lundi 8 février 2010 - par John Lloyds

L’Europe sombre

C’est avec des sourires béats et des propos apaisants que les ministres des finances de l’eurozone, réunis au Canada dans le désintérêt général pour le G7, ont assuré pouvoir « surmonter la crise budgétaires que connaissent certains pays européens », et se sont donnés rendez-vous le 20 mai à Berlin. Le souci ? Non pas le sort des pays en difficultés, mais bien rassurer les marchés, et établir le coût de la confiance, pour ce faire : 20 à 25 milliards de dollars (1).

Il faut dire que le mauvais élève du moment, la Grèce, en proposant spontanément son auto-flagellation pour rester dans la cour des grands, avait de quoi rassurer la commission européenne, qui a immédiatement accepté sa mise sous tutelle : « Elle va devoir quantifier et préciser le calendrier de mise en oeuvre des mesures annoncées pour 2010 qui devraient permettre de réduire de 4 points son déficit pour le ramener à 8,7% à la fin de l’année, puis à 5,6% en 2011 et à 2,8% en 2012 » (2).

Après s’être fait taper sur les doigts pour ne pas avoir fourni de chiffres fiables - La Grèce n’est pas une banque, et ne peut se prévaloir du droit de masquer des actifs toxiques -, c’est « la Commission a qui engagé une procédure en infraction contre elle ». Indépendamment, un plan d’austérité drastique sans précédent va être mis en œuvre, renforcé par une surveillance quotidienne, a indiqué  Joaquin Almunia, le commissaire européen chargé des Affaires économiques et monétaires, qui pourraient aboutir le cas échéant à des « mesures supplémentaires ».

Cette chape de plomb posée sur la Grèce, porte d’entrée d’un futur fascisme financier destiné aux pays membres, selon Larouche (3), aurait dû calmer tous les doutes. Mais les marchés financiers ne l’ont pas entendu de cette oreille : « Les inquiétudes sont mondiales, le sentiment des investisseurs est plombé par les problèmes de dette de la Grèce, de l’Espagne et du Portugal, a commenté Marcus Droga, directeur associé à Macquarie Private Wealth à Sydney, cité par Dow Jones Newswires […] Les dettes européennes et l’emploi aux Etats-Unis ont créé une atmosphère fébrile sur les marchés, prompts à guetter le moindre signe de rechute de l’économie mondiale à peine sortie de la récession. "Ce que nous voyons est un vent de panique", a jugé Francis Lun, gestionnaire à Fulbright Securities à Hong Kong » (4)

Pourtant, selon Charles Wyplosz (5), professeur d’économie à l’institut de hautes études internationales à Genève, les réactions boursières relatives à la dette souveraine n’ont pas de sens. Pire, l’austérité exigée par le marché reste, selon lui, totalement contre-productif : « Cette exigence est l’élément le plus pénible de la situation actuelle. La pression des marchés financiers arrive à un moment où il est effectivement trop tôt pour se lancer dans des politiques restrictives ».

Si les marchés sortent de ce très psychologique « effet de masse », à laquelle se réfère l’économiste, ce ne sera que pour appuyer la décision européenne à serrer le garrot autour du cou grec, une sorte de troc revendiquant un retour de la confiance contre des mesures qui paralyseront toutes chances de reprise, reportant l’essentiel du problème aux … calendes grecques. Une reprise indispensable pour ce phénomène presque normal qu’est l’augmentation de la dette, selon Wyplosz, qui pourrait être résorbée, dit-il, reprise à l’appui, sur les 30 ou 50 prochaines années. Mais sans la sainte reprise, bénie soit-elle, faut-il compter en siècles ?

