lundi 23 novembre 2009 - par Sandro Ferretti

Les Belges et l’UE : la frite et l’argent de la frite ?

La nomination par ses pairs d’Hermann Van Rompuy au poste de Président du Conseil de l’UE a été diversement commentée dans les médias autorisés, ceux qui s’autorisent à penser. Certains ont joué l’indifférence, d’autres la moquerie ou le déficit démocratique. Les médias de Belgique ont même pavoisé, dans un sursaut de patriotisme rare, venant d’un état introuvable et improbable, dont l’ancien premier Ministre ne connaissait même pas son hymne national, et où le 8 mai n’est pas un jour férié. Un pays étrange où, outre le néerlandais, le français et l’allemand (langues officielles), on dit qu’on va au « car wash »pour laver sa voiture et au « self banking » pour retirer de l’argent au distributeur. Mais pas un média n’a relevé la novation fâcheuse de cette nomination : jusqu’ici, sauf force majeure, la sagesse des nations considérait de façon tacite qu’on ne pouvait avoir le beurre et l’argent du beurre, pardon, la frite et l’argent des frites. En d’autres termes, le pays qui accueille le siège d’une grande institution internationale -et donc ses retombées économiques induites- n’a jamais le Directeur, le Secrétaire Général, le « boss » quoi. Décidément, les belges osent tout, c’est même à cela qu’on les reconnaît.

-Une erreur de casting stratégique :
 
Evacuons tout de suite la polémique sur les qualités de M. Van Rompuy. Cet homme est intelligent, cultivé, malin, faussement modeste. Homme intègre, catholique (mais à la rigueur morale toute calviniste), on le lui connaît pas de cadavre dans le placard susceptible de lui péter à la figure sous les deux ans et demi de son mandat, ce qui est rare par les temps qui courent. Pas de Castafiore cachée ni de comptes en Suisse ou au Lichtenstein susceptibles de faire sourciller Dupond et Dupont. Il se promène à pied dans la rue de la Ferme (oups, pardon, la « Hoevestraat ») à Rhode St Genèse (banlieue forestière et huppée de Bruxelles) et dit bonjour à tout le monde.
 
La question n’est pas là, et les « Big Five » n’avaient qu’à proposer des « pointures » médiatiques s’ils voulaient éviter cela.
Non, mon propos est tout autre.
 
On peut reconnaître du génie aux belges pour la BD et les chocolats, mais en politique, c’est plutôt le génie civil, le grand chantier, quoi : 9 mois - une grossesse nerveuse- pour désigner un Premier Ministre et un gouvernement après le dernier scrutin législatif (avec force palabres à l’africaine de gens mystérieux appelés « démineur », « négociateur », « formateur »). Là où en France, tout est plié en deux soirs de ballets de limousines à l’Elysée et sourires sur le perron.
Un pays où tout est communautaire, donc politique (la réfection de l’asphalte d’une route traversant 2 régions, l’ouverture d’une école). Politique veut dire ici que dans le doute, on ne fait rien, mais on en parle longuement. Ou bien on distribue un peu à chacun les maigres oboles de l’état exsangue : un peu aux flamands, un peu aux wallons, un peu aux germanophones, un peu au PS, un peu au MR, un peu au CDH. Des élections où tout le monde a gagné le soir du scrutin.
 
Est-ce le signal qu’on veut envoyer à l’UE à 27, déjà stigmatisée comme ingouvernable, du fait de la diversité extrême de ses membres ?
Est-ce le remède attendu aux grands maux de l’UE qui sont lourdeur, lenteur du processus décisionnel, consensus à minima sur le plus petit dénominateur commun, celui qui ne satisfait personne et fâche tout le monde ? La fâcheuse tendance à normer de façon autoritaire des questions de détails, mais à remettre à plus tard les questions de fond.
 
L’UE est une grande Belgique de 500 millions d’habitants , divisée, multi-linguiste, multi-culturelle, et on ne trouve rien de mieux que de désigner un représentant de l’Etat Membre qui symbolise le mieux ces dérives pour tenter de « gouverner », en réformant la vieille machine, le « machin », comme disait de Gaulle.
Etonnant. Risible, diront certains.
La preuve qu’on ne veut rien changer, diront d’autres.
 
 
-Un précédent fâcheux : le comptable des machines à sous ne doit pas en être le gérant :
 
Dans leur grande sagesse, les Etats ont considéré de tout temps qu’on ne pouvait avoir le beurre et l’argent du beurre. C’est-à-dire que le pays qui reçoit le siège de l’organisation internationale ne doit pas en avoir le Directeur, le Président, le Secrétaire Général. Règle non écrite, mais respectée, sauf force majeure. Pas de suisse comme SG de l’ONU à Genève, pas de français à la tête de l’UNESCO, pas de Néerlandais à la tête d’Europol ou d’Eurojust (sièges tous deux à La Haye).Pas de Luxembourgeois pour diriger Eurostat (siège à Luxembourg). Pas ou peu de belge (une fois en 57 et en 94) à la tête de l’OTAN (on est même allé chercher récemment le Danois Rasmussen pour respecter cette règle). Pas d’américain comme S.G de l’ONU à New York. Les quelques exceptions à la règle concernent des agences n’employant que quelques centaines de personnes, et n’impactant pas la vie économique du pays (cf. un portugais à la tête de l’OEDT à Lisbonne).
 
Quel argent du beurre ?
L’UE (Commission, SGC, PE, Comité des Régions, OLAF et diverses agences) plus l’OTAN représentent pour Bruxelles environ 60 000 fonctionnaires à hauts revenus, qui consomment beaucoup. Des locations de villas, des voitures, restaurants et vêtements de luxe, des billets d’avion, etc. Sur une ville d’un million d’habitants, c’est énorme, numériquement comme qualitativement.
Certes, la plupart sont exonérés d’impôt sur le revenu en Belgique (mais pour certains pas dans leur Etat d’origine), mais pas de TVA et taxes diverses (ils n’ont pas le statut diplomatique). Ils sont, en tout cas, le poumon de l’hôtellerie, de la restauration , des agences de voyages, des concessionnaires auto, des agents immobiliers et propriétaires qui bénéficient d’un marché « captif » à prix prohibitifs (règle de l’offre et de la demande). Ces secteurs d’activités sont gérés par des belges.
 
On estime par ailleurs qu’il y a environ 10 000 personnes par jour qui se rendent à Bruxelles depuis leur capitale pour assister à des réunions, séminaires ou groupes de travail de l’EU ou de l’OTAN. Ils génèrent autant de nuitées/ repas pour l’hôtellerie et la restauration, de passages à l’aéroport de Zaventem, de trajets en taxi.
70 000 « bons clients » au total, ça ne se refuse pas.
Et les effets induits pour le marché de l’emploi ne s’arrêtent pas là. Il y a des milliers d’emplois de vigiles, dans le nettoyage industriel, la restauration collective inhérents à la vie des millions de mètres carrés de bureaux du Quartier Européen de Bruxelles.
 
Devant une telle manne, flamands, wallons, gauche, droite, tout le monde adore l’Europe….Pardi.
Les mauvaises langues disent que si l’église de scientologie débarquait à Bruxelles avec 60 000 cadres à haut pouvoir d’achat, recherchant des centaines d’immeubles de bureaux et les services y afférant, tous les belges deviendraient scientologues.
Là où le bât blesse, c’est que dans cet » immeuble aux 27 co-propriétaires » qu’est l’Union Européenne, la Belgique, avec ses 10,5 millions d’habitants, ne paie que 4 % des charges, en vertu de la clef de répartition budgétaire (le « burden sharing » ou « partage du fardeau », calqué sur la démographie et le PIB des Etats Membres). Mais reçoit près de 80% des bénéfices indirects (le reste allant aux Pays-Bas et au Luxembourg). Pour mémoire, l’Allemagne payait en 2007 environ 21 % des factures de la « maison Europe », la France 17, etc.
Voilà pourquoi, jusqu’ici, on n’avait pas osé faire souffler les bougies par celui qui mange la plus grosse part d’un gâteau qu’il n’a presque pas payé.
 
