mardi 3 mars 2009 - par E-fred

Abou Dhabi et le Golf

"Nous avons des relations très spéciales avec les Emirats-Arabes-Unis. Et cette base militaire, qui va couvrir toute la région, va aider à protéger les Emirats-Arabes-Unis et d’autres alliés dans la région. Car la région est très sensible" a déclaré le ministre de la Défense, M. Hervé MORIN.

Mais pourquoi Abou Dhabi et les Emirats Arabes Unis ?

Pour le golf ?

Avec neuf Français au départ de l’Abu Dhabi Golf Championship, le rêve de voir un tricolore briller sous le soleil des Emirats semble permis. Ce serait un beau cadeau pour le golf Français en ce début d’année 2009 car, depuis le démarrage de la saison et ses 6 tournois déjà disputés, les Français brillent plutôt par leur absence en haut des leaderboards. Il faut en effet descendre au 78ème rang du classement de la Race to Dubaï pour voir apparaître le nom du premier, Thomas Levet... ?

Le Golf Persique, Arabique et l’E.A.U. 

Le journal Jeune Afrique datant du 19 août 1972 en parle très bien, cité dans un article de Chris Kutschera  : la volonté d’un homme, le Cheikh Zayed.
" Quand les pétroliers de l’Iraq Petroleum Co. ont commencé à prospecter la région en 1948-1949, ils ne s’arrêtaient même pas à Abou Dhabi, une minuscule bourgade de pêcheurs, ramassée autour d’un vieux fort de terre. Ils allaient directement à Dubai ou à Charja, où résidait l’agent politique anglais et où l’on pouvait prendre une douche fraîche...Le pétrole n’y a été découvert qu’en 1958-1959, et ce n’est qu’en 1959-1960 qu’on a observé les premiers véritables changements : le premier immeuble en "dur" a été construit en 1964. En 1971, les redevances pétrolières versées au successeur du Cheikh Chakbout, le Cheikh Zayed, se sont élevées à 174 millions de livres sterling. Cette production devrait atteindre 50 millions de tonnes cette année (1972) et 100 millions de tonnes en 1974, avec l’exploitation du gisement d’Asab. Les revenus, eux, pourraient atteindre le chiffre vertigineux de 500 millions de livres sterling en 1975 !

La France et les Emirats Arabes Unis sont unis depuis 1995 par un accord de "coopération militaire". Le porte-avion nucléaire Charles de Gaulle est notamment acceuilli dans le port d’Abou Dhabi lors de ses campagnes dans l’océan indien.
De part son excellente position géographique, les E.A.U. sont au coeur de la première région pétrolière et gazière mondiale.
"Cette zone hautement stratégique, qui relie le golfe Persique à l’océan Indien, est vitale pour les économies occidentales, tout blocus du détroit pouvant entraîner une interruption des approvisionnements en pétrole " (Mer et Marine).

Selon Business 24 (Emirats-Arabes-Unis) corlobe.tk, "La base militaire française aux Emirats-Arabes-Unis a été créée dans le cadre d’un partenariat stratégique avec ce pays. Elle sera opérationnelle à la fin du mois de mai prochain, a déclaré Hervé Morin, le ministre de la défense qui assistait à l’inauguration d’un salon militaire et à une conférence." où Thales International Moyen-Orient (la filiale aboudhabienne de Thales) vient de sceller une alliance stratégique avec IGG (International Golden Group PJSC), société basée à Abou Dhabi et comptant parmi les principaux fournisseurs du gouvernement, des forces armées et autres organismes de sécurité des Emirats arabes unis.
Thales et IGG se sont entendus sur un accord de coopération visant à assurer la protection des infrastructures nationales critiques, notamment celles liées à l’exploitation des ressources de pétrole et de gaz aux Emirats arabes unis. Les deux sociétés sont bien placées pour fournir des technologies de pointe et une gamme complète de services dans ces domaines vitaux.

Pour Europe 1 : "Les 300 ouvriers du chantier travaillent jour et nuit. Et pour cause : tout doit être prêt pour le 25 mai prochain, jour de l’inauguration de la base par Nicolas Sarkozy. Si la base navale est sortie de terre, il manque encore les finitions. La base aérienne, elle est déjà opérationnelle. (et nos pilotes vont pouvoir s’entraîner comme au Maroc...) C’est une première depuis cinquante ans. 400 à 500 militaires seront installés de manière permanente dans cette base située à 225 kilomètres de l’Iran à deux pas du détroit d’Ormuz. Un endroit stratégique où transitent 40% du trafic pétrolier mondial. Pour le ministre de la Défense, Hervé Morin, il s’agit "d’assurer la paix et la stabilité de la région." C’est aussi , une vitrine technologique importante pour Abou Dhabi.

Mais pour Le Mague, " Cette création d’une base française dans le Golfe peut être interprétée comme un nouvel indice de l’alignement de Sarkozy sur la stratégie américaine au Proche-Orient mais aussi comme le désir des Emirats d’échapper à une emprise américaine totale, en diversifiant leurs partenaires ou « parrains » sur la scène internationale. Cocorico contre McDo : l’influence au Moyen-Orient est un enjeu majeur pour les Etats modernes.

