mardi 1er novembre 2011 - par rakosky

Que le NON grec retentisse dans toute l’Europe

Le peuple grec debout contre l'Union européenne.

M Papandréou annonce qu'il va consulter le peuple grec et c'est la panique et l'effroi dans toutes les capitales européennes.

Sarkozy est consterné, ce qui est une excellente nouvelle et une marque de lucidité, les Dieux de la Grèce vont le foudroyer.

Une nuit entière à comploter, un accord de brigands entre Sarkozy et Merkel, les banques sauvées et les peuples d'Europe condamnés à payer pour la ruine de la Grèce, tout est à refaire, tout est annulé.

Ils avaient tout prévu, privatisations, licenciements de fonctionnaires, baisse des salaires et des pensions,un pays entier vendu aux enchères et tout un peuple plongé dans la misère.

Ils avaient tout prévu, sauf le soulèvement du peuple grec, sauf deux jours de grève générale insurrectionnelle, le 19 et le 20 Octobre.

Pendant ces 48 heures où le destin de l'Europe a basculé, la grève a été totale, jusque dans les plus petites îles, le pays entier paralysé et soulevé, entreprises, commerces, administrations, pendant ces deux jours tout s'est arrêté.

La presse la plus hostile doit le reconnaître, les manifestations ont été les les plus importantes de l'Histoire du pays ; pas une horde, pas une populace excitée, des cortèges massifs, en rangs serrés derrière les banderoles des syndicats, tous unis, sans qu'aucun ne puisse s'opposer à la volonté puissante de l'unité, une leçon à méditer pour nous tous.

La puissance de ces manifestations n'était pas seulement dans le nombre, les mêmes mots d'ordre parcouraient tous les cortèges et sont devenus le manifeste du peuple grec.

-Prenez votre mémorandum et barrez-vous ! Ouste !

-A bas le FMI ! A bas l'Union européenne !

-Le peuple en colère exige le départ du gouvernement,de l'Union européenne et du FMI !

Ces mots d'ordre n'étaient pas ceux d'une bande d'agités, mais ceux qui rassemblaient tous ceux qui manifestaient ; ils étaient repris dans les cortèges des syndicats du Public et du Privé, ADEPY et GSEE et même dans ceux de la fraction syndicale du PKE

Une foule immense est rassemblée Place Syntagma,face au Parlement qui doit voter un nouveau Plan de restrictions et de sacrifices

-Traitres, traitres ! hurle la foule en direction des députés qui arrivent, le PASOK se disloque, il est passée en quelques mois de 200 000 à 20 000 militants, sa fraction syndicale s'est solidarisée avec les manifestants et réclame le retrait du Plan.

Ce n'est pas seulement le PASOK qui est au bord de l'explosion, c'est tout l'appareil de l'État, les ministères sont occupés et paralysés, dont certains depuis des semaines

Les syndicats du Ministère de l'Intérieur ont pris le contrôle du bâtiment, ils en bloquent l'accès et paralysent son activité.

Dans les écoles, les lycées et les universités, chaque journée commence par une assemblée générale.

Le Vendredi 28 Octobre est appelé en Grèce le jour du Non, le Non à l'agression fasciste et nazie, c'est le jour de la Fête Nationale qui commémore l'entrée du peuple grec dans la résistance, ce fut ce 28 Octobre, le jour du Non au diktat de la Troïka, à Thessalonique la foule a empêché le déroulement du défilé militaire, envahi la tribune officielle, obligeant le Président Papoulias à fuir sous les huées et les crachats...

Oui, c'est bien d'un soulèvement qu'il s'agit en Grèce, contraignant Papandréou à organiser un referendum.

Dans les sommets de l'Union européenne et à la direction des Partis qui se sont soumis à la dictature de la Dette, tous expriment leur crainte de voir le peuple grec se rassembler dans le NON qui ébranlerait toute l' Europe.

Pour les travailleurs d' Europe au contraire, les évènements de Grèce sont un encouragement et un signal, celui du soulèvement général contre l'Union européenne.

Depuis des mois, les travailleurs inquiets voyaient leur avenir dans le sort qui était fait à la Grèce, nous regardons maintenant vers la Grèce avec l'espoir que le chemin qui s'ouvre est celui de la victoire.

Nous regardons vers la Grèce et nous que la peur est en train de changer de camp, que nous pouvons gagner, nous pouvons les faire reculer, les chasser avec tous leurs plans de misère et de pillage.

VIVE LES TRAVAILLEURS ET LE PEUPLE GREC !

QUE LE NON RETENTISSE DANS TOUTE L' EUROPE !



317 réactions


    • Aldous Aldous 1er novembre 2011 12:47

      La réponse à la question des pression est dans ce qui s’est passé lors du plan Annan à Chypre.

      Un référendum organisé sous pression internationale avec des menaces explicites (si vous votez « non » c’est l’apocalypse pour vous) dans un pays à moitié occupé par une armée turque qui devait rester même en cas de réunification.

      On leur a seriné que TINA : There is no alternative. C’était la dernière chance avant que le ciel leur tombe sur la tête.

      Les chypriotes on fait front et ont voté « non » à la face de tous, ONU, UE, Turquie, USA...

      Les élites les ont abreuvé de noms d’oiseaux.
      Le président Papadopoulos est mort dans des circonstances étranges (disparition du cadavre), mais les Chypriotes sont resté souverains en dépit des grandes manœuvres internationales.

      Je doute que les Grecs fassent autrement.

      Mais peut être n’auront ils pas le temps de voter.

      Il est certain que la Grèce sera en défaut de payement avant la fin de l’année.

      Inutile de voter sur un plan de sauvetage après avoir fait faillite.


    • maddle maddle 1er novembre 2011 13:19

      Si Papandreaou B....e les Grecs, il est pendu directe !


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 1er novembre 2011 13:47

      NIKI STIN ELLADA - Victoire à la Grèce !


      Pierre JC Allard

      p.s BHL est une ordure. Faites passer 

    • T.REX T.REX 1er novembre 2011 20:17

      Le Dirigeant Grec n’a pas le choix, si il dit oui au plan européen il dit non à son peuple et vice et versa. Donc il donne la parole et ce choix cornélien au peuple.

      Il est à la fois démocratique et irresponsable car l’enjeu le dépasse.

      Hélas, si le plan est bon pour l’économie globale il est inacceptable pour les salariés et fonctionnaires grecs !