C’est un secret de polichinelle, mais aussi un mauvais signal qui a été envoyé là.
 
- Une erreur de casting « image » :
 
Bref, si j’étais belge, je ne me réjouirais qu’à moitié de la désignation d’un belge à la tête de l’UE (en co-décision toutefois avec la Commission et le Parlement Européen dans le cadre du nouveau Traité, ne l’oublions pas).
Trop, c’est trop.
L’UE, dont le siège de tous les leviers est à Bruxelles (Conseil, Commission, Parlement Européen, OLAF), qui va exercer la Présidence semestrielle tournante au second semestre 2010, sera arbitrée par un belge qui monopolisera ainsi tous les leviers politiques, tout en jouissant des retombées économiques substantielles pour un petit pays d’un outil pourtant fortement impopulaire dans les opinions. Dans ces conditions, l’UE devient une « Belgian thing » selon les anglo-saxons, une « belgerie » pour les francophones.
Est-ce bien intéressant en terme d’image ? Pas sûr. Gare au boomerang.
 
Les plus actifs à dénoncer le « hold up » belge (et plus généralement du Benelux) ne sont pas les « vieux pays », mais les 12 petits nouveaux, ceux qui ont recentré en 2004 et 2007 la barre du paquebot européen à l’Est (les ex. Républiques soviétiques) et au Sud (Malte, Chypre).
La Pologne, avec ses 40 millions d’habitants, commence à piaffer sérieusement d’impatience pour avoir sa part du gâteau et demande ouvertement que les plats « tournent un peu ».
Dans l’UE à 27, l’argument du « petit pays troisième larron » qui met d’accord les grands empêtrés dans leurs luttes d’influence, ça date de « l’Europe de papa ». Cela marchait du temps des pères fondateurs et de l’UE des 6, puis des 8 et des 12. Plus aujourd’hui : à Tallin comme à Nicosie ou La Valette, on rappelle qu’on est aussi un petit pays qui pourrait mettre tout le monde d’accord…
Les belges pourraient le comprendre assez vite.
 
On risque d’entendre des « ras le belge » dans les corridors de la rue de la Loi.
Déjà que la ville de Bruxelles, (dans un raccourci sémantique dont les journalistes ont le secret quand ils parlent d’Europe) est associée à toutes les décisions technocratiques impopulaires : « Bruxelles interdit la publicité pour l’alcool », « Bruxelles somme Paris de réduire son déficit budgétaire », « Bruxelles nous impose de nouvelles plaques d’immatriculation » (que seuls les belges ne respectent pas, du reste…) Bref, apparaître comme le « chef des casse-pieds », est-ce un bon calcul ?
 
Les belges devraient méditer l’anecdote du chocolat. La Belgique, grand producteur de chocolat de qualité, a dû « avaler » il y a quelques années (comme les 26 autres) une Directive européenne stipulant qu’on peut dénommer chocolat quelque chose qui comporte au moins 42% de chocolat (c’est-à-dire 58%de saloperies).
Bref, mille sabords, Bruxelles commence à nous les briser menu, chers concitoyens européens. Mais seule la fermeture par l’UE des friteries de 0H00 à 23H00 et l’interdiction de la bière aux moins de 77 ans pourrait signer la fin du grand amour de la Belgique avec l’UE. Le grand amour durable, vous le savez bien, c’est celui qui a le cœur du coté du portefeuille.
 


63 réactions


  • stephanemot stephanemot 23 novembre 2009 10:19

    c’est tout sauf une erreur de casting. tout du moins pour les fondamentalistes.


  • Fergus Fergus 23 novembre 2009 10:41

    Merci, Sandro, pour cet article intéressant et très bien documenté.

    Cela dit, le vrai problème n’est pas là, mais dans la juxtaposition d’un président de l’Union européenne, d’un président de la Commission européenne et d’un président du Conseil de l’Europe. Qui fait quoi ? De quelle manière les uns et les autres vont tirer la couverture à aux dans les prochains mois ? Le Traité de Lisbonne était censé clarifier les choses, il n’a fait que les opacifier, probablement pour le plus grand profit de Sarkozy et Merkel qui veulent asseoir leur leadership. 


    • Sandro Ferretti SANDRO 23 novembre 2009 11:11

      @ Fergus,
      Il ne faut pas confondre l’Union Européenne (son Conseil et son Secrétariat Général du Conseil, où se réunissent les Etats Membres) et le Conseil de l’Europe, à Stasbourg, qui n’est pas une institution de l’UE.
      Cette dernière traite essentiellement de droitsd e l’homme, n’a pas la plénitude des portefeuilles de l’UE en terme de domaines de compétence normative, et surtout, le Conseil de l’Europe est géographiquement plus étendu que l’EU, et méme l’Europe géographique.
      Le Conseil de l’Europe comporte 48 états membres, tels que la Turquie, la Géorgie, la Bosnie, le Monténégroetc...
      C’est out autre chose.

      Qant à votre question sur l’évolution du rapport du triangle institutionnel ( Le Conseil, qui représente les Etats Membres, la Commission, qui est censée représenter l’intéret communautaire général et a le quasi monopole du droit d’initiative textuel, et le PE, qui vote) suite au nouveau Traité , c’est un sujet complexe et rébarbatif pour les non-initiés.

      Je dirais simplement et pour faire court que le grand gagnat du Traité de Lisbonne c’est le PE : jusqu’ici, il n’était co-législateur (c’est à dire ayant le pouvoir d’amender les textes) que dans les domaines du Ier pilier (économie, concurrence, transport, santé, etc).
      Pour des sujets dits « sensibles »( Justice, Police, coopération militaire) il n’était que consulté, et si il s’opposait à un texte, il passait quand méme, le Conseil (sonc les Etats et les gouvernements) ayant le dernier mot.
      A présent, il doit accepter, à la virgule près, les textes adoptés par les Etats. C’est en théorie bon pour la démocration. En fait, ce sera désastreux en terme de lenteur et de conciliabules liés à ce qu’on appelle la « co-décision ». il y aura des « navettes » incessantes entre PE et Conseil, qui vont encore ralentir un processus décisionnel réputé lent.

      L’autre vainqueur, c’est la Commission. Elle n’avait jusqu’ici le monopole des initiatives textuelles (que le Conseil débattait et amendait) que pour les matières ressortissant du Ier pilier. Ce pouvoir est étendu au IIIeme pilioer (police/ justice), les EM ne conservant le droit d’initiative que s’ils sont 7 à proposer un texte commun.
      Le perdant, c’est le Conseil, celui qui représente les Etats, leur gouvernements, leurs décideurs politiques.
      Ils voient leur pouvoir amoindri.


  • ZEN ZEN 23 novembre 2009 10:46

    Salut Sandro
    L’argent des frites...Et la mayonnaise, une fois !
    Les Belges osent tout...
    Quand on peut diriger une Belgique qui tient on ne sait comment,...on peut le faire pour une Europe en déshérence
    Qui peut le moins peut le plus smiley
    Je me sauve, car l’Enfoiré va me tomber dessus..
    Pas sur le tête !!!


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2009 17:16

      Salut Zen
       Pas de danger. J’ai le sens de l’humour.
       Mon nouvel avatar le prouve, non ?
       Si je suis ici, et pas sur Medium4you, c’est pour jouer l’espion de ce qui se dit.
        Pour rectifier les erreurs de jugements de l’extérieur par l’intérieur.
        Nul n’est prophète dans son pays, dit-on.


