lundi 4 janvier 2010 - par John Lloyds

Dette américaine : le débit du tonneau des Danaïdes s’emballe

Ligne de crédit illimitée : c’est en substance ce que les 2 gros poids lourds du financement immobilier américain Fanny Mae et Freddy mac, sous tutelle depuis Septembre 2008, ont trouvé dans la hotte du père Noël : de 200 milliards d’aide maximale octroyée par l’agence fédérale à chacune (1), ce plafond a été propulsé dans la plus pure pratique du Holden poker ; No Limit. La politique économique est donc clairement établie jusqu’en 2012 : « too big to fail » assorti de perfusion illimitée. Non seulement Obama n’entend pas stopper l’hémorragie, mais il amplifie l’alimentation du trou noir.

Le contexte était pourtant particulièrement morose : les 2 groupes ont respectivement enregistré une perte respective de 120 et 70 milliards de perte après 9 trimestres dans le rouge : « Les deux sociétés ont déjà prévenu que 2010 serait une année très difficile. Le marché immobilier américain a connu une correction de ses prix sans précédent et rien ne laisse envisager qu’elle soit aujourd’hui totalement achevée. Les niveaux de transactions restent historiquement faibles, et les saisies se poursuivent à un rythme élevé tandis que la construction ne repart pas » (2) Oui, les saisies immobilières s’envolent : 1,7 millions en 2008, 2 millions en 2009, et la prévision pour 2010 est de 2,4 millions (3)
 
Ce sauvetage de Noël s’explique par le fait que le département du trésor à admis que les pertes des deux géants pourraient largement excéder les 400 milliards de dollars (4). Mais la crainte ne s’arrête pas là, car, outre les ménages en difficulté, vient s’ajouter un nouveau sport national, pratiqué par des joueurs parfaitement solvables, venant rejoindre le rang des mauvais payeurs, volontairement.
 
Les risques de défauts de remboursements de crédits prennent des proportions inédites, et ne concerneraient pas seulement les emprunteurs en difficulté, mais aussi les « défauts de paiements stratégiques ». Dans un article de Slate (5), « Si les grandes sociétés et les milliardaires n’hésitent plus à ne plus rembourser leurs crédits, pourquoi les simples particuliers devraient-ils le faire ? », il est fait l’analyse d’un phénomène nouveau qui consiste pour un emprunteur en capacité de rembourser à ne plus payer délibérément afin d’allouer ses liquidités à d’autres destinations, notamment pour délaisser un bien gagé dont la valeur s’est effondré (6)
 
Selon l’agence S&P, le défaut de remboursements d’obligations vendues au public a doublé de 2008 à 2009. George Brenkert, Professeur à l’université de Georgetown, en appelle à la moralité ! C’est dire à quelle misérable argumentation il faut recourir, c’est dire qu’il n’existe aucune prise sur ce phénomène qui gagne la classe moyenne et la classe aisée.
 
Dans une optique de prévisionnelle, le 24 décembre (encore !), le sénat américain a voté un relèvement du plafond de la dette américaine, qui approchait la limite légale : celui-ci est passé de 12.104 milliards de dollars, à 12.394, plus de 80% PIB américain, ou encore 6 ans de recettes annuelles sans les dépenses (en 2007 déjà, Ivachov disait que les Etats-Unis étaient hypothéqués à 10 fois leur valeur) (7) , pour un budget abyssalement déséquilibré, 2104 milliards de recettes par an, pour des dépenses de 3521 milliards, et une dette pondérée sur du court terme, devant être refinancée au 2/3 sur 4 ans (8).
 
Cette irruption des défauts de paiement dans le milieu solvable, qui n’entend pas être le dindon de la farce de l’effondrement du marché, pourrait bien renforcer la spirale qui a plongé le pays dans une fuite en avant autodestructrice depuis le début de la crise.
 
 
 
 
 
 
 
 
 


124 réactions


  • plancherDesVaches 4 janvier 2010 10:25

    Merci pour cet article, John.
    Il s’agit là d’une nationalisation complémentaire des pertes de la finance.

    Et... pour compléter avec un autre aspect :
    http://www.lexpansion.com/patrimoine/immobilier/l-immobilier-commercial-flanche-menacant-la-reprise-americaine_222360.html

    Ha ha ha : ça menacerait la « reprise »... Mieux vaut être aveugle que de lire ça.

    « Une montée du taux de défaut sur ces emprunts risquerait de créer un cercle vicieux où les faillites de petites entreprises et de petites banques se nourriraient mutuellement. »
    Au moins, ils auront à manger.

    Sinon, quelqu’un a-t’il des nouvelles d’AIG.. ??? (ou le sujet est trop délicat.. ??)


    • John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 11:15

      AIG, déjà nationalisé à 80% je crois, donc partie intégrante du trou noir qu’on va présenter au contribuable, qui lui a déjà coûté la modique somme de 80 milliards : une goutte d’eau, quand on n’est pas dans les centaines de milliards en terme de mendicité publique, on reste encore un nain smiley


    • plancherDesVaches 4 janvier 2010 13:47

      Petite remarque pour ceux qui votent principalement les premiers commentaires :

      IL Y EN A AUSSI PLUS BAS QUI SONT INTERESSANTS.

      Mais il faut les lire...


  • Loup des mers 4 janvier 2010 10:56

    Paul Jorion dans un vieux billet a formulé une hypothèse interessante :

    Les systèmes US et Chinois sont en train de converger vers un Capitalisme d’Etat.

    La pseudo-nationalisation de GM ou de piliers du secteur bancaire en sont les signes les plus marquant, ainsi que le jeu à trois maintenant de mieux en mieux rodé entre la FED, le trésor et Wall Street pour maintenir l’illusion, et conserver des prix et des taux tenables.

    Avec l’appauvrissement de la population et la crise de la presse, l’avenir se précise... et s’assombrit.

    L’UMP n’est pas en reste, qui a signé un protocole avec le PCC, qui ferme les yeux sur la condamnationde Liu Xiaobo, qui critique internet à tout bout de champs, qui fait monter la sauce sur l’Identité Nationale, et marque un tounant dans le raprochement entre Etat / Media / Banques / Capitaines d’industries.

    On entend partout qu’il n’y a pas de modèle alternatif aux US. C’est faux : il y en a toujours un et c’est le modèle vainqueur. Et actuellement ce modèle c’est celui de la Chine.


    • John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 11:05

      « Les systèmes US et Chinois sont en train de converger vers un Capitalisme d’Etat »

      Oui, aux Etats-Unis, ils appelent ça (très péjorativement) le socialisme smiley

      Voir aussi ce très interessant article de la chronique Agora qui présente les similitudes entre l’économie japonaise et américaine (et on sait dans quelle catastrophe déficitaire se trouve le Japon aujourd’hui), et qui conclut par :

      « Les dépenses gouvernementales empêchent le PIB de s’effondrer. Mais c’est un PIB bidon... constitué de subventions gouvernementales, d’usines à gaz et de chèques à l’industrie financière »


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 4 janvier 2010 14:19

      @ Loup des mers


       La fusion Etat-Capital est déjà planifié depuis longtemps. La crise financière actuelle évince simplement le capitalisme qui n ’est PAS en symbiose avec l’État.


       Garder le dollar comme référence pendant qu’on en ramène la valeur à sa réalité rendrait impossible les échanges commerciaux internationaux et est inacceptable. La crise actuelle ne peut se terminer que par l’émission d’une nouvelle monnaie.



      Pierre JC Allard

  • Alpo47 Alpo47 4 janvier 2010 11:03

    Je pense qu’économiquement, les USA sont condamnés à la banqueroute.
    Le « chateau de cartes » qui tenait lieu de système financier est en train d’apparaître dans sa fragilité et son horreur...
    La seule question qui n’ait pas encore de réponse, c’est : Quand ?


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 4 janvier 2010 11:56

      Ils ne feront jamais faillite vu qu’ils peuvent imprimer autant de ( vrais ) dollars qu’ils le désirent !

