mardi 21 juin 2011 - par Henry Moreigne

Grèce : Sarkozy et la BCE ne veulent pas faire payer les banques

Réunis au chevet de la Grèce, les grands argentiers de l'Eurozone ont conditionné le déblocage de la deuxième tranche d'aide (110 milliards d'euros de prêts sur trois ans) à des privatisations supplémentaires et de nouvelles mesures d’austérité. Contrairement à l’Allemagne qui voulait mettre les créanciers (banques et assureurs) à contribution, Nicolas Sarkozy et la Banque Centrale Européenne ont imposé une solution qui exonère les financiers privés de tout sacrifice.

Comme le faisait remarquer Arnaud Montebourg au Grand Jury RTL-Le Figaro, la question qui se pose, c'est de savoir "qui doit payer la facture" : les Grecs, les contribuables européens ou les banques par un effacement partiel de la dette ?

La morale voudrait que l'effort soit réparti équitablement entre ces trois catégories. Le député de Saône-et-Loire fait remarquer que "les programmes d'aide ont été une très bonne affaire pour ceux qui ont prêté" et s'interroge sur l'impunité des banques : "est-ce que ce sont les banques qui vont continuer à faire danser les Etats et les contribuables ?"

La question n'est pas neutre d'autant que la menace d'un effet domino à d'autres pays de la zone euro ne peut être écartée.

Fatiguée de jouer les pompiers, l'opinion publique Allemande, par la voix de sa Chancelière, demandait une mise à contribution du secteur financier privé.

Au final l'effort arraché aux banquiers et assureurs est insignifiant à savoir, remplacer les prêts arrivant à maturité par d'autres de même montant. Ce lissage a été assuré sous la double pression de Nicolas Sarkozy et de Jean-Claude Trichet. Non seulement, l'engagement des investisseurs se fera sur la base du volontariat mais il ne s'agit que d'un rééchelonnement, en aucun cas d'un effacement partiel de la dette. A l'aune des nouveaux efforts draconiens demandés au peuple grec, le décalage est saisissant.

On est donc très loin de la contribution "substantielle" que demandait au départ Angela Merkel. Passés les effets de tribune devant les délégués de son parti à Berlin, la Chancelière a tout lâché pour se ranger derrière la solution défendue par la France et la BCE sur le modèle de "l'initiative de Vienne".

La pilule est difficile à avaler Outre-Rhin où l'on a à l'esprit que les Banques et assureurs ont massivement investi dans la dette grecque et engrangent, grâce à des taux d'intérêt d'usurier, des sommes colossales sans vouloir assumer un risque qu'ils facturent pourtant au prix fort.

Le quotidien Les Echos donne les clés de compréhension du recul d’Angela Merkel : "A Luxembourg, les ministres se sont aussi faits sermonnés par le directeur général adjoint du FMI, John Lipsky, qui leur a demandé d'arrêter leurs enfantillages « improductifs » sur le « reprofilage » de la dette. Il leur a rappelé qu'une mauvaise gestion de la crise de la dette souveraine des pays périphériques pourrait affecter la solidité des banques européennes et déclencher ainsi une nouvelle crise systémique. Enfin, il leur a répété que le FMI ne déboursera rien tant qu'il n'aura pas de visibilité sur le financement à plus long terme du pays".

Nicolas Sarkozy a défendu lui avec succès les banques françaises très impliquées dans la dette grecque (publique et privée) puisqu'elles en détiennent 41% ce qui équivaut à environ 60 milliards d'euros. Il réalise au passage un nouveau grand écart entre les déclarations incantatoires de moralisation du système financier et les travaux pratiques.

La crise grecque devrait être l'occasion de faire un peu le ménage dans les institutions européennes notamment la BCE qui a prêté massivement des liquidités aux banques à des taux très bas allégrement reprêtées avec une marge confortable aux États afin de combler leur déficit.

Plutôt que de continuer à mettre du beurre dans les épinards des banquiers et de leurs actionnaires une solution aurait pu résider dans l'émission d'Euro-obligations (Eurobonds) pour financer les dettes des Etats.

Au-delà de l'urgence financière, on peut reprocher aux dirigeants européens leur incapacité à esquisser des perspectives et à poursuivre l'approfondissement de l'Union à partir des crises qu'elle traverse. C'est d'ailleurs, selon Les Echos, ce qu'a, une nouvelle fois, vainement réclamé Jean-Claude Juncker.

Ce changement de braquet est appelé de ses vœux par Nicolas Demorand dans Libération et il a raison. Avec la crise grecque, l'Europe se retrouve à la croisée des chemins : progresser ou régresser. Une alternative que le patron du quotidien de gauche résume dans la formule "la faillite ou le fédéralisme".

Faute de s'inventer un avenir notre continent risque d'être rattrapé par ses vieux démons du passé. A ce titre, l'évocation de plus en plus fréquente en Grèce de la question des réparations allemandes (jamais versées) au titre de la seconde guerre mondiale constitue un signal d'alerte et une porte ouverte au délitement de 60 ans de construction européenne.



157 réactions


    • Rudolph 21 juin 2011 16:45

      tout à fait d’accord pour la moins pire des solutions. il n’y a pas à faire de compromis avec la remise à plat du système, telle une séparation banque d’affaire banque de dépôt que ne citer que cette loi historique du combat de Roosevelt contre les financiers en son temps. Il faut éliminer cet argent fictif qu’est cette dette, point à la ligne.


    • lagabe 21 juin 2011 17:08

      et tu penses que dans la remise à plat du système , tu vas pas en prendre plein la gueule


    • Rudolph 1er juillet 2011 14:53

      Je vous réponds bien tard Lagabe. Oui, malheureusement, il faudra en prendre plein la gueule en cas de destruction de ce système. C’est malheureusement une étape inévitable vers quelque chose de mieux. Il y aurait bien des solutions de transitions plus douces. La loi Glass-Steagall serait une très bonne chose dans un premier temps. Je ne suis pas si sûr que changer de système soit inévitablement accompagné d’une catastrophe, sauf oligarques prêts à tout pour conserver leur pouvoir.


  • Guilhem 21 juin 2011 16:18

    Après l’Afrique c’est au tour de l’Europe mais le principe est le même :

    Vendez tout et plus encore vous êtes asservis par la dette, le FMI va vous aider a garder la tête sous l’eau...