Parallèlement, loin des débats politiciens, l’ouverture de cette base d’Abou Dhabi suscite d’autres interrogations : est-ce un changement de politique de la France, qui jusqu’ici avait choisi d’être au Proche-Orient une puissance d’équilibre diplomatique et non une puissance militaire ? Y a-t-il un risque d’être entraîné dans un conflit local ou régional, notamment avec l’Iran, qui souhaiterait contrôler le détroit d’Ormuz ? Cette décision, prise sans consultation, n’est-elle pas en contradiction avec le souhait affiché d’associer plus étroitement le Parlement au suivi et à l’approbation des opérations extérieures ?

En tout cas, ce qu’on peut remarquer, c’est que la France singe les positions militaires américaines sans donner au Parlement français le pouvoir dont dispose le Congrès US dans le contrôle de ce secteur. "

Selon le porte-parole de la Défense, Laurent Teisseire, la France a pour ambition d’augmenter ses exportations annuelles d’armes de 5,6 milliards d’euros de commandes en 2007 à 7 milliards d’euros en 2010. A terme, l’Hexagone espère atteindre le même niveau que le Royaume-Uni, soit 13 % des parts du marché mondial. D’après un rapport du ministère de la Défense, les exportations françaises d’armes se sont légèrement érodées ces dernières années, les commandes passant de 5,74 milliards d’euros en 2006 à 5,66 milliards en 2007, malgré l’expansion du marché mondial.
En 2007, les plus gros clients français étaient l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, devant l’Espagne et les Etats-Unis.

Il y a déjà quelques années, en prélude de la nouvelle politique de la France en matière de Défense, des personnes s’étaient posées ces questions :

Patrice Bouveret : La France participe activement à la prolifération des armes conventionnelles dans le monde. Ses exportations augmentent les risques de conflits. Par ailleurs, le fait de vendre à des pays étrangers pour rentabiliser l’industrie nationale résulte d’un choix politique. Faut-il vraiment que la France fasse en partie payer ses moyens de défense par de riches clients étrangers ? Ne peut-elle en assumer le coût elle-même ?

Louis Gautier : La France a besoin d’une politique de défense. Et donc d’une industrie d’armement. Si demain, l’Union Européenne augmente ses dépenses militaires et met en commun ses industries d’armement, celles-ci pourront se rentabiliser sur le seul marché de l’Union. Et du coup, elles seront moins dépendantes des exportations hors d’Europe, dans des pays parfois contestables, pour assurer leur rentabilité. Mais la politique européenne en la matière piétine. Dans l’espoir qu’elle se concrétise, à l’horizon d’une dizaine d’années, il faut conserver l’outil industriel de l’armement français.

 



28 réactions


  • morice morice 3 mars 2009 11:38

     le golf ?? 


  • morice morice 3 mars 2009 11:39

     ah, bien vu !! trop drôle !


  • A.S 3 mars 2009 12:23

    La présence de la FRANCE dans cette région est une bonne nouvelle, d’autant plus que son "retour" dans l’OTAN est imminent...
    L’IRAN doit comprendre que ses visées ne laissent personne indifférent et qu’il y aura du répondant le cas échéant !


    • Fred2 3 mars 2009 13:39

      à dalamix

      "N’importe quel imbecile se prend pour un specialiste en geostrategie"

      manifestement, vous en connaissez un bout !


    • A.S 3 mars 2009 13:41

      De quelle population parles tu ???

      Qui va se lever contre les régimes ???

      en Iran le pouvoir a beaucoup de mal à le garder, la rue commence à en avoir assez !!!

      En Irak, la démocratie avance !!!

      Au Liban, le hezbollah rentre dans le jeu politique !!!

      A gaza...le hamas doit durcir pour tenir FACE aux gazaouis !!!

      En Egypte, hormis les attentats trés vite réprimés, la rue ne demande que du pain, elle sait qu’avec les frères musulmans les ennuis ne feraient que commencer !!!

      En Arabie, dans les pays du golfe...rien ne bouge !!!

      En Syrie...personne ne veut les fondamentalistes...mais seulement les utiliser, à l’extérieur !!!

      Au Pakistan, à part les zones tribales d’un autre âge qui "guérillent" ici ou la ...

      En Afghanistan...l’affaire se régle dans les régles...

      Sans oublier la puissance de feu de des démocraties ...


    • A.S 3 mars 2009 14:12

      Tu l’as sans doute remarqué DALAMIX...les démocraties prennent les devants...ici ou la dans la région et marquent des points comme à ABOU DHABI...en Irak...


    • A.S 3 mars 2009 17:13

      DALAMIX...un peu d’histoire ???

      ICI

      tout le monde sait que les plus grands colonisateurs sont les Arabes...parles en aux BERBERES, aux Egyptiens, aux Libanais...

      Quant à la DEMOCRATIE ...merci pour le compliment....mais je crois que c’est Grec ...ceci étant, bien sur, on achéte !!!


    • Redj Redj 3 mars 2009 21:05

      Et pourquoi les palestiniens ne seraient-ils pas aussi légitime dans cette région ? Ils se seraient simplement converti à l’islam au fil du temps...


