mercredi 13 mai 2009 - par Krokodilo

Le réseau des cinémas UGC soutient une Europe anglophone !

27 pays d’Europe = 27 films. Samedi 9 mai, le réseau des cinémas UGC fête l’Europe en diffusant des films de tous les pays d’européens en VO sous-titrée. Mais la moitié des films sont sous-titrés en anglais ! 

« Le 9 mai 2009, à l’occasion de la journée de l’Europe, et pour la sixième année consécutive, certains cinémas UGC feront découvrir au public le cinéma des 27 pays de l’Union européenne, en partenariat national avec France Culture, Le Figaroscope, Métro et le Parlement Européen des jeunes. »
 
A noter que le 9 mai est en Russie (et dans l’ex-URSS) le jour anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie.
 
Une fois n’est pas coutume, j’indique un (bon) article de l’Humanité.
 
Et au lendemain du 8 mai, après la commémoration légitime du débarquement américain (ou allié), il n’est pas inutile de rappeler que 27 millions (!) de Soviétiques sont morts en luttant eux aussi contre le même envahisseur.
(Il eût peut-être été plus diplomatique et plus respectueux pour l’ensemble des parties combattantes de choisir pour fête de l’Europe le 10 mai...)
 
Après ce rappel sur ces dates très symboliques, revenons au cinéma.
 
 
Fêter l’UE en diffusant un film de chaque pays européen en VO sous-titrée était une bonne idée. Mais quelle surprise de découvrir que loin de les sous-titrer tous en français pour le public francophone, la moitié de ces films l’ont été en anglais ! (13 sur 27, soit 13 sur 26 si l’on excepte le film français.)
 
Pire : le titre original qui apparaît parfois en VO sur la jaquette, se transforme ensuite, comme le film lituanien Kolekcionieré devient The Collectress ! Idem pour Chypre, Belgique, Lettonie et Slovaquie.
 
 
Reconnaissons quand même l’effort et la difficulté de la tâche, détaillée dans cet entretien avec le site 20 minutes :
 
« — C’est la galère, si vous me permettez ce mot. Car il y a une vraie difficulté à trouver 27 films venus de chacun des 27 pays qui composent l’Union européenne. Il y a des États, comme le Luxembourg, Malte, Chypre, où la production cinématographique est quasi réduite à 0. On a une équipe italo-polonaise installée au Luxembourg qui se charge, toute l’année, de repérer les films qui pourraient faire partie de la sélection. En France, on a plus de facilités à trouver des films taiwanais, coréens ou mexicains, que ceux de certains pays européens.
— Comment l’expliquez-vous ?
— Cela s’explique notamment par la taille des pays. Plus un État est grand, plus il y a de chances pour qu’il ait une cinématographie importante. »
 
Une équipe se consacre à l’année à la recherche de ces films, mais UGC ne peut financer les quelques heures nécessaires à des traducteurs pour traduire les sous-titres ?
 
Force est de constater qu’UGC souhaite et soutient une Europe anglophone, tout en se parant de grands mots sur la richesse et la découverte des autres cultures :
 
« Que ce film estonien appartienne au cinéma d’auteur ou qu’il soit grand public n’importe pas, car aller voir un film estonien, c’est déjà une découverte. »
 
Belle initiative que cette promotion de la diversité culturelle de l’Union européenne. D’ailleurs, j’ai déjà fait des progrès, car soudain je comprends un peu le grec : Presently, l’estonien : I Was Here, le bulgare : Zift, les langues de la Belgique : Left bank, le letton : Little Robbers, le maltais : Santa Monica, le roumain : Picnic (c’était plus facile, c’est une langue proche des romanes), le slovaque : Return of the Storks, le slovène : Landscape n°2, et bien sûr le suédois : Ebverlasting Moments.
 
Saluons néanmoins l’effort de l’UGC, avec cet évènement culturel qui date de quelques années déjà, mais force est de constater que, loin des paroles hypocrites et creuses de la Commission européenne et du service du plurilinguisme sur les langues "richesse de l’Europe", l’industrie cinématographique, elle, vote pour l’anglais langue véhiculaire de l’UE et se moque de la promotion de la diversité des langues. Car on ne peut aller voir ces films que si on lit facilement l’anglais ! Et pour le soutien à la langue française, on repassera...
 
