Cela canonne sec au pays de la frite. Et pour une fois, la salve de boulets provient des francophones. Ulcérée, la population à qui on a soigneusement caché ce qui se tramait depuis 80 jours derrière son dos est bien obligée d’en conclure qu’elle n’a plus aucun politicien à qui se fier.
Tous des traîtres. A gauche comme à droite. Tous ! Ceci dit sans être facho. Nous, francophones belges, nous sommes aussi susceptibles sur ce sujet que vous. Premier épisode d’une chronique funèbre annoncée, la Gauche, un étrange patchwork regroupant toute la soi-disant gauche, vient de se casser les dents sur le volet socialo-communautaire des négociations en cours, non sans avoir baissé jusqu’à son calcif’ sur le plan institutionnel. Le cirque à Monsieur Déloyal continue.
Dès le lendemain ou presque, nouvel épisode, nouveau numéro d’équilibriste, c’est à présent la grande méchante Droite qui offre, sans plus d’états d’âme citoyens que sa consoeur, ses services oh combien empressés pour nous dépecer sans vergogne de nos droits individuels les plus élémentaires, montrant pour gage de sa bonne foi envers le grand capital flamand la porte de sortie au FDF, le parti de défense des francophones, ce qui en fait de facto l’unique rassembleur dans une lutte à couteaux tirés d’où l’ensemble du monde politique a tout fait, tout envisagé, tout prévu pour qu’il ne soit en aucune manière partie prenante.
Aux oubliettes ces pauvres petits belges francophones sacrifiés sur l’autel de la politique bassement politicienne, manipulés par la Maison Royale qui y joue sa place, humiliés quotidiennement par la Flandre et ses prétentions de plus en plus néo-nazies au nom du droit du sol de sinistre mémoire. Ulcéré par cette partie de bowling où il n’est que la quille, cet amas de ploucs de seconde zone vient enfin de dire qu’il existe des limites au petit jeu du « je t’aime, moi non plus « qui devrait servir d’hymne national dans ce plat pays qui n’est plus que haine et incompréhension réciproque.
Jugez plutôt les dernières péripéties de ce feuilleton dont le scénario devient de jour en jour de plus en plus noir :
-Jeudi dernier, jour de la Saint Glinglin, une étude sociologique approfondie commandée par un des plus grands organes de presse du pays nous apprenait, presque contre toute attente, que les Flamands ne représentent que 5,3 pour cent de la population bruxelloise. Pour rappel, ces « opprimés de toujours « disposent d’une minorité de blocage et de 25 sièges sur 89 au Conseil Régional. Oui, oui, de par la précédente loi de pacification, une voix flamande a la même valeur que 3,6 voix francophones ! De la démocratie censitaire dans la plus pure acceptation du terme. Pas assez censitaire à leur goût sans doute…
-Rebelote ! Le lendemain, un comptage gardé jusqu’ici sous le manteau nous indique que ce ne sont pas moins de 250.000 navetteurs flamands qui viennent quotidiennement envahir Bruxelles sans y payer un radis, ni pour les nuisances et autres pics de CO2 qu’ils y causent, ni pour l’usage de ses infrastructures et encore moins sous forme d’impôts. Un quart de million de colonisateurs qui poussent la délicatesse ou la perversité, c’est selon, de déposer leurs ordures en nos rues, puisque Bruxelles facture ses sacs-poubelles à 1 euro, contre 5 chez eux, là où il fait si bon vivre lorsqu’on reste entre soi. Parmi ces privilégiés, une petite moitié ne doit sa place qu’à des lois linguistiques iniques qui leur réservent, prime linguistique à l’appui, 50 pour cent des places administratives au sein de la seule Région Bruxelloise. Ce pauvre Bruxelles dont ils ont fait leur capitale alors qu’ils la haïssent de tous leurs pores. La morale du Conquistador, ça vous dit quoi ?
-Mieux, toujours mieux, des fuites de plus en plus nombreuses depuis le capotage des négociations, de la capitulation sans conditions pour être plus exact, nous précisent que, dès le début des discussions secrètes qui ont quand même mis 80 jours à capoter, le consortium francophone de gauche s’était, dès l’entame des discussions, empressé de céder aux ukases de l’extrême-droite flamingante malgré ses serments préalables, comme de vulgaires parjures qu’ils sont. 80 jours de pseudo-communication entre frères ennemis, entre bandes rivales. Dans l’omerta la plus totale si chère à toute dictature qui ne veut pas dire son nom. Tout cela pour un hypothétique poste de Premier Ministre uniquement destiné à satisfaire l’égo du Padrino rouge, ce cher Elio Di Rupo par ailleurs catalogué depuis lors homme politique wallon le plus apprécié en Flandre. La médaille d’or du vendu, c’est bien la moindre des choses.
-Patacrac, samedi une indiscrétion vengeresse venue du personnel francophone de notre ambassade nous apprenait qu’une Sénatrice hyper sexy fraîchement élue sur les listes du flamingantisme pur et dur s’était faite gauler deux jours plus tôt à Bangkok en flagrant délit dans une transaction portant sur l’achat de métemphétamines. Un peu comme si Woerth venait enfin de se faire pincer en flagrant délit dans un sombre trafic de cocaïne, si vous voulez…
-Coup de jarnac pour finir, un groupe d’experts universitaires spécialisé en économie appliquée concluait ce lundi même qu’une Union Wallonie-Bruxelles débarrassée de ses tares institutionnelles …et surtout de la Flandre ! était parfaitement viable, si pas souhaitable pour notre développement économique. Seul bémol de taille à cette thèse détaillée qui en a fait bondir plus d’un, l’étude pointe du doigt le chômage élevé, un phénomène endémique qui, soit dit en passant, augmente 1,3 fois plus vite en Flandre qu’en Wallonie. Accessoirement, ses auteurs en profitent pour vous préciser, si vous ne le saviez déjà, que la grande majorité des Belges francophones ne désire nullement se réfugier en vos sillons, ils préfèrent et de loin se débrouiller seuls. Avec votre soutien moral bien sûr, mais seuls.