      Ils vont régler leur dette par de l’inflation et de la dévaluation.

      C’est pourtant pas difficile à comprendre vu que leur dette est libellée en ... dollars !


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 4 janvier 2010 12:01

      Pour faire fortune :

      1° Emprunter plein de dollars à rembourser en dollars

      2° Convertir la somme en Euros

      3° Attendre

      4° Reconvertir une partie de la somme en dollards pour rembourser le prêt

      5° Garder la différence



    • John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 12:11

      @AF

      Inflation ? Pas sûr. Regardez l’excellente analyse d’Abadie dans le dernier lien :

      "Ce graphique nous montre clairement le problème : la majorité de la dette publique US est une dette de court terme : 53% de cette dette devra être remboursée dans moins de 2 ans, 67% dans moins de 4 ans, 75% dans moins de 5 ans.

      Cette structure oblige l’état à se refinancer en permanence, c’est à dire à souscrire de nouveaux emprunts pour rembourser les précédents (et financer en plus son déficit).

      Vu cette structure de dette à large dominante court terme, l’Etat ne profiterait que très peu d’une reprise de l’inflation, parce qu’il serait obligé de refinancer en moins de 4 ans les 2/3 de sa dette, et que ce refinancement se ferait alors au prix fort (en cas de reprise inflationniste, les taux flambent). Cette proportion de la dette sensible aux taux est, en fait, encore plus élevée si on prend en compte les TIPs, qui sont immédiatement impactés par une variation du taux d’inflation"

      Personnellement, je crois plus à la solution ultime, celle dont personne ne veut parler.


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 4 janvier 2010 12:22

      Vous semblez « oublier » que leur banque centrale peut créer autant de dollars qu’il le faut pour rembourser les emprunts : ce qui créera de l’inflation et de la dévaluation mais dopera leurs exportations tout en freinant leurs importations.

      Ce sont les détenteurs d’obligations en dollars qui vont le sentir passer !


    • Dan2012 4 janvier 2010 12:23

      Juste une petite correction 4/ ne pas rembourser !! permet de s’enrichir plus vite


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 4 janvier 2010 12:32

      Oui mais alors, quand on est un particulier ou une petite entreprise on se fait saisir ce qui me semble contre productif ...



    • Traroth Traroth 4 janvier 2010 12:35

      @Alois Frankenberger : Convertir en euro n’est peut-être pas la meilleure solution, vu la situation assez catastrophique ici aussi. Mieux vaut convertir en or : c’est la valeur refuge quand le sang se met à couler dans les rues, ce qui ne saurait tarder...


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 4 janvier 2010 12:38

      Il m’avait semblé que l’or était déjà à des niveaux stratosphériques et qu’il était dés lors très risqué de spéculer là dessus ...


    • Gavroche Gavroche 4 janvier 2010 12:55

      @John : d’accord avec toi John, ils n’ont pas préparé les camps FEMA pour les écureuils


    • John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 14:51

      « Vous semblez  » oublier « que leur banque centrale peut créer autant de dollars qu’il le faut pour rembourser les emprunts »

      Oui, mais ça reste discutable, créer de la monnaie fiduciaire juste pour payer les intérêts exhorbitants de l’inflation, sans même commencer à rembourser le principal ... Il faudrait faire une simulation financière. La position d’Abadie reste malgré tout très pertinente.

      @Gavroche
      J’espère pouvoir vivre assez longtemps pour voir comment ils vont les y envoyer, dans les camps de la FEMA. Si une bonne partie des amerloques resteront des moutons, il reste un bon noyau pire que les corses, j’ai été ahuri de voir comment les stocks de munitions se sont faits dévalisés là-bas les derniers mois. Pour ceux-là, je crois que les blackhawk n’y suffiront pas.


    • Traroth Traroth 4 janvier 2010 15:04

      « Personnellement, je crois plus à la solution ultime, celle dont personne ne veut parler » : Je suis curieux. Que voulez-vous dire ? Parlons-en, au contraire !


    • John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 15:33

      @Traroth

      Comment aujourd’hui penser que les Etats-Unis vont rembourser leur dette ? Si on part du principe, plus qu’hypothétique, qu’ils la financeront avec la croissance, tout en ayant une industrie manufacturée en chute libre, ou, pour reprendre le terme de Jim Rogers, en ayant plus rien à vendre, à part du tertiaire douteux, combien de temps leur faudra-t-il ? 30 ans ? 60 ans ? un siècle ?

      Restait l’inflation, ou l’hyperinflation. Personnellement, je commence à douter de cette éventualité, pour les raisons que j’ai indiquées plus haut.

      Reste donc la dernière solution, sujet tabou ; la guerre. Mais là, l’affaire est coriace, car derrière l’Iran, il y a la Chine et la Russie ...


    • Traroth Traroth 4 janvier 2010 16:22

      La crise actuelle est la preuve éclatante que les dettes des grandes entreprises, en commençant par les banques ont tendance à devenir « tout naturellement » les dettes du pays. Le problème qu’on a sous les yeux est donc in fine un problème d’endettement de l’état. Et je ne vois pas trop comment une guerre pourrait résoudre ce problème-là...


    • heliogabale boug14 4 janvier 2010 16:59

      et pourquoi pas la banqueroute ?
      croyez-vous vraiment que les banquiers pourraient faire quelque chose à cela ?


    • John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 16:59

      C’est pourtant l’endettement national de l’Allemagne qui fut une des causes principales de la seconde guerre mondiale, et les éléments déclencheurs se ressemblent étrangement : protectionisme économique, militarisation extrême des pays, bulle financière, politique extrême du ministre de l’économie d’Hitler, le banquier Hjalmar Schacht.

      La situation est relativement bien transposable : il suffit de remplacer le dictateur Hitler par le dictateur Obama. Je pense simplement que les choses iront plus vite, la dictature actuelle est déjà en place.


    • Traroth Traroth 4 janvier 2010 17:11

      Transposable, c’est vite dit. Personne n’a jamais prétendu à ma connaissance que déclencher la seconde guerre mondiale était une solution valable (au sens efficace) aux problèmes économiques de l’Allemagne.


    • John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 18:10

      Ha mais personne n’a jamais dit que la guerre était une solution valable. Le problème, c’est qu’on a du mal à en voir une autre. Que fera le gouvernement français quand il aura sur les bras un million de chomeurs en fin de droit tous les ans ? Qui va acheter sa dette ? Les banques centrales ne pourront pas faire tourner les photocopieuses éternellement.


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 4 janvier 2010 18:30

      Si si les banques centrales peuvent faire tourner les photocopieuses éternellement : c’est toujours préférable à la troisième guerre mondiale et ses jolis champinions atomiques !

      Faudrait être vachement givré pour préférer la guerre à la photocopieuse !

      C’est ceux qui ont plein de devises et d’obligations qui vont morfler parce qu’ils ne pourront strictement rien faire pour empêcher leur patrimoine financier de se déprécier.


    • John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 19:10

      « Si si les banques centrales peuvent faire tourner les photocopieuses éternellement  »

      A condition de trouver des lampistes qui achètent de la dette éternellement. Pourquoi pas, même si c’est inédit, mais sur ce coup, je reste sceptique


    • Traroth Traroth 5 janvier 2010 00:17

      « Ha mais personne n’a jamais dit que la guerre était une solution valable. Le problème, c’est qu’on a du mal à en voir une autre » : La seule solution serait donc une non-solution ? A quoi est-ce qu’elle avancerait qui que ce soit ? Et donc qui en déciderait et pour quelle(s) raison(s) ?


    • John Lloyds John Lloyds 5 janvier 2010 01:41

      Mais l’histoire, depuis la nuit des temps, est un cumul de non-solutions. Vous pensez peut-être que les guerres puniques, l’inquisition, ou la seconde guerre mondiale, étaient des solutions ? Tout ce qui est toujours arrivé a toujours été au pire. ça n’a jamais été une solution, et pourtant c’est arrivé.