    A voir : http://www.dailymotion.com/video/xfdqyz_le-salaire-de-la-dette-1-3_news


  • pingveno 21 juin 2011 16:37

    la question qui se pose, c’est de savoir « qui doit payer la facture » : les Grecs, les contribuables européens ou les banques par un effacement partiel de la dette ?

    La réponse devrait être évidente : ceux qui ont profité du système. Les promoteurs coupables de corruption, les fonctionnaires coupables de se faire corrompre, les politiques coupables de laisser faire et de virer les fonctionnaires anti-corruption un peu trop zélés.

    Toute autre solution revient à soigner les symptômes et non la maladie.


  • foufouille foufouille 21 juin 2011 16:38

    notre tour dans quelques mois


    • Aldous Aldous 21 juin 2011 17:49

      C’est pourtant la droite grecque qui a mis le pays à genoux. Aucun doute la dessus.

      Papandréou a été élu après le scandale. Ce qui n’empeche qu’il est à plat ventre devant les banksters.


    • lagabe 21 juin 2011 18:12

      la droite mais les grecs aussi , pratiquement pas d’impots , etc 


    • jpm jpm 21 juin 2011 18:22

      C´est malheureusement une specialite des gouvernements de droite que de creuser les deficits en supprimant ou en allegeant fortement les impots des plus riches... diminuant ainsi les recettes de l´etat. L´idee c´est qu´avec moins d´impots les gens travailleront et produiront plus et donc payeront plus d´impots... mais curieusement cela ne marche jamais et il y a toujours une crise pour contrecarrer leur plan. Par contre, les economies d´impots sont bien reelles pour les contribuables les plus fortunes... et ce sont ces memes economies qui manquent au budget des etats qui sont alors obliges d´emprunter... bien souvent aux memes riches contribuables qui se retrouvent avec plein d´argent a placer.

      Alors oui, bien souvent apres une gestion aussi calamiteuse du pays au profit des plus riches, la gauche arrive ensuite et annonce des augmentations d´impots pour rattraper un peu les degats... Pourtant ils ne font que se comporter en bons gestionnaires, c´est a dire, ils essayent juste de gagner autant qu´ils depensent.


    • Aldous Aldous 22 juin 2011 12:32

      Et donc ?

      J’usqu’à hier, le salut c’etait de payer moins d’impots !


  • lacenaire 21 juin 2011 17:05

    sarkozy , trichet et toute la bande ont eu depuis toujours pour veritable politique de liquider l’etat . bientot la france et tout les pays seront une ligne compyable dans les bilan de la banque internationale . quel magnifique fromage offert aux rats/


    • Aldous Aldous 21 juin 2011 17:47

      Absolument juste malheureusement.

      Pourquoi pensez vous que Sarko n’a pas eu la moindre hésitation avant d’augmenter son salaire de 150%


  • iciailleurs 21 juin 2011 18:16

    Et si on lançait un emprunt auprès de BCE ?
    UN traité n’est pas immuable, ou alors nous en serions encore à l’homme des cavernes.
    Emprunt BCE au taux de la BCE et non à ceux des banques.
    Trichet va en être vert.


  • eric 21 juin 2011 18:26

    On parle quand même d’une situation qui est grave pour les grecs. Je sais bien que les déclamations de principe des uns et des autres sont évidemment parfaitement dépourvues de conséquences, mais quand même : Une telle indifférence pour les populations !

    Il y a ici des gens qui proposent que la grece ne paye pas sa « dette illégitime ». Je croit qu’il n’ont pas bien compris la situation. Le probleme de la grece, c’est de pouvoir continuer a emprunter. Si elle ne rembourse pas, cela ne lui fait pas rentrer d’argent a court terme. Or, il y 800 000 fonctionnaires a payer sur une population active de 5 millions, des mesures sociales très couteuses, etc...Il y a notamment un problème de tresorerie.

    Stopper les remboursement, cela revient a ne plus pourvoir obtenir de cash, a mettre les agents publics a la rue et a cesser les prestations sociales. Ce n’est plus de l’austerite, c’est de la banqueroute.

    On ne peut s’empêcher de se demander si les partisans de ce type de mesure ne préconisent pas en réalité et en toute connaissance de cause, une politique du pire, en espérant un éclatement du « système » plus qu’une amélioration de la situation des populations.
    Il y a ici des gens qui sont prêt a « s’indigner » jusqu’au dernier grec au nom de leurs prejuges ideologique. Ce n’est pas très reluisant. je crois que finalement je préfère les banquiers. Eux au moins ont un intérêt a ce que la situation s’ameliore en grece et pour les grecs.

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/dossier/0201456150103-huit-questions-clefs-pour-comprendre-la-crise-grecque-183892.php


    • foufouille foufouille 21 juin 2011 18:36

      les banquiers s’en foutent
      si les grecs payent et restent en euro, ils acheteront tout pas cher avec du VRAI argent


    • Kessonfait ? 21 juin 2011 21:14

      ceux sont ces même banques qui prêchent la légalisation des drogues, l’euthanasie, la malédiction de l’apparition de l’être humain, le règlement par les conflits surtout contre la Chine ( puissance atomique au passage c’est plus l’Irak, le Liban, Gaza, la Libye, l’Afghanistan, la Côte d’Ivoire etc...).

      Ce cartel bancaire doit être mis hors d’état de nuire par une mise en faillite organisée et revenir à la séparation des activités bancaires comme le stipulait le Conseil National de la Résistance en 1944 et comme c’était le cas encore avant Mitterrand. Droite comme gauche, la finance a ses entrées. Qui saura les faire sortir ?


  • millesime 21 juin 2011 18:49

    le dessous de cartes ce sont les Etats-Unis et le dollar : les US n’entendent pas du tout modifier le rôle du dollar à l’échelle de monnaie d’échange internationale, de sorte qu’ils font tout pour tenter de couler ’Europe alors que leur situation (et celle du Royaume Uni) sont bien pires que celle de l’Europe.
    Il est à craindre que le second semestre 2011 soit des plus agité.
    Le capitalisme financier est à l’agonie.... (selon Paul Jorion)
    lire
    http://millesime.over-blog.com


    • Kessonfait ? 21 juin 2011 21:21

      En effet le capitalisme financier est à l’agonie mais les FED, BCE et celle du Japon qui rachète des produits toxiques pour ranimer les banques spéculatives ne favorisent pas plus notre économie par de l’argent qui étant de plus en plus mis en masse sans être intégrer à l’economie réelle (productive) finit par envenimer le système. Ce n’est plus une simple inflation mais une hyperinflation que nous risquons dans ce cas. Et si ces banques universelles (regroupements des activités au sein d’un établissement) s’effondre nous nous effondreront nous aussi entraînant peu à peu le reste du monde.


