vendredi 27 juillet 2012 - par camus

Attentat-décapitation, bataille de Damas, armes chimiques

Tel est le menu de la semaine dans un conflit qui ne dit pas son nom mais qui n’en est pas moins passionnant aux témoins distanciés que nous sommes, jugeant des évolutions et circonvolutions de l’art moderne de la guerre.

Les conflits, surtout lorsque comme ici, ils sont de basse intensité, sont de formidables laboratoires où se concentre toute l’intelligence duplice de l’humanité bien pensante. La capacité à truquer les faits, à manipuler l’information, à découvrir midi à dix-neuf heure étant pour l’observateur un constant sujet d’émerveillement.

Médias, Israël et armes chimiques

Notons à ce propos une nouveauté remarquable, quelques grands médias – dont Euronews – ont pour la première fois dimanche dernier, le 22, parlé des éléments d’Al-Qaïda infiltrés en Syrie signalant leur entrée sur le territoire de la République depuis l’Irak et à flot continu. Quelle trouvaille ! Mais pourquoi ce soudain émoi ? Parce qu’Israël entend éventuellement prendre prétexte des armes chimiques1 syriennes - dont l’existence est reconnue depuis hier par le ministre des affaires étrangères, une façon de prendre les devants et de couper court aux rumeurs obligatoirement malveillantes - pour intervenir afin qu’elles ne tombassent point entre les mains imprévisibles des djihadistes. Djihadistes qu’a indirectement armés Tel-Aviv en soutenant la politique de Washington, laquelle a donné ou laissé toute latitude à Riyad et Doha pour armer les susdits takfiristes.

Ehud Barak ministre israélien de la Guerre, déclarait donc vendredi 21, que Tsahal était prête à intervenir militairement en Syrie au cas où Damas transférerait des missiles sol-sol à longue portée ou des armes chimiques au Hezbollah, notamment en détruisant d’éventuels convois syriens2. L’argument de la “guerre contre le terrorisme“ étant inusable, celui-ci servirait en outre à légitimer de nouvelles ingérences au Liban comme Ely Karmon “chercheur en problématique stratégique et en contre-terrorisme“ du Centre interdisciplinaire d’Herzliya en Israël, en annonce déjà la probabilité.

Il est bon en effet d’anticiper - plusieurs coups à l’avance - lorsque l’on veut déplacer ses pions. Autrement dit préparer le terrain en vue de toute éventualité. Remarquons que les djihadistes combattant sur le territoire syrien ne deviennent un problème que lorsqu’il “risqueraient“ de s’emparer d’armes potentiellement létales à grande échelle. Les mensonges s’emboîtant les uns dans les autres, il s’agira de lire à travers les lignes : ce ne sont pas les mercenaires djihadistes venus des quatre coins de l’Arabie malheureuse – et de Libye frais aguerris – qui représenteraient une menace mais la crainte du gouvernement hébreu de voir transférer certaines de ces armes au Hezbollah alors que la situation se dégrade dangereusement au Liban… et que Tsahal pourrait chercher à exploiter cette situation en y trouvant un prétexte à intervenir massivement.

Là est la vraie question, Damas va-t-il, veut-il assurer les arrières de son allié libanais, ou répondre à ses attentes, le Hezbollah ayant une conscience aigue de ce que serait sa vulnérabilité une fois le régime bassiste tombé ? Au demeurant, la grande interrogation, avant l’exposition au grand jour de l’affaire des armes chimiques, était de savoir si les forces juives interviendraient avant ou après la chute d’el-Assad. Avant pour nettoyer le terrain ce qui permettrait d’ouvrir un front supplémentaire contre Damas – il existe déjà mais ne tourne pas à plein rendement, rappelons que ce sont les villes proches de la frontière libanaise qui se sont embrasées les premières, Hama et Homs – afin de donner le coup de grâce au pouvoir légal.

Après la chute du régime – ce qui permettrait de limiter la casse en hommes et matériels – dans la perspective d’occuper à partir du Golan de nouvelles portions du territoire syrien… sous divers motifs, au nombre desquels les fameuses armes chimiques ou la nécessité de juguler les forces salafistes. Dans tous les cas pour supprimer - ou tenter de - l’épée de Damoclès que sont les dizaines de milliers de missiles de tous calibres dangereusement dardés vers Eretz Israël.

 La bataille de Damas… Télégramme du front

Mardi 24 juillet14h - Réseau Voltaire. « La bataille de Damas est terminée. Plus aucune poche de combat. En 9 jours, plus de 4000 Contras3 ont été tués et plus de 3700 ont été faits prisonniers. Il y a très peu de dégâts matériels au regard de l'intensité des combats. Les rues ont déjà été nettoyées et l'ont répare déjà les bâtiments endommagés. L'université reste fermée jusqu'à dimanche. L'activité économique a repris, les magasins sont ouverts. Les Contras ont fuit (ce que les gouvernements occidentaux appellent “un repli tactique“), mais il doit en rester cachés dans la ville. Des accrochages sont donc toujours possibles. Les habitants restent sur leurs gardes. Venu de Turquie, un autre groupe de Contras a attaqué Alep.Des journalistes occidentaux sont “embedded“ [incorporés] dans les troupes des Contras (pour se faire inscrire, contacter le service de presse du cabinet d'Erdogan). Les parachutistes de la 4e division sont en train de repousser les Contras d'Alep. Cette bataille s'annonce courte, les Contras étant cette fois moins nombreux et l'armée plus déterminée. L'armée israélienne est toujours en état d'alerte, prête à attaquer. Elle a déclaré le Golan zone militaire ».

