mercredi 28 février 2018 - par PRCF

Vite, sortir à temps de cette Union Européenne de mort - par Georges Gastaud #Frexit

Par , auteur de « Patriotisme et internationalisme ». février 2018

Pour ménager le PS maastrichtien, le « Parti de la gauche européenne » (PGE), la « Confédération européenne des syndicats » (C.E.S.) et les autres structures grassement subventionnées qui protègent l’UE capitaliste, les directions -formatées du PCF-PGE et des confédérations syndicales prétendent qu’il est possible de « réorienter dans un sens progressiste l’ et l’UE ». Et bien que toute l’histoire du « parlement » européen depuis 1979 démente cruellement cette illusion « -constructive », des partis qui se réclament de la gauche s’apprêtent à nouveau à cautionner l’élection supranationale de 2019, dont le but est de donner une caution populaire à l’UE, pourtant directement antinomique de l’idée même de peuples souverains.

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L’UE, rejeton légitime du MEDEF

Le PRCF a mille fois montré le caractère foncièrement mensonger de cette « réorientation progressiste » de l’UE. Si la « construction » européenne pouvait se retourner contre le capital qui s’acharne à la mettre en œuvre, celui-ci serait le premier à s’en méfier. Or le Manifeste de 2011 intitulé Besoin d’aire et adopté à l’unanimité par le MEDEF appelle clairement à dissoudre la République française dans « les Etats-Unis d’Europe », à privilégier le tout-anglais transatlantique, à accepter le « leadership » de la RFA sur l’Europe et à mettre en place l’ « Union transatlantique » (premiers pas, le CETA entre l’UE et le Canada, second pas, l’accord de l’UE avec le Mercosur, pas suivant, le retour sous un autre nom du TAFTA, dès que le gouvernement allemand CDU/SPD sera en place).

L’UE, contre-révolutionnaire et totalitaire

N’oublions pas en outre que les traités supranationaux sont TOTALITAIRES : en effet, ils ne fixent pas de manière neutre, « technique », le fonctionnement des institutions européennes en laissant aux peuples le soin de décider des orientations politiques. Non, l’Europe « postcommuniste » et contre-révolutionnaire qui s’est encore durcie après l’annexion de la RDA et le phagocytage euro-atlantique des ex-pays socialistes (l’ainsi-dit « élargissement européen ») dispose très clairement que «  l’UE est une économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée ». Et l’UE n’étant rien d’autre que ce qu’établissent ses traités, on ne peut « réorienter l’UE vers la gauche », ni même d’ailleurs « sortir des traités supranationaux », sans… sortir de l’UE elle-même. En effet, la phrase-clé citée ci-dessus indique clairement, sauf à ceux qui veulent s’aveugler ou qui souhaitent aveugler autrui, que l’UE proscrit radicalement LE SOCIALISME, et même, la plus timide des politiques dites keynésiennes (à supposer qu’elles soit possible), voire le simple maintien en l’état des protections sociales nationales et des « monopoles publics » existants (Sécu, mais aussi Mutuelles à la française, SNCF, EDF, Poste, retraites par répartition, etc.) ; CQFD, comme on dirait en géométrie !

L’euro est de A à Z un dispositif de domination

Quant à l’euro, c’est une naïveté sans pareille que de croire qu’on puisse le « réorienter dans le sens du progrès social », comme l’a proposé sans rire M. Francis Wurtz, peu de temps après que le Non à Maastricht (1992) ait dépassé les 49% de votants, avec une forte majorité (déjà !) dans la classe ouvrière. Comme si « l’euro » se limitait à des billets de papier frappés du sigle € ! Comme s’il n’était pas UN DISPOSITIF MONETAIRE, une police budgétaire continentale (les fameux critères de Maastricht flanqués des dispositifs de flicage du « TSCG »), et surtout un ARRANGEMENT INTER-IMPERIALISTE (alignement du franc dit « fort » sur le mark, partage crypto-protectionniste du monde entre la zone mark, dévolue à l’Allemagne unifiée, et domination transcontinentale du dollar), bref, un moyen structurel d’affermir la co-gouvernance (conflictuelle !) de Washington et de Berlin sur l’Europe et sur le reste monde… En réalité, il y a autant de chances de « démocratiser l’euro », qu’il y en a de transformer l’OTAN en outil de la paix mondiale ! Et cette remarque est d’autant plus juste que l’UE étant le « partenaire stratégique de l’OTAN », et l’adhésion à l’OTAN constituant une condition sine qua non d’affiliation pour un Etat candidat à entrer dan l’UE, sortir de l’OTAN sans sortir de l’UE et de l’ensemble de ses dispositifs, ou du moins, sans envisager clairement de le faire, est une phrase creuse qui ne signifie rien.