      Ce qui aurait fallu ne pas faire, c’est faire entrer la Grèce dans l’Union !


    • xray 2 novembre 2011 11:25


      Le piège européen :

      Dès l’instant où l’on a parlé de construire l’Europe, on pouvait observer que les plus acharnés à « construire l’Europe »  étaient les plus incompétents en tous domaines. On aurait dû se méfier. 

      Par sa disparité d’intérêts nationaux,  l’Europe est ingérable. 
      On peut même affirmer inconstructible. 
      Les hauts fonctionnaires le savent très bien mais ils gagnent à se taire. 
      Pour ceux qui détiennent le pouvoir, la seule échappatoire est de pourrir la vie du plus grand nombre
      On peut compter sur les élus européens pour s’y employer. 

      Se sortir de l’Europe ! Et, vite ! 
      http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/archive/2010/06/30/se-sortir-de-l-europe-et-vite.html 

      L’énigme du vol AF 447 ? (La disparition de l’Airbus RIO-PARIS)  
      http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/archive/2011/10/24/l-enigme-du-vol-af-447-la-disparition-de-l-airbus-rio-paris.html 



    • vida18 2 novembre 2011 11:49

      Bonjour la mauvaise fois sur le Danemark !

      Vous oubliez que le Danemark après le 1er non à Maastricht à obtenu 4 dérogations ce qui fait que le peuple a voté sur un traité modifié et ont rejeté tous ce qu’il y avait dans (pas de citoyenneté européenne, pas de monnaie unique, pas de défense commune et non coopération à la justice commune européenne). Soi le peuple danois ratifiait le traité modifié sur mesure soit il ne faisait pas et il sortait de la CEE et n’entrait pas dans l’UE.


  • Pyrathome Pyrathome 1er novembre 2011 11:13

    Les bourses, la finance, les banques, les politiques sont consternés, comment peut-on donner la parole au peuple ? voyons, c’est une infamie....
    Le peuple ne comprend rien, ce sont tous des crétins et des pigeons à plumer....
    Comme elle est belle la démoncratie européenne......


    • Jánošík Jánošík 1er novembre 2011 12:18

      Meme Estrosi, le MOTODIDACTE dit : "décision ’’irresponsable’

      Souhaitons une grande manif d’ampleur dans sa belle ville de Nice mercredi !!


    • Talion Talion 1er novembre 2011 12:35

      « Comme elle est belle la démoncratie européenne...... »

      Au moins les masques viennent de tomber, c’est toujours ça de pris !


    • Aldous Aldous 1er novembre 2011 12:36

      C’est à Nice que se tiendra le « J’ai faim »...


    • agent orange agent orange 1er novembre 2011 13:49

      YES, WE CANNES ?


    • Richard Schneider Richard Schneider 1er novembre 2011 16:07

      Vous avez raison. Nos élites mondialisées ont une sainte horreur de la démocratie : demander au peuple son avis sur une question aussi grave que de se laisser déposséder de sa souveraineté est intolérable pour les bourses, la finance et les gouvernements etc ... Ils savent par avance quelle sera la réponse !

      Maintenant, la démarche de Papandreou ressemble davantage à une manœuvre politicienne qu’à une ferme volonté de « donner la parole au peuple », à qui il aurait dû la demander il y a bien longtemps -c.à.d. en 2010 au plus tard.

  • Robert GIL ROBERT GIL 1er novembre 2011 11:14

    Vive les grecs, qu’attendons-nous ?


    • rakosky rakosky 1er novembre 2011 12:11

      @robert gil,je suis aussi impatient que vous ...


    • Patrick Samba Patrick Samba 1er novembre 2011 12:53

    • gotjy gotjy 1er novembre 2011 15:00

      Soit,mais attention quand même,souvenons-nous de cette loi scélérate votéee en juillet,autorisant le tir à balles réelles en cas de « besoin »les forces de l’ordre,ou plutôt les mercenaires de sarko sont fin prêts,PRUDENCE.


    • mathias cohen mathias cohen 1er novembre 2011 15:30
      @ gotjy
      Soit mais, soit mais... Alors reste chez toi, mec, tu risque pas de te prendre une balle dans le cul, ça c’est sûr !
      Les types, ils sont prêts à se bouger à La Défense, et toi tu commences à faire flipper tout le monde avec tes histoires de tirer sur la foule... Tu bosses pour qui ?
      Et si ils tirent sur la foule, ça nous fera de bonnes raisons en plus de faire la révolution, CQFD.

      Sinon, cet article présente le référendum comme une victoire, alors que c’est une enculade de plus. Les grecs doivent aller au bout de leur révolution, et non pas attendre de se faire baiser, soit avant, soit après le référendum.

    • diogene 1er novembre 2011 16:09

      @gotji

      Il n’y aura pas de référendum, plus le temps pour ça. C’est juste manière d’essayer de gagner quelques mois avant l’écroulement du système.
      Les grecs sont dans la rue, le pays est bloqué, le défaut est inévitable avant même la fin de l’année.
      Va suivre l’italie, l’espagne... la période indi-niais est terminée, la période révoltée est en route.
      L’insurrection est en train de se mettre en place.
      On a cru que l’indignation pacifique était suffisante. On a pensé que nos zélites étaient capable de raison et d’intelligence. A présent nous savons qu’il n’en est rien.
      Le temps des sittings est fini, révolu le temps des coups de tonfas et des gaz qui font pleurer.


    • riodoba riodoba 1er novembre 2011 16:51

      Que le non gagne !
      Bravo, quel bel article et de magnifiques commentaires.
      Que cherchez vous ? une énième critique du système.
      Que proposez-vous ? rien, à part combattre le capitalisme
      Comment va-ton résoudre le problème d’après-vous ? en contaminant le reste de l’Europe
      En quelle année sommes nous ? 2011, j’ai eu peur de me croire en pleine révolution russe.
      Au fait, une bonne fois pour toutes, le communisme est mort.
      La Grèce devient visiblement le pays dominant pour vous tous.
      Allez, une bonne révolution à la française, comme il faut, bien sanglante.
      On y va droit au mur, et les Grecs seront notre peloton d’execution
      Adishatz !


    • Defrance Defrance 1er novembre 2011 18:46

       Papandreou a la choix entre devenir un héros ou un cadavre ? 