Cela dit, il s’agit d’une initiative privée : « un des tout premiers groupes européens de cinéma, présent en France, Belgique, Espagne et Italie. »
 
Le vrai scandale est que l’UE n’ait pas encore lancé une télévision européenne publique, ou ne soutienne pas déjà la mise en commun d’une partie de la production des chaînes publiques de tous les pays européens, à charge pour chacun de doubler ou sous-titrer dans sa ou ses langues, tout en conservant l’option VO grâce au numérique, pour que chacun puisse étudier les langues de son choix et à son rythme.
 
Nous avons la chance en France de disposer d’un doublage de grande qualité, ce qui permet de jouir de l’image et des dialogues, il faut garder cet atout, apanage des seuls pays où l’industrie cinématographique est forte, et peut-être bientôt pourrons-nous voir des films estoniens, polonais ou roumains doublés en français à la télévision.


53 réactions


  • Yannick Harrel Yannick Harrel 13 mai 2009 14:22

    Bonjour,

    L’Eurovision est censé aussi être une vitrine de la richesse culturelle et musicale du vieux continent. Force est de constater qu’il n’en est rien puisque les 3/4 (sans exagération dans mes propos) des compétiteurs ont opté pour la langue anglaise...

    Cependant si véritablement vous désirez profiter de productions en langue originale, privilégiez alors les cinémas d’art & d’essai avec abonnement à la clef. Je vous assure que vous ne le regretterez pas !

    Cordialement


  • Massaliote 13 mai 2009 16:47

    Y a t’il quelqu’un dans ce gouvernement de collabos vendu aux intérêts anglo-saxons qui soit en charge de la francophonie ?

    Si oui, je lui souhaite plus de visibilité pour commencer et une tentative même minime de justification.


  • Radix Radix 13 mai 2009 21:38

    Bonsoir

    On a jamais eut l’idée saugrenue de sous-titré un livre ! Et pourtant beaucoup de gens trouve normal que l’on sous-titre un film, souvent très mal, la moitié des dialogues disparaissent et le reste est parfois fantaisiste.

    Si je veux lire un livre en anglais je l’achète en anglais mais j’emmerde pas les autres pour qu’ils fassent comme moi !

    Radix


  • XF Xavier Faureste 14 mai 2009 18:08

    Je pense personnellement, que le sous-titrage est bien meilleur que le doublage pour apprendre l’Anglais, la langue internationale. En effet, dans tous les (petits) pays où l’on pratique le sous-titrage (ex : Suède, Norvège, Slovénie...), j’ai remarqué que les gens avaient un anglais beaucoup plus « fluent » puisqu’ils baignent dedans dès leur enfance.


    • Krokodilo Krokodilo 14 mai 2009 18:15

      Là, on est effectivement au coeur du sujet : le doublage est meilleur pour l’anglais et pour les intérêts du monde anglosaxon, c’est tout. L’anglais est très important dans certains métiers (du moins pour une partie des professionnels concernés), mais c’est une des langues de diffusion internationale, pas LA langue internationale - ou alors autoproclamée !


    • XF Xavier Faureste 14 mai 2009 18:33

      C’est une des langues de diffusion internationale, c’est vrai. Mais l’anglais est de loin la plus répandue. J’aime bien voyager et j’ai la chance de comprendre et même d’écrire l’anglais sans grande difficulté mais lorsque je le parle, je ne suis pas « fluent » et ça me frustre un petit peu par rapport à des ressortissants de pays tels que la Suède ou la Norvège par exemple. Je pense que si j’avais bénéficié de la VO à la télévision (avec des sous-titrages en français), ça m’aurait beaucoup aidé à me sentir moins complexé.


    • skirlet 14 mai 2009 19:22

      Quant on est motivé pour apprendre une langue, faut bosser. Les moyens sont nombreux. Quand je pense que j’avais étudié quelques langues derrière le rideau de fer, sans la VO, sans pouvoir discuter avec les natifs, avec peu de livres... Mais la vraie motivation permet d’accomplir pas mal de progrès. Si vous n’êtes pas « fluent » et si vous voulez mieux, travaillez, bon sang, au lieu d’accuser les circonstances.

      Quant aux petits pays, ils n’ont pas de moyens financiers pour doubler, c’est tout. Ceux qui les ont pratiquent le doublage.