Certains n’apprécient peut-être pas le Réseau Voltaire. Celui-ci a l’énorme avantage d’être sur le terrain depuis un bail et son “télégramme“ corrobore ce que les médias grand public annonce ce 24 juillet. Seuls les chiffres peuvent être l’objets de réserves, et encore ! Ceux qui après l’attentat de “décapitation“ escomptaient un basculement de l’édifice institutionnel se trompaient. Ce qui a fait la faiblesse du régime jusqu’à présent, à savoir l’extrême rigidité de ses structures adossées à un parti unique (ce dont il est assurément à blâmer), fait aujourd’hui sa force. Comme eussent dû normalement le faire les poutrelles d’acier des Tour Jumelles conçues pour résister à un impact majeur, l’État syrien à montrer son aptitude à encaisser un coup direct, celui d’un attentat magistral ayant “décapité“ les têtes de son dispositif de sécurité3 nationale.

Notons que cette offensive du Têt4 nouvelle manière, et plus encore l’attentat coïncidaient avec le vote au Conseil de sécurité d’une Résolution s’adossant à l’Article 7 de la Charte de Nations Unies, Résolution qui ouvrait la porte à une intervention extérieure ! Il est à supposer que l’offensive lancée sur Damas combinée à la décapitation de l’état-major sécuritaire5 – la rumeur s’étant aussitôt répandue que le président el-Assad avait été lui aussi blessé alors qu’il participait vraisemblablement à cette réunion par vidéo-conférence6 – aurait pu ou aurait dû faire hésiter la Russie et la Chine lors du vote et induire de leur part une abstention suffisante pour conduire à l’adoption d’un texte rendant licite - à la suite de la Libye - un recours aux armes contre un État souverain. Il n’en a rien été et pour la troisième fois consécutive – le lendemain de l’attentat, le vote ayant été reporté d’une journée pour laisser mûrir la réflexion, décanter l’événement et permettre d’ultimes tractations de couloir - les deux superpuissances ont usé de leur droit de véto bloquant ainsi la machine infernale.

L’attentat… “décapitation” partielle de l’appareil sécuritaire syrien

 Reuters relayant l’Agence Fars – Iran – annonçait ce 24 juillet que les autorités syriennes avaient arrêté un individu travaillant au siège de la Sécurité nationale qu'elles suspectent d’avoir perpétré l’attentat du mercredi 18 juillet. Jusqu’ici l'auteur de l'attentat était censé Jusqu’ici l'auteur de l'attentat était censé avoir péri dans l’explosion être un garde du corps affecté à la protection des membres du cercle rapproché du président Bachar al-Assad. Celui-ci est d’abord supposé avoir sauté avec une ceinture détonante en présence des dignitaires du régime, puis, seconde version, il serait censé avoir apporter progressivement quarante Kilogrammes d’explosif qu’il aurait dissimulé dans un faux plafond, se sacrifiant ensuite pour déclencher son engin de mort. Troisième variante, la mise à feu aurait été commandée depuis les locaux vides de l’Ambassade américaine située à 145 mètres du bâtiment officiel. Rappelons que l’Ambassade américaine même désertée par les diplomates n’en reste pas moins un territoire américain placé sous la garde du corps des Marines.

“L’explosion a été d’une telle puissance que l’ensemble du bâtiment et ses annexes souterrains, conçus pour résister à des raids aériens, ont été littéralement détruits“7. Ce qui implique l’utilisation d’une charge considérable – peut-être d’une tonne ou plus de Semtex, ou C4, sans doute (!)d’origine turque, cet explosif militaire étant assez peu disponible sur le au marché noir – et invalide automatiquement la thèse d’une charge portée par un homme ou préalablement introduite dans la salle bunker où précisément devait se réunir la réunion d’état-major… D’autres hypothèses, plus réalistes envisage de l’explosion d’un véhicule dans l’un des parcs souterrains du complexe à l’instar de l’affaire d’Oklahoma City en avril 1995 et la destruction d’un immeuble du FBI par un Milicien blanc, ou encore une frappe de missile furtif !

Toujours est-il que les commanditaires de l’attentat ont dû bénéficier d’une connaissance préalable de l’heure exacte de la conférence réunissant les têtes de l’État Syrien, et possédaient de surcroit une parfaite connaissance de la disposition de ces lieux de haute sécurité … Constat dont il est facile de déduire qu’il aurait pu, qu’il pourrait s’agir d’un coup d’État manqué visant le président el-Assad lui même. Attentat perpétré à l’initiative de l’un des nombreux services secrets - Moukhabarat – qui composent l’appareil d’État et qui serait passé subrepticement à l’ennemi. Rien n’est impossible et la trahison est évidemment de la partie dans un pays soumis à l’énorme pression d’une formidable coalition politique, diplomatique, médiatique et militaire arabo-occidentale.

Certains bons connaisseurs de la chose orientale ont pu voir également la main du général Manaf Tlass qui vient de “rejoindre“ sa famille à Paris. À première vue l’hypothèse n’a rien de totalement absurde, d’autant que l’on prête au dit général des ambitions pour l’après-Assad. Pour mémoire, Manaf Tlass n°2 de la Garde Présidentielle commandée par le frère de Bachar El Assad, Maher – qui viendrait de décéder dans un hôpital moscovite !? - est le fils de l’ancien ministre de la Défense, Mustapha Tlass, réputé pour sa francophilie, l’homme qui est allé cherché à Londres où il exerçait le médecin ophtalmologue Bachar el-Assad pour succéder à son père Hafez. 

