lundi 31 août 2009 - par elisabeth

Les Irlandais ont-ils intérêt à voter la version 2 du traité de Lisbonne ?

Le 2 octobre 2009, se tiendra, en Irlande, un second référendum sur le traité de Lisbonne, censé apporter des réponses aux "craintes réelles" (selon les opposants au traité) et "peurs sans fondement" (selon les partisans du traité) exprimés par la Nation irlandaise le 12 juin 2008.

A un mois du jour J, la campagne est déjà lancée et dans chaque camp on se fait fort, soit de rééditer l’exploit, soit d’y mettre un terme, pour consacrer sa propre victoire. Les Irlandais se laisseront-ils convaincre cette fois-ci, ou resteront-ils fermes sur leur position ?

Difficile de le dire aujourd’hui. Certes les sondages sont en faveur du traité, le "camp du non" est dépossédé de son leader charismatique – qui a préféré partir sous d’autres cieux – et il y a ces fameuses "garanties" que le Premier Ministre irlandais explique avoir obtenues de hautes luttes avec ses partenaires. Faut-il néanmoins sabrer le champagne dans le "camp du oui" ? Pas nécessairement. Les opinions sont fluctuantes, et le "parti du oui" vient de rajouter à sa campagne des soutiens un peu gênant : pas sûr que les Irlandais considèrent que l’intelligensia économique et financière irlandaise se prononcent pour le pays, et pas seulement pour leur intérêt direct. Et puis, bien sûr, il y a la crise. Une crise qui peut tout aussi bien faire basculer le résultat d’un côté comme d’un autre : car si la crise met en avant le rôle jugé protecteur de l’euro – les partisans du "oui" se faisant fort de rappeler que la différence entre l’Islande et l’Irlande ne se limite pas à une simple lettre, mais à l’appartenance à la zone euro – elle souligne aussi la totale absence des "Institutions européennes" à commencer par celle d’une Commission Européenne qui a rechigné jusqu’au bout à s’en préoccuper.

Au-delà de toutes ces considérations reste le traité lui même. Si des éléments extérieurs et intérieurs – les électeurs seront susceptibles de faire savoir à Brian COWEN ce qu’ils pensent de sa politique par exemple, certains resteront peut être chez eux par crainte de la grippe A, etc. – pèseront nécessairement sur le scrutin, c’est encore sur ce dernier que les Irlandais auront à se prononcer. Et à dire si cette fois-ci, la version 2 leur convient...Ou non. S’il répond aux "préoccupations" qui ont été, selon le Gouvernement irlandais, les leurs, à l’occasion du premier référendum sur le traité. Et s’il est dans l’intérêt de leur pays – l’Irlande – de la voir adopter ou non.

Pour les aider à se déterminer en connaissance de cause, voyons ce qu’il en est. Après...Ils leur reviendra, bien entendu, de trancher souverainement, en citoyens libres et responsables de leur choix.

L’Irlande gardera-t-elle son Commissaire, après l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne ?

En 2008, la perte du Commissaire avait joué un grand rôle dans le résultat référendaire. Les Irlandais y voyaient une perte de souveraineté, et de contrôle des décisions communautaires, mais aussi un recul de leur représentation en Europe, remettant en cause l’image de leur pays au sein de l’Union Européenne.

Conscient du problème, Brian COWEN est donc allé négocier à Bruxelles le retour du Commissaire irlandais, symbole de la représentation permanente de l’Irlande au sein des "Institutions européennes. Après plusieurs mois de tergiversations, les Etats membres se sont mis, finalement d’accord, pour dire que le Conseil Européen, grâce au pouvoir de constituant qui lui est remis par le traité de Lisbonne, pourrait modifier le traité par une simple "décision" visant à rendre "permanent le postulant "un Etat = un Commissaire". Ce qui a permis à Brian COWEN de revenir au pays avec le sentiment du devoir accompli.

Est il dès lors dans l’intérêt de l’Irlande d’agréer au traité ? Et bien pas nécessairement. Car une décision récente a quelque peu, sinon beaucoup, changé les choses depuis.

Appelée à se prononcer sur le traité de Lisbonne et la loi d’accompagnement pour le Parlement allemand, la Cour Constitutionnelle allemande a dénié au Conseil Européen le droit d’usurper au pouvoir constituant national ses fonctions souveraines. Aux yeux des juges de Karlsruhe, le Conseil Européen ne pourra pas modifier le traité de Lisbonne. Et comme c’est "l’interprétation" de la Cour Constitutionnelle allemande qui prévaudra en Allemagne, Mme Merkel ou n’importe quel autre "chancelier" allemand, ne pourra pas entériner la modification du traité. Or, il faut l’unanimité pour que le Conseil Européen prenne une telle décision, selon le traité de Lisbonne...

Autant dire que si le Conseil Européen entend respecter son engagement – sur le commissaire irlandais – à l’égard de l’Irlande, il faudra une nouvelle ratification pour ce faire, et ce dans chacun des 27 pays membres que compte l’Union Européenne.

Or si en théorie, une telle ratification d’une disposition qui au final arrange bien des Etats, devrait se passer sans encombre, le fait qu’il soit nécessaire de réviser le traité lui même et non de rajouter par la suite, dans un autre traité, un protocole par exemple, inquiète plusieurs pays européens. C’est d’ailleurs pour cette raison que les 27 ont fait le choix d’inclure le protocole irlandais dans un traité d’adhésion au lieu de procéder à une nouvelle révision du traité de Lisbonne.

Un Irlandais a-t-il donc intérêt, dans ces conditions, à voter en faveur du traité de Lisbonne ? Et bien non. Comparativement, le traité de Nice est plus intéressant. Chaque Etat possédant une "voix" pour désigner le Président de la Commission, Brian COWEN sera en position de "négocier" son ralliement à la candidature de M. BARROSO (candidat unique pour la présidence de la Commission, mais qui a besoin d’être soutenu par les Etats) S’ajoute à cela que le Conseil Européen commettrait une bien belle erreur en "punissant" l’Irlande. Car le traité de Nice ne pouvant "tenir" il faudra donc un nouveau traité...Qui requiérera, nécessairement, un référendum en Irlande...Mieux. Le choix du pays à "sacrifier" doit obtenir l’unanimité. Il va de soi que Brian COWEN ne peut, dans la situation qui est la sienne, se permettre de perdre "le" commissaire européen de l’Irlande.

Au final, il apparait que la permanence du commissaire européen de l’Irlande passe par une révision du traité de Lisbonne, laquelle ne pourra être "simplifiée" en raison de la décision des juges de Karlsruhe, qui ont mis leur veto au transfert, vers l’Union Européenne, et plus encore, vers le Conseil Européen, des fonctions souveraines du Parlement national. En l’absence de cette révision du traité lui même, l’engagement du Conseil Européen ne saurait être tenu.



65 réactions


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 31 août 2009 13:14


    1. L’Irlande gardera t elle son Commissaire, après l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne ?

    2. ? ? ?

    • elisabeth 31 août 2009 19:31


      Et bien cela semble difficile. Brian COWEN avait réussi à négocier que tous les Etats puissent conserver leur commissaire, en demandant au Conseil Européen de modifier le traité.

      Or, lorsqu’on modifie un traité, on révise la Constitution des pays membres, et on change, par ailleurs, les « modalités du traité ». Seul le pouvoir constituant, en Démocratie, est apte à le faire.

      Le traité de Lisbonne donne au Conseil Européen un tel pouvoir constituant, pour faire des « révisions simplifiées ». 

      Mais voilà...Le jugement de la Cour Constitutionnelle allemande change la donne. En interdisant au Conseil Européen de disposer du pouvoir constituant des parlementaires allemands, elle interdit, de fait, à Angela Merkel et à l’Allemagne de considérer comme légale une modification du traité...Sans que le Parlement national ne se prononce sur la question. 

      C’est une très grosse épine pour le « camp du »oui« si le »camp du non« utilise cette nouvelle donne. 

      Car il a été expliqué que le traité de Lisbonne ne serait pas ratifié de nouveau. Ceci pour empêcher des contestations en Angleterre, République Tchèque, Pologne, etc. Il est en effet évident que le temps ne joue pas en faveur du traité : David Cameron, qui veut un référendum, va probablement faire gicler Brown ; des élections auront lieu en automne pour élire des parlementaires en République Tchèque. Or...Le Premier Ministre choisi par »l’opposition« est totalement décrédibilisé. Et en Pologne, la situation économique et sociale joue contre le »pro« européen Premier Ministre, et en faveur du frère du Président, connu pour son »euroscepticisme. Autant dire que les trois ne seront pas tellement des aides pour faire ratifier un traité de Lisbonne modifié. Bien au contraire.

      Pour répondre à votre question : en l’état actuel des choses, les Irlandais perdront leur commissaire, ou pour être plus exact, n’auront plus de représentant à la Commission - comme leurs partenaires du reste - pendant plusieurs années. Or, si un pays comme l’Allemagne ou la France peuvent s’en accomoder, en raison de leur poids démographique, militaire (pour la France), financier (Allemagne), et surtout budgétaire, il est évident que l’Irlande, elle, aura besoin de ce dernier, pour défendre ses intérêts. 

      En revanche, avec Nice, les Irlandais peuvent mieux défendre leur position, au sens où Brian COWEN, parce qu’il dispose d’un « veto » peut s’opposer à ce que l’Irlande soit choisie comme pays à sacrifier pour « mauvais vote ». Elle a des raisons politiques, économiques, et démographiques, à opposer. 