    • ChatquiChouine ChatquiChouine 21 juin 2011 22:04

      Pas d’accord sur ce point. Certes, les états unis veulent conserver leur privilège exorbitant lié au statut de leur dollar, mais la disparition de l’UE seraient pour eux une catastrophe.
       L’Euro est une monnaie flottante qui n’est pilotée par personne, et qui n’a aucun objectif de change externe. Il fût un temps ou tout chef d’état pouvait décider de dévaluer sa monnaie s’il sentait une perte de compétitivité présentant une menace pour l’économie de son pays, cela n’est plus possible au sein de l’€. 
      Ainsi donc, un euro fort, comme c’est le cas actuellement, permet de limiter la hausse des prix des matières premières (libellées en $), objets pourtant de beaucoup de spéculation, et maintient une demande importante au sein de l’UE, ce qui a pour effet de maintenir une demande importante de $. Cela est indispensable pour les US qui ont imprimés des quantités phénoménales de billets lors de leur QE1 et QE2. Toujours dans cette stratégie, cela permet aussi d’accroitre la demande de produits US (ou ce qui l’en reste) afin de limiter les dégats concernant leur balance commerciale (catastrophique au demeurant).
       Si l’€ disparait, beaucoup de monnaies nationales seront immédiatement dévaluées, il s’ensuivra une période transitoire de « vaches maigres » ou le dollar sera réévalué, renchérissant tout ce qui y est lié, et freinant brutalement la demande de cette monnaie qui explosera inéluctablement.
       Aujourd’hui, toute les mesures prises ne font que reculer ce scénario qui, de toute manière, arrivera. Ce qui est surprenant, c’est que personne ne s’offusquent que les grandes banques américaines utilisent l’essentiel de ces 2 « quantitative easing » pour spéculer, investir ou prêter avec de taux d’intérêts indécents (27% pour la grèce pour des emprunts à 2 ans), et tout cela à partir d’argent....factice, car cet argent n’est le résultat que de la sueur...de l’imprimeur.
       Si vous croyez les sornettes qui vous ont fait croire que l’Euro est un contrepoids au $, vous avez tout faux, il en est le complice évident. 
       Quant à ceux du moyen orient qui ont souhaité facturer leur matière première en €, ils ont eu des problèmes comme dirait quelqu’un, et l’Europe, loin de défendre leur monnaie en marquant sa désapprobation vis à vis de l’ingérence US, est même allé lui prêter main forte...CQFD.


    • millesime 21 juin 2011 22:53

      le « cartel bancaire » US veut faire de la Grèce un exemple, l’intention étant la suppression des "Etats nations
      http://millesime.over-blog.com


  • Round'UP Bio Round’UP Bio 21 juin 2011 19:27

    Le dépouillement du peuple par ces pourris continuera encore longtemps, car le peuple attend une preuve écrite de la même main de ces pourris attestant de ce qu’ils sont et fonds pour se décider enfin à les pendre sur la place public et mettre fin à ce cirque. Chose qui n’arrivera jamais car le peuple est trop occupé à gober les mensonges des chaines télé tel que TF1 ou France2... et L’etat trops occupé à s’en mettre plein les poches avant le déclin de la totalité du peuple terrien car seul les plus riche s’en tireront et pourront encaisser le coup.


  • suumcuique suumcuique 21 juin 2011 19:40

    Bien sûr que ces politicards ne veulent pas faire payer les banques, puisque ces politicards ne sont rien d’autre que des employés de banque : des suppôts de la haute finance apatride, dont ce qu’il peut rester de la France, comme ce qu’il peut rester des autres grands pays européens, n’est plus qu’une agence.


    Il reste à l’électeur à choisir le plus démocratiquement du monde son prochain directeur d’agence en 2012, le prochain imposteur : Sarközy (tendance Rothschild... Le Siècle...), Aubry (tendance Rothschild... Le Siècle...) , Hollande (tendance Rockefeller) ou Mélanchon (tendance maçon pas très franc et, surtout, pas Frank du tout), Bayrou (style Bildeberg), tous grands chandeliers de l’euro.





    • eric 22 juin 2011 07:34

      A suumcuique. c’est curieux comme votre haine viscérale des banques vous rend aveugle aux vraies souffrances du peuple grec. En admettant que toutes les banques soient voleuses, de toute façon, avec en gros 300 milliards de dette publique, il faudrait qu’elle pratiquent des taux de plus de 25% pour arriver a voler autant que les politiciens véreux et les fonctionnaires corrompus en grece ( pot de vins 2009 80 milliards d’après l’ONG transparency international). Je comprends que dans une perspective afterpostneomarxiste, ils soit plus satisfaisant pour l’esprit d’imaginer voir des trucs qui vous confortent dans vos certitudes idéologiques, mais vous pourriez quand même avoir un peu plus de compassion pour les populations locales.


  • BA 21 juin 2011 20:53
    Qui commande en Europe ?

    Réponse : ce ne sont pas les Européens qui commandent en Europe.

    C’est John Lipsky !

    Lundi 20 juin, au petit matin, le patron du FMI, John Lipsky, s’empare du stylo et corrige la déclaration finale de l’Eurogroupe !

    Lisez cet article :

    Washington est de plus en plus inquiet de la situation à Athènes et des divisions européennes. Les Américains s’appuient sur le FMI pour durcir les conditions d’aide aux pays exsangues financièrement.

    Dans la tempête grecque, la galère de l’euro embarque un 18ème passager. Il n’a rien d’un clandestin, il lui arrive même de vouloir prendre les commandes. Les États-Unis sont aussi inquiets d’un naufrage de la Grèce que le Vieux Continent. Ils n’ont cessé d’imprimer leur tempo ces derniers jours pour forcer l’équipage européen à se ressaisir.

