mardi 19 janvier 2016 - par taktak

Ukraine : Interdiction du Parti Communiste la Commission de Venise condamne les lois anticommunistes comme antidémocratiques

 En raison des violations grossières des droits de l’Homme la Commission de Venise condamne les lois anticommunistes de la junte de Kiev, prises pour interdire le parti communiste et réprimer les communiste.

Dans son avis, la Commission de Venise constate que cette loi vise non pas l’interdiction du négationnisme mais à interdire l’expression des communistes, leurs organisation, leur possibilité de se présenter aux élection. Elle dénonce une loi qui par bien des aspects est incompatible avec la liberté d’expression, et qui institue la possibilité pour les autorités de mener arbitrairement la censure et une répression utilisant des sanctions bien trop sévères.

Derrière la forme nécessairement diplomatique de cet avis, la Commission de Venise confirme ici ses avis précédents critiquant comme incompatible avec les droits de l’Homme l’interdiction des symboles communistes.

Plus que jamais, il apparaît de façon évidente que la criminalisation du communisme, et des expériences socialistes des pays l’Est – à qui l’ont doit rappelons le la libération de l’europe occidentale de l’horreur capitaliste nazie – ne sert en fait que la promotion de régimes fascisants et fascistes totalement dévoués à l’oligarchie capitaliste, écrasant les travailleurs et plongeant les peuples dans la guerre. Comment ne pas voir que le résultat des résolutions prises par l’Union Européenne pour criminaliser le communisme c’est la montée de régimes et de pouvoirs fascistes en europe de l’est, de l’extrême droite partout ? comment ne pas voir que partout, l’Union Européenne soutient et finance des régimes xénophobes, fascisants ou fascistes, des pays baltes à Kiev ? Pendant que la Commission Européenne a refusé le moindre euros à la Grèce, ce sont des milliards qui ont été déversés pour financer la junte de Kiev, c’est à dire les milices nazies qui attaquent le donbass et terrorisent l’Ukraine pour assoir le pouvoir des oligarques à la mains de l »Axe Euro Atlantique.

Plus que jamais, pour la liberté, pour la démocratie – que l’on soit communiste ou non – c’est un devoir pour chaque homme libre que de se mobiliser pour mettre fin à la répression des communistes en Ukraine. Rappelons qu’en application de cette loi, le parti communiste ukrainien (KPU) l’un des premiers parti politique du pays a été interdit et que nombreux sont ces militants faisant face à une répression particulièrement dure et violente.

Le régime ignore délibérément la conclusion de la Commission de Venise

kpu ukraineLe chef du Parti Communiste de l’Ukraine (KPU a reçu une lettre du président de la Commission européenne pour la démocratie par le droit (Commission de Venise), dans lequel Gianni Buquicchio remercie Petro Simonenko pour les informations solides transmises sur la décision du tribunal administratif du district de Kiev le 16 Décembre, 2015 pour interdire le Parti communiste.

Dans sa lettre Gianni Buquicchio exprime sa préoccupation que, malgré la demande de la Commission de Venise au Ministère de la Justice de fournir une traduction officielle de ces décisions, cette demande a été ignorée.

Dans le même temps, Gianni Buquicchio a indiqué à Petro Simonenko que les problèmes posés par la loi ukrainienne sur la condamnation des régimes communistes et nazis et l’interdiction de la propagande ont été identifiés dans un avis provisoire de Commission qui sera suivi par un avis définitif après que les autorités de Kiev auront pris en compte ces recommandations.

Nous somme l'étincelle. Tag communiste

Nous somme l’étincelle. Tag communiste sur une propagande fasciste

« Les conclusions (Décembre 18-19, 2015) ont un caractère « temporaire »parce que la Commission de Venise a reçu l’assurance des autorités ukrainiennes que la loi sera révisée, en tenant compte des recommandations de la Commission de Venise et recommandations de l’OSCE / BIDDH, » – indique la lettre du Président de la Commission de Venise Gianni Buquicchio au leader du Parti communiste Petro Simonenko.

L’avis définitif sur cette loi, dit Gianni Buquicchio, devrait être prise lors de la prochaine réunion plénière de la Commission pour la démocratie par le droit (Commission de Venise), les 11-12 Mars 2016

Par ailleurs le chef adjoint de l’administration présidentielle Porochenko Alexei Filatov a déclaré que l’Ukraine n’est pas prête à accepter la compétence de la Cour pénale internationale, parce que les militaires ukrainiens impliqués dans l’ATO (opérations militaires contre le Donbass) tomberaient sous son champ d’application.

Bureau de presse du KPU – 15/01/2016

Extrait de l’avis provisoire de la Commission de Venise 823/2015 rendu le 21 décembre 2015 – traduction www.initiative-communiste.fr

Résumé pour les décisionnaires :

De manière générale, la Commission de Venise et le Bureau Européen pour la démocratie et les droits de l’homme (OSCE/ODIHR) reconnaissent le droit de l’Ukraine à interdire voir à criminaliser l’usage de certain symboles et de la propagande de régime totalitaires. De telles législations ne sont pas rares parmi les membres du Conseil de l’Europe et des pays de l’OSCE. Toutefois, dans la mesure où ces lois impactent les droits de l’homme, en particulier les droit de liberté d’expression, de liberté d’association, de liberté de rassemblement, de liberté d’élections, cette législation doit être conforme aux recommandations fixées par la Convention Européenne des Droits de l’Homme ainsi qu’aux autres référentiels régionaux et internationaux protégeant les droits de l’homme. Même si la loi N°317 VIII pourrait être considérée comme poursuivant un but légitime, ces dispositions ne sont pas suffisamment précises pour permettre aux individus d’adapter leurs comportement conformément à la loi et empêcher les actions arbitraires des autorités publiques. Notamment, elle n’est pas conforme aux trois principes d’une société démocratique : légalité, légitimité et nécessité. De plus, cette loi est bien trop vague dans son périmètre et introduit des sanctions qui sont disproportionnés vis à vis des buts poursuivis. N’importe quelle association qui contreviendrait à la loi 317 VIII serait interdite, ce qui est contradictoire avec la liberté due à chacun du droit d’association. C’est en particulier le cas quand il s’agit de partis politiques qui jouent un rôle crucial pour assurer le pluralisme et le fonctionnement même de la démocratie. L’interdiction faites à des parties politiques de participer à des élections, ou leur dissolution, doit être une mesure de dernier recourt dans des cas exceptionnels. La Commission de Venise et l’OSCE/ODIHR recommande aux autorités ukrainienne de poursuivre une approche « respectueuse des différents points de vue » concernant l’histoire de l’Ukraine qui permet une vision partagée du passé pour promouvoir la cohésion sociale, la paix et la démocratie.

Considérant ces points, la Commission de Venise et l’OSCE/ODIHR émettent les recommandations suivantes pour l’amélioration de la loi 317 VIII

  1. Symboles : Dans un but de clarté, la loi doit contenir une liste moins extensive et exhaustive de symboles interdits
  2. Propagande : cette notion doit être clairement définie, en particulier quand elle est utilisée dans une qualification criminelle
  3. Dénis de crimes : les mesures respectives doivent faire référence à des crimes spécifiques et non simplement à une notion de « nature criminelle » d’un régime dans son ensemble ce qui est trop vague
  4. Sanctions : seuls les actes qui constituent un danger actuel pour la société devrait engager une responsabilité criminelle, qui doit être proportionnée à la gravité de l’infraction commise. Le simple affichage d’un symbole ou l’usage d’un nom ne devrait pas conduire à risquer un emprisonnement
  5. Interdiction d’associations ( en particulier les partis politiques) : la loi doit indiquer clairement que l’interdiction de toutes association est une mesure de dernier recours relevant de cas exceptionnels, proportionnée à l’infraction. C’est particulièrement le cas concernant les partis politiques au regard de leur fonction importante dans une société démocratique.