        Il doit le faire à l’Islandaise, car en ait l’accord conclu actuellement n’est qu’une garantie que les Banques ne perdront que 50%, NOUS, les couillons de l’Europe Fricocratique on remboursera le reste ! 

         Et si tous ceux qui ont un credit allaient voire leur banquier en leur demandant l’annulation de 50% de leur crédit en cours ? 

        ce serait une bonne blague a leur faire ? 


    • rakosky rakosky 2 novembre 2011 01:29

      @riodoba à ce jour les pelotons d’execution qui ont fonctionné en grèce ont été ceux des fascistes italiens ,des nazis et des anglais lorque ils ont écrasé à la libération la Résistance communiste grecque
      J’oubliais les colonels ,mis en place par la CIA ,la démocratie n’est plus ce qu’elle était


    • Nanar M Nanar M 2 novembre 2011 08:00

      Le crétin de sevice, il en faut un....


    • Blé 2 novembre 2011 08:56

      à Riodoba

      Que pensez-vous de paradis fiscaux ?

      Impossible de ne pas se rendre compte que ceux et celles qui sont pour le capitalisme oublient systématiquement le commerce parallèle international, (trafics en tout genre), la relation de pouvoir des oligarchies, des banquiers et des lobbyes, et le maintient volontaire du plus grand nombre de gens dans l’ ignorance du système capitaliste depuis le moyen-âge.


  • Alpo47 Alpo47 1er novembre 2011 11:18

    Non, mais ... vous avez une mémoire sélective ?

    Rappelez vous ce qui se passe lorsqu’un pays dit « NON ». On le fait revoter, après avoir fait pression sur sa population, et jusqu’à ce qu’il dise « OUI ».
    Sinon, on fait voter les députés, corrompus car dépendants du système.

    Juste un peu de retard.


    • rakosky rakosky 1er novembre 2011 12:13

      @alpo47vous avez raison,mais maintenant c’est par la grève et dans la rue ue le NON va s"exprimer


    • Aldous Aldous 1er novembre 2011 12:23

      La Protoboulè (référendum en grec) annoncé n’a pas besoin d’avoir eu lieu pour qu’on ressente ses effets.

      D’ici à ce qu’elle se tienne la Grèce aura fait faillite. (C’est à dire qu’elle se débarrassera de 100% de la dette au lieu de 50%)

      Les banques seront marron.

      L’Eurozone va avoir du mal à ne pas imploser.

      Déjà c’est la panique à bord.

      Enfin il sera assez difficile de continuer à faire revoter les peuples au milieu de ce champ de ruines. Le discrédit des eurocrates ne leur permettra plus de jouer à la légère avec les régles démocratiques.


    • Aldous Aldous 1er novembre 2011 13:02

      Chère Εκατερίνα

      Une intervention militaire de l’OTAN contre un peuple souverain démocratique non étayé par une propagande calomniatrice par les BHL de service obligerait les oligocrates à baisser le masque et à révéler la véritable nature fascisante du système.

      Les rapports de forces seraient militairement défavorables aux Grecs mais le point fort des descendants d’Ulysse n’a jamais été le nombre et la puissance. Leur victoire a toujours été assurée par la raison et l’intelligence, que ce soit face aux Xerxès, Pompée, Mussolini ou Kissinger.

       
      Comme vous dites il ne reste qu’aux indécis qu’à choisir entre prendre des risques debout et nous joindre aux Grecs ou vivre comme des esclaves .

      En un mot, la Liberté ou la Mort, comme le dit la devise de la Grèce.
      Ελευθερία ή θάνατος


    • garisamui garisamui 1er novembre 2011 13:04

      @ ......ondirigree

      ne pas oublier la loi que Fillon à fait passer à la sauvette pendant l’été ( les lois scélérates passent tjrs l’été....), qui permet l’usage d’armes létales en cas d’ émeutes graves du peuple ; la finance via les politicards à déjà prévu l’imprévisible.....


    • maddle maddle 1er novembre 2011 13:27

      ça va être l entrée de l Eurogenfor ! l armée urbaine crée par Alliot Marie :



    • henry_jacques henry_jacques 1er novembre 2011 14:31

      Pour étayer vos interventions, effectivement la France prépare son armée à intervenir contre le peuple (le décret du 1er Juillet 2011 autorise la police à tirer à balle réelle sur les manifestants. Application de la loi n° 2009-971 du 3 Août 2009 relative à la gendarmerie nationale. Le présent décret précise les modalités d’emploi de la force et les conditions d’usage des armes à feu pour le maintien de l’ordre public) Cette approche du combat urbanistique n’est pas réservé à la France. Il a été étendu au niveau européen par les forces de l’OTAN (voir le rapport en anglais Urban opérations RTO 071/SAS 030 NATO - Egalement le manuel de programmation introductif Opérations et Recherches TM-SW7905.1, Armes silencieuses pour guerres sans bruit). Le basculement de la force dans la violence a été prévu et scrupuleusement structuré par les oligarchies. Il est nécessaire de savoir que la crise est une invention délibérée d’un club très restreint, né après la seconde guerre mondiale, dont le précurseur n’est autre que l’OTAN.

      Il va être grand temps d’en prendre conscience… Pour changer les choses, il faut que le Français change… Car aucune révolte populaire ne renversera le pouvoir.

      Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui regardent et laissent faire. A.Einstein

       


    • docdory docdory 1er novembre 2011 15:25

      @ Aldous

      Euh, référendum, en grec ,ça se dit «  δημοψήφισμα » ( prononciation : thimopsifizma ) ( th comme le « the » anglais .

  • chapoutier 1er novembre 2011 11:20

    dehors les vampires de la finance et leurs laquais, en Grèce comme en France .

    et que font nos syndicats, ils négocient 8 euros de prime comme à Sécuritas !


  • chapoutier 1er novembre 2011 11:24

    bonjour Rakovsky

    je profite aussi de votre article pour poster un article que la modération a refuser.

    je comprendrai que vous le repliez.



    La Grèce est au bord du gouffre nous dit-on, mais c’est le peuple qui en subit les conséquences. Et en France, où en sommes nous ?

    On nous annonce déjà une nouvelle « réforme de la retraite », le déremboursement de 600 médicaments supplémentaires, des économies a trouver dans le budget de la sécu.

    Mais nous n’en doutons pas, ce n’est que le début. Se battre où se résigner déterminera notre avenir.