      Mieux. Si Lisbonne n’est pas approuvé, il faudra se contenter de Nice. Or, comme il sera impossible de punir l’Irlande - si Brian COWEN n’utilise pas son veto, il saute (et il n’en a aucune envie) - il faudra supprimer un commissaire. Deux options seront possibles : 
      a) le pays qui perd son commissaire, est celui dont le président de la commission porte la nationalité. De toute évidence, donc, le Portugal. L’Irlande conserve donc son Commissaire.
      b) les Etats membres voulant éviter de se disputer sur « qui est prêt à se sacrifier », et le jeu de la « courte paille » n’étant pas autorisé au niveau européen pour départager les candidats, il est plus que probable que la solution « on garde tous nos commissaires » et tant pis si on viole au passage le traité de Nice, sera choisie. Le problème de la ratification étant terminé - le traité de Lisbonne n’ayant pas été approuvé - les 27 ratifieront la modification du traité, via le pouvoir constituant, et de ce fait, la permanence des commissaires sera assurée. Jusqu’au prochain traité du moins...Mais çà ne sera pas avant longtemps. 

       En revanche, avec « Lisbonne » les Irlandais ne sont, en aucun cas, assurés de voir leurs revendications en matière de commissaire, approuvée, car cela demandera une ratification de la modification du traité de Lisbonne lui même. Et cela, les Etats membres ne peuvent se le permettre, sauf à recommencer à avoir des obstacles sur leur chemin.

      Si l’on rajoute à cela que les traités d’adhésion ne peuvent soutenir de protocoles sans poser des soucis juridiques, et que même dans cette situation il faudra compter 2012 avant que les « garanties » ne deviennent légales...Le jeu n’en vaut pas la chandelle. 

      Mieux vaut rester à Nice. Dès 2009, le commissaire sera préservé. Pas dans la situation de Lisbonne. Les traités ne sont pas rétroactifs ! Et le Conseil Européen ne peut rendre juridique un protocole. Ni lui donner une portée contraignante. Là encore, seul le Constituant est à même de le faire. 

       








       

       

       


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 31 août 2009 13:15


    1. L’Irlande gardera t elle son Commissaire, après l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne ?

    2. ? ? ?

  • manusan 31 août 2009 13:46

    on va essayer de leur faire gober que si c’est le Non qui passe, on les laisse se démerder avec la crise, après tout ils l’ont bien chercher avec leur politique de dumping fiscal. Et de tout de façon, si c’est le oui qui passe finalement, ils se démerderont tout seul quand même, ou alors on demandera aux anglais de leur donner un coup de main.


    • elisabeth 31 août 2009 19:40

      On pourra toujours essayer. Aux Irlandais et à ceux qui s’opposent au traité, de rappeler des évidences :

      —l’Irlande est un Etat membre : la discriminer pour « mauvais vote » c’est permettre à n’importe quel citoyen d’en appeler à la convention de Vienne sur les traités. Je vous laisse imaginer le « bordel » ! Car les engagements de l’Irlande à l’égard de l’UE sont conditionnés par la « parité » avec ses partenaires, et au respect des modalités du traité. Ne pas aider l’Irlande pour des raisons x ou y, c’est se mettre en porte à faux !

      —l’Irlande fait partie de l’eurozone : il n’est pas possible de « virer » un membre. Il n’y a pas de conditions pour partir, seulement pour entrer.

       —l’Irlande est un Etat souverain : en tant que telle, l’Irlande est seule à pouvoir dire si, oui ou non, elle souhaite participer LIBREMENT à l’Union Européenne. Celle ci l’ayant accepté, il y a plusieurs années de cela, elle ne peut pas rompre un traité d’adhésion. Le motif « peuple rebelle » n’est pas valable juridiquement. Pour « virer » l’Irlande, il faudrait que celle ci soit en infraction avec le droit européen. Or...L’Irlande est la meilleure élève d’Europe ! 
       
      —l’Union Européenne n’a aucun intérêt à voir partir l’Irlande : d’une part, avoir à ses portes un Etat qui attire les fonds spéculatifs au détriment de ses membres, c’est stupide ! D’autre part, si l’Irlande ne faisait plus partie de l’Union Européenne, elle pourrait très bien rejoindre une autre « zone » telle l’ALENA ! Après tout, elle commercialise beaucoup avec les USA et le Canada !


  • Gourmet 31 août 2009 14:08

    De toutes les manières si le NON l’emporte, un troisième vote aura lieu, etc.
    Tout comme en France, le parlement vote jusqu’à ce que le vote soit favorable au gouvernement (cf. loi sur les OGM).
    db


    • elisabeth 31 août 2009 19:44

      Sauf que là, çà ne sera pas possible.

      Pourquoi ?

      D’abord parce que si Brian COWEN perd le référendum en Irlande, il y aura immédiatement des élections législatives en Irlande. Cela remettra, au moins, un éventuel troisième référendum à février 2010.

      Ensuite, en 2010, il y a aussi des élections législatives en Angleterre. Et le leader de l’opposition est assuré de les gagner. Or, il a promis aux Anglais un référendum sur Lisbonne « si le traité n’est pas à ce moment là ratifier ». Ce qui sera le cas. La réponse des Anglais sera inévitablement « non ». 

      Bref, un troisième référendum sera impossible. 


  • Antoine Diederick 31 août 2009 15:22

    non, les irlandais n’ont pas intérêt à voter pour Lisbonne 2,

    un lien ici qui résume bien la situation


  • morice morice 31 août 2009 15:22

    oui, car il y a un individu devenu moins riche depuis avec la crise ..... 



    extrait 
     La démonstration vient d’être faite que l’on peut tromper une population à coups de dollars et d’auto-collants. Ceux qui en doutent encore n’ont plus qu’à suivre les affaires de Declan Ganley, le vendeur d’armes déguisé qui achète les démocraties pour continuer à faire fortune tranquillement. Sur le dos des démocrates bernés.

  • Antoine Diederick 31 août 2009 15:25

    ce thème a déjà été évoqué sur Avox, et je trouve le titre du Monde Diplo bien justifié.

    enfin un espérance peut naître....celle de l’Europe affranchie de la contrainte du fonctionnaire européen figés dans les ukazes.


    • brieli67 31 août 2009 16:04

      pour sûr !

      C’est l’heure de virer toute une floppée de fonctionnaires rentrés par la petite porte par des diplomes complètement bidons. La Belgique et l’Angleterre par exemple.

      Ne pas être député et politique à vie, tout le monde est d’accord.
      FONCTIONNAIRE DANS LES ONG ET LES INSTANCES EUROPEENNES NON PLUS


    • Alpo47 Alpo47 31 août 2009 16:44

      Croisons les doigts pour que les Irlandais votent NON...
      On a déjà tout dit sur l’europe qu’on nous construit, toute dévouée aux lobbies et aux financiers.


  • Gabriel Gabriel 31 août 2009 15:33

    Encore un simulacre de démocratie pour amener les Irlandais au seul résultat acceptable par nos dirigeants ultra libéraux : « Le OUI ».

    OUI à la dérégularisation des marchés

    OUI à l’abolition des protections sociales

    OUI à l’Europe marchande

    Une seule règle guide nos Euro-technocrates : » Quoi que l’on décide, combien cela rapporte financièrement ? L’humain on s’en fout ! »

    Ces gens là nous font un monde de merde !


    • elisabeth 31 août 2009 19:51

      Ces « gens » sont élus par des citoyens. Attention à ne pas tout mettre sur le dos des « vilains » qui « nous font un monde de merde ».

      Nous pouvons très bien les déchoir de leur « trone » : avec un papier qui dit NON par ex.


    • Gabriel Gabriel 1er septembre 2009 15:09

      Chère  elisabeth,

      il est agréable de consatater que certain on encore la foi en ces énergumènes et croient que leurs bulletins de vote vont changer les choses ! Ouvrez les yeux par pitié, Regardez les exemples que nous avons sous les yeux ! 

  • brieli67 31 août 2009 16:19

    @ Morice

    Y a des gens de gauche qui n’aime pas la Ségolène et son monde !
    Y a la majorité de Gauche qui ne veut toujours pas ce Pacte européen imposé par la frange libéro_sociale.

    La cause des Irlandais est noble et n’a pas être diffamée de la sorte. L’argent n’a pas d’odeurs et ça se trouve si besoin.
    L’Irlande est un des états qui a le plus profité dans l’UE. C’est honteux que de ces boîtes internationales délocalisées ne soutiennent la volonté populaire.

    Le grotesque c’est que tu es tout heureux comment Sarkosy a « niqué » les électeurs de la France, ceux de gauche surtout. C’est le débat dans les sections du PS.
    De tels renégats opportunistes et populistes, y en a assez !
    Allez voir ailleurs avec des Colre, des Marsus, des Sylvains, des Cosmic Dancer


  • Le péripate Le péripate 31 août 2009 16:59

    Pas trop envie de commenter ces péripéties. Mais il y a sur l’Europe le point de vue du dissident Vladimir Boukovski. Un poil exagéré sans doute, mais sur de nombreux points sa comparaison Europe=URSS est éclairante.


  • dup 1er septembre 2009 08:42

    pité Irlandais votez NON . Grippez la machine infernale. Quoi qu’on vous promette on vous mentira


  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 1er septembre 2009 08:52

    "Aux yeux des juges de Karlsruhe, le Conseil Européen ne pourra pas modifier le traité de Lisbonne. Et comme c’est « l’interprétation » de la Cour Constitutionnelle allemande qui prévaudra en Allemagne, Mme Merkel ou n’importe quel autre « chancelier » allemand, ne pourra pas entériner la modification du traité."