  • snoopy86 23 novembre 2009 11:00

    Une fois encore Sandro démontre son infâmie

    Cet article est un pur plagiat d’un article rédigé par Tony pauvre immigré calabrais du quartier de la gare du Nord

    Seul le titre a été modifié

    L’article, brillante étude sociologique, s’intitulait initialement :

    « La frite et l’argent de la moule »

    attendez-vous à de sanglants réglements de comptes dans les jours qui viennent...


  • Antoine Diederick 23 novembre 2009 11:02

    Bonjour,

    Très bon article....

    sur un autre fil j’avais mis la recette du quatre quarts comme image de l’Europe, mais celle du mille feuille va aussi et c’est ici


  • ZEN ZEN 23 novembre 2009 11:33

    Bonjour Antoine
    Que te dirais notre Alain Delon ?
    Bon, il fallait bien la placer...
    Je sors...


    • ZEN ZEN 23 novembre 2009 11:55

      Err : « que te dirait.. ». c’est mieux


    • Antoine Diederick 23 novembre 2009 15:09

      Bonjour Zen,

       smiley 

      Alain Delon a tjrs eu un sale caractère..... smiley

      j’ai entendu parler de journalistes qui craignaient d’aller à ses conférences de presse , tant l’homme tirait dans le tas ; belges ou pas belges)  smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2009 17:18

      Zen,
       J’ai le bouquin chez moi.
       Je m’amuse tous les jours avec lui.
       D’ailleurs je ressors quelques unes dès mon prochain article.


  • Sandro Ferretti SANDRO 23 novembre 2009 11:51

    Quelques précisions complémentaires :
    1/ La « rente de situation » de Bruxelles avec l’UE ( le « fromage » , diraient les corbeaux) est relativement rare par rapport aux autres villes comparables.
    Certes, Genève est également une ville « sous respiration artificielle » de l’ONU et des représentations diplomatiques diverses, mais justement, les suisses ont le bon gout d’y étre discrets , et de se contenter d’encaisser les dividendes, sans donner de leçons.

    Certes, New York est également dans une situation d’apparence proche, mais rapporté à la taille de la ville, c’est une goutte d’eau. Pas à Bruxelles.

    2/ L’emprise du Benelux ( et singulièrement de la Belgique) est également très marquée dans le « staffing » des cadres de la Commission et du Conseil. Leur nombre est sans rapport avec la représentation démographique.
    Plusieurs raisons à cela.
    Dans les années 80, ils se sont précipités en masse (jouant « à domicile ») sur la fonction publique européenne, profitant de ce que les concours d’accès n’étaient pas aussi normés et difficiles comme ils le sont aujourd’hui.
    Par ailleurs, quand il n’y avait que 6 ou 12 états membres, il était normal d’avoir un nombre significatif de cadres Belges, Néerlandais ou Luxembourgeois.
    A 27, ca devient délicat à justifier sans « faire jaser ».

    Ces personnes, entrées comme simples administrateurs il y a 25 ou 30 ans, sont aujourd’hui, avec le jeu des promotions et de l’ancienneté ,chefs d’Unité, Directeur ou Directeur Généraux.
    Leur présence est donc à la fois forte et visible (les postes-clef), ce qui accroit le ressentiment des autres , singulièrement les nationaux des NEM ( « nouveaux etats membres »), qui doivent patienter et attendre leur départ à la retraite pour accèder aux postes de responsabilité auquel le clef de répartition démographique leur donne droit.
    Et en passant des concours devenus extraordinairement difficiles aujourd’hui.( ratio candidats / reçus)

    D’où le sentiment de « trop c’est trop » ressenti aujourd’hui, en plus des considérations économiques déjà évoquées dans l’article.


  • jack mandon jack mandon 23 novembre 2009 12:39

    @ Sandro

    Artisanat et grand’oeuvre,

    Sandro, poète, politique,
    chocolat, aventure en BD !!!
    chroniqueur sérieux mais ludique,
    ce qui n’est pas incompatible.

    ...mais enfin,
    Pourquoi pas moi disait François,
    à l’époque où le grand Charles
    faisait beaucoup d’ombre à la chambre.
    Mitterand l’intrigant ne pesait pas lourd.
    A l’ombre des feux de l’illusion,
    pourquoi pas Hermann, l’inconnu du plat pays.
    Pourquoi pas l’artisanat, après l’industrie lourde,
    modeste, mais intègre et laborieux,
    à la manière de Pinay, auvergnat d’autrefois.
    En période écologique, à la recherche du vrai,
    le retour à la terre.

    Merci Sandro


  • Paul Muad Dib 23 novembre 2009 13:27

    homme intègre catholique ..dites vous..
    comment un catholique peut il être un homme de profit ? ce qu’il est forcement ,non ? c’est impossible..
    votre homme intègre est donc un menteur au mieux, pour le pire je vous laisse supposer..


  • Sandro Ferretti SANDRO 23 novembre 2009 13:31

    @ Jack,
    Oui, pourquoi pas. De toutes façons, c’est comme cela que la partie va se jouer pendant 2 ans et demi.
    Et « ce Hermann », comme tu dis, a des atouts. Cet illustre inconnu gagne à étre connu. Le seul problème (à mon sens), c’est qu’il est belge.
    Le méme profil en italien ou finlandais( des pays jamais servis à haut niveau dans le festin de l’UE), et ça passait tout seul.


  • Sandro Ferretti SANDRO 23 novembre 2009 13:36

    @ Paul Muab Dib,
    Le profit n’est pas personnel ( son salaire ne sera que peu supérieur à celui de son poste actuel de Ier ministre) . Le « bénéfice » est pour l’économie belge et certains belges (ceux qui gèrent les secteurs « boostés » artificiellement par la présence de l’UE et l’OTAN dans la grande région bruxelloise.)


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2009 17:22

      Sandro,
       J’ai cru entendre que le salaire s’élèverait à 300.000 euros par ans. Net ? Brut ?
       Connaissez-vous le point de passage au stade de riche pour une banque suisse ?
       50 millions. Il y a encore du travail à faire pour y arriver.


    • Paul Muad Dib 23 novembre 2009 18:24

      @ sandro ,votre naïveté ????? est désopilante !! , vous croyez qu’un maire de petite ville n’a que sa rémunération ?, pas de dessous de table et pots de vin , ?? vous pensez que les présidents des états , sociétés etc etc ne gagne que la somme que les médias connaissent , si vous croyez que cette personne ne gagnera que 300 000 euro= 30 années de smic , et n’est pas une personne dont la vie entière est tournée vers le profit puisque au travers de l’UE il défend la politique neoconservatrice américaine, alors vous ne vivez pas dans le monde réel....et vous vous foutez de nous en fait , mais je vois que vous partez ou il n’y a pas d’internet . eh banane même en Afghanistan il y a internet !!.bon débarras..
      gagner en une annee 30 annees de smic, si ca ne dérange pas, alors.....ca s’appelle du vol et le belge de service n’y trouve rien a redire....


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2009 19:09

      Vilistia,
       Tout à fait d’accord.
       Avec l’affaire Fortis, on en a pourtant trouvé des anonymes et pas des moindres.
       


  • bluebeer bluebeer 23 novembre 2009 14:21

    Bonjour.

    J’ai rarement lu une analyse politique aussi naze. Une charge contre la « Belgique », prétendu bastion de la gabegie bureaucratique et de l’incurie politicarde. Tout ça  parce qu’un homme politique belge a été élu président du conseil de l’Europe. Et alors ? Où est le scandale ?

    Qui a élu Van Rompuy et pourquoi ? Une chose est sûre, pas les belges. Ca les emmerde plus qu’autre chose vu qu’ils ne savaient pas qui mettre à sa place, et qu’ils pensent qu’il y a de fortes chances que les conflits communautaires s’embrasent de nouveau dès son départ.

