Grèce : Sarkozy et la BCE ne veulent pas faire payer les banques
Réunis au chevet de la Grèce, les grands argentiers de l'Eurozone ont conditionné le déblocage de la deuxième tranche d'aide (110 milliards d'euros de prêts sur trois ans) à des privatisations supplémentaires et de nouvelles mesures d’austérité. Contrairement à l’Allemagne qui voulait mettre les créanciers (banques et assureurs) à contribution, Nicolas Sarkozy et la Banque Centrale Européenne ont imposé une solution qui exonère les financiers privés de tout sacrifice.

Comme le faisait remarquer Arnaud Montebourg au Grand Jury RTL-Le Figaro, la question qui se pose, c'est de savoir "qui doit payer la facture" : les Grecs, les contribuables européens ou les banques par un effacement partiel de la dette ?
La morale voudrait que l'effort soit réparti équitablement entre ces trois catégories. Le député de Saône-et-Loire fait remarquer que "les programmes d'aide ont été une très bonne affaire pour ceux qui ont prêté" et s'interroge sur l'impunité des banques : "est-ce que ce sont les banques qui vont continuer à faire danser les Etats et les contribuables ?"
La question n'est pas neutre d'autant que la menace d'un effet domino à d'autres pays de la zone euro ne peut être écartée.
Fatiguée de jouer les pompiers, l'opinion publique Allemande, par la voix de sa Chancelière, demandait une mise à contribution du secteur financier privé.
Au final l'effort arraché aux banquiers et assureurs est insignifiant à savoir, remplacer les prêts arrivant à maturité par d'autres de même montant. Ce lissage a été assuré sous la double pression de Nicolas Sarkozy et de Jean-Claude Trichet. Non seulement, l'engagement des investisseurs se fera sur la base du volontariat mais il ne s'agit que d'un rééchelonnement, en aucun cas d'un effacement partiel de la dette. A l'aune des nouveaux efforts draconiens demandés au peuple grec, le décalage est saisissant.
On est donc très loin de la contribution "substantielle" que demandait au départ Angela Merkel. Passés les effets de tribune devant les délégués de son parti à Berlin, la Chancelière a tout lâché pour se ranger derrière la solution défendue par la France et la BCE sur le modèle de "l'initiative de Vienne".
La pilule est difficile à avaler Outre-Rhin où l'on a à l'esprit que les Banques et assureurs ont massivement investi dans la dette grecque et engrangent, grâce à des taux d'intérêt d'usurier, des sommes colossales sans vouloir assumer un risque qu'ils facturent pourtant au prix fort.
Le quotidien Les Echos donne les clés de compréhension du recul d’Angela Merkel : "A Luxembourg, les ministres se sont aussi faits sermonnés par le directeur général adjoint du FMI, John Lipsky, qui leur a demandé d'arrêter leurs enfantillages « improductifs » sur le « reprofilage » de la dette. Il leur a rappelé qu'une mauvaise gestion de la crise de la dette souveraine des pays périphériques pourrait affecter la solidité des banques européennes et déclencher ainsi une nouvelle crise systémique. Enfin, il leur a répété que le FMI ne déboursera rien tant qu'il n'aura pas de visibilité sur le financement à plus long terme du pays".
Nicolas Sarkozy a défendu lui avec succès les banques françaises très impliquées dans la dette grecque (publique et privée) puisqu'elles en détiennent 41% ce qui équivaut à environ 60 milliards d'euros. Il réalise au passage un nouveau grand écart entre les déclarations incantatoires de moralisation du système financier et les travaux pratiques.
La crise grecque devrait être l'occasion de faire un peu le ménage dans les institutions européennes notamment la BCE qui a prêté massivement des liquidités aux banques à des taux très bas allégrement reprêtées avec une marge confortable aux États afin de combler leur déficit.
Plutôt que de continuer à mettre du beurre dans les épinards des banquiers et de leurs actionnaires une solution aurait pu résider dans l'émission d'Euro-obligations (Eurobonds) pour financer les dettes des Etats.
Au-delà de l'urgence financière, on peut reprocher aux dirigeants européens leur incapacité à esquisser des perspectives et à poursuivre l'approfondissement de l'Union à partir des crises qu'elle traverse. C'est d'ailleurs, selon Les Echos, ce qu'a, une nouvelle fois, vainement réclamé Jean-Claude Juncker.
Ce changement de braquet est appelé de ses vœux par Nicolas Demorand dans Libération et il a raison. Avec la crise grecque, l'Europe se retrouve à la croisée des chemins : progresser ou régresser. Une alternative que le patron du quotidien de gauche résume dans la formule "la faillite ou le fédéralisme".
Faute de s'inventer un avenir notre continent risque d'être rattrapé par ses vieux démons du passé. A ce titre, l'évocation de plus en plus fréquente en Grèce de la question des réparations allemandes (jamais versées) au titre de la seconde guerre mondiale constitue un signal d'alerte et une porte ouverte au délitement de 60 ans de construction européenne.
157 réactions
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filendrick 21 juin 2011 12:25
Ils poussent le bouchon de plus en plus loin
clairement il y a une volonté d’exploser le systeme.
affolant ? pour les petites gens en tout cas.
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Aldous 22 juin 2011 12:17
Ben oui, c’est clair non : « la faillite ou le fédéralisme »
On peut le dire sous la forme négative aussi pour ceux qui ne comprennent pas bien :
« Abdiquez votre vouveraineté ou on vous ruine. »
Le nouvel ordre mondial sera imposé de gré ou de force a expliqué Sarko.
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platon613 26 juin 2011 17:36
Ça ne s’arrêtera pas là...
Éclatementde la zone Euro, « hard landing » en Chine, risque accru de nouvelle récession mondiale... L’économiste américain Nouriel Roubini a fait un retour remarqué dans les médias ces derniers jours, administrant une série de piqûres de rappel sur les risques qui menacent l’économie mondiale à horizon 2013...
http://www.news-26.com/econmie/714-roubini-2013-lannee-fatale.html
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LE CHAT 21 juin 2011 12:57
je crois que les allemands n’ont pas interêt à passer leurs vacances en Grèce cette année , ni en Espagne par ailleurs ....
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jinule 21 juin 2011 13:01
alors les états débloquent 110miliards, pour la troisième fois, alors qu’avec ces sommes la dette aurait été intégralement remboursé ? ça me parais étrange... pourquoi chercher à maintenir ce pays dans la crise ?
surtout que ce sont juste quelques connards derrières leurs écrans qui attribuent des points à ceux qu’ils veulent (comme si une petite fille dans la cour de récré passait ses journées à notes ses petits camarades) qui ont mis la grêce dans la merde !
c’est eux qui devraient payer, et pas le peuple !
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Digger 21 juin 2011 13:37
C’est une bonne question. Seule une dette qu’on ne peut pas rembourser permet de faire passer l’huissier et d’embarquer les meubles. Il faut crééer une dette non remboursable pour persuader les Grecs (et l’opinion mondiale) qu’il faut vendre leurs îles, leurs services publics, supprimer des fonctionnaires, démonter le système social.
Ca ne coûte rien d’avancer de l’argent aux banquiers ils le créent . Ils peuvent très facilement créer des dettes qu’on ne peut pas rembourser d’autant plus que les agences de notation comme vous le signalez fixent les taux.
Maintenir la relation débiteur-créancier c’est le but. Des débiteurs ont parfois dû se vendre comme esclaves
http://www.alembert.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=824062017&catid=1312593401:jurisprudence&Itemid=150 -
filendrick 21 juin 2011 13:38
alors les états débloquent 110miliards, pour la troisième fois, alors qu’avec ces sommes la dette aurait été intégralement remboursé ? ça me parais étrange... pourquoi chercher à maintenir ce pays dans la crise ?
car si ils font tomber l’euro, les marchés se refugient dans le dollard -
Digger 21 juin 2011 13:50
Aussi, oui. La finance veut se goinfrer et le complexe militaro-industriel américain veut sauver le dollar. Tout le monde veut tirer profit de cette merveilleuse dette. Il y a quand même eu du tirage entre les partisans de la restructuration de la dette qui aurait fait exploser l’euro et ceux du remboursement par confiscation générale du pays.