    Cette interprétation du jugement de la cour allemande (die Verfassunggericht) est fallacieuse :

    Ce qui est en cause c’est la possibilité par le Conseil Européen et du gouvernement allemand de changer le traité quant à la question de la souveraineté nationale sans consultation décisionnelle du parlement allemand pour changer la loi allemande, voire la constitution lorsqu’une question constitutionnelle est en jeu .

    En ce qui concerne le traité de Lisbonne la cour l’a validé et, c’est le moins que l’on puisse dire, elle a jugé que ce traité ne remettait pas en cause la souveraineté nationale et ne relevait pas d’un changement de la constitution (par la voie référendaire) . Elle n’a fait que préciser les conditions constitutionnelles allemandes de la mise en œuvre de ce traité, il est donc absurde de faire croire que la cour pourrait décider de l’orientation de l’Europe au dessus du parlement allemand et/ou des citoyens allemands (référendum).


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 1er septembre 2009 09:09

      Je rappelle que la grande majorité du parlement allemand est favorable au traité de Lisbonne et pourrait voter une éventuelle modification de ce traité qui ne concerne pas la souveraineté allemande, sans problème...
      Les juristes allemands ne sont pas aussi formalistes que vous ne semblez le croire ; la preuve : ils ont ratifié le traité sans exiger un référendum ! Je vis en Allemagne, je peux vous dire qu’ils sont très pragmatiques et sont très sensibles au rapport des forces politiques, qui, en Allemagne est, au parlement, très européaniste, encore plus qu’en France (CDU+SPD+FDP+ Verts = + de 90% !)


    • dup 1er septembre 2009 09:32

      un mystère vos posts . Pourquoi êtes vous en tant que philo à ce point HOSTILE aux peuples souverains , à la liberté et à l’autodetermination ? c’est pour le moins paradoxal et triste que quelqun préconise sans cesse des chaînes pour les hommes. La liberté vous fait peur ??? L’union eurpeenne est la plus grande spoliation de tous les temps et la destruction de 2000 ans de civilisation . Comment pouvez vous affirmer que les allemands ont choisi Lisbonne alors qu’on leur a pas demandé ? Expliquez nous une bonne fois où vous voulez en venir ?
       Vous savez très bien que la souverainté partagée est une vaste blague . on peut pas tenir le même volant à 27 . 
      Des vidéos fort instructives qui expliquent le stragème des chaînes (2 video) par lequel
      l’europe est un simple vassal des usa



       

    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 1er septembre 2009 09:50

      Je ne veux rien d’autre qu’une Europe démocratique des droits de l’homme (sociaux compris) en vue d’un monde plus solidaire. La les liberté(s) passe(nt) par une Europe plus intégrée et Lisbonne est une étape, à elle seule insuffisante mais nécessaire ; dans le monde aujourd’hui la souveraineté franco-française n’a aucun avenir : l’économie et l’écologie ne s’arrêtent pas à nos frontières et de plus la France ne fait pas le poids face aux géants d’Amérique et d’Asie. Il n’ y a pas de liberté possible sans rapport de force démocratique favorable dans le monde et donc sans intégration européenne.


    • dup 1er septembre 2009 10:13

      MAIS CA NE MARCHERA JAMAIS  !!! c’est une chimère sovietique. on fait pas de la politique en dehors des REALITES disait De Gaulle. Les peuples ont des intérêts divergeants et c’est pas honteux. Donnez vous la peine d’écouter jusqu’au bout ce que dit monsieur Asselinau qui sait de quoi il parle , il est au coeur du système. L’UE est un attelage absurde qui nous mets pieds et poing liés à la grande finance américaine. Je vous fais pas de dessin au sujet des conséquences dramatiques. Lisbonne est un labyrinthe pour juristes qui permet le blocage des souveraintés et qui apporte rien. La souveraineté franco-française n’a aucun avenir dites vous . Si c’est le seul qui en a !! ce n’est pas parce que l’écureuil est plus petit que le lion que l’ecureuil est l’esclave du lion. La Suisse s’en sort mieux que ce tas de merde francmaconnique qu’est l’UE . La compétition a atteint un point d’inversion et sans protectionnisme intelligeant vous êtes FOUTU ! L’écologie est devenu un trompe l’oeil pour cacher d’autres bulles financières. Encore des videos interessantes ,car seul un être informé peut être libre .informez vous bon sang !!

       
       
       
       
       
       
       




    • elisabeth 1er septembre 2009 18:38

      Bonjour, 

      Tout d’abord merci pour votre message. 

      En ce qui concerne mon article : 

      Je n’ai pas dit que l’Allemagne n’avait pas validé le traité de Lisbonne. Bien au contraire ! Et d’ailleurs, ce n’est pas le sujet de mon article. Je ne fais qu’analyser l’intérêt, pour les Irlandais, de voter en faveur du traité de Nice ou de Lisbonne, au regard des incidences politiques et juridiques, que la décision des juges de Karlsruhe, dessinent.

      J’ai seulement dit que le Conseil Européen ne pourrait pas s’attribuer la compétence de la compétence, autrement dit le pouvoir constituant. Je ne fais que reprendre l’interdiction qui est faite à l’Union Européenne, tant qu’elle est en situation de « difficit structurel », de donner à une « Institution » communautaire le pouvoir constituant.

      Et quand je dis que Mme Merkel ou un autre chancelier ne pourra pas réviser le traité, je veux dire par là, comme le font les juges du reste, que seul le pouvoir constituant sera en mesure de permettre cette révision du traité. Autrement dit, que la « révision » simplifiée ne pourra pas exister dans le cadre fixé par l’Allemagne. Et que dès lors, une telle révision nécessitant l’unanimité des membres du Conseil Européen, selon le traité de Lisbonne, elle ne pourra être possible. Le traité de Lisbonne est donc bel et bien validé, mais ces modalités, elles, changent, suite à cette décision.

      Comme vous le dites, il faudra une loi pour agréer un transfert de souveraineté réversible - ex : compétence en matière de monnaie - et un référendum pour un transfert de souveraineté non réversible. Ex : mandat pour le Conseil Européen visant à lui conférer le pouvoir constituant au niveau communautaire. Seul le Souverain peut mandater qui doit le représenter, et qui exerce quoi dans un régime défini. 

      Mon raisonnement est donc toujours valable. A moins qu’Angela Merkel ne fasse un référendum en Allemagne, pour que les Allemands confèrent au Conseil Européen mandat pour réviser la Constitution allemande, via une révision du traité, les décisions du Conseil Européen seront toujours politiques, mais en aucun cas juridiques. Et il sera toujours impossible au Conseil Européen de tenir sa promesse envers l’Irlande.

      Par conséquent, il faudra réviser le traité de Lisbonne pour intégrer le protocole irlandais, et modifier le nombre de commissaires, de façon que tous les Etats membres gardent « leur » commissaire.

       

       

       

       



       




       

       

       

       

       

       

       


       


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 1er septembre 2009 19:21

      La question du représentant irlandais en plus ou en moins ne concerne en rien la souveraineté allemande et n’a donc aucun caractère constitutionnel pour ce pays, tout au plus elle relèverait d’un autre vote du parlement (acquis d’avance) pour valider cette modification à un traité dont la cour n’a pas exigé qu’il soit soumis à référendum alors même qu’il consacre un nombre important de domaines à souveraineté partagée (!) ; et ce d’autant plus que cette révision est présentée comme réversible !

      Je pense que vous faites une confusion entre traités ordinaires réversibles et traité qui engage des abandons de souveraineté irréversibles dans des domaines fondamentaux définis par la cour et que vous donnez trop d’extension, de l’ aveu même de la plupart des commentateurs allemands, au jugement de la cour allemande.


    • elisabeth 1er septembre 2009 22:02


      "La question du représentant irlandais en plus ou en moins ne concerne en rien la souveraineté allemande et n’a donc aucun caractère constitutionnel pour ce pays, tout au plus elle relèverait d’un autre vote du parlement (acquis d’avance) pour valider cette modification à un traité dont la cour n’a pas exigé qu’il soit soumis à référendum alors même qu’il consacre un nombre important de domaines à souveraineté partagée (!) ; et ce d’autant plus que cette révision est présentée comme réversible !

      Je pense que vous faites une confusion entre traités ordinaires réversibles et traité qui engage des abandons de souveraineté irréversibles dans des domaines fondamentaux définis par la cour et que vous donnez trop d’extension, de l’ aveu même de la plupart des commentateurs allemands, au jugement de la cour allemande.« 

      Bon, je vous donne la vision d’un ex député européen, qu’on ne peut guère soupçonné »d’euroscepticisme« : Monsieur Bourlanges. 

       »le Parlement allemand est fondé à exercer un droit de censure sur les décisions communautaires, car c’est à lui qu’il appartient de « garantir l’efficacité du droit de vote du citoyen allemand ».

      « Pas de décision légitime sans contrôle parlementaire, pas de contrôle parlementaire hors du cadre national. » (cf l« expansion)

      Le commissaire irlandais ne va sans doute pas porter atteinte à la souveraineté de l’Allemagne. En revanche, donner la »compétence de la compétence« à des Institutions communautaires, çà...C’est du domaine de la souveraineté. Je n’ai pas souvenir que les »représentants du Peuple« peuvent donner un pouvoir qu »ils ne détiennent pas en propre.

      Par conséquent, il faudra une révision du traité de Lisbonne lui même, pour tenir les engagements sur le commissaire irlandais - ce que les Etats refusent de faire (d’où la « solution » trouvée d’intégration du protocole irlandais dans un traité d’adhésion) - ou bien un référendum en Allemagne pour approuver le transfert d’une partie (au moins) du pouvoir constituant, au niveau communautaire. 