    Et à vrai dire, avant de le voir débarquer comme premier ministre, la plupart des belges ne le connaissaient pas du tout. Et ne le connaissent toujours pas vu la discrétion du personnage. La seule chose tangible, c’est que le dialogue a repris à son arrivée, que les rangs ont été resserrés au sein du gouvernement et que les tensions ont été apaisées. C’est marrant, mais c’est très concret comme résultat. Comme quoi, l’action réelle n’a pas toujours besoin de support publicitaire et de COM-MU-NI-CA-TION.  L’histoire de la nation belge est complexe. La caricaturer à coups de chocolats et de tintins est aussi subtil que de résumer la France à la découverte du camenbert et à l’industrie de la charentaise. Mais certains analystes peinent à décoller.

    La Belgique en tant que nation de l’Europe n’a vraisemblablement eu qu’un poids mineur dans la désignation de Van Rompuy. Des poids lourds comme Sarkozy ou Merkel ont certainement eu un rôle bien plus décisif. Leurs intentions ? Aucune idée, mais certainement pas une révolution en profondeur du système économique et démocratique occidental.

    Selon vous, la règle tacite est que le directeur d’une institution ne peut avoir la nationalité du pays qui l’accueille. Ah bon ? Ben oui, alors vous avez bien raison de dire que c’est tacite, parce que effectivement, ce n’est écrit nulle part. Et quelle est la grande sagesse derrière cette coutume que vous nous faites découvrir ? Quelle raison mystérieuse, quel taboo en jeu ? Quel avantage rationnel derrière l’arbitraire ? D’accord pour la règle, mais pourquoi ?

    A ça près, c’est sympa de vous voir invoquer le droit coutumier après avoir fustigé « les palabres à l’africaine » des politiciens belges, avec leurs « démineurs », « négociateurs », « formateurs ». J’ai redouté un instant une connotation raciste.

    Je suis sûr que tout irait effectivement plus vite à l’Elysée, où le problème de la concertation semble avoir été résolu en 2007. Maintenant, c’est peut-être précisément ce genre de célérité que les électeurs de Van Rompuy ont préféré mettre de côté. La démocratie belge et sa classe politique valent ce qu’elles valent, et sont loin d’être parfaites. Mais je ne les pense pas inférieures à leurs homologues européennes. A ça près, tout bon conseil est bon à prendre.

    Bruxelles et la Belgique retirent effectivement des dividendes considérables de la présence des institutions européennes dans la capitale. C’est le jeu. C’est la raison pour laquelle de grandes capitales ou métropoles s’efforcent d’attirer le siège de grandes institutions internationales, ou d’organiser de grands événements sportifs. Soit dit en passant, Bruxelles n’est pas la seule à accueillir des institutions européennes. Elle partage avec Strasbourg et Luxembourg. Les petits belges lambda, avec leurs petites mains crapuleusement avides, n’ont pas magouillé honteusement pour obtenir cet avantage. J’imagine mal d’ailleurs à quel odieux chantage ils auraient pu recourir pour fléchir leurs puissants voisins, peu enclins aux largesses désintéressées. Pittoresques, rustiques, rustauds, patauds, comme ils vous plaira de choisir, et maintenant auteurs de « hold ups », mon dieu, quelle vilenie.

    Et enfin, pour expliquer à ceux et celles qui ne l’aurait pas compris, peu nombreux(ses) certes, mais dont vous semblez faire partie, les décisions prises « par Bruxelles » ne le sont pas par les bruxellois. Si les institutions européennes sont défaillantes ou décevantes, cela n’est vraisemblablement pas du à leur localisation géographique, mais à un manque de pensée visionnaire, à un esprit boutiquier, orienté vers le commerce plutôt que vers un véritable projet de société. Pas à la culture politique locale.

    Bref, naze analyse.

    Pour terminer, il existe en France et en Europe un certaine tradition de racisme antibelge, avec ses pics et ses creux, un mélange de mépris condescendant et bon enfant, pas sérieux, pour cette entité anecdotique. Pas grave, pas genre pogrom. Genre les suisses sont cons et conformistes, les italiens grandes gueules, les allemands lourds, etc., etc. Ca permet de faire des blagues à table ou au bistrot, et finalement de passer un moment ensemble. Et même, pour les belges, c’est salutaire de se retrouver de l’autre côté du manche, ça fait réfléchir sur le concept de bougnoule. Mais de là à ériger les préjugés en analyse politique, il y a carrément de la marge.


    • Antoine Diederick 23 novembre 2009 15:13

      A Bluebeer,

      ...je trouve que cet article montre bien le malaise belge actuel, vu d’un point de vue particulier.

      Il y a comme une « désillusion belge » pour l’instant, une fragilisation et le côté « belgitude » revient alors.

      Je dois dire que la « belgitude », j’aime pas....

      Cela déconne assez bien en nos contrées pour le moment.


    • Sandro Ferretti SANDRO 23 novembre 2009 15:17

      @ Bluebeer
      Bonjour,
      Vu votre pseudo, je n’aurais pas dù parler de bière, ça vous a énervé pour rien.
      Je fais un billet d’humeur et d’humour (sur des faits inconstestables que vous ne démontez par aucune argumentation, du reste) et vous me répondez par l’humeur seule. Why not...

      Quelques points rapidement (le reste du post est une longue diatribe-opinion)

      =1/ Rarement lu une analyse politique aussi naze« .
      Mais quelle analyse politique ? Il n’y en a aucune, ce n’est pas l’objet d el’article. Les journaleux classiquent glosent sur l’écume des choses, moi je rappelle un fait connu du landernau seul.
      Que la Belgique, et c’est sans précédent, cumule le siège des institutions, ses retombées économiques, le président du Conseil de l’UE, la future Présidence semestrielle tournante des groupes de travail, une sur-représentation des cadres dans l’institution, au prorata du poids démographique des EM.
      Que ca commence à faire beaucoup pour un pays de 10, 5 millions d’habitants sur une Europe de 500 millions.Que ca n’autorise pas à »donner des leçons d’Europe« à tous les coins de rue.
      Et alors, on n’a pas le droit de le dire ? Parce qu’il s’agit de belges, il faut se taire ?Ben, non.

      Qu’auriez-vous dit si Berlusconi avait été nommé à la place de Van Rompuy, alors que le siège de l’UE serait à Rome depuis 30 ans, avec le pactole à la clef. Scandale, auraient dit les bien-pensants de service....

      2/ Je ne sais pas si vous étes belge, mais vous n’étes pas calé sur l’UE. Vous me parlez de »Van Rompuy élu Président du Conseil de l’Europe« . Rien à voir.
      Le Conseil de l’Europe n’est pas l’UE, il comprend 48 états, dont la Turquie et le Bosnie, son siège est à Strasbourg.
      Magnanime, je ne vous traite pas de gros naze pour autant...

      3/ Vous dites :
       »Bruxelles et la Belgique retirent effectivement des dividendes considérables de l’UE« .
      Ben bravo, vous venez de comprendre l’article, il ne dit pas autre chose.
      Sauf que vous ajoutez : »C’est le jeu« .
      Ben non, c’est pas le jeu. Au Monopoly, la banque qui encaisse 2000 euros à chaque passage des jouers n’est pas joueur elle-méme. Et c’est là le souci. La confusion des genres et les »cumulards".

      4/ Je n’ai absolument pas critiqué les qualité humaines et techniques de M. Van Rompuy, si vous savez lire.
      Il est méme probable que je le connaisse mieux que vous...
      Bonne journée.