    • Traroth Traroth 5 janvier 2010 11:13

      Vous éludez la question, qui est : qui pourrait décider d’une guerre, pourquoi et contre qui ?


    • Traroth Traroth 10 janvier 2010 13:55

      « Mais l’histoire, depuis la nuit des temps, est un cumul de non-solutions » : Rien n’est plus faux. Penser qu’on déclenche des guerres sans raison est excessivement naïf. La raison inoquée n’est pas forcément la bonne (rarement, en fait), mais il y en a forcément une. Donc si la crise n’est pas une raison pour déclencher une guerre, c’est qu’il y en a une autre. Laquelle ?


    • dom y loulou dom 10 janvier 2010 14:08

       parce que les maîtres du common wealth qui en appellent à la destruction rapide de 3 milliards d’êtres humains ne sont pas complètement « givrés » ?


      N’oubiez pas que les Rothschils, empereurs des marchands d’armes, sont les maîtres du common wealth.

      Et qu’ont besoin des marchands d’armes pour que leurs usines tournent à plein régime ? 

      Et nos états se sont endettés massivement auprès de ces gens !!!

      FOLIE, trahison à l’humanité ou duplicité complète ou encore naïveté sans bornes ?


  • Marc Viot Marc Viot 4 janvier 2010 12:04

    Ce qui est m’interroge toujours un peu avec ce type d’article et de commentaires, c’est le plaisir qui semble pris à nous décrire une déchéance, presque ... espérée ?

    Cela ressemble beaucoup au frisson d’adrénaline qu’éprouverait un curieux avant de s’obliger à un lâcher-prise salutaire smiley

    Cela pourrait-il provenir d’une implication personnelle jugée trop ... irresponsable par le passé ?


    • plancherDesVaches 4 janvier 2010 12:34

      Hé hé...

      Mais pour être irresponsable, encore faut-il qu’il existe des responsabilités à prendre.
      Hors, cela fait bien longtemps que les peuples se sont fait voler toute possible responsabilité.


    • Traroth Traroth 4 janvier 2010 12:39

      « Si voter changeait les choses, ça ferait longtemps que ce serait interdit ! »

      Coluche


    • Traroth Traroth 4 janvier 2010 12:41

      Obama est l’illustration vivante de la plaisanterie de Coluche. Parler d’opposition entre Démocrates et Républicains ne peut plus faire que doucement rigoler !


    • Marc Viot Marc Viot 4 janvier 2010 13:04

      @plancher
      >Mais pour être irresponsable, encore faut-il qu’il existe des responsabilités à prendre.

      Dans le contexte, le sentiment de responsabilité auquel je fais allusion est évidemment subjectif.

      Je m’interroge sur l’origine de cette « adrénaline » et surtout sur le plaisir pris à le laisser-aller sans contrôle ...


    • plancherDesVaches 4 janvier 2010 13:38

      Désolé, mais je ne sais plus faire dans le subjectif. J’ai déjà trop donné.

      Je préfère maintenant constater des FAITS plutôt que de gober des DISCOURS.

      Concernant l’adrénaline, et malgré tout l’enfumage et la désinformation qu’on nous distille subrepticement, les peuples semblent tout de même avoir gardé en mémoire la crise de 1929 pour en connaître les conséquences.

      Hé oui, les gueux sont parfois moins cons qu’on voudrait qu’ils soient.

      Autre dimension : le laissez-aller sans contrôle ...
      Dites-moi précisement quel est votre VRAI pouvoir de contrôle sur quoique soit. Je pourrais alors vous prouver que vous êtes, comme nous tous ici, un simple gueux bien inclu dans le système.

      Veuillez aussi noter que j’ai horreur de l’anarchie ou de la violence. Mais les choses sont allées trop loin.
      Et la nature veut un retour de balancier.


    • R.L. 4 janvier 2010 14:54

      « Cela pourrait-il provenir d’une implication personnelle jugée trop ... irresponsable par le passé ? »

      Pour ma part, c’est exactement le contraire : je n’ai jamais aimé le modèle américain (anglo-saxon) responsable de la très mauvaise situation et des injustices depuis plus de 20 ans...


    • Marc Viot Marc Viot 4 janvier 2010 15:06

      >Désolé, mais je ne sais plus faire dans le subjectif. J’ai déjà trop donné.

      Subjectif : interprétation/opinion personnelle - par définition tout jugement porté, opinion ou ressenti relève de la subjectivité (cad de la personne).
      Exemple très paradoxale : l’expression « Désolé, mais je ne sais plus faire dans le subjectif. » est subjective car elle vous est propre. Tout ce qui relève de l’ego est subjectif, dans le sens où subject = relatif au sujet = relatif au je.

      >Je préfère maintenant constater des FAITS plutôt que de gober des DISCOURS.

      « Constater des faits », c’est porter un regard individuel et donc subjectif sur la réalité.
      « Gober des DISCOURS ». c’est se faire dominer par le regard d’autrui sur sa propre réalité.

      Les deux attitudes sont subjectives. Seulement dans le premier cas la subjectivité s’assume complètement : « Je constate », plus que dans le deuxième : « je gobe »

      Ainsi dans le cas présent, je m’adresse à l’auteur en tant que personne. Alors que dans votre attitude, vous semblez interpréter ce « fait » comme si ma réaction visait d’autres personnes.

      Un FAIT (ma réaction) donne DEUX interprétations - la mienne qui se veut cibler sur l’auteur et la votre qui semble étendre sa portée.

      Il y a donc deux regards « subjectifs » sur un même fait « objectif » et donc forcément deux façons de l’appréhender.

      >Concernant l’adrénaline,

      Vous vous y connaissez en adrénaline de « John Lloyd » ? - Ou répondez vous parce que vous ressentez vous aussi un certain plaisir dans ce genre de situation ?

      >Hé oui, les gueux sont parfois moins cons qu’on voudrait qu’ils soient.

      Petite précision subjective : Pour moi, un con n’est pas un ignorant. L’ignorant ne peut pas comprendre. Un con est quelqu’un qui décide - de manière plus ou moins inconsciente, mais volontairement - de ne pas comprendre.

      >Autre dimension : le laissez-aller sans contrôle ...
      >Dites-moi précisement quel est votre VRAI pouvoir de contrôle sur quoique soit. Je pourrais alors vous prouver que vous êtes, comme nous tous ici, un simple gueux bien inclu dans le système.

      Je veux bien que les faits soient objectifs. Par contre, ces faits vous parviennent par vos sens et sont interprétés par votre filtre. Ce que vous décrivez comme des faits relèvent donc complètement du regard que vous portez sur eux.
      Ainsi, j’ai le choix du regard que je porte sur la réalité, j’ai conscience de ce choix, des réactions que ce regard engendre chez moi comme chez autrui et en cela j’ai un vrai pouvoir de contrôle sur la seule réalité que je puisse connaitre ... la mienne smiley

      >Veuillez aussi noter que j’ai horreur de l’anarchie ou de la violence. Mais les choses sont allées trop loin. Et la nature veut un retour de balancier.

      Paradoxal, vous dites à la fois que vous avez horreur de l’anarchie, et que vous voulez reprendre le contrôle de la réalité ... (pour moi dire « la nature veut » doit être compris comme « ma nature veut ... »)

      Pour préciser la nature de mon intervention, je dois dire que si je comprends l’intérêt de l’article et des sujets qui y sont abordés. Je m’inquiète un peu plus de l’attitude qui consiste à prendre plaisir à voir la réalité perdre de son sens sans proposer ou au moins tenter de proposer d’alternative.

      Cette attitude me parait totalement irresponsable, voir malsaine.


    • plancherDesVaches 4 janvier 2010 15:25

      Et je viens, grâce à mon « filtre », de comprendre votre « métier ».
      Ou plutôt, votre passion.
      Et vous plains.

