mardi 12 janvier 2021 - par Sylvain Rakotoarison

Capitole : Trump et la dictature du moi

« Fort d’un appui que n’avaient point ses prédécesseurs, il foule aux pieds ses ennemis personnels partout où il les trouve, avec une facilité qu’aucun Président n’a rencontrée ; il prend sous sa responsabilité des mesures que nul n’aurait jamais avant lui osé prendre ; il lui arrive même de traiter la représentation nationale avec une sorte de dédain presque insultant. » (Tocqueville, 1840).

Dans sa description du Président Andrew Jackson dans "De la Démocratie en Amérique", Tocqueville esquissait presque la personnalité de …Donald Trump !

Donald Trump, Président pour encore une semaine, va justement prendre la parole dans la journée du 12 janvier 2021, la première fois depuis le 6 janvier 2021.

Je reviens sur cet assaut contre le Capitole à Washington par une horde de trumpistes extrémistes. On aurait tendance à dire aujourd’hui : Sale temps pour Trump. Mais aussi pour les États-Unis. La honte mondiale. Le Président iranien en est même venu à fanfaronner et à faire la leçon à la démocratie américaine, un comble ! Mais pourquoi s’en priverait-il ? La tentation était trop grande. Les Américains se souviendront longtemps de cette honte, bien plus longtemps que l’humiliation de la prise d'otages américains à Téhéran en 1979 qui a coûté la réélection de Jimmy Carter. Donald Trump, en exhortant les futurs émeutiers à marcher sur le Capitole quelques heures auparavant, est en partie responsable de cet acte à la fois violent et antidémocratique, qu’on pourrait qualifier de barbare.

Dans le parc The Ellipse, près de la Maison-Blanche, à deux kilomètres du Capitole, à Washington, Donald Trump, Président sortant des États-Unis, a appelé ses militants à s’opposer à la loi et à la Constitution, lui qui s’était engagé sur la Bible à la défendre loyalement le 20 janvier 2017 : « Vous ne reprendrez jamais notre pays avec faiblesse. Vous devez faire preuve de force et vous devez être forts. Vous devez vous battre comme des diables. Nous en sommes venus à exiger que le Congrès fasse ce qu’il faut et ne compte que les électeurs qui ont été légalement désignés. Je sais que tout le monde ici se dirigera bientôt vers le bâtiment du Capitole pour, pacifiquement et patriotiquement, faire entendre votre voix aujourd’hui. ». Il n’y a eu ni pacifisme, ni patriotisme dans cet assaut !

En parlant de "diable", Donald Trump a, sans le savoir, repris Léon Bloy. Le pape François a dit le 6 janvier 2021 (voir plus loin) : « L’être humain a besoin, oui, d’adorer, mais il risque de se tromper d’objectif ; en effet, s’il n’adore pas Dieu, il adorera des idoles, il n’y a pas de demi-mesure, ou Dieu ou les idoles, ou pour prendre une expression d’un écrivain français, Léon Bloy : "Celui qui n’adore pas Dieu, adore le diable", et au lieu d’être croyant, il deviendra idolâtre. ».

Non, ce n’est pas le peuple américain qui a envahi par la force le Congrès américain, temple de la démocratie américaine. Non, ce n’est pas le peuple américain qui a saccagé les bureaux des parlementaires, qui a volé les ordinateurs. Non, ce ne sont même pas les électeurs de Donald Trump, dont beaucoup regrettent le choix aujourd’hui. Ce ne sont que quelques centaines, peut-être quelques milliers d’extrémistes qui ne représentent ni le peuple, ni l’électorat de Donald Trump (les sondages sont assez clairs à ce sujet), ce sont des extrémistes même particulièrement lourds. Certains arboraient des tee-shirts noirs, certains avec l’inscription "Auschwitz", d’autres avec celle-ci, encore plus claire : "6MWE". Ah, que veut dire 6MWE ? Six Million Wasn’t Enough. Six millions, ce n’est pas assez…

Extrémistes et violents. Cinq personnes sont mortes dans ce stupide assaut. Un policier et quatre émeutiers, dont une femme à l’intérieur du Capitole, blessée mortellement par un policier a eu peur. Cinquante-six autres personnes ont été blessées. On pourrait même dire, au pays de la gâchette facile ou plutôt, de la détente sensible, que c’est un exploit qu’il n’y ait pas eu plus de victimes. Quand on voit le comportement habituel des forces de l’ordre (George Floyd, par exemple), on peut s’étonner de la facilité de pénétration des émeutiers extrémistes. Il semblerait que la police ne fût pas armée.