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2009 17:39

      Bluebeer,

       Voilà, la vérité. Merci de confirmer.
       Van Rompuy est l’anti Bling-Bling.
       La communication pour être efficace n’a pas besoin de porte-parole. Elle doit être unitaire et sans faux-fuyant.
       Je me souviens d’un referendum qui trainait sur le Net.
       Question de refuser le prix de déplacement des parlementaires de Strasbourg, Luxembourg et Bruxelles.
       En cherchant bien, qui avait lancé ce referendum ? La France. Parce qu’elle voulait que Strasbourg devienne le « champ de bataille » de l’Europe en exclusivité.
       Nous n’avons pas « magouillé » cet avantage.
       Comme je l’ai dit ailleurs, il y avait une seule autre ville qui le méritait : Londres.
       Malheureusement, cette volonté d’avoir son « money back » à la Thatcher l’empêchait.
       Croyez-vous que le Bruxellois soit toujours content de se retrouver dans les embouteillages quand une réunion des différents chefs d’Etats sont en déplacement ?

       Racisme anti belge ?
       Après ce que j’ai écrit sur la France, je ne pourrais plus le dire.

       Je ne vais pas dire article « naze ». Je n’oserais jamais le dire pour aucun. Simplement partiel, spartiate et partial. 
       
       


    • faxtronic faxtronic 23 novembre 2009 18:23

      « Pour terminer, il existe en France et en Europe un certaine tradition de racisme antibelge »

      Oui, et c est vrai pour toutes nations contre toutes nations. Le « racisme » anti slovaque en tchequie est encore plus virulent.

      Il paraitrait que les Francais sont arrogants et chauvins..... Au US et UK on nous dit sale et malpolis, en Allemagne on nous dit peu travailleur et grande gueule. Chacun ses tares.

      Ce qui est amusant c est d entendre un belge se foutre d un neerlandais, un wallon d un flamand ou un flamand d un wallon... Tu veux que je te dise : je travaille depuis 4 ans a Gand, et il vaut mieux pour moi d affirmer ma nationalite francais. Je me suis deja fais agresse 5 fois a Gand car je parlais francais avec mes potes. On me prenais pour un wallon...

      Tiens tu savais que le groupe immigre en Belgique qui est le plus important en population est le groupe des francais, et en particulier a Bxl (150 000). Bien plus que les turcs ou les marocains... T as deja vu un drapeau francais flotter au vent, ou une fete du 14 juillet fete quelques part. Non je ne pense, a part au consulat. On s integre, on est pas si chauvins que ca tu vois... Si tu traine a Bxl, tu aura toujours un francais pas loin de toi.

      Ben ouais mon gars, tu es tout simplement un raciste anti francais (dans la meme force que nous sommes des racistes anti belges, c est a dire a un niveau benin), en belgique, entoure de francais sans que tu le sache. 

      Ca va, pas trop de sueur froide ? 


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2009 18:56

      Sandro,

      "Je fais un billet d’humeur et d’humour (sur des faits inconstestables que vous ne démontez par aucune argumentation, du reste) et vous me répondez par l’humeur seule. Why not...« 

      Je soupçonne Bluebeer, d’être Bruxellois comme moi.
      Je comprends partiellement sa réaction.
      En fait, vous Français, depuis combien de temps, vous intéressez-vous à nous ?
      2-3 ans ? Les frères Dardenne, cela vous a surpris.
      Nous avec la télé qui compte avec le câble quelques 70 chaînes. Toutes les chaînes françaises. Je dis bien toutes. Jusqu’à celle des Domtom.
      Pouvez-vous en dire autant ? 

       »=1/ Mais quelle analyse politique ? Il n’y en a aucune, ce n’est pas l’objet de l’article. « 
      >>> Je suis bien d’accord.

       »Que la Belgique, et c’est sans précédent, cumule le siège des institutions, ses retombées économiques, le président du Conseil de l’UE, la future Présidence semestrielle tournante des groupes de travail, une sur-représentation des cadres dans l’institution, au prorata du poids démographique des EM.« 
      >>> Quels sont ceux qui y ont cru à l’Europe ? Shuman, Spaak...
      Vous ne l’avez pas encore comprise. On ne veut pas moins d’Europe, on en veut plus.
      Les chefs d’entreprises s’excitent quand on parle de scission. Ils ont des antennes dans toutes les parties de la Belgique, quand ce n’est pas des multinationales qui voient bien plus loin que les quelques années à venir.

       »ca n’autorise pas à « donner des leçons d’Europe » à tous les coins de rue.« 
      >>> Quel journal avez-vous lu. Le Monde ou le Canard Enchainé ?

       »Parce qu’il s’agit de belges, il faut se taire ?Ben, non.« 
      >>> Non, je vous dis continuez, au contraire. Il faut toujours sortir son venin comme je l’ai fait en tant qu’enfoiré.

       » si Berlusconi avait été nommé à la place de Van Rompuy, « 
      >>> J’aurais dit, quel connerie. Mais il n’était pas dans listes. Donc...

      2/  »Van Rompuy élu Président du Conseil de l’Europe". Rien à voir.
      Le Conseil de l’Europe n’est pas l’UE, il comprend 48 états, dont la Turquie et le Bosnie, son siège est à Strasbourg.« ’
      >>> Oui et non.  mais n’espérez pas que VR va déménager. Il sera au Juste Lipse au rond point Shuman à Bruxelles.

       »3/ « C’est le jeu ».« 
      >>>Ben, oui. Vous n’avez pas lu mon article »Viens chez moi, j’habite chez une copine« .
      J’aurais pu ajouter cela, si je ne l’ai pas fait. Mais je l’ai fait dans l’article »Lobsterbies« .
      Quand on parle, il faut voir toutes les faces d’une histoire.

       »4/ Je n’ai absolument pas critiqué les qualité humaines et techniques de M. Van Rompuy"
      >>> Merci.

      Bonne soirée.


    • bluebeer bluebeer 23 novembre 2009 21:01

      @ Sandro

      Levons d’emblée un doute : je suis belge (mais pas bruxellois, désolé l’enfoiré).

      OK pour naze. Ce n’est pas poli. Mettons vain et/ou vaniteux ? Vain parce qu’articulant divers arguments dans une logique très approximative. Vaniteux parce qu’empreint d’une certaine condescendance - héritée de la fréquentation du landerneau ? Je m’explique.

      Selon vous, la politique belge est un chantier, on tergiverse sur tout, rien ne s’y décide, si ce n’est des accords minimalistes. En élisant Van Rompuy président du conseil de l’union européenne, voilà la dynamique que l’on prétend insuffler à la communauté. Premier scandale. Second scandale, c’est tout à fait contraire à l’étiquette du landerneau de désigner un dirigeant de la nationalité du pays qui accueille l’institution. Ca ne se fait pas. Point. Troisième scandale, Bruxelles capitalise un bon gros paquet d’institutions qui lui rapporte un maximum de bénéfices. Honteux mercantilisme d’une nation accessoire et sureprésentée. Trop c’est trop ! Où s’arrêtera donc la rapacité des belges ?

      Mes réponses sont :

      1)  La politique belge est très perfectible, mais compte tenu de la réalité du terrain, me paraît en valoir bien d’autres. Petit coup de griffe : nous prenons moins de leçons de démocratie en France ces derniers temps. Nous espérons que ça reviendra.

      2)  Je ne suis pas sûr que la désignation de Van Rompuy soit destinée à exporter ce modèle à l’Europe, mais sans doute êtes vous mieux informé ? Dans ce cas, auriez-vous l’obligeance de développer votre argumentation ?

      3)  Soit dit en passant, qui l’a élu ? Pas les belges, en tout cas.

      4)  Je ne comprends pas pourquoi le président d’une institution ne peut avoir la nationalité du territoire qui l’accueille. Pourquoi pas ? La décision ne renvoie-t-elle pas à la compétence plutôt qu’à la nationalité ?