Quelle est la mesure de la gravité ? Grandes divergences sur le sujet : selon les analystes bancaires du Crédit agricole (5), « à court terme, la Grèce est de loin le pays le plus risqué : elle cumule un fort endettement public et une situation budgétaire initiale très dégradée. L’Irlande et l’Espagne sont, elles, des pays à risque. La détérioration de leurs finances est rapide mais elle se fait à partir de niveaux d’endettement public initiaux moins lourds ». Ce n’est pas l’avis de Roubini qui voit plutôt le danger venir de l’Espagne et du Royaume-Uni. LaRouche, pour qui la Grèce ne sert qu’à attirer l’attention, voit aussi l’Espagne en premier lieu, qui pourrait faire chuter le Royaume-Uni, de part les actifs détenus par la RBS (plus grande société du monde en terme d’actifs) en Espagne (6)

Si le critère retenu est l’endettement total (dette publique et privée), c’est, selon le Guardian (6) la Hollande qui rafle le Jackpot avec 234% du PIB, talonnée de près par l’Irlande (222%), puis la Belgique (219%), l’Espagne (207%), le Portugal (197%), l’Italie (194%) et enfin la Grèce (179%) qui est dans la moyenne européenne (175%).

Par quel biais l’effet domino pourrait-il atteindre les pays les plus solides d’Europe ? Pour la même raison qui va laisser la Grèce au fond du trou : l’absence de reprise. Wyplosz se montre très préoccupé par l’état des banques franco-allemandes  : « Je suis très inquiet pour les banques, en particulier en France et en Allemagne. Elles possèdent encore beaucoup d’actifs toxiques dans leurs comptes. Je crains qu’elles se montrent incapables de prêter au moment de la reprise. Or, sans crédit, pas de reprise ! ».

La France et l’Allemagne en ligne de mire, c’est aussi ce que laissait sous-entendre le rapport N° 350 de Natixis, quoique pour des raisons différentes, car là où Wyplosz voit dans la réaction des marchés une attitude irrationnelle, c’est bel et bien le couple franco-allemand qui est directement menacé par les banquiers (7)  : « Pour Natixis, pas de doute. Pour les pays riches de la zone euro (France et Allemagne), le prix à payer pour sauver les pays en difficulté sera nettement inférieur à celui à payer en cas d’une explosion de la zone euro qui résulterait de la faillite des PIGS ! En réalité, c’est une fois de plus la même oligarchie financière qui a poussé ces pays dans des opérations à haut risque, qui demande aux contribuables de sauver, non pas les PIGS, mais les cochons qui se sont engraissés sur leur dos ! […] Par divers calculs, les économistes de Natixis concluent qu’il faut au moins 331 milliards d’euros annuellement pendant 15 ans pour éviter des défauts de paiement ».

Traduction : Eviter la sortie de la zone Euro nécessite la mise en place d’un tonneau des Danaïdes de 5.000 milliards d’euros, par quête publique adressée aux pays locomotives européens. Des chiffres qui donnent le vertige, au point que l’expulsion des cinquièmes roues du carrosse hors de la zone euro a été sérieusement envisagée par les juristes de l’union, donnant lieu à la censure de l’éditorialiste du Daily Telegraph (8), Evans-Pritchard. Une sortie de la zone Euro a aussi été envisagée techniquement par Roubini (7).

L’effet domino pourrait également, et de manière complètement indépendante, venir de l’Est, comme le suggérait cet ancien article (9) d’Evans-Pritchard, dont l’acuité de l’époque prend maintenant tout son sens, qu’on en juge par ces propos qui datent d’il y a un an ; « Que cela prenne quelques mois ou quelques semaines, le monde va bientôt s’apercevoir que le système financier européen est coulé, et qu’il n’existe pas encore pour l’Union Européenne un équivalent de la Réserve Fédérale américaine qui soit prêt à agir comme prêteur de dernier recours ou d’inonder les marchés avec des fonds débloqués en urgence […] La quasi totalité des dettes du bloc de l’Est sont dues à l’Europe de l’Ouest, en particulier en Autriche, Suède, Grèce, Italie, et aux banques belges. En plus de cela, les Européens détiennent un étonnant 74% sur l’ensemble des 4 900 milliards de créances sur les marchés émergents. Ils sont cinq fois plus exposés à ce secteur que les banques américaines ou japonaises, et leur effet de levier est supérieur de 50% selon les données du FMI ».