Des armes provenant des émeutiers ont été retrouvés dans les bureaux du Congrès. Notamment un engin explosif a été retrouvé dans les "décombres". Certains voulaient même pendre immédiatement le Vice-Président Mike Pence, qui présidait la séance de certification au Congrès, pour traîtrise. On voit l’esprit démocrate de ces trumpistes. Retour à la Terreur toute …française !

Refuser le verdict électoral, ce n’est pas soutenir le peuple, c’est l’assassiner. Donald Trump a pourtant bénéficié de la démocratie en 2016 en se faisant élire Président des États-Unis alors que lui-même ne s’y était pas préparé. Personne ne s’est opposé à cette réalité. Refuser le peuple, refuser le choix du peuple, et vouloir faire un retournement sémantique est une sorte de folie qui a, je le rappelle, coûté la vie à cinq personnes.

Michel Scott, journaliste qui connaît bien la vie politique américaine, expliquait le 8 janvier 2021 que Donald Trump, appelé "l’homme aux 20 000 mensonges" (qui ont été répertoriés depuis le début de son mandat), tordait la réalité, au moins deux fois : sur les résultats de l’élection présidentielle du 3 novembre 2020, en refusant d’admettre sa défaite pourtant très large aux voix (peuple et grands électeurs), cela n’a rien à voir avec le scrutin serré entre George W. Bush et Al Gore, et aussi, bien sûr, sur la pandémie de covid-19, en ne prenant pas en compte la réalité sanitaire de son pays. D’ailleurs, comme je l’avais évoqué il y a quelque temps, les meetings électoraux de Donald Trump ont eu lieu sans port du masque, ce qui aurait provoqué, selon certains décomptes, plus de 30 000 contaminations et plus de 700 décès, dont celui du puissant homme d’affaires Herman Cain le 30 juillet 2020…

_yartiPresidentielleUS2020D04

Le Vice-Président Mike Pence, au contraire de "son" Président, a montré un grand sens des responsabilités et de l’État et nul doute que ce n’est pas gratuit. Il vise évidemment l’élection de 2024 et pour l’instant, il serait le mieux placé chez les républicains, à cela près qu’il ne rassemblera certainement plus la frange extrémiste du trumpisme, mais se débarrasser de cette frange, ne plus en être l’otage est certainement un avantage.

Très logiquement, risquant une inculpation pour sédition, Donald Trump se retrouve maintenant très isolé. La plupart de ses (derniers) collaborateurs ont démissionné depuis le 6 janvier 2021 (Stephanie Grisham, Mick Mulvaney, Rickie Niceta, Sarah Matthews, Tyler Goodspeed, Matthew Pottinger, etc.) ainsi que trois ministres (Elaine Chao, Betsy DeVos, Chad Wolf)… Tous ont maintenant peur d’être considérés comme complices de cette insurrection.

C’est la débandade chez les trumpistes, non seulement des personnes mais aussi des idées. Avec ce fait d’armes, il y aura un argument majeur de plus pour enfin réglementer la vente et la possession d’armes à feu. Le risque est maintenant grand que des individus soient en capacité de terroriser, d’agresser des représentants du peuple.

Ce lundi 11 janvier 2021, les représentants démocrates ont entamé une procédure d’impeachment pour destituer Donald Trump dont le mandat finit le 20 janvier 2021. Pourquoi faire alors qu’il ne reste plus que quelques jours ? Peut-être pour éviter de nouvelles "bêtises" trumpiennes (qui sait quelle est sa capacité de nuisance contre sa nation et son peuple ?). Aussi pour le symbole, pour que Donald Trump soit définitivement rayé de la respectabilité institutionnelle.



Et parallèlement, Donald Trump s’est finalement avoué vaincu en reconnaissant enfin la victoire de Joe Biden et en assurant que la transition se ferait pacifiquement (ce qui est déjà trop tard : cinq morts, je le rappelle !). Il était temps qu’il reconnaisse sa (large) défaite. Elle n’est pas seulement électorale, elle est maintenant politique et surtout morale.