    À Luxembourg, lieu depuis dimanche d’un énième ballet ministériel d’urgence, l’effort américain s’est trouvé une figure de proue : John Lipsky, patron par intérim du FMI depuis la démission de Dominique Strauss-Kahn. Lundi, au petit matin, on l’a même vu s’emparer du stylo et aider à corriger de ce qui allait devenir la déclaration finale de l’Eurogroupe, d’après plusieurs témoins. 


  • christian pène 21 juin 2011 20:56

    donc ce sont les citoyens français par leurs impôts et taxes qui vont venir au secours de la mauvaise gestion de la Grèce ? alors c’est donc ça l’Union européenne ? c’est évidemment autre chose que ce que l’on nous a dit.....la société française déjà surendettée et si mal gérée (110 milliards de gaspillages annuels selon Jacques MARSEILLE ) va être encore ponctionnée alors que notre croissance est proche de celle de l’Union soviétique avant la chute ?

    les sommes pharaoniques prévues pour le fonds de garantie européen et détenues par la BCE , d’où viennent elles ou d’où viendront elles ? de la planche à billets ? la France ne peut produuire sa quote part , elle n’en a pas les moyens....elle a déjà emprunté 1500 milliards soit 25.000 € par personne à rembourser avec intérêts à environ 3.25 % (voir montant de la part budgétaire réservée au remboursement de la dette cette année) ; en outre la solidarité intérieure coûte déjà 10.000 € par personne quel que soit son âge ....et il faudrait encore épargner aux banquiers les conséquences des turpitudes pratiquées ? À ce train-là , la fin du régime est inéluctable dans la banqueroute .....


  • BOBW BOBW 21 juin 2011 20:59

    Je viens de recevoir ce courrier de Patrick Le Hyaric,député communiste.

    À lire pour se faire une idée réaliste et juste de l’action mafieuse des banques et de leurs laquais du FMI et de la BCE mais aussi de la position et l’action des élus du Front de gauche pour la défense des victimes :les peuples européens (classes moyennes et pauvres)
    Citoyens de tous bords Réagissons massivement !

  • Dominique TONIN Dominique TONIN 21 juin 2011 21:21

    Qd je vois et j’entends les Grecs à la télé, j’ai mal pour eux. Leurs salaires emputés de 20 %, l’augmentation d’autant des matières premières nourricières, des gens qui ne peuvent plus payer les factures EDF et de l’eau ... et les autres (les décideurs) qui mettent un tour de vis de plus, de l’austérité autant que de plans de sauvetage qui, à coup sûr, ne fonctionneront pas. Pendant ce temps les dirigeants qui ont placé la Grèce ds cette position ne sont pas inquiétés, ils dorment pépères !
    C’est à cette sauce que ns serons mangés, les Français. En tout dernier disent les spécialistes ou alors juste avant les Allemands !
    Pr vs en convaincre, allez sur le site www.lepf.fr et cliquez sur la rubrique « vérités », vs y découvrirez, en autres, ceux qui rongent et profitent des Grecs, des Irlandais, des Portugais, des Espagnoles et déja de nous avec notre dette de l’Etat abyssale !
    Réveillez-vous futurs Grecs en puissance.


  • Cro Magnon Cro Magnon 21 juin 2011 22:41

    Il faut arrêter avec « gauche/droite » ! Ils ne valent pas plus les uns que les autres et sont tous d’accord. Seul le Peuple pourra mettre fin à ces exactions ! C’est triste, mais nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. Pas de partis,pas de syndicats, pas d’associations, pas de sectes,....
    Nous ne sommes plus à l’heure de chercher des coupables, des qui doit payer... Nous devons agir pour mettre un terme à ces folies. La solidarité ça n’existe pas : ce sont toujours les mêmes qui paient ! Et je crois comprendre que nous en avons tous marre de payer pour des voyous !!


  • cacapoum cacapoum 21 juin 2011 22:48

    Tous en Grèce pour nos vacances ! En stop, en auto, en train ou en avion et dans les îles de préférence avant qu’elles n’appartiennent aux banksters. J’vous jure, c’est un vrai paradis et pas encore fiscal.


  • Thucydide Thucydide 22 juin 2011 07:34

    Tout a été minutieusement préparé en Occident :

    depuis les années 70, saccage des services publics, désorganisation des administrations centrales, catégorisation systématique et accusatrice des populations et des communautés, sabotage sans douleur des votes populaires...

    Puis le signal a été donné : d’abord une crise comme jamais vue, puis la « découverte » subite de l’endettement abyssal des USA.

    Maintenant, nous y sommes, le pillage peut commencer dès que l’on aura réglé leur affaire aux pauvres et peaufiné ce que doit être la guerre qui se prépare depuis 15 ans.

    Nous sommes tous des pauvres potentiels, ce n’est plus qu’une question de temps, à moins que...


    • eric 22 juin 2011 09:35

      A thucidide
      Trop fort « l’occident ». Parvenir a contraindre les fonctionnaires grecs a voler 80 milliards par ans a leurs administrés (source transparency international) a embaucher exprès un nombre d’agent public par habitant supérieur a toute les normes européenne pour etre sur de vider les caisses, le tout dans le but avoue de saccager les services publics et de brader leur pays. C’est a se demander si il existe des syndicats de fonctionnaires en grece, qui auraient pu : s’indigner du racket, tenter de limiter ces embauches délirantes et sauver les meubles.
      Encore plus fort, cela continue. Car les indignes grecs, ce sont des syndicat d’agents publics, plus leurs supplétifs habituels : étudiants des filières dépotoir crée pour donner des emplois aux profs, assistes sociaux professionnels, protestant essentiellement contre la controle des salaires et des budgets des agents publics, alors meme qu’a 80 milliards de pots de vins, pour beaucoup d’entre eux, leurs salaires sont sans doute rarement l’essentiel de leurs revenus.

      Ce qui n’est pas complétement clair, c’est le mécanisme. Est ce que c’est en toute connaissance de cause qu’ils se laissent manipuler pour exprès ruiner leur pays au profit de leurs propres revenu et du « grand capital hypermondialise » ou est ce qu’ils ne se rendent sincèrement pas compte ? On se perd en conjectures....


    • platon613 26 juin 2011 18:15

      Le revers de la médaille... !