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Aldous 21 juin 2011 17:31
pour mettre en place un ordre nouveau, il faut démolir l’ancien.
Là nous assistons au début de la démolition de l’ordre des nations européennes.
Vous savez, la « vielle Europe » comme disaient les néo-cons
La Grèce est un terrain d’expérimentation pour lever les lièvres.
En fonction de la réaction des Grecs et des institutions grecques, les financier mondialistes modifieront leur stratégie de vente à la découpe pour liquider le reste de nations européennes.
En préparation, ils y ont implémenté (comme dane le reste de l’UE et aux USA) les nouvelles structures chargées de prendre le relais.
C’est ce qu’on a appelé la régionalisation et la décentralisation.
En Grèce aussi on a cours-cicuité la démocratie locale en lui retirant l’éducation (fermeture des écoles) la justice (nouvelle carte judiciaire), on a créé en doublon des Nômes (départements) les régions européennes à suffrage indirect idéal pour caser les apparatchiks du nouvel ordre.
Le parlement national est une chambre d’enregistrement des règlements européens.
Les marionnettes qui font office de gouvernement sont payées pour démolir l’ordre ancien, ce n’est pas d’eux qu’il faut attendre la moindre réaction salutaire et c’est pourquoi elle ont endetté les pays sans sourciller.
Vous n’avez pas voté pour un nouvel ordre mondial ?
Peu importe, dans le nouvel ordre on ne vous demandera pas votre avis de toutes façons.
La démocratie n’est pas au programme. les droits de l’Homme ne seront plus politiques mais juridiques.
On bafoue vos droits ? Prennez un avocat et allez a la Cours Européenne des droits de l’homme...
Vous n’en avez pas les moyens ? Alors vous n’avez pas de droits.
Au passage, porter plainte coutera 30 Euros.
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filendrick 22 juin 2011 00:41
super résumé du film en cours.
Prochain round au 2 aout pour le relevement de la dette americaine ?
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BIEN SUR ILS N ONT QUE DES AMIS BANQUIERS OU AVOCATS D AFFAIRES...
ET LES BANQUES DOIVENT REMERCIER LEUR PARTIS...ET EUX AUSSI..CE SONT DES MARIONETTES..
APRES DSK TOMBE DANS LE PIEGE SARKO ESSAYE DE SALIR HOLLANDE...AIDE PAR LA FINANCE INTERNATIONALE
OU S ARRETERA CE DIABLE DE PETIT POLITICO-FINANCIER...OU,,,,,,,,,, ????
tousensemble -
HELIOS 22 juin 2011 10:57
@ TOUS ENSEMBLE etc...
...penser que Hollande est different, c’est une illusion. Ne vous etes vous pas fait déjà baiser, vous qui parlez de representation sociale.
S’il y a une difference entre Hollande et les autres, elle est a la marge, et s’il parait que Aubry et cie se battent contre Hollande, ce n’est pas parce qu’il est different, c’est tout simplement qu’il veut une part du gateau qui a été accaparée par les autres.
il n’y a pas 36 solutions tout le monde le sait. je vous laisse reflechir 5 mn et pensez que lorsque vous allez chez le dentiste, ça fait parfois mal avant d’etre soigné. Mettez votre mouchoir SVP sur des idées-valeurs-je-ne-sais-quoi et votez pour etre gueri.
La Grece est une preuve de plus de ce que j’avance.... le systeme est tellement mafieux, que même les parrains americains « grondent » les europeens de ne pas etre assez ferme avec le peuple grec. Où sont ils ces europeens, ceux qui ont encore un peu de dignité pour ne pas se laisser dicter leur actes par je ne sais quel fonctionnauire US et respecter leurs peuples ?
arretez la masturbation, choisissez bien, et ne vous plaignez pas ensuite. -
platon613 22 juin 2011 14:45
Voici une bonne analyse !
L’euro : autopsie d’une catastrophe
Il est évident que le dossier économique de l’euro était très défavorable, voire désastreux, avant même sa mise en œuvre, ce qui a été confirmé en tous points, et même au-delà, par la suite des événements...
http://www.news-26.com/econmie/696-leuro-autopsie-dune-catastrophe.html
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ROBERT GIL 21 juin 2011 13:03
Les États, donc nous, ont investi des centaines de milliards pour soutenir l’activité.
Ce qui a eu comme résultat l’envolée de l’endettement public. Nos gouvernants
sautent sur l’occasion pour nous dire que cela va rendre indispensable les réformes
que l’on repousse depuis 20 ans : à commencer par les retraites, puis la sécurité
sociale. Les banquiers ont ruiné la planète, les contribuables ont payé prés de 3000
milliards de dollars pour éviter l’effondrement du système, et l’on nous dit que les
retraites vont être baissées et la sécu réformée car il n’y a plus d’argent pour les
payer. Ceux qui sont responsables vont s’en sortir sans soucis, et les autres vont
devoir se serrer la ceinture. Jusqu’à quand allons-nous l’accepter.Lire ci-dessous :-
Pierre JC Allard 21 juin 2011 16:05
@ Robert Gil
Les banquiers n’ont pas ruiné la planète. Ils ont posé des gestes qui en empêchent le fonctionnement parce que nous sommes naïvement crédules et croyons que leurs simagrées dans le miroir ont un impact immédiat sur la réalité, alors que cet impact n’est possible que si NOUS modifions notre comportement pour obéir à cette gesticulation.Il suffirait que l’État grec dénonce ces engagements financiers et prenne en charge l’économie grecque : rien dans la réalité ne serait modifié que le climat social qui serait amélioré… un euphémisme. IL EN SERAIT DE MÊME DANS TOUS LES AUTRES PAYS, D’AILLEURS.L’obstacle ? La lâcheté des gouvernements et la trahison des élites qui, saboteraient cette prise en charge. L’obstacle ne sera supprimé que quand ces élites corrompus auront été mises hors d’état de nuire et la corruption punie, ce qui ne peut être fait qua par la froide volonté de chaque individu de détruire le système.Cet impératif donnera certes lieu à des gestes regrettables, mais ce n’est pas les souhaiter que de prévoir qu’ils se produiront.Pierre JC Allard -
kiouty 21 juin 2011 17:06
L’obstacle ne sera supprimé que quand ces élites corrompus auront été mises hors d’état de nuire et la corruption punie, ce qui ne peut être fait qua par la froide volonté de chaque individu de détruire le système.
Tout le problème, depuis la nuit des temps, c’est de trouver des dirigeants qui ne vbasculent pas du coté obscur une fois qu’ils sont au pouvoir.
Personne n’est corrompu de nature, on le devient, et si la masse éjecte l’élite parce qu’elle en a marre et veut se gaver aussi comme l’élite actuelle, elle devra bien se choisir des représentants qui s’auto-corrompront, à moins d’une droiture morale absolument inhumaine, malheureusement.Je ne suis pas aussi optimiste que vous sur la méchante élite et la gentille masse. Ce qu’il faut, c’est améliorer sans cesse le cadre institutionnel garant des libertés publiques des droits de l’homme et autres à chaque changement de système. C’est ça qui est important, dans le changement, et pas de botter le cul à une élite qui fait ce que n’importe qui d’autre aurait fait à sa place.
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jpm 21 juin 2011 19:26
Ceux qui ont ruine le pays ce sont surtout ceux qui ont vote des baisses d´impots... generalement pour les plus riches. Effectivement les deficits viennent surtout du manque de recettes... surtout en periode de crises ou il n´est pas possible de reduire des depenses sociales. Alors ce sont ce sont les gouvernements souvent de droite et les gens qui ont approuve ces baisses d´impots aux plus riches qui sont responsables des deficits... et donc de l´augmentation de la dette publique.
Le plus paradoxal, c´est que ce sont bien souvent les memes personnes qui ont beneficie des economies d´impots qui prettent aux etats en achetant des obligations d´etat... a travers leur assurance vie ou leur sicav. La seule solution est donc bien de reaugmenter les impots pour tout le monde mais surtout pour les plus riches... afin que les recettes de l´etat redeviennent au niveau des depenses... et que cessent les deficits qui compromettent serieusement l´avenir.