      J’en déduis donc que les Irlandais ont plus intérêt à rester sur Nice que d’aller vers Lisbonne...Sur ce point tout au moins.







       
       





       

       






       


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 2 septembre 2009 08:22

      C’est votre interprétation trop générale de la « compétence de la compétence » qui est erronée, car elle ne distingue pas les domaines des compétences fondamentales pourtant listés par la cour allemande et qui mettent en cause la souveraineté constitutionnelle du peuple allemand, des autres, à savoir : les compétences admises par le traité comme partagées et qui ne sont pas considérées comme mettant en cause l’entière souveraineté constitutionnelle du peuple allemand par la cour. Je le répète, si votre interprétation était exacte, alors la cour aurait retoqué le traité de Lisbonne et aurait exigé un vote référendaire à son sujet ; il n’y a donc aucune raison qu’elle le fasse pour une révision aussi mineure et qui plus est définie comme réversible !
       
      Je ne sais pas ce qu’a dit Bourlanges à ce sujet mais je sais ce qu’on en dit en Allemagne.


    • elisabeth 2 septembre 2009 16:47

      « C’est votre interprétation trop générale de la « compétence de la compétence » qui est erronée, car elle ne distingue pas les domaines des compétences fondamentales pourtant listés par la cour allemande et qui mettent en cause la souveraineté constitutionnelle du peuple allemand, des autres, à savoir : les compétences admises par le traité comme partagées et qui ne sont pas considérées comme mettant en cause l’entière souveraineté constitutionnelle du peuple allemand par la cour. Je le répète, si votre interprétation était exacte, alors la cour aurait retoqué le traité de Lisbonne et aurait exigé un vote référendaire à son sujet ; il n’y a donc aucune raison qu’elle le fasse pour une révision aussi mineure et qui plus est définie comme réversible !
       
      Je ne sais pas ce qu’a dit Bourlanges à ce sujet mais je sais ce qu’on en dit en Allemagne ».

      Je ne suis pas aussi informée que vous sur les évenements en Allemagne, Peut être pourriez vous m’éclairer. Les seules données dont je dispose, sont celles présentées le 31 août 2009 (accès public sur le site du PE) à la commission des affaires « constitutionnelles » par deux juristes renommés. 

       J’en reviens au problème de la « compétence de la compétence ». J’ai peut être été un peu floue dans mes propos. 

      Je ne faisais pas référence aux « compétences partagées ». Seulement au pouvoir constituant. La Cour interdit - ce n’est pas moi qui le dit, c’est le jurisconsulte de la commission dont j’ai parlé plus haut, mais aussi M. Bourlanges, ou encore les juristes de l’émmission « esprit du droit » sur la 5, ou encore le journaliste du Monde (dont j’ai oublié le nom, mais dès qu’il me revient je vous renvois vers l’article) - au Conseil Européen de s’attribuer le pouvoir constituant. Pour une raison simple : le seul à pouvoir octroyer un tel pouvoir, c’est le pouvoir constituant originaire, autrement dit le Peuple Souverain. C’est lui qui mandate les pouvoirs constitués. Ce ne sont pas les pouvoirs constitués qui décident, d’eux mêmes, leurs attribution. 

      Je pense - attention c’est un avis personnel - que les juges de Karlsruhe avaient deux possibilités : 
      —soit provoquer un référendum, pour qu’effectivement les citoyens Allemands mandatent le Conseil Européen, pour qu’il prenne des décisions juridiques, ayant une portée sur leur Constitution (via la révision des traités) 
      —soit demander une loi d’accompagnement, permettant d’éviter un référendum peut être redouté, en tout cas susceptible d’enterrer un traité qui a mis longtemps à germer, et interdire, via cette loi d’accompagnement, que le Conseil Européen s’attribue un pouvoir constituant communautaire en l’absence d’un Peuple européen.

      Entre les deux maux, ils ont, je pense, choisi le moins problématique pour l’Allemagne, ses partenaires. Tout cela dans le respect de leur mission. 





       


       


       
       







       


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 2 septembre 2009 17:17

      "Entre les deux maux, ils ont, je pense, choisi le moins problématique pour l’Allemagne, ses partenaires. Tout cela dans le respect de leur mission. "dites-vous.

      Vous apportez la preuve que la cour ne considère ni le traité de Lisbonne ni sa modification à propos de l’Irlande comme obligeant à un référendum en Allemagne et donc comme ayant valeur constitutionnelle. Une simple loi votée par le parlement suffit dans un cas (traité de Lisbonne) comme éventuellement dans l’autre ( révision de ce traité à propos de l’Irlande).... Et encore dans ce cas n’est-ce pas certain.
       
      Sinon vous devez supposer que la cour fait passer un impératif pragmatique avant la défense de la constitution. Ce qui rend difficile alors d’invoquer l’autorité juridique de la cour pour faire échec à cette révision.


    • elisabeth 2 septembre 2009 19:19

      « Vous apportez la preuve que la cour ne considère ni le traité de Lisbonne ni sa modification à propos de l’Irlande comme obligeant à un référendum en Allemagne et donc comme ayant valeur constitutionnelle. Une simple loi votée par le parlement suffit dans un cas (traité de Lisbonne) comme éventuellement dans l’autre ( révision de ce traité à propos de l’Irlande).... Et encore dans ce cas n’est-ce pas certain.
       
      Sinon vous devez supposer que la cour fait passer un impératif pragmatique avant la défense de la constitution. Ce qui rend difficile alors d’invoquer l’autorité juridique de la cour pour faire échec à cette révision. »

      Je n’apporte aucune « preuve ». Il me semble avoir mentionné que je donnais là mon opinion personnelle. Comme je ne lis pas dans les esprits, je ne peux bien évidemment que faire des suppositions. Interpréter mes suppositions ne constituer par une « preuve ».

      Je n’ai pas dit non plus qu’aux yeux des juges de Karlsruhe, un référendum est nécessaire pour ratifier le traité de Lisbonne, ni qu’un référendum sera nécessaire en Allemagne pour approuver le protocole irlandais.

      J’ai dit deux choses :

      —que le Parlement national allemand ne pourra pas transférer le pouvoir constituant en direction d’une Institution communautaire...Comme le prévoit le traité de Lisbonne. Et que par conséquent, si les 27 veulent tenir leur engagement sur le commissaire irlandais, il faudra réviser le traité de Lisbonne lui même, ce que les 27 se refusent à faire - pour y intégrer par ex le protocole irlandais - par crainte des obstacles que pourraient dresser certains pays. J’en déduis, dès lors, qu’il est plus dans l’intérêt de l’Irlande de rester dans Nice, car si le Premier Ministre est apte, via son veto, à interdire qu’on sacrifie le commissaire irlandais, en revanche on est dans l’aléatoire avec le traité de Lisbonne. Si politiquement, on peut envisager - et encore - que les constituants nationaux des 27 ratifient le traité révisé, nul ne peut dire dans la pratique que les choses suivront un cours tranquille.

      —que si le Conseil Européen veut acquérir le pouvoir constituant, pour rendre juridiques ses décisions, sans avoir à ratifier le traité de Lisbonne, il faudra un référendum en Allemagne, pour savoir si les Allemands mandatent le Conseil Européen en la matière.

      Les juges de Karlsruhe n’ont pas jugé utile, à mon sens, de sacrifier l’ensemble du traité de Lisbonne, pour quelques mesures, importantes, mais pas suffisantes pour exiger sa caducité au regard de la loi fondamentale.

      Je pense qu’ils ont analysé la portée du traité, et son incidence sur la souveraineté de l’Allemagne. La loi d’accompagnement s’est avérée adaptée pour recadrer les choses, limiter les « abus » du texte, et interdire les atteintes à la souveraineté.
       
      L’ex n’est peut être pas idéal, mais cela me fait un peu penser à la « Pragmatique Sanction » de Charles VII. Ce roi de France a « inventé » le gallicanisme, c’est à dire qu’il a donné un contenu politique aux relations que la France entretenait avec l’Eglise, et il a apporté des limites au pouvoir du Pape, sans toutefois faire comme Henri VIII d’Angleterre, qui alla jusqu’au schisme. 

      Charles VII disait « oui nous sommes Chrétiens, et je suis le Très Chrétien. Mais je suis chrétien selon les modalités qui sont miennes ». 

      Les juges de Karlsruhe disent « oui nous sommes Européens, mais nous demandons que le projet européen se fasse selon les modalités que nous avons prévu, du moins est ce ainsi que seront les choses en Allemagne »

       

       
       




       


  • frédéric lyon 1er septembre 2009 09:19

    C’est bien gentil de vouloir expliquer aux Irlandais dans quel sens ils devraient voter, mais il semblerait qu’ils s’en moquent et qu’ils s’apprêtent à voter :


    Oui.

    • dup 1er septembre 2009 10:47

      selon les posts de ’Lyon’ j’ai la certitude qu’il fait partie d’un reseau debunking genre :

      http://www.mecanopolis.org/?p=3256


    • elisabeth 1er septembre 2009 19:08

      Gardez...Espoir (?)

      En 1789, personne ne savait que la France allait modifier la face du monde ! Et qu’un régime de 1000 ans allait s’effondrer en quelques semaines !

      Si ce sont les « experts » qui vous laissent croire en un « oui » ou en un « non »...Allez voir sur le terrain vous même. Se confronter à la réalité, rien de mieux pour se faire un avis.