Toujours est-il que les péripéties de cette semaine complètement folle tombent mal pour les hérauts du « Eigen volk eerst « - notre peuple d’abord ! - si cher aux milices flamingantes. La horde de charlatans de l’épuration linguistique, rien moins que subjuguée par le petit frère du Président en exercice de la Communauté européenne, n’en revient toujours pas. Les « franse ratten « - rats francophones pour ceux qui n’auraient pas directement saisi la version originale - ont enfin osé dire tout haut que, cette fois, c’en était assez ! Cette contre-attaque d’une violence jamais atteinte pour un peuple d’ordinaire calme et tolérant a surpris tout le monde. Bart le Fürher, l’idéologue du « Wallen buiten « - les Wallons dehors ! a beau éructer toute sa rage incantatoire, son néo-fascisme rampant est bel et bien en train de se retourner contre lui.
Comme un boomerang !
Juste retour des choses, même un gamin de merde des banlieues finit par se brûler à force de jouer avec les allumettes… Ce gros nazillon professeur d’histoire contemporaine dont les leit-motivs se bornent à nous traiter de sales profiteurs, d’éternels assistés, de bouffeurs de sécurité sociale, d’undermenschs et autres animalités du même acabit vient d’entendre sous son balcon que ce sont maintenant les francophones qui crient « les Flamands dehors ! On ne veut plus de vous, ni de vos troupes de choc. Ici, c’est chez nous. Pas chez vous, mister le Leader Maximo ! «
Oui, la coupe est pleine. Pire, le couvercle tressaute sur la marmite.
« Alles voor Christus, Christus voor Vlaanderen ! « Tout pour le Christ, le Christ pour la Flandre…
Nazis pendant les guerres, catholiques entre elles, disait si lucidement Jacques Brel.
A force de manier les mythes, me direz-vous…
Soyons francs, seul le fait que la Belgique exerce présentement la Présidence tournante de la Communauté des 27 empêche la survenance du grand clash. Preuve par l’absurde que notre peuple manie mieux que personne, nos courageux défenseurs socialistes, toujours prompts à défendre les droits de l’homme au Tibet, en Afghanistan et partout en Afrique, viennent de proclamer à coups d’interventions télévisées aux heures de grande écoute que le droit des personnes humaines devrait peut-être trouver à s’appliquer chez nous aussi et que leurs caciques non encore compromis dans des affaires judiciaires de grande ampleur – il en reste ! réfléchissaient à l’éventualité d’aller jusqu’à l’indépendance.
Vous verrez, demain ils seront encore capables de nous dire qu’ils en prennent la tête…
Crac boum hue, je retourne ma veste. Toujours du bon côté, précise Dutronc.
Et puisqu’on parle d’Europe, il serait bon de remettre les pendules à l’heure ! La jurisprudence communautaire est formelle. Elle a débouté la Serbie qui excipait le droit du sol pour retrouver, sans pogroms cette fois, sa souveraineté perdue sur ses territoires de l’Est. Le berceau de la Nation, précisait Belgrade. Les attendus de l’arbitrage de la Cour de Justice sont sans équivoque. L’Etat kosovar, prudemment déguisé en protectorat pour ne froisser personne, a triomphé de A à Z sur base du droit des gens. Gageons qu’il en sera de même en cas de séparation de la Belgique.
Flamands et flamingants, vous savez désormais à quoi vous en tenir. Vous qui nous avez abreuvés de « Belgie barst « - que la Belgique crève ! - nous avons décidé de vous prendre au mot. Sachez que c’est vous qui avez tout à perdre dans vos grands rêves de conquête, vos prétentions à l’Anschluss, votre guerre larvée contre la démocratie. Et si nos politiciens francophones parjures par fonction et plus que jamais coupés du monde réel s’obstinent à donner un caractère constitutionnel à ce déni de justice, cela risque bien de se terminer dans la rue.
Adieu Belgie – Belgique. Je ne t’aime plus, tu sais…
Ce n’est pas l’envie qui manque, mon pote ! Mais je fais miennes les paroles de Gandhi : nous sommes les plus forts car notre force, c’est notre faiblesse. Notez bien que cela peut toujours s’arranger au coin du bois...
Et moi , comme je le postais hier encore, je fais miennes celles-ci :
Les Flamingants, chanson comique !