Dans les éléments de description du contexte, la Commission de Venise remarque que l’adoption de ces lois ne s’est pas faite selon les standards démocratiques.

« Toutes les lois ont été mises à l’ordre du jour du Parlement le 9 avril 2015 et adopté en un seul jour selon une procédure accélérée (avec quelques amendements) mais sans débat publics, ce qui donne lieu à la critique »

« A la suite de l’adoption de cette loi, un collectif d’universitaires et de personnalités en Ukraine et dans différents pays ont adressé une lettre ouverte au président Poroshenko et au président du parlement Hroysman, leur demandant de ne pas promulguer cette loi. Le collectif considérant que par son contenu et son esprit cette loi contredit l’un des droits politiques les plus fondamental, celui à la liberté d’expression »

#jesuispetrosimonenkoIl faut rappeler que les députés communistes ont été expulsés du parlement à la suite du coup d’état fasciste d’Euromaidan, et notoirement empêchés de mener campagne par la suite.

Dans son analyse particulière des différents articles de la loi, la Commission de Venise ne manque pas de noter que cette loi vise la répression des communistes au sens le plus large mais est particulièrement restrictive s’agissant des crimes fascistes. Chacun pourra observer que les crimes des fascistes ukrainiens – et notamment ceux des collaborateurs des nazis aujourd’hui glorifiés par le régime de Kiev installé par l’UE et les USA – ne sont pas concernés ! Personne ne peut être dupe de ce qu’est cette loi : une arme pour criminaliser les communistes, un instrument pour glorifier les fascistes, signant la nature du pouvoir en place à Kiev : une junte fasciste.

Contrairement à la liste des symboles des régimes communistes totalitaires, la liste [relative aux symboles nazis] est restreinte aux seules symboles allemand datant de la période 1939-1945. Une loi interdisant la propagande et certain symbole de deux idéologies spécifiques devrait être cohérente en termes de périmètre et de détails concernant la description des activités de chaque idéologie. Avis de la Commission de Venise

L’avis de la Commission de Venise constate que dans les 4 pays de l’OSCE où une loi a été proposée visant à interdire les symboles communistes, ces lois ont été totalement ou partiellement censurées car incompatibles avec leur constitution :

« La compatibilité avec les droits de l’Homme de certaines de ces lois a été contesté devant les cours constitutionnelle de Tchécoslovaquie (1992 63) Hongrie (2000 74 et 2013 75) Pologne (2011), Moldavie (2013). L’ensemble des quatre cours constitutionnelle ont rendu des avis critiques sur ces lois interdisant certains symboles politiques et censuré en partie (Pologne, Tchécoslovaquie) ou en totalité (Hongrie, 2013) avis donnant une date limite au législateur pour proposer une loi conforme aux attendus du jugement » Avis de la Commission de Venise

La Commission de Venise constate que les buts de la loi 317 VIII ne sont pas clairs et que d’ailleurs les autorités de Kiev, lorsqu’elles ont été entendues, ont mentionnés des objectifs ne figurant pas dans la loi… ce qui veut tout dire !

La Commission de Venise dénonce une loi empêchant le débat public, instituant une histoire officielle et interdisant la recherche historique :

« En qualifiant les explications concernant la période 1917-1991 s’écartant des explications officielles de propagande pour les régimes communiste ou Nazi, la loi 317 VIII risque d’étouffer le débat public au sujet de l’histoire de l’Ukraine dans la période moderne. Cela affecte de manière négative un débat public et ouvert dans les médias nationaux. » Avis de la Commission de Venise

La Commission de Venise conclue de façon très sévère et on ne peut plus explicite son examen de la loi que le but de cette loi, de par la lourdeur des sanctions, et son périmètre, est de terroriser les ukrainiens afin de supprimer toute liberté d’expression

« A la fois le manque de prévisibilité décrit ci avant, les punitions sévères auront pour effet de produire ce que la Cour Européenne des droits de l’Homme appelle un « effet terrorisant » balayant potentiellement la liberté d’expression en générale et la liberté de parole politique en particulier au sein de la société. »

L’avis remarque également que cette loi comporte des dispositions permettant un contrôle et une censure total des médias, incompatible avec la liberté de la presse et la possibilité de faire exister des débats publics. Et ce d’autant plus que la loi confie la possibilité de cette censure à une autorité non judiciaire.

Dans ses considérations, la Commission de Venise juge comme disproportionné l’interdiction de Partis Communistes, leur interdiction de se présenter aux élections en raison de leurs symboles ou de leur noms. (considérant n°108) . Pourtant cela à conduit la junte de Kiev en application de la loi 317 VIII à interdire tant le parti communiste d’ukraine que le parti communiste des ouvriers et paysans. A noter que ces interdictions ne peuvent faire l’objet d’aucuns recours en Ukraine. Une plainte a été déposée devant la CEDH. L’avis de la Commission de Venise note que l’interdiction faites à des partis politiques de se présenter aux élections est incompatible avec la Convention Européenne des Droits de l’Homme.

affiche niemoller communiste syndicaliste juif antifascismeL’analyse détaillée du jugement provisoire rendu par la Commission de Venise est on ne peut plus clair. La loi criminalisant et interdisant le communisme prise par la junte de Kiev contrevient à de nombreux droits et libertés fondamentaux. Force est de constater que les principaux médias en France, détenus il est vrai par des milliardaires, qui se font si souvent les chantres des droits de l’homme, pas plus que les représentants d’EELV ou du PS , soutients actifs il est vrai de la junte d’oligarques et de milices fascistes que le pouvoir de F Hollande a contribué à installer à Kiev, n’ont émis aucune protestation en la matière.

C’est donc à chaque citoyen d’agir – à l’image des mobilisations organisées par le PRCF, des informations diffusées par ses médias – d’agir contre le fascisme en action, pour la solidarité avec les communistes en Ukraine et ailleurs en Europe. Partout, c’est en commençant par la répression des militants communistes que les pouvoirs fascistes se sont installés. Ne l’oublions pas, l’anticommunisme est le premier symptôme et le terreau du fascisme.

Après les communistes ukrainiens, ce sera votre tour ! Tous ensemble résistance antifasciste !

JBC pour www.initiative-communiste.fr site web du PRCF

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41 réactions


  • tf1Groupie 19 janvier 2016 15:18

    TakTak n’oubliera pas de dénoncer le fascisant régime cubain qui interdit tout parti d’opposition ... comme tous les régimes communistes.


    • PRCF PRCF 19 janvier 2016 15:43

      @tf1Groupie
      blabla bla.... un seul parti, mais tous le monde peut se présenter. Bref une vraie démocratie participative ou chacun peut se faire entendre. Pas besoin de passer à la télé, en revanche, il faut convaincre les citoyens et leur rendre compte. Antidémocratique ?

