mardi 3 mars 2009 - par Olivier Bonnet

Italie : l’affaire du « 10 politico »

Des instituteurs italiens contre la régression berlusconienne : pour protester contre l’obligation de noter en primaire, 10 à tout le monde !


			

			

coupures


Ainsi que le montrent les coupures de presse ci-dessus, l’affaire fait grand bruit en Italie. Les enseignants de la célèbre école publique primaire Longhena, établissement situé dans un parc de la colline sur les hauteurs de la ville de Bologne, renommé pour son excellence pédagogique, sont mgentrés en résistance contre le dernier décret pondu par la triste ministre de l’Education, Mariastella Gelmini, la même qui a réussi à jeter dans la rue un million d’enseignants, lycéens et étudiants lors de la manifestation du 30 octobre dernier. Bombardée au gouvernement, cette femme de 34 ans, à l’origine avocate de seconde zone, députée de Forza Italia depuis 2006 et proche de Berlusconi, ne connaît rien à l’enseignement. Qu’à cela ne tienne ! En Italie comme en France, en matière d’Éducation nationale ainsi que pour tout ce qui touche à la fonction publique, l’obsession du Pouvoir est de sabrer dans les dépenses et donc de diminuer coûte que coûte le nombre de fonctionnaires. Elle a donc décidé par décret de revenir au "mastro unico" : depuis les années 70, les classes de primaires en Italie sont tenues par deux instituteurs qui se relaient, pour le plus grand bénéfice des bambini. Le second maître était à l’origine mis à la disposition des écoles par les mairies de gauche mais, devant la réussite de l’expérience, l’État a décidé de la généraliser au plan national en les prenant à sa charge. L’école élémentaire transalpine est d’ailleurs considérée comme l’une des meilleures au monde. Mais comme le pouvoir entend supprimer 135 000 postes dans l’enseignement, la solution du maître unique permet la diminution des effectifs souhaitée : qu’importe la qualité de l’enseignement ? La ministre a invoqué le fait que les enfants possèderaient de meilleurs repères en n’ayant qu’un seul référent, affirmation que tous les pédagogues jugent hautement fantaisiste, mais pourquoi écouter les experts ? Problème : le système du "mastro unico" implique que les enfants quittent l’école chaque jour à midi et demi et les familles seront dès lors confrontées à de grandes difficultés pour les faire garder. Devant les protestations des parents, Gelmini temporise, en annonçant une concertation pour tenir compte de la demande des familles. Ce qui fait que la décision de la ministre risque de lui revenir comme un boomerang : en Italie aujourd’hui, dans un système au sein duquel l’autonomie des établissements est reine, seuls 25% des écoles pratiquent la journée continue ; si l’on demande leur avis aux parents comme Gelmini s’est engagée à le faire, ils vont plébisciter la prise en charge des enfants jusqu’à 16h 30 et il faudra alors, même avec un maître unique, embaucher des enseignants ! En attendant, deux lignes dans le décret, sur un autre sujet, ont cristallisé la contestation des enseignants de l’école de Longhena.

giornaleUn diktat ministériel

Notre ami Fabio Campo, à droite sur le journal ci-contre, est l’un d’eux. Il nous explique toute l’affaire : "Je suis enseignant en primaire depuis 26 ans. Jamais, dans toute ma carrière, je n’ai mis une note chiffrée à mes élèves. À la place, nous avons cinq appréciations : ottimo (très très bien), distinto, buono, sufficiente et insufficiente. C’est la loi de 1977 qui a supprimé les notes en primaire, après un grand débat national d’une dizaine d’années. Et Gelmini, d’un trait de plume, décide soudainement toute seule qu’il faut remettre des notes chiffrées !" C’en est trop pour nos instituteurs de Longhena : sur 36 enseignants, 31 décident de mettre une note unique à tous les élèves. Quelques-uns 7 ou 8, mais la plupart 10. "Un enfant comprend très bien ce que ça veut dire, une note de 1 à 10. C’est beaucoup plus dévalorisant pour lui d’en avoir une mauvaise que s’il s’agit d’une simple appréciation non chiffrée. Alors puisqu’on nous oblige à mettre des notes, autant leur mettre 10 à tous, explique sloganFabio. Une note ainsi motivée : "L’élève possède des connaissances et des compétences correspondant à ses propres capacités. Les objectifs ont été atteints de manière personnelle". Ca ne nous a pas empêchés de recevoir les parents, comme à chaque évaluation, pour leur expliquer la situation et faire le point avec eux sur le niveau de leur enfant." Le slogan des enseignants est joli, qui peut se traduire par : "Mettre une note chiffrée à des enfants, c’est comme vouloir mesurer le ciel avec une règle."