Les possibilités de contagion étant multiples, l’Union européenne pourrait être amenée à faire valoir « les pouvoirs de situation d’urgence », en particulier le très abscons article 122, faute de quoi la situation pourrait dégénérer en « un tsunami de type Lehman qui se répandrait sur l’Europe » (10). Cet article 122, basé autour de la très vague notion d’ « événements exceptionnels hors du contrôle d’un Etat membre », autour de laquelle devrait se jouer l’adoption, ou non, de la notion de moralité appliquée au contribuable (« cet article a pour enjeu de se prémunir contre l’aléa moral. Il donne corps au principe selon lequel il n’est ni raisonnable ni démocratique de laisser les contribuables d’un pays payer pour les erreurs des gouvernements d’un autre pays, sur lesquels ils n’ont aucun contrôle démocratique »), pourrait aider l’UE à biaiser le principe du « no bail-out » (« interdisant expressément aux Etats membres de prendre à leur charge les engagements financiers d’un gouvernement national »). Si ce n’est que la Suède et la Finlande ont déjà indiqué que cette possibilité était juridiquement illégale (11).

Il est hautement probable que ce soit la main anglo-saxonne qui pilote cette déstabilisation de l’Euro, et notamment le bras armé de Washington, Goldman Sachs (12). Une spéculation de grande ampleur, avec les mêmes agents déjà présents lors de la faillite de Lehman brothers : « Après la Grèce, l’Espagne et le Portugal sont désormais sur la sellette et leurs emprunts d’Etat sont considérés comme risqués par les investisseurs. Pour emprunter, ces pays doivent augmenter leurs taux d’intérêt ce qui se traduit par une perte de confiance sur l’ensemble des marchés financiers. La baisse de l’euro face au dollar en est d’ailleurs une illustration. Certains voient derrière ces mouvements sur les rendements des emprunts d’Etat, la main des "hedges funds" (fonds alternatifs notamment anglo-saxons). Déjà montrés du doigt lors de la faillite de Lehman Brothers en septembre 2008, ils organiseraient la spéculation sur les taux d’intérêt, en créant un mouvement de panique pour réaliser, grâce à des opérations décalées dans le temps, de juteux bénéfices ». (13)

Un effondrement organisé par les banques ? Une hypothèse très sérieuse, reprise sur le blog de Jorion (14) : « Il devient de plus en plus clair que ce sont les banques elles-mêmes qui ont occasionné cette débâcle ». Des opérations ponctuelles juteuses, sur le dos des PIGS, dont la déliquescence sera facturée via leur dette publique, ou au contribuable européen (si l’article 122 était activé), voire aux deux. Les Etats-Unis y trouvent leur compte, en redorant le dollar, l’euro ayant chuté vendredi à 1,36 dollar …  « les investisseurs fuyant les actifs risqués au profit de la sécurité relative que représente le dollar", a commenté Michael Hewson, analyste chez CMC Markets, à Londres ». (4). Evans-Pritchard conclut de la même manière : « La hausse du dollar va s’accélérer. L’économie américaine - bien que malade - brillera au sein du club de l’OCDE, qui est encore plus mal en point ». (15)

La déstabilisation de l’Euro n’est qu’un faux problème. La Grèce ne constitue en fait que le point d’entrée d’une dictature financière qui va d’abord s’étendre aux PIGS, puis au contribuable européen, qui sera sollicité, si l’on se réfère au rapport Natixis, soit pour maintenir la cohésion de l’Eurozone, soit, pire encore, pour son éclatement : « Pour les pays riches de la zone euro (France et Allemagne), le prix à payer pour sauver les pays en difficulté sera nettement inférieure à celui à payer en cas d’une explosion de la zone euro qui résulterait de la faillite des PIGS ! », ce que confirme Evans-Pritchard  : « La Banque centrale européenne s’en tiendra à son choix crépusculaire wagnérien, restant impassible alors que les prêts en difficulté déclencheront la deuxième vague frappant le système bancaire européen. La Bundesbank mettra son veto à la solution QE jusqu’à ce qu’il soit trop tard, car elle la  considère comme une caution implicite de l’Allemagne pour un renflouement du Club Med » (ndlr : QE = Quantitative Easing (planche à billets) – Club Med = Appellation péjorative instituée par la City, désignant les pays déficitaires de l’Europe du sud, autrement appelé club des cochons, en référence aux P.I.G.S.).