    Cette crise n’est pas notre crise, mais c’est nous qui la payons : en effet ces 25 dernières années, la part des salaires a baissé de 11 % par rapport au PIB. Au début des années 1980, les salaires et les cotisations représentaient 78 % du PIB mais ne représentent plus que 67% actuellement.

    Or 11 points de baisse sur un PIB de 1.800 milliards, ce sont, rien que pour une seule année, près de 200 milliards d’euros qui sont allé dans les poches des plus riches et donc 200 milliards d’euros de perte sur les salaires !

    Comment s’étonner que les bénéfices des sociétés explosent.

    Mais ces 200 milliards qui n’ont pas été versé sous forme de salaires et de sur-salaires représentent également un formidable manque à gagner pour les caisses sociales de la retraite et de la sécurité sociale.

    Mais ceux là même qui ont organisé ce vol de nos salaires commencent à s’en inquiéter.

    « J’ai attendu et j’attends encore quelque normalisation dans le partage du profit et des salaires » car « la part des salaires dans la valeur ajoutée est historiquement basse, à l’inverse d’une productivité qui ne cesse de s’améliorer ». « ce découplage entre faibles progressions salariales et profits historiques des entreprises fait craindre (...) une montée du ressentiment, aux Etats-Unis comme ailleurs, contre le capitalisme et le marché ». C’est ainsi que s’est exprimé Alan Greenspan, ancien directeur de la Réserve fédérale américaine qui expose ses craintes au Financial Times.

    Il redoute que les gens se soulèvent contre le capitalisme et les marchés dont les profits deviennent indécents.

    Ce en quoi il tout à fait raison, la situation faite au peuple grec devient chaque jour plus insoutenable. Vont-ils accepter encore longtemps les dictats de la troika pour le seul bénéfices des banquiers et des rentiers ?

    Mais alors comment comprendre que la question des salaires ne soient pas au centre de tous les débats en France alors même que le gouvernement nous promet encore plus de rigueur, la remise en cause de nos droits sociaux (retraite à 67 ans, baisse des remboursements sécurité sociale etc).

    Et comment comprendre que le peuple travailleur se soit fait spolier de telles parts de salaires sans explosions sociales.

    Il faut peut-être chercher un début d’explication dans le tournant opéré sous le gouvernement Mitterrand par Jacques Delors en 1982 avec la suppression de l’échelle mobile des salaires , dispositif basé sur la négociation permettant d’indexer les salaires sur l’indice des prix et permettant de maintenir le pouvoir d’achat des salariés.

    C’est en effet au début des années 1980 que commence le chômage de masse : prétexte tout trouvé pour demander un effort aux salariés pour le bien de l’économie nationale. De mauvaises langues diront que le chômage à été créé de toute pièce afin de constituer une armée de chômeurs, permettant de faire un chantage permanent aux salariés encore en poste.

    Et c’est juste après les années 80 que les entreprises réalisent des bénéfices toujours plus importants, du fait des salaires économisés et pour accroitre leurs bénéfices elles restructurent à tour de bras et délocalisent vers des pays à bas coût de main-d’œuvre.

    le quotidien Les Echos précisera « Le revenu salarial net n’a pratiquement pas augmenté depuis ces vingt-cinq dernières années ».

    Pour preuve que tout allait pour le mieux dans le meilleurs des mondes pour les capitalistes, il suffit de se souvenir que c’est en 1987 que naissait le CAC40, avec un indice 1000. Il cotait 6000 points il n’y a pas très longtemps. Une augmentation de 600%, comme quoi les sacrifices demandés aux salariés n’ont pas été perdus pour tout le monde.

    À cela s’est ajouté la précarité, l’intérim, les petits boulots, le temps partiel. Devenu jetable, malléable, l’emploi est la seule variable d’ajustement des entreprises.

    Mais ce n’est jamais assez pour la bourse, il faut désormais cotiser plus et plus longtemps pour des retraites plus faibles, verser la contribution sociale généralisée (CSG) et des franchises médicales pour que les remboursements diminuent toujours, etc.

    Par le biais du chômage de masse, le patronat et les gouvernements successifs ont réussi leur opération chantage.
    Les capitalistes aidés par les gouvernements successifs ont rusé afin de culpabiliser les travailleurs qui se battaient pour leurs droits et pour leurs salaires.
    Combien de fois n’a t-on pas entendu de la part des commentateurs et des politiques que l’intransigeance des revendications salariales mettraient le pays à genoux.
    Il faut bien admettre que ce discours culpabilisant à porté ses fruits et on à vu les organisations syndicales mettre un bémol à leurs revendications.
    Depuis les années 80 la classe ouvrière de France à perdu des acquis arrachés par de longues luttes au cours des décennies passées.
    Le principal acquis étant le droit démocratique de négocier collectivement le niveau de salaire.
    Par le biais du chantage à l’emploi dans un premier temps, les grands patrons ont réussi à corseter les organisations syndicales, les amenant peu à peu à participer à la bonne gouvernance des entreprises, non seulement en les dissuadant de défendre les intérêts des travailleurs mais aussi en tentant d’impliquer les syndicats dans l’application des plans des patrons, soit disant dans l’intérêt de la « collectivité économique », comme si les travailleurs et les représentants de la finance internationale avaient des intérêts communs !
    Comme on l’a vu, les intérêts bien compris du marché ont soustraient 200 milliards d’euros aux salariés rien que pour l’année 2010.
    les directions des organisations syndicales et les représentants des partis se réclamant des travailleurs n’ont pas su résister au chantage des capitalistes et ont céder sur la question des salaires.
    Quel candidat à l’ élection de 2011 soulève la question de ces milliers de milliards d’euros soustraient aux travailleurs et à leurs familles depuis 1983 ?
    Or cette question est vitale au regard des menaces de plans de rigueurs toujours plus brutaux. Cette question est d’une acquitté sans précédente dans le cas de la Grèce.
    En effet tout recul devant les exigences des « marchés » entraine immédiatement d’autres exigences encore plus insoutenables.
    C’est les reculades consécutives depuis 1983 devant les exigences des capitalistes qui leur ont permis d’amasser un immense trésor de guerre qu’ils utilisent pour délocaliser les entreprises et la production, parachevant ainsi leur chantage exigeant toujours d’avantage de sacrifices de notre part, dans l’intérêt générale ont-ils l’impudence de déclarer alors qu’années après années, ils annoncent des bénéfices toujours plus grands.
    Sous le prétexte de crise économique, alors que les bénéfices explosent années après années, les grands patrons de l’industrie ont jeté au chômage et dans la précarité des millions de travailleurs, permettant ainsi aux capitaines d’industrie de parfaire leur chantage. « tu n’es pas content, des dizaines de chômeurs seront heureux de prendre ta place. Nous avons tolérer la transformation d’une partie croissante des ouvriers en chômeurs chroniques, en miséreux vivant des miettes d’une société en décomposition.
    Le droit au travail est le seul droit sérieux que le travailleur ait dans une société fondée sur l’exploitation. Cependant, ce droit lui est enlevé à chaque instant.
    Les travailleurs doivent donc se réapproprier les syndicats et mettre au centre de leurs revendications l’échelle mobiles des salaires mais aussi l’échelle mobiles des heures.
    Ils ne s’agit pas des 35 heures mais du véritable partage du travail existant avec maintient du salaire .
    En effet est-il tolérable que des millions de travailleurs soient en état de précarité alors que la finance internationale exhibe sans aucune pudeur leurs réussites.