biondeFabio accepte d’organiser pour nous un rendez-vous avec quatre des protagonistes les plus engagées dans cette résistance. Elles s’appellent Rita, Gina, Christiana et Marzia, toutes blondes, et nous les retrouvons à une terrasse ensoleillée de la piazza Maggiore de Bologne, devant une bouteille de vin blanc frizzante. La conversation va bon train. Marzia parle français, Fabio traduit pour les autres. Elles s’étonnent encore de la médiatisation de l’affaire : tout est parti d’un parent d’élève journaliste de l’école Longhena - l’un des très rares à ne pas être solidaire de nos institueurs ("90% nous soutiennent", précise Fabio) -, qui a publié une dépêche sur l’équivalent italien du fil AFP sous le titre de "Les instituteurs ont mis un 10 politique". Reprise par tous les médias nationaux, la nouvelle fait vite les gros titres. Nos institutrices se scandalisent de la campagne de presse qui les dépeint immédiatement comme de mauvais maîtres, coupables de "sabotaggio" ! "Nous nous sommes retrouvés tout seuls, déplore Fabio. Les partis de gauche ne nous ont pas soutenus. Même le maire de Bologne a déclaré que nous avions commis une erreur." Et la ministre d’exiger des sanctions : "Il n’est pas éthiquement correct de refuser d’informer les parents sous prétexte qu’on ne partage pas la politique du mggouvernement." Entre parenthèses, mauvaise foi flagrante : jamais les maîtres n’ont refusé d’informer les parents ! "Qui est enseignant est appelé à jouer un rôle institutionnel et non pas à faire de la politique. (…) C’est le énième cas de politique à l’école, un vice que nous avons hérité de mai 68. (…) J’espère que les dirigeants de l’école Longhena prendront des mesures contre les enseignants responsables en appliquant des sanctions administratives. Autonomie ne signifie pas anarchie". Caricatural autant que navrant discours.

Le crime du "dieci politico"

Chacun de nos enseignants a été convoqué individuellement par un inspecteur de l’Education nationale. "Si je peux prouver que votre 10 est politique et pas pédagogique, je vous fais licencier", a été menacé Fabio. "L’inspecteur a cité Kant, raconte Gina. Je lui ai répondu que je préférais ne pas voler aussi haut mais simplement penser à l’intérêt des enfants". Rita surenchérit : "L’inspecteur s’est étonné de la difficulté que nous avons rencontrée à mettre des notes, sous prétexte que les footballeurs en recevaient une après chaque match. "Les journalistes sportifs sont-ils meilleurs que vous ?", a-t-il demandé. Je lui ai dit moi aussi que ce n’était pas moi qui m’intéressais, mais les enfants  !" Difficile à comprendre pour un Français, notre système autorisant à l’occasion des notes dès le primaire. Mais pour nos militants pédagogiques italiens, il s’agit d’une contre-révolution, imposée par une ministre incompétente sans aucune justification ! Et les voilà désormais dans le viseur de leur administration, qui veut faire de leur cas un exemple, pour décourager la contestation. Mais pas sûr que Gelmini ait leur peau : les "maestri ribelli" ont engagé deux avocats qui s’affirment optimistes sur l’issue d’une procédure disciplinaire. Les témoignages de solidarité affluent et les partis de gauche ont fini par prendre en marche le train du soutien à la cause. "En apéro2fait, c’est le climat en Italie dans lequel survient cette affaire qui nous inquiète, analyse Marzia. Chacun réagit suivant sa tendance politique : ceux qui soutiennent le gouvernement nous lynchent, les opposants nous approuvent. Et personne ne parle du fond !" Les enseignants voulaient organiser une conférence de presse pour s’expliquer, mais leurs avocats les en ont dissuadés. Au lieu de quoi, c’est votre serviteur qui bénéficie de l’exclusivité ! Ils envisagent d’accorder un entretien à des journalistes choisis de la presse de gauche pour, enfin, aborder l’aspect pédagogique, le seul qui compte en l’occurrence vraiment. "Nous sommes passées en prime time sur la RAI (télévision publique italienne, NdA). Il faut voir comment nous avons été massacrées à l’image ! De vraies sorcières. Ma soeur ne voulait pas croire que c’était moi !, s’indigne Marzia. Mais si c’était à refaire, nous le referions sans hésiter", conclut-elle. Les autres opinent. Même avec un Berlusconi à 55% de popularité, il ne sera pas dit que tous les Italiens acceptent les régressions imposées par le Pouvoir comme des moutons, sans se battre. Nous les félicitons et leur souhaitons bon courage. "Merci, mais tu sais, rebondit Fabio, les Italiens aiment les Français parce qu’ils pensent que la révolte viendra d’eux. Ils attendent que vous descendiez dans la rue." Nous leur parlons du mouvement des lycéens, des chercheurs, des étudiants, de la journée du 29 janvier et de celle du 19 mars. Les embrassades sont chaleureuses au moment de se quitter : nous voilà camarades de lutte, confrontés à l’ennemi commun de la berluskozydroite la plus réactionnaire, nous disputant même pour savoir qui, de Berluscozy ou de Sarkoni, représente le plus grand danger ! Mais motivés comme jamais, avec l’espoir dans le coeur que les choses changent enfin, à Bologne comme à Rome, à Marseille comme à Paris. Grazie, amici.