De plus en plus dictatoriale, anticommuniste et fascisante, l’UE est irréformable.

Enfin et surtout, comme l’a d’ailleurs très bien dit Mélenchon (qui du coup devrait s’interroger sur la première partie de sa phrase, « l’UE, on la change ou on la quitte »), comment peut-on encore croire, quand on avise une carte de l’Europe, que ce cartel d’Etats de plus en plus autoritaires, néolibéraux et DE PLUS EN PLUS FASCISANTS puisse être amendé « du dedans » ?

Faisons le compte en partant, non pas des « positions » des partis et des syndicats, mais des REALITES vérifiables par tous :

  • Depuis le démembrement de l’URSS et de l’ex-Europe socialiste, les « pays de l’Est » arrimés à l’UE/OTAN ont perdu leur industrie, leur science et leur agriculture socialiste, bases de leur développement autocentré. Pour l’essentiel, ces pays – dont certains se sont vidés de leur jeunesse, sont devenus des colonies de main-d’œuvre dont l’exportation continentale sert à faire baisser les salaires partout, sans parler des délocalisations occidentales vers l’Est qui ont mis sous pression la classe ouvrière et la paysannerie occidentales sans donner une once de pouvoir aux peuples de l’est devenus très lourdement germano-dépendants (cf l’enquête imparable du Monde diplomatique de janvier 2018) ; qui va jamais « réorienter à gauche » cette Europe contre-révolutionnaire destinée à forclore le retour au socialisme des pays de l’Est, et cela d’autant plus que la « défense européenne » recentrée sur l’axe Berlin-Paris sera devenue opératoire pour mater d’éventuelles insurrections populaires… Alain Madelin, qui vota pour Maastricht en déclarant que c’était là une « assurance tous risques contre le socialisme en Europe » fut bien plus clairvoyant que toutes ces directions politiques « de gauche », y compris celles de l’euro-trotskisme, qui pérorent sur le « socle social européen », sur le « service public européen », sur le « socialisme européen », sur « la révolution européenne » et sur cent autres billevesées qui nous désarment idéologiquement et fond de notre classe la RISEE des capitalistes !
  • Dans presque toute l’ex-Europe socialiste, des ex-Républiques soviétiques baltes à l’ex-Yougoslavie en passant par la Pologne, la Bulgarie, la Hongrie, l’ex-Tchécoslovaquie, l’Albanie additionnée de l’Etat fantoche (entièrement sous contrôle impérialiste) du Kosovo, l’ex-Yougoslavie, la Roumanie, – sans parler de l’Ukraine où des néonazis hantent le gouvernement de Kiev – , les communistes sont persécutés, les « minorités » nationales sont discriminées (y compris quand elles forment 40% de la population comme les russophones dans certains pays baltes !), tandis que des partis xénophobes, racistes, cléricaux, misogynes (Varsovie), voire de francs fascistes (Orban, Kaczynski ou Porochenko, partisan de l’adhésion ukrainienne à l’UE) gouvernent ou sont aux portes du pouvoir. Notons que ces curieux mouvements « eurosceptiques » ne proposent nulle part de quitter l’UE et encore moins l’OTAN (ils veulent seulement une « Europe blanche, chrétienne », antimusulmane et machiste pleinement assumée). Ils sont d’ailleurs semblables en cela à Mmes Marine et Marion Le Pen qui ont FEINT de s’opposer à l’UE, aux USA et à l’euro et qui, désormais, affichent leur euro-ralliement quand elles ne courent pas à Washington pour recevoir l’adoubement de Trump… Et dire que c’est cette Europe contre-révolutionnaire, véritable analogue actuel de ce que fut la Sainte-Alliance de Metternich à l’époque de la Restauration monarchique, qu’on nous propose de « réformer » !!! Un peu comme si Blanqui, Raspail et l’ouvrier Antoine Marche, véritable père de notre Seconde République, avaient ridiculement revendiqué la « réorientation républicaine du Traité de Vienne » qui, au 19ème siècle, prétendait graver dans le marbre la défaite de la France post-révolutionnaire…
  • Et en Europe de l’Ouest ? On en est à manifester contre le retour des mussoliniens à Rome, pendant que le néo-franquiste Rajoy flanque en prison les dirigeants catalans élus, que le gouvernement de Vienne est truffé de néonazis avérés (police, armée, finances, affaires étrangères, excusez du peu !) et qu’en Allemagne, 90 négationnistes déclarés siègent désormais au Bundestag (c’est le joli résultat de la casse sociale en Allemagne sous l’égide du SPD : pourquoi se gêner maintenant que l’ex-RDA ne force plus le capital ouest-allemand à des concessions sociopolitiques ?).