Il existe dailleurs un impot parfait pour cela... qui ne genera pas la reprise, ni ne penalisera pas les travailleurs... c´est l ´impot sur les successions. En plus, on est sur de toucher un jour ou l´autre tout ceux qui se sont enrichis grace aux baisses d´impots du passe -
kalon 21 juin 2011 23:39
Tu as raison, il suffit de dire NON mais qui va dire NON parmis ceux qui, a la fois, profitent de ce systéme et en font les lois ?
Une guerre remettrait les mémes en place, il ne nous reste qu’une révolution, mais une révolution ne se décrète pas comme on peut le faire avec une guerre.
Une révolution, c’est un moment que personne ne peut organiser, c’est un attracteur étrange en matiére de mouvements chaotiques.
C’est le battement d’aile d’un papillon sud américain qui crée un tsunami au Japon !
Actuellement, ce sont des programmes avec intélligence artificielle qui gérent la spéculation boursiére, hors, il est évident que ces programmes vont s’emballer du fait que nos élites tergiversent de trop et que ces programmes ne pourrons plus s’adapter à de telles modifications irrationnelles.
Ce systéme est occupé à s’auto-détruire, regardons le faire, et attendons ! -
filendrick 22 juin 2011 00:45
oui ok, mais comme par hasard et avec le temps, sont tous devenu super copains, et c’est pas les politiques qui avaient les idées.
la vielle histoire de qui de l’oeuf ou la poule ?
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Peachy Carnehan 21 juin 2011 13:16
Les banquiers et les détenteurs de titres Grecs en question étaient présents lors de la fête du Fouquet’s au soir de l’élection du nabot. Vous ne pensiez tout de même pas qu’il allait poignarder ses convives dans le dos ?
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Peachy Carnehan 21 juin 2011 13:24
Et souvenez-vous de l’économiste Marc de Scitivaux qui, traduisant la parole de Sarkozy, déclarait sur i>Télé « qu’il ne s’agit pas d’aider les Grecs. Il s’agit de sauver l’euro jusqu’au dernier Grec vivant ».
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Aldous 21 juin 2011 17:36
Il ne s’agit pas de sauver l’Euro, qui ne cours aucun danger.
Il s’agir d’étrangler les Grecs pour les obliger à capituler ce qui leur reste de souveraineté, d’institutions et de bien public.
Une fois la capitulation signée et la Grèce annexée vous verrez qu’on s’empressera de liquider la dette et de dire au peuple grec : « Le Nouvel Ordre Mondial vous a sauvé : prosternez vous... »
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Kessonfait ? 21 juin 2011 21:31
Aldous,
Je pense que tu te trompes en disant que l’euro n’est pas en danger. C’est une monnaie qui sert les intérêts de ce cartel bancaire afin de spéculer et détruire tous ce qui existe de productif. L’économie qui soutient cette monnaie me paraît plus être virtuelle que réelle. De plus en plus de gens en Europe sont dans la merde.
Il nous était aussi évoqué en 2008 que les subprines ne toucherait pas l’Europe. Et maintenant c’est on renfloue une dernière fois ou pas. Si les spéculateurs veulent jouer ce doit être avec leur argent pas le notre et celui de la population européenne, ainsi si ils perdent c’est la faillite. Pour revenir à cela il faut séparer les activités bancaires. -
kalon 21 juin 2011 23:52
Demander aux politiciens actuels de dénoncer les banques est comme demander à un junkie de dénoncer son dealer.
Mission impossible ! -
Aldous 22 juin 2011 12:19
L’euro en danger ?
Vous pensez si c’est le problème !
Quand on vous braque, vous vous inquietez de l’entretien du flingue vous ?
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platon613 23 juin 2011 10:24
Fed : La Grèce est une menace pour la finance mondial
Ben Bernanke, le patron de la Banque Centrale des Etats-Unis (Fed) a tenu une conférence de presse lors de laquelle il a laissé entendre que la crise grecque pourrait constituer une menace pour la stabilité du système financier mondial...
http://www.news-26.com/econmie/701-fed-la-grece-est-une-menace-pour-la-finance-mondiale.html
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vinvin 21 juin 2011 13:25
Et si ce n’ est pas les banques des pays « civilisés » de l’ europe de l’ ouest qui doivent payés la dette de la Grèce, alors c’ est qui qui va « cracher au bassinet » ?.... Encore les peuples de l’ europe « civilisée » d’ en bas ?....
Je me demande meme si je vais aller voter en 2012, car pour voter en faveurs des fils de putes qui asservissent la population qui les a mis au pouvoir, cela ne sert a rien, et mieux vaut encore s’ abstenir de voter.Jusqu’ a présent, j’ ai toujours été outré par les salauds qui braquaient des fourgons blindés, qui faisaient des détournements de fonts, du trafic de drogue, proxénétisme, etc, etc....(Mais si ça continue, je vais finir par donner raison a ses gens-là) ! ......VINVIN.-
Aldous 21 juin 2011 17:40
Vous posez la mauvaise question :
La vrai question est pourquoi une dette insolvable gonfle-t-elle au lieu de s’effondrer ?
Une dette titrisée, c’est comme une action de société.
Si elle s’effondre elle ne vaux plus rien et on peu se désendetter à bon compte.
C’est ce qu’a fait l’Equateur en 2005.
L’action de la BCE, du FMI et de l’UE maintiennent artificiellement la valeur de la dette et la font exploser au lieu de laisser la loi de l’offre et de la demande faire son effet.
Alors la question est pourquoi tue-t-on la Grèce ?
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kalon 21 juin 2011 23:47
Voter n’a jamais servit à grand’chose mais ne plus aller voter nous permettrait, pour le moins, de nous distancier par rapport à un futur que nous ne désirons pas.
Il est mieux, aujourd’hui, de ne plus aller voter, je pense.
Cela posera un probléme de légitimité aux fossoyeurs ! -
vinvin 22 juin 2011 07:08
(@ALDOUS).
Je crois plutôt que la question qu’ il faut se poser est celle-ci :Pourquoi avoir fait entrer certains pays de l’ ancien bloc soviétique dans l’ UE, alors que certains de ses pays étaient des pays sous-développés a l’ image de certains pays Africains ?....Les Dictateurs de « Mache-triche » ou/ et de Bruxelles, ont voulu prendre ses pays de merde dans les bras, et a présent nous les avons sur le dos !Quand je pense que ce sont des gens politique qui ont fait des hautes études pour prendre ce genre de décision a la con, ( je me demande quels sont le style d’ étude que ses cons ont bien pu faire ) ?.......(Par-ce que si ses cons possèdent un cerveau, alors moi je suis dieu) ! .....LA PREMIÈRE DES CHOSES A EVITER DE FAIRE, ÉTAIT DE FAIRE ENTRER DES PAYS DE TRAÎNES « SAVATES » DANS L’ UE. ( Grèce, Roumanie, Estronie, Lituanie, etc, etc....)Et nos « Zélites » sans ailes, nous parlent de faire entrer la Turquie, (voir Istraél,) dans l’ UE ?... (et pourquoi pas le MO-ZAM-BIQUE, aussi, Non ?...).(Comme ça nous aurons le complet,) en matière de « boulets » !VINVIN. -
vinvin 22 juin 2011 07:45
(@KALON).