A lire sur le même sujet le billet de Céleste, compagne de Fabio, Désobéissance civile à l’école Mario Longhena de Bologne.



17 réactions


  • del Toro del Toro 3 mars 2009 15:40

    Passionnant, merci !
    Ce pays que j’aime beaucoup n’arrête pas de me surprendre. Mais heureusement qu’il y a encore des "coglioni" pour raser Berlusconi smiley

    Je signale aussi le cas de la LOGSE en Espagne, bien qu’elle présente une gravité moindre par rapport au cas que vous nous faites connaître.



    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 3 mars 2009 22:16

      Ravi que ça vous ait intéressé. smiley

      Je ne suis pas au courant de ce qui se passe en Espagne : de quoi s’agit-il ?


    • del Toro del Toro 3 mars 2009 22:45

      Et comment que ça m’intéresse !

      Pour le cas de l’Espagne, je reviendrai une autre fois avec d’autres détails. Disons que la docimologie est faite de sorte à ne pas causer de "traumatisme" (mauvaises notes, refaire une année, etc.)

      Le grand débat en Espagne était plutôt celui de la Educación para la ciudadanía. Une triste affaire, heureusement balayée par les plus hautes instances juridiques espagnoles.

      A bientôt !

      ps : je vous lis discrètement mais avec intérêt.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 4 mars 2009 01:01

      Merci de la précision.


  • Bois-Guisbert 3 mars 2009 16:42

    Le grand problème de l’Italie, ce n’est pas le "10 politique", c’est la surpopulation étrangère et l’effroyable criminalité qui l’accompagne...

    Les deux cas les plus monstrueux de ces dernières semaines (les viols "simples", eux, sont quotidiens) :


    —  Guidonia (Rome), 21 janvier. Viol collectif, près de Rome et par cinq Roumains, d’une jeune femme, sur le coffre d’une voiture dans lequel était enfermé son fiancé ;


    — Pavie, 23 février. Décès à l’hôpital d’une aveugle de 83 ans, violée huit jours plus tôt par un Roumain de 31 ans.

    Alors les vapeurs de 31 instituteurs de l’école Longhena (Bologne), officine de bourrage de crâne gauchiste, comptent pour bien peu...


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 3 mars 2009 20:31

      Il n’y a aucun rapport. Mais alors absolument aucun. Vous êtes vraiment malade. Quel que soit le sujet, vous en revenez à votre monomanie : les étrangers, effroyables criminels ! Et les viols commis par de bons Italiens, ils ne vous intéressent pas hein... Non, il vous faut coûte que coûte cracher votre haine. Vous êtes vraiment un pauvre type.
      .On vous parle pédagogie, respect de l’enfant, valeurs, épanouissement, vous répondez "gauchiste". C’est bien ça, un pauvre type d’extrême droite. Mince, un pléonasme !


    • Bois-Guisbert 3 mars 2009 23:44

      Il n’y a aucun rapport. Mais alors absolument aucun.

      Si si, il y en a un. C’est celui qui existe entre les vraies préoccupations des Italiens et les préoccupations incongrues pour les Italiens exprimées par des ardélions étrangers qui seraient bien inspirés de s’occuper de leurs oignons.

