samedi 9 mars 2013 - par Mounir Belkouch

La question Roms en France et en Europe : état d’urgence !

Les Roms ou Tziganes forment une communauté particulière qui alimente régulièrement les débats sur l’insécurité et l’immigration. La communauté Roms au sein de l’Union européenne compte environ 10 millions de personnes. Face à la question des Roms, les réponses des pays européens varient, allant de la fermeté à des politiques favorisant l’intégration. Malgré tout, les Roms, citoyens européens, sont encore et toujours considérés comme des citoyens de seconde zone, personae non gratae. De fait, l’exclusion sociale des Roms est un phénomène généralisé en Europe. Sommes-nous dans une impasse à leur intégration ? Certainement pas ! La question Rom, loin d’être insoluble, ne peut se résoudre qu’avec une volonté politique européenne accrue. Si l’on n’y regarde d’un peu plus près, la question « Rom » est une question de droit. Elle pose foncièrement la « question du respect de la dignité humaine » pour l’Union européenne et ses Etats membres et dès lors un impératif s’impose : l’Union européenne, doit se doter d’une politique commune sur cette question et incarner plus que jamais une Union de droit contre toute forme d’exclusion à l’égard des minorités. Tel est le message aujourd’hui qu’il faut entendre et porter dans le débat public. L’Etat français se positionne sur cette question et entend prendre un nouveau virage. Travailler avec ses partenaires européens dans le sens d’une meilleure intégration des Roms.

 

De qui parle-t-on quand on évoque les Roms ? Quelle est la réalité des problèmes rencontrés par les populations Roms présents en France, comme partout en Europe ?

D’un point de vu historique la grande famille des Roms, Tsiganes, Manouches, Gitans serait issue du même peuple nomade qui a quitté le nord-ouest de l’Inde au début du XIe siècle et qui s’est dispersée à travers l’Europe et le reste du monde. Présents depuis des siècles, la culture pluriséculaire des Tsiganes est néanmoins largement méconnue. Cette méconnaissance des Roms favorise les préjugés. Dans la culture romani, les individus vivent depuis toujours en groupes clos au sein d’une famille élargie et leur mode de vie reste lié à l’itinérance originelle. Dans ces conditions, en milieu européen, leurs normes culturelles se sont heurtées avec le système des normes dominantes. Ils ont ainsi développé un communautarisme et des protections identitaires forts par rapport et même par opposition aux populations autochtones qui les entourent. Rapidement, les Roms sont ainsi devenues les parias de l’Europe. Cependant, il serait illusoire de croire qu’il s’agit de la seule explication à leur rejet et marginalité au sein des sociétés européennes. Avec une diaspora de 15 millions d’individus dispersés à travers le monde, ils constituent la plus forte minorité ethnique mais n’ont jamais exigé le moindre territoire bien que les persécutions liées au nazisme ne les aient pas épargnés. Les Roms comme ensemble des populations nomades et les Roms comme populations qui vivent dans l’est européen sont bien souvent confondus. Ces derniers ont véhiculé une image négative des gens du voyage français, notamment suite à l’adhésion de pays de l’Est de l’ancien bloc communiste à l’UE, roms roumains , hongrois ou bulgares en situation de grande précarité ont émigrer en masse vers la France . L’amalgame fait entre les roms étrangers orientaux (qui étaient eux aussi majoritairement sédentarisés avant leur départ de leur pays) et les gens du voyage français favorise une politique publique homogène anti-tsigane, loin d’être judicieuse. Dans un tel contexte, un ensemble de dispositifs législatifs et de politiques discriminatoires témoigne de l’acharnement des politiques stigmatisantes à l’égard des Roms en général. Il est à déplorer que cela semble rencontrer un consensus populaire.