Mais bien sur que de voter n’ a jamais servie a rien !...Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, nous avons essayer la droite « classique » ainsi que la gauche « classique » et on a pu s’ apercevoir qu’ il n’ y avait aucune différence entre les deux.Donc, soit il faut voter pour des partis politiques que nous n’ avons pas encore essayés, ( a savoir le PCF ou/et/ le FN,) soit ne pas voter, soit voter « blanc », ou bien encore voter pour quelqu’ un qui n’ existe pas !....(Je ne suis pas croyant,) mais a titre d’ exemple, si tout le monde barrait le nom du candidat, et inscrivait au verso, DIEU, ou bien encore JÉSUS, meme si ses deux types n’ on jamais existés, je pense que un 95% dieu ou Jésus ferait un « déclic » qui ferait peut-être réfléchir nos politiques qui se remettraient peut-être en question ?......De plus, ( ce n’ est pas le sujet de l’ article,) mais je vais quand-meme le dire brièvement....A propos de Socialiste, ( le mot Socialiste et/ou/ Socialisme, étant un diminutif du mot SOCIAL,) Pour moi, un vrai Socialiste ne dois pas crécher dans des suites au Sofitel au cours de ses voyages, ( suivez mon regard,....) mais plutôt dans un « Capoutche » a 35 euros la nuit, et avec la différence de prix entre le « Capoutche » et le Sofitel se servir de cette économie d’ argent pour investir dans une oeuvre Sociale. (voila ce qu’ est un vrai Socialiste) !Les autres qui crèchent dans des suites présidentielles au Sofitel (ou ailleurs) ne sont pas plus Socialistes que ce que moi je suis archevêque !VINVIN. -
vinvin 22 juin 2011 07:52
(Ha merde, déjà moins un dans mon « post » de 07 heure 08 ) !....
Ho putain, je me suis trompé, ( je n’ aurais pas du citer l’ état illégitime de Yahvé,) parmi les états qui n’ ont rien a foutre dans l’ UE ! ......VINVIN. -
Aldous 22 juin 2011 12:26
@vinvin
"Pourquoi avoir fait entrer certains pays de l’ ancien bloc soviétique dans l’ UE ?«
Pour le mettre sous les ordres d’un maoiste notoire... José Manuel Barosso.
Sinon si la question est »dans quel but" la réponse est simple : pour les inféauder.
L’UE est un empire. Rien d’autre.
C’est Barosso qui le dit.http://www.youtube.com/watch?v=-I8M1T-GgRU
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robin 21 juin 2011 13:30
Grèce : Sarkozy et la BCE ne veulent pas faire payer les banques ...
Sans blagues....quel scoop !
Nos bons dirigeants sont à leurs ordres on imagine mal comment ils s’y prendraient
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Jimmy 21 juin 2011 13:33
l’Europe se retrouve à la croisée des chemins : progresser ou régresser
non, l’Europe à le choix entre s’effondrer tout de suite ou s’effondrer plus tard
le plus tôt sera le mieux-
Aldous 21 juin 2011 17:43
Vous confondez l’Europe avec l’UE et la BCE.
L’Europe est un continent, l’UE une bureaucratie non représentative et la BCE un organisme privé représentant les banques centrales (privées aussi).
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djonzs 21 juin 2011 13:47
Pas spécialiste dans l’affaire mais si on fait casquer les banques, les premières banques touchées ne seraient-elles pas les banques grecques qui - contrairement aux banques étrangères - ne pourront pas éponger ces pertes et capoteront à coup sûr ? Les Grecs, premiers touchés, perdront jusqu’à leurs dernières économies - après avoir perdu tout le reste. Après, évidemment, s’il y a contagion, d’autres pays y passeront également.
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HELIOS 22 juin 2011 16:51
... mais non Djonzs, vous vous etes fait intoxiquer !
Si les banques grecques crevent que va-t-il se passer en grece ? RIEN, strictement rien (pour le commun des pekins comme vous et moi.)
A votre avis, le mec qui fait de la feta avec ses brebis, ne va-t-il plus les traire ?, le boucher, le boulanger etc tous continueront a vivre, en respectant leur pays, c’est a dire en achetant dans l’economie locale, celle qui continuera a etre accessible.
Par contre, les banquiers grecs, et les entreprises « financiarisées » n’y arriveront plus, car ils n’auront plus de sous et plus de credit. Personnellement je dis : qu’elles crevent !!! c’est bien ca la loi du marché, la concurrence libre et non faussée !!! et puis, en fait, d’autres, plus etiques et orientées vers le service a la population plutot que le service des actionnaires vont naitre et se developper.
Comble de joie, ces banquiers grecs qui vont etre dans la m... ce ne sera pas a cause des grecs qu’ils ont etranglés, mais de leurs copains etrangers, notamment allemands et français qui vont les poursuivre jusqu’au bout pour etre remboursés.
Oui, c’est par ailleurs vrai, la situation risque d’etre un peu difficile, mais pas trop car la Grece n’est surement pas autonome, toutes les multinationales se sont bien arangées, par delocalisation, fragmentation etc pour rendre le pays en situation de dépendance. Mais cela ne perdurea pas, juste le temps que l’economie locale s’organise.
Les riches se fourniront a l’etranger et les grecs « normaux » redecouvriront l’interet de creer une entreprise qui FAIT quelque chose.
Et c’est sans compter sur l’aide europeene, la vraie, celle des peuples, qui d’abord etonnée puis ensuite mefiante et enfin sooumise au même risque va regler le compte, oh combien je l’espere, a tous ces mafieux qui nous gouvernent. -
ichris31 21 juin 2011 19:09
Chaque fois que je lis un article, je vois arriver la mouche à merde.
Tu passes ton temps à être contre tout ceux qui sont pour et pour tout ceux qui sont contre. Sinon, si tu voulais vraiment partager avec tes pairs, tu déverserais ton fiel sur des forums qui partagent tes idées nauséabondes.
Une vie bien remplie en somme.
Les faschos sont méchants. Ca se voit dans tous tes commentaires.
C’est dit. -
Peachy Carnehan 21 juin 2011 22:54
@ ichris31
Il ne faut pas en vouloir à notre chaton borgne. Il fait partie du paysage. Si Sarkozy est une « odeur qui aime l’argent », Calmos, lui, est juste attiré par l’odeur.
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Peachy Carnehan 22 juin 2011 02:43
A défaut de faire des efforts sur la conjugaison tu pourrais au moins essayer de soigner ta syntaxe. L’usage approprié de la ponctuation, de la majuscule et de l’accentuation s’apprend pourtant à l’école primaire. Tu sais, ces petits enfants de cinq à dix ans qui voient leurs classes et leurs écoles fermées au nom des « réformes » portées par l’UMP.
Mais c’est certainement sans importance pour des gens, comme toi, qui ont voté Nicolas Sarkozy en 2007 après avoir brièvement écouté un discours vindicatif à la télé. Lire un programme, c’est long et fastidieux. Pour les gros cons gavés de TF1 et les derniers de la classe (qui sont souvent les mêmes), l’abandon de la langue française, et de ses règles, compte moins qu’un bon mot grossier et médiatique de Nadine Morano, de Brice Hortefeux ou de Sarkozy en personne.
Calmos, en toute inimitié, ton pote Sarkozy malmène la langue des Français aussi mal qu’un goret de la télé-réalité. Il fait honte à Rabelais, à Ronsard, à Victor Hugo, à Céline, à Camus. Et, crois-moi, c’est aussi pour cette raison qu’il est devenu le plus impopulaire de tous les présidents de la République.
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fred74 22 juin 2011 04:45
Bonjour Ichris 31
ALORS si je vous suis bien, chaque raisonnement qui ne vous conviens pas, nous sommes
des ....Fachos, mais une question tout de même....
Et vous , comment vous voyez-vous ?
Je ne voudrais pas vous faire peur, mais il y a du boulot du coté de la correction, allez bon courage ... -
foufouille 22 juin 2011 19:54
« Il y a des années comme ça : ou il vaut mieux rester couché que d’aller voter »
2002 2007
2012, on a d’autres choix
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sisyphe 21 juin 2011 14:14
Dette grecque : l’Union européenne et le FMI veulent écraser la résistance des peuples indignés
L’Union européenne et le FMI ont mis le couteau sous la gorge du Parlement grec : il doit voter en urgence le troisième plan d’austérité et de privatisations en un an, plus draconien encore que les précédents. Faute de quoi on coupera les vivres à la Grèce qui ne pourra plus payer ses fonctionnaires.
Le message est clair : la finance européenne n’a aucune intention de céder face aux mouvements sociaux qui se développent en Europe du Sud, à l’origine de manifestations spectaculaires ce week-end en Espagne et en Grèce. Les gouvernements grec, espagnol ou portugais sont enjoints d’écraser sous une austérité implacable leurs peuples qui s’indignent. Il faut faire un exemple en Grèce, pour dissuader les autres peuples de lever la tête.