Messieurs les Flamingants, j’ai deux mots à vous rire Il y a trop longtemps que vous me faites frire A vous souffler dans l’cul, pour dev’nir autobus Vous voilà acrobates mais vraiment rien de plus Nazis durant les guerres et catholiques, entre elles Vous oscillez sans cesse du fusil au missel Vos regards sont lointains, votre humour est exsangue Bien qu’il y ait des rues à Gand qui pissent dans les deux langues Tu vois, quand j’pense à vous, j’aime que rien ne se perde Messieurs les Flamingants, je vous emmerde
Vous salissez la Flandre, mais la Flandre vous juge Voyez la mer du Nord, elle s’est enfuie de Bruges Cessez de me gonfler mes vieilles roubignoles Avec votre art flamand italo-espagnol Vous êtes tellement, tellement beaucoup trop lourds Que quand les soirs d’orage, des Chinois cultivés Me demandent d’où je suis, je réponds fatigué Et les larmes aux dents : « Ik ben van Luxembourg » Et si, aux jeunes femmes, on ose un chant flamand Elles s’envolent en rêvant aux oiseaux roses et blancs
Et je vous interdis d’espérer que jamais A Londres, sous la pluie, on puisse vous croire anglais Et je vous interdis, à New York ou Milan D’éructer, messeigneurs, autrement qu’en flamand Vous n’aurez pas l’air con, vraiment pas con du tout Et moi, je m’interdis de dire que je m’en fous Et je vous interdis d’obliger nos enfants Qui ne vous ont rien fait, à aboyer flamand Et si mes frères se taisent et bien tant pis pour elles Je chante, persiste et signe, je m’appelle : Jacques Brel
Jacques Brel avait un papa flamand et une mère francophone. Comme on dit chez nous « on parlait bilingue à la maison ». Et il a dû être malheureux quelque part, sinon il n’aurait pas été l’écorché qu’il était. Son fabuleux « le plat pays » résonne en nos âmes. Tintin et Eddy Merckx étaient aussi bruxellois.
C’est le moment du deal du siècle, les flamants prennent nos africains, et on prend la Wallonie et les wallons (à condition qu’ils gardent leur humour ça va de soit).
C’est parfaitement jouable, mais comme je l’ai écrit en fin d’article, tous les politiciens francophones - à une demi exception près - nous ont trahis. La preuve étant apportée que nos représentants préfèrent la pompe à fric et les subsides à leur idéal, nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge !
je viens de récupérer pour ma collection cette nouvelle monnaie belge , et je ne peux m’empêcher de penser comment peut on laisser la présidence de l’Europe à un pays même plus capable de se gouverner tout seul ! et dire que ce clown inexistant est sensé nous mener vers des chemins radieux ......
Le Président de l’Union Européenne ? Un flamand ! Van Rompuy Le Président de la tournante européenne ? Encore un flamand ! Yves Leterme Méfiez-vous, bientôt ils vont vous dire qu’ils sont sous-représentés...
Il est temps de dire tout haut ce que beaucoup pense tout bas !
A force de nous mettre a plat ventre devant les ukases des flamands hereditaires des moeurs des nazis d’autrefois,nous verrons bientôt des nouvelles nuits de cristal,seul les victimes auront changés.
Les démocrates mous ont cédé au chantage des nazis de l’époque pour Dantzig et le soit disant territoire des ’ sudètes’ clamant la paix pour 1000 ans,on sait aujourd’hui ce que qui en est résulté.
Aucune transaction honnète pour Bruxelles et sa périphérie n’est plus possible,le vrais visage de ces gens apparait sous la forme la plus hideuse,celle d’un racisme primaire a l’encontre d’autres personnes qui ne parle pas la même langue.
En tant que historien (sic) DeWever devrait savoir que les civilisations ou systémes politiques qui ont tenté de s’imposer par la force et la contrainte n’ont pas résisté a l’usure du temps, a l’émancipation,et au besoin viscéral des libertés fondamentales.
Nous voulons conserver notre dignité,même si cela se fait au détriment de notre confort matériel,je ne partage pas toutes les idées de Mr Maingain,mais je dois reconnaitre qu’il est le seul a ne pas utiliser la langue de bois.
Messieurs les politiques Wallons ou francophones,craignez les réactions des hommes et des femmes car si vous continuez a vous mettre a plat ventre et a brader notre liberté pour préserver vos situations,vous allez devoir bientôt nous rendre des comptes.
En tant que historien (sic) DeWever devrait savoir que les civilisations
ou systémes politiques qui ont tenté de s’imposer par la force et la
contrainte n’ont pas résisté a l’usure du temps, a l’émancipation,et au
besoin viscéral des libertés fondamentales.
Vous vous rendez au moins compte que De Wever ne dit pas le contraire contre la Belgique !!!!
Quand aux francophones, Ils ont bien laissé pourrir l’affaire après avoir refusé le bilinguisme. C’était une chance mais « impensable » pour les optus de l’unilinguisme.
Quand aux flamands, ils sont désespère et veulent appliqué des recettes de responsabilisation dans une Europe financière voué à l’échec.
Quoi qu’il en soit, 150 ans d’essor industrielle est ineffaçable. Mais l’industrie se meurt et le savoir technique avec lui pour les sirènes de la finance, du tertiaire et des idéologies de l’Europe anglosaxonne.
Si seulement De Wever n’était pas pro-Europe anglosaxonne...
Tout à fait exact ! Tant que le FDF ne lâchera pas le MR pour créer enfin le rassemblement, nous n’avons aucun francophone pour qui voter. C’est la raison pour laquelle je me suis abstenu au dernier scrutin.
Bart De Wever est un historien révisionniste ! La honte, c’est que tous les politiciens francophones ne s’en rendent pas compte ou font semblant de l’ignorer.
As-tu lu les journaux belges du jour ? Les Wallons s’apprênt à voter une fois de plus socialiste, c’est à ne rien y comprendre. Je passe mes journées de forum en forum et il n’y en a pas un où la révolte, le dégoût n’est pas majoritaire. J’en conclus que les partisans de Di Rupo le Padrino ne savent toujours pas utiliser Internet. Ce commentaire acide, je l’ai envoyé il n’y a pas deux heures sur le forum du journal « La Libre Belgique » Il a été censuré...
