mardi 6 janvier 2015 - par Laurent Herblay

J-19 avant le début du démontage de l’euro ?

Dimanche 25 janvier, les Grecs sont appelés aux urnes pour élire une nouvelle majorité. Les derniers échos venus d’Allemagne semblent indiquer qu’une victoire de Syriza pourrait déclencher assez rapidement un début de démontage de la monnaie unique européenne dans les prochains mois.

Berlin et Athènes irréconciliables ?
 
Il y a quelques jours, le ministre de l’économie allemand, Wolfgang Schäuble, a jugé « que la Grèce était tenue de continuer sur la voie des réformes déjà engagées, ‘sans aucune alternative’, quel que soit le résultat du futur scrutin ». Cette position semble impossible à réconcilier avec celle du chef économiste de Syriza qui demande une nouvelle restructuration de la dette grecque, avec une décote d’au moins 50%, la fin de l’austérité et une hausse des salaires. Il faut dire qu’Angela Merkel a déjà eu du mal à faire passer les différents plans européens, au point qu’un nouveau parti, favorable au retour du deutsche mark, a pu émerger avec succès lors des élections européennes.
 
En outre, il est tout sauf évident que l’Allemagne soit si attachée à la monnaie unique européenne. S’il lui est difficile de prendre l’initiative d’en sortir, elle pourrait également créer une situation de blocage qui pourrait démarrer son démontage. Le cas pourrait se présenter dans quelques jours si Syriza gagne en Grèce. Le refus en bloc de toutes les demandes du nouveau gouvernement pourrait pousser celui-ci à opter pour la voie explorée par l’Argentine, faire défaut et revenir à sa monnaie. Certes, Berlin y perdrait mais serait alors protégé pour l’avenir. Ainsi, le démontage commencerait et se poursuivrait du fait de la pression des marchés et des conflits entre créditeurs et débiteurs européens.
 
Et si le supplice de l’euro continuait ?

Mais on ne peut pas exclure également que le gouvernement actuel l’emporte sur un fil, ou que le succès de Syriza ne débouche pas sur la crise terminale de la monnaie unique européenne. Après tout, d’une part, les hiérarques européens feront tout pour sauver leur vie. Et puis, il n’est pas inimaginable que Grecs et européens trouvent un accord complexe qui permette plus ou moins à tout le monde de sauver la face. Après tout, l’Allemagne domine la zone euro et pourrait vouloir perpétuer un système auquel elle s’est mieux adaptée que les autres, surtout si elle parvient à limiter ses engagements, comme elle l’a fait depuis cinq ans en refusant les euro obligations et autres folies européennes.

Bien sûr, Syriza ne pourra pas capituler en rase campagne et poursuivre la politique de son prédécesseur en oubliant l’intégralité de son programme. En même temps, tout le monde sait que dans le système actuel, la Grèce ne pourra pas rembourser sa dette, et Alexis Tsipras ne pourrait-il pas transiger sur une décote de 25% au lieu de 50% ? Ainsi, il montrerait qu’il a obtenu un vrai effort de ses créanciers tout en se montrant moins gourmand que pendant la campagne électorale, pour gagner leur approbation. On peut imaginer une modification de l’étalement ou des taux que paient la Grèce. Nul doute qu’ici les hiérarques européens ne manqueraient pas de créativité pour sauver leur tour de Babel monétaire.
 
Le scrutin du 25 janvier augmente la probabilité d’une fin de la monnaie unique dans les prochains mois, mais comme au début de la crise de la zone euro, ce n’est qu’une possibilité parmi d’autres. Les dirigeants européens ont malheureusement fait preuve de créativité pour sauver leur enfant monétaire…


38 réactions


  • eric 6 janvier 2015 10:48

    Tous cela, c’est un peu des plans sur la comète.

    Siriza est crédité d’environ 28% des intentions de vote. Aux erreurs prêtes, cela veut dire entre un quart et un tiers de l’électorat. De l’ordre des résultats du FN aux européenne, ou deux fois celui du PS en France.

    Cela signifie donc aussi que, si ils sont en position d’être la force dominante d’une majorité, ils devront négocier leur programme avec toutes sortes de petits partis aux idées contradictoires.