      Retrouvez l’enfant qui est en vous et vous permet de communiquer avec un autre sans vous poser des questions d’analyse freudienne smiley

      En gros : sortez de vos livres.


    • plancherDesVaches 4 janvier 2010 15:30

      J’ai néanmoins oublié une chose qui a son importance au point de l’avoir écrite maintes fois :

      Effectivement, il ne faut pas confondre savoir et intelligence.
      L’intelligence a peu évoluée depuis des siècles. Darwin nous l’a montré.
      Le savoir a toujours était source de pouvoir.
      Sauf lorsque les gueux se rendent compte de ce vol.

      Bien à vous.


    • John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 15:58

      @Marc Viot

      Il semble que vous désiriez établir un dialogue d’ordre psychanalytique avec l’auteur. Bien que vous vous positionniez d’emblée en auditeur en face du divan, sachez que je méprise votre nature à prendre vos interlocoteurs pour des patients.

      Mais je vais tout de même jouer pour, comme vous dîtes y « prendre plaisir » (plaisir que vous semblez partager, remarquez-le smiley )

      « Pour préciser la nature de mon intervention, je dois dire que si je comprends l’intérêt de l’article et des sujets qui y sont abordés. Je m’inquiète un peu plus de l’attitude qui consiste à prendre plaisir à voir la réalité perdre de son sens sans proposer ou au moins tenter de proposer d’alternative. Cette attitude me parait totalement irresponsable, voir malsaine. »

      Parce que vous croyez que ça m’amuse de présenter à mes gamins un monde sans avenir, qui a de fortes chances de basculer dans un chaos jamais vu ? J’ai vécu une vie extraordinaire, ayant eu la chance de bénéficier des résidus des 30 glorieuses, à faire des voyages somptueux au bout du monde, à m’instruire dans un foisonnement de culture, c’est la continuité de ce monde que j’aurais voulu présenter à mes gamins, un monde où tout était prêt pour porter les hommes à des connaissances fabuleuses, et qui a dégénéré en 2 ou 3 décennies pour nous amener au bord du gouffre en raison de l’avidité d’une minorité qui a préféré la fuite vers l’abîme pour conserver un privilège qu’ils perdront de toutes manières.

      Mais il y a une chose qui me fait jouir, c’est vrai, c’est de voir des donneurs de leçons comme vous, qui présentaient le système en vigueur comme la panacée universelle, voir leur monde s’effondrer progressivement et se battre desespéremment pour tenter de le sauver, aux seuls fins de sauver leurs misérables privilèges. Voir les beaufs dans votre genre courir dans tous les sens pour rattraper leur monde qui s’en va, très jouissif, je dois le reconnaître.


    • Marc Viot Marc Viot 4 janvier 2010 16:00

      >Et je viens, grâce à mon « filtre », de comprendre votre « métier » Ou plutôt, votre passion.
      >Et vous plains.

      Je n’éprouve pas de sensation désagréable à expliciter mon point de vue : soyez donc rassuré, je n’ai aucune souffrance autre que celle occasionnée momentanément par une incompréhension mutuelle.

      Je considère que les émotions sont à la base de tout échange et que les mots sont bien souvent de bien mauvais interprêtes des maux qu’un ego facétieux tente de nous cacher (pour notre bien ?).

      Je suis content de n’avoir pas passé ce temps en échange stérile et non constructif où chacun campe sur sa position sans essayer de se comprendre.

      Cordialement ...


    • plancherDesVaches 4 janvier 2010 16:18

      « Je considère que les émotions sont à la base de tout échange et que les mots sont bien souvent de bien mauvais interprêtes des maux qu’un ego facétieux tente de nous cacher (pour notre bien ?). »

      C’est en effet ce qui se passe lorsque, vous comme John, sortez une phrase de l’ensemble d’un commentaire.

      Tout comme un humain ne pourra jamais exprimer de façon complétement neutre et analytique sa pensée (ou à quelques rares exceptions près dont je n’ai nullement envie de faire partie (je ne suis pas une machine : on me considère en entier ou on ne me considère pas)), sortir un élément de son contexte est le meilleur moyen de détruire tout message.

      Bien à vous.


    • Marc Viot Marc Viot 4 janvier 2010 16:43

      @John Lloyd

      >Sachez que je méprise votre nature à prendre vos interlocoteurs pour des patients.
      >Mais je vais tout de même jouer pour, comme vous dîtes y « prendre plaisir » (plaisir que vous semblez partager, remarquez-le  )

      Personnellement je voudrais plutôt vous remercier de consentir à jouer de votre « patience » smiley

      >Parce que vous croyez que ça m’amuse de présenter à mes gamins un monde sans avenir, >...

      Je traduis et interprête très subjectivement :
      Les 30 glorieuses portaient les germes des excès actuels. Les 2 ou 3 dernières décennies n’ont fait qu’amplifier des mécanismes en place, mais assez bien cachés pour que les conséquences puissent être appréhendés par tout un chacun ou peut-être seulement par des « hurluberlus » considérés comme de doux rêveurs.

      Inconsciemment, vous regrettez l’aveuglement dont vous avez fait preuve à jouïr du miroir aux alouettes d’un avenir radieux et plutôt que de reconnaitre humblement votre erreur et de vous mettre à bâtir un avenir meilleur, vous préférez vous acharner à détruire un système qui quelque part vous trahit en vous révélant ... : Horreur ! vous êtes humain smiley

      >Mais il y a une chose qui me fait jouir, c’est vrai ...

      Je vous donne l’impression de :
      - vouloir sauver le monde tel qu’il est ?
      - vous donner des conseils sur le comportement ou l’action à adopter ?
      - porter un jugement sur votre façon de vous battre ?

      En fait, étant il y a quelques années plus ou moins passé par la même révolte, je voudrais, en intervenant ici, non pas vous agresser, mais que chacun remette un peu d’ordre dans ses idées pour avancer et essaye de trouver ses valeurs au lieu perdre son énergie à accélerer ou amplifier le chaos à venir.


    • plancherDesVaches 4 janvier 2010 16:53

      Je ne sais plus qui disait : « on est pas là pour polémiquer »
      Hors, entre vous deux, vous semblez faire un concours entre celui qui est Paul et celui qui est Mickey.

      John a malheureusement raison : les financiers ont tellement bien profité de l’aprés-guerre en berçant les gueux d’illusions que le retour de balancier fait mal...

      Bien à vous deux.


    • John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 17:35


      « Les 30 glorieuses portaient les germes des excès actuels »

      ça c’est vous qui le dites. Les 30 glorieuses, c’était une pièce avec 50 portes, dont beacoup portaient en elles le germe d’un avenir prometteur. Toutes se sont refermées au fil des années, pour ne laisser place qu’à la pire. Niezsche pleurait de l’outrage fait aux anciens grecs et de 2000 ans de perdus, nous venons de refaire la même erreur, c’est à pleurer de rage.

      « Inconscvous préférez vous acharner à détruire un système qui quelque part vous trahit en vous révélant »

      Ha parce que vous trouvez que je détruis quelque chose ? Formidable, la psychanalyse, de culpabiliser les gens par simple mécanisme arbitraire. Le système est dirigé par suffisemment d’irresponsables pour se détruire lui-même, à quelques part il rend service à tous les anars du monde, ils n’ont même plus besoin de sa bouger, les cinglés au pouvoir travaillent pour eux.

      « Je vous donne l’impression de : »

      Vous me donnez l’impression de quelqu’un qui s’imagine, en pretextant l’absence de propositions alternatives, detenir une méthodologie propre à nous sauver du marasme que lui aussi (même lui), finit par ressentir.

      Alors je vais vous donner mon avis : votre méthodologie, c’est du bidon. Vous pensez avoir précéder tout le monde dans vos réflexions, pensez qu’il suffit de faire un brainstorming sur une recherche d’alternative, mais il n’y a pas d’alternative. On vit en démocratie, et ceux qui nous dirigent ont été démocratiquement élus. Faites revoter demain, ce sera Sarko ou un autre clampin de gauche qui repassera, ce qui ne changera rien.