    • XF Xavier Faureste 14 mai 2009 20:18

      Skirlet
      Peut-être que les petits pays ne pratiquent pas le doublage pour des raisons financières mais force est de constater que leurs ressortissants s’expriment beaucoup mieux en anglais que nous les francophones et je pense que la VO (avec les sous-titrages) n’est pas étrangère à cette situation.
      A ce que j’ai cru comprendre, vous êtes doué en langues. Vous en avez appris plusieurs avec des bouts de ficelle. Grand bien vous en fasse.
      Vous m’accusez, avec un peu d’arrogance, d’être paresseux ce qui expliquerait mon déficit linguistique. Vous n’en savez rien du tout. Pour un français, je me débrouille plutôt bien mais je regrette de ne pas pouvoir m’exprimer plus aisément et je reste persuadé que si j’avais entendu de l’anglais quotidiennement depuis mon enfance grâce à des films en VO, j’aurais eu plus de facilités. C’est tout.


    • skirlet 14 mai 2009 23:52

      Quels ressortissants précisément ? Les Nordiques ? Ben, l’anglais est une langue germanique, comme les leurs. Par contre, les petits pays avec les langues non germaniques, doublage ou pas, n’épatent pas par leurs performances en anglais.

      je pense que la VO (avec les sous-titrages) n’est pas étrangère à cette situation.

      C’est surtout le fait que les Nordiques commencent l’anglais très tôt et l’utilisent de plus en plus dans l’enseignement. Au détriment de leurs propres langues.

      A ce que j’ai cru comprendre, vous êtes doué en langues. Vous en avez appris plusieurs avec des bouts de ficelle.

      Avec des bouquins tout de même smiley
      Non, vous avez mal compris. Je ne suis pas très douée. J’ai simplement beaucoup bossé. En utilisant chaque minute de mon temps libre.

      Vous m’accusez, avec un peu d’arrogance, d’être paresseux ce qui expliquerait mon déficit linguistique.

      Faux encore une fois. Je vous accuse de mettre votre « déficit », s’il a lieu, sur les circonstances - plutôt sur le seul et unique facteur.

      Pour un français, je me débrouille plutôt bien

      Allez, encore cette autoflagellation... Les Français ne sont pas moins doués que les autres, et comme je ne suis pas Française, il n’y a rien de personnel dans cette affirmation.

      je reste persuadé que si j’avais entendu de l’anglais quotidiennement depuis mon enfance grâce à des films en VO, j’aurais eu plus de facilités

      Et pourquoi faut-il tout déplacer vers l’enfance ?.. Un enfant, quelle que soit son origine, préfère d’instinct les dessins animés dans la langue qu’ils comprend, il n’est pas du tout porté à lire les sous-titres. Combien j’ai lu de témoignages (des couples mixtes) qui étaient persuadés qu’il suffit de mettre l’enfant devant la VO, et la langue lui rentrera dans la tête comme par enchantement... Eh bien, ils ont déchanté.

      La machine pour voyager dans le temps n’existe pas (encore ?) Donc, au lieu de se perdre dans les « si », améliorez votre niveau, du moment où vous le souhaitez. J’ai dit et je répète : la motivation est la chose la plus importante dans l’apprentissage des langues.


    • Jean-paul 18 mai 2009 02:07

      Krokodilo ,
      Vous qui etes docteur ,vous parlez en anglais avec vos clients touristes etrangers .Pour gagner votre vie vous pratiquez l’anglais .Mais sur Agoravox bien sur vous etes contre l’anglais .


    • Krokodilo Krokodilo 18 mai 2009 19:07

      Jean-Paul, je parle en (mauvais) anglais avec certains des touristes étrangers, ceux qui ne parlent pas un peu le français ou l’espéranto. Pour gagner ma vie, je ne pratique pas l’anglais mais la médecine, à 99% en français. Si je pratique l’anglais, c’est pour rendre service occasionnellement.
      Je ne suis pas contre l’anglais - comment peut-on être contre une langue ?- mais contre sa situation hégémonique, et contre le fait qu’on nous l’mpose dans l’UE comme lingua franca, étant donné que l’espéranto ferait une bien meilleure langue véhiculaire, par sa simplicité, et sa neutralité en Europe, la langue équitable en quelque sorte.
      C’est un peu comme si à l’époque on avait dit au gars qui mettait en place des réseaux d’irrigation : « vous êtes contre la pluie ? »


  • Τυφῶν בעל Perkele winkiesman 14 mai 2009 18:37

    Non au doublage, non au massacre des films.

    Le doublage est un luxe, savourons notre chance.

    Quelle chance nous avons d’avoir des gens qui sont payés pour mal jouer de mauvaises traductions et les plaquer sur la bande-son de films innocents !

    ce qui permet de jouir de l’image et des dialogues. ;

    À moins d’avoir le front particulièrement bas ou de lire particulièrement lentement, il est tout à fait possible de jouir de l’image, des dialogues ET du jeu original grâce à l’absence de doublage.