Une thèse démolie par une personnalité que l’on attendrait pas sur un tel dossier, Gérard de Villiers8 plus connu pour ses romans d’espionnage à quatre sous épicés de pornographie up to date. En réalité Villiers, intime du général Rondot – l’homme qui a négocié en août 1994 l’exfiltration d’Ilich Ramírez Sánchez, dit Carlos, avec les Islamistes de Karthoum… voir aussi l’affaire Clearstream – sait de toute évidence de quoi il cause. Pour lui - atlantico.fr 16 juil. 2012 - Manaf Tlass avant de gagner Paris, s’est rendu au Liban pour y « discuter avec de l’emprise croissante d’Al-Qaïda sur la Syrie [alors que] les Libanais ont toujours réussi à tenir à la l’écart. Or, en Syrie, Al Qaida est de plus en plus présente, se manifestant par des attentats spectaculaires et ciblés : la destruction, à Damas, du QG du Moukhabarat Al Ascariya, grâce à un camion chargé de 1500 kilos d’explosifs ».

Donc selon M. Villiers ce serait Al-Qaïda ! Mais évidemment pas sans le soutien logistique, la préparation et une planification - en simultanéité avec le déclenchement d’une offensive sur la capitale que seul un État peut fournir… et pas n’importe lequel ! Ce qui exclut Ankara soupçonnée d’avoir voulu se venger du camouflet reçu à l’occasion de la perte d’un avion de reconnaissance abattu par les défenses anti-aériennes syriennes. Cela pourrait être également Tel-Aviv puisqu’au nombre des victimes de l’attentat figure les hommes qui avaient en charge les fournitures d’armes au Hezbollah. Pour faire diversion – mille pardon à ceux que cette éventualité pourrait choquer ou blesser, mais nous sommes ici dans le pur domaine des conjectures – le “sanglant attentat anti-israélien“ de l’aéroport de Bourgas9 est arrivé à point nommé pour rappeler toujours et encore que le Likoud au pouvoir en Israël doit veiller au grain et assurer la sécurité dans et hors frontières d’une communauté perpétuellement menacée par des ennemis qui ne désarment jamais. Ce qui permit au Premier ministre israélien, M. Netanyahou de voir dans cette attaque – sans aucun doute possible – la main sournoise de l’Iran…

Commentaires et conséquences

Alors que la presse du grand Ouest, différents “Observatoires de Droits de l’Homme“ et les représentants autoproclamés de la rébellion, réclament à cor et à cri que l’on fournissent des armes aux combattants qui ne disposeraient que de quelques pétoires – AK 47 en l’occurrence - l’accélération des fournitures d’armes, les observateurs présents sur place ont pu voir apparaître du côté des “insurgé“ des centaines de “technicals”, ces pick-up à pont arrière découvert – héritiers des anciennes 403 bâchées - équipés de mitrailleuses 12.7 de type DshK mm ou de tubes lance-roquettes, véhicules armés déjà présents depuis des décennies dans le désert tchadien et extensivement utilisés dans les années 90 au cours de la guerre civile somalienne, véhicules armés dont l’image a été popularisée par la guerre de Libye… La guerre de Syrie, n’est pas une guerre intestine, mais, pour nous répéter, une vraie guerre qui refuse de dire son nom et de s’avouer comme tel.

Loin de décourager l’armée syrienne, l’attentat est un échec et va lâcher la bride aux “durs“, ceux qui dès le départ ont proné la manière forte… à savoir étouffer la rébellion dans l’œuf. Ceux-là n’ont pas été écouté. Il vraisemblable qu’el-Assad les ait freiné, leur ait refusé les pleins pouvoirs dans l’action de répression qu’ils réclamaient. Le nettoyage de Damas des forces infiltrées est-il pour autant une succès en soi ? N’est-il pas en effet trop tard pour enclencher la vitesse supérieure et éliminer sans barguigner les forcces combattantes, mercenaires envoyée par la Turquie, les deux monarchies wahhabites, le Foreign Office, le Quai d’Orsay et le Département d’État et Langley [siège de la CIA] ?

Déjà la guerre s’étend, au Liban d’abord, maintenant à l’Irak où Al-Qaïda – lisez Doha et Riyad – s’efforcent de dresser les communautés les unes contre les autres, chiites contre sunnites : mardi 23 juillet, l’Irak a connu une journée écarlate, 111 personnes ayant trouvé la mort dans une très meurtrière vague d’attentats - 27 au total qui ont frappé 18 villes dont le quartier populaire de Sadr City à Bagdad - cela au troisième jour du mois de ramadan. Au cours de ce mois de juillet, indépendamment de la journée du 23, l’Irak dénombrait déjà quelque 200 victimes que ne comptabilise aucune de ces officines si prompte à dénoncer les vilénies du pouvoir légal en Syrie. 

Tout ce qui est écrit ici n’est pas bien entendu pas du jus de crâne mais des faits et une lecture attentive des surimpressions filigraniques visibles dans la trame des événements pour ceux qui savent s’en donner la peine.

Léon Camus


Notes :

1 - C’est l'ex ambassadeur syrien à Bagdad, Nawas Farès qui, après sa récente “défection“ a relancé le procès d’intention fait à la Syrie sur ses armes chimiques, avançant que Bachar el-Assad – pourquoi lui en particulier ? - envisageait d’utiliser son arsenal chimique s’il se trouvait le dos au mur. S’appuyant sur des fuites du enseignement américain, le Wall Street Journal a fait ses choux gras d’un éventuel déplacement de ces armes vers les frontières - Le Point.fr 24 juil. 2012. D’où la mise au point gouvernementale syrienne : « Ces armes ne seront jamais, jamais utilisées contre nos citoyens, quelle que soit l'évolution de la crise, elles ne seront utilisées qu'en cas d'agression étrangère ». En 2008, le Centre d'études stratégiques et internationales – CSIS Washington - épinglait comme il se doit le rôle de l’Iran dans le développement de cet arsenal [APF]… signalant cependant que la Syrie n'étant pas membre de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques - pas plus que l’État hébreu qui a signé mais non pas ratifié la Convention internationale d'interdiction des armes chimiques ! - aucune donnée fiable n’existait quant à ses capacités réelles.