      La populace s’en fout, vous comprenez ça ? Même dans les camps de concentration, les gens se battaient pour avoir la place près des douches. On les emmène en chantant au chaos, et ils y vont en chantant, tant qu’on leur donne à bouffer. C’est comme ça, c’est la nature humaine, ça fait des millénaires que ça dure, et personne n’y peut rien. Et aujourd’hui, avec une téloche, c’est encore plus facile de les mettre à la queuleuleu pour l’abattoir.

      Maintenant rien ne vous empêche de vous organiser en collectif, à rechercher des alternatives, vous convaincrez certainement du monde, mais une infime minorité. Jamais une population, qui se branle de vos préoccupations. Et c’est la population qui remettra en place toute cette merde, éternellement : l’éternel retour, c’est bien ça que vous n’avez pas compris, nous sommes à la fin d’un cycle.


    • Marc Viot Marc Viot 4 janvier 2010 19:50

      >Maintenant rien ne vous empêche de vous organiser en collectif, à rechercher des alternatives, vous convaincrez certainement du monde, mais une infime minorité. Jamais une population, qui se branle de vos préoccupations. Et c’est la population qui remettra en place toute cette merde, éternellement : l’éternel retour, c’est bien ça que vous n’avez pas compris, nous sommes à la fin d’un cycle.

      Je n’ai pas besoin de m’organiser en collectif. Ou plutôt je génère ou m’intêgre plus ou moins dans des alternatives existantes qui ont le mérite d’exister. Je ne présage rien de particulier à part quelques incontournables (outils vers plus d’autonomie et d’échange collboratifs, écoconception) et ne prétend pas détenir la vérité sur ce qu’il faut faire ou pas.
      Je vous dis seulement à vous, qu’il vient un moment où il faut faire le deuil sur ses rêves et se mettre à en bâtir d’autres sur vos valeurs - pas les miennes - les votres.
      Maintenant, c votre vision de la vie donc la fin de votre cycle. Pour moi, c déjà le début d’un autre ...


    • plancherDesVaches 4 janvier 2010 19:53

      ce qui semble bien, viot, est que vous semblez ne pas reprendre ce que je peux écrire de pertinent ou qui vous dérange.
      Les deux doivent être lier.
      Ainsi, vous vous appuyez sur le moins bon de l’humain.

      En cela, en m’enfonçant la tête sous l’eau, vous prouvez votre petitesse et m’apprenez aussi sur moi.

      Merci à vous.


    • plancherDesVaches 4 janvier 2010 19:55

      « Je n’ai pas besoin de m’organiser en collectif. »

      Dieu aboie, la caravane passe.


    • Marc Viot Marc Viot 5 janvier 2010 09:10

      @plancher
      >ce qui semble bien, viot, est que vous semblez ne pas reprendre ce que je peux écrire ...

      Je rappelle l’historique : Je pose une question précise à l’auteur. Vous interprétez mon questionnement dans un sens que j’estime différent de ma demande initiale. Je prends le temps, alors que vous n’êtes pas l’auteur et que vous ne pouvez donc pas répondre à une question qui le concerne personnellement, d’expliquer mon positionnement. En faisant cela, j’estimais avoir répondu à votre attente et démontrer un certain respect sans être obligé de reprendre « vos » centres d’intérêts pour la suite.

      Donc, pourquoi voudriez vous que je reprenne des éléments :
      - qui ne concernent pas mon interrogation initiale et qui - pour moi - en s’écartant de la question brouille l’échange ?
      - qui ne me posent pas une question précise et directe ?

      Je remarque que vous comme l’auteur maniez l’insulte et le jugement de valeur de manière assez courante. Dans ces condition, êtes vous certain que je sois le plus « dérangé » ?


  • Gavroche Gavroche 4 janvier 2010 12:13

    @ John : Salut et meilleurs voeux

    Et oui le Mur se rapproche et comme le dit Alpo, la seule question, c’est quand ?
    Car même si on créé de l’inflation et de la dévaluation, ça ne va tenir qu’un moment. Le peuple ne subira pas indéfiniment toutes ces injustices.

    Moi je propose comme solution de punir fortement les voleurs de pommes (ou de bière)

    Salut John et peut être à demain pour les résultats du procès de la Sinistre


    • John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 12:23

      « Et oui le Mur se rapproche et comme le dit Alpo, la seule question, c’est quand ? »

      Personnellement, j’ai été surpris par la capacité de résistance du système. Enfin il faut dire qu’avec la capacité de créer de l’argent ex-nihilo, les gouvernements peuvent jouer les illusionistes encore quelques temps. Le colosse aux pieds d’argiles n’en tombera que de plus haut. Enfin, la suite de l’histoire est déjà écrite, même si ça met plus de temps à agoniser.


    • John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 12:24

      Meilleurs voeux à toi smiley


    • Traroth Traroth 4 janvier 2010 12:40

      L’expérience montre que plus la cocotte-minute résiste, plus elle explose fort...


    • John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 19:21

      Salut Actias

      « Si l’on tient nos promesses (qu’on nous a forcer à promettre) nous serons des esclaves. »

      Personne ne peut nous forcer à promettre quoi que ce soit. Evidemment, on est obligé d’obtempérer quand on a un flingue sur la tempe. Mais n’ayant pas cautionné le système, il est de notre droit de transgresser les règles au premier relâchement du ravisseur. Tous les systèmes totalitaires de l’histoire se sont effondrés selon ce principe, celui-là n’échappera pas à la règle, simple question de temps.


  • docmib 4 janvier 2010 13:00

    Rassurons nous... ce ne sont que des chiffres tous ces milliards non ?
    A l’échelle humaine la soi-disante valeur de tous ces milliards est inimaginable, et dès qu’on se dit qu’au final l’argent n’a pas de valeur propre mais n’est qu’un « papier-valeur »... ou plus simplement un papier... La dette est de 0.........

    Moi aussi j’aime faire des petits tours de passe-passe comme les banques ;)

    Les gens resteront enchainés à un système qu’il défendront aveuglément jusqu’à donner leur vie pour le sauver, alors que finalement l’argent n’a que la valeur qu’on a bien voulu lui donner... Et depuis on nous tiens tous par des « dettes », des remboursements à faire, et des désirs d’acheter de nouvelles choses... Martellement comme la cigarette finalement.


  • Pyrathome pyralene 4 janvier 2010 13:23

    Bon raisonnement , John , le système est infecté d’une maladie incurable , le malade est sous assistance et en sursis , il va finir en légume.......
     De l’eau à votre moulin


    • Traroth Traroth 4 janvier 2010 14:04

      Génial, cet article. La dernière phrase est savoureuse : « le jour où le mouvement sera lancé, la crise financière connaîtra un nouveau développement bien douloureux ».
      Douloureux pour qui ? Cet article parle en fait d’une excellente nouvelle : les emprunteurs plus ou moins arnaqués par les banques (qui leur ont refilé des crédits au-delà de tout ce qu’on peut considérer comme raisonnable) sont en passe de trouver un moyen de se soustraire à ces vampires !


    • John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 14:57

      Merci pour le lien, Pyralène, dommage qu’il m’ait échappé, je l’aurais intégrer à l’article. Faut dire que je parcours rarement « Le Monde », cette fiante propagandiste, mais si même eux arrivent à la raison ... et reconnaissent le problème, c’est que ça sent vraiment pas bon smiley


    • Pyrathome pyralene 4 janvier 2010 16:54

      Mais il faut tout lire ! y compris les poubelles du monde et d’ailleurs , les médias sont en état d’occupation par les imposteurs , il reste encore des journalistes qui arrivent à sortir des papiers intéressants dans cette jungle propagandiste....