    Il ne seront donc pas en position de force politiquement pour imposer des re-négociations aux autres européens.

    Leur idée générale, c’est quand même bien un chantage à « je vais faire un malheur », pour obtenir des conditions de prêt encore meilleur des autres. Parce qu’à certains moment, ils disent on veut sortir de l’europe, de l’euro, on ne veut plus payer nos dettes, à certains moment ils exigent juste des « cadeaux » en plus. Les extrêmes français de la même façon absurde, se réjouissent que la Grèce montre l’exemple d’une sortie de l’euro, puis s’indignent que l’Allemagne fasse mine de l’accepter....

    On peut par exemple comparer à la situation de l’homme qui vient d’introduire un labrador à l’Élysée pour avoir l’air d’un président. Vous savez ? Le président de toutes les gauches. Lui aussi devait imposer des re-négociations à toute l’Europe au nom de « la nouvelle donne politique en France ».

    Lui aussi, élu par un bizarre attelage de gens d’accord sur rien, en a été réduit à de mesquines tricheries pour continuer à faire du socialisme sans que cela se voit trop. (par exemple, les emplois sans avenir, qui permettent d’exploiter à bas cout, des jeunes pour faire le sale boulot à la place des titulaires, sans que cela ressemble à des embauches et sans leur donner les mêmes avantages couteux, les hausses démentielles des services publics alors qu’il n’y a pas d’inflation (180% pour le parking à Paris !).

    La Grèce en gros, ne peut pas payer ses innombrables fonctionnaires et continuer a fermer les yeux sur le non payement des impôts sans un chèque de l’Europe en fin de mois. Pour obtenir cela, elle fait payer à son peuple un prix élevé. Ce que Siriza ne veut pas, c’est comme en France. Pour ces gens, l’austérité, ce n’est pas quand les travailleurs du privé sont au chômage, mais quand on demande aux fonctionnaires de prendre leur part de l’effort.

    Siriza passera par les fourches caudines de l’Europe, et même de l’Allemagne, parce que même au pouvoir, elle ne pourra pas dire à ses troupes, pas de chance les gars, ce mois ci, on a pas réussi à imprimer assez de drachmes pour vous payer...
    Surtout avec 30% des suffrages.....

    Alors monter des mayonnaises la dessus, c’est plutôt pitoyable...C’est justement parce que la clientèle de Siriza est étroitement dépendante de l’Europe qu’ à la fin il feront ce qu’on leur dira de faire, sur le plan financier ; En revanche, on peut leur faire confiance pour faire suer le burnous au reste de la population, comme les socialistes chez nous.

    Le succès transitoire éventuel de ces gauchistes sera alors annonciateur d’une montée de l’aube dorée. Comme les vrais prolos, eux, souffrent vraiment, et ne font pas semblant, leurs réactions risquent de ne réjouir personne...


    • Chamiot 6 janvier 2015 11:20

      ________Tous cela, c’est un peu des plans sur la comète.Siriza est crédité d’environ 28% des intentions de vote. Aux erreurs prêtes, cela veut dire entre un quart et un tiers de l’électorat. De l’ordre des résultats du FN aux européenne, ou deux fois celui du PS en France.__________

      Soit, en version française = Tout cela /  aux erreurs près /  aux européennes

      J’ai arrêté là...3 fautes (dont 2 énormes, montrant une incompréhension totale du sens même des mots) et cela en 3 petites lignes seulement.

      Autant dire que vous auriez eu zéro (et pas mal d’ennuis subséquents) à TOUTES les dictées que j’ai pu connaître à l’école primaire. Effarant effondrement de l’exigence scolaire la plus basique en l’espace de quelques décennies : ne pas même savoir écrire sa propre langue. Et je sais, il y a bien pire que vous (piètre satisfaction) Les masses informes sinon animales du troupeau démocratique, ou comment espérer pouvoir réfléchir a minima quand on ne possède aucune langue pour le faire.