    « Les syndicats et les autres organisations de masse doivent lier ceux qui ont du travail et ceux qui n’en ont pas par les engagements mutuels de la solidarité. Le travail disponible doit être réparti entre tous les ouvriers existants, et cette répartition déterminer la longueur de la semaine de travail. Le salaire moyen de chaque ouvrier reste le même qu’avec l’ancienne semaine de travail ! Le salaire, avec un minimum strictement assuré, suit le mouvement des prix. Aucun autre programme ne peut être accepté pour l’actuelle période de catastrophes. » Ecrit en 1938 mais plus que jamais d’actualité si l’on veut sortir du cycle infernale de la paupérisation que nous impose la finance internationale.

     

    Les banquiers et autres grands patrons nous ont bel et bien enfumés avec leur chantage sur le sauvetage de l’économie. C’est le peuple seul qui s’est serré la ceinture.

    Contre ceux qui ont résister, les journalistes et les politiques ont glosé sur les miettes des régimes spéciaux, sur ces « bénéficiaires de lois obsolètes », sur ce « privilège intolérable ».

    Mais ces journalistes ont oublié de mentionner le « privilège intolérable » des actionnaires, ces « bénéficiaires » d’abattements fiscaux, sur la « nécessité économique et démocratique » de taxer leurs revenus financiers.

    ils ont oublié d’expliquer que « les millionnaires, toujours plus nombreux, sont lancés dans une course sans fin au plus grand, au plus beau, au plus luxueux yacht... Dans ces châteaux des temps modernes,où le robinet à 8 000 euros plaît beaucoup  » !

    Mais ils n’ont pas fait le moindre lien entre la misère des uns et l’opulence affichées sans retenues par ceux qui nous demandent de faire des efforts et de se serrer la ceinture.

     

    Alors il est certain que face aux revendications de l’échelle mobile des salaires et des heures, ceux là même qui exhibent leurs richesses démontreront l’ « impossibilité de réaliser » ces revendications.

    Il s’agit de nous préserver de la déchéance, de la démoralisation et de la ruine.

    C’est un combat vitale, on le voit d’ores et déjà en Grèce. Le peuple grec va sans aucun doute nous frayer le chemin et nous montrer la voie de la résistance en jetant hors de la Grèce le FMI et l’Union Européenne.

    De l’argent, il y en a, il suffit de confisquer les milliers de milliards d’euros qui ont été soustrait par les rapaces de la finance.

    Ce n’est pas aux peuples de payer la crise des trusts, des financiers et des banquiers.


  • Talion Talion 1er novembre 2011 11:36

    Ah ! Ah ! Ah !...

    Le DAX et le CAC40 sont à -4% !...

    C’est une boucherie sur les marchés !!!... Toutes les places boursières se cassent la gueule !  smiley

    http://www.boursorama.com/bourse/indices/internationaux.phtml

    Un petit conseil tout le monde : Retirez un maximum de fric dès aujourd’hui parce que je ne sais pas si les banques seront encore ouvertes à la fin de la semaine... Ça fleure bon le bank-holiday avant vendredi ! ^_^
    (Et faites aussi des provisions tant que vous y êtes !)

    Tout part en vrille et tous les masques tombent !... Le roi est nu, c’est magnifique !...

    La gueule que le gnome doit tirer... Rien qu’à y penser, j’en pleure de rire ! XD


    • jaja 1er novembre 2011 11:42

      - 4,13% Talion smiley
      Merci de ces informations comme d’habitude zappées de nos merdias, il va effectivement savoir s’y mettre aussi...


    • rakosky rakosky 1er novembre 2011 12:16

      @talion Merci pour l’infoje crois qu’ils ont de bonnes raisons pour flipper et l’autre nabot doit enrager comme Iznogoud dans ses meilleurs jours ...


  • miha 1er novembre 2011 11:40

    Comme en Islande !

    Référendum, par deux fois, au sujet de la dette et, par deux fois, le peuple a dit « non » à son remboursement.

    Puis, les Islandais ont écrit leur propre constitution.

    Enfin, les Islandais ont traduit en justice leur ancien chef de gouvernement pour mauvaise de gestion.

     


  • Aldous Aldous 1er novembre 2011 12:15

    Fini la crise de la dette voilà que se profile la crise des élites : le rejet de la démocratie par les élites ne peut aboutir qu’au rejet de cette élite par les peuples.

    Votons OXI ! (non en grec, se prononce ohi)


  • Furax Furax 1er novembre 2011 12:20

    Référendums dans tous les pays d’Europe !
    Personne, aucun peuple ne veut de cette europe du fric !
    En 2005, tous les sondages dans tous les pays de l’Europe, l’indiquaient, même en Allemagne !
    NON, partout !
    Cette journée de la Toussaint 2011 restera gravée dans notre histoire.
    Merci Papaandréou, merci les Grecs ! Tous derrière vous !


    • rakosky rakosky 1er novembre 2011 16:00

      le seul qui soit pas venu pour rien à ce sommet de Bruxelles,c’est Berlusconi qui a passé la soirée à mater les fesses de la charmante première ministre du Danemark pendant que les autres s’abimaient les yeux sur leurs calcullettes


  • Aldous Aldous 1er novembre 2011 12:20

    La Protoboulè (référendum en grec) annoncé n’a pas besoin d’avoir eu lieu pour qu’on ressente ses effets.