      Grèce : Evasion massive de capitaux

      La classe moyenne grecque évade son argent hors du pays. "En Grèce, il n’existe pratiquement plus aucune fortune privée qui n’a pas été, au moins pour la plupart, transférée à l’étranger.« - »Les règlements sont effectués principalement en espèces." - 38 Milliards d’euros ont été retirés des banques grecques...

      http://www.news-26.com/econmie/719-grece-evasion-massive-de-capitaux.html


  • kiouty 22 juin 2011 10:43

    Plutôt que de continuer à mettre du beurre dans les épinards des banquiers et de leurs actionnaires une solution aurait pu résider dans l’émission d’Euro-obligations (Eurobonds) pour financer les dettes des Etats.

    Parce que les obligations, ça ne met pas de beurre dans les épinards aux banquiers et aux investisseurs, peut-être ?

    Les obligations, c’est s’endetter pour financer notre endettement en hypotéquant non plus les générations futures comme nos parents et grand-parents l’ont fait avec nous, mais les générations qui suivront les générations du futur.

    Les euro-obligation, c’est s’acheter du confort égoïste pour nous en repoussant le cataclysme au futur de façon totalement irresponsable.

    l’évocation de plus en plus fréquente en Grèce de la question des réparations allemandes (jamais versées) au titre de la seconde guerre mondiale constitue un signal d’alerte et une porte ouverte au délitement de 60 ans de construction européenne.

    Oui, mais la faute à qui ? Le rêve européen ayant été vampirisé et corrompu en étant transformé en rêve des businessmens et des investisseurs ne peut que s’écrouler sur lui-même. On a beau jeu de rappeler les fondamentaux qui ont présidé à la naissance de l’Union Européenne aujourd’hui quand tout va mal. Il aurait fallu s’interposer avant que nos banques s’exposent massivement aux USA par la dérégulation et le libre-échange qui sont inscrits dans la constitution européenne, ce qui est deja un large scandale. Il aurait fallu que les promoteurs de l’Europe des pères s’interposent contre le Traité de Lisbonne au lieu de le soutenir aveuglément.

    Mais bon, les européistes ont cette tendance à ne voir que ce qui les arrange.


  • Aldous Aldous 22 juin 2011 13:29

    Quid de la dette allemande envers la Grèce ?

    1. Solde des réparations dues au titre de la Première guerre mondiale, soit 80 millions de marks, au taux de change de 1938.

    2. Dettes allemandes accumulées entre les deux guerres au titre du domaine du commerce bilatéral entre les deux guerres, soit 523 873 000 dollars, au taux de change de 1938

    3. Réparations établies lors de la Conférence de Paris en 1946, soit 7,1 milliards de dollars US, au taux de change de 1938 (dédommagements pour la réquisition de biens publics et privés, pillage et destructions)

    4. Droits relatifs à un emprunt forcé de 3,5 milliards de dollars que la Banque de Grèce avait dû contracter pour couvrir les frais liés au stationnement des troupes d’occupation en Grèce et à l’approvisionnement en nourriture de l’Afrika-Korps du général Rommel.

    En appliquant un intérêt minimal de 3%, les experts chiffrent aujourd’hui les exigences légitimes de la Grèce à 13 milliards de dollars US.

    Du côté allemand, on a jusqu’ici refusé de payer des réparations au motif que lors la Conférence de Londres en 1953, cette question avait été renvoyée à la conclusion d’un traité de paix encore à venir entre l’Allemagne et les Alliés. Or, ce traité ne pouvait être signé qu’après la réunification de l’Allemagne. Selon le droit en vigueur, ce traité correspond à l’accord signé le 12 septembre 1990 à Moscou entre les deux États allemands et les quatre puissances victorieuses de la Deuxième guerre mondiale (il est connu sous le non de Traité Deux plus Quatre). L’Allemagne réunifiée est donc tenue depuis 1990 d’honorer les obligations de réparations qui lui incombent au titre de la Deuxième guerre mondiale.


  • Bobby Bobby 22 juin 2011 14:47

    Bonjour,

    A qui profitent les « privatisations » ?

    a qui profitent les « crises » ?

    Deux questions à quoi on peut répondre par une réponse unique... comme il serait d’ailleurs à celle qui se poserait : « Qui provoque les »crises ?« .

    Les privatisations sont exactement une des réponses principale en termes de »théorie du choc« qui augmentent la »crise« en satisfaisant »l’économie du chaos« cher à l’ultra libéralisme en vogue, surtout depuis un certain Milton Friedman... on vu ce que ça donnait au Chili... chômage, pauvreté, instauration d’un régime »fort« accompagné de violences inconnues jusque là dans tout le Pays, tortures et assassinats... sur une très large échelle !

    Ce n’est tout-de-même pas pour rien, que Pinochet s’est réfugié au Royaume-Uni, grand ami de Margaret Tchatcher, et que son procès a vu tant de péripéties...

    Tous les Pays européens semblent devoir passer par cette fameuse »crise« , pourquoi ?

    Probablement parce que les intérêts financiers internationaux y ont tout intérêt. Les plus démunis, comme ce qui reste de la »classe moyenne« en payeront la note et tout rentrera dans l’ordre (nouveau ? ... pas si sûr !)

    Nous assistons,bras ballants, (en général) à notre propre mise à mort... L’inertie est bien la plus forte des forces ! (bon, elle est fortement aidée par tous les médias, les jeux, et notre panurgisme...(entre-autres))

    Faut-il que nous soyons tombés bien bas pour encore croire aux mensonges (réitérés systématiquement, il est vrai) de tout un appareil qui veut croire et surtout faire croire qu’il ne s’est pas trompé, que tout »baigne" et que le citoyen n’a aucun intérêt au moindre changement... (c’est si facile !)... et cette facilité, nous tue !


    • Dominique TONIN Dominique TONIN 22 juin 2011 18:54

      VOUS assistez les bras ballants, parce que quand certains s’épanchent sur AV pour se donner l’illusion de ..., d’autres se bougent un tout petit peu plus et crééent par exemple ceci : ww.lepf.fr
      Mais voyez-vous, vous faites partie de ces gens qui râlent, mais peut-être n’irez-vous même pas lire ce site, pire encore vous voterez au final pour ceux que vous vilipendez.
      Peut être aussi, me trompe-je ?