En sortir ou… « y rester » !

Bref, l’éternelle question qui nous est posée, à nous partisans du Frexit progressiste «  mais comment ferez-vous pour assurer notre prospérité si la France sortait de l’UE  ? », est de plus en plus déphasée, voire surréaliste. En effet,

  1. ce n’est pas demain qu’il faudra éviter la ruine si nous sortons de l’UE, c’est aujourd’hui, PARCE QUE nous sommes dans l’UE de par la volonté de l’oligarchie antinationale de France, que nos fleurons industriels achèvent de passer entièrement aux mains du capital étranger (STX, Alsthom, Airbus et bientôt Peugeot qui prépare une délocalisation géante avec l’aide de syndicats collabos), que notre agriculture paysanne sombre sous le coup des traités transatlantiques, que nos services publics d’Etat et notre Sécu agonisent, que notre pays renie jusqu’à sa langue (l’UE pousse de toutes les manières possibles au tout-anglais « transatlantique » ?). Ainsi se réalise, avec la complicité offensive du MEDEF et des gouvernements maastrichtiens successifs, ceux de Mitterrand (initialement soutenu par les « communistes » Fiterman et Cie), de Chirac, de Jospin (soutenu par les « communistes » Gayssot et Buffet), de Sarkozy, de Hollande, de Macron, le mot cynique de l’aristocrate Von Thadden. Longtemps chargé des relations franco-allemandes par Berlin, cet inquiétant personnage annonçait crûment naguère que « pour faire l’Europe, il faut un peu défaire la France ». « Un peu » seulement, Herr Doktor ? Bref, « ce n’est pas si nous sortons de l’UE que nous ne nous en sortirons, pas, c’est au contraire si nous n’en sortons pas à temps que nous « Y RESTERONS », à tous les sens que comporte cette expression !
  2.  Quelle sottise que de croire que si la France quittait l’UE, « elle serait isolée en Europe ». Quelle France, celle du peuple ou celle des financiers ? Et de quelle Europe s’isolerait-elle, de celle des oligarques, qui nous étranglent, ou de celle des peuples, qui vomissent comme nous la « construction » européenne ? Mais surtout, comme le rappelle souvent Léon Landini, président du PRCF, il suffit de considérer le poids et la situation géographique de la France en Europe pour saisir que si la France quittait l’euro et l’UE par la gauche, comme nous le proposons… IL N’Y AURAIT PLUS D’UNION EUROPEENNE ! Et non seulement ce ne serait pas une catastrophe pour les peuples, mais ce serait un immense appel d’air pour toutes les forces d’émancipation en Europe et bien au-delà. Comme dans la chanson d’Henri Salvador, les peuples pourraient enfin danser et chanter sur l’air de « Le lion est mort ce soir » ! Bien entendu, il ne s’agirait pas seulement de sortir et de ne rien faire en attendant que les forces euro-atlantiques et ses collabos de l’oligarchie « française » nous étranglent. Il faudrait reconstituer résolument les outils politiques, militaires, budgétaires, monétaires, diplomatiques, économiques, de notre souveraineté et de notre coopération avec TOUS les pays du monde, parler à nouveau, non pas seulement aux suzerains Trump et Merkel, mais, d’égal à égal, avec les peuples de tous les continents (à l’ALBA latino-américaine, aux pays frères de la Francophonie, mais aussi à la Chine, à la Russie, ), nationaliser le CAC-40 et les banques pour reconstruire le produire en France, aller à la transition écologique sous primat du secteur public reconstitué, impulser un développement sans précédent de la démocratie, y compris à l’entreprise, taxer fortement le capital en réduisant les inégalités, bref, OSER affronter le grand capital chez nous en suscitant ailleurs un nouveau Printemps des peuples ; non pas DANS l’UE, mais CONTRE cette prison des peuples, par et pour la fraternisation de tous les peuples libres et souverains !