    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 1er septembre 2009 19:17

      Les Droits de l’Homme, c’est surtout l’Angleterre (Magna Carta, 1215 ; Habeas Corpus, 1679 ; Bill of Rights, 1689) et les Etats-Unis (Déclaration de 1776).

      En France, la République n’a vraiment été établie qu’en 1875 ; deux empires, rétablissement de la monarchie en 1815, monarchie qui a duré jusqu’en 1848, pas de quoi s’emballer.

      Une Terreur en 1794 ; la France patrie des droits de l’homme, c’est un mythe.


    • Le péripate Le péripate 1er septembre 2009 19:34

      Tout à fait. Furet est très explicite sur ce thème.


  • paul muadhib 1er septembre 2009 09:23

    Salut d’Irlande , il y a encore 6 mois j’aurais parié pour la « victoire » du oui , je deviens plus hésitant, Jerry Adams est le seul leader pro non, mais même certaines organisation d’agriculteurs vont aller dans le camp du non, aux dernières élections européennes et locales le partie de Brian cowen a pris une claque...comme dans toutes pseudo démocratie élective et non participative, la force de la propagande va faire la différence sur ceux qui suivent...
    les panneaux pour le non disent ceci en gros...après Lisbonne smic a 1.84euro ?
    poids de l’Irlande Allemagne 17.8 % Irlande 0.8%, ...95 % des pays européens voteraient non au traite de Lisbonne , l’Europe compte sur nous ....et enfin une photo de leaders de la libration du joug anglais avec ce commentaires : ils se sont battus pour votre liberté ,ne la jetez pas...
    je vous le dis l’indecision reigne totalement


    • elisabeth 1er septembre 2009 18:43

      Je partage votre avis. J’ai la même. J’ai un peu analysé la « propagande » électorale des deux « factions » et personnellement, les uns et les autres n’utilisent pas, à mon sens, de bons arguments.

      Des deux cotés, on essaye de faire peur, au lieu de convaincre.

      J’ai passé mes vacances en Irlande, et je me demande, au final, si le grand gagnant ne va pas s’appeler...L’abstention. Il faudrait un « déclic » mais les choses ne semblent pas géniales.


  • paul muadhib 1er septembre 2009 10:01

    ainsi meurt la pseudo démocratie élective, France,hollande,Irlande ont déjà rejeté ce traité,
    dans les autres pays ce sont les affidées du pouvoir monétaire qui ont choisi, en route vers la négation du peuple, en route vers un totalitarisme financier et bien sur policier, en route vers le bord de la falaise, pour ceux qui se demandaient : "comment un pays ,une région peut sombrer dans le totalitarisme ?,on y est , dans l’intention du moins...
    pour la petite histoire , nous avons quitte la France en famille , parce que quelque chose va arriver,quelque chose de pas joli, joli..


    • cathy30 cathy30 1er septembre 2009 10:26

      paul mauadhib
      oui dites leurs que nous comptons sur eux pour le non


    • paul muadhib 1er septembre 2009 10:34

      OK je transmet ..j’avais habité 5 ans en Irlande , mais suis parti avant le « celtic tiger », et revenu avec la récession officielle, L’Irlande a failli y perdre son « esprit », l’argent ayant fait son travail dans l’arrogance et ce qui va avec....
      ce qui est étonnant pour moi ,ce sont les commentaires sur " ils ont bien profite de l’Europe..etc
      je rappelle a nos neocons sionistes anti gauche, que leur monde est basé sur le profit , uniquement sur le profit. ah oui , j’oubliais pas pour les autres....


    • elisabeth 1er septembre 2009 19:05

      Ainsi vous quittez le navire ? Reviendrez vous pour reconstruire ?

      Le Législateur n’est pas si bête. Il va vous donner la possibilité de contester les règles bruxelloises qui vous insupporte. A vous de - courtoisement - lui faire des suggestions en la matière, pour que l’exception d’inconstitutionnalité soit le plus large possible.

      Demandez lui, pourquoi pas, de préconiser un recours comme en Allemagne.


    • paul muadhib 1er septembre 2009 22:17

      Salut a vous elisabeth...oui j’ai quitte le navire ,même sans événements particulier je serais parti, je ne sens bien en Irlande ,j’y avais déjà habite 5 ans...bon ,Bruxelles ,les politiques , ce monde m’est étrange en fait...en tous les cas , pour l’instant c’est du 50/50 ici, mais de toutes façons le renard liberal est dans le poulailler...et puis ce soir je m’en fous , les enfants viennent de rentrer a l’ecole, et l’ecole leur plait. c’est severe ici , les trublions sont pris en charge..quel coin aimez vous en Irlande ?
      slan go fall..


  • Internaute Internaute 1er septembre 2009 10:40

    Il est insensé de faire revoter les gens jusqu’à ce qu’ils votent comme on veut. Ce problème est bien plus grave que le fait d’avoir ou non un commissaire. Malgré tout il y en a comme Reboul qui trouvent cela trés démocratique et en redemandent. Oui, l’UE est une véritable URSS qui broiera les peuples européens au nom de la démocratie et la sauvegarde des droits de l’homme.

    Sachons dire non à ces droits de l’homme et à cette démocratie. L’histoire récente de la Russie devrait quand-même nous servir de leçon.

    Les fondements de l’Europe sont les règles de l’OMC, la mise en concurrence libre et faussée des travailleurs européens entre eux et avec les pauvres du tiers-monde, l’acculturation par le métissage et l’immigration avec interdiction de résister sous peine d’inculpation pour racisme. Ces problèmes sont d’un autre niveau que le nombre de députés pourris ou de commissaires aux ordres qui représenteront la nation réduite au rang de région aux réunions du Soviet Suprême européen. Ce sont ces problèmes qui doivent être mis sur la place publique et ils ne le sont jamais. On tire en touche sur des questions cosmétiques.

    Est-ce que l’auteur pense vraiment que la question du commissaire a une importance quelconque ou bien fait-il de l’agit-prop pro-européenne ?


    • elisabeth 1er septembre 2009 18:57

      Voilà ce que pense l’auteur :

      L’auteur pense qu’il ne peut en un court article (qui aura une suite) tout dire sur l’Union Européenne, ses bienfaits (oui, il y en a), ses méfaits (il y en a), ses bonnes idées et ses dogmes éculés.

      Alors l’auteur fait son possible, et se souvenant que le commissaire irlandais était une revendication qui a pesé de tout son poids, il s’interroge sur l’intérêt pour l’Irlande de voter Lisbonne ou d’en rester à Nice. 

      Il aurait pu se contenter de parler du nombre de députés européens. Clairement, c’est Nice. 

      Est ce que la question du commissaire a son importance ? 

      Politiquement oui. C’est la symbolique d’une Union d’Etats SOUVERAINS alors que l’absence du commissaire sonne comme l’avènement des Etats Unis d’Europe. Le Commissaire c’est donc l’expression du projet européen d’origine, alors que l’absence de commissaire, c’est plutôt l’Europe vassale révée par les USA, où l’on discute avec trois quatre pays « qui comptent » qui grâce à l’UE pourront imposer la vision du monde version USA à 27 Etats « souverains » 

      Juridiquement oui. Le Commissaire européen est censé théoriquement ne pas défendre l’intérêt de son pays. Dans la réalité, il le fait.. Idem pour les députés qui sont censés voter pour l’Europe, mais sont généralement derrière la position de « leur » Etat) 

      La Commission étant l’organe décisionnel, il est évident que pas de commissaire c’est pas de représentant pour défendre la position du pays. L’Irlande est un « petit pays ». Au PE les parlementaires de nationalité irlandaise ne font pas le poids face à l’Allemagne et la France. Il n’y a qu’à la Commission qu’elle est à égalité avec « les grands Etats », et qu’elle peut défendre, à égalité avec les autres, sa position. Donc oui, pour l’Irlande, c’est important. Pour la France çà l’est moins, puisque les Français sont pas mal dans les présidences de Commissions au PE. Et surtout, la France, elle, peut exercer son « pouvoir » ailleurs : à l’ONU par ex. Quand la France s’oppose à la guerre en Irak, on l’écoute. Mettez à la place Brian COWEN (Premier Ministre irlandais) et on lui rit au nez. Idem. La France peut se permettre d’organiser un G4, un G5, un G20 même. Pas l’irlande. 

      Bref, oui, le commissaire a son importance.
       




       

       


    • Le péripate Le péripate 1er septembre 2009 19:05

      Je dois dire que j’ai trouvé vos posts de bien meilleure qualité et bien plus informatif que le corps de l’article. Vous savez de quoi vous parlez, et c’est bien.


  • dup 1er septembre 2009 13:25

    aucune chose démontre plus le visage hideux de cette europe qu’est l’affaire Irlandaise

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/irlande+lelibrepenseur/video/x9b02x_llp-je-dis-oui-pour-le-non_news

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/nigel+farage/video/x9vli5_ne-transformez-pas-lue-en-union-sov_news

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/nigel+farage/video/x9s48w_nigel-farage-2009-europeenne_news


    http://www.dailymotion.com/relevance/search/nigel+farage/video/x98e2r_nigel-farage-denonce-un-parlement-e_news

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/europe+le+pen/video/x6q934_sarkozy-ridiculise-par-le-pen-en-li_news


    http://www.dailymotion.com/relevance/search/irlande+lelibrepenseur/video/x9nv1c_traite-de-lisbonne-constitution-eur_news

    quand aux « Europe démocratique des droits de l’homme (sociaux compris) » Bolkenstein , vous connaissez ?

    c’est honteux d’avoir une ignorance crasse sur des sujets aussi importants . Il s’agit pas d’impression personnelle ,mais de choses factuelles et verifiables . C’est cette ignorance qui a conduit nos pères dans de douloureuses aventures et les lendemains n’ont jamais chanté


    • elisabeth 1er septembre 2009 19:03

      Je vais me faire l’avocat du diable. On ne peut pas demander à l’Union Européenne d’être « sociale », « démocratique », « écolo » et j’en passe...Si elle n’en a pas la compétence.