    • Bobby Bobby 23 juin 2011 10:18

      Ma réaction sur A.V. est déjà un signe que je ne reste pas les bras ballants.... mais prendre d’autres armes... ne me paraît pas ni d’actualité, ni adéquat.

      Merci pour cette attaque « ad hominem »... consentiriez-vous à élargir le débat ?


  • platon613 22 juin 2011 14:47

    Voici une bonne analyse !

    L’euro : autopsie d’une catastrophe

    Il est évident que le dossier économique de l’euro était très défavorable, voire désastreux, avant même sa mise en œuvre, ce qui a été confirmé en tous points, et même au-delà, par la suite des événements...

    http://www.news-26.com/econmie/696-...


  • TDorée 22 juin 2011 15:04

    Outre que cet article n’est pas très intéressant, on n’apprend rien, le pire et la morale de l’histoire.
    Il semblerait à l’auteur que les contribuables grecs et européens doivent rembourser la dette grecque. cela lui semble moral. Pour ma part, une tarte dans ta gueule, la mouette, me semble également moral. Bon, t’es content, t’as écrit ton article, t’es passé sur la toile et tout et out. Et qui sait si on va pas te remarquer, hein ? Tu vois c’est beau le droit de s’exprimer, je ne dis pas la démocratie car nous n’y sommes pas. Tu vois les acteurs financiers qui ont détruit le monde ont pensé à remplacer le Gagnant-Gagnant, trop explicite, par le très consensuel Partenariat Public-Privé. Quand ça gagne c’est pour le privé et quand ça perd c’est le public qui rembourse. Le public qui doit rembourser avait quoi à gagner, des enseignants en moins, des hôpitaux fermés, des retraites dérobées, etc, etc ... ? Tais-toi et casse-toi pôv con.


  • sisyphe sisyphe 22 juin 2011 15:05
    Les solutions de responsables politiques français pour sortir la zone euro de la crise

    François Bayrou, Jean-François Copé (qui raconte n’importe quoi), François Hollande, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, et Arnaud Montebourg 


    La meilleure solution, la plus juste, est, ici, de toute évidence, celle proposée par Montebourg : 

    • Arnaud Montebourg, député (PS) de Saône-et-Loire

    « La seule question est : qui paiera la facture de la crise ? Aujourd’hui, c’est la dette publique grecque, bientôt d’autres dettes souveraines. Les citoyens et les contribuables européens n’ont aucune espèce de responsabilité dans cette crise et n’ont pas de raison de payer la facture de l’irresponsabilité des banques et des marchés financiers. C’est pourquoi j’ai proposé la mise sous tutelle du système bancaire avant que les banques ne mettent les citoyens et les Etats sous tutelle. Je propose un abandon de créance sous forme de restructuration de dette à hauteur de 30 %, ce qui est considéré, de l’avis même des banques françaises, comme absorbable. La Banque centrale européenne (BCE) peut supporter une telle perte de valeur. Ces remèdes ont permis à l’Argentine, à la Pologne et à l’Islande de retrouver le chemin de la croissance après une faillite retentissante. »


    • Bobby Bobby 22 juin 2011 16:17

      ... la seule solution à la « dette » d’un Pays serait la nationalisation !

      ... pour les Pays du tiers-monde endettés, la remise à zéro de celle-ci et la réévaluation (une réforme) majeure des capacités économiques.

      Le FMI à joué un rôle primordial dans toute l"économie mondiale, ce rôle calqué sur les théories ultra-libérales à fait et fera probablement dans un futur assez proche bien plus de morts que les deux guerres mondiales ensemble.

      La guerre mondiale au goût du jour, se passe maintenant entre les riches et les pauvres, elle est généralisée ! On en voit les signes indubitables dans l’augmentation importante de forces de police, de l’’appareil répressif en général... l’instabilité forcée de l’économie, etc...

      Pour en sortir il faudrait pouvoir repenser complètement la répartition des flux économiques et pratiquer une véritable politique d’égalité sociale... on en est (fort) loin !

      Cela me paraît pourtant la condition sine qua non à l’arrêt de la dynamique suicidaire à laquelle nous avons œuvré, (souvent à notre insu), depuis plusieurs décennies. (et qui devient de plus en plus consciente aux yeux d’une majorité d’entre-nous).


    • Bobby Bobby 22 juin 2011 16:22

      la « nationalisation » et le renforcement des contrôles et pouvoirs aux idées découlant du souci du bien-être du peuple renverserait le sens de « la vapeur » actuelle... une « utopie » ?


    • Kessonfait ? 22 juin 2011 20:20

      A quoi servirait une nationalisation si les règles de la spéculation restent les mêmes ?


  • suumcuique suumcuique 22 juin 2011 18:08

    Montebourg est très probablement sincère. La sincérité est à la droiture ce que la morale est à l’éthique.

    Les historiens en général et les historiens de l’économie en particulier s’accordent à dire que la France est devenue la propriété des banques depuis Napoléon 1er, ce qui veut dire concrètement que, depuis le début du dix-neuvième siècle, la France a perdu sa souveraineté et que, dans ce pays, ce sont les banquiers qui décident, dans les coulisses, pendant que les shadoks votent et que, plus ils votent, plus ils se font pomper.

    Pour rire, il serait à souhaiter que l’année prochaine les Shadoks votent en majorité pour Montebourg, afin que celui-ci, occupant l’emploi le plus fictif de la République, ait l’occasion de se rendre compte par lui-même qu’il y a belle lurette que la France a été mise sous tutelle par les banquiers. Malheureusement pour lui, il ne pourra pas s’en rendre compte par lui-même, puisque, pour occuper l’emploi fictif le plus en vue de la République, il faut avoir l’aval des banquiers.