Je reviendrai plus tard sur la suppression du compte Twitter de Donald Trump et sur la suspension longue de son compte FaceBook et d’autres réseaux sociaux (Youtube, etc.). Contrairement à ce qu’une très large majorité proclame, il ne s’agit pas ici d’un problème de censure ou de liberté d’expression mais je ne suis pas naïf non plus et c’est plutôt une décision hypocrite prise par les GAFAM qui ont beaucoup profité des messages de Donald Trump pendant de longues années avant de vouloir se refaire une virginité devant le nouveau Président Joe Biden.

Dans l’analyse de cette insurrection, on a cherché un certain nombre d’analogies et probablement que l’un des points forts de Donald Trump, c’est qu’il est inimitable, c’est qu’il est incomparable. Mais essayons de reprendre deux analogies entendues ici ou là. Elles sont toutes les deux européennes : 1934 et 1981.

La journée d’émeute du 6 février 1934 qui a abouti à la démission du gouvernement du radical Édouard Daladier et qui a durablement alourdi la mémoire collective d la Troisième République finissante, en plein contexte d’arrivée des nazis au pouvoir en Allemagne. Elle a été provoquée très précisément par l’affaire Stavisky (excellemment retracée au cinéma dans un film d’Alain Resnais sorti le 15 mai 1974 avec Jean-Paul Belmondo, François Périer, Anny Duperey, Michael Lonsdale, Claude Rich, Pierre Vernier, etc., et même Gérard Depardieu et Niels Arestrup à leurs débuts).

La grande différence, c’était que les émeutiers ne faisaient pas partie du pouvoir mais de l’opposition, à l’instar du colonel de La Rocque qui a finalement refusé de marcher sur l’Élysée (ce que l’histoire retiendra). Au contraire, le colonel de La Rocque, dont les Croix-de-feu avaient atteint l’esplanade des Invalides, a refusé d’occuper le Palais-Bourbon puis de marcher vers l’Élysée, et a même réussi assez vite à disperser ses troupes. Il était beaucoup plus responsable que Donald Trump en 2021. Néanmoins, une partie des émeutiers s’est rejointe place de la Concorde et ce fut la confrontation avec la police. Au bilan, une trentaine de morts et plus de deux mille blessés.

L’autre analogie est espagnole. Le 23 février 1981, le Congrès des députés à Madrid fut envahi et occupé par des militaires franquistes, pour empêcher l’élection de Leopoldo Calvo-Sotelo à la Présidence du gouvernement espagnol. Le putsch a échoué grâce au sang-froid du jeune roi mis en place par Franco pour sa succession, Juan Carlos Ier qui a osé s’opposer aux putschistes à la télévision. Il n’y a pas eu de victimes. Les militaires putschistes ont tous été arrêtés et la démocratie s’est installée en Espagne, ainsi que la monarchie grâce à l’autorité conquise par le roi.

L’analogie ne tiendrait que si Joe Biden était Juan Carlos, mais certainement pas Donald Trump qui, lui, serait du côté des putschistes. Là aussi, des parlementaires ont été bafoués par des extrémistes.

Honte nationale, honte internationale.

Dans les suites plus politiciennes en France de cet assaut du Capitole, on peut noter deux critiques périphériques. Des opposants au Président français Emmanuel Macron lui ont stupidement reproché d’avoir pris la parole avec un drapeau américain dans son dos, comme s’il s’était pris pour le Président des États-Unis. C’était encore ne rien comprendre à la diplomatie.

_yartiPresidentielleUS2020D03

D’abord, il n’avait pas que le drapeau américain mais aussi le drapeau français et européen. Ensuite, à chaque rencontre bilatérale, il est de coutume, lors des conférences de presse des représentants des deux pays, que le fond soit doté des couleurs nationales des deux pays. Dans une rencontre franco-allemande, les deux drapeaux sont présents, comme dans une rencontre franco-américaine. Il n’y a donc rien d’extraordinaire à ce qu’un Président français, par solidarité avec la démocratie américaine, s’exprimât devant les drapeaux américain, français et européen. C’est au contraire une fierté française que la France se soit positionnée du côté de la démocratie, du droit, de l’ordre et du peuple face aux séditieux et aux émeutiers. Emmanuel Macron ne l’aurait pas fait qu’on le lui aurait reproché, peut-être les mêmes qui lui reprochent aujourd’hui cette allocution.