      Rappelons cher TF1groupie que par chez nous, les élections se fond à coup de dizaines de millions d’euros (voir les affaires concernant Sarkozy ou Le Pen), à coup de censure totale de l’opposition (le PRCF en sait quelque chose) quand elle n’est pas tout simplement interdite comme en Ukraine.

      Le régime politique cubain se caractérise par un système monopartite avec un fort apport de la base de la population. Il s’agit d’un système plus connu sous le nom de « Poder Popular » ou pouvoir populaire. Il existe trois niveaux : la commune, la province et le conseil national (ou parlement).

      Le conseil communal. Chaque commune est divisée en autant de districts électoraux qu’il n’y a d’élus. Au total, Cuba compte 14.000 de ces districts, chacun représentant au maximum 2.000 électeurs. Lors des réunions de district, toutes les personnes présentes peuvent proposer des candidats. Chacun, qu’il appartienne ou pas au Parti communiste, entre donc en ligne de compte. Plus de 400 personnes ayant le droit de vote doivent êtres présents afin de pouvoir se réunir valablement. Chaque candidat est proposé au vote. Sur base des résultats, on compose des listes comprenant au minimum 2 candidats et au maximum 8, par mandat à assurer. C’est avec ces listes ainsi constituées que l’on organise simultanément les élections dans tout le pays. Ces élections ont lieu tous les deux ans et demi. La propagande du candidat se limite à une photo et à un curriculum vitae. Les candidats peuvent prendre la parole au cours d’assemblées publiques, mais ne peuvent mener de campagne personnelle. Le vote est secret et facultatif et l’on peut voter pour zéro, un ou plusieurs candidats. On retient le candidat qui a recueilli le plus de voix, mais il doit également avoir obtenu 50% des voix au moins. En décembre 1992, 13.865 membres ont été élus parmi plus de 28.000 candidats aux 169 conseils communaux.

      Depuis 1992, on élit également de façon directe les conseils provinciaux et le conseil national. La procédure de candidature se déroule autrement, ici. Au départ des divers mouvements sociaux, syndicat, organisation des paysans, union des femmes, organisations estudiantines, comités de quartier et autres, on instaure des commissions qui peuvent proposer des candidats. Le Parti communiste lui-même n’en propose aucun. Lors des dernières élections, quelque 60.000 personnes étaient actives dans ce genre de commissions. Le but de ces organisations sociales est de veiller sur le cours de la révolution et de constituer un certain filtrage afin d’éviter les éventuelles déviances. Toutefois, on y consulte beaucoup la population : lors des précédentes élections, environ 1,5 millions de Cubains ont été concernés dans la mise au point des listes de candidats. En outre, les propositions doivent obtenir l’aval des conseils communaux. Enfin, il y a la règle qui veut qu’environ la moitié des candidats doivent déjà avoir été conseillers communaux. Pour finir, il reste autant de candidats qu’il n’y a de mandats à pouvoir. Dans chaque district électoral, on peut choisir entre 2 et 5 candidats pour le conseil national et entre 2 et 14 pour le conseil provincial. A l’instar de ce qui se passe avec le conseil communal, le vote, ici aussi, est secret et facultatif et l’on peut voter pour zéro, un ou plusieurs candidats. Pour être élu, un candidat doit avoir récolté au moins 50% des voix exprimées. Si un candidat n’est pas élu, le siège reste vacant, ou le district reprend complètement la procédure. Les conseils provinciaux et le conseil national sont élus tous les cinq ans. Il existe 14 conseils provinciaux comptant en tout 1.190 membres élus. Le conseil national, lui, compte 589 membres. Les candidats sont révocables à tout moment : tous les six mois, ils peuvent êtres appelés à se justifier devant leur assemblée de district et, s’il le faut, on les révoque. Au conseil national, sont représentés tous les secteurs de la société : étudiants, travailleurs, paysans, scientifiques, personnel soignant, médecins, sportifs, journalistes, artistes, intellectuels, militaires. Un représentant n’est pas nécessairement un personnage jouissant d’une grande notoriété nationale.

      Le conseil national désigne le conseil d’Etat, constitué de 30 personnes : le président, le premier vice-président, 5 vice-présidents, un secrétaire et 22 membres. Ce conseil d’Etat désigne à son tour le président, le conseil des ministres et les membres de la cour suprême de justice.

      Chaque Cubain obtient le droit de vote à 16 ans. A partir de cet âge, il est également éligible à la commune et à la province. A partir de 18 ans, il est éligible au conseil national. Un élu ne sera pas nécessairement membre du Parti communiste. Au Conseil national, depuis les premières élections de 1976, entre 20 et 30% des élus en moyenne ne sont pas membres du Parti. Presque un parlementaire sur quatre est une femme. Les membres élus ne touchent aucune indemnité supplémentaire pour leur travail politique.

      La participation aux élections n’est pas obligatoire. N’empêche que le taux de participation est très élevé : en moyenne, 97%. Les votes non valables ou blancs représentant en moyenne 10%. Le taux élevé de participation électorale est en contraste flagrant avec celui des pays voisins, où un pourcentage élevé d’électeurs préfèrent rester chez eux, comme à Haïti (80% d’abstentionnistes), au Guatemala (64%), au Venezuela (60%), au Salvador (presque 60%), à Costa Rica (20%)


    • Pierre Pierre 19 janvier 2016 16:22

      @PRCF
      Merci pour la leçon. tf1 Groupie doit rentrer dans sa coquille et battre sa coulpe en disant 10 fois « Je suis un ignare et j’aurais mieux fait de me taire ».

      Pour le reste, il y a des abus à Cuba comme partout dans le monde mais les Occidentaux (et tf1 Groupie) feraient bien de se demander si leur démocratie représentative est bien le plus juste des systèmes et si cela vaut la peine de faire des guerres coûtant des millions de vies pour l’imposer par la force à des pays qui n’en veulent pas. (Je sais... R2P et apporter la démocratie sont les raisons officielles pour les gogos, les vrais raisons sont plus obscures.)
      Le parti communiste ukrainien n’a plus rien à avoir avec le parti bolchevik. C’est plutôt un parti socialiste au vrai sens du terme. Il est interdit parce qu’il remporterait haut la main n’importe quelle élection honnête en Ukraine et que cela amènerait les cleptomanes actuellement au pouvoir à la place où ils devraient se trouver c’est-à-dire en prison. 

    • tf1Groupie 19 janvier 2016 16:27

      @Pierre

      Si je suis un ignare vous auriez du me citer un parti d’opposition cubain, parce que là votre réponse est assez pitoyable.


    • tf1Groupie 19 janvier 2016 16:30

      @PRCF

      « un seul parti, mais tous le monde peut se présenter ... » smiley  smiley  smiley  smiley

      Et si vous n’êtes pas d’accord avec ce parti vous avez le droit de vous présenter en prison et de vous faire appeler dissident.

      Pas alléchant votre définition de la démocratie


    • Aristide Aristide 19 janvier 2016 16:51

      @PRCF


      La description de l’organisation cubaine est d’une précision suisse, tout est impeccable, les citoyens à tous les niveaux ... Mais bon ... Dans les faits, en fin de compte c’est le frangin qui succède au leader maximo. Et toute une clique indéboulonnable de généraux et d’apparatchiks qui tire toutes les ficelles. 