Chacun sait pourtant que la dette publique de la Grèce est insoutenable : tous les observateurs, et même les économistes des banques, le reconnaissent. Les politiques d’austérité enfoncent la Grèce – mais aussi l’Espagne, l’Irlande, le Portugal... – dans une crise sociale dramatique sans offrir aucune perspective de stabilisation économique. Les coupes budgétaires à répétition ne permettent pas de réduire le déficit, car plus les dépenses publiques baissent, plus les recettes baissent elles aussi à cause de l’aggravation de la récession.
C’est pourquoi les « élites » européennes sont divisées. Le gouvernement allemand est pressé par une opinion publique qui ne comprend pas pourquoi seuls les contribuables européens sont sollicités. Il demande que les créanciers privés de la Grèce – en majorité des banques européennes – prennent une partie du fardeau. Un tel rééchelonnement partiel de la dette ne viserait pas à épargner le peuple grec ; mais plutôt à rendre « durable » la cure d’austérité qui lui est imposée, en évitant un effondrement à court terme.
Mais, sous l’injonction de Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne, et de John Lipsky, le directeur-général adjoint du FMI, l’Union européenne a mis son veto à ce modeste coup de pouce proposé par Berlin. Lipsky a sermonné les dirigeants allemands, en traitant « d’enfantillages improductifs » les discussions autour d’une contribution du secteur privé. Nicolas Sarkozy a soutenu sans conditions la ligne dure de la BCE et du FMI qui consiste à aller tout de suite à l’épreuve de force avec les mouvements de résistance. Ce choix, s’il était confirmé, pousserait la Grèce au défaut, et rendrait inévitable une crise bancaire et financière majeure à court terme. Aveuglement dogmatique ou bluff cynique ? Il s’agit plutôt d’une véritable guerre déclarée par la finance à l’État social en Europe, où la Grèce est le premier maillon de la chaîne.
Face à cette déclaration de guerre, les mouvements sociaux européens doivent décréter une mobilisation générale en soutien au peuple grec. Au-delà de la solidarité internationale, il s’agit d’une cause immédiatement commune : la défaite du peuple grec rendrait plus difficile la résistance espagnole et ouvrirait la voie à la généralisation des plans d’hyper-austérité que veut imposer le pacte pour l’Euro, dont les principaux instruments seront votés jeudi au Parlement européen.
Attac France, avec le réseau des Attac d’Europe qui s’est réuni en Grèce les 18 et 19 juin, exprime son soutien et sa solidarité avec les mouvements sociaux et les citoyens indignés d’Europe. Avec eux, Attac exige la mise en place d’un audit citoyen des dettes publiques, qui montrera le caractère illégitime d’une large partie de ces dettes et ouvrira la voie à leur dénonciation. Les peuples n’ont pas à payer la faillite de la finance. Attac organise ce jeudi à Paris une réunion publique avec des représentants des partis politiques de gauche présents au Parlement européen, pour dénoncer le pacte pour l’Euro et débattre des alternatives à l’hyper-austérité et à la dictature de la finance.-
lagabe 21 juin 2011 16:41
je te comprends pas la
donc pour toi un peuple peut s’endetter au dela du raisonnable , passer la dette du pays de 40 % du PIB à 160 % en 7 ans , c’est vrai que les taux européens étaient bas
les premiers responsables de cet état , c’est eux, et ne parle pas d’indignés , moi ce que je trouve indécent et qui m’indigne c’est le comportement des grecs.
Merkel veut faire aussi participer les banques, je vois pas ou est le problème -
kiouty 21 juin 2011 17:08
moi ce que je trouve indécent et qui m’indigne c’est le comportement des grecs.
Ah ben ça tombe bien, en France, on n’est pas loin derrière...
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sisyphe 21 juin 2011 19:01
Par lagabe (xxx.xxx.xxx.34) 21 juin 16:41je te comprends pas la
Si tu comprends pas maintenant, laisse tomber ; tu ne comprendras jamais.
Soit tu es un peu juste d’esprit, soit tu refuses de t"informer, soit tu es du côté de ceux qui serrent l’étau ; dans tous les cas, laisse tomber...
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lagabe 22 juin 2011 09:18
tu es trés manichéen , pour toi les banques sont totalement responsables , de l’autre les individus n’ont aucune responsabilité
pour ma part , je crois que les responsabilités sont partagées , c’est tout -
foufouille 22 juin 2011 19:56
sauf que les banques pretent du pognon fictif pour gagner plus
de l’or fictif
des hypotheques bidons
par contre, la saisie immobiliere est reelle mais basee sur des trucs bidons
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dawei 21 juin 2011 14:35
mais quel vendu ce merdeux laquet, quand est ce qu’on le sort de l’Elysée par la peau du cul et qu’on lui fout LE coup de pied de sa vie au même cul ? La « moralisation du capitalisme financier » dont il prétend être le défenseur, elle va nécessairement commencer par foutre cet empaffé déhors !!
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Aldous 21 juin 2011 14:43
Il semble qu’un petit point d’orthographe s’impose :
On écrit Grèce, Grec, Grecque... ce qui est tiré du latin Graecia qui désignait en fait les Grec du sud de l’Italie (la Grande Grèce).
On peut donc se rabattre aussi sur la racine grecque : Hellène, hellènique...
Le nom officiel du pays en grec étant Ellas (trois fois Ellas)
Si on est à cours de synonymes on peut faire appel aux Achéens comme faisait Homère...
Ou plus vulgairement aux béotiens (considérés par les Athéniens comme mal éduqués (la Béotie est une région au nord d’Athènes).
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Le taulier 21 juin 2011 14:45
Bonjour,
Tu dis : « c’est de savoir »qui doit payer la facture" : les Grecs, les contribuables européens ou les banques par un effacement partiel de la dette ?
La morale voudrait que l’effort soit réparti équitablement entre ces trois catégories."
Pourquoi est-ce que moi, contribuable français je devrais payer la même chose que le pâtre grec ou l’armateur qui a planqué son fric en Suisse ?
Je ne vois pas de moral à faire du 1/3, 1/3, 1/3.
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Aldous 21 juin 2011 17:45
Il n’y a pas de morale en économie...
Celui qui prend un risque doit l’assumer.
On ne va pas pleurer pour les « pauvres » banquiers.
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Le taulier 21 juin 2011 18:57
ben moi en tant que contribuable francais je n’ai pris aucun risque alors je ne vois pas pourquoi je paierait.
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Kessonfait ? 21 juin 2011 20:32
d’autant plus qu’accepter le partage des pertes ne serait-il pas l’acceptation de pratiques contre l’intérêt commun ?
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paul 21 juin 2011 14:48
« La faillite ou le fédéralisme » : si même Demorand, patron de Libé, quotidien de « gauche » le dit,
alors ....Démorand ,auteur récent de cette sentence « la démondialisation, c’est un crypto-lepénisme .
Au sujet de : qui doit payer la facture : les grecs, les contribuables européens, ou les banques .
L’auteur écrit : » la morale voudrait que l’effort soit réparti équitablement entre les trois catégories "Belle équité de faire payer au peuple grec l’arnaque des banques, rendue possible par les statuts de l’union européenne .
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Kessonfait ? 21 juin 2011 20:34
Qu’est ce que tu as pu lire comme autre solution à la faillite ou au fédéralisme ?
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Tiberius 21 juin 2011 15:12
@ Henry Moreigne
Je ne sais pas quel travail vous faites pour vivre, mais si vous y tenez et que vous n’affectionnez pas davantage que moi l’idée de faire vivre votre famille dans la rue, alors au lieu de les dénigrer, remerciez plutôt ceux qui, comme le directeur adjoint du FMI, veulent vous préserver des conséquences désastreuses qu’une gestion purement idéologique de la crise grecque pourrait avoir.
Car, comprenez bien que ce qui nous pousse à ne pas vouloir impliquer davantage les banques, c’est la crainte comme le dit John Lipsky, de fragiliser les établissements bancaires au risque de provoquer un nouvelle crise systémique à la suite de celle des subprimes.