Pour aller vers cela, nous ne pouvons attendre une éternité. Véritable « homme historique » de la défaisance française, Macron met les bouchées doubles pour détruire les acquis de 45 et de 36, détruire la séparation laïque de l’Etat et des cultes, démanteler la République indivisible (« pacte girondin »), casser la fonction publique d’Etat, les départements et les communes, instaurer l’anglais comme langue officielle bis (dans un premier temps). Bref, derrière ses slogans mirobolants en langue étrangère, « Choose France », « France is back », « Make the Planet great again », “One planet’s Summit”, l’ex-trader de chez Rothschild s’est mis en marche pour faire de la France un “couteau sans manche dont on a perdu la lame »…

Réveillons-nous avant qu’il ait tout cassé car une fois que l’Etat national issu d’un millénaire d’histoire et travaillé par pas moins de sept insurrections populaires majeures aura été écartelé, la défaite populaire sera consommée pour TRES longtemps. Car, comme disait Marx, « l’histoire ne repasse pas les plats ». Raison de plus pour que les militants d’avant-garde du mouvement populaire rejettent avec mépris les contes de fées sur « l’Europe sociale » dont l’usage est de bercer les peuples jusqu’à ce qu’ils aient perdu à jamais la force de s’insurger.

https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/sortir-a-temps-de-cette-union-europeenne-de-mort-georges-gastaud/



26 réactions


  • zygzornifle zygzornifle 28 février 2018 15:45

    Tata Merkel et tonton Macron on dit NON et encore NON, ils ne laisseront pas faire alors pourquoi vous insistez ? Vous n’avez pas encore compris surtout que les principaux partis politiques ne le veulent pas et en cas de référendum feront faire le sursaut Européen a leurs mougeons atteints du syndrome de Stockholm .... 


  • Clocel Clocel 28 février 2018 16:01

    Z’avez voté pour qui au premier tour de la tournante quinquennale ???

    Allez, courage ! Red Not Dead ! smiley


  • pipiou 28 février 2018 18:31

    « les communistes sont persécutés, » ... bien fait pour eux : c’est la monnaie de leur pièce.
    mais on leur envoie pas les chars, comme le ferait un Brejnev.

    Ceci-dit en France les communistes vivent et se reproduisent en liberté, et peuvent même continuer à rabâcher des discours pétés, on leur fait aucun mal.


    • leypanou 1er mars 2018 08:39

      @pipiou
      peuvent même continuer à rabâcher des discours pétés : comme pipiou1 2 3 4 5 6 7 8 9 etc


  • malitourne malitourne 28 février 2018 20:24

    Le PRCF doit d’abord convaincre FI de mettre en exergue le Frexit. Tous mes encouragements, mais va y avoir du sport...


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 février 2018 21:04

    Le PRCF mélange un peu tout, le pire étant de mélanger Mélenchon avec le Frexit, alors que pour lui, c’est du « nationalisme », du « populisme », « du maréchalisme », en clair tous des fachos !


    Pourquoi le PRCF s’accroche à la FI comme une moule à son rocher, alors que depuis 2012, l’ UPR lui propose une alliance... ?? Pour le reste, il serait peut-être temps de clarifier. La sortie de l’ UE par l’article 50, est un processus JURIDIQUE. 

    Les Traités européens relèvent du Droit International. Il s’agit de divorcer juridiquement d’avec les 26 autres pays. Car contrairement à ce qui est écrit, les Traités n’ont pas été signés avec l’ Allemagne ou avec Washington, ils ont été signés par la France avec chacun des 26 autres pays.

    C’est avec eux que la France doit divorcer, et établir, à la place des relations imposées par les Traités, de nouvelles relations diplomatiques, commerciales, monétaires, militaires etc

    Car c’est avec eux que nous devrons continuer à vivre. Leurs peuples ne sont pas nos ennemis, ou je n’ai rien compris à l’ Internationalisme prolétarien... !!


    Pour établir ces nouvelles relations, il faut s’asseoir autour d’une table et discuter. Les négociations peuvent durer 2 ans, mais si elles sont terminées avant, on sort avant.