    • Redj Redj 3 mars 2009 21:07

      Je répondais à Jacob bien sûr, et ce que dit dalamix tient la route.

      Mais ça ne colle pas avec ce que veulent nous faire croire les sionistes, et leur théorie de peuple élu victime de tout temps.


  • Fred2 3 mars 2009 12:51

    Oui, c’est vrai qu’il y a aussi des courses :

    Des courses de chameaux insolites à Abou Dhabi

    A Abou Dhabi, ce ne sont pas à des courses de chevaux mais de chameaux que les habitants assistent. Et le plus étrange n’est pas toujours là où l’on croit. Reportage.
     
    http://tf1.lci.fr/infos/jt/0,,4208832,00-des-courses-de-chameaux-insolites-a-abou-dhabi-.html 

    mais c’est moi porteur comme sujet...
     

  • Fred2 3 mars 2009 12:55

    En ce qui concerne le sujet de l’article, un autre auteur (Rigas) avait parlé "d’alignement " :

    "Pareil alignement idéologique sur la politique étrangère américaine est effectivement une rupture par rapport à la politique étrangère de la France jusqu’ici. L’alignement derrière le jusqu’au-boutisme des conservateurs américains qui s’est incarné dans cette « guerre au terrorisme » est très inquiétant. La question n’est pas tant celle de savoir s’il faut ou pas envoyer des renforts en Afghanistan. Le président aurait pu le faire sans annoncer son accord à cette idéologie de « la guerre contre le terrorisme ».

    la suite : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=33716


  • snoopy86 3 mars 2009 17:44

    Quelques précisions sur le golf

    Les émirs, avec (la race to Dubaï) ont acheté le championnat professionnel européen de golf (rappelons qu’il s’agit du sport individuel le plus pratiqué dans le monde anglo-saxon ).

    Les 60 meilleurs professionnels d’Europe se partageront 10 millions $ à l’issue du tournoi de Dubaï lui-même doté de 10 autres millions .

    Figurent également au calendrier 3 autres tournois ( Abu-Dhabi, Qatar, Dubaï ) dotés chacuns d’1,5 millions d’euros de dotation.

    Soit plus de 25 millions de dollars.

    Les émirats ont investi par ailleurs des dizaines, voire des centaines de millions de dollars dans la construction de golfs extraordinaires, plus beaux les uns que les autres mais complétement artificiels au milieu du désert (arrosage par eau désalinisée). Ce sont essentiellement les expatriés anglo-saxons qui en profitent.

     


    • E-fred E-fred 3 mars 2009 18:12

      "Ce sont essentiellement les expatriés anglo-saxons qui en profitent."
      Les Blackwater, je présume ?


    • A.S 3 mars 2009 18:28

      les émirs font tout pour garder ...la garde !!!
      vont être pas mal nos soldats la bas !!!

      il faudrait prévoir de recevoir les sous marins nucléaires aussi...sans parler d’eux !!!

      et des chefs cuisiniers FRANCAIS...


    • miwari miwari 3 mars 2009 18:56

      @Jacob

      "vont être pas mal nos soldats là-bas !!! "

      Pourquoi Israël envoie ces soldats ?

      Ils vont se prendre une de ces raclées je te dis pas  smiley


  • Philou017 Philou017 3 mars 2009 22:00

    Tres bon article, qui mériterait une bien meilleure place dans la une d’agoravox.

    Mais il semble que le systeme de cotation d’Agoravox favorise les articles polémique, les titres aguicheurs, les articles à tendance people.
    Si cela permet peut-être de faire des visiteurs, je crains qu’à terme Agoravox ne perde sa substance et ses bons rédacteurs.

    Sinon, pas grand chose à dire sur cette base inaugurée dans la plus grande discrétion. Il semblerait qu’au moment où on rechigne à donner 200 euros à des Guadeloupéens et où on déplore les pertes d’emplois successies, on dépense des centaines de millions pour construire des bases militaires à l’utilité problématique.

    Un drole de mépris pour le peuple. Sur ce point comme sur pas mal d’autres, ce gouvernement ne vole pas le qualificatif de néo-conservateur.


    • E-fred E-fred 3 mars 2009 22:15

      Merci bcp philou017

      Effectivement, les caisses sont vides mais on trouve toujours de l’argent pour que l’engagement de la France dans la géopolitique mondiale devienne de plus en plus axée sur celle des Etats-Unis.

      "Le général Georgelin "constate" enfin que "le coût de ces opérations est devenu un facteur déterminant dans la prise de décision". Une affirmation surprenante, alors que la France vient de décider de renforcer ses moyens en Afghanistan et au Tchad, au moment où la situation des finances publiques inciterait plutôt à faire le contraire. "... (Secret défense).