Néanmoins, les macronistes ne sont pas en reste et ils ont raison. Ils ont ainsi largement repris les appels à la révolte de certains responsables politiques ces dernières années qui ne valaient pas mieux que ceux de Donald Trump, et qui pourraient donc aussi aboutir à un 6 janvier 2021 à la sauce française.

_yartiPresidentielleUS2020D02

J’en a noté trois sur Twitter. Contre Marine Le Pen : « Trump dit à ses troupes d’aller au Capitole… Comme Marine Le Pen a dit à ses gilets jaunes d’aller sur les Champs-Élysées en octobre 2018… ». Contre Jean-Luc Melenchon : « "Je vous encourage à vous rebeller (…). Il faut chasser Macron, les macronistes et tous ceux qui y ressemblent de près ou de loin qui ont collaboré à cette horreur du pouvoir". Jean-Luc Mélenchon : vous n’êtes pas un rempart, vous êtes le danger populiste. ». Contre FI : « Pour rappel, c’était le 20 janvier 2020 : Raquel Garrido, chroniqueuse et compagne du député France Insoumise Alexis Corbière, déclarait : "Louis XVI, on l’a décapité, Macron, on peut recommencer". ». Éloquents de violence.

L’assaut du Capitole est un nouvel exemple de ce que le philosophe Henri Bergson a appelé "l’imprévisibilité fondamentale du réel". Celui-ci était évitable, selon le terme d’une ministre démissionnaire, et provient en particulier de l’ego bien trop développé de Donald Trump pour imaginer l’intérêt général.

Terminons avec la très rafraîchissante homélie du pape François au Vatican le même jour, le 6 janvier 2021, jour de l’Épiphanie pour les chrétiens. Le pape a évoqué à la basilique Saint-Pierre l’Évangile selon saint Matthieu. Il a notamment commenté l’expression "lever les yeux" : « C’est une invitation à mettre de côté la fatigue et les plaintes, à sortir des exiguïtés d’une vision étroite, à se libérer de la dictature du moi, toujours enclin à se replier sur soi-même et sur ses propres préoccupations. (…) "Lever les yeux" : ne pas se laisser emprisonner par les fantasmes intérieurs qui éteignent l’espérance, et ne pas faire des problèmes et des difficultés le centre de l’existence. Cela ne veut pas dire nier la réalité, en faisant semblant ou en croyant que tout va bien. Non, il s’agit au contraire de regarder d’une manière nouvelle les problèmes et les angoisses, en sachant que le Seigneur connaît nos situations difficiles, écoute attentivement nos invocations et n’est pas indifférent aux larmes que nous versons. ».

Le pape n’était pas encore au courant de cet assaut à Washington qui a eu lieu quelques heures plus tard, mais on pourrait y entendre un petit clin d’œil à Donald Trump : libère-toi de la dictature du moi !


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (11 janvier 2021)
http://www.rakotoarison.eu



Pour aller plus loin :
Capitole : Trump et la dictature du moi.
Il y a 20 ans : George W. Bush vs Al Gore.
De la Démocratie en Amérique.
USA 2020 : and the Winner is Joe Biden !
Il y a 20 ans : George W. Bush vs Al Gore.
USA 2020 : le suspense reste entier.
Bill Gates.
Albert Einstein.
Joe Biden.
Rosa Parks.
Jean-Michel Folon.
Henri Verneuil.
Benoît Mandelbrot.
Covid-19 : Donald Trump, marathonman.
Bob Kennedy.

_yartiPresidentielleUS2020D05
 



24 réactions


  • troletbuse troletbuse 12 janvier 2021 18:06

    Paraît que Biden est un tripoteur. Micron est fin heureux.  smiley


  • Initiativedharman Initiativedharman 12 janvier 2021 18:44

    Très bon article Sylvain, ça fait du bien de voir de lire ça. Trump a agi comme un dégénéré. Il ne nous manquera pas.


    • velosolex velosolex 13 janvier 2021 20:40

      @Initiativedharman
      Bravo pour l’article
      Tout est fou, du début à la fin. De l’intervention auprès des autorités ukrainiennes, de sa négation du covid, et de la construction de son mur du con....