    Comme tout politicard sincère, Montebourg souffre du syndrome très-démocratique de l’irresponsabilité : "Les citoyens et les contribuables européens, nous dit-il, n’ont aucune espèce de responsabilité dans cette crise et n’ont pas de raison de payer la facture de l’irresponsabilité des banques et des marchés financiers.« 

    Les Grecs vivent au-dessus de leurs moyens depuis la chute du régime spartiate des Colonels et l’entrée de leur pays dans l’Ue ; l’Irlandais moyen, doté d’un pays sans ressource naturelle aucune, n’a pas cessé d’emprunter de l’argent depuis l’entrée de l’Irlande dans l’Ue, n’a pas cessé de »flamber" depuis que l’Ue a détourné les impôts des Français de souche et des Allemands de souche pour faire de cette île aux whiskies fades une bulle économico-financière ; les impôts des Français de souche et des Allemands de souche ont également servi à faire du Portugal un pays qui vit tout aussi nettement que l’Irlande et l’Espagne au-dessus de ses moyens, alors que le Portugais, lui aussi démocratisé jusqu’à la moelle, ne doit même plus se souvenir que, sous le régime national socialiste de Salazar, les jeunes couples pouvaient se faire construire une maison grâce à des prêts à taux 0. Quant à des pays fantômes plus ou moins créés par la franc-maçonnerie comme la Belgique et la Slovénie, nul besoin d’être sorti de la cuisse de Jupiter pour s’apercevoir que leur récente prospérité de façade est uniquement due à la bulle qu’est l’Ue ; en ce qui concerne la Belgique, peu de Français de souche se rendent compte du nombre astronomique de Belges qui vivent - au-dessus de leurs moyens - grâce à la structure parasitaire qu’est le pseudo-parlement de Bruxelles. Quant aux Italiens, leur taux d’endettement atteint des records. En règle général, l’endettement des ménages européens n’a cessé de progresser http://www.iem-finance.com/index.php?option=com_content&task=view&id=62&Itemid=60 Quand on vit au-dessus de ses moyens, il arrive un jour où, fatalement, l’addition vous est présenté.

    Qui a encouragé les Européens à vivre au-dessus de leurs moyens ? La République : c’est-à-dire - sur le plan économique - les banques ; sur le plan idéologique : la franc-maçonnerie : sur le plan ethnique, (comme le disait si bien la Bruyère) les Levantins. Sous l’ancien régime, au contraire, tout était fait, du moins avant les Bourbons en France, pour que le peuple emprunte aussi peu que possible ; tout était fait pour empêcher le peuple de s’endetter et, donc, de se vendre aux banques et, par la même occasion, d’hypothéquer l’État. Les rois de France les moins populaires furent d’ailleurs ceux qui combattirent les puissances financières ; ce n’est pas par hasard que le seul roi de France constamment sali et calomnié par la République en raison de sa politique est Philippe IV, celui qui, de France, chassa les parasites, les usuriers, les précurseurs de la haute finance apatride que furent les Templiers. Pour les Capétiens, mieux valait vivre chichement que de vivre en esclave. Depuis, beaucoup d’eau et, surtout, beaucoup de boue a coulé sous les ponts, jusqu’à ce que, les suppôts de la subversion ayant pris le pouvoir en 1789 à la faveur des erreurs commises par l’engeance des Bourbons, le régime des banquiers, des usuriers et des parasites en tout genre qu’est la démocratie s’impose et s’assure que tout individu devienne un débiteur ;

    Aujourd’hui plus que jamais, tout individu qui s’endette est un individu qui veut vivre au-dessus de ses moyens et qui, en s’endettant, se fait l’esclave des banquiers. A un point de vue historique, il est intéressant de noter que la plupart des grandes familles de banquiers modernes ont des origines fort obscures et que, en fait, avant de devenir de bons bourgeois à la Renaissance, leurs ancêtres étaient, soit d’origine proche- ou moyen-orientale, soit des serfs. Les Rothschild, par exemple, sont à l’origine des moins que rien, des moins que rien qui, de génération en génération, ont réussi à imposer le régime politique de prédilection des marchands et des esclaves : la démocratie.


    • sisyphe sisyphe 23 juin 2011 12:15

      « Les Grecs vivent au-dessus de leurs moyens depuis la chute du régime spartiate des Colonels et l’entrée de leur pays dans l’Ue ; l’Irlandais moyen, doté d’un pays sans ressource naturelle aucune, n’a pas cessé d’emprunter de l’argent depuis l’entrée de l’Irlande dans l’Ue, n’a pas cessé de »flamber« depuis que l’Ue a détourné les impôts des Français de souche et des Allemands de souche pour faire de cette île aux whiskies fades une bulle économico-financière ; les impôts des Français de souche et des Allemands de souche ont également servi à faire du Portugal un pays qui vit tout aussi nettement que l’Irlande et l’Espagne au-dessus de ses moyens,  »


      Ah ! 

      Tous les européens, donc, vivent « au dessus de leurs moyens » ; alors que leur niveau de vie n’a cessé de baisser ; bizarre conséquence....
      Non, les européens ne vivent pas au dessus de leurs moyens ; leurs « moyens » leur ont été progressivement amputés par un système qui aggrave les inégalités, qui paupérise les classes moyennes, et élargit les classes défavorisées au profit des banques, des organismes financiers, des spéculateurs. 
      Les dettes des pays viennent UNIQUEMENT de l’adoption d’un système monétaire entièrement confié aux banques privées, au détriment des états et des citoyens ; tout le problème est là, et pas ailleurs. 

      Quant à la ridicule distinction des « Français et des Allemands de souche » ; vous me direz à quoi elle correspond ; les Français et Allemands non « de souche » ne paient pas d’impôts ? 
      Une souche n’est plus que le tronc coupé d’un arbre mort : un reste inutile, envahi par les moisissures et les insectes : quel rapport avec des êtres humains ? 

  • platon613 23 juin 2011 10:27

    Fed : La Grèce est une menace pour la finance mondiale

    Ben Bernanke, le patron de la Banque Centrale des Etats-Unis (Fed) a tenu une conférence de presse mercredi soir lors de laquelle il a laissé entendre que la crise grecque pourrait constituer une menace pour la stabilité du système financier mondial...

    http://www.news-26.com/econmie/701-fed-la-grece-est-une-menace-pour-la-finance-mondiale.html

  • suumcuique suumcuique 23 juin 2011 19:25

    Ainsi, ce Levantin et les autres Levantins qui sont à la tête de la Fed trouvent encore le temps de faire des conférences de presse en dépit du fait qu’ils sont occupés 24 heures sur 24 à faire imprimer des millions de faux dollars et à bourrer les lingots d’or de tungstène, alors même que les États-Unis sont en faillite depuis quelques jours.