      Alors il y a deux solutions :

      —soit on donne à l’Union Européenne une compétence en matière sociale, mais c’est disons le, à vos risques et périls, en l’état tout au moins, car si « clause sociale » il y a dans le traité de Lisbonne, celle ci reste tributive des « dogmes » bruxellois.

      —soit à partir d’octobre 2009, vous choisissez une « directive » bien « anti sociale » et vous utilisez « l’exception d’inconstitutionnalité » qui va bientôt être votée, pour demander au CC de mettre de coté cette directive, au motif qu’elle viole un « principe inhérent à l’identité constitutionnelle de la France » voire même « une tradition » constitutionnelle, à savoir « le caractère social de la République ». 

      Si vous avez besoin d’aide, je suis prête à vous aider gratuitement. 

      Voilà. 


  • dup 1er septembre 2009 20:02

    vous n’avez pas le choix . Bien que je sens que les carrottes sont cuites . Voila le petit jeu qu’on vous fait jouer

    « Les Enfants du Non » dénoncent l’EURO-COUILLON
    Après l’euro-million, le collectif des « ENFANTS DU NON » a mis en place un jeu à gratter l’eurocouillon sur le mode du célèbre jeu de l’Euro-million.

    Seulement, au lieu de découvrir, un gain, sous les étoiles...on y découvre les 11 fléaux quotidiens de l’Europe depuis le referendum sur le Traité de Maastricht qui a fait dériver l’Europe sur la voie de l’EURO-FEDERALISME : Empire de la Norme et de la Finance.

    Découvrez-vite ce que vous avez gagné !!


    - Votre USINE DELOCALISE EN ASIE, Gilbert, vous êtes viré !

    - Vous êtes en CONCURRENCE avec les travailleurs LETTONS et BULGARES

    - Votre POUVOIR D’ACHAT BAISSE, votre porte-monnaie se vide !


    - REGULARISATION MASSIVE EN ESPAGNE + 500 000 citoyens européens !


    - ADOPTION D’UN MINI-TRAITE (Traiteur SA. RKOZY, spécialiste du surgelé)

    - ENTREE DE LA TURQUIE : 100 millions de Turcs citoyens européens

    - FRANCE SANS FRONTIERES : TRAFFIC d’êtres humains, drogues, terrorisme...


    - L’EURO FORT vous rend la VIE CHERE, le rêve du troisième enfant s’évanouit

    - Arrivée massive de PRODUITS CHINOIS, votre entreprise n’est plus compétitive

    - Votre boîte DEPOSE LE BILAN, LICENCIEMENTS ECONOMIQUES

    - Nouvelle Directive : FIN DES SERVICES PUBLICS en zone rurale


    - 350 SALARIES SUR LE CARREAU, BOND DU CAC 40 : VOUS EMPOCHEZ 1 MILLION D’EUROS !!!


    DE GRACE !! reveillez vous et arretez de vous faire propagandiste naive pour l’europe de la paix, l’europe du social , l’europe contre les usa . Tout ca c’est foutaise et mensonge !!
    on vous a bien eu , j’aurais encore un autre adjectif pour cela , mais à une dame on ne dit pas ça . Preparez vous à une lame de fond que personne en peut prevoir , car le tsunami est pas encore arrivé. l’abscès doit murir et c’est bel et bien un complot ,le nouvel ordre mondial . je vous promet que ça vous rendra pas heureuse . oubliez cette usine à gaz et les jours meilleurs , Orwell se retourne dans sa tombe


  • elisabeth 1er septembre 2009 23:23

    Attention : les « fléaux » dont vous parlez ne sont pas propres à l’Union Européenne.

    Si votre usine « délocalise » en Asie, ou ailleurs...C’est parce que la France a signé des traités de « libre échange »...Et pas seulement à partir de 1957. Le premier traité de « libre échange » entre la France et l’un de ses partenaires, a été signé par...Louis Napoléon Bonaparte. Il a favorisé certaines professions...Et généré des problèmes pour d’autres.

    Les entreprises « délocalisent » sans aucun doute...Mais il y a un moyen simple pour l’éviter : chaque salarié est aussi un consommateur. Arrêter d’acheter des produits d’entreprises françaises ayant délocalisé. Rajoutons à cela que si, effectivement, certaines entreprises - pas toutes - délocalisent, l’Europe n’est pas seule à voir ses entreprises délocaliser. En conséquence, dans l’optique où il est difficile de modifier les choses à l’OMC, ou d’interdire les délocalisations, il n’y a qu’un seul moyen : que le citoyen consommateur contribuable salarié utilise les atouts qui sont les siens. 

    La concurrence ? Elle est la même pour tous. Les lettons ont peut être l’avantage du coût de main d’oeuvre. Les Français ont d’autres avantages. Un pays magnifique par ex, qui est une vitrine, reconnu historiquement comme important. Un pays situé géographiquement à une place stratégique. Un pays capable, aussi, de se défendre dans de nombreuses institutions, bien plus facilement que les lettons ou les bulgares...

    Le pouvoir d’achat ? C’est moins la « mondialisation » ou « l’UE » qui est cause de l’alourdissement de votre « perte » de « pouvoir d’achat » que l’augmentation des impôts et taxes en tout genre, dont les Gouvernements sont coutumiers, avec la France en tête. L’euro a bien des défauts mais ce n’est pas non plus le responsable de cette « baisse » de « pouvoir d’achat » au sens où les Français ont perdu bien plus d’argent quand le Gouvernement français s’amusait à dévaluer le franc que ces dernières années avec « l’effet euro ». Et pour ce qui est de la spéculation, il faut remercier l’inventeur de la Bourse. Qui n’est pas l’Union Européenne. Mais...Louis VII de France ! (Qui a « inventé » les « agents de change »), Charles VII de France (qui a autorisé la création de la bourse de Lyon). Quant au premier « krach boursier » il faut « remercier » les Hollandais. Le « krach » suivant est attribué à un Ecossais, le banquier Law. Les rois de France ne renonceront pas moins à donner à la France une bourse...Puisque la première bourse très officielle, sera instituée par...Louis XV ! Quant au premier geste d’un certain Napoléon Bonaparte...Il s’agira de remettre en place ladite bourse de Paris ! Les bourses de new york et londonienne n’apparaitront que bien plus tard...

    La régularisation en Espagne ? Elle n’est pas attribuable à l’Union Européenne, mais au Gouvernement national de M. AZNAR. Ce n’est pas l’Union Européenne qui leur octroie la citoyenneté européenne, mais le Gouvernement espagnol, qui en leur offrant la nationalité espagnole, leur donne automatiquement la citoyenneté européenne. Dans le même genre d’idée, si vous êtes Français, vous etes automatiquement Ecossais...Même si vous ne le savez pas. En effet, en mariant le dauphin de France à Marie Tudor, la France a conclu une « alliance » avec l’Ecosse, et elle n’a jamais renoncé à ses « droits » sur l’Ecosse (Marie Tudor « octroyant » ses droits écossais à son époux français) 

    De la même façon, être membre du Commonwealth donne droit à l’ensemble des « sujets » de la reine d’Angleterre, la reconnaissance de la citoyenneté européenne. (Cf « la tradition constitutionnelle de l’Angleterre au regard du droit européen) 

    Concernant le »traité de Lisbonne« personne n’a mis un couteau sous la gorge des Etats membres, pour qu’ils approuvent le traité de Lisbonne.

    Entrée de la Turquie ? Je vous rassure, les jeux ne sont pas faits. Et il faudra le consentement de la France pour que les Turcs deviennent citoyens européens.

    France sans frontières ? Il n’y a pas besoin du libre échange pour favoriser ce genre de traffics. L’esclavage existe depuis les Slaves...Et encore je ne suis pas sur que le traffic d’êtres humains n’existaient pas avant. La drogue ? Gérard de Nerval, Mérimé, et consorts, n’ont pas eu besoin du libéralisme pour se procurer toute sorte de mixtures. Quant au »terrorisme« ...A l’époque on ne se donnait pas tant de mal. Il suffisait de viser la tête pour affaiblir la France. Les complots pour s’emparer de la personne du roi sont inombrables, plusieurs ont succombé à des régicides, etc 

    Ce n’est pas l’euro fort qui rend la vie chère...Mais »l’effet euro" qui a permis à des entreprises pas très honnêtes d’augmenter les prix. Manque de transparence ? Oui. Que fait l’Etat ? Rien n’interdisait aux Etats de conserver le tarif en euro et en franc plus longtemps...

    Arrivée massive de produits chinois ? Prenez vous en au consommateur européen qui en raffole !

    Bon...Je m’arrête là.

    L’UE n’est pas parfaite...Mais ce n’est, tout de même pas, le diable.


    • Internaute Internaute 2 septembre 2009 09:00

      « il n’y a qu’un seul moyen : que le citoyen consommateur contribuable salarié utilise les atouts qui sont les siens. »

      Bien d’accord avec vous mais pas sur le moyen. Le seul moyen qu’il reste est de cesser de voter pour des mondialistes. Le moyen que vous citez consiste à faire justice soi-même. C’est le même conseil que de dire aux gens que puisqu’ils se plaignent que les juges ne condamnent pas les criminels, ce sont les citoyens qui doivent se charger de l’application des peines. L’erreur est d’avoir voté pour ceux qui ont signé par exemple la suppression des quotas d’importation de textile chinois. C’est de cela qu’il faut parler car ce sont des cas concrets qui peuvent réveiller l’opinion.