    D’ici à ce qu’elle se tienne la Grèce aura fait faillite. (C’est à dire qu’elle se débarrassera de 100% de la dette au lieu de 50%)

    Les banques seront marron.

    L’Eurozone va avoir du mal à ne pas imploser.

    Déjà c’est la panique à bord.

    Enfin il sera assez difficile de continuer à faire revoter les peuples au milieu de ce champ de ruines. Le discrédit des eurocrates ne leur permettera plus de jouer à la légère avec les régles démocratiques.


  • letuyauteur 1er novembre 2011 12:21

    Moi j’ouvre un compte en banque en Chine .


  • Aviator 1er novembre 2011 12:24

    Ce ’ petit ’ peuple Grec est admirable , il est digne de ses ancêtres et il donne une leçon de démocratie à l’ensemble de cette Europe des technocrates qui prétendait lui faire la leçon ( quel pied de nez de l’histoire ! ) .
    Nos gouvernants en sont tout retournés et ’ consternés’ , pas étonnant ils ont oublié que ce ne sont pas les marchés qui sont souverains mais les peuples !
    le masque du pouvoir néo libéral tombe définitivement ( Sarkozy s’était déjà assis sur le referendum de 2005 ... ) mais rien n’est gagné ...


    • rakosky rakosky 1er novembre 2011 12:32

      @aviator ,vous avez raison ,ce serait une belle page d’Histoire que la civilisation européenne soit sauvée du naufrage par le peuple qui l’a inventée


    • Aldous Aldous 1er novembre 2011 12:32

      Nous gouvernants nous rejouent la 2e guerre mondiale en grandguignol, avec la grosse teutonne arrogante, un président français capitulard, un Duce italien prétentieux mais petit bras et des Grecs rebelles malgré le rapport de force qui les donnes perdants.

      On a même du sang et des larmes à Londres...

      En attendant Stalkigrad.


  • asterix asterix 1er novembre 2011 12:34

    C’est simple et c’est juste de dire non tous ensemble, ceux qui ont profité du système et ceux qui n’y ont pas eu accès.
    Un tout tout petit acte de contrition ciblé sur l’armée pléthorique, la culture de la corruption et la complaisance du service public n’aurait pas fait de tort.
    Tous ensemble, tous ensemble...
    Pour que rien ne change jamais ?


  • wesson wesson 1er novembre 2011 12:37

    Bonjour l’auteur,
    au moins ce qui me fait marrer, c’est quand certains commentateurs sur ce site vont aller tambouriner sur la porte de leur banque pour récupérer leur pognon parti en fumée, à ce moment là, ils en auront plus rien à foutre de la burka !


    • Talion Talion 1er novembre 2011 13:13

      Pour illustrer ce qui va se passer et la panique des gogos qui soudain vont se rendre compte qu’il n’y a pas que le foot dans la vie, j’ai bien envie de faire une petite référence à Lénine qui parlait de « l’éternel retour du réel ».

      Bref !... Si vous voulez un spectacle gratuit cette semaine, je vous invite à vous installer à une terrasse de café en face d’une banque, vous pourrez ainsi profiter du spectacle offert par le troupeau de bobos et de moutons qui vont, d’un coup d’un seul, réaliser le désastre.

      Là ou ça va être jouissif, c’est qu’ils ne réalisent pas encore (ces idiots !) qu’il est d’ores et déjà trop tard...

      Je vous parie qu’on a un « bank-holiday » avant la fin de la semaine !


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 1er novembre 2011 14:34

      C’est vrai que ce spectacle pourrait être intéressant. Sachant que les sarkozystes sont par nature des pleutres et des moutons ils seront certainement les premiers à se précipiter dans leurs banques. Et vas-y que je bouscule mamie dans la file d’attente pour récupérer ma cassette !


    • Defrance Defrance 2 novembre 2011 00:09

         Ni de la Burka, ni du reste, avez vous remarqué qu’on a eut le Sida, la Vache folle, la Grippe aviaire, la grippe porcine et depuis la crise, PLUS UNE SEULE ÉPIDÉMIE ?Des millions ont ete depensé en vaccins, masques sas dans les hôpitaux .... puis soudain plus RIEN  !!!!!! J’exclus bien sur la folie de nos dirigeant qui n’est pas une maladie, mais une tare génétique ? 


  • karina 1er novembre 2011 12:40

    L’Euro est un boulet pour les grecs, ils seront peut-ètre ruinés, mais ce sera LEUR décision.


    • Aldous Aldous 1er novembre 2011 13:07

      Il vaux mieux faire face à la ruine et demeurer souverain que de se mettre les chaines en espérant garder sa richesse.

      « Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre. »

      Churchill


  • FRIDA FRIDA 1er novembre 2011 12:50

    Merci pour cet article.

    Un accord et voilà que les bourses augmentent, un réferendum et les revoilà qu’elles baissent.

    Nos merdias n’ont pas fait état de ce qui se passe en Grèce. Rien, mais ils commencent à suivre la panique généralisée chez les dirigeants, assomés. Mais je pense qu’ils ne manquent malheureusement pas de ressources.

    Je reste méfiante, j’ai bien peur que cela soit un piège, ils sont capables, au point où ils en sont, de frauder le résultat du vote, pour ce permettre l’intervention de la force et la violence, qui les « agitateurs et les casseurs » antidémocratiques n’acceptant pas le résultat des urnes..


  • Talion Talion 1er novembre 2011 12:51

    Notre ami Olivier Delamarche commente l’actualité de la journée sur BFM :

    http://www.youtube.com/watch?v=g5F2s0fLMyU

    Comme toujours, c’est croustillant à souhait ! ^_^


    • goc goc 1er novembre 2011 13:05

      j’ai entendu une belle tirade d’un trader anglais, sur le journal de france2, à propos de la panique des marchés
      "nous on fait tout pour sauver les marchés, et nos politiciens cassent tout, les marchés ne peuvent pas attendre !!

      véridique !!


    • Talion Talion 1er novembre 2011 13:15

      Ah, ouais... Ca se passe de commentaire à ce niveau là...