    Bernanke et les autres Levantins qui sont à la tête des États-Unis et de l’Ue sont impayables : ils ne cessent pas de dénoncer des problèmes, alors que, en réalité, le problème, c’est eux.

     


  • BA 26 juin 2011 08:39

    Samedi 25 juin 2011 :

     

    Une majorité d’Allemands n’a plus confiance en l’euro en raison de la crise que traverse la monnaie unique liée à la quasi-asphyxie de l’économie grecque, selon une étude du prestigieux institut Allensbach à paraître demain.

     

    Au total, 71 % des personnes interrogées affirment avoir  »moins« , »à peine« ou »pas du tout confiance" en l’euro, selon ce sondage publié par le Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung.

     

    Seuls 19 % déclarent à l’inverse avoir »une grande« ou  »une très grande" confiance en la monnaie unique, selon la même source.

     

    La défiance à l’égard de l’euro ne cesse de grimper chez les Allemands : en avril 2011, ils n’étaient encore que 66 % à affirmer ne pas avoir confiance en la monnaie européenne.

     

    En 2008, moins de la moitié des personnes interrogées partageaient cette opinion.

     

     »Les citoyens allemands sont plus sceptiques qu’il y a un an face à la monnaie unique. La crise grecque est passée par là", constatait récemment Peter Matuschek, analyste de l’Institut allemand de sondage Forsa. 

     

     »Certains estiment s’être suffisamment serrés la ceinture ces dernières années pour que l’Allemagne soit performante. Ils ne comprennent pas pourquoi ils doivent maintenant aider d’autres pays qui n’ont pas fait les mêmes efforts", assurait également Dominik Hierlemann, politologue de la fondation Bertelsmann.

     

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/06/25/97002-20110625FILWWW00489-les-allemands-moins-confiants-dans-l-euro.php


  • platon613 26 juin 2011 17:37

    Ça ne s’arrêtera pas là...

    Roubini : 2013 l’année fatale

    Éclatementde la zone Euro, « hard landing » en Chine, risque accru de nouvelle récession mondiale... L’économiste américain Nouriel Roubini a fait un retour remarqué dans les médias ces derniers jours, administrant une série de piqûres de rappel sur les risques qui menacent l’économie mondiale à horizon 2013...

    http://www.news-26.com/econmie/714-...


  • platon613 26 juin 2011 18:14

    Le revers de la médaille... !

    Grèce : Evasion massive de capitaux

    La classe moyenne grecque évade son argent hors du pays. "En Grèce, il n’existe pratiquement plus aucune fortune privée qui n’a pas été, au moins pour la plupart, transférée à l’étranger.« - »Les règlements sont effectués principalement en espèces." - 38 Milliards d’euros ont été retirés des banques grecques...

    http://www.news-26.com/econmie/719-grece-evasion-massive-de-capitaux.html


  • Kessonfait ? 26 juin 2011 19:30

    Tibérius,

    La séparation des activités bancaires n’est pas une simple scission des banques en deux. C’est la mise en banqueroute organisée des banques spéculatives qui ont perdu . Avec leur activité de dépôt, elles ont la possibilité d’être publiquement renflouées ( depuis la loi bancaire 84-46 du 24 janvier 1984 de Delors qui abrogea celle du 2 décembre 1945). Si d’autres veulent continuer cette activité ils engageront leur argent.
    Cette mesure se séparation sera précédée par une commission d’enquête publique comme celle de 1933 aux Etats-Unis (commission Pecora) afin d’en informer la population et de créer les conditions d’un soutien à cette réforme. La commission ira dans les comptes des banques et triera les dettes productives (que nous honorerons) des dettes spéculatives ( que la finance paiera). Nous pourrons ainsi les voir faire faillite sans craindre une propagation dans l’économie. Il nous restera à entamer une relance productive.

    Si nous renflouons encore la Grèce ceux sont les banques détentrices des dettes qui en profiterons (surtout banques allemandes et françaises) et qui se précipiteront sur les matières premières comme la première fois. Cela sera accompagné d’un nouveau plan d’austérité que les Grec ne veulent plus et qui les enragent davantages. Le problème c’est qu’à force de créer de la monnaie sans la consacrer à la construction d’une économie physique (réelle) alors même l’austérité ne suffira pas à cacher l’inflation. Le processus s’emballera comme en 1923 en Allemagne.

    Si nous laissons les banques couler, effectivement le système économique s’effondrera avec et notre monnaie ne vaudra même plus un clou.

    C’est pouquoi la séparation des activités bancaires est une question de vie ou de mort pour les peuples.


  • lloreen 26 juin 2011 19:55

    Sarkozy et la BCE ne veulent pas faire payer les banques...
    Il y en a encore qui doutent ????


  • lloreen 26 juin 2011 20:05

    Le système de l’argent est fait pour s’approprier les richesses en faisant travailler la masse laborieuse pour encore pouvoir s’accaparer ses richesses.
    Imaginez vous avec un esprit pervers et de grandes idées mégalomaniaques.Qu’inventez-vous ? L’argent.
    Le moyen idéal de pouvoir TOUT ramener à soi et sa clique malfaisante : la terre, les richesses de la terre, l’asservissement pour que les autres travaillent pour vous enrichir en leur faisant croire qu’ils s’enrichissent aussi (en fait, ils ramassent les miettes).
    Lorsque la masse commence à comprendre l’arnaque : travailler de plus en plus pour avoir de moins en moins, le système se crashe...
    Mais finalement, la faute n’est même pas trop celle des riches...C’est la cupidité de chacun au service des plus cupides.


  • lloreen 27 juin 2011 10:07

    http://www.dailymotion.com/video/xjceam_fukushima-message-d-un-expatrie-francais-15-06-2011_news
    Cette cassette est censurée.Je vous supplie de la dupliquer, de la sauvegarder et d’informer autour de vous.
    Les intérêts de ces banksters c’est la fin de l’humanité.


  • lloreen 27 juin 2011 10:09

    http://www.dailymotion.com/video/xjceam_fukushima-message-d-un-expatrie-francais-15-06-2011_news
    Nous devons leur prouver que nous avons notre mot à dire et que le monde ne s’arrête pas à Sarkozy, la BCE, le FMI, la FED.
    Ces fossoyeurs de l’humanité et leurs « favoris » doivent être mis hors d’état de nuire .


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