    • eric 6 janvier 2015 12:07

      Je suis d’accord ! C’est du reste le plus grand scandale des gauches en France aujourd’hui. Doublement de la dépense en monnaie constante par élèves, diminution drastique des effectifs par classe, allongement de la durée de scolarité, élévation sans précédent du niveau de vie des profs etc... 70% du corps enseignant qui vote à gauche, et tous cela pour ça ! Et pensez que je ne suis pas d’une famille de cas sociaux et que je cumule Bac plus 9 !
      La méthode globale n’est pas seule responsable, les enseignants sont aux premières loges.
      A comme je regrette que mes parents n’aient pas fait le choix du privé confessionnel ou on apprend encore un peu à écrire....
      Quand je vois ma propre orthographe, je devines partisan d’une privatisation de l’éducation nationale. Cela ne peut pas être pire....


    • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 6 janvier 2015 16:56

      Chamiot, reprendre les gens sur leur orthographe lorsque finalement, le sens est compréhensible, permettez-moi d’à mon tour m’en gausser... D’autant que si on va par là, il faut s’assurer d’être soi-même irréprochable... On trouve toujours plus con que soi ; par exemple : Il vous manque un point et la phrase suivante est incompréhensible, vous l’avez tant travaillée qu’à la fin... Quoiqu’il en soit, vous auriez pu quand-même pu vous relire après une telle saillie... smiley smiley smiley


    • Enabomber Enabomber 6 janvier 2015 16:58

      Quoi qu’il en soit smiley


    • izarn izarn 6 janvier 2015 18:54

      Bof si la sélection sur l’orthographe produisaient des génies, des ingénieurs créatifs et des ouvriers compétents ça se saurait.
      Je trouve incroyable de lire encore ce genre de débilités. Vous devez etre enseignant.
      Alors c’est normal.


    • izarn izarn 6 janvier 2015 18:55

      Ha tiens, j’ai fait plein de fautes d’orthographes...Gniark gniark !


    • Laulau Laulau 7 janvier 2015 08:14

      @eric

      Ce que vous oubliez ou faites semblant d’oublier, c’est que Syriza n’est pas le seul parti anti-libéral en Grèce. Ensuite le parlement grec n’est pas élu à la proportionnelle stricte, il y a un bonus au parti arrivé en tête. Donc ne soyez pas aussi optimiste pour vos copains banquiers.


    • AlainV AlainV 7 janvier 2015 10:13

      Moi aussi « je devine le partisan d’une privatisation de l’enseignement ».
      Les pauvres n’ont qu’à redécouvrir l’enseignement mutualiste du XIXe.


    • Chamiot 14 janvier 2015 20:57

      >>>et la phrase suivante est incompréhensible, vous l’avez tant travaillée qu’à la fin...Quoiqu’il en soit, vous auriez pu quand-même pu vous relire après une telle saillie.>>

      Toutes mes phrases sont compréhensibles pour un cerveau moyen.
      Quant aux vôtres (cf. citation ci-dessus) vous êtes le seul sans doute à y trouver un sens.


  • jacques 6 janvier 2015 11:25

    Heureusement que l’Allemagne n’a plus d’armée...


  • DanielD2 DanielD2 6 janvier 2015 16:55

    Je n’ai jamais compris comment nos « élites » avaient pu monter le projet d’appauvrir massivement l’Europe de l’Ouest grâce à l’UE sans se dire que ça allait finir un jour ou l’autre par l’élection d’un « parti des pas contents » dans un pays, puis 2, puis 3, etc.

    Comme ils ne sont pas bêtes, je pense que l’UE était destinée dès le départ à disparaitre, non sans avoir drainé le temps que ça aura duré quelques milliers de milliards des poches des peuples vers celles des « élites ».

    C’est un joli holdup, reconnaissons qu’ils ont bien embobiné une grande partie de la population qui n’a rien compris, et l’argent est déjà loin, mais maintenant il faut que ça s’arrête. 


    • Gérard Luçon Gérard Luçon 6 janvier 2015 17:43

      C’est la conséquence directe de la chute de l’empire soviétique .. le capitalisme qui jusqu’alors était un capitalisme de croissance, n’ayant plus de force en face de lui, est redevenu un capitalisme de spéculation .. rien de plus !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 6 janvier 2015 20:39

      DanielD,
      Avant que les peuples ne se rendent compte du traquenard, les banques ont encaissé les intérêts de la dette, et les multinationales se sont répandues partout, en poussant à des législations qui leur conviennent.
      C’était les buts de l’ UE et de l’euro, en finir avec les Etats nations et avec les Etats providence.