    Il n’y a donc aucune raison de sortir des Traités comme des malpropres ou des dictateurs qui ne respectent ni les autres, ni le Droit International ! Le respect du Droit International et le respect des autres peuples, c’est la même chose.

    Le Frexit étant une procédure juridique, sortir de l’ UE par la Gauche n’a aucun sens ! La preuve, les Britanniques en sortent avec un gouvernement de Droite !

    Le PRCF a l’air malin avec son slogan !


     Thérésa May est Conservatrice, alors que le Parti Travailliste et les syndicats sont européistes et ont milité contre le Brexit, c’est le monde à l’envers !
     Seul le syndicat des transports britanniques a soutenu le Brexit. 

    La suite appartient aux Britanniques. A charge pour eux de s’organiser dans leurs Partis et dans leurs syndicats, ou de créer d’autres syndicats, si ceux là sont aussi corrompus que les nôtres....

    • Attilax Attilax 28 février 2018 23:14

      @Fifi Brind_acier

      Oui, c’est incompréhensible autrement qu’idéologiquement. je suis d’accord avec les 3/4 du papier, comme d’habitude, mais... À quoi bon si c’est pour soutenir un parti qui dit lui-même vouloir sauver l’UE ?


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er mars 2018 09:50

      @Attilax
      Le PRCF essaye de reconstituer une Gauche non européiste, ce que je comprends tout à fait. Mais il veut courir 3 lièvres à la fois : reconstituer la Gauche, faire la révolution et sortir de l’ UE.


      Or, sortir de l’ UE ne nécessite pas d’attendre la Révolution, et ne concerne pas que les citoyens de Gauche. Sortir de l’ UE concerne plein de Français, bien au delà de la Gauche.... Les 55% qui ont voté non en 2005, n’étaient pas tous de Gauche, tant s’en faut !

      Le CNR, auquel le PRCF fait référence, n’était pas de Gauche révolutionnaire non plus ! Si le CNR avait attendu que la CFTC, la SFIO ou le Parti Radical deviennent révolutionnaires, il n’y aurait jamais eu de CNR !!

      Les motifs pour sortir de l’ UE sont multiples : il y a ceux qui ne supportent plus le manque de démocratie, ceux qui ne supportent plus la concurrence déloyale, l’immigration, les guerres de l’ OTAN, les fermetures d’entreprises, la fin de l’agriculture familiale, l’abandon des campagnes, la fin des Communes et des Départements, la baisse des budgets communaux, la malbouffe, la fin du droit du travail, l’austérité salariale, la baisse des remboursements de la Sécu etc

    • Attilax Attilax 1er mars 2018 11:51

      @Fifi Brind_acier

      Yep, totalement d’accord avec votre analyse...


  • JP94 1er mars 2018 00:03

    Quand on voit l’énergie déployée chez nos voisins britanniques pour contrer le Brexit, menacer de crise grave , une vraie fin du monde ! pas un jour sans que politiciens, journalistes ne tonnent, pestent, crient l’hallali !... 

    et ça consiste même à carrément piétiner la soiuveraineté britannique en excluant du Brexit certains de ses territoires ( légitimes ou non , mais jusque l’Occupation de l’Irlande du Nord n’incommodait nullement l’UE !) 
    Donc c’est un enjeu majeur !

    Pour le moment, du reste, la GB n’a pas sombré tel un nouveau Titanic ayant heurté un iceberg nommé BREXIT ...les riches prenant les canots de sauvetage, les pauvres condamnés à mourir dans les eaux froides de calculs égoïstes ..

    Mais le discours anti-Brexit est le même qu’ici : ce serait le vote de classes populaires acquises aux thèses d’extrême-droite ... être pour le Frexit serait ici un signe de lepénite aiguë ...un chantage qui rappelle la campagne de 2005 ...

    J’ai un correspondant anglais, qui vit chichement, il a voté pour le Brexit, se réjouit de savoir qu’en France il y a des partisans du Frexit ....et cette réaction montre bien que des Exits de l’UE créent une dynamique de fraternité et de solidarité entre les peuples, contre les maîtres du Capital, qui voulaient bâtir un Reich européen de 1000 ans ...sous égide allemande, d’ailleurs.