      5)  Bruxelles – et la Belgique - a décroché la timbale avec l’union européenne. Ca lui attire plein de monde. Maintenant, cette localisation avantageuse lui confère-t-elle un poids excessif dans la gouvernance européenne ? Par quel biais ?

      6)  Existe-t-il un puissant lobby belge ? J’en serai tout esbaudi, moi qui croyais vivre dans un pays en instance d’implosion.

      Maintenant quelques petites concessions. Ma réaction était effectivement une réaction d’humeur ; j’ai trouvé votre texte assez hostile et suffisant, surfant, au moins dans la forme, sur un certain nombre de poncifs éculés (castafiore, dupondt, bière, chocolat, frites…). Facile. Pour le fond et la sureprésentation des belges dans les instances européennes, je n’en sais rien (je n’appartiens pas au landerneau), mais je veux bien vous croire. Et acquiescer à toute mesure de correction appropriée.

      Par ailleurs, je suis belge mais pas très patriote. J’ai vécu à l’étranger. Ma patrie, c’est ma langue. Mes langues. Vous pouvez critiquer la Belgique tant que vous voulez, c’est votre droit, et c’est mon droit de vous répondre. Soit dit en passant, j’ai du mal à imaginer un autre article équivalent, conspuant une autre nation ou communauté sur le même ton. Israël peut-être. Les Etats-Unis à la rigueur.

      J’accepte le terme de gros naze en ce qui concerne ma connaissance des institutions. Je ne savais même plus de quoi Van Rompuy était le président, tant le sujet me paraissait lointain. Je suis certain que vous connaissez Van Rompuy mieux que moi. Je suis sûr que votre appréciation positive lui fera très plaisir.

      Ah oui, et effectivement, votre billet n’était pas politique. Géopolitique ?

      @ Faxtonic

      La France m’irrite parfois, mais il y a beaucoup de français que j’aime bien. Ma patrie, c’est ma langue. Je sais que je suis entouré de français. On vous reconnaît à votre accent et à votre manie de dire soixante-dix pour septante. Etre l’objet d’une attitude raciste est éclairant. Ca augmente notre capacité à l’empathie. A un de ces quatre, quelque part.

      @ Antoine D

      Moi non plus, j’aime pas trop le concept de belgitude. Oui nos politiciens sont décevants, mais je cherche encore un pays qui soit content des siens.

      @ L’enfoiré

      Non pas bruxellois, mais belge quand même. Merci pour le soutien, une fois.


    • L'enfoiré L’enfoiré 24 novembre 2009 08:55

      Bluebeer,

       Je parlais en Bruxellois de souche évidemment.
       Le ressentis est d’ailleurs différent entre Wallons et Bruxellois.
       Une enquête relativement récente avait tenté de montrer les sentiments des Wallons vis-à-vis des Bruxellois.
       Ce n’était pas toujours l’amour sur la bouche.
       Bon. Je ne peux parler wallon. Le brusseleir, cela m’amuse énormément à l’écoute de Coco sur Radio Capitale. 
       Il parait d’après ce que j’ai vu hier à la télé des anciens qui parlent même au Wisconsin. Que des Wallons, il y a 4 siècles en 1609, des protestants wallons et français, chassés de leur région par les guerres de religion, partirent vers le Nouveau Monde et achetèrent aux Indiens des terres qui deviendront New York.
       En pleine crise, je n’ai pas apposé de drapeau belge à ma fenêtre. Mais je n’en ai jamais vu autant à Bruxelles.
       Sommes-nous belgicains à Bruxelles ? Aimons-nous la belgitude ?
       Il doit y en avoir quelque peu de toutes manières, mais c’est aussi vers l’Europe que nous nous tournons beaucoup plus qu’ailleurs.
       J’ai lu le Vif l’Express de cette semaine. Il donnait la parole à tous les séparatistes, nationalistes flamands.
       Les uns plus virulents que les autres.
       Des Defoort, les frères De Wever, s’y exprimaient et ce n’était pas triste.
       Des phrase m’avaient même choqué.
       « Bêtise d’agrandir Bruxelles. Corridor avec la Wallonie avec lequel nous n’aurions pas ri (ce qui est faux). Sonnez, faites comme chez vous. Mais n’oubliez pas que vous êtes chez nous »
       Et bien non, nous ne sommes pas chez vous.
       Vous venez chez nous.

       « Les Francophones tenant à la Belgique devraient apprendre le néerlandais ».
       Parlez-vous le néerlandais ou plutôt le flamand, ce qui est loin d’être la même chose. 
       Ce discours aurait été valable il y a 30 ans. Maintenant on se tourne comme partout vers l’anglais.


    • faxtronic faxtronic 24 novembre 2009 12:55

      a l enfoire.

      A la vue de ces photos, c est fou ce que les belges sont chauvins non !

      Tu sais que je vote aussi en Belgique. ben oui. Et tu sais quoi, je vote pro-bruxsel...et en plus je suis francais. C est fou hein.

      Ce que je veux ce que la belgique se separe en trois nations, il y en marre que les wallons et les flamands viennent bosser a Bxl, pique le boulot des bruxellois et en plus ne paye pas de taxes a bruxelles. C est un vrai scandale.
       
      Il y en marre de ces wallons et de ces flamands qui bloquent la capitale tous les matins et tous les soirs avec leurs foutus voiture, qui bloquent le ring les 3/4 du temps, qui utilisent nos routes et nos transports en commun sans rien payer.
       
       Il y en a marre de ces wallons et de ces flamands qui nous chier avec leurs problemes de langues, alors que tous passe bien a Bxl une entente reellement bi(tri)lingue sans problemes ne prise de bec.

      il y a en marre de ces wallons et de ces flamands qui qui nous tire a hue et a dia, mais qui en fait se foutent des Bxlois comme de leurs premieres chemises.

      Vive bruxelle independant !

      Signe
      Un contribuable citoyen et proprietaire bruxellois 


    • L'enfoiré L’enfoiré 24 novembre 2009 14:17

      Faxtronic,

       « A la vue de ces photos, c est fou ce que les belges sont chauvins non ! »
      >>> je répète. Ces photos ont été prise dans une période de crise. Le gouvernement se cherchait. L’orange bleue devenait l’orange pourrie. C’est une Liégeoise qui a lancé le mot d’ordre. Il y a eu 35.000 personnes qui sont descendu sur Bruxelles.
      L’article qui va avec.

      "Tu sais que je vote aussi en Belgique. ben oui. Et tu sais quoi, je vote pro-bruxsel...et en plus je suis francais. C est fou hein.« 
      >>> Non, c’est pas fou dut tout. J’ai hésité à le faire, même si lors de l’ouverture du Musée Magrite, j’ai parlé avec l’une de ses représentantes. Encore un peu trop tôt pour pro-bruxsel. Mais cela ne fait que commencer.

       »Ce que je veux ce que la belgique se separe en trois nations, il y en marre que les wallons et les flamands viennent bosser a Bxl, pique le boulot des bruxellois et en plus ne paye pas de taxes a bruxelles. C est un vrai scandale."
      >>> C’est ce que je dénonce depuis très longtemps. Mais j’aime certains Wallons et certains Flamands.
       
      Il y en marre de ces wallons et de ces flamands qui bloquent la capitale tous les matins et tous les soirs avec leurs foutus voiture, qui bloquent le ring les 3/4 du temps, qui utilisent nos routes et nos transports en commun sans rien payer.
      >>> Exact. Un peu de contestations ? En voici

      "...tous passe bien a Bxl une entente réellement bi(tri)lingue sans problemes ni prise de bec.« 
      >>> Exact. Il y a plus que 3 langues qui sont pratiquées à Bxl.

       »en fait se foutent des Bxlois comme de leurs premières chemises.
      Vive bruxelle indépendant !"
      >>>Tall


  • brieli67 23 novembre 2009 14:53

    Bruxelles-DC c’est parti !!
    Le Benelux va exploser sous peu, l’Espagne, l’Italie et la Suisse dans la foulée.