      Les questions que vous soulevez sont du domaine de l’Etat et pas du citoyen. Malheureusement la propagande de l’établissement marche trés bien. Le procès en sorcellerie (nazi) est immédiatement intenté contre toute personne qui émet une idée autre que le mondialisme béat et des piqûres de rappel sont régulièrement données sur les ondes sous formes de commémorations bidons ( c’est quoi les 65 ans de... pourquoi pas le 552 eme mois de ...) et des films soit-disant historique censés choquer l’opinion.


    • dup 2 septembre 2009 10:10


      bien , merci de l’interet à croiser le fer.
      Bien sûr tout peut pas être protégé et même la mondialisation a eu le mérite d’enlever l’oreiller de paresse dans bien

      des secteurs . De plus nous n’avons pas que des concurrents , mais aussi des clients . Le protectionisme est une

      arme à double tranchant dont il faut user avec discernement. Pourtant les choses vont trop loin et à part la mort il y

      aura rien . Je vais reprendre certains points :

      Attention : les « fléaux » dont vous parlez ne sont pas propres à l’Union Européenne.

      Si votre usine « délocalise » en Asie, ou ailleurs...C’est parce que la France a signé des traités de « libre échange

       »...Et pas seulement à partir de 1957. Le premier traité de « libre échange » entre la France et l’un de ses partenaires,

      a été signé par...Louis Napoléon Bonaparte. Il a favorisé certaines professions...Et généré des problèmes pour

      d’autres.

      — la France a depuis toujours signé des traités de libre échanges . Ceux ci ont été négociés par la France en toute

      liberté et avec une contre partie qu’elle a accépté et qui lui ont pas été imposées comme c’est le cas avec l’OMC et

      l’UE . De tels contrats pouvaient être revoqués en cas de problème. Elle a même usé il y a pas trop longtemps d’un

      controle des changes . Ce qui m’a paru archaique

      Les entreprises « délocalisent » sans aucun doute...Mais il y a un moyen simple pour l’éviter : chaque salarié est aussi

      un consommateur. Arrêter d’acheter des produits d’entreprises françaises ayant délocalisé. Rajoutons à cela que si,

      effectivement, certaines entreprises - pas toutes - délocalisent, l’Europe n’est pas seule à voir ses entreprises

      délocaliser. En conséquence, dans l’optique où il est difficile de modifier les choses à l’OMC, ou d’interdire les

      délocalisations, il n’y a qu’un seul moyen : que le citoyen consommateur contribuable salarié utilise les atouts qui sont

      les siens.

      La concurrence ? Elle est la même pour tous. Les lettons ont peut être l’avantage du coût de main d’oeuvre. Les

      Français ont d’autres avantages. La concurrence ? Elle est la même pour tous. Les lettons ont peut être l’avantage du

      coût de main d’oeuvre. Les Français ont d’autres avantages. La concurrence ? Elle est la même pour tous. Les lettons

      ont peut être l’avantage du coût de main d’oeuvre. Les Français ont d’autres avantages.

      — oui , c’est vrai , mais un peu théorique . Qui retourne l’étiquette du sac d’oignons pour lire que c’est made in China ’
       ensuite le réflexe automatique c’est acheter au moins cher , alors qu’en fin de compte ce sera plus cher. quand à l’

      OMC c’est le diable sur terre . Depuis qu’elle oeuvre c’est ORDO AB CHAOS . Vous partez d’une idée du siècle

      passé. Tout ce que fait un être humain sur terre , aussi intelligeant et travailleur soit il , un autre peut le faire aussi bien ,

      si non mieux et moins cher. La solution : le partage . Actuellement on a le schema absurde où il y des nations qui

      produisent et des nations qui consomment. Les 2 deviennent pauvres et doivent produire de PLUS EN PLUS et de

      MOINS EN MOINS CHER des choses dont PERSONNE N’A BESOIN pour la SIMPLE SUBSISTANCE minimale .

      Où est la civilisation de loisir promise ?

      http://www.jaidulouperunepisode.org/002_Todd_1_sur_2.htm

      Le pouvoir d’achat ? C’est moins la « mondialisation » ou « l’UE » qui est cause de l’alourdissement de votre « perte »

      de « pouvoir d’achat » que l’augmentation des impôts et taxes en tout genre, dont les Gouvernements sont

      coutumiers, avec la France en tête.

      — oui c’est vrai et c’est c’est partout la mafia . Je n’ose y croire : aux UK un impôt sur la vue depuis la fenêtre . Plus le

      pouvoir sera distant et l’entité grande plus ce sera le cas . regardez c’est pas parce que les nation sont pauvres que

      tout le monde l’est .

      http://www.dumpert.nl/mediabase/161331/afc902e3/europarlementariers_zijn_za kkenvullers.html

      je comprend qu’il y ai des euroturbos , c’est mieux que de monter des pneus dans un garage pour 1500 euros .

      Comme le travail fout le camp il faut bien tondre ce qui reste . Ensuite on peut toujours dire ’c’est bruxelle qui veut’

       L’euro a bien des défauts mais ce n’est pas non plus le responsable de cette « baisse » de « pouvoir d’achat » au

      sens où les Français ont perdu bien plus d’argent quand le Gouvernement français s’amusait à dévaluer le franc que

      ces dernières années avec « l’effet euro ».

      — FAUX . la dévaluation peut être benéfique . Elle rencherit certe les importantions mais n’a pratiquement pas d’effet à

      l’interieur du pays . la baisse permet de donner un coup de fouet à l’exportation sur le dos du déficit publique , ce qui

      relance aussi la création d’emplois

       Et pour ce qui est de la spéculation, il faut remercier l’inventeur de la Bourse. Qui n’est pas l’Union Européenne.

      Mais...Louis VII de France ! (Qui a « inventé » les « agents de change »), Charles VII de France (qui a autorisé la

      création de la bourse de Lyon).

      — la bourse n’est pas mauvaise en soi . Vous avez certainement un marché près de chez vous et vous n’y voyez rien

      d’obscène à cela

       Quant au premier « krach boursier » il faut « remercier » les Hollandais. Le « krach » suivant est attribué à un

      Ecossais, le banquier Law. Les rois de France ne renonceront pas moins à donner à la France une bourse...Puisque

      la première bourse très officielle, sera instituée par...Louis XV ! Quant au premier geste d’un certain Napoléon

      Bonaparte...Il s’agira de remettre en place ladite bourse de Paris ! Les bourses de new york et londonienne

      n’apparaitront que bien plus tard...

      — toujours rien d’anormal . Parcontre si vous connaissez pas l’affectation de votre placement tout est possible. peut

      être vaudrait il mieux de placer le fric dans une entreprise prospère et LOCALE qui aurait que de le fouguer à un madoff . Je ne peux m’empêcher de dire `c’est bien fait !’

      La régularisation en Espagne ? Elle n’est pas attribuable à l’Union Européenne, mais au Gouvernement national de M. 

      AZNAR. Ce n’est pas l’Union Européenne qui leur octroie la citoyenneté européenne, mais le Gouvernement

      espagnol, qui en leur offrant la nationalité espagnole, leur donne automatiquement la citoyenneté européenne.

      — donc vous contrôlez rien . ce sont les espagnols qui disent qui sera Français . Comique ,non ?

       Dans le même genre d’idée, si vous êtes Français, vous etes automatiquement Ecossais...Même si vous ne le savez

      pas. En effet, en mariant le dauphin de France à Marie Tudor, la France a conclu une « alliance » avec l’Ecosse, et

      elle n’a jamais renoncé à ses « droits » sur l’Ecosse (Marie Tudor « octroyant » ses droits écossais à son époux

      français)

      — oui mais Marie Tudor est morte depuis longtemps et ces accords sont un peu périmés .Curieuse réflerence

      De la même façon, être membre du Commonwealth donne droit à l’ensemble des « sujets » de la reine d’Angleterre,

      la reconnaissance de la citoyenneté européenne. (Cf « la tradition constitutionnelle de l’Angleterre au regard du droit

      européen)

      Concernant le »traité de Lisbonne« personne n’a mis un couteau sous la gorge des Etats membres, pour qu’ils

      approuvent le traité de Lisbonne.

      — MENSONGE !!!!! ils ont simplement court circuités les référendums et les parlements ont décidé à la place des

      peuples .Pourquoi ? cela permet de sieger sans responsablité et sans obligation de resultat avec un une paie en or

      massif. La trahison des élites. Ca ont vous l’a pas montré au journal de 20 heures :

      http://www.dailymotion.com/relevance/search/lelibrepenseur+lisbonne/video/x9hetm_llp-revolte-au-parlement-de-lue-inc_news

      http://www.dailymotion.com/relevance/search/lelibrepenseur+lisbonne/video/x9nv1c_traite-de-lisbonne-constitution-eur_news

      Entrée de la Turquie ? Je vous rassure, les jeux ne sont pas faits. Et il faudra le consentement de la France pour que

      les Turcs deviennent citoyens européens.

      — no comment , mais un immense éclat de rire . Vous croyez qu’on va vous demander ????

      France sans frontières ? Il n’y a pas besoin du libre échange pour favoriser ce genre de traffics. L’esclavage existe

      depuis les Slaves...Et encore je ne suis pas sur que le traffic d’êtres humains n’existaient pas avant. La drogue ?