      [ 31/03/2008 - 10h33 ]

      Ce matin, Les Echos apportent une nouvelle information sur les finances publiques. Il manque 400 millions d’euros dans le budget 2008 pour financer les opérations militaires extérieures de la France...

      http://blogs.lesechos.fr/article.php?id_article=1874 



      L’article 10 de la loi de programmation militaire remet en cause l’unicité de DCNS et risque de conduire à sa filialisation et à sa privatisation, ce qui serait une rupture culturelle avec le fonctionnement de cette entreprise et pourrait même compromettre sa profitabilité. Récemment, le Président de la République a déclaré aux Chantiers de l’Atlantique qu’il était favorable à un rapprochement entre les Chantiers de l’Atlantique et DCNS, rapprochement dont je ne vois pas très bien sur quelle synergie industrielle il repose.

      M. le président. Veuillez conclure, cher collègue.

      M. Bernard Cazeneuve. Nous avons vu, hier, l’État entrer dans le capital des Chantiers de l’Atlantique. Quelle est la stratégie de votre ministère concernant ce rapprochement industriel ? Quelle est votre stratégie industrielle pour DCNS ? De votre réponse dépendra en grande partie la fiabilité de la politique industrielle et du modèle global que vous soumettez à notre approbation. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

      http://www.bernardcazeneuve.over-blog.com/article-24679434.html



       


  • E-fred E-fred 3 mars 2009 22:01

    Dommage que certains commentaires soient franchement vulgaires.


    • E-fred E-fred 3 mars 2009 22:20

      merci de revenir au sujet

      L’Iran a pris le contrôle des îles des Grande et Petite Tomb et d’Abou Moussa, situées près du détroit d’Ormuz, après le départ des forces britanniques du Golfe en 1971. Téhéran a toujours rejeté les revendications des Emirats sur ces îles même si les deux pays entretiennent de bonnes relations commerciales. (belga/7sur7)


      effectivement il y a cette questions de 3 îles...(ça me fait penser à la guéguerre dans le pacifique pour l’îlot Mattew avec le Vanuatu)

      "Les Emirats arabes unis ont riposté mardi à l’Iran qui avait présenté comme "un malentendu" leur conflit sur trois îles du Golfe, soulignant que ces îles sont sous occupation iranienne, tout comme des territoires arabes sont sous occupation israélienne. "Il semble que la partie iranienne ne veuille pas comprendre. Il n’y a pas de ’malentendu’ entre nous mais une occupation réelle" des trois îles, a déclaré à l’AFP un haut responsable du ministère des Affaires étrangères à Abou Dhabi."

       


  • E-fred E-fred 4 mars 2009 08:54

    EADS semble reprendre du poil de la bête en Arabie Saoudite :

    CercleFinance.com) - Le ministère de l’Intérieur saoudien serait en négociation finale avec EADS pour le contrat de sécurité des frontières saoudiennes indique le journal Les Echos. Ce contrat est évalué entre 1 et 1,5 milliard d’euros. Thales et l’américain Raytheon seraient selon le quotidien sur le point d’être recalé par Riyad concernant l’attribution de ce contrat Miksa de surveillance des frontières de l’Arabie Saoudite.

    Pour le groupe français d’électronique, une telle issue serait un important revers, deux ans et demi après avoir répondu à l’appel d’offre de ce contrat pouvant atteindre 5 milliards d’euros. EADS aurait pas contre le vent en poupe. Le géant de l’aéronautique et de la défense a en effet déjà remporté le contrat de sécurisation de la frontière nord de l’Arabie Saoudite. En cas de victoire finale, EADS pourrait toutefois intégrer dans son offre des équipements de Thales.

    EADS Defence & Security (DS), filiale d’EADS, a déjà signé il y a près d’un an avec le ministère saoudien de la Défense un contrat portant sur la fourniture d’un Centre de commandement de l’artillerie sol-air. Les livraisons démarreront début 2009.

    Le groupe d’aéronautique et de défense note que le centre SAMOC existant a été spécialement adapté par DS pour répondre aux besoins des forces armées saoudiennes. Ce centre permet un déploiement des systèmes de défense antiaérienne. La livraison comprend notamment le logiciel de commandement, de contrôle et de communication (C3) et le processeur de multi-liaisons de données MDLP (Multi Data Link Processor) qui contrôlent des systèmes d’armes. Le contrat prévoit en outre des lots de rechange, ainsi que la maintenance et la formation des opérateurs.

    Copyright (c) 2009 CercleFinance.com. Tous droits réservés.


  • edouard 4 mars 2009 09:05

    Abou Dhabi on se retrouve à poil...
    La "stratégie sarkozyste" de la France tourne le dos à la doxa gaulliste diplomatique
    et de défense nationale : réintégration dans l’OTAN et alignement servile sur les
    positions néo-cons...
    Sachant que le "sarkozysme" en France ne représente reellement que 4% de
    l’électorat (l’ ex Démocratie Libérale de Madelin) et vu le merdier vers lequel
    l’ultra libéralisme nous entraine, la seule solution pour garder le pouvoir
    c’est une guerre, et la guerre contre l’Iran ...
    Michel Miraillet directeur de l’AIS au SGDN a pour mission de la préparer...
    Va-t-il réussir ?
    Il y a une situation favorable : Netanyahu, Lieberman, Dennis Ross, veulent la
    guerre, mais Obama ne la veut pas... qui va gagner ?
    A mon humble avis de géostratège en herbe, je crois que l’Iran peut dormir
    tranquille et que Sarkozy et sa clique peuvent faire des cauchemards ! 