L’Histoire, c’est de la BD pour les croyants. Elle est séquentielle, justifie tout et son contraire, tantôt par la petite porte, tantôt derrière les grilles des châteaux. L’histoire de la France a été écrite pour qu’on aime la France etc, etc. Elle répond aux problématiques politiques du moment et le reste se trouve sur Internet ou s’interprète à Hollywood. Un historien est quelque part un philosophe, il ne devient dangereux que s’il finit par se prendre pour Dieu. Bart De Wever est de cette trempe, vous avez raison. Je lis entre les lignes que vous partagez les idées d’Olivier Maingain. Dites-lui de ma part qu’un grand rassemblement francophone ne peut se réaliser qu’en dehors des partis. S’il est vraiment un homme d’Etat, il sait ce qu’il doit faire.
Entre des aides pour les finances publiques et la dignité, les francophones choisissent la dignité... Ce que ca fait du bien. On n’est pas des homo-economicus, tout n’est pas a vendre.
On ne sera pas des undermenschs au cerveau pollué par une langue francaise, bouc émissaire coupables de tous les maux. En belgique si qque chose allait mal ce n’est etait pas a cause de l europe comme dans d’autres pays, mais a cause des wallons. Pas etonnant que l UE est idealisee a ce point, meme parmis les nationalistes du nords. regardez le frere du clown...
Finalement la crise belge est dans l’ere du temps, c’est un retour aux vraies valeures : nos droits et notre dignite ne sont pas a vendre.
Dommage pour le ton un peu excessif de l’article, car il y a des vérités intolérables qui y sont bien décrites et qui se suffisent à elles-même pour justifier la révolte.
Je pense notamment aux spoliations des Bruxellois tant dans leur représentation politique qu’aux postes administratifs. Et pour les budget publics, c’est du même tonneau.
un jour j’ai vu claude lelouch expliquant à un acteur, que, de par le contexte de l’histoire, la force de certaines scènes sont telles que l’acteur ne doit surtout pas en rajouter à ce moment-là... au contraire
Cher Tall, Le jour où j’aurai besoin d’un gars pondéré, je ferai appel à toi. Entre-temps je bouillonne, c’est plus fort que moi. N’ai-je pas dit la vérité ? A ma manière, mais la vérité quand même !
On va au clash, quoi qu’il en soit. La seule question, c’est : « dans cinq ans, dans dix ans ou dans quinze ans ? »
Les décideurs flamands - économiques et politiques (’In De Warande’, un groupe d’influence qui, toute proportion gardée, peut se comparer pour la Flandre au Groupe de Bilderberg) -, tout comme les faiseurs d’opinion que sont les éditorialistes et rédacteurs en chef des journaux et de la télévision (très influents en Flandre), ne veulent absolument pas de Philippe comme prochain successeur de Albert II.
Ce dernier semble très fatigué, dépassé et, désormais, résigné. La question de sa succession est clairement posée. Dès lors, au « tsunami » électoral qui, cette fois, a cristallisé comme jamais l’antagonisme « droite nationaliste » au Nord flamand et gauche sociale-démocrate au Sud wallon, viendra sous peu s’ajouter une crise de régime.
Le timing, pour Bart De Wever, est idéal. Cet homme, pour la République des Flandres qu’il appelle de ses voeux, a dès à présent rendez-vous avec l’histoire.
A terme, Gent semble la meilleure candidate comme future capitale flamande.
Bruxelles pourrait jouir d’une protection européenne, dans des modalités encore à trouver.
La Wallonie, quant à elle, pourrait bien entrer dans une relation politique privilégiée avec la France, sinon s’y rattacher.
Ou Bruxelles correspondra à ses frontières naturelles et restera capitale de l’Europe, ou elle sera étranglée par la Flandre et l’Europe foutra le camp ailleurs, ne fut-ce que parce qu’il n’existe à ce jour plus un terrain à bâtir pour l’extension de l’administration communautaire. Et puis, une capitale entourée d’un mur, cela fait plutôt mauvais genre, non ?
Oui, et Bruxelles n’aura même pas besoin de l’UE financièrement., vu qu’on est 2 fois + riche que la Flandre en PIB / hab ( source de la fiscalité ). Mais pour l’arbitrage de la scission avec referendums, là, il faudra passer par l’UE.
Et c’est un win-win que Bxl fait avec l’UE, car celle-ci a une vraie capitale neutre alors. Intéressant pour le symbole.
Finalement on passera de l’état-tampon à la ville-tampon, en quelque sorte.
Moi la question que je me pose, c’est : Quel processus historique a-t-il aboutit à ce que Bruxelles, ville francophone, se retrouve au milieu d’une zone flamande ?
>> une erreur monumentale, une défaite historique des politiciens francophones de l’époque : le tracé de la fameuse « frontière linguisitique », qui a enclavé Bruxelles (1961-1962-1963).
Ils ne l’ont pas vu venir (ils n’en ont pas mesuré les conséquences), c’est ce qu’ils ont reconnu ensuite..
Bonne question, car elle est à l’origine de tous les problèmes actuels autour de Bxl en fait
Et bien, c’est simple : Bxl était flamande à l’origine...mais avec son évolution naturelle vers le gros pool d’affaire qu’elle est devenue aujourd’hui, elle a progressivement favorisé l’emploi sur le terrain de langues + véhiculaires, comme le français.
Et ce phénomène socio-économique naturel se poursuit encore toujours dans la périphérie bxloise, ce qui a le don d’irriter les Flamands et de les angoisser aussi. Car où cela-va-t’il s’arrêter ?
Ils appellent ça « la tache d’huile » et ils ont déjà tout essayé pour l’endiguer, mais rien ne marche !