Les banques, dopées par l’abrogation du Glass-Steagall act, et gonflées par l’alimentation illimitée, touchée à 0%, que leur fournit le contribuable, poursuivront leurs spéculations sur le carry trade, tout en coupant les robinets des crédits aux entreprises à l’insolvabilité croissante dans cette morosité savamment entretenue. Les plans d’austérité s’étendront à l’ensemble de l’Europe, enrayant à la source toute chance de croissance, et sacrifiant sur l’autel du système financier, qui tourne en circuit fermé, l’économie réelle : réductions budgétaires drastiques, fiscalités accrues, déliquescence des acquis sociaux, explosion du chômage, avec des mouvements sociaux qui iront grandissant. Mais que seront des mouvements sociaux devant l’ampleur de ce holp-up européen ? Un appareil répressif taillé en conséquence, et payé par le contribuable lui-même, et l’affaire est jouée.

Le mot de la fin sera pour Evans-Pritchard  : « De plus en plus de fonds spéculatifs vont jouer sur les forces centrifuges au sein de l’Union Monétaire européenne, en prenant le pari que le clivage Nord-Sud a dépassé le point de non retour pour une union monétaire […] En fin de compte, le sort de l’euro sera déterminé par les grèves, les manifestations de rue et les attentats à la voiture piégée, marquant un retour de la primauté du politique. Je doute que le dénouement ait lieu en 2010, mais l’humeur et l’ambiance générale seront suffisamment mauvaises pour ébranler l’euro » (15).

 

 LIENS :

 

(1) http://www.lexpress.fr/actualites/2/au-sommet-du-g7-les-dirigeants-europeens-se-veulent-rassurants_847181.html

(2) http://www.lesechos.fr/info/inter/300407875.htm

(3) http://www.solidariteetprogres.org/article6297.html

 (4) http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/561112/l-espagne-le-portugal-et-la-grece-inquietent-les-bourses.html

 (5) http://www.tdg.ch/actu/economie/charles-wyplosz-reaction-marche-risque-dette-souveraine-injustifiee-2010-02-05

 (6) http://www.solidariteetprogres.org/article6288.html

(7) http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-la-zone-euro-est-menacee-selon-roubini—43916832-comments.html

(8) http://www.solidariteetprogres.org/article6273.html

(9) http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2558

(10) http://www.telegraph.co.uk/finance/financetopics/financialcrisis/7159456/Fears-of-Lehman-style-tsunami-as-crisis-hits-Spain-and-Portugal.html

(11) http://lupus1.wordpress.com/2010/02/04/droit-l%E2%80%99ue-est-elle-autorisee-a-renflouer-la-grece/

(12) http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/01/30/04016-20100130ARTFIG00764-crise-grecque-le-role-mysterieux-de-goldman-sachs-.php

(13) http://www.francebourse.com/fiche_news_59464.fb

(14) http://www.pauljorion.com/blog/?p=7680#more-7680

(15) http://infosanonyme.blog.ca/2010/01/06/crise-2010-l-annee-de-tous-les-perils-par-ambrose-evans-pritchard-7703339/

 



227 réactions


    • Terran 9 février 2010 03:11

      On y arrivera, l’affaire avance.

      La chute de l’€ m’arrange, je peux vendre plus cher les produits que j’ai acheté a un dollars bas.

      Une bonne façon de lutter, je rachète ensuite en $us en attendant qu’il retombe.
      Et ainsi en jouant au yoyo, que ce soit d’un coté ou l’autre, je m’en bat !