      Après les « électeurs » ont le choix pour élire le représentant nommé par le pouvoir, sinon ...

      En fait une belle démonstration de ce que l’on appelle la démocratie du parti unique.

    • PRCF PRCF 19 janvier 2016 17:16

      @Aristide
      @TF1groupie.

      la commission de venise à condamner comme antidémocratique et totalitaire les lois anticommunistes. Et vous vous les applaudissez. Bref, on a bien compris ce que vous êtes et qui vous soutenez.

      Pour le reste, à CUBA tous le monde peut se présenter aux élections. C’est un fait.
      Le Frangin comme vous dite ne succède pas au leader maxim, il était à coté de lui depuis le début.
      Rien à voir avec Bush fils succèdant à Bush père. Rien à voir avec Hillary succédant à Bill etc...


    • Aristide Aristide 19 janvier 2016 17:35

      @PRCF


      Ah, les dynasties et la nomenklatura communiste en remplacement de notre système. Le frangin est au pouvoir pour combien de temps ? Elu par le peuple cubain ? Jusqu’à sa mort et son remplacement par un général ou un autre leader du même accabit ? 

      C’est vrai que l’on ne peut pas vous en vouloir sur la démocratie, c’est tellement étranger à votre mode de pensée que la simple notion évidente d’élections libres vous est inconnue. 

      Vous avez effectivement compris qui je suis, un de ceux qui serait interdit de parole ou mieux. 

    • Pierre Pierre 19 janvier 2016 17:38

      @tf1Groupie
      Je vous réponds que notre démocratie représentative multipartite est un type de démocratie qui nous convient peut-être et qui est le fruit de 2 siècles d’évolution. Il n’a plus évolué depuis 50 ans ce qui fait que la France est gouvernée par un président qui a un taux d’environ 25 % de satisfaction et qu’il n’y a aucun moyen légal pour le faire quitter sa fonction avant la fin de son mandat.

      De plus, son pouvoir est limité à cause des multiples secteurs qui ont été cédées à une administration européenne libérale pour laquelle personne n’a voté. Démocratie... comme en Grèce où ce sont les dictats européens qui décident à la place du gouvernement élu.
      Des courants politiques importants (FN, MoDem...) n’ont qu’une représentation symbolique à l’Assemblée nationale. C’est cela la démocratie modèle pour vous ? 
      Il existe sur la terre d’autres peuples qui ont une autre histoire, une autre culture ou qui ont d’autres besoins que de la propagande électorale. La démocratie directe, vous connaissez ? Et la démocratie participative ? Et tous les autres types de démocraties ? Vous vivez dans un système cadenassé et vous ne vous en rendez même pas compte. Vous avez simplement le droit de vous exprimer mais personne n’a le droit de changer le système. 


    • MatinMidiSoir 19 janvier 2016 19:50

      @tf1Groupie
      bIEN ENVOYé Goupie !


    • OR ANGE SKINK 1er mars 2016 12:45

      @tf1Groupie

      Youhou j’en ai une très très bonne pour toi, Anonymous worldwide avec son blue beam qu’il nous traine depuis x années :

      https://www.youtube.com/watch?v=1xqlipTnyhc&feature=player_embedded

      Avec celle là ta « carrière » est définitivement assurée sur AV, y’aura plus un pyra ou un complotiste quelconque qui osera l’ouvrir... ou pas smiley smiley smiley


  • César Castique César Castique 19 janvier 2016 16:09

    Si on ne criminalise pas une doctrine qui a des dizaines de millions de morts directes à son actif - cent millions affirme même Le Livre noir du communisme -, qui pourrait-on criminaliser ?



    Il est inutile de rétorquer qu’un véritable régime communiste n’a jamais été mis en place nulle part, il suffit de réfléchir une petite minute pour comprendre que communisme et terreur policières sont consubstantiels.


    Parvenus au pouvoir, les Bolchos vivent dans la terreur de la contre-révolution. Ils mettent donc en place des structures où tout le monde espionne tout le monde. Il en résulte un volume d’informations sur ce que tout un chacun a à se reprocher, des babioles aux délits les plus honteux, qui permet à la police politique de tenir tout le monde, du balayeur municipal - qui fait des pauses de 20 à 30 minutes au lieu des 15 réglementaires - au chef du gouvernement - si sensible à la douceur de la peau des petits garçons. 


    Et c’est parti pour le Goulag, les procès « staliniens » - j’ai vu celui d’Arnaldo Ochoa Sanchez, et de ses « complices », à La Havane, ça m’a ôté le goût du rhum et des cigares cubains, pour le restant de mes jours - les pelotons d’exécution, les balles dans la nuque... 


    Alors, ce n’est sans doute pas le communisme (chimérique) inventé par Marx, mais c’est bel et bien le communisme inéluctable.

    • Pierre Pierre 19 janvier 2016 16:53

      @César Castique
      « il suffit de réfléchir une petite minute pour comprendre que communisme et terreur policières sont consubstantiels » Cela, c’est vous qui l’affirmez parce que c’est le slogan inventé pour interdire tout autre système que le libéralisme. Il faut être de mauvaise fois pour ne pas reconnaître que tous les régimes socialisants ont été combattus par l’intérieur par des agents à la solde de puissances occidentales. D’où le système policier qu’on a ensuite facile de qualifier de consubstantiel.

      Je connais très bien l’Ukraine. Le parti communiste a gardé son nom parce qu’il est structuré au niveau national et qu’il a encore une assise populaire. Il n’a rien d’un parti de tortionnaires, c’est plutôt un parti social qui ne demande pas un retour au communisme. C’est le seul parti ukrainien (avec l’ancien parti des Régions) qui n’est ni nationaliste ni nazi mais on lui interdit de parler. On tue même ses militants comme à Odessa et ailleurs dans le pays mais on n’en parle pas ici.
      Les élections de l’oblast de Lougansk ont amené le parti communiste en tête. C’est le choix des Ukrainiens et il est clair. Il y a toute les chances qu’il gagnerait les élections ukrainienne au niveau national aussi en cas d’élections libres. Vous ne voyez pas que les oligarques et les nationalistes en ont peur et que c’est pour cela qu’ils veulent l’interdire. 


    • tf1Groupie 19 janvier 2016 17:02

      @Pierre

      Quand vous mettez des micros dans la maison de chaque citoyen, comme c’était le cas avec la Stasi, alors votre « ennemi intérieur » c’est le Peuple.

      En conclusion : le Parti Communiste c’est l’ennemi du Peuple


    • leypanou 19 janvier 2016 17:06

      @César Castique
      Parvenus au pouvoir, les Bolchos vivent dans la terreur de la contre-révolution. Ils mettent donc en place des structures où tout le monde espionne tout le monde. : tout le monde espionne tout le monde, tant que tout le monde se réduit à l’ex-Union Soviétique, où est le problème ? Vous avez été espionné vous ? Non.

      Par contre, que dites-vous dans le cas des États-Unis qui espionnent tout le monde ? C’est autrement plus grave non ? C’est vrai, les États-Unis, c’est la liberté et MLP y est même allée pour avoir un genre d’adoubement lors des présidentielles de 2012.


    • PRCF PRCF 19 janvier 2016 17:13

      @tf1Groupie

      Votre téléphone est sous écoutes, votre correspondance électronique aussi, de même que votre ordinateur. mais cela ne vous dérange pas.