    • E-fred E-fred 4 mars 2009 09:30

      merci pour vos précisions, Edouard.

      Selon Le GrandSoir, en 2007 :

      "Le Quai d’Orsay, souvent brocardé pour sa frilosité, s’est mû en antre d’ultra-faucons avec la propulsion de Bernard Kouchner à sa tête et la promotion de l’ancien ambassadeur de France à Tel-Aviv, Gérard Araud, au poste de Directeur des Affaires politiques, celle de son adjoint, Michel Miraillet, ancien deuxième conseiller à Tel-Aviv, au poste de Directeur des affaires internationales et stratégiques (AIS) au Secrétariat général de la défense nationale (SGDN), en charge de la synthèse stratégique quotidienne, celle enfin de Thérèse Delpech, la nouvelle théoricienne de l’« Empire du mal absolu » représenté, selon elle, par le quatuor diabolique : Iran ,Syrie, Hezbollah libanais et Hamas palestinien)."

      Sur le Blog "Forum au féminin" (géostratégie aussi !!!! ) :

      Article de www.dedefensa.org

      Le 21 février, Le Canard enchaîné a publié un article (de Claude Angeli) sur les agissements de ce quon pourrait nommer le clan néocon (en français, laffaire le mérite) au sein du gouvernement français et de ladministration ; tendance, comprend-on, notamment inspirée par Sarko, ou proche de lui, ou dune même inspiration intellectuelle si lon peut dire Titre de la nouvelle : La diplomatie iranienne de Chirac retoquée par des néo-conservateurs français

      Principales affirmations, à partir dun retour sur le projet avorté de lElysée denvoyer le ministre des affaires étrangères Douste-Blazy en mission de bons offices à Téhéran.

      Le Canard affirme quon lui a affirmé, à lElysée, que Nicolas Sarkozy (le ministre de lintérieur nest-ce pas, pas le faisant fonction de président de la République française) avait interdit à Philippe Douste-Blazy de se prêter à cette mission secrète, laquelle ne pouvait quirriter nos amis de Washington. Confondant les consignes, le ministre des affaires étrangères aurait obéi.

      Le Canard parle de la position très ferme du directeur des Affaires politiques du Quai dOrsay, Gérard Araud, sur la question iranienne. (La fonction de directeur des Affaires politiques est essentielle dans la hiérarchie du Quai.) Araud estimerait quil faut éviter les mêmes erreurs que naguère avec lIrak, en sopposant une nouvelle fois aux Américains.

      Par contre, poursuit le Canard, au SGDN (Secrétariat Général de la Défense Nationale, organisme de coordination de renseignement rattaché au Premier ministre), on sétonne de cette posture proaméricaine ; puis lon précise, à propos du fonctionnaire du Quai rattaché au SGDN, quon sétonne dautant plus que Michel Miraillet, le diplomate que le Quai dOrsay a fourni au SGDN, en rajoute plutôt. Miraillet va jusquà sous-entendre que si les Américains décidaient un jour prochain de bombarder les sites nucléaires iraniens, ce ne serait pas plus mal.

      Si Le Canard dit vrai Eh bien, il y a matière à ne pas sétonner, et matière à sétonner un peu. Ne pas sétonner du conformisme vieillot de ces gens du Quai (ils ne sont pas tous comme ça), qui se croient encore en 2002, au temps du triomphe des neocons. Quand on fait du suivisme, on se renseigne, auprès des collègues hollandais ou britanniques : serviles daccord, mais serviles intelligemment et à propos. Sarko devrait renouveler ses cadres et donner instruction à Lellouche de suivre mieux les affaires à Washington, ou bien, de traduire le Times à son patron. Il saurait par exemple quon est là-bas (à Washington) singulièrement divisés et que même Tony Blair semble prêt à commettre les mêmes erreurs (françaises) que naguère avec lIrak. Les Français du domaine en question sont toujours collabos à contretemps.

      Et puis, il y a matière à sétonner un peu, puisquon ignorait effectivement que Sarko fut déjà président, et Douste son ministre. Chirac devrait terminer en beauté en faisant un coup dEtat et en reprenant le pouvoir pour les deux mois qui lui restent.



    • E-fred E-fred 4 mars 2009 09:45

      à dalamix

      Il est certain que cette technologie coûte énormément et que ces crédits de recherches et développement pouraient être utilisés à meilleur escient. Mais "on" préfère construire des armes ici, fabriquer une bonne conscience et stigmatiser l’idée du mal absolu, pour "offrir" le tout en spectacle aux infos entre deux pubs. La construction d’une école et un dessin d’enfant ne font jamais les premières pages.

      C’est la géostratégie de la peur, de l’angoisse, du remplissage de vide.

      Les deux antagonistes étant  :

      le terroriste barbu tueur de touriste-lycéenne avec sa femme voilée et leurs multiples enfants manipulant la kalaschnikov VS le body-builder au sourire éclatant surveillant son cholestérol avec sa blonde ultra-bronzée à forte poitrine et en string qui ont adopté un petit angolais.