      Ce grand malade a encore la mallette nucléaire entre les mains. Comme à priori on lui a confisqué l’aces aux chiffres, il se venge sur les prisonniers dans le couloir de la mort.
      aujourd’hui il a fait exécuté une psychotique. Il compte encore en exécuter deux avant dimanche ; enragé est le mot pour le caractériser. 
      Il va user de son, pouvoir de nuisance le plus longtemps possible.

      Ses folowers débiles se contenteront de lâcher leurs étrons. 
      On a les moyens de nuisance dont on dispose.
      Tous les cons ne peuvent accéder à la présidence.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 janvier 2021 18:55

    Lire SETH i. « Tandis qu’il était Rê-le soleil à l’aube rayonnante, j’étais à ses côtés comme une étoile de la terre2 ».


  • binary 12 janvier 2021 21:23

    Quelque soit votre hypocrisie ou votre stupidité, Trump a écrit son nom dans les livres d histoire. Et pas seulement ceux des USA, mais ceux de la planète :

    Donald Trump est le DERNIER président des USA, et probablement aussi d’occident, voire de la planète, a avoir été ÉLU DÉMOCRATIQUEMENT. J entends par là : « élu », parce qu il avait obtenu plus de voix que ces concurrents, dans une élection, où c est la population qui vote, et non pas des machines préprogrammées pour désigner celui qui rapporte le plus au concepteur de la machine.

    Le fait, que depuis le 6 janvier 2021, les Etats Unis d’Amérique, s appellent dorénavant : « Les États DÉMOCRATIQUES d’Amérique, c’est à dire qu ils sont devenus OFFICIELLEMENT une DICTATURE, comme TOUS les pays qui dans l histoire ont choisi de mettre le mot »démocratique" dans leur nom, que ce fait soit totalement ignoré des médias, comme un non-événement, est pour le moins curieux, et surement révélateur.

    Parler du nombril de Trump, qui a fait quelque chose de sa vie, et ignorer celui d un Obama, ou d une Clinton, qui n ont jamais eut aucune activité professionnelle, mais qui sont régulièrement désignés par les médias comme des DIVINITÉS, est tout autant révélateur, non pas d un aveuglement, mais d une volonté de ne pas voir.


    • binary 12 janvier 2021 22:57

      @Le Sudiste
      les médias sont des employés. Ils ont donc une raison économique à ne pas voir, c est même leur boulot. Mais , la population ? Quelle est son intérêt ? Qu est ce que les électeurs démocrates, qui se réjouissent de voir Trump hors course, vont gagner avec biden ?


    • velosolex velosolex 13 janvier 2021 22:43

      @binary
      Néron et Hitler ont laissé eux aussi leur nom dans les livres d’histoire...


  • Jonas Jonas 12 janvier 2021 21:41

    Trump parti, on va enfin avoir un président qui va mettre en place un programme politique de discrimination et de hiérarchie des races : “Notre priorité ira vers les entreprises détenues par des Noirs, Latinos, Asiatiques, Indiens"

    Il ne fera pas bon être blanc dans l’Amérique indigéniste de Biden.




  • Jonas Jonas 12 janvier 2021 21:51

    « Refuser le verdict électoral, ce n’est pas soutenir le peuple, c’est l’assassiner. »

    Le but n’est pas de refuser le verdict électoral, mais de le protéger. avec une masse de documents impressionnantes montrant les fraudes, que la cour suprême a refusé d’examiner.

    On a même vu des bureaux de votes entourés de cartons pour qu’on ne puisse pas voir ce qui se trame à l’intérieur pendant les dépouillements. Si ça c’était produit sur le continent africain, tout le monde aurait rigolé en se moquant des parodie des pseudo-démocraties africaines !
    Là, aux USA, c’est passé soigneusement sous silence par les mass-média, les bulletins de votes n’ont pas été annulés.


  • Jonas Jonas 12 janvier 2021 22:04

    « Personne ne s’est opposé à cette réalité. Refuser le peuple, refuser le choix du peuple, et vouloir faire un retournement sémantique est une sorte de folie qui a, je le rappelle, coûté la vie à cinq personnes. »

    Je rappelle quand même que beaucoup d’élites politiques américaines, d’acteurs, de personnalités célèbres des média ont appelé à l’insurrection et à la violence quand Trump est arrivé au pouvoir, et même à frapper et à assassiner le président, comme Madonna qui appelle publiquement à faire exploser la Maison Blanche, ou Joe Biden qui dit qui l’aurait tabassé.
    Inutile de dire qu’aucune de ces personnalités n’a vu son compte banni du média totalitaire progressiste Twitter.