      A coté de la surveillance policière du système capitaliste, la stasi c’est de l’artisanat.


    • PRCF PRCF 19 janvier 2016 17:19

      @PRCF
      100 millions de morts ? les auteurs même du livre noir du communisme ont refusé de cautionner ce chiffre inventé par Courtois.

      Et depuis que les archives de l’URSS ont été ouvertes, toute la belle propagande de GOEBBELS/CIA a été démentie

      100 millions de morts, c’est le nombre d’enfants morts de faim en a peine quelques années à cause de votre idéologie, le capitalisme.
      100 millions de morts c’est le nombre de morts rien qu’avec les deux guerres mondiales du 20e siècles que l’on doit à votre système le capitalisme. S’il y a bien des criminels, c’est bien les capitalistes.


    • Aristide Aristide 19 janvier 2016 17:41

      @PRCF


      J’adore l’histoire revisitée par les staliniens. C’est simple. Je dirais même simplet. Amis bon, des zigues qui continuent à porter au nues une URSS qui s’est vautrée, remplacée depuis par un système de pillage de la richesse d’une nation par une nomenklatura de profiteurs. 


    • PRCF PRCF 19 janvier 2016 17:44

      @Aristide
      « remplacée depuis par un système de pillage de la richesse d’une nation par une nomenklatura de profiteurs. »
      Oui cela s’appelle le capitalisme. Et pour les russes et les soviétiques, cela s’appelle le grand bon en arrière... vous pouvez être fier de votre système capitaliste . Vraiment !


    • tf1Groupie 19 janvier 2016 19:47

      @PRCF

      « A coté de la surveillance policière du système capitaliste, la stasi c’est de l’artisanat »

      Oh ben vous, vous sortez de l’oeuf !
      Pourtant depuis la chute du mur les infos sont publiques, cultivez-vous avant de faire de longs pamphlets sur Avox.

      La Stasi a industrialisé (à l’Allemande) la surveillance et la repression de masse, sous contrôle total des élites. cherchez sur wikipedia.
      Et c’était y a plus de 50 ans.
      Je vous dis pas ce qu’ils feraient aujourd’hui avec les moyens de la CIA.

      Mon commentaire dissident n’aurait même pas le temps de s’afficher sur votre écran, mon accès Internet serait d’hors-et-déjà désactivé, et ........... il faut que je me barre parce que j’entends déjà le bruit du drone à mes trousses smiley 


    • MatinMidiSoir 19 janvier 2016 20:03

      @tf1Groupie
      Excellent ! Ces types seraient déjà à votre porte avec les moyens actuels.


    • César Castique César Castique 19 janvier 2016 20:29

      @Pierre

      "Il faut être de mauvaise fois pour ne pas reconnaître que tous les régimes socialisants ont été combattus par l’intérieur par des agents à la solde de puissances occidentales."

      Mais il faut être de la même mauvaise foi pour ne pas reconnaître que tous les régimes capitalistes ont été combattus de l’intérieur par des agents à la solde de Moscou aidés par des collabos locaux.

      A l’Ouest, les services spéciaux ont suffit pour contenir ces menées. Et force est de constater que tandis que la propagande du libéralisme – que vous impliquez - « prenait », la propagande du communisme foirait dans les pays communistes eux-mêmes.

      L’effondrement des régimes de l’Est a révélé – si besoin était - le fiasco de l’Homme Nouveau, y compris dans une URSS qui a eu soixante-dix ans - trois générations ! -, pour le façonner, en prenant la créature au berceau ou presque. On notera aussi, au passage, la faillite de trois générations de propagande athée.

      Pour moi, il y a une inadéquation complète entre les théories des philosophes et une nature humaine qui n’a ni le « ressenti » ni les aspirations que lui prêtent des intellos « hors sol », à commencer par les Lumières.

      Le communisme a sans doute correspondu à quelque chose à un moment de l’histoire, particulièrement dur pour les classes populaires. Je lis actuellement – entre autres, j’ai toujours plusieurs livres en cours - « L’évolution, la révolution et l’idéal anarchique  » d’Elisée Reclus. On y découvre ce qu’est le prolétaire du « Manifeste », en qui plus personne ne se reconnaît désormais, contre les archaïques croyances des prétendus « progressistes » :

      « Les conditions mêmes de la vie nous dictent le voeu capital. Les cris, les lamentations qui sortent des huttes de la campagne, des caves, des soupentes, des mansardes de la ville, nous le répètent incessamment : « Il faut du pain ! »Toute autre considération est primée par cette collective expression du besoin primordial de tous les êtres vivants. L’existence même étant impossible si l’instinct de la nourriture n’est pas assouvi, il faut le satisfaire à tout prix et le satisfaire pour tous, car la société ne se divise point en deux parts, dont l’une resterait sans droits à la vie. « Il faut du pain ! »… »

      (...)

      « On se demande souvent comment les faméliques, si nombreux pourtant, ont pu surmonter pendant tant de siècles et surmontent encore en eux cette passion de la faim qui surgit dans leurs entrailles, comment ils ont pu s’accommoder en douceur à l’affaiblissement organique et à l’inanition. »

      Voilà le monde dans lequel s’impossent des mots comme « esclavage », « exploitation » « paupérisation », « émancipation »* que les communistes d’aujourd’hui utilisent sans sourciller comme si le monde n’avait pas bougé depuis cent cinquante ans, et sans comprendre que, ringards et excessifs, ils ne trouvent plus aucun écho auprès des gens normaux vivant, aujourd’hui, une vie normale d’aujourd’hui.


      * Je vous invite à réfléchir sur l’impact respectif d’un tel terme sur le salarié d’avant-hier, qui consacrait la moitié de son salaire à son alimentation, et sur celui d’aujourd’hui, qui nourrit sa famille avec 15 % de ses revenus, et avec laquelle il passe un mois par an dans un mobil home, fut-il d’occase et retapé par ses soins, du côté du Grau-du-Roi.

    • JP94 19 janvier 2016 21:00

      @PRCF
      Justement , non seulement à ce sujet mais plus généralement contre toutes les falsifications ( forme de révisionnisme , qui semble parfois à l’envers de l’autre , puisqu’on y multiplie les victimes ..pour mieux cacher les siennes ) , il est en train de se lancer une proposition d’accord s’adressant à toutes les historiennes et historiens pour le chiffrage .

      C’est-à-dire que chaque historien s’engage et appelle à n’accepter que des bases historiquement vérifiées : libre à elle ( ou lui ) de les interpréter dans un sens ou un autre .
      On attend peu de signatures en France , car l’usage public de l’histoire à seules fin de propagande y est devenu tellement la règle que peu d’historiens et d’historiennes oseront signer contre le vent dominant , au détriment de leur carrière .
      Quand à ceux qui réfutent les archives , peut-on les qualifier d’historiens .