  • E-fred E-fred 5 mars 2009 10:21

    AFP - Les Emirats arabes unis ont annoncé mardi des commandes de 16 avions de transport militaire aux constructeurs américains Boeing et Lockheed Martin pour un montant global de 2,9 milliards de dollars.

    Boeing va fournir aux forces aériennes des Emirats quatre C-17, un avion de transport géant, dans le cadre d’un contrat d’une valeur globale de 4,8 milliards de dirhams (1,3 milliard de dollars), a annoncé le général Obeid al-Ketbi, porte-parole du salon de l’armement IDEX 2009 à Abou Dhabi.

    Pour sa part, Lockheed Martin va fournir aux mêmes forces 12 avions de transport de type C-130J, un contrat d’un montant de 5,9 milliards de dirhams (1,6 milliards de dollars), a ajouté le porte-parole devant la presse.

    Selon le général Ketbi, la firme locale de leasing et de financement Al-Waha Capital a été chargée d’"arranger le financement" des deux contrats qui font partie d’un plan de modernisation de la flotte vieillissante de transport aérien des forces armées des Emirats arabes unis.

    "Ce sont là des contrats définitifs", a-t-il assuré.

    Mais un dirigeant de Lockheed Martin, présent lors de la rencontre de presse pendant laquelle ces annonces ont été faites, a semblé un peu surpris.

    "Nous étions dans la phase finale des discussions sur ces avions", a déclaré aux journalistes le vice-président régional du groupe pour le développement international, Rick Groesch.

    "Non, nous n’avons pas encore signé de contrat", a-t-il dit, précisant que sa firme était en train de discuter avec Al-Waha Capital sa finalisation.

    Lockheed Martin avait annoncé espérer vendre aux Emirats entre huit et douze avions de transport militaire C-130J avant fin 2009.

    Il s’agit des contrats les plus importants annoncés jusqu’ici. Lundi, les forces armées des Emirats ont annoncé des commandes totalisant 819 millions de dollars, profitant notamment à des firmes locales, en particulier un chantier naval d’Abou Dhabi qui va construire 12 vedettes pour la marine de guerre et moderniser 12 autres.

    Ces annonces sont intervenues au troisième jour de l’IDEX 2009, décrit comme le plus important salon de l’armement du Moyen-Orient.

    Le salon a ouvert dimanche avec la participation de 900 exposants de 50 pays, alors que la crise financière internationale menace le pouvoir d’achat des pays de la région, gros acquéreurs d’armes.

    Mais le général Ketbi avait affirmé ne pas s’attendre à ce que "la crise économique mondiale ait un impact sur le volumes des ventes" lors de l’IDEX.

    Le salon qui se tient sur plus de 108.000 m2 propose divers équipements allant du fusil mitrailleur américain M-16 au Vanguard, un véhicule britannique commandé à distance, destiné à la destruction d’explosifs, en passant par de nombreux véhicules comme le Humvee américain ou celui blindé, le CV9035 de BAE Systems.


    AFP - Les forces armées des Emirats arabes unis ont commandé 48 avions d’entraînement M346 à l’Italien Alenia Aermacchi, a annoncé mercredi le porte-parole du salon de l’armement d’Abou Dhabi, IDEX 2009, le général Obeid al-Ketbi.

    "Alenia Aermacchi va fournir aux forces armées des Emirats 48 avions pour leurs besoins d’entraînement", a déclaré le général Ketbi à la presse au quatrième jour de l’IDEX 2009, présenté comme le plus gros salon de l’armement au Moyen-Orient.

    Il a ajouté que le montant de la transaction restait à déterminer.

    "Nous avons besoin de temps pour déterminer la valeur totale du contrat", a-t-il dit, précisant que cela dépendrait des spécifications des appareils.

    L’avion italien a été choisi de préférence au T-50, du Korean Aerospace Industry (KAI) et au Hawk 128 de BAE Systems, a-t-il dit.

    L’avionique de l’appareil italien convient aux pilotes de la nouvelle génération d’avions de combat comme l’Eurofighter, Gripen, Rafale, F-16, F-18, F-22 et le futur F-35, selon le site internet d’Alenia Aermacchi.

    Les forces aériennes des Emirats sont équipées de F-16, de Mirage 2000 et de Hawk MK60.

    Cette commande vient s’ajouter à plusieurs autres annoncées au profit des forces armées des Emirats à l’IDEX 2009.

    Mardi, les Emirats ont notamment annoncé des commandes de 16 avions de transport militaire aux constructeurs américains Boeing et Lockheed Martin pour un montant global de 2,9 milliards de dollars.

    Boeing va fournir quatre C-17, un avion de transport géant, dans le cadre d’un contrat d’une valeur globale de 4,8 milliards de dirhams (1,3 milliard de dollars), alors que Lockheed Martin a reçu une commande de 12 C-130J, pour 5,9 milliards de dirhams (1,6 milliard de dollars).

    Le salon s’est ouvert dimanche avec la participation de 900 exposants de 50 pays, alors que la crise financière internationale menace le pouvoir d’achat des pays de la région, gros acquéreurs d’armes.