      Par contre, je sais oh combien le nucléaire est important, car il permet de densifier nos échanges, d’améliorer les services et la production, de faire travailler du monde et participer à la conquête de Mars.
      Si je mets mes deniers en Chine, ils sont déjà utile, ils iront en quelque sorte dans le nucléaire civil Chinois, l’argent n’est pas perdu.

      Mais cette notion est semblerait il difficile à comprendre.
      Ils traitent les libéraux de rapaces, j’en ris !!!

      Ils fusillent les libéraux, alors que les cibles sont les ultra-liberaux.
      Corrigez moi si je me trompe.


  • Flo Flo 8 février 2010 21:57

    Tiens donc, quelqu’un est passé pour plusser loyds et son pote bien atteint aussi...
    +3 chacun d’un coup, ça sent les comptes multiples à plein nez. Sur le coup de 21h30, tout devient permis.


    • Terran 8 février 2010 22:03

      http://www.annuaire-enfants-kibodio.com/paroles-chansons/une-souris-verte.htm

      Une souris verte
      Qui courait dans l’herbe,
      Je l’attrape par la queue
      Je la montre à ces messieurs
      Ces messieurs me disent
      Trempez la dans l’huile
      Trempez la dans l’eau,
      Ca fera un escargot tout chaud

      Je la mets dans un tiroir
      Elle me dit : Il fait trop noir (bis)

      Une souris verte
      Qui courait dans l’herbe,
      Je l’attrape par la queue
      Je la montre à ces messieurs
      Ces messieurs me disent
      Trempez la dans l’huile
      Trempez la dans l’eau,
      Ca fera un escargot tout chaud

      Je la mets dans un tiroir
      Elle me dit : Il fait trop noir (bis)
      Je la mets dans mon chapeau
      Elle me dit : Il fait trop chaud (bis)

      Une souris verte
      Qui courait dans l’herbe,
      Je l’attrape par la queue
      Je la montre à ces messieurs
      Ces messieurs me disent
      Trempez la dans l’huile
      Trempez la dans l’eau,
      Ca fera un escargot tout chaud

      Je la mets dans un tiroir
      Elle me dit : Il fait trop noir (bis)
      Je la mets dans mon chapeau
      Elle me dit : Il fait trop chaud (bis)
      Je la mets dans l’creux d’ma main
      Elle me dit : Oui là c’est bien !


  • moebius 8 février 2010 22:06

     Y’a t’il un rapport entre cette discussion et la baisse du dollard ? A mon avis, sans aucun doute.


    • Flo Flo 8 février 2010 22:12

      Bien sûr qu’il y en a un. Vos lamentables lacunes en terme d’occultisme et de nucléaire mettent simplement cette discussion hors de la portée de votre entendement.
      Ça commence d’ailleurs à devenir plus que limite pour le mien et même dangereux pour ma santé mentale ; je vais laisser le gaulliste atomique chanter tout seul.
      Buenas noches.


    • rastapopulo rastapopulo 8 février 2010 22:20

      Des lacunes sur le nucléaire ?

      Vos études de physique nucléaire se sont déroulé où sans indiscrétion ?

      Parce que généralement c’est l’hystérie qui prévaut !

      Genre pourri guatté(e) et en plus égoiste envers les autres peuples qui voudraient un tout petit peu profiter de l’atome ?

      Ah d’accord le cerveaux bouffé par les théories de l’empire anglosaxon (ex-empire esclavagiste mais toujours malthusien) anti-industrie (seul gage d’indépendance d’un pays face à eux).

      Cool Obama you see.


    • Flo Flo 8 février 2010 22:30

      Cool rasta. C’est de l’humour, pas une agression contre Moebius qui ne m’a rien fait. Lisez un peu les fils de commentaires ci-dessus, c’est vrai que c’est un peu private joke.


  • moebius 8 février 2010 22:14

    je discutais évasivement là à propos de la discussion entre économistes pour savoir s’il sont pour effectuer une saignée ou une purge afin de chasser cess humeurs noires malignes que l’on peut détecter dans les selles du capitalisme qui fait sous lui sans aucune retenue


  • Terran 8 février 2010 22:41

    A propos de S&P

    J’ai signé la pétition pour la commission Pecora.