    • Doume65 7 janvier 2015 00:27

      « Comme ils ne sont pas bêtes »

      Tu me permets d’en douter.


    • christophe nicolas christophe nicolas 11 janvier 2015 13:49

      Les tracasseries du système de la construction n’ont pas de limites. Moi, ils m’ont obligé à aligner une fenêtre du premier étage sur une porte du rez de chaussé. Qu’est ce que ça peut bien leur foutre ?


      Je rappelle que Jésus est venu pour ça, la petite loi conne et multipliée à l’infinie tue l’esprit de la loi tel ce pharisien lui reprochant d’avoir guéri miraculeusement son fils un jour de sabbat ou tel autre lui reprochant de remettre un oisillon dans son nid un jour de sabbat....

      La tracasserie administrative construit l’hypocrisie qui harcèle la bonté et l’esprit de vérité. On appelle cela la percussion légale de Julianus Claudius l’Apostat« Il a combattu le christianisme par la violence. Surtout par la persécution légale [...] : chrétiens exclus des emplois publics ; chrétiens victimes de l’injustice légale ; chrétiens privés de la liberté d’enseignement » Chrétien au sens esprits de vérité qui nait de la bonté.

      On a affaire à un étouffeur vicieux et faux, une sorte de Maître chanteur contre ceux qui suivent l’esprit de vérité. C’est un dragon camouflé de la pire espèce qui n’émancipe pas mais utilise la coercition mentale en se disant tolérant.... Il se fout de la vérité, seul compte son pouvoir, attaquez son pouvoir et vous verrez le dragon intolérant réapparaître.

  • Gérard Luçon Gérard Luçon 6 janvier 2015 17:41

    Et la dette de guerre que l’Allemagne doit à la Grèce, on en est où ?


    • Xenozoid 6 janvier 2015 17:52

      pour la même raison il a besoin d’énnemis


    • Xenozoid 6 janvier 2015 17:55

      mal placer c’était en réponse a= C’est la conséquence directe de la chute de l’empire soviétique .. le capitalisme qui jusqu’alors était un capitalisme de croissance, n’ayant plus de force en face de lui, est redevenu un capitalisme de spéculation .. rien de plus !

      ps : je pige pas pourquoi c’est venu ici


  • BA 6 janvier 2015 18:51

    Le mot de l’année 2015 : le Grexit (= Greece exit).

    Mardi 6 janvier 2015 :

    Allemagne : pour le patron de l’Ifo, la Grèce doit quitter la zone euro pour éviter le défaut.

    Après Angela Merkel, c’est au tour de Hans-Werner Sinn, patron de l’Ifo, d’évoquer sans tabou l’hypothèse du Grexit.

    C’est ce que l’on appelle « jeter de l’huile sur le feu ». Après la chancelière allemande Angela Markel, qui a fait savoir qu’une sortie de la Grèce de la zone euro n’est plus un problème, le patron de l’institut Ifo, Hans-Werner Sinn, scelle le destin de la Grèce. Ces propos sont rapportés par lagence Handelsblatt. Pour Hans-Werner Sinn, la Grèce peut éviter un défaut en sortant temporairement de la zone euro.

    « Avec une forte coupe de la dette, évidente ou dissimulée, il y aurait une autre banqueroute. S’ensuivraient de nouveaux prêts et de nouvelles coupes de la dette, encore et encore lors des prochaines années, si on ne rétablit pas la compétitivité du pays via une sortie de la zone euro et une dévaluation de la monnaie », renchérit-il.