  • E-fred E-fred 6 mars 2009 10:24

    Le Monde 05/03/2009 : http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/03/05/la-base-tres-discrete-du-president_1163615_823448.html

    M
    ot d’ordre : en parler le moins possible
    .

    Motif : le président veut garder la primeur de l’événement pour son voyage à Abu Dhabi, lorsqu’il ira lui-même inaugurer la base inter-armées que la France installe aux Emirats. Même la date de l’événement (le 27 mai) ne doit pas, jusqu’à nouvel ordre, être rendue publique. De même, mieux vaut éviter d’évoquer le colloque international sur la sûreté et la sécurité maritimes qui devrait se tenir dans la capitale émiratie, les 25 et 26 mai, et où l’Elysée souhaite convier plusieurs chefs d’Etat, notamment ceux des pays du golfe Arabo-Persique. La raison de cette consigne : de délicates négociations diplomatiques et commerciales sont en cours.

    Dans cette perspective, la montée en puissance de ce dispositif militaire français, qui associe des forces maritimes, aériennes et terrestres, s’accélère, mais dans la discrétion. En ces temps de restriction budgétaire, les militaires ne cachent pas leur satisfaction : "C’est une petite révolution pour l’armée française. Nous n’avions pas eu d’implantation nouvelle à l’étranger depuis bien longtemps", se félicite un général.

    La décision d’installer une troisième base française dans l’océan Indien (avec la Réunion et Djibouti) illustre l’évolution des priorités stratégiques de la France. Celle-ci avait été soulignée dans le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, qui insistait sur un nouvel "arc de crise, de l’Atlantique à l’océan Indien". La base regroupera environ 450 militaires des trois armées (sans compter ceux de passage), dont 30 % s’installeront avec leurs familles. Elle constitue un prolongement de l’accord de défense de 1995 et du partenariat stratégique qui lie la France aux Emirats arabes unis. Les Emiratis en faisaient la demande depuis longtemps, mais la politique étrangère de Jacques Chirac était davantage orientée vers la Françafrique que vers le golfe Arabo-Persique. En arrivant à l’Elysée, Nicolas Sarkozy a tout de suite donné son accord.

    La France et les Emirats insistent sur le fait que ce dispositif militaire "n’est dirigé contre personne", un sous-entendu qui confirme que le risque représenté par le développement des capacités militaires de l’Iran est bien au centre des préoccupations des deux pays. Le "risque iranien" nourrit d’autant plus l’appréhension des monarchies du Golfe, que la République islamique a menacé à plusieurs reprises de bloquer le détroit d’Ormuz, en cas d’attaque contre ses installations nucléaires.

    "Il y a des enjeux énormes dans la région, commente un diplomate, et le Golfe est devenu un acteur de la mondialisation. Les Emirats éprouvaient depuis longtemps le besoin de se démarquer de leurs voisins, et aussi de ne pas dépendre exclusivement des Etats-Unis." Abu Dhabi, ajoute-t-on à l’état-major des armées, "souhaitait une participation de la France à la stabilisation de la région". De son côté, la France est soucieuse de préserver la sûreté des routes maritimes d’approvisionnement énergétique dans l’océan Indien. Et de maintenir de fructueuses relations, stratégiques et commerciales, avec Abu Dhabi.

    Paris a des raisons de choyer les Emirats, premier pays client de ses exportations d’armements. Abu Dhabi a acheté dans le passé 388 chars Leclerc à la France ; le Louvre, la Sorbonne (et le Musée Guggenheim de New York) y ont installé des antennes, et Paris espère bien que la négociation pour la fourniture de deux réacteurs nucléaires EPR (consortium Areva-Suez-Total) aura progressé au moment de la visite de M. Sarkozy.

    Le dispositif militaire français est officiellement une base de soutien, qui sera sous le commandement d’"Alindien" (l’amiral commandant les forces françaises dans l’océan Indien), mais elle pourra se transformer rapidement en base opérationnelle. Depuis octobre 2008, trois avions de combat Mirage 2000 stationnent sur la base émiratie d’Al-Dhafra, qui est gérée par l’Air Warfare Center, un centre d’entraînement regroupant des avions de combat français, américains et britanniques.

    Cette composante aérienne française est appelée à se développer, quitte à dégarnir un peu le dispositif aérien de Djibouti (10 avions Mirage). La base d’Al-Dhafra pourrait, d’autre part, accueillir les deux avions ravitailleurs KC-135 qui sont actuellement stationnés sur la base de Manas, au Kirghizstan, que le gouvernement de Bichkek a décidé de récupérer.

    La décision de remplacer à terme les Mirage par des avions Rafale est directement liée à la perspective de conclure la négociation en cours pour la vente de 63 Rafale à Abu Dhabi. Les choses sont en bonne voie, mais il y a une condition : la France doit reprendre les 60 Mirage 2000 de l’armée de l’air émiratie.

    Outre une composante aérienne, la base interarmées comprend des installations portuaires destinées à recevoir et ravitailler les bateaux d’Alindien. Ce n’est pas la seule facilité portuaire dont la France bénéficie aux Emirats : à Fujairah, la marine nationale dispose d’une discrète escale pour ses SNA, les sous-marins nucléaires d’attaque. Fujairah, c’est un positionnement stratégique unique : à l’est du détroit d’Ormuz, le port est ouvert sur le golfe d’Oman et ne serait donc pas concerné par une fermeture du détroit.