2 – Le général Itai Braun, chef de l'Unité de recherche à la Division du renseignement militaire israélien, devant la Commission des Affaires étrangères et de la Sécurité de la Knesset : « Le Hezbollah développe des drones d'attaque et des missiles sol-mer téléguidés… L'Iran et la Syrie pointe actuellement 3500 missiles contre Israël … l'Iran possède 450 missiles pouvant atteindre le territoire israélien. La Syrie en ce qui la concerne détient au moins trois mille missiles d'une portée de 70 à 700 km dirigés contre Israël. Mais le véritable problème se pose dans la précision de ces missiles. La Syrie dispose aussi de systèmes de défense aériens avancés de fabrication russe »… Sur ce dernier point, à courte portée certainement, mais sans doute pas les systèmes anti-aériens hypersoniques S300 qui eux pourraient revêtir un caractère offensif“ ! Quant au chef adjoint de l’état-major général, Yair Naveh… « Le Hezbollah dispose maintenant de dix fois plus de missiles que durant la seconde guerre israélienne au Liban en 2006 », alors estimés à quelques dizaines de milliers ! 
 
3 - Les Contras ou contre-révolutionnaires formèrent au Nicaragua les groupes de résistances en lutte contre le gouvernement du Front sandiniste de libération nationale arrivé au pouvoir le 17 juil. 1979 après la guerre civile commencée en septembre 1978. Somoza est assassiné un an plus tard, le 17 sept. à Asunción – Assomption – au lance-roquette anti-char par un commando nicaraguayen. Les Contras armés et équipés par la CIA sont actifs à partir de juin 1985. En 1990, après l’accord de cessez le feu de mars 1988, leurs effectifs oscillaient encore entre 13 800 et 22 400 combattants. Chacun garde en mémoire le scandale “Iran-Contra“ - ou Irangate - qui secoua les É-U au cours des années quatre-vingt. Affaire qui établit un lien entre des ventes d’armes à l’Iran et le financement des Contras au Nicaragua.
 
4 – L'offensive du Têt conduite par le Viêt-Cong et l’Armée populaire vietnamienne, est lancée le 30 janvier 1968, un jour avant la nouvelle année lunaire. Son objectif était le soulèvement de la population sud-vietnamienne contre le pouvoir mis en place par les É-U. Le 31 janvier, 80 000 soldats communistes montent à l’assaut d’une centaine d’agglomérations. Bien que l’offensive soit au final un désastre militaire, elle agit comme un électrochoc pour l’opinion américaine et va, de ce fait, infléchir le cours de la guerre. Plus modeste, la bataille de Damas est une reprise de cette stratégie de déstabilisation ou mieux de “désarçonnement“ visant la tête du pouvoir, c’est-à-dire la capitale elle-même.

5 - L'attentat du 18 juillet a coûté la vie au ministre syrien de la Défense Dawoud Rajha, au vice-ministre de la Défense Assef Chaoukat, beau-frère de Bachar al Assad, au chef des services de renseignement Hicham Bekhtyar ainsi qu'au général Hassan Tourkmani, ancien ministre de la Défense. Des représentants des trois confessions nationales : chiite, sunnite et chrétienne.

6 - L‘attentat est intervenu au moment précis où se trouvait réuni un Conseil des plus hauts responsables syriens de l’Armée et de la Sécurité. Par mesure de précaution, dans la crainte d’une frappe de décapitation – opérations dans lesquelles les É-U excellent - par bombe guidée ou missile après repérage satellitaire de télécommunications, par “éclairage“ de la cible ou guidage par un complice comme ce fut le cas pour la centrale nucléaire d’Osirak détruite en juin 1981 (fonction apparemment remplie par un technicien français qui périt malencontreusement sous les bombes israéliennes), le Conseil avait été distribué entre quatre lieux différents reliés en réseau fermé par un dispositif de téléconférence.

7 - Voir l’excellent article publié à chaud, le jour même, par W. Chekkat - alterinfo.net 18 Juillet 2012. On verra sur cette rare vidéo de l’explosion diffusée au Canada… Google photos, parmi des centaines d’images, n’en produit pas une seule de l’explosion proprement dite, seuls certains clichés montrent le panache blanc qui s’élève du bâtiment avant l’éjection d’une boule de feu : http://fr-ca.actualites.yahoo.com/vid%C3%A9o/manchettes-19181684/attentat-a-damas-30017181.html

8 - Gérard de Villiers, né en 1929, selon sa biographie officielle est un journaliste, écrivain et éditeur français, diplômé de l'IEP Paris et de l'ESJ Paris. Après avoir fait la guerre d'Algérie comme officier, il a été reporter à… Rivarol, Paris-Presse, France-Dimanche.

9 - Huit personnes ont trouvé la mort dont six Israéliens et un Bulgare, mercredi 18 juillet, et 33 ont été blessées dans l’attentat bombe de l'aéroport bulgare de Bourgas sur la mer Noire. Selon le ministre de l’intérieur bulgare, le kamikaze détenait de faux papiers américains « L'explosion a été provoquée par un homme qui est mort dans l'attentat et dont l'identité exacte n'est pas établie. Son document de voyage était un faux permis de conduire délivré dans l'État du Michigan" aux États-Unis » - AFP.