Le problème ici posé n’est donc pas de savoir s’il serait plus équitable d’impliquer davantage les banques, mais si cela serait PRUDENT !!! Une nouvelle crise systémique nous laisserait cette fois vraiment, mais alors VRAIMENT sur les genoux.
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Rudolph 21 juin 2011 16:15
Réaction typique du mec qui fait donc son froc et préfère vivre esclave plutôt que de risquer sa vie pour être libre.
Cher M. Tiberius, il y a pire qu’être sur les genoux dans la vie...
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Jimmy 21 juin 2011 16:19
une nouvelle crise systémique laisserait LES BANQUES sur les genoux, notre situation ne pourrait que s’améliorer vu que notre problème c’est tout l’argent que nous leur devons (indument), il faudrait juste repartir de zéro, pour le moment nous sommes à moins... beaucoup trop
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sisyphe 21 juin 2011 16:20
le nommé Tiberius, en bon petit valet des banques, les défend.......... contre les peuples, bien sûr !
Vous rendez compte, Mon Président « fragiliser les banques » ; il ne manquerait plus que ça !Mieux vaut écrabouiller les peuples, et que les banques puissent continuer leur petit jeu de casino, pas vrai, tiberius ?D’autant que la faillite de la Grèce, déjà largement anticipée par les spéculateurs, va faire leur fortune.Et s’il y avait une nouvelle crise systémique, ça risquerait de prouver que c’est le système qui n’est pas viable ; pas question, pas vrai ; il faut que le système perdure, que les banques continuent leurs prodigieux bénéfices, et que les peuples crèvent et ferment leur gueule.Pas vrai, Tiberius ? -
Tiberius 21 juin 2011 16:49
Quand on a rien a perdre, c’est sûr que l’on ne craint pas la crise. Mais la France n’est pas majoritairement peuplée de SDF que je sache ?! Parce qu’à part ceux qui n’ont strictement RIEN, sinon les vêtements qu’ils portent, PERSONNE ne peut se croire à l’abri d’une nouvelle crise comme celle des subprimes. Vous pourriez perdre votre emploi, vous pourriez perdre vos allocations chômage, vos aides sociales, vous pourriez perdre votre logement ou le droit à y vivre. Le peu dont vous jouissez, si misérable vous semble-t-il, vous pourriez quand même le perdre si les banques faisaient faillite après un défaut sur la dette grecque. La sécurité sociale ? Terminé ! Votre emploi de fonctionnaire ? Terminé ! Vous seriez dans la rue à pleurer et hurler comme les Grecs en sachant que PERSONNE ne viendra à votre secours. P E R S O N N E !
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djonzs 21 juin 2011 16:51
C’est étrange comme l’hystérie gagne vite certains contre une opinion simplement contraire à la leur. Les gens sont bien excités en ce moment, impatients de passer à l’acte. « Le moment est arrivé, personne ne sera épargné ! » menaçait quelqu’un dans un autre forum de ce site. Ne comprennent-ils pas que ce sont eux qui sont sauvés avec ces plans de sauvetage ? Ce sont leurs économies qui sont sauvées en même temps que leurs banques.
Ces révolutionnaires ardents ne sont que trop pressés d’oublier leur propre rôle dans la crise et leur propres responsabilités. Parce qu’ils ne peuvent plus s’acheter la télé qu’ils espéraient ou ne pourront pas partir en vacances à la destination prévue, ils s’imaginent avoir vu le pire et demandent vengeance. La société de consommation a eu raison de leur conscience : ils ne sont plus dans la réalité.
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lagabe 21 juin 2011 17:06
oui , toujours facile d’accuser les banques et de ne pas se remettre en cause
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Tiberius 21 juin 2011 17:15
@ Sisyphe
Imaginez que pour une question d’équité, on incite les banques à s’exposer davantage sur la dette grecque. Imaginez ensuite que la crise s’étende ou un défaut de la Grèce sur sa dette. Qui paiera pour éviter aux banques surexposées la faillite ? Vu que ce ne sont pas les Grecs, ce sera vous et ce sera moi. Et si nous ne pouvons pas payer, eh bien les banques vont faire faillite en provoquant comme dans un jeu de dominos la faillite des entreprises françaises qui mettront elles-mêmes en faillites les artisans et commerçants lesquels ne pourront plus rien vendre vu que tout le monde sera au chômage.
Donc, il faut être sérieux, le désir de justice est une chose, la prudence en est une autre et on ne scie pas la branche sur laquelle on est assis, ceci quand bien même la rudesse du siège qu’elle nous offre, nous aurait fait la prendre en horreur. Car on est toujours mieux sur la branche quà flotter dans les airs en attendant l’impact de notre cul avec le sol, surtout si cet impact doit nous coûter la vie...
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sisyphe 21 juin 2011 17:30
@ Tiberius
Vous êtes de ceux auxquels la vie n’apprend rien.La crise montre, à l’évidence, que le système sur lequel fonctionne l’économie capitaliste libérale est un poison pour les peuples.Poison d’avoir retiré aux états, par des décrets et lois scélérates, la possibilité d’emprunter aux banques centrales SANS INTÉRÊT, et d’avoir laissé toute latitude aux banques de création monétaire ex nihilo, qui ne sert qu’à la spéculation, et à l’égorgement des états et des citoyens, au profit de la dictature des mafias financières ; qui gagnent des fortunes, grâce à la faillite des états, auxquelles, évidemment elles participent grandement.C’est le système qu’il faut changer ; par une réforme monétaire, par un Glass-Steagall Act, en interdisant aux banques privées de créer des crédits, en les obligeant à emprunter elles-mêmes aux banques centrales, avec des intérêts, en séparant banques de dépôt (nationalisées), et banques privées, en freinant et régulant le jeu spéculatif.Annulation des dettes ; si les banques ont prêté de l’argent à des emprunteurs non solvables, c’est uniquement LEUR FAUTE ; et c’est elles qui doivent payer.Qu’elles soient déclarées en faillite, que leurs biens soient saisis, et que les états recouvrent la souveraineté de la création monétaire, par les banques centrales.Tout le monde l’a compris, tout le monde le sait, et, évidemment, mieux que tout le monde, les banques, puisque c’est ce système qui leur permet d’engranger de formidables bénéfices, au détriment des états, des peuples, et des citoyens.D’où leur intérêt à ce que ce système perdure, dut-il engendrer la misère de milliards de citoyens.Et vous, vous continuez à défendre ce système, comme un bon petit valet de la dictature des mafias financières ; vous êtes donc un ennemi des peuples, de la justice, et des citoyens.En toute connaissance de cause.Dont acte. -
lagabe 21 juin 2011 18:00
on est dans une économie libérale , alors expliquer moi 2 choses
1 > la part du PIB consacrée au social est bien + élevée qu’il y a 30 ans
2 > le nombre de pauvre a fortement diminué
http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATSOS04402tu peux vérifier tout ce que je dis , va sur le site de l’INSEE
donc on vit une époque libérale et les 30 glorieuses etaient géniales , c’est pathétique comme raisonnement -
foufouille 21 juin 2011 18:02
@ tiberius
si les banques avaient pas prete autant d’argent fictif, on en serait pas la
les delocalisateurs ont touche un max de subventions -
Tiberius 21 juin 2011 18:04
@ Sisyphe
Vous me dites que le système est détestable et doit être changé, mais je ne vois pas comment en poussant les banques à s’exposer au-delà du raisonnable sur la dette grecque l’on irait tant soit peu vers ce changement auquel vous aspirez. Je ne vois sincèrement pas en quoi cela servirait vos plans de devoir encore une fois renflouer des banques pour éviter quelles ne sombrent avec toute l’économie.
C’est quoi l’idée ? L’espoir que l’on entendra mieux vos revendications quand nous serons au bord du gouffre ? C’est une idée ridicule car les politiques et les états seront désignés comme les seuls coupables. Les économistes libéraux diront que les états sont responsables car ce sont leurs interventions maladroites dans le jeu économique qui ont suscité la crise. Et il sera difficile de les contredire vu que ce sera vrai ! On leur donnera raison et on cèdera à toutes leurs revendications. C’est ce que vous voulez ? J’en doute...