    Cela fait deux fois qu’il me contactent directement au téléphone pour m’inciter à acheter leur journal.
    Je vais le faire sérieusement, car ils m’ont dit qu’ils ont besoin d’argent pour faire leurs campagnes électorales.
    Je ne veut pas devenir militant, je me contenterais du journal.
    Ces gens existent, ils ont de bonnes idées.
    Ils peuvent rassembler la France et la tirer vers le haut.

    Ils cherchent des militants sérieux, pas comme moi.
    Cette entité politique mérite à entrer dans le combat et elle a les armes pour se battre.

    Et ils m’ont appelé cet après midi même, ces gens ont besoin d’être soutenu pour leurs campagnes. Le discussion fût très sérieuse, agréable, de haut niveau, et chaleureuse.
    Voilà l’identité de la France.
    Une démarche constructive résolument tournée vers le progrès.


    • Flo Flo 8 février 2010 22:42

      C’est bien, c’est bien.


    • Terran 8 février 2010 22:56

      Ben c’est mal ?

      Ils ont pas le droit aux médias de masse alors ils ont pas le droit d’exister ?
      C’est ça le message ?

      Les lecteurs sauront apprécier, j’en suis sur !
      Belle idée du pluralisme que voilà !


  • grangeoisi grangeoisi 8 février 2010 23:34

    Hé ! Hop ! Préparez le cocktail Molotov de Llyods ! Depuis le temps qu’il a envie d’en balancer un ; qu’il nous promet que cela va se faire ! Que tout se terminera en révolution !

    L’ « ’entonnoir sur la tête » a pondu son enième ridicule article pseudo économico-tragico pamphlet. L’équipe médicale, essayez de le faire écrire à l’envers si vous pouvez, on dit que ça calme un temps les névrosés.


    • masuyer masuyer 9 février 2010 01:05

      Jacob c’est toi ?

      trop facile. L’article parlait de la crise financière en Europe. C’est aussi la faute à l’Islam ? smiley


  • Christoff_M Christoff_M 9 février 2010 03:03

    L’ Europe libérale actuelle travaille pour les « mondialistes » de la finance aux dépends des peuples et des nations européens...

    Sarkozy et son clan aux ordres de l’Otan et des states font de même en disloquant les services publics et en vendant nos entreprises en pièces détachées à des groupes étrangers style fonds de pension américains ou canadiens, mettant à leur disposition toutes les lois, les facilités, les allègements...

    et Fillon le félon et sa bandes d’avocats d’affaires qui travaillent pour l’étranger et préparent l’avènement du « messie » financier des mondialistes chez nous j’ai nommé le maitre DSK, faisant partie de tous les réseaux, et maitre d’œuvre dans l’art d’endetter les pauvres locaux pour engraisser les riches internationaux...

    les fossoyeurs qui depuis 1999 transforment la France en l’ombre d’elle même, quand on laisse faire des agents des forces obscures souterraines, on ne peut aller vers le progrès et la lumière...

    Quand est ce que les français vont se réveiller et démasquer les usurpateurs pseudo démocrates au service de l’ordre mondial, Bilderberg, Siècle, Bohemian, OMC, ONU, OTAN et autres cercles internationaux....


    • Terran 9 février 2010 03:19

      hé oui encore !!!

      Je me doutais que vous alliez intervenir, et quelque part, je vous attendais, vos commentaires passent trop souvent innaperçu, c’est dommage.
      Pour clarifier un peu, pourriez vous nommer l’Europe de son vrai nom.
      Les libéraux ne sont pas responsables et je pense avoir assez bien saisit les nuances.

      Je la nomme

      Europe ultra-mondialiste qui travaille, non pour les mondialistes, ne vous trompez pas là encore, mais pour la city et wallstreet, un empire financier séculaire, un conglomérats d’intérêts puissants.

      Les vrai libéraux sont peu nombreux et souffrent de la crise ;
      Ils ne possèdent pas des empires, et surement, ragent de payer des impôts, c’est plus juste.
      Et lorsqu’on paie des impôts et que l’argent sert à rien, on se pose des questions.