Un climat de violence et de xénophobie

On estime la communauté des Roms à quelque 10 millions de personnes en Europe, dont 20 000 à 30 000 en France. Force est de constater qu’il persiste une vision négative et déformée des identités des Roms. De fait, ils sont considérés comme un problème. Plutôt un problème sécuritaire pour la droite et plutôt un problème social pour la gauche ; mais un problème persistant. Se laissant entraîner par un populisme grandissant en Europe, de la droite jusqu’à la gauche au pouvoir, on use, et parfois de manière décomplexée, des éléments de langage racistes. De surcroît, les pratiques discriminatoires envers la minorité Rom en Europe ne cessent de se multiplier comme en témoigne de nombreuses études. Plus largement, il existe un racisme rampant au sein de toutes les sociétés européennes qui attise les tensions ethno-sociales, sur fond de crise économique, et explique en partie, dans ces conditions, que les Roms soient persécutés. La surveillance administrative et policière est renforcée à leur égard. Les politiques sécuritaires de la droite ont amplifiée une xénophobie apparente si bien que la société française n’a jamais été aussi clivée au moment ou justement elle a besoin de plus d’unité. Dès lors, le rêve républicain du « vivre tous ensemble » ne semble pas prêt de devenir réalité. L’intolérance des habitants envers les « gens du voyage », qui vivaient depuis des années à la périphérie de certaines grandes villes comme Marseille ou Naples, s’est faite plus violente et sans appel. Il faut bien le dire, dans certains pays européen, cette intolérance est soutenue par une propagande populiste et raciste (parti de la Ligue du Nord, parti politique en Italie). Le parti d'extrême-droite Jobbik, troisième force politique du pays, a d’ailleurs même proposé de créer une gendarmerie dévolue aux « problèmes roms ». Isolée et marginalisée, cette communauté est ainsi tiraillée entre un nomadisme revendiqué et un nomadisme infligé. Dans un tel contexte il est encore difficile de parler d’une France réconciliée avec son identité plurielle.

Un ensemble de dispositifs législatifs et de politiques discriminatoires

La Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne reconnaît le principe de non-discrimination, protège le droit des minorités et interdit les expulsions collectives. Force est de constater que le respect de cette Chartre est loin d’être acquis mais souvent bafoué. Il suffit, pour s’en convaincre de mentionner les nombreuses affirmations suivantes :

Le journal bulgare d’opposition Sega a dénoncé, avec force, la politique de « déportation » des Roms.

« Ils sont stigmatisés et privés de pans entiers de leurs droits » déplore quant à elle, Geneviève Garrigos, présidente d’Amnesty France.

« En Europe, les sentiments anti-Roms sont si profondément ancrés que la discrimination à leur encontre semble généralement tolérée et ne pas être considérée comme illégale. » La citation figure telle dans le rapport de 2006 d’Alvaro Gil-Robles, ex-commissaire européen aux Droits de l’homme.

Michèle Mézard, ancienne directrice des missions roms à Médecins du Monde, et fondatrice du collectif Romeurope, «  les Roms se sont encore plus appauvris. Beaucoup n’ont même plus les moyens d’acheter une vieille caravane, ils vivent dans des cabanes au milieu de la boue, des rats et des détritus. »

En expulsant des Tsiganes de son territoire, la France ne fait guère mieux que la Roumanie et la Bulgarie, qu'elle est pourtant si prompte à critiquer, estime un hebdomadaire de Sofia.

 

En Italie, les Roms, (estimés à 150.000), sont régulièrement au coeur de débats sur l'immigration et la sécurité. En 2008, l'Italie avait commencé à ficher les habitants de camps de nomades, en relevant notamment leurs empreintes digitales.

L'Allemagne expulse de jeunes Roms vers le Kosovo, même s'ils sont nés sur le sol allemand. Quelque 10.000 Roms ne disposant pas d'autorisation de séjour formelle doivent ainsi être renvoyés « par étapes », a annoncé le gouvernement. Reste que selon un rapport de l'Unicef, 38% des Roms renvoyés d'Allemagne sont apatrides, ce que plusieurs conventions internationales interdisent.