    Ce n’est pas la première fois que l’homme évoque le « Grexit », un scénario qui coûterait 77 milliards d’euros à l’Allemagne, selon les calculs de l’Ifo. Et 66 milliards d’euros à la France. « La situation grecque est insupportable pour la population et les prêts continus ne sont pas soutenables pour la communauté », a-t-il déclaré, rappelant que la Grèce a subi une chute de 30 % de sa production industrielle par rapport aux niveaux d’avant la crise.

    http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/infos-marches/pour-le-patron-de-l-ifo-la-grece-doit-quitter-la-zone-euro-pour-eviter-le-defaut-1023134.php


    • izarn izarn 6 janvier 2015 19:03

      Quand l’Allemagne fait du Jacques Sapir....
      Ce sont les rentiers grecs, du genre Arnakos et Cie qui veulent rester dans la zone euro.
      On les comprends, enfin, ils vont perdre 50% de leur patrimoine en dollars !
      Nous dirions la meme chose des notres en France, en Espagne et en Italie !
      Ce sont EUX qui veulent de l’euro !
      Mais c’est logique l’euro n’existe depuis le début que pour EUX !


  • raymond 2 6 janvier 2015 19:10

    Ne pas oublier que le système électoral grec est different du notre. C’est la proportionelle et le partie arrivé en tête a un bonus de 50 députés, donc on n’est pas obligé d’avoir la majorité en voix pour gouverner.
    http://www.la-croix.com/Actualite/Europe/La-Grece-entre-dans-une-ere-d-incertitude-2014-12-29-1285939


  • coinfinger 6 janvier 2015 19:31

    La gooche , elle nage dans la confusion , préte à se faire avoir une fois de plus .
    L’Allemagne , les Allemands et Angéla Merkel çà fait deux , ou trois .
    Syriza et le peuple Grec çà fait deux aussi . Mais plus encore la gooche Française et ses aspirations .
    Dans l’affaire , ce ne sont pas les diktats de l’Allemagne , supposée indépendante , et puissance d’occupation , qui impose le ’paiement’ de la dette Grecque .
    De bout en bout ce sont les US qui sément la merde , pour imposer leur leadership .
    La Bundesbank là dedans , c’est la Bundesbank , elle veut qu’un Euro , à défaut d’un mark vaille 1 Euro . Ce qui est dans l’ordre pour une banque Centrale , sauf qu’elle ne peut pas utiliser l’or pour çà , Elle s’accomode , avec l’occupation US , réelle , elle .
    Sauf que pour les US , l’avenr des Allemands c’est devenu une variable de trop .
    Alors les Français sont fortement invités à se rebiffer contre cette monnaie d’occupation qu’est l’Euro .
    Et la gooche saisit l’aubaine , ce qu’elle pense étre une aubaine , chic nous allons pouvoir , faire intervenir l’état pour plus de justice sociale .
    Le but de la manoeuvre c’est pas çà ma conne , c’est d’anéantir ce qui résiste : l’industrie Allemande malgré la résistance acharnée du peuple Allemand grace à ce qui lui reste .
    Passé le cap de la résistance Bundesbank , Allemagne et surtout France seront à la merci des caprices financiers US . Les seuls qui vont survivrent (honnétement ) alors seront les survivals qui ont misés sur la campagne , leur travail et leur peu d’épargne . Les autres , les conformistes , auront le succés facile et médiatisé , quoique temporaire .


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 6 janvier 2015 20:55

      coinfinger,
      La situation économique des USA est tout, sauf brillante...
      Voici à qui appartient la dette grecque.


    • coinfinger 6 janvier 2015 21:48

      Le lien c’est pas bon , c’est le Monde qui veut mes sous .
      Non seulement les US c’est pas bon , pais ils vont morfler sous peu , mettons 6mois .
      N’empéche , la solidarité des oligarques est bien plus solide que celles des peuples , beaucoup trop humains comme aurait dit Nietzsche .
      Le pb pour des Patriotes , est de mobiliser le peuple pour quelque chose dont il n’a pas l’habitude et encore moins l’entendement , son émancipation .
      çà passe déjà par une élite qui veut prendre , ce risque énorme ., celui d’émanciper le peuple .
      Pour celà il faut qu’elle y soit acculée . Pour le moment pour l’élite çà va bien . Avec le Tafta et la soumission , çà pourrait aller encore mieux pourvu qu’on puisse sacrifier la nature et d’autres peuples plus faibles , mais riches comme les Russes ou les Chinois . C’est pas joué . Mais c’est possible . Le Stalingrad , où il n’existe plus de doute quand à l’avenir , et où la natalité est repartie , pas celle des immigrés mais celle des ’de souche’, désolé pour cette incongruité , , le Stalingrad disais je n’a pas encore eut lieu . Aprés Asselineau aura un grand avenir . 