  • goc goc 1er novembre 2011 13:01

    On vit une époque formidable

    On envahi le Libye sous le prétexte qu’elle n’est pas assez démocrate ( avec surtout des arrières pensées capitalistes), et à moins de 1000km de là, le peuple est appelé a utiliser l’un des fondements de la démocratie, et là les mêmes dirigeants qui envoyaient des bombes au nom de la démocratie, s’affolent et les marchés s’effondrent.

    si après ça, on n’a pas compris qu’on nous prend pour des billes...


  • chapoutier 1er novembre 2011 13:05

    c’est un mouvement de panique (un de plus) depuis l’annonce du référendum grec à la veille du G20.
     les représentant de la bourgeoisie ne voit pas d’issue à leur crise. elle est belle leur Europe qui marche maintenant les yeux fermés à la catastrophe économique et militaire.
     La crise actuelle, qui est encore loin d’avoir dit son dernier mot, est l’expression de la longue agonie d’un systeme qui a déjà montrer qu’il n’ouvre aucune issue et se trouve dans l’impasse .
    plus que jamais c’est une question de vie ou de mort, pour eux ou pour nous.
    si nous voulons survivre, il va falloir leur passer sur le corps et cela s’apelle la révolution .
     Sans révolution sociale , la civilisation humaine tout entière est menacée d’être emportée dans une catastrophe. Tout dépend du peuple travailleur.


    • chantecler chantecler 1er novembre 2011 19:32

      Ca
      Remonte en France à Giscard , le libéral , celui du TCE et à sa loi , dite Rothschild de 73 ....
      Remonte au choc pétrolier consécutif à la guerre du kippour .(réaction des producteurs de pétrole arabes face à la perte de territoires immenses ...)
      Remonte à Friedman et l’école de Chicago ...qui réintroduit le libéralisme financier , les dérégulations, etc..
      ...
      Cr


  • rakosky rakosky 1er novembre 2011 13:15

    Les nouvelles sur la santé du ministre grec des Finances Evangelos Venizelos, qui a dû se rendre dans la nuit dans une clinique en raison de douleurs à l’estomac, ont encore accentué les inquiétudes des marchés. AP
    Ils ont la peur au ventre,c’est pas une image,ils en sont malades de trouille ....


    • FRIDA FRIDA 1er novembre 2011 13:19

      le mal de ventre avant d’aller à l’école smiley


    • wesson wesson 1er novembre 2011 13:46

      bonjour l’auteur,

      « Ils ont la peur au ventre,c’est pas une image,ils en sont malades de trouille .... »

      ben là effectivement, je crois que Papandréou vient de réaliser que sa tête pourrait bien se balancer sur une pique si il n’écoute pas son peuple.

      Et effectivement, là les convictions politiques tout le monde s’en fout dans des moments comme ça, on essaie plutôt de sauver sa peau !

      Et Sarko avec ses Subprimes à la Française, qu’ils voulait nous fourguer : ça ferait rire si la situation n’était pas si grave.


  • Talion Talion 1er novembre 2011 13:21

    Le DAX a franchi les -5% (il s’effondre littéralement !)... Ce qui s’explique vu que les banques allemandes ont elles aussi des créances pourries grecques plein les soutes.

    http://www.boursorama.com/cours.phtml?symbole=5pDAX

    Bref... Inutile d’espérer un miracle désormais. C’est aujourd’hui qu’on boit tous la tasse ! (il fallait bien que ça arrive un jour de toutes façons)

    J’espère pour vous que votre frigo, votre congélo et vos placards sont pleins.


  • lesdiguières lesdiguières 1er novembre 2011 13:34

    En vérité, tout était déjà prévu lors du dernier sommet européen entre Sarkozy et Merkel. Conscients de l’insolvabilité de la Grèce, ils ont imaginé un plan bidon pour donner le change, mais ils ont donné l’ordre à Papandreou de lancer un référendum pour en fait, faire voter un Non massif contre les résolutions du traité. Ainsi Sarko et Merkel sortent de cette imbroglio sans perdre la face et la Grèce sort de l’Euro seule solution raisonnable. Tout a été minutieusement calculé par les trois faussaires : Merkel, Sarko et papan !

    Afin pour adoucir le climat je vous invite à délirer sur :

    La Déesse Athéna parviendra-t-elle à sauver son pays, la Grèce, de la faillite annoncée ?

    http://www.atramenta.net/lire/operation-athena/30255

     


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 1er novembre 2011 14:51

      Scénario romantique mais invraisemblable. L’effondrement des valeurs bancaires françaises d’aujourd’hui va obliger Sarko à recapitaliser massivement les banques avec de l’argent public ou à quintupler le montant du FESF (Fond européen de stabilité financière) pour calmer les marchés. Dans les deux cas les dépenses seront telles que les agences de notation vont le lyncher.

      En ce mardi 1er novembre 2011 vous pouvez donc considérer que Sarkozy vient de perdre son triple A (et sa tête).


  • Talion Talion 1er novembre 2011 13:36

    La bourse italienne plonge de plus de 6% !... Ce gadin mes amis !  smiley

    http://www.boursorama.com/cours.phtml?symbole=5pDAX


  • Talion Talion 1er novembre 2011 13:39

    Le CAC40 vient à l’instant de franchir le seuil des 5% de chute et a crevé le seuil de résistance des 3080 points !!!

    http://www.boursorama.com/cours.phtml?symbole=1rPCAC

    Le désastre se confirme !


    • Ronald Thatcher rienafoutiste 1er novembre 2011 14:34

      Nanar (un grec, euh de dos) , mon collègue de bistrot, vient de battre la Biscotte (un allemand poilu !) au babyfoot : 9 à 1... le désastre continue


    • chantecler chantecler 1er novembre 2011 19:37

      Ouais mais ne pas oublier que l’on spécule à la hausse, à la baisse et aussi avec des CDS qui ne sont toujours pas interdits .


  • sam turlupine sam turlupine 1er novembre 2011 13:43

    On ne saurait mieux faire l’aveu que cette Europe, ce monde libéralisé se construit CONTRE les citoyens et les peuples ! 


    Juste un petit référendum populaire et hop : les bourses chutent, les marchés s’affolent, l’€uro part en quenouille....

    Plus que jamais, soutien au peuple grec, et aux indignés de tous les pays. 