Environ 250.000 Roms vivent en Grèce, la plupart dans des conditions misérables, souvent victimes d'expulsions arbitraires et de violence policière. Malgré des aides sociales provenant des programmes européens, leur intégration reste lettre morte

En République tchèque, où la minorité rom est estimée à 250.000 personnes, plusieurs attaques d'extrémistes de droite ont été enregistrées à leur encontre ces dernières années. Le pays a même été condamné par la Cour européenne des droits de l'homme pour le placement forcé d'enfants roms dans des écoles spéciales destinées aux handicapés mentaux.

Le traitement discriminatoire avéré à l’égard des Roms se pose désormais à l'échelle du continent tout entier. Cette stigmatisation expresse de citoyens européens à part entière est indigne et il est urgent de remédier à cette situation. Même si, transformer les imaginaires individuels et collectifs reste un enjeu de taille, c’est un impératif moral que de modifier les attitudes et les discours négatifs à leur égard.

La question Roms en France

En France, de juillet à août 2012, près de 2300 Roms ont été évacués de 22 camps. Sans solution de relogement. Les conséquences sont dramatiques en termes de médiation sanitaire, de prévention, de scolarisation des enfants et de suivi médical. Dans ces conditions, ils vivent dans une situation de grande précarité. La pauvreté, le manque d’accès aux soins et d’éducation sont flagrants. Face aux multiples démantèlements de camps illégaux, aucune offre de logement alternatif, de préavis ou un accès aux recours juridiques, comme le prévoit les traités internationaux ne sont envisagés. Certes, une aide au retour est prévue pour ces populations ayant un passeport roumain et désirant rentrer chez eux soit 300 € par personne, 100 € par enfant, plus les billets d'avion versée, par l'Office français de l'immigration et de l'intégration aux Roms. Mais il est à déploré qu’aucune « approche d’insertion » concrète ne voit le jour pour inclure les Roms dans des programmes de formation, et d’accès à l’emploi. Cette situation dure depuis 20 ans. Le droit européen interdit l’expulsion de citoyens communautaires. Or des moyens de contournement sont légions tel que le trouble à l’ordre public pour justifier ces pratiques. Mais est-ce que la France expulse ses propres citoyens lorsqu'ils ont commis un délit ? La France a toujours défendu une tradition humaniste depuis la Révolution mais on ne peut pas à la fois prôner l'intégration républicaine, c'est-à-dire l'assimilation et en même temps opérer une distinction entre citoyens Français et qui plus est européen, en fonction de leur origine. Rappelons-nous que le Comité de l’ONU pour l’élimination de la discrimination raciale avait rappelé la France à l’ordre, l’exhortant à "éviter" les renvois collectifs de Roms et les "discours politiques discriminatoires". En mettant l’Etat de droit non plus au service de l’égalité et de la justice, mais de calculs électoralistes à court terme, les Chefs de gouvernement portent une lourde responsabilité dans cette dérive, sur fond d’immobilisme des instances européennes.

 

Vers une meilleure politique à l’égard des Roms

Il est urgent d'apporter des solutions concrètes en facilitant notamment la réinsertion sociale des Roms. La France doit contribuer de manière audacieuse à ce processus. En France, l’alternance politique a fait naître de grands espoirs chez les associations, après la politique du « tout répressif » menée pas Nicolas Sarkosy avec inlassablement une politique de reconduction vers leur pays d’origine de citoyens roumains et bulgares. C’est dans cette perspective que les choses sont en train de bouger. En annonçant des mesures pour faciliter l'accès au travail des Roms en France, l'exécutif opère un changement radical. Ainsi de nouvelles mesures sont apparues ; les décisions prises pour les Roms : « supprimer la taxe » due par les employeurs et leur rendre plus de métiers accessibles. Cela va dans le bon sens. Dans ce contexte, le président bulgare Rossen Plevneliev qui rencontrait François Hollande lundi 28 janvier 2013 à Paris s’est exprimé en ce sens.