  • riff_r@ff.93 [email protected] 6 janvier 2015 19:51

    Dans le cadre de l’UE il n’y a que deux alternatives pour la Grèce : 1) accepter les plans de rigueur. 2) Obtenir de la BCE qu’elle fasse marcher la planche à billet ( Quantitative Easing ) et procéde à une mutualisation de la dette ( eurobonds ). Les grecs ne veulent plus de la rigueur imposée par l’Allemagne et ILS ONT RAISON car ce n’est pas dans leur intérêt ! Mais les allemands ne veulent pas d’un QE et ILS ONT RAISON aussi car ce n’est pas dans leur intérêt. On va donc au blocage total ! Cela prouve que ceux qui rêvent de bâtir l’Europe des peuples se trompent complètement. Les peuples européens sont radicalement différents quant à leurs attentes, leurs intérêts, leurs cultures et leurs compétences. Voilà pourquoi la seule solution est la coopération européenne certes, mais dans le cadre d’états réellement souverains, rendus libres, par le contrôle de leurs monnaies, de leurs frontières et de leurs diplomaties, d’adopter les règles qui leurs sont favorables. Le fourretout européen actuel vit ses derniers instants. Il n’a tenu si longtemps que grâce au renoncement et à l’incompétence ( trahison ? ) de nos dirigeants.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 6 janvier 2015 20:53

      Le conflit est donc bien entre la BCE et la Bundesbank, sur le QE et les méthodes très peu orthodoxes de la BCE. Sur les euro-bonds, Merkel a dit : « Jamais tant que vivrai ».
      Siryza ne fait que mettre en évidence un conflit latent sur la manière de gérer l’euro.


    • riff_r@ff.93 [email protected] 6 janvier 2015 21:09

      Tout à fait. D’ailleurs par ses déclarations Merkel ne cherche pas seulement à mettre la pression sur les électeurs grecs, mais aussi sur la BCE qui se réunit le 22 janvier pour décider des modalités d’un éventuel plan de QE. Le torchon brûle entre la Bundesbank et la BCE et il n’est pas exclu que ce soit l’Allemagne qui finisse claquer la porte de la zone euro.


  • christian pène 7 janvier 2015 08:38

    Non à l’euro, les dirigeants nous ont leurrés......on ne saurait faire marcher une union sans des règles communes acceptées par TOUS

    or ces règles OU BIEN n’existent pas OU BIEN ne sont pas respectées.....

    d’ailleurs la règle du 3% de déficits publics est aberrante car elle autorise les dirigeants à faire des exercices budgétaires déficitaires , donc à emprunter pour boucler les budgets , les peuples étant d’office CAUTION SOLIDAIRE des frasques des dirigeants : les Français doivent ainsi rembourser plus de 2000 milliards , les intérêts moratoires venant en sus.....

    moyennnant quoi DES Français continuent à élire ceux qui les accablent.......et l’économie fonctionne de plus en plus mal parce que les dirigeants ne veulent pas d’une économie saine.....

    ce qui marche actuellement en France républicaine, c’est

    1) l’immigration clandestine acceptée par la République, d’individus qui seront ainsi massivement nationalisés avec droit de vote sans aucun apport à la société que leurs parasitisme et maux (mauvaise santé) parce qu’ils ne paient pas que la tva mais reçoivent des allocations non fiscalisées financées par ceux qui travaillent le plus (secteur PRIVÉ)

    2) l’exportation d’individus intelligents et productifs contre laquelle la République qui la provoque, ne fait rien.....

    AUCUN électeur du secteur privé ne devrait voter pour l’un quelconque parti de gouvernement......