Bart De Wever, qui est le 1er homme politique de Flandre depuis le 13 juin avec la victoire de son parti séparatiste ( la N-VA ) a justement une formation d’historien.
Et ça n’est donc pas un hasard s’il veut « annexer » Bxl en refusant son statut, pourtant acquis, de 3e région. Il considère, au vu de l’histoire, que Bxl serait « légitimement » flamande.
Ce qui est ridicule bien sûr. C’est le présent que la politique doit gérer. Et il y a encore à Bxl : 5% de Flamands, 67% d’autochtones francophones et 28% d’immigrés dont beaucoup sont francophones aussi.
le processus historique est du....aux wallons qui ont refusé lors de la création des 3 regions d agrandir bruxelles parce qu il aurait fallu y inclure quelques communes wallonnes !! eh , oui , ce sont les wallons qui ont refusé , raison pour laquelle je refuse d etre rattaché a ces profiteurs alcoliques !!
@Tall Merci pour la réponse. Il semble que la Belgique va au-devant de quelques problèmes. Si la Flandre persiste à vouloir « annexer » Bruxelle, il y a toujours la carte du référendum populaire. Voulez-vous faire partie d’une Belgique bilingue ? Voulez-vous faire partie de la Flandre ?
Il est possible que Bruxelle reste capitale d’une Belgique réunissant Wallonie, et des communes Flamandes non séparatistes, tandis que les communes séparatistes de Flandre deviendraient indépendante de leur coté.
Je pense que la Belgique aurait intérêt à poser clairement le problème, plutôt que de jouer un petit jeu d’hypocrite consistant à laisser le flou s’installer. C’est ce flou qui permet aux « séparatistes » de gratter le maximum au jeu des concessions, en pratiquant le chantage à la séparation. Plus le chantage durera, plus les concessions seront nombreuses.
Bref, soit l’on est séparatiste, soit l’on ne l’est pas. Il faut choisir. C’est une question à poser franchement et à répondre franchement (la poser flandrement reviendrait à la résoudre flandrement). D’où la seule solution que je vois à court terme, une série de référendum dans toutes les communes de Belgique, à tout son peuple, ceci indépendamment de toute frontière linguistiques dont les fondements sont déjà trop anciens. 1°/ voulez-vous rester Belges ? oui / non -> Dans les communes qui répondent à une majorité non : 2°/ Voulez-vous être Flamant, Wallon, Bruxellois ou Belge ? (J’ai rajouté Belge au cas afin que les gens est la capacité de changer d’avis entre les deux consultations).
ela fait longtemps que les francophones réclament un referendum sur le devenir du pays et surtout un recensement dans les communes périphériques. A votre avis, quelles sont les raisons qui font que la Flandre s’y oppose ? Quant au referendum national, il n’est pas reconnu par la Constitution et c’est bien pourquoi nous n’avons eu recours à lui que pour la question royale, en 1948 je crois. Et puis, un referendum est par essence dangereux. Oui ou non sans la moindre nuance. Imaginez que Sarko en organise un sur la peine de mort « à n’appliquer qu’à ceux qui s’attaquent aux forces de l’ordre » ? Et les Suisses avec leurs minarets ? Si nos édiles politiques pratiquaient leur métier comme un noble idéal, le referendum n’aurait aucune raison d’être.
Ce qui est ridicule bien sûr. C’est le présent que la politique doit
gérer. Et il y a encore à Bxl : 5% de Flamands, 67% d’autochtones
francophones et 28% d’immigrés dont beaucoup sont francophones aussi.
@ Astérix, S’il n’y a pas de référendum sur le sujet, je ne vois pas ce qu’il y a à négocier. Les brouhahas médiatiques de certains ne saurait prendre pas sur les opinions populaires. Ils sont à considérer quantité négligeable.
Il me semble qu’il n’y a que si la population se prononce clairement pour une séparation du pays que des négociations deviennent nécessaires, pour l’organiser.
Sinon, c’est bien joli ce concept de démocratie. Dès qu’il s’agit de sujets un peu sensibles, ou que les gens s’exprime dans un mauvais sens (référendum de 2005 en France par exemple), la démocratie est jetée par dessus bord. Donc il faudrait savoir : soit la démocratie est assumée entièrement, sinon, si ce concept de gouvernement est jugé trop inefficace, il faut en changer.
Les flamands se sont organisés pour résister à la bourgeoisie qui se francisait (maison de la culture pour uniformiser leur néerlandais, mouvement de protestation,...) pendant 150 ans.
C’est pas pour abdiquer maintenant devant une invasion de francophone qui ne veut pas être bilingue.
Salut le Laosien, Je l’ai dit et écrit, le surréalisme n’a pas marché. Reste en ligne sur cet article et tu verras le progrès de l’affaire par les journaux mais aussi au travers des gens que je rencontre sur place.
Ne viens pas trop souligner que je suis réfugié au Laos, svp : C’est la saison des pluies, l’eau monte et monte, il y en a 40 centimètres dans ma rue. Si la mer du Nord pouvait en faire autant...
« Ne viens pas trop souligner que je suis réfugié au Laos, svp : » Apprend, cher asterix, que quand je lis un article, je regarde son « A propos ». C’est écrit en toutes lettres. Je n’ai rien inventé.
A moi, de te demander, puisque tu écris sur la Belgique, d’avant, ce que tu préfères comme vie, l’asiatique ou la belge ? N’y a-t-il pas un peu de nostalgie, du pays ? Et si tu nous parlais un peu du Laos ?
Sorry pour le tutoiement, en Belgique, comme on utilise beaucoup l’anglais, le « you », lui au moins, n’est pas scindé.