    Quant à l’armée de terre, elle sera présente à Abu Dhabi avec un centre d’entraînement au combat en environnement désertique et au combat urbain, qui pourrait par la suite devenir une école régionale. A cette triple composante militaire, la base interarmées d’Abu Dhabi en ajoute une autre, plus originale : celle de "vitrine technologique" du savoir-faire de l’industrie de défense française. Il est déjà prévu qu’outre les Rafale, elle accueille les matériels les plus modernes de l’armée de terre.

    De quoi donner des envies aux Emiratis, friands de nouvelles technologies, notamment dans le secteur de la défense. La base militaire du président Sarkozy entend faire la démonstration que les intérêts stratégiques et commerciaux se marient harmonieusement...

    Laurent Zecchini


    merci Le Monde...

  • E-fred E-fred 6 mars 2009 22:43

    Les sociétés Iridium et Globalstar (américaines) et Inmarsat (britannique) effectuent le positionnement géographique à partir de leur stations de télécommunications au sol. Lesquelles sont situées aux Etats-Unis. Concernant Thuraya, qui ne dispose que d’un satellite et non de plusieurs comme ses concurrents américains, "c’est le téléphone qui se positionne lui-même et qui renvoie sa position au satellite", explique le directeur général de TDCOM. Et les informations parviennent à une station au sol, basée à Abu Dhabi (EAU).

    C’est balot, non ?


  • E-fred E-fred 7 mars 2009 17:53

    A Cherbourg, on a choisi son camp, celui de Safa. Aujourd’hui encore, le mandat d’arrêt dont fait l’objet le Libanais n’empêche pas les émissaires officiels de la Défense ou de la Délégation à l’armement de faire le voyage de Beyrouth pour le rencontrer. C’est qu’à partir de Cherbourg Iskandar Safa développe un véritable pôle naval international. Outre une filiale britannique et un chantier (ADSB) aux Emirats, il vient de mettre la main, en Libye, où toute la flotte est à moderniser, sur le plus gros chantier naval, coupant l’herbe sous les pieds des Américains. Il s’intéresse maintenant au Brésil et à l’Asie, où il a conclu la vente de plusieurs petits sous-marins " humides ". Des bijoux de technologie destinés à convoyer des nageurs de combat poseurs de mines et qui seront fabriqués à Abou Dhabi.


  • E-fred E-fred 28 avril 2009 21:25
    Pakistan : le représentant spécial français à Abou Dhabi avant l’Inde

    DUBAI - Le représentant spécial de la France pour l’Afghanistan et le Pakistan, Pierre Lellouche, a examiné lundi avec les autorités des Emirats arabes unis comment Paris et Abou Dhabi pouvaient coopérer pour « stabiliser » la situation à la frontière pakistano-afghane.

    M. Lellouche, qui venait de passer plusieurs jours au Pakistan, a déclaré mardi à l’AFP avoir rencontré la veille durant une heure à Abou Dhabi le prince héritier de l’émirat d’Abou Dhabi, cheikh Mohammad ben Zayed Al-Nahyane, "pour comparer nos analyses sur ce qui se passe au Pakistan« .

    Abou Dhabi est le plus riche des sept qui composent la fédération des Emirats arabes unis.

     »On a surtout parlé du problème de l’intégrité et de la souveraineté territoriales du Pakistan", a affirmé le député français, soulignant qu’Abou Dhabi et Paris partageaient les mêmes positions, et les mêmes inquiétudes, à propos de la situation dans cette région et de ses implications pour la stabilité des pays du Golfe.

    "Nous sommes vraiment dans le cadre d’une alliance, de contacts entre alliés", a poursuivi M. Lellouche au sujet des relations entre la France et les Emirats, qui connaissent depuis quelques années un essor spectaculaire.

    Le président Nicolas Sarkozy doit ainsi effectuer une visite fin mai à Abou Dhabi pour y inaugurer une base maritime française.

    M. Lellouche a précisé avoir discuté avec Cheikh Mohammad de la manière dont les deux pays pouvaient "travailler ensemble pour essayer de stabiliser les choses des deux côtés de la frontière" entre l’Afghanistan et le Pakistan.

    Son séjour au Pakistan avait coïncidé avec la poussée militaire des talibans dans le nord-ouest du pays, notamment dans le district de Buner, d’où ils se retirés samedi.

    Il devait partir mardi soir pour l’Inde, le grand rival régional du Pakistan.

    Résumant le message qu’il comptait transmettre aux responsables indiens, il a déclaré que l’objectif de la France était de "créer des liens, de la confiance« entre l’Inde et le Pakistan, »afin que l’essentiel de l’effort sécuritaire du Pakistan, qui est tourné contre l’Inde, soit progressivement tourné vers leur propre reconquête intérieure", c’est-à-dire contre les talibans.

    M. Lellouche a indiqué qu’il se rendrait de nouveau en Afghanistan vers le 8 mai.

    (©AFP / 28 avril 2009 09h27)


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