  • AlainV AlainV 7 janvier 2015 10:06

    Quelqu’un écrit : « L’Allemagne n’a plus d’armée. »
    C’est à prendre au second degré, ce que font peu de commentateurs ...
    Bien sûr que l’Allemagne a une armée et la conscription y existe encore, contrairement à la France.
    L’Allemagne était engagée en Afghanistan, elle a des conseillers militaires présents dans de nombreux pays. La seule grande différence avec la France, c’est qu’elle n’a pas l’arme nucléaire : les USA y pourvoient en stationnant de nombreux missiles dans le pays.
    Et tout cela est compris dans le commandement intégré de l’OTAN.

    Pour ce qui est de l’orthographe, on peut passer sur une faute ici ou là. Mais se relire et se corriger est la moindre des politesses. La politesse, le savoir-vivre, ce n’est peut-être plus de mise chez certains ’agoravoriens’.


  • AlainV AlainV 7 janvier 2015 10:25

    Sur l’article.
    Vous démontrez une fois de plus que les dirigeants des Etats de l’UE, à part l’Islande, sont incapables de se mettre d’accord pour anticiper les crises. Ce sont les peuples qui, en votant pour des politiques alternatives (Islande, Syriza, Podemos, Die Linke, ... ), les obligent à retenir les solutions qui font mal aux riches (ou « investisseurs » ou « épargnants », en novlangue) : l’annulation totale ou partielle des dettes.
    « Gouverner, c’est prévoir » : toujours vrai ?
    Je dirais que oui, dans la mesure où « gouverner, c’est désormais tout faire pour maintenir la richesse des riches, et si possible l’augmenter ». Ce que les faits confirment depuis la crise des « subprimes ». Que les gouvernants se disent de droite ou sociaux-démocrates.


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 7 janvier 2015 11:21

    Bonjour,
    .
    Les banques et les assureurs français détiennent 18,3 milliards de dette du secteur public grec.
    .
    La BNP est la banque française la plus exposée avec 5 milliards d’euros d’encours, suivi par Dexia (ou ce qu’il en reste), Société Générale, Groupama, CNP, BPCE, AXA et enfin Crédit Agricole qui était exposée à la Grèce par l’une de ses filiales.
    .
    Selon la source suivante : lepont.fr
    .
    La France risque plus de 40 milliards
    Deuxième économie de la zone euro, la France est particulièrement exposée à la Grèce. Dans le cadre du premier plan d’aide, elle a déboursé 11,38 milliards des 52,9 milliards prêtés par les Européens sous la forme de prêts bilatéraux, rappelle Éric Dor, directeur des études économiques à l’IESEG School of Management. Soit plus de 21 % contre près de 29 % pour l’Allemagne (15,1 milliards). De l’argent que les deux pays ont eux-mêmes emprunté sur les marchés, ce qui a aggravé leur taux d’endettement.
    http://www.lepoint.fr/economie/retour-de-la-crise-grecque-la-france-risque-plus-de-40-milliards-06-01-2015-1894395_28.php
    .

    Cette institution de sauvetage provisoire de la zone euro a déjà prêté 141,8 milliards à la Grèce sur plus de 30 ans avec une période de 10 ans sans versement d’intérêts. Le montant des engagements hexagonaux se monte à 31 milliards d’euros. L’Allemagne, elle, est exposée à hauteur de 41,3 milliards.

    Au total, si la Grèce faisait défaut sur la totalité de sa dette européenne - ce qui reste toutefois assez improbable -, la facture pour la France pourrait ainsi atteindre 42 milliards, soit l’équivalent du coût du pacte de responsabilité de François Hollande d’ici à 2017 !


  • zygzornifle zygzornifle 7 janvier 2015 17:48

    Amis Grecs faites le bon choix, claquez la porte de cette Europe des lobbys, des magouilles, de la corruption, des vieux brigands de la politique planqués dans leur fauteuil de députés .....


  • dixneuf 8 janvier 2015 11:25

    Merde, merde, merde !!! Jai connu le franc, le nouveau franc (et donc l’ancien franc) l’écu, l’euro, je ne m’y retrouve déjà plus et certains veulent encore changer !!! Quel bordel !!!


  • Frédéric MALMARTEL Le Kergoat 11 janvier 2015 19:32

    Je fais confiance au Peuple Grec pour sortir de l’UE et de l’OTAN, et bien sûr de l’euro !


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