« Il s'agit de trouver une perspective économique pour ces populations au niveau européen, grâce notamment aux fonds structurels. Et la Bulgarie travaille très sérieusement à ce sujet. Nous avons une stratégie admirée par nos partenaires européens. Nous sommes en train de débuter les premiers projets de travail pour donner des possibilités de formations aux Roms afin de leur donner une perspective économique ».

A l’image de la Bulgarie, une coopération réelle entre Paris, Bucarest et l’Union européenne doit apporter des solutions concrètes pour trouver des réponses durables aux questions qui se posent ?

L’Espagne : l’exemple à suivre

Certains pays ont choisi une politique d’intégration, à l’image de l’Espagne, pays qui accueille la plus forte communauté rom, ou gitane (800.000, selon l'estimation haute). Ces Roms sont inclus dans un programme d’aide destinés aux gens du voyage nationaux et qui vise à offrir des chances réelles d’intégration. Le gouvernement a ainsi adopté un « plan d'action pour le développement de la population gitane 2010-2012 en terme d’éducation, de logement et d’emploi. Le Bilan semble positif car toutes les conditions ont été remplies pour favoriser une intégration réussie et lutter efficacement contre toute forme de discrimination.

 

Plus que jamais il est urgent d’agir. Une véritable équité doit passer par plus d’égalité à l’égard de la communauté Rom. Il faut créer les conditions permettant aux Roms d’intégrer de vrais parcours d’insertion professionnel. Les dirigeants politiques, membres d’associations humanitaires ainsi que les représentants des communautés roms en Europe doivent travailler ensemble sous l’égide de l’UE. Les gouvernements doivent agir sur deux leviers soit travailler à l’intégration des Roms, et aider à ce que la situation s’améliore assez en Roumanie et Bulgarie pour qu’ils restent là-bas. Enfin, l’Union européenne, de manière déterminante, doit s’affirmer comme une « Union de droit » garantissant la protection des droits fondamentaux des individus, notamment les minorités. 

 



35 réactions


  • Folacha Folacha 9 mars 2013 09:13

    Ma fille vient de se faire agresser hier à un distributeur de billet, par des petits Rom qui ont réussi à lui piquer 300 € dix minutes avant un entretien d’embauche .

    Je vous rappelle qu’il existe un dispositif qui oblige chacun d’entre nous à effectuer un signalement s’il a connaissance d’un enfant en danger . Les enfants qui se livrent à ce genre d’activités sont parfois très jeunes .


    • Folacha Folacha 9 mars 2013 11:21

      Bonjour, Fatale,


      Effectivement je me fiche pas mal d’avoir été moinsée , je déplore l’absence débat. 

      Mais votre argument que d’un cas je fais une généralité ne tient pas . 
      Ce n’est malheureusement pas un cas isolé, mais le quotidien des dépôts de plainte chez les flics du huitième arrondissement .

      D’autre part je réaffirme que ni l’indignation (qui est légitime lorsqu’une agression touche quelqu’un qu’on aime et cette anecdote n’était qu’une façon de rebondir sur un sujet pour moi d’actualité) , ni la compassion (ou la victimisation si vous préférez) ne doivent être sélectives .


    • Rensk Rensk 9 mars 2013 15:07

      Lol fatale,

      Là tu « joue » a quoi au juste ???

      Le + où le - n’est là que pour montrer a tous que nous avons lu ; plus apprécier cela que « cela »...

      Imaginez le coup ; tous les lecteurs écrivent par exemple... Youpiii, Wouhhaaa, Bof..., et encore, punaise, Bontée divine... (tu sais combien de lecteur ne cliquent pas ???) smiley


    • Rensk Rensk 9 mars 2013 15:25

      Je vous aide... tous ceux qui n’aiment pas le noir où blanc... Ceux de l’arc-en-ciel en Europe ont été oublié où se sont « perdus »...