    Donc, le Frexit aurait plus encore que le Brexit un retentissement européen fort, car la GB est tout de même un pays considéré comme un pied en dehors de l’UE... et puis ce qui se passe en France, se répercute toujours : les Révolutions, les vraies, ce ne sont pas celles des épiciers comme Stendhal qualifiait l’Américaine, que Robespierre fustigeait non sans raison.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er mars 2018 08:22

      @JP94
      Au sujet de l’agriculture, le Gouvernement britannique prévoit de payer directement la PAC à ses agriculteurs. Puis de distribuer cet argent en fonction de critères environnementaux ... Hullot va en faire un malaise ... !!

      " Le ministre de l’Environnement souhaite que le futur système d’aide aux agriculteurs prenne mieux en compte les efforts pour préserver l’environnement, la biodiversité ou la qualité de l’eau.

      « Nous allons concevoir un nouveau programme, accessible à la quasi-totalité des exploitants et des propriétaires terriens qui souhaitent améliorer leur milieu naturel, fournir de nouveaux habitats à la faune ou préserver la flore sauvage », a affirmé le ministre.

      Michael Gove a également indiqué que l’usage de technologies innovantes ou l’ouverture des fermes au public pourraient figurer parmi les critères de calcul des futures subventions."


  • leypanou 1er mars 2018 08:47

    Frexit, Frexit, comme bilan aux présidentielles : 332 000 voix ; on peut y ajouter celles du NPA et de LO, au total, ce n’est pas grand chose.

    Moi aussi je suis pour le Frexit, mais ce n’est pas avec ces nombreux groupuscules que cela va arriver.

    Rêvez debout : l’essentiel n’est pas d’avoir raison mais de pouvoir convaincre. Continuez, l’espoir fait vivre ...


    • malitourne malitourne 1er mars 2018 09:02

      @leypanou
      Le Frexit est une nécessité. Nous devons convaincre. 


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er mars 2018 10:33

      @leypanou
      Avec 30 000 adhérents à l’ UPR, ce n’est plus un groupuscule. C’est le 4e ou 5e Parti de France, avec 16 millions de vues pour les conférences sur YouTube et 60 000 abonnés.

      Asselineau a fait la comparaison des audiences sur les réseaux sociaux, l’ UPR est en progression.

      La France Insoumise aussi, reste à savoir si ce sont des vrais ou des faux amis achetés !?
       


    • leypanou 1er mars 2018 11:21

      @Fifi Brind_acier
      avec 16 millions de vues pour les conférences sur YouTube et 60 000 abonnés : sacrée rigolote ! On verra çà aux élections.

      Pour le moment, ZERO député, ZERO sénateur, ZERO député européen, quelques maires que personne ne connaît, moins que Marie-France Garaud aux élections présidentielles, dans ma commune, même les poubelles ont des petites affiches UPR blanches : bref, un activisme inversement proportionnel aux résultats électoraux.

      UPR, Pardem, PRCF, Ms21 , NPA, LO, Solidarités et Progrès : des moins que rien électoralement.


    • PiXels PiXels 1er mars 2018 13:31

      @malitourne

      « Nous devons convaincre. »

       smiley  smiley  smiley

      Maquécébô les vœux pieux !

      A condition de bien comprendre le sens des mots.
      Et à l’UPR vous avez comme une légère tendance à ne retenir de ce verbe (convaincre) que la dernière syllabe et à considérer que la première désigne tous ceux qui ne vous suivent pas les yeux fermés dans l’idolâtrie de votre chef suprême.

      Ce qui, de mon humble point de vue explique en grande partie le mirifique 0,92%.... alors qu’un énorme 5% n’aurait peut-être pas été totalement utopique.


    • malitourne malitourne 1er mars 2018 13:43

      @PiXels
      T’es contre le Frexit ? Exprime-toi. Mais t’as rien à dire là-dessus, alors perds pas ton temps et va voir à Bruxelles si j’y suis.


    • PiXels PiXels 1er mars 2018 14:45

      @malitourne

      Merci de valider mes propos avec autant d’efficacité que de célérité.

      La morgue,le mépris, les insultes.... quoi de mieux pour « convaincre » ?




    • malitourne malitourne 1er mars 2018 15:00

      @PiXels

      De rien. Tu viens me chambrer, maintenant tu pleurniches. T’es en manque d’affection ou quoi ?

    • Doume65 1er mars 2018 16:23

      @leypanou
      « Moi aussi je suis pour le Frexit, mais ce n’est pas avec ces nombreux groupuscules que cela va arriver. »

      Avec qui alors ?