37 réactions


  • Alpo47 Alpo47 27 juillet 2012 11:42

    Etant donné qu’il semble bien, comme le souligne l’auteur, que l’armée et le Pouvoir Syrien sont en train de reprendre le controle (jusqu’à la prochaine offensive) du terrain, « on » recherche le prétexte pour lancer une opération « à la Libyenne ». Et quelle imagination ...

    Pour l’instant donc, le Pouvoir Syrien tient le coup face à la coalition de l’OTAN, Israel (les deux en sous main), l’Arabie Saoudite, la Turquie et le Qatar (plus directement). Soulignons au passage l’étrangeté (comme en Libye) de voir que les groupes estampillés « Al Qaida » font le travail des agresseurs occidentaux. Serait on en train de lever le voile, dans le sens des « conspirationnistes » pour démontrer que ces groupes ont toujours oeuvré ... pour le compte de la CIA ? Qui en doute encore ?

    Toute intervention du Bloc des « amis de la Syrie » (Ah la communication...) étant bloquée par le véto Russe et Chinois (au moins eux retiennent les leçons), il faut donc trouver (fabriquer) un prétexte pour un bombardement ciblé susceptible de « briser les reins » de l’armée Syrienne, ce sera les « armes chimiques » .

    Etrange ... où et quand at-on déja entendu quelque chose de ce genre ? Non, mais ... ne serait ce pas en Irak avec les « armes de destruction massives fantome » de Saddam ? Cette nouvelle manipulation médiatique qui tombe à point pour sauver les insurgés (mercenaires) aura t-elle plus de succès que les précédentes ?

    Attendons donc la suite ... qui ne peut être que tragique avec une victime déjà connue à l’avance ... le peuple Syrien.


    • Al West 27 juillet 2012 13:04

      Bonjour,

      Une nouvelle excuse : la poursuite des Kurdes par l’armée turque qui se trouvent au nord de la Syrie. Si l’armée syrienne s’en mêle, ils pourraient même avoir le culot d’invoquer l’article de la charte de l’OTAN qui considère que l’agression contre un des membres est une agression contre l’ensemble de l’organisation...


    • nous avons honte d’etre francais ...européens....et membres de l OTAN

      EN SYRIE ON MASSACRE QUAND ENVERRONS NOUS DES BRIGADES INTERNATIONALES DES PEUPLES DE GAUCHE.

      CONTRE HITLER ET FRANCO on avait deja merdé


  • leypanou 27 juillet 2012 12:41

    @auteur :

    Excellent article comme d’habitude. N’oublions pas aussi que l’empire et ses laquais sont parfaitement capables d’utiliser/faire utiliser les armes chimiques par ses laquais locaux et faire porter çà sur le dos de l’armée légale syrienne.

    L’empire ne recule devant RIEN pour arriver à ses fins, et la propagande médiatique en France, sur toutes les chaînes de télé et de radio -vraiment à vomir, sur RFI, France Culture, France Télévision, BFM TV, i-télé, et certainement les autres que je ne connais pas- est là pour marteler dans la tête des millions de gens sans esprit critique leur propagande honteuse. Rappelons-nous à qui était attribuée la mort du journaliste G Jacquier au départ et qu’en a-t-il dit le Ministre des AE de l’époque.

    B Al Assad n’est certainement pas un saint, mais la France a d’autres chats à fouetter que de s’immiscer dans les affaires internes d’autres pays.

    A moins qu’elle veuille prouver une fois de plus qu’elle a bien sa place dans la liste innombrable des valets de l’empire, toujours sous couvert de « protection des civils » et autre « recherche de démocratie » de pacotille !!!


  • Aurevoiràjamais Aurevoiràjamais 27 juillet 2012 14:45

    Il s’agit bien d’une guerre, cela ne fait aucun doute.

    On assiste à l’échec d’un conglomerat de pays sois disant puissants. Après 16 mois la situation est toujours sous contrôle et les poches de mercenaires financés et équipés par cette association de pays décadents se font percées les unes après les autres.

    Les quelques Syriens avec lesquels j’ai pû discuter sont bien conscients de la situation et ils sont surtout confiants. Leur pays « ne tombera pas... »


    • Ouallonsnous ? 27 juillet 2012 18:59

      L’agression contre la Syrie n’est qu’un épisode de reconquête par les américains, des territoires levantins administrés par les français et les anglais pendant l’entre deux guerres.

      On peut noter que les américains ne prennent plus de « gants » diplomatiques comme le firent les franco-anglais devant la SDN du temps du partage des dépouilles de l’Empire Ottoman.

      Constatons que l’ONU remplaçant de la SDN s’avère n’être de plus en plus que le fondé de pouvoir de la politique états unienne, une partie des nations qui y siègent étant des obligés des USA, l’autre partie, de plus en plus nombreuse étant constituée des pays libres non alignés sur la politique de l’Empire !

      Quelle est l’aune de la reconnaissance et de l’appartenance à l’ONU à laquelle se référer ?
      Sachant que le pro-consulat américano-saoudo-anglais en terre de Palestine, Israél, en réalité un corps expéditionnaire devenu une tête de pont que les anglo-américains ont commandités, en occupant le territoire de la Palestine à la fin de la seconde guerre mondiale, pour « surveiller » les accés du canal de Suez, ainsi que les pays et gouvernements arabes environnants aux richesses pètrolières et gaziéres considérables, non un état légitime au regard de l’histoire, méne les opérations « souterrainement » ! 