      Sinon pour le reste de votre commentaire, vous êtes en plein dedans, je vous plusse à chaque fois, vous le savez bien smiley


    • Christoff_M Christoff_M 9 février 2010 05:34

      j’allais préciser les banques qui ont été aidées renflouées en fin d’année...

      mr Trichet le pion des mondialistes est la pour valider les choses 26milliards à certains zéro pour la Grèce comment provoquer des « séismes » économiques pour faire changer les pouvoirs !!

      la révolution orange complètement bidon comme Jean Paul 2 et Lech Walesa outils pervertis des mondialistes sont des « étapes » pour mettre en place des gouvernements à la solde des mondialistes...

      la méthode « FranceAfrique » avec corruption et nomination d’hommes de paille a été transposée par les pays riches de l’Europe de l’Ouest de l’Afrique à l’Europe de l’Est...

      les Chinois investissent et envahissent l’Afrique, si bien que les pays « civilisés » doivent trouver d’autres pays « pauvres » à main d’oeuvre sous la barre des 200euros, pour se faire leur marge à deux chiffres et parler de progrès et de croissance....


  • pmxr pmxr 9 février 2010 08:20

    Comme d’hab Nicolas et Christine diront ... «  on ne savait pas !  »


  • zadig 9 février 2010 10:09

    A l’auteur, merci pour cet article passionnant.

    Je remarque que vos articles sont de plus solidement argumentés.
    Continuez, vous contribuez à l’entretien de mes neurones.


  • Traroth Traroth 9 février 2010 10:56

    Les États-Unis vivent depuis 30 ans au-dessus de leurs moyens. Ils ont donc créé une dette phénoménale. Et maintenant, ils ont réussi à la refiler aux autres pays, en commençant par l’Europe. C’était parfaitement prévisible. Pourquoi nos gouvernants n’ont-ils rien fait pour protéger nos économies de cette attaque ?


    • Christoff_M Christoff_M 9 février 2010 13:15

      demandez vous qui a été à la tête de l’Europe pour faire basculer les choses...

      et qui est à la tète du FMI pour influer ou pas sur les dettes de certains pays....

      La meme cliqua américano sioniste qui a mis au pouvoir l’homme sandwich Obama avec des milliards, mais une sauce blanche et aigre derrière la façade qui n’était la que pour rassurer les neuneus...


  • cmoy patou 9 février 2010 11:45

    Que l’Europe va sombrer est une évidence que seuls les poujadistes ne veulent pas voir il est vrai qu’au pays des aveugles le borgne est roi.

    La peur n’évitant pas le danger les tenants de la pensée unique sont priés de continuer a se fermer les yeux et de se complaire ou de se rassurer dans leurs croyances ultra libertaires.

    Quant à l’Europe des malfaisants des escrocs des maffias qui à envie d’y adhérer encore ?


  • bionet bionet 9 février 2010 19:29

    .
    .......quelle grossière erreur d’avoir naïvement cru qu’après le silence des armes nous étions en temps de paix alors que nous étions et ce depuis des décénnies en pleine guerre économique.

    mais les gourous de l’économie faisait passer tout ça sous couvert des vertues de la compétitivité et de la concurrences alors que chacun sait que la surproduction casse les prix et que la concurrence casse les entreprises

    bref le logicel économique actuel ne correspond plus aux paramètres de gestion de l’économie mondiale actuelle, il est tout simplement obsolète mais ceux qui ont le pouvoir ne veulent pas entendre parler de changement, leur solution, laisser mourrir les plus faibles,la loi de la jungle.....

    problème, un certain nombre ne laisseront pas leur peau sans avoir chercher à se venger avant de quitter ce bas monde ça va être le far west, bon courage......
    .
    .


  • Jacques Jacques Dulourd 16 février 2010 14:48

    Bravo, mon ami, il faut informer sur l’Europe des marchés !

    http://dessousdebruxelles.ellynn.fr/spip.php?article102


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