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er mars 2018 20:18

      @leypanou
      Le rigolo c’est vous ! Vous ne vous êtes pas aperçu qu’en 11 ans, l’ UPR n’avait eu droit qu’à à quelques semaines de médias ? Hypocrite !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 mars 2018 11:06

      @PiXels
      Les résultats des élections sont proportionnels aux temps de passage dans les médias, la télé en particulier. La censure de l’ UPR depuis 11 ans ne semble pas émouvoir votre fibre de grand démocrate...


      Quant aux analyses de l’ UPR, elle s’appuient sur des faits et des documents vérifiables par tout le monde. Le travail de l’ UPR, c’est d’informer sur des sujets européens que l’on cache aux Français depuis 70 ans.
      Si cela ne vous intéresse pas, cela intéresse beaucoup de Français.

    • PiXels PiXels 2 mars 2018 13:12

      @malitourne


      « Les résultats des élections sont proportionnels aux temps de passage dans les médias, la télé en particulier. La censure de l’ UPR depuis 11 ans ne semble pas émouvoir votre fibre de grand démocrate... »

      Ce n’est pas tout à fait exact (la « proportionnalité » et le mot « censure » me semble un tantinet exagéré, mais passons.
      Si vous étiez capable d’un minimum de logique (ou d’honnêteté intellectuelle), cette affirmation devrait induire une double question que vous ne soulevez jamais :
      Quelle est la probabilité que cette corrélation s’atténue ou disparaisse ?
      Dit autrement, en confirmant être tous conscients de l’évidence de cet axiome de base de la pantalonnade électorale, vous accréditez la thèse de ceux qui vous considèrent comme des « idiots utiles » du système.
      Vous reconnaissez n’avoir aucune chance de remporter une quelconque élection mais en vous maintenant et pire, en tirant à boulets rouges sur les candidats les plus proches des idées que vous prétendez défendre, vous les privez des voix qui auraient pu leur permettre de l’emporter.

      « Quant aux analyses de l’ UPR, elle s’appuient sur des faits et des documents vérifiables par tout le monde. Le travail de l’ UPR, c’est d’informer sur des sujets européens que l’on cache aux Français depuis 70 ans. 
      Si cela ne vous intéresse pas, cela intéresse beaucoup de Français. »

      Là encore vous faites preuve d’une mauvaise foi crasse.

      Tout d’abord parce que je n’ai jamais remis en cause la qualité globale de vos « analyses ».
      Tout ce que je vous reproche c’est de ne pas accepter que l’on puisse ne pas partager les conclusions à tirer de certaines de ces analyses et surtout vos « méthodes » de harcèlement et de dénigrement systématique de vos contradicteurs (le plus souvent avec les mêmes techniques dégueulasses que celles que vous reprochez aux chiens de garde)

      Si le travail de l’UPR se limitait, à INFORMER ça se saurait (et à peu près tout le monde vous en saurait gré et vous en remercierait)
      Malheureusement c’est TRÈS loin d’être le cas.

  • zygzornifle zygzornifle 1er mars 2018 12:40

    L’union européenne n’est qu’une charogne crevée au bord du fossé ou les mouches verte Macron Merkel et autres vont faire bombance ....


  • BA 1er mars 2018 12:54

    L’Union européenne, c’est la course aux salaires les plus bas possibles.


    L’Union européenne, c’est la mort de l’industrie française, la mort des ouvriers français, la mort des commerces français.


    France : salaire minimum de 1445 euros.

    Belgique : salaire minimum de 1501 euros.


    En clair : ces deux pays voient leurs usines fermer.


    Les patrons délocalisent leurs usines vers les pays européens qui ont un salaire minimum minable.


    Pologne : salaire minimum de 387 euros.

    Hongrie : salaire minimum de 344 euros.

    République tchèque : salaire minimum de 327 euros.

    Roumanie : salaire minimum de 190 euros.


    Castorama et Brico Dépôt : licenciés, des salariés devront former ... leurs remplaçants polonais.

    https://www.capital.fr/votre-carriere/castorama-et-brico-depot-licencies-des-salaries-devront-former-leurs-remplacants-polonais-1274882



  • zygzornifle zygzornifle 2 mars 2018 13:08

    L’Europe c’est comme une très vielle baraque qu’il vaut mieux raser pour reconstruire plutôt que de se ruinrr en travaux inutiles.....


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