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lagabe 21 juin 2011 18:04
La France ne s’est jamais remise de la fin de l’ère dorée des Trente Glorieuses. Elle cultive la nostalgie de cette époque d’après-guerre qui avait vu le pays, en reconstruction et « en rattrapage » technologique et managérial par rapport aux Etats-Unis, jouir d’une forte croissance, d’un plein-emploi « à vie », d’un développement , de l’Etat providence et d’une promotion sociale généralisée. Le souvenir en est mythifié. Les conditions sociales étaient en réalité dures, les bidonvilles nombreux, les femmes discriminées, l’espérance de vie de onze ans plus courte, la durée du travail hebdomadaire effective plus longue de dixheures. Mais la mémoire est sélective et l’histoire est embellie. Le succès extravagant du livre de Stéphane Hessel (Indignez-vous l’illustre jusqu’à la caricature).
A partir de 1975 et les crises du pétrole, s’est ouverte l’ère que certains appellent les
« Trente Pleureuses » : inflation puis chômage de masse. Bousculé, le pays a connu depuis lors des alternances politiques mais le regard est resté orienté vers le passé des Glorieuses. Droite et gauche réunies ont fait le même choix politique majeur : tenter à toute force de préserver/ retrouver l’ancien mode de croissance. Le passé plutôt que l’avenir. Les comptes publics ont été systématique-ment déficitaires, la France a accumulé des dettes, sans pour autant s’équiper d’infrastructures modernes, universitaires ou hospitalières. Cette première conséquence, celle de charger le dos des générations futures, décrite dans de nombreux rapports, est restée sans correction. La crise des dettes souveraines en Europe va désormais forcer les dirigeants à l’austérité pour plusieurs années.
Il est une seconde conséquence pour les jeunes, encore mal perçue et contestée.
La génération précédente, protégeant jalousement ses emplois, a poussé la jeunesse dans les stages gratuits, les CDD en série, les jobs précaires. Depuis trente-cinq ans, le taux de chômage des moins de 25 ans a été invariablement deux fois supérieur à celui du reste de la population. « A droite comme à gauche, l’enjeu est de servir les droits acquis plutôt que de développer ceux de demain », se plaint le sociologue Louis Chauvel (1) qui dénonce le caractère « profondément conservateur et rentier de la société française ». Les jeunes sont triplement déclassés : par le niveau des emplois en dessous de leur niveau d’études, par le risque aggravé d’être dans un « des-censeur social » par rapport à leurs parents et des droits sociaux dégradés (par exemple à la retraite) puisqu’ils ont commencé plus tard et plus bas. On doit aussi inscrire dans cette liste les difficultés à se loger.
Faut-il prendre des mesures spéciales pour favoriser l’emploi des jeunes ? se demande aujourd’hui le gouvernement.
Il faut d’abord supprimer tous les dispositifs qui les pénalisent. La France aime davantage son passé que ses jeunes. Beaucoup, à droite comme à gauche, refusent d’admettre
la réalité d’un « conflit entre les générations ». Tandis que les bancs de l’Assemblée nationale sont occupés par une majorité écrasante d’hommes de plus de 60 ans...
Puisse la campagne présidentielle de 2012 porter ce débat au premier plan. Les dettes et le chômage des jeunes sont les deux plaies les plus profondes de la France. Le pessimisme fondamental du pays prend ses racines dans trente-cinq ans de nostalgie des Trente Glorieuses. Puisse la France se détourner de 1945 et regarder vers 2020. (1) Le Destin des générations, PUF, 2010
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iris 21 juin 2011 18:27
et si on n’avait pas laisser faire nous aussi !!
lorsque l’europe s’est crée on a pas tout compris -c’était comme un contrat d’assurance-il aurait fallu TOUS bien lire les petites lignes-on a fait trop confiance en ceux qui nous gouverne
on a doublé les dépenses de fonctionnement des états et politiques-députés frais divers administration etc..
avec l’euro tous les prix ont augmenté et avec ceux de l’immobilier !! et qui profite de ces gros achats ??devinez
et les recettes ne sont pas extensibles à l’infini-
ni les matières premières -
foufouille 21 juin 2011 18:38
donc si tiberius se fait arnaquer par un VRP, c’est de sa faute
il avait ka tout bien lire et connaitre 50 metiers -
sisyphe 21 juin 2011 19:21
@ Tiberius
laissez tomber ; soit vous êtes vraiment trop con, soit vous êtes du côté des oppresseurs ; dans tous les cas, je ne vais plus perdre de temps à discuter avec un abruti ou un exploiteur.De l’air. -
Tiberius 21 juin 2011 20:47
@ foufouille
C’est ça oui ! Les élus grecs qui ont contracté cette dette pharaonique ne savaient pas ce qu’ils faisaient. Ces pauvres innocentes petites créatures de Dieu se sont simplement fait escroquer par de vilains financiers...
Vous me direz que ce ne sont pas les élus qui remboursent mais le peuple. C’est vrai ! Eh bien libre au peuple de se saisir des politiciens responsables et de les soumettre à sa vindicte. Au fond, ça ferait peut-être réfléchir certains dans notre propre pays de savoir qu’un jour ils pourraient avoir à rendre des comptes à un peuple en fureur...
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Kessonfait ? 21 juin 2011 21:01
La question du pour ou contre les renflouements est peut être en train de nous enfoncer plus dans le trou. Les banques qui cumulent les activités de dépôt, crédit, assurance, et d’affaire sont un danger pour les peuples. Si elles perdent c’est pour nous et si elles gagnent c’est pour elles. Elles ne financent plus l’économie réelle et s’adonnent à la spéculation sur notre dos et celui du reste du monde entraînant l’économie productive à la baisse . Le FMI, BCE et cette clique de politiciens corrompus prêtent soit contre une dérégulation, privatisation, destruction des acquis sociaux etc... soit plus d’intégration dans leur Europe fédérale accompagné d’une stigmatisation de l’être humain parce que nous serions tous responsables.
Il existe un moyen de les mettre en banqueroute organisée ou faillite ordonnée sans que l’économie ne s’effondre : cela s’appelle la séparation des activités bancaires pour protéger les épargnants et les entreprises. Notre problème à tous sur cette planète aujourd’hui c’est cette finance malthusienne qui nous tire dans les abysses. Eux vont plonger mais nous... voulons nous plonger avec eux ? -
Tiberius 21 juin 2011 21:31
@ Kessonfait ?
On somme on scinde les actuelles banques en deux et on charge les nouvelles de tous les emprunts grecs des premières. Outre que c’est carrément une escroquerie, ça ne va pas nous rendre à nous clients l’argent perdu en cas de défaut de la Grèce sur sa dette. Ça permettra juste aux banques de ne pas nous rendre notre argent en prétextant que c’est la banque née de la scission qui est responsable de cette perte et pas elles...
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Kessonfait ? 21 juin 2011 22:08
Pour comprendre ton idée :
- qu’est ce qui est carrément une arnaque ?
- comment en viens-tu à penser que la scission va permettre d’éviter de nous rendre notre argent ? -
Peachy Carnehan 21 juin 2011 22:47
Tiberius : « ...ça ne va pas nous rendre à nous clients l’argent perdu en cas de défaut de la Grèce sur sa dette. »
A nous, clients ?!?
Doit-on comprendre que Tiberius détient, personnellement, des actifs pourris ? Et qu’il voudrait que les contribuables remboursent, rubis sur l’ongle, ses mauvais placements ?
Si tel était le cas je comprendrais mieux le sens de ses interventions « pro-banksters ».Privatisation des bénéfices et nationalisation des pertes, c’est fou comme les néolibéraux deviennent collectivistes quand il s’agit de mettre la main à la poche.
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Tiberius 21 juin 2011 23:45
Si comme le réclame l’auteur de cet article, nous contraignons les banques a prêter davantage d’argent à la Grèce, ce sera mon pognon et le vôtre qui sera investi là-bas. Mais imaginons ensuite que la crise s’aggrave et que la Grèce ne puisse plus rembourser. De deux choses l’une, soit c’est encore nous qui renflouerons la banque pour lui permettre de ne pas couler et de se refaire une santé, ou alors nous la laisserons déposer le bilan et là, c’est sûr, nous ne reverrons plus jamais notre pognon.