Bien sûr que j’ai une certaine nostalgie du pays. Mais comme tu as lu mon « à propos », je suppose que tu comprends dés la première ligne combien c’est difficile pour moi. Ne t’en fais pas, je prépare un article, peut-être même plusieurs sur le Laos où il fait si bon vivre. J’attends seulement d’avoir assez d’informations pour être sûr de ne pas me tromper sur les sujets que je vais aborder. Ma personne réelle est au Laos, ma personne virtuelle en Belgique. Il y a dix ans, jamais je n’aurais pu imaginer cela !
Merci, Asterix, pour l’honnêteté de tes propos. Le Laos, je ne connais pas, mais je suis intéressé de le connaître, comme je l’ai fait souvent pour la Chine. J’aime les gens qui font le grand écart.
oui, je pense que ce serait le plus simple et sain
mais
les flamands accepteront de faire une croix sur bruxelles ?
la france, si elle accepte de prendre lla wallonie (quelque soit la manière, libre associasion, région ou je ne sais quoi ) ne voudra pas mettre la main sur bruxelles ?
Tall, tu es sure que personne ( UE i, des reste de gladio, ou je sais qui) ne vont pas avoir intérets à déstabiliser le pays.
tu dois savoir que les affaires comme la tueries du brabant étaient plus que des braquages.
ma foi, j’espère trop que tu as raison, qque tout se passera bien
Quand une Nation-croupion comme la Flandre trouvera normal qu’une ville où ils ne sont que 5,3 pour cent des habitants est leur capitale et qu’il faut brimer au nom du droit du sol les 94,7 pour cent restants, je ne vois pas trop de quoi discuter avec elle. On devrait leur appliquer le droit des minorités. Mais comme ils refusent déjà l’application de ce même droit là où nous sommes « seulement » 80 pour cent, ce qui est le cas de la périphérie, je me dis qu’il y a quelque chose de fou au Royaume d’Albert II.
Non, la Flandre ne peut espérer « récupérer » Bruxelles, à moins d’un coup de force.
En ce cas, ce serait l’insurrection armée des Bruxellois francophones - 90 % de la population dans la Région de Bruxelles-Capitale -, très probablement rejoints par les francophones des communes à facilités de la périphérie, ainsi que des sympathisants wallons.
La Flandre séparatiste ne peut, au mieux rêver, qu’à sa République sans Bruxelles, mais il lui faudra trouver une autre capitale - Gent ou Antwerpen..
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Quant à la possibilité pour la France de « récupérer » Bruxelles, cette hypothèse me paraît devoir être exclue. Siège de l’Union européenne, de l’OTAN, et d’un foultitude d’institutions internationales, jamais les autres nations européennes ne laisseraient la France jouir d’un tel avantage. A commencer par l’Allemagne et l’Angleterre..
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Enfin, et pas tout à fait hors sujet : les Tueries du Brabant en Belgique avaient à voir avec les réseaux Gladio, et des services secrets étrangers (suivez mon regard) qui supervisaient une mise en oeuvre « locale » via la Sureté de l’Etat. Les exécutants étant à trouver du côté de gendarmes ripoux et autres militaires, sympathisants de l’extrême-droite.
Parmi ces 28 assassinats de victimes innocentes, on retrouve ça et là - et plutôt exécutées celles-là -, un certain nombre de personnes en rapport avec des affaires de moeurs de haut vol.
« D’une pierre, deux coups ». Du grand art, il faut le reconnaître..
Même schéma, même stratégie de terreur, mêmes objectifs, que les enlèvements et attentats en Italie, du genre Gare de Bologne (Gladio, loge P2, etc.)
On devrait tous manifester dans la rue. Comme lors de la marche blanche où nous étions presque un demi-million. Une masse humaine qui déambulait sans rien dire, c’était fabuleux. Mais il n’existe aucun comité d’organisation, rien.
A dunkerque, (en france jusqu’a preuve du contraire....) on es Français, mais auss d’origine flammande... Arretez de regarder vos différences de point de vue entre peuples, et attachez vous au decisions que prennent vos dirigeants affables a vos places.. et ce, pour conserver et se partager leurs privilèges royaux...
On troque la liberté contre la sécurité de nos jours. Par le vote vous troquez votre pouvoir de libre arbitre au profit d’une caste qui va decider pour vous...
Si vous êtes flamand du département du Nord, il existe une solution toute faite, passez la frontière qui n’est guère à plus de 10 km. De bridé dans votre culture, vous allez passer au stade de chevalier de la cause.
Franchement, je pose la question naïvement : la Belgique a-t-elle vraiment intérêt à se scinder en 2 micro-états ?
A moins d’imaginer un scénario où la Flandre rejoindrait les Pays-Bas et la Wallonie la France. Mais je ne suis pas persuadé que ça soit à l’ordre du jour...
Le monde des affaires flamand (’In De Warande’) y a vu un intérêt certain.. Le nationalisme flamand y voit, lui, une revanche historique sur les « Fransquillons ». Eh bien, la conjonction des deux, vous comprenez...
Mon avis à présent, si les Flamands persistaient et signaient : passée une période de transition difficile, qui nécessitera quelques sacrifices, les francophones de Bruxelles et les Wallons y trouveront également un intérêt.
Enfin, le scénario de la Flandre rejoignant les Pays-Bas n’est pas du tout à l’ordre du jour quant à lui.