      Car c’est bien, localement et principalement une guerre Syro-israélienne à laquelle non assistons, pour le compte des anglo-americano-quataro-saoudiens !

       Sachant également que la résolution Onusienne de création de cette « chimère », fut l’une des premières de l’ONU, créée pour les besoins de la cause de la politique néo-colonialiste des commanditaires de l’ONU, politique préparée bien avant la seconde guerre mondiale par le Cabinet Britanniques et la Maison Blanche, pour « pallier » aux effets de la décolonisation, et mise en oeuvre sous l’influence des vainqueurs de la seconde guerre mondiale, majoritairement anglo-américains pour le plus grand profit du congrés sioniste mondial ?


  • joelim joelim 27 juillet 2012 16:33

    RFI journal de 15 h : évoquant la bataille d’Alep, la radio conclut en disant quelque chose comme :


    «  La France prétend qu’Assad va à nouveau commettre un massacre dans la population civile. »

    Bel effort : le verbe « prétend » sous-entend qu’il faut prendre cet avis gratuit avec un sens critique. smiley 

    Il n’y a pas si longtemps on aurait eu : « Selon des sources françaises (ou variante : autorisées), Assad va... etc. »

    L’éthique de Radio-France ne s’est pas totalement évaporée, même si on rste dans l’homéopathie smiley 

  • joelim joelim 27 juillet 2012 17:01

    Peut-être que , dans les « milieux autorisés » (dixit Coluche), on commence à prendre conscience que sa méthode Coué consistant à vouloir à tout prix le départ d’Assad, comme le ferait un enfant retenant sa respiration, est une politique extrémiste dictée par les pires va-t’en guerre actuels de la planète, Nétanyahu, Clinton, et le staff d’Obama ?

    En effet on sait maintenant que l’armée et les services de sécurité israëliens sont vent debout contre une intervention israëlienne en Syrie, suite à la désormais classique narrative des « armes chimiques » (voir ici).

    Donc finalement, Hollande obéit — au travers de sa repentance absolue envers Israël — non aux intérêts fondamentaux des israëliens, mais à celui d’un néo-conservateur extrémiste de la trempe de Georges Bush : Nétanyahu, chef du parti ultra-libéral au pouvoir en Israël, le Likoud.

    Quelle honte pour les socialistes, déjà si peu crédibles avec leur doxa eurocratique ! 

    Et tout ça pour de fausses raisons humanitaires, et avec une presse auto-verrouillée sur un monde virtuel où Assad est la cause de tout...

    Hollande et son « Le changement c’est maintenant », c’est pour l’instant la même catastrophe que le « Yes we can » d’un certain Obama.

  • Login 27 juillet 2012 17:51

    Je rêve d’une arène où les politiques engagés dans cette folie seraient face aux lions...


    • Croa Croa 27 juillet 2012 23:15

      Pauvres bêtes, tu veux les empoisonner ! smiley


    • Al West 27 juillet 2012 18:18

      Bonjour matsada,

      Vous le savez bien, c’est la guerre de l’information, quelles sont vos sources ?


    • Martha 29 juillet 2012 13:21

      @ Matsada :
       Les belles sources que voilà !
      A vous lire, pas besoin de se creuser pour savoir que vous êtes Sioniste de 1ère classe. Sans doute avez-vous fait votre service militaire dans ce doux pays...


    • Baba Yaga Baba Yaga 1er août 2012 19:44

      Matsada tes sources sont taries et même pourries ! Franchement tu crois convaincre qui avec tes sources de mensonges de hasbariste ?? Tu nous ferai rire si c’était pas la Paix dans le monde qui est remise en compte par tes amis nazisionistes ! Et puis tu as remarqué ? Tu est toujours en dessous des chiffres des autres pour les moinssages ! 


  • bigglop bigglop 27 juillet 2012 18:39

    Bonjour à tous,

    Il existe une solution pour la résolution des conflits entre états et même pour les autres :

    Contraindre par une résolution internationale (par exemple l’ONU, qui est très douée pour ça), les dirigeants Président, Premier Ministre,...) des pays en conflit, de se battre en duel, l’agressé ayant le choix des armes et du lieu. Avec l’interdiction de se faire représenter par un tiers.

    Lors des élections, on pourrait voir ceux qui ont des grosses cojones


  • Hijack Hijack 27 juillet 2012 20:13

    Merci Camus ... Excellent article !

    Tu as tout dit.


  • tf1Goupie 27 juillet 2012 20:44

    Vive Bachar ! allez mon pote t’a presque gagné, plus qu’une poche de resistance.


  • Hijack Hijack 27 juillet 2012 21:02

    Syrie : le point sur la situation à Damas et Alep

    .

    Dernier point sur la situation par l’excellente journaliste russe oksana boyko ...

    Que nos pseudo journalistes en prennent de la graine ... une telle justesse, sans parti pris dans ses propos a de quoi donner honte aux autres soi disant journalistes ...
    .
    _______

    Thierry Meyssan, à propos des combats en Syrie

    Entretien avec la radio francophone iranienne

    (Comme d’habitude, récent entretien tél avec Meyssan ... juste, précis, détaillé, toutes ses affirmations vérifiables, honnête, courageux).

    .

    Ecouter l’entretien


  • SEPH SEPH 27 juillet 2012 21:49


    Que les choses soient claires, la Syrie est attaqué de façon sournoise par l’Empire US-Sioniste qui déploie son plan de conquête de l’ensemble du Moyen-Orient pour faire main base sur le pétrole et le gaz de cette région. En effet, celle-ci renferme d’énormes réserves récemment découvertes (Syrie, Iran, Liban,..).