    Il y a quelque temps, j’avais posté ça :

    Je voudrait commencer par poser l’évidence suivante : la question de la VO n’est pas une question linguistique, c’est une question de respect.

    N’oublions pas que le métier d’acteur est très dur. Quel est l’intérêt, je vous le demande, de gâcher le travail de ces gens qui suent sang et eau pour nous divertir en le détruisant en partie et en le mêlant à celui d’acteurs de talent bien souvent moindre ?

    Car le jeu d’acteur est un tout. Il n’est pas possible, selon moi, de séparer le jeu physique, la mimique, la gestuelle, de son jeu oral, de ses répliques, de son élocution, de sa voix. En tout cas, lorsqu’on s’y essaie, les personnages qui en sont victimes perdent en grande partie, voire totalement, cette illusion d’âme, cette personnalité, que l’acteur avait insufflée à son rôle.
    Oh, il y a des exceptions, des doubleurs de talents, des acteurs qui, comme Peter Ustinov, se doublent eux-mêmes et quelques films améliorés par un doublage apportant une qualité supplémentaire au film.
    Ce sont bien toutefois des exceptions et, dans la grande majorité des cas, le doublage ne peut pas se départir de provoquer la susdite destruction d’une part plus importante de l’oeuvre originale que n’importe quelle traduction utilisée en sous titre...
    J’ajouterais que le doublage donne des résultats incongrus : comment pourrait-on imaginer le vieux seigneur de Ran parler une autre langue que le Japonais ?
    Pourtant ce film est une adaptation de « The Tragedy of King Lear », un des chef-d’oeuvres de Shakespeare. Oui, mais c’est avant tout un film de Kurosawa Akira
    (de son prénom, Akira, car en japonais le nom de famille se place avant le nom. ça, c’était pour faire plaisir à Kroko. Je fais au passage remarquer que ce fait me pose régulièrement un problème, dans la mesure où le monde se divise entre snobs qui se conforment à l’usage japonais, et non snobs qui se conforment à notre usage. résultat : je ne sais toujours pas si Kenzaburo Oé s’appelle Oé ou Kenzaburo...)
    Enfin, si on considère un film comme un beau voyage, je trouve que le doublage enlève une bonne part de la saveur exotique de films étrangers. J’ai beau ne rien comprendre au chinois, je trouve les films de Johnny To plus jolis à l’oreille en VOST...
    Pour sauter du coq à l’âne, je ferais remarquer que les titres en VO anglo saxonne peuvent résulter de l’ « àplatventrisme » comme dirait Skirlet, mais aussi de l’absence de traduction satisfaisante : comment vous traduiriez « Eyes wide shut » ? « Ran » ?
    Sans compter qu’il faut un minimum de traducteurs comptétents : au Québec, on traduit systématiquement les titres et voila comment Pulp Fiction devient « fiction pulpeuse », ce qui est quand même assez ridicule, et surtout un faute dantesque puisque la traduction de Pulp Fiction doit donner quelque chose comme « littérature de gare » (dans ce contexte).

    Moralité : le doublage est une invention qui résulte de la paresse intellectuelle de gens incapables de lire assez vite, et qui consomment des films comme d’autres des pizzas. J’ai beau aimer les pizzas, quand je vais voir un film, je vais voir une œuvre.

    Doubler un film, c’est saccager cette œuvre. Les gens qui aiment le doublage sont comme des gens qui voudraient élargir le sourire de la Joconde sous prétexte qu’il est trop énigmatique tel quel, et puis changer le fond du tableau, trop sinistre, pour rendre le décor plus joyeux avec de grands aplats d’acrylique.

    Sans ça, je suis assez d’accord pour dire que cette histoire d’UGC est assez risible, voire grotesque, mais de là à mériter 892 mots d’indignations, peut-être pas quand même.

    Typhon


    • skirlet 14 mai 2009 19:23

      Vous n’aimez pas le doublage - ne le regardez donc pas. Le mot « choix », vous connaissez ?


    • Τυφῶν בעל Perkele winkiesman 14 mai 2009 21:10

      Mais c’est très exactement ce que je fais ? Je ne me contente pas de proclamer que le doublage c’est mal, je ne regarde plus jamais de films doublés, sauf ceux qui passent à la télé, les rares fois où je la regarde.

      En parlant de choix, justement, l’arrivée de la TNT permet de regarder certains programmes en V.O. et de mettre des sous-titres.
       D’où l’intérêt de se faire entendre, afin que les téléviseux rendent cette fonction utilisable et disponible autant qu’elle peut l’être.