    • ctadirke 10 mars 2013 06:31

      Questions pertinentes ?

      Quelles sont les motivations de l’auteur de l’article ?

      Est-il au courant que de plus en plus nombreux honorables Français de vieille date ne mangent pas à leur faim tout au long du mois ?

      Il propose réalistement de financer comment le solutionnement des deux problèmes en parallèle pour respecter les droits relatifs des uns et incontestables des autres

      L’altruisme est la plus noble des vertus(que je m’efforce de vivre quotidiennement « pour l’amour de Dieu »)) ; mais il devient un dangereux défaut quand il n’est pas réaliste.


    • Pie 3,14 9 mars 2013 09:39

      Commentaire crétin, c’est une habitude chez vous cher Rex.

      Les nouveaux venus dont vous parlez vivent pour la plupart dans ce pays depuis des siècles...

      Philippe De Gaulle dont l’envergure intellectuelle n’a jamais dépassé sa casquette de vice-amiral est votre référence...cela explique tout.


    • Pie 3,14 9 mars 2013 10:45

      Vous savez très bien le pourquoi de ce cher Rex. Vous n’en êtes pas à votre première inscription, votre style et vos obsessions ( le tutoiement par exemple) ne sont pas difficiles à identifier.

      Vous citez De Gaulle mais sans contextualiser la déclaration. De qui parlait-il ? Certainement pas des Roms. De plus elle est idiote : « si elle se plaint de racisme, c’est qu’elle est porteuse de désordre ». Parlez en à ceux qui luttaient contre l’Apartheid, ou à Luther King...

      La dénonciation de la « Bien Pensance » est votre dada, cela ne vous autorise pas à penser de travers.


    • jpeg06 9 mars 2013 15:15

      il ne faut quand même pas sortir des grandes écoles pour se rendre compte que quant les gens du voyage sont la , les vols se multiplient
      la réputation de voleur de poules qui leur colle a la peau depuis des décennies n’est pas l’invention de méchants racistes mais des habitants des quartiers ou leurs caravanes s’installent
      quant a les intégrer faudrait d’abord avoir du travail pour tout le monde
      car se ( faire ) laver le pare-brise a un feu rouge 5 fois par jours non merci


    • Rensk Rensk 9 mars 2013 15:33

      - une terre qui n’est pas la leur...

      C’est donc ça votre problème ? Ils font partie de l’Europe et il faut faire avec, maintenant c’est comment ont le fait qui compte... éthiquement parlant. (Son pendant étant que les Turcs ne font pas partie de l’Europe...)

      Ont peu aussi voir autrement la chose, les sédentaires se sont accaparés le bien de tous qu’est la terre... avec du papier et de l’ancre...


    • Rensk Rensk 9 mars 2013 15:37

      @ jpeg06,

      Pas du tout, les lyonnais les ont remplacé pour cela chez-nous... Ces gens expulsé de par chez-vous viennent chez-nous faire la manche...


    • Irina leroyer Irina leroyer 9 mars 2013 23:45

      @ renk,


      vous avez des oeuillères de bobo socialo qui veut se donner bonne conscience.

      les roms sont des parasites qui ne veulent ni s’intégrer, ni travailler et la France laxiste est une aubaine pour ces ténias qui sont poussés dehors par les habitants des pays qu« ils parasitaient jusqu »a présent : Roumanie, Tchéquie, Bulgarie etc...

      nous ne sommes pas dans un état de droit et ces vermines en profite !

      Irina

  • Folacha Folacha 9 mars 2013 10:10

    J’ai du mal comprendre l’article car j’avais cru qu’on y parlait des populations venues de pays qui utilisent cyniquement leur nouvelle appartenance à l’Europe pour se débarrasser de populations indésirables chez-elles .