     Ca va sautiller frétiller dans le bocal des requinoïdes du Caprice des dieux
    Quel spectacle à venir...


    • Antoine Diederick 23 novembre 2009 15:17

      Ben, je me suis aussi posé la question M’sieur Brieli.

      Pourquoi un flamand fédéraliste.... ? Une sorte de « fédéralisme » comme les Länders allemands comme avenir du découpage européen ?


    • Antoine Diederick 23 novembre 2009 15:18

      la politique fédéraliste belge est en train de tuer l’avenir économique de nos régions....


    • brieli67 23 novembre 2009 16:10


      c’est quitte ou double : créer un noyau central, un « sarcophage » en puisant ce qu il faut de la Wallonie et de la Lotharingie..

      Oui mais ça grogne dans l’Est chez les nouveaux. Il faut un grand projet commun : pourquoi pas commencer par une Nouvelle Capitale, faire table rase du passé et gagner en démocratie.


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2009 18:59

      Brieli67,
       Absolument. Tous en Europe, sans frontières.


  • projetX projetX 23 novembre 2009 15:01

    C’est surtout l’election d’un vassal du groupe bilderberg.

    Mais ca, les medias evitent bien d’en parler... on prefere sortir les drapeaux europeens (dont tout le monde se fout d’ailleurs)


  • Sandro Ferretti SANDRO 23 novembre 2009 15:21

    @ tous
    Je dois partir pour deux jours à l’étranger pour une mission sans connexion internet ,problement.
    Je reviendrais plus atrd répondre aux commentaires qui le mériteraient, éventullement.
    Soyez sage.
    PS : Tall, si tu passes par là : bière pour tout le monde sur mon compte, y’en a qu’ont soif, apparement ;


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 23 novembre 2009 15:34

    Hergé peut dormir tranquille , un nouvel épisode est en train de s’ écrire 

    L’ eau ferrugineuse du Rompuy  smiley


  • BA 23 novembre 2009 16:25

    De plus en plus de partisans du OUI à l’Union Européenne écrivent des articles, et même des livres entiers, pour annoncer que l’euro va exploser.

    Cette future explosion de l’euro serait la mort de l’Union Européenne telle que nous la connaissons aujourd’hui.

    Un partisan du OUI, Jean-Louis Bourlanges, a écrit un article très lucide :

    " L’échappée solitaire de l’Allemagne.

    Jean-Louis Bourlanges, professeur à l’IEP de Paris -  01/09/2009. 

     «  Lisbonne ou pas Lisbonne ? Un nouveau référendum irlandais devrait à l’automne en finir avec ce faux débat sur un traité qui ne dit rien et qui cache l’essentiel : la réticence croissante des Etats fondateurs, Allemagne en tête, à identifier leur avenir à la construction d’une Europe économique et politique authentiquement unie.

    C’est ainsi que deux décisions allemandes d’ordre constitutionnel promettent à l’Union des temps difficiles. Le 29 juin, la Cour constitutionnelle de Karlsruhe, saisie d’un recours contre le traité de Lisbonne, en a certes débouté les auteurs, mais s’est livrée dans ses attendus à une attaque en règle contre le système communautaire.

    Dans sa décision sur Maastricht, elle s’était déjà inquiétée d’un déficit démocratique qu’elle imputait aux insuffisances du contrôle parlementaire européen. Aujourd’hui, elle va beaucoup plus loin en déniant par principe au Parlement de Strasbourg toute capacité à réduire le déficit démocratique dans la mesure où il n’est pas l’émanation d’un peuple déterminé. Conclusion implicite : le Parlement allemand est fondé à exercer un droit de censure sur les décisions communautaires, car c’est à lui qu’il appartient de « garantir l’efficacité du droit de vote du citoyen allemand ».

    Du coup, la boucle souverainiste est bouclée : pas de décision légitime sans contrôle parlementaire, pas de contrôle parlementaire hors du cadre national. Ce n’est rien de moins que le retour à l’Europe d’avant le 9 mai 1950, la condamnation explicite du fédéralisme communautaire par l’Etat qui en avait fait sa bannière et son principe rédempteur.

    La seconde décision est d’une toxicité plus directe. Il s’agit de l’introduction dans la loi fondamentale allemande d’une disposition limitant le déficit budgétaire à 0,35 % du PIB à partir de 2016 et imposant sa suppression à partir de 2020.

    Porté par le souvenir de l’inflation des années 20, cet hypervolontarisme est à la fois admirable et redoutable. Admirable parce que les Allemands sont à ce jour les seuls à regarder en face les risques de bouleversement induits par le surendettement généralisé. Redoutable par la double rupture antikeynésienne et anticoopérative emportée par ce choix.

    La nouvelle disposition revient en effet à priver la politique économique européenne de tout instrument de régulation conjoncturelle et de maîtrise du cycle économique. Après la politique monétaire, c’est la politique budgétaire qui tombe en enfer, contraignant l’Allemagne à un effort de rigueur démesuré qui risque de plonger le continent tout entier dans une décennie de stagnation à la japonaise.

    L’unilatéralisme flamboyant de la décision est aussi préoccupant : il sonne le glas de l’espérance maastrichtienne d’un policy mix européen et dessine une politique allemande résolument colbertiste de creusement du différentiel de compétitivité entre l’Allemagne et ses partenaires, une politique efficace à la seule condition d’être compensée par le laxisme des autres. Aucune crainte à cet égard : l’allergie française à la rigueur est une valeur sûre !

    La dislocation de la zone euro et la remise en cause de la monnaie unique sont les termes logiques de ce chemin du diable.

    La décennie qui s’achève a été pour l’Europe celle de tous les blocages. La prochaine sera celle de tous les dangers.

    http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/l-echappee-solitaire-de-l-allemagne_195634.html#commentaire

     


    • Antoine Diederick 23 novembre 2009 16:52

      et il a en effet des textes allemands qui ont un relent « souverainiste » nouveau....malgré le fait que certains commentateurs les ont interprétés dans le sens qui les arrangeait.....

      assez d’accord avec cet article de Jean-Louis Bourlanges.


    • Antoine Diederick 24 novembre 2009 00:22

      @BA

      Je trouve l’attitude des allemands normale.

      Trop de différentiel dans l’Europe....


    • L'enfoiré L’enfoiré 24 novembre 2009 09:13

      BA,
       Je suis assez d’accord avec l’idée d’augmentation du risque.
       Bruxelles a souvent été pris comme un laboratoire de l’Europe.
       Immigration qui vient de partout. Immigration mal contenue au niveau européen.

       Une population locale allemande qui dépense plus pour le travail que pour les crèches.
       Je ne souviens plus en quelle année, on planifiait que la démographie allemande allait pivoter pour combler le déficit par des populations non allemande de souche.
       Une décennie de tous les dangers. Exact.


  • fred 23 novembre 2009 16:34

    Le truc c’est qu’il ne faut pas voir les choses comme elles viennent. Votre p... a été très actif pour la revente de Fortis à BNP Paribas. Fortis, 2ème banque mondiale, est partie pour une bouchée de pain (malgré le refus des actionnaires). Notre Premier a dû alors démissionner car il avait réactivé la crise institutionnelle. Deuxième acte, Van Rompuy est devenu notre nouveau Premier a déminé la situation institutionnelle et a stabilisé le pays. Votre p... et Merkel ont soutenu Van Rompuy à l’Europe et surprise ! Qui revient ? Notre premier Premier... Bilan : les politiques mêlés à Fortis n’ont rien perdu, la Belgique va connaître une nouvelle crise avec un Premier dont plus personne ne veut sauf les jeux politiques. La déstabilisation de la Belgique est tout au bénéfice d’un Sarko mondialisant (voir Hilaire), tout le monde a récupéré ses billes et en prime un Van Rompuy qui ne pourra pas nier qu’il a reçu le soutien de votre P... Nickel, bien joué, sans compter ce qu’il projette encore. Bref votre P... continue à faire ch... ET croyez-le ou pas, je suis Belge mais ne suis pas fier qu’un Belge soit élu pour 2,5 ans (! !!!!!) à la tête d’une m... comme l’Europe d’aujourd’hui qui coûte cher et ne sert à RIEN sauf à nous imposer le Réchauffement Climatique par exemple et à dépenser des sommes folles à des incompétents sans voix, sans pouvoir et dépressifs au possible. ILs passent leur temps à niquer dans les hôtels environnants avec VOTRE fric (et des putes de luxe bien sûr).