      Sur la question du nombre de victimes , le chiffre avancé , pour la période 1921-1953 , est actuellement de 2,6 millions , incluant toutes les victimes , directes ( y compris les bandéristes , par exemple ) et indirectes ( suite des mesures de répression , ou suites des décisions politiques )
      Chiffre qui n’a rien de minime , évidemment .
      Mais chiffre étayé , qui n’a rien à voir avec le nombre invraisemblable 26 , 50 ou 100 millions de morts de Courtois ou autre ) 
       si 100 millions + 26 millions ( 2ème GM) + invalides + blessés de guerre plus nombreux que les morts . sur 168 millions à la veille de la guerre ) alors comment le pays aurait-il pu renaître ? moins d’habitants que la France , beaucoup moins affectée et détruite , et pourtant dont 31% du PIB allait dans les poches de l’Allemagne nazie pendant la guerre ...
      A la veille de 1914 , le PIB de la Russie faisait 1/2 France , 1/6 Allemagne , 1/14 USA 
      Après 1945 et une baisse de 25% il est allé jusqu’à 2/3 USA et donc , malgré tout le bénéfice qu’ont tiré les USA des 2 guerres et de leur politique impérialiste , une progression relative de X 4,5 !

      Donc cela me semble tout simplement incompatible avec la thèse des falsificateurs , quelle que soit l’opinion qu’on puisse avoir sur l’URSS .
      Une falsification incohérente discrédite son auteur .
      Mais cette falsification n’a pas pour but d’être cohérente : elle fonctionne ! ( enfin pour le moment ) 

      A part ça je pense que de votre coté vous serez très vite informé de cet accord sur la vérité historique ! 

    • Pierre Pierre 19 janvier 2016 23:38

      @César Castique
      Vous me faites un long commentaire mais j’ai l’impression que vous prêtez des pensées que je n’ai pas eues.

      Pour être clair, je vais vous résumer mes convictions en essayant de rester sur un plan général.
      Je crois que nous sommes d’accord pour dire que le marxisme est une doctrine datant de la deuxième moitié du XIXe siècle qui répondait à une situation où le pouvoir était détenu par une bourgeoisie conservatrice-libérale et où les masses prolétaires n’avaient que peu de chance de sortir de la misère. 
      En Europe, grâce à la menace du marxisme et grâce à des compromis, les travailleurs ont petit à petit conquis des droits pour finalement obtenir le suffrage universel qui est la base de notre démocratie actuelle.
      Un pays, la Russie, a pris une autre voie et a fait une révolution qui a amené le marxiste Lénine au pouvoir après avoir écarté les socialistes révolutionnaires (Kerenski), les anarchistes (Kronstadt) et les mencheviques qui étaient les alliés des bolcheviques lors de la révolution. 
      On peut dire que le marxisme a pris fin en Russie en 1923 quand Lénine s’est retiré. Ce qui a suivi, c’est du totskisme, du stalinisme, du kroutchevisme etc. mais certainement plus du marxisme.
      Toutes ces doctrines en « isme » font partie de l’histoire de l’URSS et ont apporté du positif et du négatif aux citoyens. La preuve, c’est que même aujourd’hui, Léonid Brejnev et Joseph Staline font partie des personnalités politiques préférées des Russes. (lien)
      Cela ne veut pas dire que qu’ils veulent revenir au stalinisme. Cela veut simplement dire qu’ils sont conscients que ces personnalités ont eu une place dans l’histoire de leur pays.
      Les Russes et moi aussi, nous savons que le marxisme a été utile à un moment de l’histoire et qu’il a été le moteur de l’évolution des droits des travailleurs tout au long de presque tout le XXe siècle. 
      Il est cependant inimaginable d’encore vouloir appliquer cette doctrine ou une autre de la même famille au XXIe siècle en Europe. Nous savons tous que ce n’est plus adapté au monde dans lequel nous vivons.
      Le libéralisme est une doctrine politique dont les racines remontent au XVIIIe siècle et même au XVIIe si on remonte jusqu’à John Locke. C’est dire que ce n’est pas nouveau.
      Le libéralisme a aussi eu une utilité dans lutte pour les droits des bourgeois. Il s’agissait ici de reconnaître leurs droits à une époque où le pouvoir était détenu par les souverains et par les aristocrates.
      A partir du début du XIXe siècle, le libéralisme à commencé par émerger mais l’essentiel du pouvoir restaient dans les mains des conservateurs (catholiques).
      A partir des années 70, l’école de Chicago (Milton Fiedman) a ressuscite le libéralisme économique. Ce sont Margaret Thatcher et Ronald Reagan qui ont appliqué ces règles dans leurs pays respectifs. N’oublions pas qu’il en fut de même dans les dictatures sud-américaines. (Chili, Argentine...)
      Aujourd’hui, c’est l’Union européenne qui est le parangon du libéralisme dans le monde.
      Encore un fois, cette doctrine économique n’est plus adaptée au XXIe siècle. Elle mène a une confiscation du pouvoir économique par une oligarchie toujours plus gloutonne. Le corollaire est que quand le pouvoir politique du pays le plus puissant du monde (Etats-Unis) est sous influence directe de cette oligarchie, la gloutonnerie consiste en la destruction physique de toute concurrence (guerre).
      C’est la situation actuelle dans le monde.
      Je fais ici une parenthèse pour signaler que le libéralisme économique considère l’homme comme un outil productif qu’on peut utiliser ou licencier quelles qu’en soit les conséquences sociales.
      Voila pourquoi je rejette aussi bien le marxisme que le libéralisme.
      Je pourrais développer mes idées à ce sujet mais c’est impossible dans le cadre d’un commentaire.
      Je dirais seulement qu’elles sont plutôt proches de la théorie de la régulation.
      Pour moi, il faut encore inventer le système économique du XXIe siècle.
      En attendant, laissons les systèmes économiques différents se développer (monde multipolaire).
      La Chine, la Russie ou Cuba ne sont pas des enfers. Voyons ce qu’on peut tirer de leurs expériences et cessons de nous prendre pour le nombril du monde. 





    • Parrhesia Parrhesia 28 janvier 2016 11:03

      @Pierre

      >>> Je pourrais développer mes idées à ce sujet mais c’est impossible dans le cadre d’un commentaire. <<<

      Et c’est avec plaisir que nous en prendrions connaissance.

      Bonne journée à vous.


  • Pierre Pierre 19 janvier 2016 18:00

    @tf1Groupie

    @Aristide
    Vos arguments sont des clichés. L’ancien régime de la RDA était au communisme ce que le régime des colonels en Argentine était à la démocratie.
    L’article parle d’un parti communiste ukrainien qui n’a rien à voir avec le régime bolchevique de Staline... encore qu’il y a à discuter sur son bilan.
    Quand on parle du parti socialiste actuel, on ne le compare pas avec la SFIO de Pierre Laval, c’est malhonnête et c’est ce que vous faites. 

  • MatinMidiSoir 19 janvier 2016 19:53

    Les moutons du bolchévisme révolutionnaire et du capitalisme d’Etat financés par la Banque américaine, Wall Street et le patronat ricano !
    Ahahah ! C’est clownesque, le problème est que vous avez fait tellement de dégâts et que vous n’avez libéré personne du travail !

    Heureusement qu’il vous reste agogovox pour vous zèsseprimer !


    • taktak 19 janvier 2016 20:18

      @MatinMidiSoir
      Ce que vous faite à un nom : le mensonge. Visant à nuire. Cela caractérise la diffamation.
      En revanche, le parti des banquiers, des traders et spéculateurs, c’est la droite et l’extrème droite.

      Quand à vos insultes pour agoravox et ses lecteurs, chacun appréciera


    • César Castique César Castique 19 janvier 2016 20:38

      @taktak


      « Ce que vous faite à un nom : le mensonge. Visant à nuire. Cela caractérise la diffamation. »


      C’est cela. Et Jacob Schiff, c’était en sa qualité de technicien de surface à la banque Kuhn, Loeb & C°, de New York, qu’il rencontrait Léon Trotski !