  • harry stot 13 janvier 2021 12:15

    Sur l’attaque du capitol, voici de quoi remettre en cause la version officielle, celle que vous vous empressez de relayer systématiquement.

    https://www.wikistrike.com/2021/01/l-invasion-du-capitole-une-psyop-classique-au-grand-jour.html


  • ETTORE ETTORE 13 janvier 2021 13:08

    Rakoto, Le Gluand ! Toujours fidèle à ,lui même, et à ZORG avec ses trois drapeaux, histoire de ne pas en louper un.

    Tenez Rakoto, un petit roman, qui vous serviras peut être, pour la nécrologie de Bidet !

    Imaginez....Au vu de l’empressement de la gauche US et de toutes le magouilles orchestrée pour faire de Trump « un génocidaire bon teint »......

    Après la caggade organisée au capitole, par leurs bon soins....

    Paraitrait que des groupes armés se forment aux US, et que même, même Bidet, craint pour sa vie.

    Alors simple ! Trouvez un type bien étiqueté TRUMP ( juste une casquette, suffiras)

    et faites descendre BIDET, histoire que ce déjà mort, soit vite remplacé par les deux longues jambes métissées, et....Vous réglez du coup, le cas Trump et la sortie de Bidet, qui auras une fin de héros patriote.

    A la place de Bidet, je craindrai plus mes « amis » que mes adversaires.

    Il a peut être compris qu’il n’est qu’un pion,, qui vas servir à régler des causes bien étranges, et pas pour le peuple.

    Mais ce n’est qu’une histoire, Rakoto, et elle est libre de droits.

    Et je sais, que, si d’aventure, elle venait à se produire,, pour vous ne serez pas en peine repeindre Bidet, et pas en blanc !


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 janvier 2021 13:20

    Simple diversion. J’ai vérifié hier : le 20 janvier, nous passons du capricorne (le matérialisme et les institutions bancaires, la verticalité bonne si elle est éthique, mauvaise si elle suppose un rapport de domination) dans le signe du VERSEAU : Là où se trouve conjoint Jupiter et Saturne qui signale chaque fois un changement de régime (comme en 82 avec Mitterrand ou début 2000,..cycle de 20 ans). Ce serait parfait s’il n’y avait une résistance farouche d’Uranus en TAUREAU (Taureau, le matérialisme et l’argent, Uranus la révolution pas toujours de gauche,...). En résumé, si nouvelle ère il y a, l’accouchement risque d’être très douloureux...


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 janvier 2021 13:22

    Le verseau opposé à l’égo du lion étant plutôt le contraire du « MOI JE ». Quoique foncièrement et paradoxalement individualiste. La quadrature du cercle ou la rencontre des opposés. Qui va opérer cette alchimie...., ???


  • harry stot 13 janvier 2021 17:30

    Petite curiosité pour les amateurs :

    https://www.youtube.com/watch?v=t4ldNlYnrJk


  • chantecler chantecler 14 janvier 2021 07:11

    Bien difficile de se faire une opinion sur ce qui se joue aux USA .

    Connaître les motivations des uns et des autres et avoir des certitudes c’est très compliqué .

    Mais fondamentalement il me semble évident que la parole démocratiquement revient aux électeurs : ce sont eux , et une majorité , qui ont raison et ’l’emportent .

    Alors le plus extraordinaire c’est qu’on en revient au Covid 19 :

    Sans ce maudit virus , dangereux ou non , les électeurs n’auraient pas eu la possibilité de voter par correspondance .

    Sans ce vote par correspondance , il n’y aurait pas eu de trucage possible .

    Et sans ce trucage possible les USA ne seraient pas au bord de la guerre civile même si beaucoup appellent à l’apaisement et à accepter l’alternance.

    J’en retiens une chose : dans notre pays où les dirigeants semblent fascinés par tout de qui se passe aux USA et qui ont tendance à suivre le courant , il faut absolument refuser le vote par correspondance, facteur des plus fortes zizanies .

    https://francais.rt.com/international/82706-decryptage-systeme-electoral-americain-est-bout-souffle


Réagir