      Gérard de Nerval, Mérimé, et consorts, n’ont pas eu besoin du libéralisme pour se procurer toute sorte de mixtures.

      Quant au »terrorisme« ...A l’époque on ne se donnait pas tant de mal. Il suffisait de viser la tête pour affaiblir la

      France. Les complots pour s’emparer de la personne du roi sont inombrables, plusieurs ont succombé à des

      régicides, etc

      — oui , mais maintenant elle contrôle plus rien , elle a des ballis étrangers et c’est une sous-prefecture de bruxelle

      Ce n’est pas l’euro fort qui rend la vie chère...Mais »l’effet euro" qui a permis à des entreprises pas très honnêtes

      d’augmenter les prix. Manque de transparence ? Oui. Que fait l’Etat ? Rien n’interdisait aux Etats de conserver le tarif

      en euro et en franc plus longtemps...

      — c’est un peu vrai . ce n’est qu’un effet colatéral de cette immense trahison que fut l’articel 104 de Maastricht

      http://www.dailymotion.com/relevance/search/lelibrepenseur+maastricht/video/x9fzla_llp-maastricht-le-complot-bankster_news

      http://www.dailymotion.com/relevance/search/lelibrepenseur+maastricht/video/x99qtm_maastricht-le-complot-bankster-2_news

      Arrivée massive de produits chinois ? Prenez vous en au consommateur européen qui en raffole !

      Bon...Je m’arrête là.

      L’UE n’est pas parfaite...Mais ce n’est, tout de même pas, le diable.

      ce n’est pas le diable , mais la fin d’un monde que vous allez regreter tout votre vie . Acceptez la puce et votre vie de mouton .voila le projet excitant pour lequel vous abandonnez tout

      http://www.whathaseuropedone.eu/
      http://www.dailymotion.com/relevance/search/pierre+hillard

       

       


    • elisabeth 2 septembre 2009 17:10

      « Bien d’accord avec vous mais pas sur le moyen. Le seul moyen qu’il reste est de cesser de voter pour des mondialistes. Le moyen que vous citez consiste à faire justice soi-même. C’est le même conseil que de dire aux gens que puisqu’ils se plaignent que les juges ne condamnent pas les criminels, ce sont les citoyens qui doivent se charger de l’application des peines. L’erreur est d’avoir voté pour ceux qui ont signé par exemple la suppression des quotas d’importation de textile chinois. C’est de cela qu’il faut parler car ce sont des cas concrets qui peuvent réveiller l’opinion. »

      Je suis d’accord avec vous sur le fait qu’on changement pourra se faire via le vote. Le problème, et c’est j’ai l’impression partout la même chose, il est extrêmement dur de trouver des candidats sérieux, efficaces, lucides, etc. J’ai souvent l’impression de devoir me rabattre sur le moindre mal, plutôt que de voter pour un candidat qui aurait ma confiance. Au niveau local, çà va...Dès qu’on passe au niveau national ou européen, alors là...C’est le choix entre la peste ou le choléra. 

      En ce moment, j’essaye de monter mon parti - au moins je voterai pour moi ! - mais je vous assure que c’est très dur. Dans mon entourage, c’est comme si je trahissais le pays en rejoignant l’infame classe politique. Au boulot, on me regarde un peu d’un drôle d’air, même si j’ai la chance d’être maintenant ma propre patronne (moyen efficace de garder son emploi ! Mais il faut bosser, c’est sur...) et d’avoir le soutien de plusieurs employés. 

      Personnellement, ce que j’attends avec impatience, et je monte une agence avec une amie en ce moment pour m’y préparer, c’est la fameuse « exception d’inconstitutionnalité ». L’avantage, quand on a un Parlement qui vote vite, et un Gouvernement qui fait des projets de loi incompréhensibles pour le commun des mortels, c’est qu’avec cette exception je vais pouvoir faire sauter, par ex, la fameuse loi « privilège » qui contraint les candidats à l’élection présidentielle à obtenir le parrainage de 500 élus. Parce qu’au niveau des soutiens à mon projet - et oui, vous voyez, je suis parfois tellement desespérée du mal qu’on fait au pays, que j’en suis réduite à faire les choses par moi même - là je ne me fais aucun souci ! 
       
      Sinon, dans ma vie personnelle, j’essaye de mettre en exergue la formule « consommateur, travailleur, citoyen, contribuable » ce qui n’est pas toujours simple, mais il faut bien faire ce qu’on peut pour le pays n’est ce pas ?

       

       


  • paul muadhib 2 septembre 2009 15:07

    re salut a l’auteur ..ici en Irlande , je viens de recevoir une brochure ce matin, concernant le traite de Lisbonne, c’est édité par la commission des référendum qui est une mission indépendante.. .
    traduction rapide de quelques points
    ..défense
    -si le traite de Lisbonne est ratifie, les décisions sur les questions de défense et de politique étrangères, continueront a être adopté unanimement..
    les états membres devront aider un autre état membre victime d’une agression armée, conformément a la charte des nations unis, mais ceci ne compromet pas les spécificités de certains états, inclus la spécificité Irlandaise de neutralité..
    Les états membres devront mutuelle assistance si un état est victime d’une attaque terroriste, d’un désastre naturel ou créé par l’homme.Les détails de cette coopération devront être agréés par le conseil européen. C’est appelé la clause de solidarité..etc..
    la neutralité de l’Irlande continue, le traite de Lisbonne n’a pas d’influence sur la neutralité irlandaise.....
    c’est le problème de chaque état de décider s’il participe a l’agence de défense européenne , et de décider de son niveau d’implication financière dans le domaine militaire..
    Droit des travailleurs et services sociaux..
    certains électeurs en Irlande sont concernes par les droits des travailleurs et les services sociaux.Il y a une déclaration par le conseil européen ( chefs des gouvernements) qui confirme la haute importance que L’UE attache au.
    -progrès social et la protection des droits des travailleurs
    -les services publics
    -la responsabilité des états membres pour l’éducation et les services de santé
    -le rôle essentiel et le pouvoir discrétionnaire étendu a fournir des services d’ intérêt économique général..
    ( dernier point et c’est la un des point cruciaux- lisez bien : )
    -cette déclaration du conseil européen sur les droits des travailleurs est une déclaration politique, il n’y a aucune contrainte légale !!..
    traduction personnelle respectant honnêtement le texte original..
    Ma conclusion personnelle est.. pas de droits légal des travailleurs, a chaque état membre de faire ce qu’il veut..pour l’Irlande je suis confiant , il y reste un esprit communautaire important, pour la France ?????

    voila ceci est un document officiel non gouvernemental, je dis bravo a ce pays qu’est l’Irlande ,arrivera ce qu’il arrivera, il y a le respect de l’électeur a l’ informer de cette façon..ce n’est pas le cas de certains pays arrogants..


    • elisabeth 3 septembre 2009 19:00

      Je vous invite à lire mon deuxième article sur le sujet, quand il sera « modéré ».


    • dup 4 septembre 2009 11:02

       qui confirme la haute importance que L’UE attache au.
      -progrès social et la protection des droits des travailleurs
      -les services publics
      -la responsabilité des états membres pour l’éducation et les services de santé
      -le rôle essentiel et le pouvoir discrétionnaire étendu a fournir des services d’ intérêt économique général..
      ( dernier point et c’est la un des point cruciaux- lisez bien : )
      -cette déclaration du conseil européen sur les droits des travailleurs est une déclaration politique, il n’y a aucune contrainte légale !!..


      je l’ai loupée celle lä . Je sais plus comment faire pour ouvrir les yeux des naifs qui n’ont aucune idée de la ponérologie , ou science du mal

      http://www.youtube.com/watch?gl=FR&hl=fr&v=oGlVHB5srIw&feature=related


      RIEN n’est vrai dans ce qui a été écrit , rien ne sera tenu , et le contraire se fera. Il faut commencer par rompre la confiance de ceux qui trahissent perpétuellement . Mais après tout ,pourquoi j’essaierais d’ouvrir les yeux à quiconque ,puisqu’il veulent être baisés , mis en esclavage et qu’ils refusent de penser par eux même .


  • michel13 3 septembre 2009 11:06

    Les Irlandais refuseront s’ils savent ce qu’ils signent rééllement

    Les Français savent-ils que le Traité de Lisbonne re-autorise la peine de mort

    par exemple pour réprimer une émeute ou une insurrection

    http://www.lemonde.fr/opinions/chronique/2009/05/05/le-retour-de-la-peine-de-mort-en-france-i_1188847_3232.html


  • dup 3 septembre 2009 13:27

    de toutes façon quelle que soit les promesses , elle seront pas tenues


    • elisabeth 3 septembre 2009 18:59

      Si elles le seront...Si l’on s’en donne la peine. Je vous invite à lire mon deuxième article sur le sujet, quand il sera « modéré ». Si vous êtes « modérateur » n’hésitez pas à le lire.


  • ELCHETORIX 19 septembre 2009 03:07

    Cette europe , nous n’en voulons oas , en 2005 il y a eu un référendum qui l’a clairement indiqué.PLUS QUE JAMAIS NOUS N’EN VOULONS PAS .
    Nous n’aurons plus d’impôts européens pour ces députés et ces commissaires qui ne servent à rien sinon à imposer leur libéralisme économique fascisant et liberticide.
    J’espère que le vote des irlandais sera en faveur du non , ce sera le début de la désitégration de cette EUROPE totalitaire liée aux intérêts des conservateurs de « l’élite US » .


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