Franchement, j’aurais préféré une séparation propre à l’exemple de ce qu’ont fait les Tchèques et les Slovaques. En Belgique, le scénario est tout à fait différent car une des ethnies, appelons les choses par leur nom, bafoue continuellement l’autre, je vous l’explique de long en large. La question n’est pas de former ou non deux nouveaux états, mais de respecter l’autre. Les francophones ont nourri la Belgique de 1830 à 1960, elle a donné à la Flandre et son coeur et son fric pour la sortir du sous-développement. La crise économique aidant, c’est toute l’infrastructure industrielle du bassin Sambre et Meuse qui s’est délitée et, comme dans bien d’autres régions industrielles, le département du Nord par exemple, tout s’est délité. Entre-temps la Flandre s’était développée, principalement dans le secteur agro-industriel, et se découvrait subitement riche. C’est cette richesse, cette solidarité naturelle que Bart De Wever nous refuse. Un peu comme un Don Juan de pacotille qui demande le divorce aux torts de son épouse car la soupe était trop salée. Et il ose encore demander une pension alimentaire alors qu’il est seul titulaire du portefeuille. Les flahutes n’ont pas besoin des Hollandais. Ils leur en veulent car les blagues que vous racontez sur les Belges, ils les traduisent et les replacent sur les Flamands. Anecdote qui vaut ce qu’elle vaut : droite et gauche hollandaises ont toutes deux refusé le soutien de l’extrême-droite. En Belgique, même les rouges s’inclinent devant eux et ça, c’est immonde !
A condition qu’on juge enfin Happart, ce socialiste de génie qui a signé un si bel accord avec Ecclestone que toutes les pertes étaient pour la Région wallonne et tous les bénéfices pour Ecclestone. Et vous savez ce qu’a répondu Happart ? C’est pas de ma faute ! Les contrats étaient rédigés en anglais et je ne comprends pas cette langue. La bonne gouvernance, la pompe à fric, le chèque en blanc, les copains de mes copains.
Ne soyez pas trop dur avec Happart, c’est la loi de tonton Bernie, 80% pour sa pomme, tout le monde s’y plie, un vrai parrain. J’espère que les Wallons conserveront la majorité des bijoux de familles.
Le gros probleme, c est qu il y encore un grand nombre de francophone qui veulent sauver la belgique coute que coute, quitte meme a baisser leur froc. Un peu psychorigide. Je vis en Belgique depuis 6 ans. Je travaille a Gand, est domicilie a Bxl, mais ma compagne est a Namur, et je suis francais...
Tous cela pour dire que cela fait belle lurette que la Belgique aurait du se scinde en 3. Et la meilleure des facon et que Bxl prennent unilateralement son independance, en faisant tomber les drapeaux belges, flamand et wallons, et levant l Iris d ’Or.
Bruxelle doit maitrise son budget, qui travaille a Bxl doit payer a Bxl, qui emprunte le Ring doit payer a Bxl, et ya basta de la Belgique qui pourri et pille Bxl
Cher faxtronic, tu as raison de souligner qu’un grand nombre de francophones veulent encore sauver notre pays. Leurs arguments consistent à dire que ce n’est pas la Flandre mais le socialisme resté trop longtemps au pouvoir qui a détruit la Wallonie. Ils n’ont pas tout à fait tort, vu le nombre effarant de casseroles que traînent les camarades. A la logique du portefeuille, je réponds qu’il existe d’autres droits bien supérieurs tels ceux des personnes. Mais non ! le PS préfère la logique de l’assistanat pour asseoir son pouvoir. Il est l’héritier du communisme soviétique, pas le parti des travailleurs. André Renard, leader ouvrier des années soixante, aurait depuis longtemps déchiré sa carte du parti. En lieu et place, nous avons Daerden, un soûlard invétéré dont le métier est ...réviseur d’entreprises. Ses clients : les 36.000 asbl et autres intercommunales toutes socialistes. Monsieur roule en Porsche ! Un camarade, vous dis-je !
Faxtronic Bruxelles doit en effet faire tomber le drapeau belge. En prenant son indépendance, elle hissera notre bel Iris d’Or au sommet de la Grand Place. Ce jour-là, je reviendrai. On va gagner, ket !
Si les Bxlois comprennent les vrais enjeux ( leur fric ), ils voteront comme un seul homme pour leur indépendance
Il faut se méfier de la propagande médiatique à large majorité wallone qui essaie de nous leurrer avec un axe Wallonie-Bxl qui serait viable, etc ... c’est du pipeau
L’axe Wallonie-Bxl, c’est du perdant-perdant, à tous les coups
Bxl-UE et Wallonie française seront économiquement bien + efficaces
Faxtronic, Si je peux, je vais donner mon cas. J’habite une appartement. A ma gauche, une veuve d’un Italien, à ma droite, une Flamingante (parle parfaitement, le français, mais l’utilise quand il n’y a pas moyen de faire autrement), au dessus, un Français, en dessous, un Egyptien. Tout roule parfaitement. A 1 kilomètre à l’est, on est en pays flamand, Un kilomètre aus sud, en plein, dans le francophone. Comment, est-ce que vous voulez couper tout cela ? En tranches, dans le sens, de la longueur ou de la largeur ? C’est du vécu, pas de la théorie. Envoyez-moi la réponse sous plis fermés et en recommandé.
Enfoiré A ma gauche, une veuve d’un Italien, à ma droite, une Flamingante (parle
parfaitement, le français, mais l’utilise quand il n’y a pas moyen de
faire autrement), au dessus, un Français, en dessous, un Egyptien.
Vous prenez le français avec vous, la veuve italienne avec l’égyptien et la flamingante, vous l’envoyez en France.