    Les Gitans, manouches et autres n’ont rien à voir avec les Rom , si ce n’est des origines communes .
    Ce problème est devenu le notre soit, mais on ne le reglera ni par la compassion ni par l’indignation sélectives .

  • Yvance77 9 mars 2013 10:26

    Salut,

    Je crois qu’en fait vous ne connaissez rien aux Roms. Votre billet est bien écrit (ce n’est pas le souci), mais vous parlez comme un livre ouvert pour bobos.

    J’ai parlé des Roms, car ayant vécu à leur côté en Roumanie... et vous êtes juste hors réalité.

    Il n’y a ni xénophobie, ni tout ce que vous voudrez... et le jour ou vous comprendrez que :

    1) ils sont différents de nous et refusent (à tort et à raison) nos modes de vies
    2) ils ne s’intégreront jamais au sens ou nous l’entendons

    vous aurez progressé...

    Une fois assimilées ces données vous commencerez à avoir un vrai début de réponse.


  • Folacha Folacha 9 mars 2013 10:33

    Aux moinseurs,


     Comment justifiez-vous ces agressions ?

    Je serais curieuse de connaitre vos arguments !

    • Rensk Rensk 9 mars 2013 16:00

      Tu vois comment tu est ? Tu te sens agressé...

      Cela doit te faire remettre en question, un poil dû moins smiley

      Je participe au conseil municipal, la peur est vraiment l’argument premier... Puis viens les lois... Puis l’information aux habitants (vraiment spécial d’entendre les arguments)... Puis ont se fait des ennemis pour cause de respect de la loi...


    • FritzTheCat FritzTheCat 9 mars 2013 21:01

      @Folacha

      Vous n’aurez aucune réponse à vos questions de la part des bobos moinseurs tendance TERRA BLABLA qui écument ce site. Quant aux autres de la goÔoche dure tendance Parti de Gauche vous traitera de sale fachos... point Godwin assuré.

      Bonne chance.


  • contre-vent 9 mars 2013 14:00

    Les gitans, les tziganes et les manouches ne sont pas des roms, ils sont nomades et ne vivent pas sédentarisés comme le font les roms originaire de Roumanie. CA N’A RIEN A VOIR. Jamais avant l’europe, nous n’avons vu des camps de gitans, manouche ou tzigane (ces derniers sont plutot en europe de l’est) installés en bidonville (et donc sédentaires) comme nous le voyons actuellement.

    Je vous remercie de bien vouloir cesser l’amalgame. et je me contrefout de savoir si les origines des roms sont identiques à celles de tziganes, manouches ou gitans.

    Vous en remerciant par avance


  • juluch juluch 9 mars 2013 15:14

    Impossible à intégrer.


    Pas comme nous et ils ont toujours étaient dans des bidonvilles c’est dans leur nature.

    Qu’ils retournent en Roumanie on ne veut pas d’eux.



    • Rensk Rensk 9 mars 2013 16:05

      Pourquoi ?

      Toi qui a un chars d’assaut... Tu devrais savoir que ce sont peut-être eux qui vont nous aider dans le 3ème... Avec un rien ils font tout, nous avec un tout ont fait rien...


    • juluch juluch 9 mars 2013 19:10

      Dans le 3 eme ?


      Quel 3 eme ??

  • Mowgli 9 mars 2013 16:40

    Encore un beau nartique d’intello bidon qui se gargarise de ses grands mots. Et qui en traîne une belle couche.


  • abdel59150 9 mars 2013 17:20

    Cet article ne refléte pas la réalité roms, cellle des riverains qui doivent subir des comportements méprisant les régles élementaires de respect du voisinage

    Refuser d’accepter des camps de roms à coté de chez soi c’est être xénophobe, pourtant je n’ai pas dit refuse une famille qui deviendrait voisine, qui respecterait notre tranquillité comme moi j’ai toujours fait.