      « En revanche, le parti des banquiers, des traders et spéculateurs, c’est la droite et l’extrème droite. »


      La preuve, c’est que le Front national ne trouve de financement qu’auprès d’une banque russe... Vous devriez accorder vos violons, avec vos complices objectifs de l’UMPS.

    • taktak 19 janvier 2016 22:12

      @César Castique

      En 1986, une centaine de députés chahutent le parlementaire frontiste Pierre Ceyrac, qui monte à la tribune. Nouveau député du Nord, ce neveu de l’ancien président du CNPF, le Centre national du patronat français devenu le Medef, est un membre de la secte Moon.

      “Le révérend Moon pensait que le communisme était un danger pour le monde”, explique aujourd’hui Pierre Ceyrac, qui fut missionnaire pour la secte dès 1972 et secrétaire général pour l’Europe du mouvement Causa, le bras politique des moonistes, à partir de 1983.

      “Ce mouvement devait organiser des conférences à travers l’Europe pour dénoncer les ravages de l’idéologie mise en place en Union soviétique. Ce lobbying était réservé à une certaine élite, des gens bien ciblés dans les secteurs économique et politique”, précise Ceyrac, qui a quitté le Front national en 1994 et l’Église de l’unification en 1997.

      “Dans l’Église, il a été décidé qu’une personne devait intégrer le FN”

      Pour diffuser son discours, la secte subventionne alors des mouvements politiques anticommunistes. Aux États-Unis, elle approche l’aile droite du Parti républicain ; en France, c’est vers le Front national qu’elle se tourne. Ceyrac raconte : “En 1985, le colonel coréen Bo Hi Pak, haute figure de l’Église, rencontre Jean-Marie Le Pen à Saint-Cloud. Il est séduit. Il avait combattu le communisme dans son pays, Le Pen avait fait pareil en Indochine.” Les deux hommes trouvent rapidement un accord.

      “Au sein de l’Église, il a été décidé qu’une personne devait intégrer le Front. J’ai été désigné alors que je n’étais pas du tout attiré par la politique et Le Pen. Pour les législatives de 1986, j’ai donc obtenu une place qui me permettait d’être élu député FN. En échange, la secte apportait au Front national une puissance financière et un solide carnet d’adresses international”, relate Ceyrac.

      L’objectif ? “Porter Le Pen à la présidence de la République afin de mettre en place une politique plus en accord avec nos idées.”

      Dans la perspective de l’élection présidentielle de 1988, la secte Moon injecte beaucoup d’argent dans la machinerie frontiste. “Nous savons que l’organisation a versé au FN entre 20 et 30 millions de francs (de 3,5 à 4,5 millions d’euros) jusqu’en 1986″, analyse l’historien Nicolas Lebourg, spécialiste de l’extrême droite. Une aide financière que Jean-Marie Le Pen réfute, même s’il reconnaît avoir bénéficié d’un apport logistique de l’Église lors de ses campagnes. “Nous n’avons pas reçu d’argent de Moon, déclare-til aujourd’hui, mais en revanche, ils nous ont envoyé des militants fantastiques. Je me souviens qu’en 1986, trente types venant de toute l’Europe ont débarqué à Marseille. Ils ont tapissé la ville d’affiches. Ils couchaient à même le plancher : des gens d’un dévouement extraordinaire.” Dans leur profession de foi, les moonistes se doivent en effet de “participer à la vie politique auprès des forces chrétiennes afin de préparer l’avènement du royaume de Dieu”, précise Nicolas Lebourg.

      Une lune de miel qui tourne court

      Pour peaufiner la stature internationale du candidat Le Pen, la secte Moon lui ouvre également son carnet d’adresses. Au lendemain de la chute de la dictature de Marcos aux Philippines, en 1986, le président du FN parvient ainsi à rencontrer Cory Aquino, nouvelle présidente de l’archipel. Surtout, en février 1987, l’Église permet à Le Pen d’obtenir sa fameuse photo aux côtés de Ronald Reagan, alors Président en exercice. Ce jour-là, la secte Moon avait réuni la crème du Parti républicain dans un hôtel Hilton à Washington. On y retrouvait le colonel Bo Hi Pak, bras droit du révérend Moon et président de la société News World Communications, qui contrôlait alors le Washington Times. C’est cet officier coréen qui, sous l’oeil des objectifs, a présenté un président du FN tout sourire à Ronald Reagan. Préparé un an à l’avance, ce voyage fut un vrai triomphe médiatique.

      La lune de miel entre moonistes et frontistes a pourtant tourné court. Quelques mois après la photo, Jean-Marie Le Pen qualifie les chambres à gaz de “point de détail de la Deuxième Guerre mondiale” lors d’une interview sur RTL. Les rapports entre l’Église et Le Pen se dégradent aussitôt. Malgré les pressions de la secte, le président du FN refuse de faire des excuses publiques.

      “L’Église de l’unification a été déçue et effrayée par cette déclaration. Après la présidentielle de 1988, l’accord entre le mouvement Causa et le FN s’est arrêté”, se souvient Pierre Ceyrac.

      La chute du mur de Berlin et la fin de la guerre froide rendaient aussi moins nécessaire le financement d’un parti devenu sulfureux.


    • César Castique César Castique 20 janvier 2016 00:59

      @taktak



      C’était vraiment pas la peine, j’ai copié-collé l’article des Inrocks, le 12 novembre 2012...


      Ça fait, certes, partie de l’histoire du mouvement... Mais c’est terriblement daté tout ça. On a changé de planète depuis.


      On est même passé d’anticommunistes primaires, secondaires et tertiaires, à russophiles. C’est à cela qu’on mesure le chemin parcouru.


  • Spartacus Lequidam Spartacus 20 janvier 2016 08:52

    Les bolcheviques atterrés.


    Imaginez que le communisme a juste engendré la déportation, le massacre, l’enferment de 20 millions d’Ukrainiens et qu’aujourd’hui les Ukrainiens ne veulent plus de communistes.

    Que c’est drôle et bizarre de ne pas vouloir une idéologie criminogène de dictature.


    Il n’y a qu’en France ou les gauchistes rêvent du communisme.
    Partout ailleurs ou les expériences ont eu lieu. Ils n’y reviendrons plus jamais....

  • MatinMidiSoir 20 janvier 2016 09:46

    on a supprimé le post quand je parle de la grande objectivité de lacroix-riz et celui où je dis que je suis descendant d’Ukrainien mort pendant le grande famine. au moins on sait à qui on a à faire avec la PRCF et takatak.
    on va me dire bientot que j’appartiens à la Svoboda ou right sektor, forcément !


    • taktak 20 janvier 2016 10:20

      @MatinMidiSoir
      1°) Ce n’est ni les auteurs ni les commentateurs qui modèrent les posts. mais la modération d’agoravox. Qui fait appliquer et respecter la charte. Charte qui ne reprend que les termes de la loi.

      Pas la peine de m’accuser, moi ou un autre

      2°) Caché derrière un pseudo, vous imaginez pouvoir critiquer l’objectivité de travaux d’historiens reconnu (pas seulement lacroix Riz, mais également Wheatcroft, Zemskov etc...)  ?
      pourtant leur travaux s’appuie sur les archives ouvertes. Sur des faits historiques. pas sur la propagandes des nationalistes collaborateurs du IIIe reich puis celle de la CIA.