Et de plus, on libère 3 appartements. Ma proposition est très belge, très tordue !
il n’est pas belgicain ... non .. non ... mais, dit-il, la belgique n’est pas sécable parce que ...etc ...
oui bien sûr ....mais de toute manière, tu seras mis au pied du mur par les flamands, comme nous tous, donc ...
j’espère juste une seule chose, c’est que quand on nous demandera enfin notre avis, à nous les Bxlois, tu ne voteras pas pour l’axe Wallonie-Bxl, qu’ils appelleront hypocritement « Belgique résiduelle », car alors là, non seulement Bxl sera dirigé par des wallons majoritaires partout, mais à cause du boulet wallon, nous serons incapables de concurrencer la fiscalité flamande, et on sera dans une merde économique in-des-crip-ti-ble
Il ne
se passe pas un jour qu’un journaliste, un blogueur, un participant à un
forum ou même un rattachiste par haine des Wallons (si, si, je
vous jure, ça existe, j’en ai rencontré au moins trois ! C’est fou
ça, hein ?) ne va, répétant que la Wallonie est dans une situation
économique catastrophique.
Soyons sérieux, si nous avons de réels problèmes (mais ça c’est un
héritage de la Belgique et de sa particratie...) de « bonne
gouvernance » (Ciel, un anglicisme, à vos souhaits
!), la Wallonie, ce n’est quand même pas le tiers monde !
Je l’ai déjà écrit, nous ne sommes « pauvres » qu’en comparaison
avec la Flandre qui est elle, très riche. (Et encore faudrait-il
expliquer un jour, comment la Flandre en est arrivée là
en détournant beaucoup de moyens à son profit depuis 1945).
Lisez plutôt :
« A l’échelle de la France,le PIB de la Wallonie la placerait au 8ème rang des 22 régions françaises, 5ème au niveau de sa population et… 3ème en matière
d’exportations, juste derrière l’Ile-de-France et la région Rhône-Alpes.
A l’inverse, et il faut le souligner, les Français sont les
actionnaires étrangers les plus présents en Wallonie
(plus de 30 %). En terme d’emplois, les groupes français occupent la
1ère place avec 34.000 postes, soit 32 % des 100 premières entreprises
industrielles en Wallonie. Si la France est notre 1er
client, elle est aussi notre premier fournisseur. En 2005, la Région
wallonne a importé pour plus de 7,185 milliards d’euros, soit plus de
30,5 % de nos importations totales… La France est, de
très loin, le 1er client de la Wallonie. Avec quasi 35 % du total
des exportations wallonnes.
On ne le dit pas assez. Notre intégration est du point de vue économique très avancée. »
Tall, « il n’est pas belgicain ... non .. non ... mais, dit-il, la belgique n’est pas sécable parce que ...etc .. » Non, cher Tall, je ne suis pas belgicain, mais plus pragmatique que moi, tu meurs. Tu as lu mon dernier article sur le sujet. Tu l’as trouvé dans tes notes. Quand j’y disais que l’économique va bien passer la pilule d’une autre manière que les recensements linguistiques, c’est aussi cela du pragmatisme. Alors, oui, il faudra jouer serré. Café serré, même.
Ce matin , j ai été comme tous les matins , petit-dejeuner au Verchuren , caberdouche bruxellois tenu par les anciens ccc ( cellules communistes combattantes ) engagés par un gauchiste sympatisant flamand plein de sousous et de bistrots et vivant sur une peniche ! ( le décor est planté ). Comme j avait completement oublié que c etait la greve en françe hier , je m etonne de ne pas trouver « le monde »et « liberation ». J avise alors un quidam d une cinquantaine d années , au crane rasé , qui lit « de morgen » M adressant de maniere exquise au-susdit je lui demande s il n aurait pas vu les journaux en question ! Il ne daigne meme pas lever la tete de son canard ! Je reitère toujours aussi poli ! Il releve alors la tete et me toise comme si j etais une crotte de pigeon , sur la robe de sa femme en tenue de soirée, et me lache un dedaigneux : waAde ? Ce qui signifie « quoi » en flamand ! Inutile de dire que tout le personnel etait blanc ( de souche ! ) , j ai demandé au nazillon de service de venir se promener avec moi dehors , ce qu il s est empressé de ne pas faire : alors , oui , tout cela va trés mal finir , ca fait quarante ans , depuis le « wallen buiten » que nous subissons le mepris de ces collabos , trop is te veel !!
Dis mon pote, chez Verschuren, ce n’est pas le local des derniers irréductibles de l’Union Saint Gilloise ? A te lire, cela a bien dû changer depuis la dernière fois où j’y ai mis les pieds. Bah, l’Union remontera bien un jour en division un ! Le jour où il n’y aura plus un flamingant à Bruxelles...
Est-ce une catastrophe si demain l’Union Européenne compte deux nouveaux Etats, la Flandre et la Wallonie, en remplacement de la défunte Belgique ? Nous avons dans l’UE de petits Etats qui se portent très bien, comme le Luxembourg, Malte...
Une nouvelle entrée dans l’Union exige l’accord de tous ses états. Exigeons simplement des flamands qu’ils acceptent un Bruxelles conforme à la volonté de ses habitants et nous lui trouverons bien une petite place. A côté du poêle, comme tous les mauvais élèves.
Mais n’est-il pas possible que Bruxelles reste une entité sous l’appellation « Belgique » et qu’il soit donc le représentant légal à l’UE. J’imagine mal la « capitale » de l’UE ne plus faire partie de l’UE...
oui , oui , sauf que les bruxellois ne veulent pas etre rattachés : 3 petits pays ou rien ! je refuse de meler mon destin a ceux qui votent pour nos magouilleurs ps : woerth a coté est un pré-ado boutonneux !!