    Une autre réalité légale celle là , les roms sont en situation irrégulière et à ce titre doivent être reconduits en Roumanie, au nom de quelle logique vous humaniste et biênpansant devriez vous nous imposez le mode de vie des roms ..

    Moi je sais de quoi je parle je subi depuis 2011 ( date où M Aubry a ouvert une superbe maison, aujourd’hui dépotoir à 8 familles roms ) brulis de cables, bruits, incendie, réseau de prostitution .... et à part cela tout va bien .... pour les roms ces minorités provoquant un maximum de nuisance et sans aucun respect....

    http://www.youtube.com/watch?v=f8NUeRKROwU

    Aucun humanisme imposé et ne reposant pas sur le respect mutuel ne fonctionne ... dans votre article sauf erreur de ma part vous oubliez les riverains ... les victimes des roms et des associations pro rom qui dressent une autoroute entre la Roumanie et la Fance ( enfin ses quartiers modestes )

    Un ex PS un vrai écoeuré !!!


  • egos 9 mars 2013 18:38

    Excellent billet Mounir,
    rompt avec le silence complice des médias et le désintérêt du web.
    la chasse aux Roms est une manoeure de détournement de l’opinion grossière initiée par Srko 1ér reprise à son compte, idem la +part des autres mesures par le nouveau gvt
    les Roms, nouveaux « intégrateurs » négatifs et gibier facile
    les soutiens ? vs et les cathos,
    pour le reste personne


  • Folacha Folacha 9 mars 2013 18:54

    heureuse de voir que le syndrome de Stockholm n’a pas atteint tout le monde .


  • xana 9 mars 2013 22:15

    En parcourant les articles du jour je trouve celui-ci abondamment critiqué. J’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’un article invitant à la haine raciale et repoussé avec dégoût par les lecteurs. Mû par une curiosité un peu malsaine, je lis l’article lui-même et ne trouve à lui reprocher que le style un peu trop « administratif » habituel à nos dirigeants, mais rien sur le fond. Par contre, les commentaires !!! Les éternels pourchasseurs d’étrangers, les « pas de ça chez nous » etc...
    Inutile de tenter de convaincre.
    Ah j’oubliais. Je ne sais pas ce que vous savez des Roms, mais moi j’habite en Roumanie dans un village de 2200 habitants, dont 1200 Roms déclarés. Ils sont donc une large majorité dans mon village. Les autres ? Un millier de Roumains et une dizaine de Hongrois. Notre maire est roumain, le premier adjoint est rom. La vie au village ? Comme partout ailleurs.
    Et on ne m’a encore jamais volé de poule.


  • voxrromorum 10 mars 2013 02:51

    Une fois de plus, des gadjé qui se posent en experts. Lisez un peu, ça aide à écrire, articles et commentaires. A moins que votre but ne soit de juste profiter pour répandre telle ou telle idéologie. Nous ne sommes pas à intégrer, integrez-vous tous seuls ! Et pour commencer, lisez ça www.rroma-europa.eu Nous ne sommes ni colonisateurs ni colonisés, ni intégrateurs ni intégrés. Intégrés dans quoi d’ailleurs ? Nous sommes européens depuis 700 ans !!!


    • Folacha Folacha 10 mars 2013 08:13

      Vous poussez à l’amalgame, merci pour ceux qui n’envoient pas leurs gosses faucher !


      Vous portez atteinte aux droits fondamentaux de vos enfants en les élevant comme ça .

      Ici, nous sommes tous égaux devant la loi , que nous soyons arrivés hier ou il y a 700 ans . Ça veut dire quoi, ce droit du sol ?

       Que les Gadjé aux yeux bridés auxquels vous arrachez leur sac à la sortie du métro car vous savez qu’ils n’iront pas se plaindre aux flics ont vocation à être vos proies ?