  • saint_sebastien saint_sebastien 4 janvier 2010 16:11

    Sauf que les états unis , grâce à leur puissance militaire , peuvent s’endetter à l’infini , en forçant d’autres états à acheter leurs bons ou leur monnaie , c’est ce qu’ils font depuis 20 ans , car il n’y a aucune raison pour que le dollar soit encore une monnaie de réserve . CQFD


  • furio furio 4 janvier 2010 16:19

    L’épidémie du payeur qui veut plus payer a déja gagné notre ex-beau pays !! Placé un peu pour le constater je commence à voir arriver des proprios qui quittent leur HP et nous demandent de faire saisir le bien !!! en nous informant qu’ils ne paireont plus les traites !


    • John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 18:49

      « Une question se pose quand même sur ce que représentent réellement »les défauts de paiement dans le milieu solvable« dans le stock global ? »

      l’article du monde mis en lien par Pyralène donne une partie de la réponse. Les chiffres sont assez consternants :

      « D’après l’expert immobilier First American CoreLogic, environ un quart des prêts immobiliers américains porte sur des logements dont la valeur est inférieure aux traites restant à rembourser. Pour la moitié de ce quart, soit 5,3 millions de débiteurs, la valeur du bien est, au plus, égale à 80 % de la dette résiduelle. Pour 2,2 millions d’entre eux, elle est inférieure à 50 % du montant restant dû »


  • xa 4 janvier 2010 16:37

    "il est fait l’analyse d’un phénomène nouveau qui consiste pour un emprunteur en capacité de rembourser à ne plus payer délibérément afin d’allouer ses liquidités à d’autres destinations, notamment pour délaisser un bien gagé dont la valeur s’est effondré (6)"

    Euh ... ce n’est pas ce que dit le lien 6 ... Le lien 6 parle de la fréquence plus élevé de faillis dans les personnes qui ont un mortgage de plus de 1 million de dollar, par rapport aux autres.

    En déduire que ces personnes sont toujours en capacité de payer et refusent de le faire est un peu osé.


    • plancherDesVaches 4 janvier 2010 17:43

      « dangers plus réels »...
      Ca ne mérite pas un minimum d’explication, cette phrase sans fondement.. ??


    • John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 18:56

      Bien le lien : ça commence par le scénario évoqué ... au G20 smiley T’aurais pas plutôt : « les bisounours au pays des banques » ou « Oui-Oui contre les cartels financiers ». Sacré Léon.


    • Krokodilo Krokodilo 10 janvier 2010 14:18

      Comme dit par AF, quand les particuliers ne peuvent rembourser, on les saisit, quand ce sont des banques ou des grosses boîtes immobilières, on les refinance...

      Je n’ai pas la compétence pour avoir un avis sur le fond de votre querelle ; je dirai juste que j’aime assez le style de l’auteur, enflammé et imagé, mais également que, dès la première page du document indiqué par Léon, on tombe sur quelque chose de révolutionnaire, sous une formulation universitaire et posée :
      « Trois objectifs essentiels pourraient être envisagés pour cette refondation :

      - la création d’un système de régulation global de la sphère monétaire et financière face à des marchés globalisés ;

      - la rupture avec la norme financière qui impose des rentabilités non soutenables et exigibles a priori ;

      - la révision des formes actuelles de gouvernance des entreprises qui ne favorisent que la seule valeur actionnariale »

      Demander une baisse de la rentabilité de l’actionnariat ! Et ce n’est que la page 1...
       C’est justement la recherche permanente du profit maximum qui a poussé à nombre de délocalisations.

      Une bonne nouvelle dans ce monde inquiétant : selon le Canard, il se produit en France, discrètement, environ 10% de relocalisations pour diverses raisons : intérêt financier douteux quand la moitié de la production n’est pas aux normes demandées, espionnage industriel galopant, augmentation des coûts dans certaisn pays émergents.


    • Pyrathome pyralene 4 janvier 2010 18:02

      Pauvre type..


    • John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 19:05

      Léon, où t’étais, les mouches ça raplique plus vite pour les barbaques. Mes articles t’emmerdent de plus en plus, c’est bien, trouves-toi des branches, la guenon. Ben oui, ça se gâte, c’est déjà une chance que tu t’ aperçoives que ça tourne pas rond, toi qu’on aurait pu envoyer au goulag en te disant que c’est le club med.


    • plancherDesVaches 4 janvier 2010 20:39

      Confirmation, Pyralène, c’est un pauvre type.

      Et de ceux qui sont à fuir.


    • John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 21:11

      @Léon
      Quand tu viendras dans les fils pour discuter en civilisé, puisque tu défends la civilisation, et non pour y pisser comme une truie en rut, je discuterai avec toi. Dans l’attente, les liens d’un blaireau en mission de sabotage ne peuvent bénéficier d’aucun crédit, j’ai déjà du mal à boucler mes propres lectures, c’est pas pour me taper des pages de fiante recommandées par une tache, d’autant quand les pages commencent par mettre le G20 en référence.

      Si c’est Pyralène qui m’avait mis le lien, je l’aurais lu, regarde un peu celui qu’il a mis plus haut, très pertinent, cadrant au poil à l’article, au point que je m’en veux de l’avoir raté. Permets-moi de douter de tes critères de qualité pour le choix des interlocuteurs : tous ceux qui sont contre la VO du 11 septembre, ou, autre critère, interessés par n’importe quelle forme de mysticisme, sont des truffiers, non ? Effectivement, ça clot la discussion.

      Ha oui, dernière chose, Revelli, oui, j’ai eu un doute quelques semaines. Puis on s’est parlé au téléphone une heure. Hé bien je te le dis, c’est clean. Maladroit mais clean. Mais vu tes critères, je comprends mieux que tu sois à côté de tes pompes sans le savoir. Moi aussi, mon pauvre Léon, j’ai été, il y a longtemps, un mec du système. Mais, comme disait ma grand-mère : « ce que toi tu mâches, moi je l’ai chié depuis longtemps ».


    • COLRE COLRE 4 janvier 2010 23:30

      Salut Léon, dites-donc, z’êtes dans une forme éblouissante, ce soir smiley ça, c’est envoyé... J’ai bien fait de passer.


    • Pyrathome pyralene 4 janvier 2010 23:55

      Ah oui , ma vieille , t’as bien fait de passer , faut apporter des cacahètes à Léon, il est en pleine crise d’andropause , il n’y a que ça qui le calme.... smiley


    • John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 23:58

      Mais mon pauvre Léon, TON Morin (les branleurs, je les tutoie), c’est un ancien de la banque de France, un mec du système, un Attali, ce moraliste économique, mais en plus petit, payé par nos impôts pour pondre cette merde avec cette conclusion de haut vol :

      « La question redoutable posée par cette expansion est donc en définitive de savoir si la finance globale n’exerce pas des effets dissolvants sur nos sociétés démocratiques. »

      Et encore, il en est pas sûr...

      Mais, dis-moi, il a trouvé ça tout seul ? Ha non, pardon il est prof à je ne sais quelle fac ... Il a eu besoin d’un bac+10 pour trouver ça, ce qui prouve encore l’efficacité de notre système universitaire.

      Reste avec tes enfonceurs de portes ouvertes en référence, je te l’ai dit, t’es qu’un petit thésard puant, complètement formatté par un système qui expire et qui envoie des mecs comme toi tenter d’ériger ses restes en valeur.


    • Philippe D Philippe D 5 janvier 2010 09:46

      Léon,

      Pas mieux.


    • Philippe D Philippe D 5 janvier 2010 10:07
      Je suppose qu’il y a toujours eu des individus raisonnant comme cela dans leur coin, ou en groupe dans telle ou telle secte.
      Internet leur a procuré soudainement une visibilité hors de proportion avec leur nombre et l’influence de leur pensée. Ils arrivent à récupérer quelques gogos qui n’attendaient qu’un package de pensées formatée à la connerie pour avoir l’impression d’être plus malins que les autres, d’être clair-voyants.
      A ce point Il y a une confusion totale dans la tête de certains qui leur fait suivre les chimères de ces prophètes catastrophistes.
      Avox, comme n’importe quel autre outil internet où chacun peut s’exprimer devient un lieu de rendez-vous donnant la fausse impression d’une progression de ces idées.
      Ce sont des trolls de la pensée. Des coucous amalgameurs qui brassent du vent et des paroles creuses et conduisent à une stérilité totale des moyens et des actions pour essayer d’infléchir concrètement les choses.
      Stérile et imbécile.