    • sam turlupine sam turlupine 1er novembre 2011 13:50

      Un texte d’Attac : 



      Référendum grec : une première avancée démocratique


      L’annonce (hélas trop tardive) par M. Papandréou de l’organisation d’un référendum sur le plan européen « d’aide » à la Grèce est une première avancée de la démocratie face aux plans d’austérité qui s’abattent partout en Europe. Tout dépendra de la question posée et des conditions du débat pour que ce référendum ne soit pas une manipulation politique. Mais c’est aussi l’occasion d’un réel débat citoyen, qui fasse écho aux revendications populaires pour plus de démocratie... à l’image du référendum en Islande, qui s’est soldé par un rejet du vaste plan d’austérité sociale prévu. 


      Le plan européen d’aide à la Grèce, même s’il organise un défaut partiel et de toutes façons inévitable de la Grèce sur sa dette, ne résout aucun des problèmes de fond posés par les incohérences de la zone euro et l’irresponsabilité de la finance. Il aggrave encore l’austérité et la tutelle de la « troïka » - Commission, BCE, FMI - sur le peuple grec.


       Les oligarchies européennes pensaient pouvoir imposer à leurs peuples les exigences des banques et des prêteurs en s’abritant derrière des majorités parlementaires. Mais les politiques d’austérité qui sont en train de détruire la Grèce, et qui s’étendent progressivement dans le reste de l’Europe, suscitent de trop fortes résistances sociales. 


      Les citoyens ne se reconnaissent plus dans une classe politique inféodée aux dogmes et aux intérêts de la finance. « Vous ne nous représentez pas ! », ce cri des Indignés à la classe politique, est devenu une évidence. La décision de M. Papandréou, pourtant représentant archétypique de l’oligarchie politique grecque, de donner la parole au peuple est donc une bonne nouvelle. Même si Nicolas Sarkozy, à l’image de la plupart des dirigeants européens, est « consterné » par cette décision où il ne voit que démagogie et irresponsabilité...


      Bien sûr, la machine médiatique va se mettre en branle, en Grèce et en Europe, comme en France en 2005 à propos du traité constitutionnel européen


       Les droites et une certaine gauche vont fustiger l’archaïsme et le nationalisme des Grecs qui voudraient soit-disant quitter l’Europe et briser l’euro. Mais c’est rigoureusement l’inverse : le peuple grec, en défendant ses droits sociaux et sa souveraineté démocratique, défend les droits de tous les peuples européens


      . Les mouvements sociaux européens doivent soutenir le mouvement grec qui rejette ces politiques d’hyperaustérité destructrices et mortifères.


       La victoire du « non » au référendum grec ne résoudra pas à elle seule la crise actuelle. Mais elle posera concrètement la nécessité d’une alternative au modèle néolibéral, qui devra commencer par la dénonciation des dettes illégitimes, le refus des politiques de régression sociale, la reconquête de la souveraineté démocratique sur notre monnaie commune, l’euro. Attac mettra dans les semaines à venir toute son énergie pour construire la solidarité européenne avec le peuple grec, faire triompher le non à l’austérité, et poser les premiers jalons de la refondation d’une Europe démocratique et solidaire.


      Attac France

      Nice, le 1er novembre 2011


    • rakosky rakosky 2 novembre 2011 01:58

      @ samturlupine l’enfer est pavé de bonnes intentions et le texte d’atc me parait un bijou de double langage
      " Les droites et une certaine gauche vont fustiger l’archaïsme et le nationalisme des Grecs qui voudraient soit-disant quitter l’Europe et briser l’euro. Mais c’est rigoureusement l’inverse  : le peuple grec, en défendant ses droits sociaux et sa souveraineté démocratique, défend les droits de tous les peuples européens
      Si vous lisez attentivement ce texte ,il constitue la dernière ligne de défense de l’’Union européenne et de l’euro
      il va à l’encontre de la volonté exprimée par le peuple grec et qui devient la revendication centrale
      -dehors l’union européenne,nous ne payerons pas la Dette
      Le texte d’Atac se poursuit ainsi
      "la dénonciation des dettes illégitimes, le refus des politiques de régression sociale, la reconquête de la souveraineté démocratique sur notre monnaie commune, l’euro
      Comme si au moment où les peuples vont se dresser contre l’union européenne et sa monnaie qui est une arme politique ,les dirigeants d’ATAC éprouvaient le besoin de marquer leur allégeance et leur volonté de rester jusqu’au bout soumis à l’euro


  • TARTOQUETSCHES TARTOQUETSCHES 1er novembre 2011 13:47

    La plus vieille démocratie du monde qui consulte son peuple pour savoir s’il veut se sacrifier pour sauver le modèle financier mondial !!

    QUELLE HERESIE !

    il faut faire voter une résolution à l’onu !!

    BOMBARDONS LA GRECE ! BOMBARDONS LA GRECE ! BOMBARDONS LA GRECE ! BOMBARDONS LA GRECE ! BOMBARDONS LA GRECE ! BOMBARDONS LA GRECE !


  • Antoine 1er novembre 2011 13:52

     Les semeurs de merde amateurs et professionnels vont se déchainer !


    • Antoine 1er novembre 2011 15:26

       Continuez, je vous compte !


    • zany 1er novembre 2011 20:28

      C’est les trou dans tes poche que tu vas compter bientôt ahaahahahhahahha

      Une annulation de la dette grecque c’est toutes les banques française qui crève !!!

      Allemagne et la chine ne voudrons pas payer pour les conneries de nos dirigeants et des bobo

      C’est FINI, sa vas trop vite comme la chute de l’URSS, ce sera de l’histoire ancienne dans moin d’un ans, car le Krach ne devais pas arriver aussi vite ^^

      HELLAS montre toi digne de ce que tu as inventer

      πολεμική ιαχή, σύνθημα


    • Antoine 1er novembre 2011 22:36

       C’est tout ? Il y moins de c.. que je ne pensais...


    • Antoine 1er novembre 2011 22:40

       Lui, le zany, il n’a inventé ni la grammaire, ni l’orthographe !


    • sam turlupine sam turlupine 1er novembre 2011 23:56
      Par Antoine (xxx.xxx.xxx.133) 1er novembre 13:52

       Les semeurs de merde amateurs et professionnels vont se déchainer !

      De qui vous parlez ; des banques ? Des marchés ? 

      Mais il y a belle lurette qu’ils se déchaînent ; on en a tous les jours les preuves flagrantes sous les yeux

      Vous venez de vous réveiller ? 


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