      Typhon


    • skirlet 15 mai 2009 00:06

      Le doublage ce n’est pas mal.


    • Τυφῶν בעל Perkele winkiesman 15 mai 2009 08:05

      Non. J’explique de façon très précise pourquoi le doublage c’est mal, vous n’avez qu’à lire ce qui est sous vos yeux.

      Typhon


    • skirlet 15 mai 2009 09:53

      Mon avis diffère du vôtre (qui, lui, n’est ni le plus juste ni le seul possible).


    • Τυφῶν בעל Perkele winkiesman 15 mai 2009 12:32

      Je me moque éperdument de votre avis, que vous ne devriez pas exhiber de cette façon indécente. Habillez le d’argument ou ne l’exposez pas dans sa nudité.

      Typhon


    • Muadib 15 mai 2009 13:30

      Entièrement d’accord avec Typhon, je n’aurais pas mieux dit.

      Comparez Bleach en VoSt et Bleach en VF...A vomir.


    • Radix Radix 15 mai 2009 19:01

      Bonsoir

      Je préfère « La guerre du feu » en version originale, le doublage enlève toute saveur aux dialogues !

      Radix


    • skirlet 15 mai 2009 20:02

      J’ai déjà exposé mes arguments plusieurs fois. À la différence de vous qui aimez parler longuement et répéter vos points de vue à l’infini, je ne vois pas l’utilité de vous répéter les miens.


    • Τυφῶν בעל Perkele winkiesman 15 mai 2009 22:35

      ça m’étonnerait, il faudrait d’abord que vous en ayez.

      Je parle peut-être beaucoup, mais la proportion de vide dans votre discours est bien supérieure.

      Typhon


    • skirlet 16 mai 2009 10:43

      Je ne les répéterai pas uniquement à votre intention. Mais je recopie un seul passage :

      Et n’oubliez pas : le fait que vous préférez la VO sous-titrée ne vous rend pas plus cultureux, plus digne, plus ouvert d’esprit ni plus polyglotte que ceux qui préfèrent le doublage.


  • Τυφῶν בעל Perkele winkiesman 15 mai 2009 16:04

    Je vais probablement passer pour un oustachi des accents, mais « événement » s’écrit bien avec deux accents aigus.


    • Τυφῶν בעל Perkele winkiesman 15 mai 2009 22:33

      Va donc te faire voir du coté de Verkhoïansk au lieu d’avoir l’arrogance d’apprendre leur langue aux natifs. Non mais sans blague.

      Typhon


    • skirlet 16 mai 2009 10:41

      Honte aux natifs ne maîtrisant pas leur propre langue.


    • Τυφῶν בעל Perkele winkiesman 16 mai 2009 14:00

      Honte aux non-natifs incohérent qui prétendent apprendre leur langues au natif alors que de leur propre aveux, seul les natifs la parlent correctement.

      Typhon


    • skirlet 16 mai 2009 14:05

      Visiblement, cela ne concerne pas tous les natifs smiley


    • skirlet 16 mai 2009 14:40

      Bravo, ch’tit malotru smiley L’insulte est l’arme ultime de celui qui n’a plus d’arguments... et qui se cherche des excuses vaseuses smiley


    • Τυφῶν בעל Perkele winkiesman 16 mai 2009 15:02

      Je ne vous ai pas insultée, mais ce n’est pas comme si vous saviez lire. Commencez par intégrer le subjonctif avant d’emmerder le peuple.

      Typhon


    • skirlet 16 mai 2009 15:08

      Bravo, ch’tit malotru smiley L’insulte est l’arme ultime de celui qui n’a plus d’arguments... et qui se cherche des excuses vaseuses smiley


    • Hermes Hermes 16 mai 2009 16:50

      Ha notre typhon tout aussi clown, il se rend même pas compte de ce qu’il dit


    • skirlet 16 mai 2009 18:55

      Ça oui alors smiley
      Non seulement il se croit seul à avoir le droit d’appliquer le principe « c’est ma langue, j’en fais ce que je veux », tout en indiquant aux autres natifs leurs fautes (réelles ou imaginaires smiley ), mais il veut également que je mette le subjonctif dans la phrase « Visiblement, cela ne concerne pas tous les natifs ». C’est fort smiley


    • Hermes Hermes 16 mai 2009 19:53

      Ben faut dire que son autosuffisance ne l’aide pas beaucoup, un vrai sarkoboy psychologiquement