    • John Lloyds John Lloyds 5 janvier 2010 11:02

      Léon qui prend comme critère de qualité le niveau d’étude ... Pourquoi ça ne m’étonne pas ? Au cas où tu ne le saurais pas, tous les fachos actuels qui nous mènent dans le mur et leurs conseillers, sortent de l’ENA, de HEC, de l’X, voire de certaines grandes écoles américaines. Des hautes études qui ménent plutôt aux métiers de bandits, menteurs, et au bilan de trahison de leurs mandats. Je comprends que tu défendes ça bec et ongle, je sais pas pourquoi, ce profil te va si bien.

      Accessoirement, la plupart sont également des mystiques, appartenant à des loges, un plaisir de t’opposer ces faits qui, accessoirement, ne sont pas sans rapport avec le précédent paragraphe.

      Les études, j’y suis parfaitement favorable, mes gamins en font, mais avec distance et esprit critique, juste ce qu’il faut pour ne pas devenir un crétin nombriliste comme toi, qui ne se sent plus pissé avec son torche-cul décerné par l’éducation propagandiste, qui lui a appris qu’il était ans le nec plus ultra du système, alors que les faits démontrent que c’est une daube inégalée.

      Donc tes références de demi-Attali ou de BHL breveté, tu te les colles là où je pense, je t’ai dit que j’étais pas disposé à discuter avec des branleurs qui viennent vendre leur soupe universitaire dès obtention de leur torche-cul, tout ce qui sort des usines nationales, y compris et surtout la « matière grise », qui serait plutôt du fromage blanc passé, n’est plus bon qu’à mettre au musée des daubes, la preuve, on est à deux doigts du gouffre.

      Alors je recommence, les merdeux, je les tutoies, et si t’es pas content, personne n’est venu te chercher, tu prends tes clics et tes clacs, et tu dégages, tu manqueras à personne.

      @Philippe D

      Pas mieux


  • rastapopulo rastapopulo 4 janvier 2010 19:28

    beau titre, belle image, pas que du faux dans le texte, simplement manque des choses comme :

    - la dette des états qui rien que pour la californie mériterait la note FFF
    -la finance anglosaxonne hait les états nations, si elle achète tout les niveaux de pouvoirs, média, politique, science,... c’est justement pour les affaiblir et ce depuis la révolution américaine
    - 300 ans d’empire de la finance anglosaxone (Mussolini, homme de l’année 1920, 100 millions de pret + depuis 1917 des chêques du MI5 pour fonder son journal par exemple) devrait comme même nous apprendre que c’est les crises sont voulues. A cet éguard la décrépitude des USA, qui sous l’impulsion de Hamilton, Lincoln, Roosevelt, JFK,... est constitutionnellement anti-impérialiste, est un tragédie et annonce le désert industriel occidental qui est pourtant le seul antidote contre la finance. 
    - L’emprise sur les médias et les institutions mondiales est totales, ajouter à ça la maîtrise des esprits écologauchocapitaliste bref tous les mouvement établis et Rotschild et Rockfeller peuvent être tranquilles. Quand ils veulent la guerre peut éclater et quand ils veulent les peuples regardent ailleurs.
     
    C’est pas une crise qui nous sauvera de l’emprise de l’élite anglosaxonne. 

    Seul une revision patriotique, scientifique, industrielle (énergie pour tous) et aussi religieuse (Pie XII avec son crédit social par ex.) sur les 200 dernières années pourrait instruire les peuples suffisament pour qu’ils y voient clair. 


    • John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 21:23

      Très avancé, comme commentaire, mais la plupart des lecteurs de ce site ne sont pas encore prêts à lire ça. Ne demandez pas à des élèves du secondaire de suivre un cours de Master. Plus on va s’enfoncer dans la merde, plus les gens chercheront à comprendre, et c’est pour bientôt. J’en connaîs déjà quelques uns sur AV qui ont changé leurs visions en moins d’un an, les choses se feront naturellement, avec douceur.


    • Nestor 4 janvier 2010 22:31

      Salut John,

      « les choses se feront naturellement, avec douceur. »

      C’est bizarre John, mais moi par moment j’ai envie qu’elles se fassent pour certains avec douleur.

      Tu vois John, ils s’en foutent que pour nous ce soit douloureux, pourquoi être un être compatissant dans ce cas là vis à vis de ceux qui les yeux bien ouverts se tapent du sort de certains êtres vivants du moment. 


    • John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 23:05

      @Nestor

      Quand je dis avec douceur, c’est dans le temps imparti, le temps qu’il reste avant que l’ensemble parte totalement en couilles. Plus il y a de gens conscients des tenants, mieux ce sera, mais on ne change pas les dégats d’une propagande qui commence à l’éducation nationale et finit au jité, on ne la change pas en quelques jours, il faut que les évènements corroborent les discours.

      La dernière fois, je discutais avec un de mes amis, et selon une théorie sur laquelle il serait trop long de s’étendre, selon lui, plus de 3/4 des gens sont définitivement zombifiés. Indépendemment du chiffre, il existe une forte proportion d’automates desquelles il ne faut rien attendre.

      Mais le jour venu, il est certain qu’il faudra basculer du jour au lendemain dans un mode de fonctionalité très différent, bien qu’il soit impossible de dire comment, puisque nul n’est capable de dire ce qu’il va se passer, tout en étant certain que des évènements gravissimes vont se produire. Comme disait Castaneda, un guerrier sait attendre, car il sait ce qu’il attend.


    • John Lloyds John Lloyds 5 janvier 2010 00:05

      Ton avis, on s’en cogne, de la nouille, ces discussions là, c’est pour les grands, retourne à tes branlettes avec tes utopistes économiques.


    • Abdelkader17 barabbas 5 janvier 2010 00:07

      Pauvre Léon a part l’ouverture de la chasse « aux islamistes »,tu dois faire la fermeture de tous les troquets de ton patelin pour être aussi embuer.


    • Nestor 5 janvier 2010 12:16

      Salut John,

      « Comme disait Castaneda, un guerrier sait attendre, car il sait ce qu’il attend. »

      Oui john, j’ai lu les ouvrages de Carlos, don juan, don Génaro, la Gorda, mon problème est que j’ai du mal avec le tonal, je suis dans le nagual depuis longtemps et ai du mal à en sortir.

      Vois-tu John j’ai du mal à assumer la réalité du quotidien, je me renferme dans mes rêves pour y échapper, cela m’évite d’accepter la souffrance. 

      J’ai du mal à accepter la rationalité que ce monde nous inflige.


    • John Lloyds John Lloyds 6 janvier 2010 00:35

      Je connais bien le pb, l’équilibrage des 2 est quasi-impossible, à moins peut-être de 50 ans de pratique, et encore, on est toujours projeté totalement dans l’un pour délaisser complètement l’autre. Si tu veux en parler, mon mail là, sous l’intro.


  • Pyrathome pyralene 4 janvier 2010 19:57

    Et ça c’est marrant..........


    • Reinette Reinette 4 janvier 2010 23:55


      pire-haleine !

      ça ne s’arrange pas on dirait, dites donc !


      momo vous cherche ... ouste !


    • plancherDesVaches 4 janvier 2010 21:40

      « dans les années 2050 »
      Un général du pentagone vient de me confirmer 2014. Il semblerait que nous soyons dans du 1929, mais en accéléré.

      « La Chine et les émirats financent nos dettes »
      Encore faux, comme d’hab. Le dollar pompe les économies du monde entier.