    • MatinMidiSoir 21 janvier 2016 19:42

      @taktak
      L’objectivité des travaux des historiens ? il ny a aucune objectivité dans les travaux historiques puisqu’il ya des dizaines des écoles historiques.
      J’ai lu lacroix-riz et ce qu’elle écrit révolterait beaucoup d’européens qui ont vécu le pouvoir de Staline.
      Moi en pseudo ? Mais vous pas en pseudo ? Vous pas avoir courage donner votre véritable identité comme membre des communistes, alors fais mieux de se taire. Guignolo !
      et encore toujours Goebbels et Cia agence spéciale, vous faites pitié d’être endoctriné à ce point. Vous ne pas pouvoir imaginer d’autres analyses ???????????????????????????????????


    • Pierre Pierre 22 janvier 2016 05:21

      @MatinMidiSoir
      Vous vous focaliser sur les travaux d’Annie Lacroix-Riz et vous réfutez ses conclusions. C’est votre droit mais cela ne vous donne pas celui de traiter ceux qui ne pense pas comme vous de suppôts de Goebbels. 


      « L’objectivité des travaux des historiens ? il n’y a aucune objectivité dans les travaux historiques puisque il y a des dizaines des écoles historiques. » 
      Pourtant, les médias ainsi que le Parlement européen (et peut-être vous) qui n’ont aucune compétence d’historien prennent position en se basant sur une seule école, celle qui défend les collaborateurs ukrainiens qui sont responsables de crimes de Juifs, de communistes, de Polonais etc.
      C’est logique, vu que ces collaborateurs ont été accueillis en grand nombre aux Etats-Unis et en Europe après la défaite allemande de 1945. Eux et leur descendants forment l’essentiel des associations qui font de l’activisme anticommunistes et antirusses avec le soutien d’officines étasuniennes. 

      La plupart des conclusions qu’on lit chez nous sont politiques et n’ont rien à voir avec la vérité historique. J’espère que vous lisez l’anglais parce que l’article que je mets en lien donne un autre regard sur la famine qui a régné dans le sud de l’URSS en 32-33. (lien)

      Je retiens que :

      - Staline avait décidé d’industrialiser le pays et il devait pour cela acheter des équipements. Note personnelle. Heureusement qu’il le fit sinon l’Allemagne aurait balayé l’URSS en 1941 et elle aurait gagné la guerre avec on sait quelles conséquences pour la France.
      - L’or ou toute autre marchandise étaient refusés par les Occidentaux pour le commerce avec l’URSS. Ils n’acceptaient que des céréales. Les céréales confisquées prenaient la direction de l’Occident.
      - Le calcul machiavélique était de soit faire cesser l’industrialisation du pays ou soit provoquer une disette qui créerait des troubles.
      - Staline comptait sur une bonne récolte mais il y eut une sécheresse qui provoqua une diminution de celle-ci.
      - Les Occidentaux refusèrent de livrer des céréales à Staline quand celui-ci leur en fit la demande.
      - L’URSS cessa l’exportation de céréales à partir de 1934.

      Je complète l’article avec le résultat de recherches personnelles.

      - J’ai eu l’occasion de consulter plusieurs documents d’archives. Ma conclusion est que Staline (qui ne quittait pas le Kremlin sauf pour aller en villégiature à Sotchi) n’était pas conscient de l’ampleur de la famine à ce moment. J’ai par exemple vu un document dans lequel un dirigeant local d’un village du Koban demandait à Staline d’alléger la pression. Le ton était alarmant mais il ne laissait pas entrevoir une famine imminente. La réponse de Staline était compassionnelle mais ferme. Il faut atteindre l’objectif.
      - Dans 70, j’ai eu l’occasion de parler avec des gens qui avaient connu cette tragédie. Ni en Ukraine ni ailleurs on ne parlait de génocide ou de crime de Staline. 
      - Les Ukrainiens qui actuellement instrumentalisent cette famine viennent de régions qui n’ont pas été touchées par elle ou qui à l’époque ne faisaient même pas partie de l’URSS.
      - Ce que j’ai souvent entendu, c’est que la terre n’avait pas été travaillée dans certains villages. Ils avaient juste produit assez pour leur consommation personnelle. Quand on le leur a confisqué, ils sont morts de faim.
      - La famine a touché tout le sud de l’URSS et pas seulement l’Ukraine. Dans une même région, la situation pouvait être différente d’un village à l’autre suivant que la terre avait été travaillée ou pas.
      - Staline n’avait aucun intérêt à commettre un génocide. Il avait besoin de main-d’oeuvre plus que tout. S’il avait voulu éliminer les Ukrainiens, il les aurait déportés en Sibérie où il y avait un besoin énorme. C’est d’ailleurs ce qu’il a fait avec les koulaks qui avaient organisé le blocage des céréales dans les coopératives.

      Je sais que mon commentaire ne vous fera pas changer d’avis. Je le publie parce que par les temps qui courent, il est bon d’avoir un avis contradictoire.

    • Pierre Pierre 22 janvier 2016 05:55

      @Pierre
      PS. L’auteur de l’article, Nicolaï Starikov, n’a rien d’un communiste. C’est un auteur-conférencier-journaliste bien connu en Russie. 

      Si vous voulez voir sa tête et mieux le connaître, voici une vidéo de lui sur un autre sujet (lien)
      Les Français devraient apprendre que les Occidentaux n’ont pas le monopole de l’objectivité. Ils n’ont que la vision des choses à partir leur point de vue. 

  • Abou Antoun Abou Antoun 20 janvier 2016 13:00

    Il n’y a pas que le parti communiste ukrainien qui est visé. Il en est de même de l’Eglise orthodoxe. Voir par exemple cette page google.
    La pratique de la langue russe est également combattue.
    En Ukraine c’est un déferlement de haine, mais on est proche de la fin de ce régime fasciste et mafieux.


  • Doume65 22 janvier 2016 04:53

    Suis-je le seul à me demander « C’est quoi, la commission de Venise ? »


    • Pierre Pierre 22 janvier 2016 05:28

      @Doume65

      Bonjour. Il suffit de le demander à votre moteur de recherche. (lien)

    • Doume65 23 janvier 2016 12:38

      @Pierre
      Je comprends à la lecture de sa définition sur Wikipedia pourquoi l’auteur n’a pas pris la peine d’expliquer aux lecteurs ce qu’elle est : un truc dont tout le monde se fout : Un machin supplémentaire pour se donner bonne conscience.

      (« Il suffit de le demander à votre moteur de recherche »
      Même pas, une âme charitable peut le glisser dans un commentaire.)

      « La Commission européenne pour la démocratie par le droit, aussi appelée commission de Venise, est un organe consultatif du Conseil de l’Europe visant à promouvoir l’esprit du droit constitutionnel de l’Union européenne et à fournir une assistance dans ce domaine à tout État désirant réformer dans ce sens ses lois et institutions politiques. »

      État voyou  : - Bonjour, la commission. Je tiens absolument à faire une loi scélérate, mais je voudrais que vous m’assistiez pour savoir si elle est bien dans l’esprit de l’UE ?
       smiley


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