    USA et Israël veulent ces réserves énergétiques, même au prix d’une guerre. Celle-ci a commencé par l’emploi de mercenaires, mais la guerre prendra une autre dimension lorsqu’il s’agira d’abattre l’IRAN et son peuple.

    Aujourd’hui nous constatons que l’Empire US-Sioniste utilise les méthodes qui ont si bien réussies en Libye : matraquage médiatiques de mensonges, organisation de groupes de mercenaires dont Al-Qaïda qui ont toujours été des auxiliaires de la CIA ( jamais Al-Qaïda n’a tiré un coup de feu vers Israël !!!!!!!!!!!!!!!!)

    Ceci n’a pas éhappé au ministre russe des Affaires Etrangère Mr Lavrov pour qui la position des Etats-Unis constitue une approbation sans équivoque du terrorisme :

    "La réaction de Washington à l’attentat (*) de Damas constitue une justification claire du terrorisme, s’est indigné le ministre des Affaires Etrangère russe, Sergey Lavrov. Le Département d’Etat des Etats-Unis a déclaré que les actes terroristes en Syrie n’étaient pas surprenants étant donné le comportement du régime.

    Sergey Lavrov a exprimé son étonnement à une conférence de presse à Moscou : "Ces paroles constituent une claire approbation du terrorisme. Qu’est-ce que cela signifie ? C’est une déclaration désastreuse, je n’ai pas assez de mots pour le dire."

    Lavrov a aussi exprimé sa surprise que le Conseil de Sécurité de l’ONU se soit refusé à condamner les actes terroristes en Syrie. La représentante permanente étasunienne à l’ONU, Susan Rice, a déclaré que les actes terroristes de Damas contribuaient à accélérer l’adoption d’une Résolution sur la Syrie en vertu du chapitre 7 de la Charte de l’ONU qui implique des sanctions sévères y compris le recours à la force.

    "En d’autres termes, cela signifie : ’Nous soutiendrons ces actes terroristes jusqu’à ce que le Conseil de Sécurité de l’ONU fasse ce que nous voulons" a dit Lavrov, à propos des déclarations des représentants étasuniens.

    La Secrétaire d’Etat étasunienne, Hillary Clinton, a dit dernièrement qu’il fallait travailler en lien plus étroit avec l’opposition syrienne qui gagnait du terrain pour préparer de nouvelles actions de résistance contre le gouvernement, à Damas.

    Lavrov a fait remarquer que, selon les informations dont on disposait, l’opposition avait pris le contrôle de postes de frontières syriens aux frontières turque et irakienne et qu’il y avait eu des cas de pillage de biens turcs. Il a ajouté que, d’après certaines sources, ce n’étaient pas les militants de l’Armée Syrienne Libre qui avaient capturé ces postes mais des groupes liés à Al-Qaïda, et que des diplomates russes étaient en train de vérifier ces informations.

    "Si nos partenaires soutiennent le fait que des terroristes s’emparent de territoires, nous aimerions savoir quelle est exactement leur position sur la Syrie. Quel objectif poursuivent-ils dans ce pays ?" a demandé le ministre russe des Affaires Etrangères.

    Quant aux sanctions unilatérales prises par l’Union Européenne contre Damas, elles entrent en contradiction avec les décisions du Conseil de Sécurité de l’ONU et les accords conclus aux pourparlers de Genève, a précisé Lavrov.

    "Nous pensons que le fait de prendre des décisions unilatérales entre en contradiction avec le principe de gestion collective des affaires qui régit l’accord de Genève," a dit Lavrov qui a ajouté que la Russie souhaitait que ces questions soient discutées collectivement.

    "Malheureusement, quand l’Union Européenne, les Etats-Unis et d’autres états ont décidé d’adopter des sanctions contre la Syrie, ils ne nous ont pas consulté du tout," a observé Lavrov.

    La crise en Syrie dure depuis plus d’un an et demi, et après tout ce temps, ce n’est pas vraiment approprié de demander au Conseil de Sécurité de prendre des sanctions, a ajouté le diplomate russe.

    Lavrov a souligné que si la communauté internationale avait voulu que la crise syrienne soit gérée collectivement, elle aurait dû le faire depuis le début en traitant les deux camps également.

    Les ministres des Affaires Etrangères européens ont décidé d’élargir la liste des officiels syriens bannis d’Europe et de geler les comptes bancaires et les biens qu’ils ont dans les pays européens.

    D’autres mesures ont aussi été prises pour solidifier l’embargo des armes contre la Syrie. En conséquence, les bateaux et les avions cargos qui se rendent en Syrie sont soumis à des inspections forcées quand ils sont soupçonnés de transporter des armes et des équipements interdits vers la Syrie."

    Pour consulter l’original : http://www.rt.com/news/us-position-syria-terror-lavrov-006/

    Traduction : Dominique Muselet

    Note :

    * Qui a tué trois dirigeants syriens.

    Il ne faut pas manquer l’excellente analyse de la réaction de Lavrov aux déclarations des USA sur cet attentat par Dedefensa : http://www.dedefensa.org/article-lavrov_psychanalyse_le_bloc...


  • Hijack Hijack 27 juillet 2012 23:14

    Merde alors ... ces 3 pays plus esclaves que permis, Arabie Saoudite, Qatar et Turquie ( La Turquie pense -son gouvernement du moins- que sa trahison va lui ouvrir la porte de l’Europe et d’autres trucs ... mais va être utilisée, trompée et jetée comme d’hab ) ...
    faut pas les prendre pour des décisionnaires ... ils fournissent ce qu’on leur dit de fournir, ils font ce qu’on leur dit de faire ... ils ne sont qu’exécutants ... pour un seul et unique objectif ... l’impérialo/sionisme ... in fine : le Grand Israël.
    L’objectif impérialo/sionite atteint, ces 3 pays traîtres à leurs frères, mais aussi à l’humanité ... vont ... dès qu’ils ne serviront plus être abandonnés à leur triste sort ... c’est à dire pour bientôt, dès que les réserves d’hydrocarbures toucheront le fond ... pour les 2 pays arabes ... pour la Turquie ... l’histoire se répète en plus grave.