Bon peut-être que certains d’entre vous ne perdront pas grand chose. Mais il se peut également que l’entreprise qui vous emploie perde quant à elle énormément, ce qui aura des conséquences dramatiques sur votre vie. Et inutile d’espérer saisir quoi que ce soit auprès de la banque, comme l’imagine ce charlot de sisyphe car, si la banque dépose son bilan, c’est qu’elle n’a plus assez d’actifs pour continuer son activité. Et par conséquent, c’est forcé, tout le monde ne retrouvera pas son argent. Des entreprises vont faire faillite et des gens se retrouveront au chômage.
Voilà donc pourquoi certains nous disent qu’ils ne faut pas laisser les banques s’exposer davantage. Cela les fragiliserait et risquerait de nous conduire à une situation identique à celle que nous avons connue durant la crise des subprimes.
Ce n’est quand même pas sorcier à comprendre ça ?!!!
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filendrick 22 juin 2011 01:02
@ Tiberius euh, presque
est ce que les montants des remboursements planifiés de la dette dans le budget Grecs dans le budget qui force les plans d’austérités (afin de collé au planning) ?
est ce que les lois félonnes passées historiquement en catimini obligeant les états a s’endetter inutilement peut rentrer dans l’explication de cette énorme dette ?
il faudrait qu’on soit compréhensif avec les responsables qui continuent a travailler a cette machine infernale ?
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sisyphe 22 juin 2011 09:55
Par Peachy Carnehan (xxx.xxx.xxx.182) 21 juin 22:47Tiberius : « ...ça ne va pas nous rendre à nous clients l’argent perdu en cas de défaut de la Grèce sur sa dette. »
A nous, clients ?!?
Doit-on comprendre que Tiberius détient, personnellement, des actifs pourris ? Et qu’il voudrait que les contribuables remboursent, rubis sur l’ongle, ses mauvais placements ?
Si tel était le cas je comprendrais mieux le sens de ses interventions « pro-banksters » !Ben oui, Peachy, elle est là l’explication !
C’est beau, le sens de l’intérêt commun chez les spéculateurs ! -
foufouille 22 juin 2011 11:27
@ tiberius
quand on a un ministre qui sait pas c’est quoi un hectare, ca doit etre facile de le rouler
les ploutocrates grecs se sont fait bernes comme nous avec renault, etc
du chantage en echange de subventions
certains creent bien des entreprises en croyant que c’est magique
pour ton pognon, tu peut rever comme les petites victimes de madoff -
Tiberius 22 juin 2011 11:52
@ Sisyphe
Je ne détiens aucun titre obligataire grec mais il y a une chose que j’aimerais vous faire comprendre : l’argent que vous voulez voir les banques investir en Grèce, n’est pas celui des banquiers, pas plus que celui des spéculateurs, mais le VÔTRE, celui de vos voisins et collègues, celui de l’entreprise qui vous emploie et celui de plein de gens qui ne se doutent pas une seule seconde des risquent insensés auxquels on va les exposer. Si ce n’était que l’argent des banquiers ou celui de spéculateurs avertis, je vous dirais, eh bien oui qu’ils y aillent et si jamais la Grèce ne rembourse pas, tant pis pour eux ! Malheureusement les spéculateurs ne seront pas ceux qui souffriront le plus si ça tourne mal, car EUX, investissent leur argent en connaissance de cause et ne prennent jamais de risques qu’ils ne savent pouvoir prendre.
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Tiberius 22 juin 2011 12:40
@ foufouille
Nos élus savent tous très bien ce que vaut un hectare quand c’est eux qui payent. C’est seulement quand ils achètent avec NOTRE pognon qu’ils perdent toute notion de grandeur et de valeur...
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foufouille 22 juin 2011 13:19
@ tiberius
non ils le savent pas
ils ont des gens pour ca
le pognon est fabrique par les banques privees
tout le pognon
le notre compris et celui de l’etat -
Tiberius 22 juin 2011 16:21
L’incompétence est une excuse trop facile pour les politiciens.
Si vous acceptez de faire un travail vous devez le faire correctement et assumer le cas échéant votre responsabilité si ça tourne au fiasco. Ces gens-là ont abusé de la confiance du peuple en se compromettant avec des malfrats de la finance et vous voudriez leur pardonner au nom de leur incompétence ?!!! C’est vraiment trop facile et si au lieu de danser dans la rue comme des imbéciles, les Grecs allaient arracher à leurs doux logis leurs dirigeants et faire à ces criminels le sort qu’ils méritent, vous verriez que les politiciens européens deviendraient ensuite nettement plus compétents quand il s’agirait de contracter des dettes au nom de leurs concitoyens...
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foufouille 22 juin 2011 18:34
ben, ils ont essaye
mais la police les a pas laisser faire
un des freres est banquier avec un master d’histoire medievale ricain probablement acheter
donc la aussi, pas besoin de competence mais d’une bonne naissance
une bonne partie des gens est incompetent car ils arretent d’apprendre a la fin des etudes -
Tiberius 22 juin 2011 18:58
Que pourrait bien faire la police si 1 million de Grecs en colère se dirigeaient vers tous les palais de la république ? Rien du tout ! Face à tant d’hommes, à part tirer des missiles comme le font Kadhafi et Al Assad, il n’y a strictement plus RIEN que la police pourrait faire. Les révoltes au Moyen-Orient nous le montrent tous les jours. Et là franchement, je me dis que les Grecs sont vraiment de bons enfants pour n’avoir pas encore pris de force tous les bâtiments du gouvernement et dressé des tribunaux populaires !
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foufouille 22 juin 2011 20:00
il suffit de buter le leader
entre autres
la manipulation des masses s’apprend
1941
ils ont eut le temps
au states, les gens ont des flingues
pas nous -
Tiberius 22 juin 2011 20:45
Si c’était si simple, Ben Ali serait encore président et le calme règnerait en Syrie non ?
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foufouille 22 juin 2011 21:17
plus la cible est importante et plus le risque de martyr est grand
en plus c’est un pays etranger
la geopolitique est plus complexe
discrediter un ennemi ayant aussi des moyens de pressions est different d« eliminer » un petit leader
relis 1984
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Liberté Egalité Etc. 21 juin 2011 15:51
Ce n’est peut-être pas comparable, mais tout de même :
Tout le monde sait maintenant qu’un ménage surendetté ne peut s’en sortir que si on lui réaménage sa dette. Il arrive, même parfois, qu’une partie des créances est effacée. Enfin, tout le monde s’entend, pour dire qu’il ne faut surtout pas s’engager avec les officines pratiquant des taux d’usure énormes (18 à 20%).
Alors qui peut m’expliquer où se trouve la logique pour la Grèce, voire bientôt d’autres Etats...
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iris 21 juin 2011 18:32
oui un ménage sur endettée a peut etre sa dette éffacée mais dans les pme ou pte c’est du travail qui n’est pas payé et de la perte sèche !!
dans les multinationale ils surveillent comme le lait sur le feu leurs comptes de tiers et sont inflexibles pour ne pas perdre un rond !! de véritables tueurs pour récuperer un maximum et là pas de sentiments !!
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PhilVite 21 juin 2011 15:55
Je prends le pari qu’au final, c’est le peuple grec qui va décider. Ce coup-ci ou le prochain.
Et m’est avis que l’euro, il y en a certains qui vont se le prendre grave dans le cul !Comment les grecs pourraient-ils accepter d’être enterrés vivants sous une montagne de dettes qu’ils ne pourront, de toute façon, jamais rembourser ?
Par ailleurs, je crois que pour la France, la note du « sauvetage (! !!) grec » se monte déjà à 12 milliards €. 12 milliards sur lesquels on peut d’ores et déjà s’asseoir. 12 milliards que la France avait empruntés (n’oublions pas que nous non plus on a plus une tune !) et que nous allons rembourser, vous et moi. Bien gentiment ! (Au plus grand bénéfice de qui ?)
Donc, pour nous aussi, le défaut grec - et ses conséquences sur l’euro - est sûrement la moins pire des solutions, par la remise à plat totale du système qu’il imposera.