    • skirlet 17 mai 2009 10:22

      Constatez, cher confrère, l’obsession habituelle du patient pour certaines fonctions physiologiques. Il y a lieu également un déni de la réalité : incapable de maîtriser sa langue maternelle à un tel point que les étrangers s’en aperçoivent, il développe des fantasmes quant à l’importance de sa personne smiley


    • Hermes Hermes 17 mai 2009 11:35

      Cette hypertrophie du moi, est surtout dut je pense à une insatisfaction à ne pas pouvoir être ce qu’il voudrait être, en gros il fait transparaitre son moi profond sur les autres. Ses innombrables erreurs de compréhension du discourt des autres sans compter son incapacité évidente à comprendre les informations qu’il donne lui même montrent de façon pertinente et évidente qu’il fait paraitre des connaissances au moyen du part-coeur mais sans comprendre ce qu’il y a dedans. Et en jouant la photocopieuse de ce que des personnes ont déjà dit avant lui, il donne l’impression d’un savoir mais qui dans la continuité d’un discours sans support induit chez lui une perte immédiate de la maitrise du sujet. En résumer une incapacité à comprendre la profondeur d’un texte qu’il lit, qu’il transforme en agressivité contre les autres pour contenir sa frustation dont ’il est fort possible qu’il ne s’en rende pas compte car intériorisé par son subconcient.

      Je pense que vous serez d’accord chère consoeur sur cette analyse pertinante et faite en profondeur


    • skirlet 17 mai 2009 11:46

      Brillante analyse, cher confrère ! Je n’ai rien à ajouter smiley


    • Τυφῶν בעל Perkele winkiesman 17 mai 2009 13:17

      La psychanalyse de bazar est un artifice d’escroc, qui pourrait bien vous mener en justice pour exercice illégal de la médecine. Ce n’est pas parce que vous vous êtes acheté un diplome dans une université africaine que vous devez tenter de nous faire avaler la couleuvre de vos compétences en la matière.

      Typhon


    • Hermes Hermes 17 mai 2009 13:58

      alors ca va être difficille car je ne vous escroque pas , car je ne prend pas votre argent et en second je ne tente pas de vous rendre dépendant physiquement ou psychologiquement. Et ensuite mon discourt ne s’adressais pas à vous. Je vous l’ai dis vous n’êtes qu’un jouet pour moi, de votre personne je m’en fou royalement, vous n’êtes qu’un ignorant qui crois réflechir et savoir, vous n’êtes qu’un bouffon notoire


    • Τυφῶν בעל Perkele winkiesman 17 mai 2009 14:02

      EN cet instant, me voila terrassé !
      Cet incroyable, subjuguant orateur
      Cet inconcevable pape déchainé
      Sans merci, sans passion ni heurts

      Par la puissance de son verbe
      M’a sonné d’un mortel coup !
      Agenouillé dans l’herbe
      Subjugué par son courroux.

      Sans rémission, je défaille.
      Telle une grosse Volaille
      Espérantulo, noble adversaire

      Vous allez bientôt, grand paladin,
      Achever par votre ton badin
      Typhon, moi-même, le grand belluaire.

      Usant de toute votre éloquence
      Dans la joute verbale sans merci
      Vous vainquîtes, en toute modestie
      Plus jamais ne causerai de nuisance

      Ainsi s’achève la geste de Typhon
      Le bleu chevalier au beau front
      Face à des forces supérieures

      L’incroyable talent littéraire
      D’espé, le puissant surnuméraire,
      a vaillamment triomphé tout à l’heure.

      <Typhon, delicious copypasta.


    • skirlet 18 mai 2009 20:29

      Ah là, là... Ça ne s’arrange pas...


    • Τυφῶν בעל Perkele winkiesman 22 mai 2009 18:29

      C’est de votre faute, vous ne faites aucun effort.

      Typhon


    • skirlet 28 mai 2009 21:06

      Je fais des efforts pour apprendre le français normal, cela suffit. Le parler déformé d’une seule personne, truffé de fautes, ne mérite pas mes efforts.


  • Hermes Hermes 16 mai 2009 07:49

    Petit cours de physioanatomie de l’oeil pour les nuls

     
    Petite expérience
    Faites une colonne avec des livres de poches 5-6 seront suffisants
    Regardez une des lettres du livre le plus bas
    Et eloignez vous le plus loin possible pour voir à peine cette lettre
    ( selon mes calcules vous atteindrez une distance d’environ 4 mètres)
    Maintenant tout en fixant cette lettre, essayez de déchiffrer les lettres autours à gauche à doirte et en haut
    Vous verrez que vous n’y arriverez pas.
     