      "tout en ayant asséché les économies de la Chine, qui ne produirait plus également pour les occidentaux ci ces derniers récréent des frontières.« 
      Vous avez dû louper les accords de l’ELEA. Soit un accord de commerce équitable entre TOUS les pays asiatiques sauf le Japon. (veuillez l’excusez : il est passé à gauche et ça ne plait pas à la Chine »communiste« )
      Les conséquences sont doubles :
      La Chine s’affranchit du reste du monde avec une zone de 2,5 milliards de clients à qui elle peut vendre du Yuan.
      La Chine continue à commercer avec ses alliés du BRIC et les Pays du Golfe. (pour l’Inde, j’ai un doute vu leur aspect pro-amerlock. Mais les choses peuvent n’être que façade commerciale et d’enfumage.)

       »En grande partie ruinées, les monarchies seraient d’autant plus à la merci des occientaux, mais surtout des USA, car une telle situation ne manquerait pas non plus de créer des désordres dans ces pays, et une intervention armée occidentale ou juste en soutien sous forme de conseillers seraient indispensables aux « rois du pétrole » pour rester assis sur leurs trone d’or."
      Les liens qui se resserrent entre les Pays du Golfe et la Chine montrent que les Pays du Golfe, qui n’ont pas eu le temps de créer leur propre monnaie pour s’affranchir du dollar, auront fortement besoin d’un éventuel possible partenaire de rechange.

      En gros : soit vous êtes mal renseigné, soit vous faites de la propagande.
      Bien à vous.


    • John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 23:19

      J’ai bien lu ? 2.000 milliards à trouver en Mars ?


    • friedrich 6 janvier 2010 18:27

      Si ce n’ est pas en billets de Monopoly, ils ont plus de chance de les trouver sur la planète Mars


  • GIGI 4 janvier 2010 22:34

    A quelle sauce allons nous être mangés ? Prédire l’avenir est un exercice difficile .Cependant nous avons ,en étant perspicaces ,quelques éléments révélateurs .Les analyses de John sont excellentes . Léon, le bisounours de service ,dans toutes les discutions ne voit rien venir .Il n’avait pas vu l’arnaque de la grippe,pas pigé l’arnaque climatique et forcément ne voit pas la dangerosité de cette crise .Alors que va t il se passer ?L’inflation ?,très peu probable . L’offre va être beaucoup plus importante que la demande et va plutôt nous conduire vers la déflation .La guerre contre l’Iran ?c’est a priori pas la politique de Brenzinsky ,principal conseiller d’Obma qui souhaite plutôt s’emparer des matières premières de l’Afrique .La guerre contre l’Iran serait un abscès de fixation pour nous éviter de regarder ailleurs.Alors quel ailleurs regarder ? Tiens pouquoi pas du côté du NWO (nouvel ordre mondial).C’est quoi ce truc dont Bush père et fils nous ont vanté les mérites.S’il n’y avait eu qu’eux ,ça serait passé inapperçu,mais c’est qu’ils ont des comparses dans l’affaire ,les bougres.Blair,Sarko,
    Berlusconi,Gordon Brown, Baroso,Merkel, Obama etc,et même l’autre cinglé de kadafi ( enfin guère plus que les précités !) ,nous ont eux aussi inclu le concept dans leurs beaux discours.J’allais aussi oublier Attali,qui lui est plus explicite et nous dit que ce nouvel ordre mondial passe par un gouvernement mondial ,ben oui un vrai gouvernement quoi  ! .Avec un président ,un ministre des finances ,un autre de la santé etc .Mais pour faire du nouveau, ne faut il pas détruire l’ancien OUI ,vous êtes tous d’accord , moi aussi d’ailleurs ,l’ancien il est pourri,vérolé j’usquà la moëlle .Ho !, ils n’auront pas de mal à nous l’imposer quand tout ira encore plus mal que maintenant ,qui n’a pas envi de nouveau quand l’ancien va mal ? Comme D’hab, ils nous promettrons la lune( notez bien au passage que ce sont les mêmes qui nous ont mis dans la purée qui nous proposeront les solutions pour nous en sortir ) et tous les « LEONS » applaudiront des mains et des pieds On sera logé ,habillés,nourris quasi gratos pour éviter top de bordel . Oui mais, tiens , pour mieux contôler toute cette populace qui n’aura plus rien, pourquoi pas leur mettre une puce RFID ?Et puis tiens ,dis donc ,les centres de vaccinations ,pourquoi ils ne serviraient pas à injecter les puces ?Mais évidemment ,Léon n’est pas obligé de me croire !!! Et comme on y est continuons un peu le délire ,ça fera plaisir à Léon,il aime bien rire . Pourquoi ne pas rapprocher tout ça d’un paragraphe de l’apocalypse de St Jean : « nul ne pourra acheter où vendre ,s’il n’est marqué du signe de la bête » Nous vivons vraiment une époque formidable n’es ce pas Léon ???


    • GIGI 4 janvier 2010 23:14

      C’est d’une actualité brulante ,je vais commencer à le lire demain.Le blog de Jovanovic est à recommander chaudement pour qui veut s’informer un peu mieux qu’au JT de 20h ; par contre il parait que ses bouquins délirent un peu .Enfin bon je vais voire


    • John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 23:33

      Personnellement, je conseille le blog de Jovanovic pour son traitement de l’actualité économique et financière : du très haut niveau.

      Pour le reste, je ne partage pas sa vision apocalyptique. Si on se dirige vers une catastrophe, il y a peu de chance qu’elle soit d’ordre astronomique, d’autant issue d’une éruption solaire massive, comme il le pense. Les théories actuelles sur la décroissance magnétique des taches, et notamment la panne solaire depuis 2 ans, semblent plutôt indiquer l’entrée dans une période froide.


  • BA 4 janvier 2010 22:40

    Lundi 4 janvier 2010 :

    La dette publique des Etats-Unis est de 12 327 290 382 970 dollars.

    Je répète : 12 327 milliards de dollars.

    http://usdeficit.com/

    La dette publique s’emballe : elle augmente de plus en plus rapidement. Elle est aujourd’hui hors de contrôle.

    Trois possibilités pour les dirigeants des Etats-Unis :

    1- L’inflation : créer une inflation à deux chiffres.

    2- La guerre : envahir un pays musulman pour lui voler son pétrole et son gaz naturel.

    3- La répudiation de la dette : dire à ses créanciers : « Stop ! C’est fini ! Nous arrêtons de vous rembourser ! A partir de maintenant, nous ne vous paierons plus un seul centime ! Nous ne vous devons plus rien ! Au revoir, et merci encore ! »

    Que vont choisir les dirigeants des Etats-Unis ?


  • Reinette Reinette 5 janvier 2010 00:11


    putain ! cette photo... ce trou noir !!!

    Cette vision dantesque, cettte déchirure dans l’espace et le temps, ce trou noir gigantesque maelstrom, tournoyant sur lui même sur une entêtante musique de John, en aspirant tout ce qui l’entoure, même la lumière... 
    John, ce savant aussi fou que génial (hélas déservi par les commentateurs trop tatillons), régnant sur une armée de robots et d’humanoïdes aux origines douteuses, contemple la vision infernale en murmurant des passages de la Génèse : « Il y avait une ombre au dessus de l’abyme, et l’esprit de Dieu se mouvait à la surface des eaux... »

    Hélàs, hélàs...vu que les médias s’obstinent à méconnaître cet auteur fantastique... il risque de rester longtemps méconnu !



    • John Lloyds John Lloyds 5 janvier 2010 00:23

      Ha !? La référence, c’est ce à quoi s’intéressent les médias ? Ben y a encore au moins 30 ans de boulot sur celle-là ...


    • Reinette Reinette 5 janvier 2010 00:33



      ... celle là !!!


      eh bien John, vous commencez à parler comme Morice, maintenant ?


    • John Lloyds John Lloyds 5 janvier 2010 00:39

      Ce qui me fait marrer, dans les bouffoneries, c’est le point où l’attention se focalise ... Je confirme, 30 ans de boulot smiley


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