  • abdel59150 10 mars 2013 06:17

    En France des mlillions de travailleurs ou retraités qui n’ont pas les moyens de se payer une mutuelle ne se soignent pas, des lmillions de mals logés, des étudiants modestes qui doivent travailler et étudier .., des millions de chomeurs , sans parler des modestes obligés de vivre dans des caravanes ...dans le meilleur des cas ...

    Et on debvrait prendre en charge ces profiteurs, qui de plus ne respectent rien , ils transforme tout ce qu’ils touchent en dépotoir en usine à fabriquer des détritus .

    Marre de ce bordel européen ... et Mme Reading qui veut nous oblioger àç vivre à coté des ces gens qui ne respectent rien n’en a pas à coté de chez elle, qu’elle montre un peu d’exempalrité en accueillant ces fouteurs de merde ! : !!


  • abdel59150 10 mars 2013 06:24

    Vous n’avez rien compris ou plutot vous ne voulez pas voir la réalité des roms qui sont ici, je veux bien entendre que dans votre village il y a des roms CIVILISES ET RESPECTEUX apparemment vous en avez dans votre village.

    Mais je vous pose la question si dans votre village il y avait les roms qui sont en France comment cela se passerait ???


  • legrind legrind 11 mars 2013 17:24

    Ils n’ont pas été invité, ils peuvent rentrer chez eux


    • hans 11 mars 2013 19:35

      legrind comme beaucoup beaucoup d’autres... on commence à quelle date de ta supposée invasion ?


  • lebreton 11 mars 2013 17:31

    @l’auteur

    les nazzillons doivent se réjouirs de pouvoir tenter de baver ,hier c’était les juifs,qu’ils ont tentés d’exterminer ,maintenant c’est devenu un peu plus difficile a vendre alors ils changent de cible , a peine ,parce que les nazis en ont massacrés des milliers ; les roms voila le nouvel argument qu’ils pense pouvoir utiliser pour nous démontrer que seule leur race est supérieure c’est tellement abject ,que je répondrai a aucun d’eux ,je ne discute pas avec les criminels en puissance ,je me contente de moinsser !


    • Folacha Folacha 11 mars 2013 20:35

      Pour un Rom, un Juif c’est aussi un Gadgé, il n’y a pas que les UberMenschen qui se font dépouiller .


    • abdel59150 13 mars 2013 16:37

      Monsieur le Breton , j’ai appris à connaitre les gauchistes de votre espèce, écervelé et disposant d’un argumentaire à la hauteur de leur sens du débat et du respect ... c’est à dire triple 000.

      Je suis contre cet afflux de roms, je suis contre le mode de vie qu’lls nous imposent mais cela ne fait pas de moi un nazi, ce que vous dites dans votre excessivité débile.

      Vous et vos amis roses ou verts voulez nous imposez votre vision des chose, totalement dénué d’exemplarité car si vous aimez tant les roms accueillez les chez vous à à coté.

      Mais ce qui me rassure c’est que les Ayatllahs de la pensée unique tels que vous fondent comme neige au soleil, vous et vos copains PS ,ne représentez plus qu’env 30 % donc aux prochaines élections c’est la déculoté assurée !!!

      Allez Monsieur le moraliste je vous prie de croire à ma considérations plus que mitigée...

      Un Ex PS un vrai écoeuré ...

      Merci mon dieu de m’avoir fait connaitre le socialisme avant les socialistes !!!!


  • gegemalaga 11 mars 2013 18:58

    pas mal ; 

    effectivement , en Espagne , ils ont pris le probleme a bras le corp , et c’est plus calme ;
    il y a aussi de la rapine , mais aucune commune mesure avec ce que l’on voit en France ;

    je me souviens , dans les années 80 , à Montpellier , un type génial , c’etait penché sur le p.b. des Roms , et l’avait « reglé » , en les sedentarisant ;

    et c’a avait marché !

    messieurs du gouvernement , si vous voulez un « monsieur Roms » , je pense que vous pourriez , aujourd’hui , le trouver du coté de Lyon..

    gegemalaga

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