  • finael finael 23 novembre 2009 16:43

    Personnellement je ne me prononce pas sur le choix de l’homme avant qu’il n’ait pu faire quoi que ce soit. De toutes façon ses pouvoirs sont limités.

    Mais je trouve que choisir la Belgique première présidence de l’Europe (pour un temps, ne l’oublions pas) est une bonne idée : Elle a les qualités de ses défauts, elle est située au coeur de l’Europe « historique » et n’est pas une « puissance » européenne.

    C’est un symbole fort.


  • Yohan Yohan 23 novembre 2009 17:02

    Là, Sandro, tu viens de mettre le doigt dans le pot de confiture de chicons. Ici sur Avox, faut jamais trop s’éloigner de la N7, et mieux vaut garder un doigt sur la gachette en même temps, (ce qui ne fait pas bon ménage quand on vient de le tremper dans la confiture) surtout quand on s’aventure dans le marécage politicien.
     Ici il y a des grandes gueules qui savent tout mieux que les autres surtout quand ils ne savent rien...même si tu es, comme je le sais, bien mieux sourcé qu’eux sur le sujet.... smiley


    • Sandro Ferretti SANDRO 23 novembre 2009 22:56

      Yohan,
      Tu as raison, n`est pas polemiste decomplexe qui veut , hein Jules...
      Pardon pour les fautes dues au clavier Querty. En effet, j habite en Belgique depuis 6 ans, je connais un peu. Si peu. Et le landernau aussi, mais bon, je resterai fidele a mon pict CV.....
      Je te laisse les clefs du bar. Envoie Tony s`il y a du grabuge.

      Enfoire/ mon intention n’etait pas d’offenser qui que ce soit, juste de rappeller sur le mode ironique quelques verites pas toujours bonnes a dire, jamais vues dans la presse, bien presentes en revanche chez ceux qui sont a pied d’oeuvre dans le grand vaisseau.
      Comme tu dis souvent, ca plait ou ca ne plait pas, ce n’est pas mon probleme, du moment que c’est vrai.
      Et ca l’est.
      Bonne soiree
      PS. un jour, faudra que je trouve les accents sur les claviers QUERTY du bout du monde. Y sont cons, ces francais.....Et les italiens, alors, tous des voleurs.Je l’ai dit.
      Ca vous va, les belges -point d’interrogation que je ne trouve pas.


  • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2009 17:05

    Salut sandro,

     Les Belges osent tout. Très vrai.
     Van Rompuy ne voulait pas être premier ministre. Il a refusé 2 x d’être à la CE.
     La politique, cela a toujours été le grand chantier. Les villes aussi. Bruxelles est ma ville et on est en plein dedans depuis des lunes et pour des lunes.
     La Belgique est bien plus démocratique que la France. La proportionnelle, qu’on le veuille ou non c’est tenir compte au mieux des votes. Celui-ci est obligatoire. Pas question de faire 49% de mécontents. Oui, tout le monde est content. Pourquoi c’est ainsi ? Parce qu’on voulait éviter d’avoir les riches qui payent les petits d’aller voter en les payant.
    Communautaire, absolument. Même la foret de Soigne se divise en 3 communautés. C’est la rencontre de deux
    peuples au départ.
    Bruxelles va plus loin à la rencontre de 25. Actuellement.
    Ce que vous appelez des dérives sont c’est là tout l’expérience reconnue dans le monde de ce don du compromis sans compromissions. Même Israël est venu tater le terrain chez nous.
    Allergique au changement ?
    Pas vraiment. Tout est une question de négociation, de rendement, d’échanges de bons procédés.
    L’argent du beurre, ou du chocolat que j’aime beaucoup, c’est ça. Un million d’habitants, énorme ? Face au 35 de Tokio ? Il y a uin problème d’échelle, à mon avis.

    Vous oubliez les voitures de société qui font l’économie du pays dans votre exposé.
    La Belgique a le mieux résisté à la crise, est-il écrit haut et fort dans plusieurs journaux.
    Je vous laisse réfléchir pourquoi.

    L’UE ne paye quasiment rien ? C’est exact. C’est le cas aussi, des Wallons et des Flamand qui viennent travailler à Bxl et s’en retournent payer leurs impôts là où ils dorment.

    Mais je ne me réjouis pas de Van Rompuy à l’Europe. Tout est à nouveau à recommencer avec le terne Leterme.
    Ah, dans votre langage, je vous sentais amener un Français à la position. Je ne voyais qu’une personne qui aurait pu le faire, c’est la Lettone.
    Elle est venue chez nous et on pouvait avoir une bonne approche avec ses dires.

    Le grand amour durable est celui du côté du portefeuille. Rien de plus vrai. Pas vous ?


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2009 17:09

      Quant à Tall, Nous ne sommes pas toujours sur la même longueur d’onde, mais on peut s’en rapprocher dans beaucoup de cas. L’auto-dérision et l’humilité que vous ne connaissez pas, sont bien plus forte que l’on pourrait croire.


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 24 novembre 2009 06:03

    Tall injoignable , j ’ avais son Tél , son numéro n ’est pas attribué dit la voix automatique .

    Je voulais lui transmettre votre bonjour et prendre de ses nouvelles .

    J’ espère qu’il va bien.


    • L'enfoiré L’enfoiré 24 novembre 2009 09:15

      Rocla,
       La dernière fois que je l’ai eu sous mail, il était à la côte.
       Il allait très bien. Ses mots ne paraissaient pas avoir plus d’émotions.


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 25 novembre 2009 08:17

      @ l’ enfoiré ,

      Merci pour ta réponse , il a dû changer de numéro de téléphone .
      Si tu as l’ occasion donne lui mon bonjour .

      Merci à toi .

      Cordialement


  • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 24 novembre 2009 09:54

    e pays qui accueille le siège d’une grande institution internationale -et donc ses retombées économiques induites- n’a jamais le Directeur, le Secrétaire Général, le « boss » quoi.  ??


    ah ... Robert B. Zoellick
    11th Chief Executive of World Bank
    http://web.worldbank.org/WBSITE/EXTERNAL/EXTABOUTUS/ORGANIZATION/EXTPRESIDE NT2007/0,,contentMDK:21394208 menuPK:64822289 pagePK:64821878 piPK:64821912 theSitePK:3916065,00.html


    The World Bank
    1818 H Street, NW
    Washington, DC 20433 USA
    tel : (202) 473-1000
    fax : (202) 477-6391



  • L'enfoiré L’enfoiré 2 décembre 2009 17:41

    Sandro,

     Plus d’articles depuis celui-ci. Donc, allons-y.
     Je préviens celui qui est en ligne est un peu la réponse du berger belge à la bergère française.
     Dis avec humour comme nous en avons les moyens et l’envie.
     Une histoire de Belgique de plus de 175 ans en sus. Pas cousue de fil blanc.
     Beaucoup de visions de vidéo, pour tenter d’expliquer l’inexplicable Belgique, le pays inachevé.
     Si ça vous dit... cela peut compléter.


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