    Autre expérience :
    Maintenant vous allez vous rapprocher pour voir les lettres de la même taille que celles d’un sous titre de film
    Vous refixez la même lettre et vous tentez de déchiffer les lettres autours
    Vous aurrez un leger mieux mais sans plus.
     
     
    Explication : l’oeil humain est constitué de la rétine partie permettant la vision, cette retine ne percoit pas de facon homogène les informations lumineuses.
    En partant du centre de la rétine que nous nommons fovéa, plus nous nous éloignons de ce centre et plus l’acuité visuelle diminue, nous pouvons même dire qu’au delà de 15° de ce centre elle s’éffondre en gros elle passe de 12/10eme à moins de 2/10ème.
     
    La preuve : les petites expériences : la première est l’équivalent d’un 10/10ème, la seconde d’environ d’un 5/10ème taille d’un sous titrage fin et les 15° les livres environs au dessus.
     
    Maintenant complexifions la chose, des expériences de neurologies ont démontrez lors d’une lecture et non d’un déchiffrage, que la rétine postfovéolaire perdait pendant la lecture une part plus importante de sa capacité visuelle, et qu’en plus le cortex visuel amplifiait le phénomène de départ.

    Donc techniquement il n’est pas possible de voir autre chose de manière fine quand on lit.
     
    Maintenant nos sous titres. Font’ils perdre ou non l’ambiance du film, oui et non. Oui si les sous titres se suivent trop souvent, l’attention sera alors soit sur les images donc absence de lecture des sous titres ou alors sur les sous titres et donc abcence des images. Encore oui, si durant les sous titres, si il a beaucoup de mouvements ou de détails fins importants dans les images durant les sous titres, cf même explication. Non, si l’image est peu mouvante ou sans détail fin dans l’image, puisque l’image ne change pas ou n’est pas réellement importante. Et encore non si il y a peu de sous titres.
     
    Le doublage perd il est vrai la bande son originale,, c’est son pricipal défaut.
     
    En fait cela dépend plutôt du film que l’on devrait privilégier le doublage ou le sous titrage. Un film d’ambiance psychologique avec pleins de détails importants que ce soit au niveau des dialogues ou des images il est préférable d’avoir un doublage. Mais pour un film d’action type « armagedon » ou « piège de cristal » un sous titrage est amplement suffisant. En gros chacune des deux options à les defauts de ses qualités.

    • Τυφῶν בעל Perkele winkiesman 16 mai 2009 14:02

      Vous arrivez à des conclusions d’un ridicule achevé. Dans le film d’action, les dialogues ont peu d’intérêt, donc on peut se contenter d’un doublage merdique qui ne fait rien perdre de l’ambiance. Au contraire, on perd beaucoup plus du film de dialogues avec un doublage.

      Typhon


    • Hermes Hermes 16 mai 2009 16:48

      ils ont un interet minimum celui de permettre de comprendre le déroulement de l’histoire et un sous titre est un général suffisant. Perso j’ai expérimenté les films ou l’image est très importante en utilisant un sous titre on y perd plus je trouve quavec ’un doublage et de toute fcon les gouts et le couleurs ca ne se discute pas


    • Τυφῶν בעל Perkele winkiesman 16 mai 2009 17:41

      Bien dit. Donc, vous ne devriez pas essayer d’en discuter, d’autant que vous êtes incapable d’écrire des messages compréhensibles de plus de deux lignes.

      Typhon


    • Hermes Hermes 16 mai 2009 17:49

      Ben disons que les deux éléments sont en partie subjectives. Et pour le reste comme toujours égal à vous même


  • Annie 28 mai 2009 21:31

    La question du doublage est un mauvais procès. Pardonnez-moi mais j’habite l’Angleterre et j’ai été et je suis toujours férue de cinéma. Quand est-ce que pour la dernière fois vous avez vu à la télévision un film de Visconti, les Damnés par exemple ou l’homme de fer ou de marbre de Wajda, ou encore les demoiselles du bois de Wilko. Ce qui me gêne n’est pas le choix entre version originale et doublage mais le choix des films diffusés. Je n’ai jamais revu Family life de Ken Loach metteur en scène anglais engagé et célébré aujourd’hui. Où sont passés ses premiers films ? Avez-vous jamais entendu parler de Johnny got his gun, scénario de Dalton Trumbo, mais occulté dans les crédits parce qu’il était sur la liste noire ? Eté 42, et du même metteur en scène, Robert Mulligan the Others. Et tellement d’autres films qui sont tombés dans l’oubli, et le fait qu’ils aient été en anglais ou dans une autre langue n’est absolument pas pertinent. 


