question de la politique de l’UE et des moyens financiers , institutionnels et médiatiques que l’UE procure à l’Extrême-droite , partout en Europe .

    Ensuite l’article n’a pas pour vocation de donner des recettes : le seul moyen de sortir de l’UE est collectif et ne s’édicte pas a priori par un individu : la Révolution française ne s’est pas décrétée ainsi , pas plus qu’aucune autre . 

    En ce sens il faut se garder d’opposer le PTB ou les syndicats aux travailleurs . PTB ne décrète pas la révolution ni les manifs . Les travailleurs qui manifestent sont aussi du PTB , ont pu être mobilisés par le travail et la lutte en continue du PTB qui , de façon ponctuelle débouche sur un mouvement d’ampleur .
    Mais on peut aussi dire que le patronat est le premier contributeur a cette manif puisque ce qont bien les mesures priseà son instigation qui ont aboutit à se mobiliser . Et pourtant le patronat est , quant à lui , opposé à ces manifs ...
    Le processus de mobilisation ne peut être décrit de façon simpliste .

  • chuppa 9 novembre 2014 19:38

    Evidemment aucune photo de l’émeute autour de la gare du midi ou des factions utra de gauche comme de droite ont affronté les forces de l’ordre.

    le pays sort de 40 ans de gestion du PS avec les résultats que l’on connait : chomage en hausse, petits commerces fermetures en rafales, nombres de ministres hallucinant et salaires honteux.

    aucune manif de cette envergure durant ces années de chute libre en gestion de la gauche.

    la manif a donné de l’espoir mais sur quels pistes, quel programme , REALISTE


  • zygzornifle zygzornifle 10 novembre 2014 15:00

    L’Europe bel exemple du détournement d’une idée qui aurait pu être géniale par les vautours expert de la politique au service des multinationales ....Ce Furoncle s’est transformé en gangrène ....


  • zygzornifle zygzornifle 11 novembre 2014 07:58

    Chez eux pas de décès d’un manifestant prenant une grenade dans le dos .......


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