    • Hijack Hijack 28 juillet 2012 01:15

      Wow !!! L’argument du désespoir on dirait ...
      .
      Le Mossad ... pas de problème, ils connaissent sûrement mon adresse ...


  • Hijack Hijack 28 juillet 2012 00:18
    Syrie : les USA ne soutiennent aucune partie au conflit (ambassadeur)

    .

    Alors ... on sent que les choses sont plus compliquées que prévu ... on cherche une petite porte de sortie ??? Que c’est mignon tout plein ...

    .

    Ah ... s’il n’y avait la Russie et la Chine ... sniff


  • Constant danslayreur 28 juillet 2012 07:02

    « un conflit qui ne dit pas son nom mais qui n’en est pas moins passionnant » smiley

    Sapientes stulti aliquando


  • mortelune mortelune 28 juillet 2012 08:49

    Tout ça est une affaire de gros sous qui va encore enrichir les principales familles (Rockefellers et autres...) qui s’engraissent avec l’exploitation du pétrole et du gaz avec la complicité des états esclaves dont fait parti la France. Et tout ça pour que nous puissions remplir tranquillement nos réservoir d’essence pour aller travailler. Un jour nous aurons les mains rouges de tout ce sang versé pour maintenir notre pouvoir d’achat, nos vies bourgeoises si routinières et ennuyeuses.


  • Le péripate Le péripate 28 juillet 2012 20:30

    Curieux cette passion de la guerre chez des soit-disant pacifistes.
    Suspect même.


  • Hijack Hijack 28 juillet 2012 20:31

    Syrie : pour l’AFP, les combattants de l’ASL à Alep sont des étrangers !

    Samedi 28 juillet 2012 ⋅ 18:32 t.u. ⋅
    .
    Extrait :
    .
    L’AFP touchée par la grâce ? Pour l’AFP les « rebelles » syriens sont principalement des étrangers, comme l’affirment les dirigeants syriens ou Thierry Meyssan depuis le début de la crise !

    Question à l’Afp puisqu’elle semble en forme : Peut-on appeler rebelles des combattants étrangers ? Un rebelle n ‘est-il pas par définition un autochtone ? S’il ne l’est pas, n’est-il pas de fait un terroriste ? Et s’il vient d’ailleurs, ne peut-on pas supposer qu’il a été envoyé par quelqu’un ? Par qui ?
    .

    « À Alep, les rebelles, souvent étrangers, défendent ce qui ressemble déjà à une vaste souricière… »
    .
    Suite et source.


  • Hijack Hijack 28 juillet 2012 21:15

    J’espère que tu parles pour toi uniquement, Socarate ...

    Car ... tu crois vraiment, qu’on va te lire ???
    Pas besoin de poster sous mes messages !!!


  • Gérard Luçon Gerard Lucon 29 juillet 2012 11:59

    les usa avaient deja utilises les talibans contre l’URSS en Afghanistan, puis ceux -ci ont grandi et se sont retournes contre leur professeur, l’histoire etant un eternel recommencement on nous sort une ressucee : les usa, la perfide albion, les turcs ET la France arment, via le Qatar et les saoudiens, des terroristes islamistes dont une partie a fait ses preuves en ex-Yougoslavie et recemment en Libye ...

    l’important ce sont les les reserves de gaz syrien, comme le petrole libyen en 2011.. le nord-Mali, comme on n’a rien trouve dans son sous-sol pour le moment, ne sera pas inscrit au rang des priorites mais a celui des victimes collaterales ...


  • Hijack Hijack 29 juillet 2012 22:42
    La Syrie aurait éliminé Bandar ben Sultan en représailles de l’attentat de Damas

    .

    Sa mort porte un coup terrible à tout le dispositif d’action secrète des Occidentaux dans le monde musulman. Il aura fallu seulement une semaine à la Syrie pour monter cette spectaculaire opération de représailles.

    --------------

    .

    Entretien téléphonique : Meyssan ce jour .
    .


  • Hijack Hijack 30 juillet 2012 11:54

    .

    Les soutiens armés à ces soi disant rebelles ( lol ... non syriens en majorité) ... vont commencer à faire défaut ... car on le sait, l’impérialo/sionisme a une particularité (ainsi qu’il a tjrs fait) ... lâcher ceux qui les ont servis dès que leur objectif n’est plus en mesure d’être atteint ... ou dès qu’il y a un quelconque danger pour eux (danger militaire, politique, médiatique etc ...).

    .

    Ces traîtres vont être abandonnés - avec qui plus est sans ravitaillement vital et armé ...
    Je leur souhaite de payer très cher ici bas et dans l’au-delà, pour les dégâts qu’ils ont fait à ce grand pays ... dégâts à tous les niveaux et surtout humains.
    Ils ont cependant réussi une chose : ils nous confirment que les médias du monde entier ne sont pas libres ... pour leur très grande majorité, médias occidentaux et orientaux, sauf la Russie, Chine, Venezuela, Iran ... un peu Algérie.
    __________________
    .
    Alors que la Russie accuse les occidentaux de soutenir les terroristes
    L’armée syrienne en passe de récupérer Alep


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