    • skirlet 28 mai 2009 22:53

      En France, les gens connaissent (tant soit peu) l’adaptation hollywoodienne de « Guerre et paix ». Mais qui connaît l’adaptation russe ? Qui est très bien faite. Je pourrais nommer plein d’autres films qui ne diront pas grand-chose à un Occidental moyen... Curieusement, les raisons idéologiques n’ont pas empêché à la dictature soviétique de diffuser des films « capitalistes », tandis que les démocraties occidentales sont plutôt imperméables à la culture des autres pays, mis à part celle des États-Unis.


    • Krokodilo Krokodilo 29 mai 2009 14:11

      Annie, je crois plutôt que le sujet que vous abordez est très différent de la question du doublage. Les films ont perdu de leur importance à la télévision, il suffit de compter le nombre incroyable de séries à succès et le fait que les vedettes n’hésitent plus à y faire les « guest », invités. Dans ma jeunesse, la seule série de SF dont je me rappellen, c’était Les Envahisseurs ; maintenant, il y en a des tas, toutes d’excellente qualité, et pareil dans les autres genres (Ally Mac Beal, ménagères désespérées, MI5, etc), donc fatalement, les films se sont faits plus rares. Vous citez des films soit politiques, soit noirs, soit censurés, mais j’ai en tête divers bons westerns qui, sauf ereur, ne sont pas repassés à la télé depuis des décennies. 

      En outre, je vois que Skirlet a abordé le fait que pour de sraisons sociologiques, on puise bien davanatge dans le fonds anglosaxon que dans d’autres cultures, peut-être moins productives mais dans lesquelels il y a aussi des pépites. Et même en France, j’avais bien aimé la série de TF1 en 6 épisodes  sur la vie de Richelieu, avec Pierre Vernier, plus proche de la réalité historique que nombre de films, mais pour la revoir...

  • aRno 13 juin 2009 14:39

    J’ai été surpris de lire un tel article, issu d’un journal Français, mais les réactions des gens m’ont étonné au delà de toute attente. J’adore la langue et la culture Française, et pourtant je ne peux m’empêcher d’être persuadé que les Français se tirent une balle dans le pied en continuant à doubler les films étrangers. Le fait est, que dans d’autres pays -Européens- les films sont diffusés en vost, ce qui permet aux enfants de se familiariser rapidement avec l’Anglais, et ainsi de connaître 2 langues au lieu d’1, sans pour autant que cela remette en cause les traditions, le folklore, la culture ou la pérennité de la langue natve de cette personne. Je peux l’affirmer car j’ai vécu dans plusieurs capitales Européennes, et c’est un sujet qui a bien sûr souvent été évoqué avec les gens que j’y ai cotoyé. Dans l’absolu donc, les sous titrages sont plus souhaitables que le doublage. Mais il y a des exceptions, c’est vrai, liées à un type d’accent ou d’argot par exemple... et puis à partir du moment où on a le choix, pourquoi s’en priver ? Ne devrions nous pas nous réjouir de cette ouverture à la culture, plutôt que de se lancer des piques et diviser nos opinions sur des détails sans grande importance ? Peu importe au final que l’on regarde un film de telle ou telle façon, du moment que l’histoire et les personnages évoquent des émotions chez le spectateur. Le plus important c’est que le message passe. Je suis sur le point de finir une série documentaire, que j’ai filmé en 75 jours dans 24 pays de l’UE. Il aura fallu un an pour rassembler les traductions de plus de 130 interviews en 23 langues, et si j’avais pensé en faire une version Française ET une version Anglaise au départ, un an après avoir rassemblé toutes ces transcriptions, la masse detravail est devenue si importante qu’il a fallu choisir. Je ferais toute la série en st Anglais, et ne ferais que le pilote également en Français, et plus pour ma famille que pour des professionnels ou le public Français, car le doublage ou sous titrage dans la langue du pays, c’est l’affaire du diffuseur pays par pays.
    Donc dans la mesure où nous avons toutes et tous le choix, entre la tv, la vod, internet, les cinémas grand public et ceux d’art et d’essai, est-ce qu’on ne pourrait pas essayer de se rendre compte de la chance qu’on a et arrêter de faire les gamins ? Aux bons entendeurs...


Réagir