      Et il fallait bien que quelqu’un dise qu’en Italie, vos 31 hurluberlus de Longhena, tout le monde s’en fout. Parce que les vrais problèmes de la Péninsule sont vraiment ailleurs (et il fallait dire lesquels). Il est donc assez oiseux de faire mousser ce non-thème d’actualité.

      Et les viols commis par de bons Italiens, ils ne vous intéressent pas hein...

      C’est-à-dire qu’ils font partie de ces crimes inévitables et partie intégrante de la vie de toute société... En revanche, les viols commis par des étrangers (env. 60 % du total), c’est du rab’, du surnuméraire absolu, dont le pays pourrait très bien se passer.

      "On vous parle pédagogie, respect de l’enfant, valeurs, épanouissement..."

      La Ministre Maria Stella Gelmini n’a que l’ambition de lui permettre, à l’enfant, d’apprendre à lire, à écrire et à compter, pour lui permettre de poursuivre ses études ultérieures dans de bonnes conditions.

      Et je pense que la France d’"Entre les murs" n’est pas le pays le mieux placé pour administrer des leçons de pédagogie, de respect de l’enfant, de valeurs et d’épanouissement.


    • Bois-Guisbert 4 mars 2009 00:04

      P.S. - Chaque soir, du lundi au jeudi, la chaîne RaiUno diffuse un débat politique allant grosso modo de 23h30 à 1h00. Les thèmes sont dictés par l’actualité. Celui de soir est "Mariages mixtes, combien de victimes ?" et il fait suite à l’assassinat, à Trévise, de sa compagne italienne et de leur fille de 18 mois, par un Marocain de 27 ans.

      Encore une fois, c’est cela , l’actualité de la Péninsule, et pas la protestation de Longhena, qui a d’ores et déjà fait long feu. Il faut le préciser aussi. L’article de M. Bonnet, ne ressortit donc plus à l’actualité, mais à l’histoire. A la toute petite smiley


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 5 mars 2009 09:11

      L’actualité de la péninsule, c’est la montée du fascisme et de la xénophobie : pas étonnant si les médias font mousser tout ce qui alimente cette thématique.

      Votre défense de la Gelmini illustre une chose : ou vous ne comprenez rien, ou vous êtes d’une mauvaise foi abyssale. Ou les deux ? La réforme de revenir au maestro unico ainsi que celle d’imposer les notes chiffrées en primaire ne reposent sur aucun argument pédagogique. Si vous vouliez répondre sur le fond, vous seriez bien incapable de défendre son point de vue stupide, réactionnaire et borné. Quant à vos affirmation que le dieci politico n’intéresse personne en Italie, il est contredit par la couverture des médias nationaux. Qui parlent davantage, c’est vrai, de viols et de crimes, comme le TF1 de la grande époque, quand il fallait faire mousser le thème de l’insécurité pour faire passer la droite.

      PS : "Les racistes ont des petites bites" : Reiser.


  • plancherDesVaches 3 mars 2009 20:56

    Je ne connais pas l’Italie. Ainsi donc uniquement par les informations de ventre mou de l’Europe depuis la guerre, de Cavalière et de truand que peut être son dirigeant actuel. (il a refilé des cartes de crédit aux retraités)

    Mais, n’étant pas si vieux que ça, j’ai toujours été noté en primaire. Cela permettait de se situer.

    Où est le fond du débat, là ? De la politique... ? Ils sont tous corrompus. Et d’ailleurs, les étudiants l’ont bien compris, car ils organisent une résistance passive et intelligente : il génent en ne se faisant pas prendre (cibler).
    Expliquez-moi le malaise.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 3 mars 2009 22:09

      @Plancherdesvaches : Ca permet de se situer, dites-vous, mais une appréciation ne le permet-elle pas aussi ? L’inconvénient de la note est de confronter l’enfant à une hiérarchie, "tu vaux trois points de moins que moi", dans un monde qui exacerbe la compétition entre les êtres, ne peut-on pas les laisser tranquilles en primaire ? Ils auront bien le temps plus tard... Je ne suis pas pédagogue de profession, mais écoutons ce que nous disent ceux dont c’est le métier : une note chiffrée est rigide, une mauvaise note est dévalorisante, alors qu’il faut au contraire encourager l’enfant. Le fait que vous-même ayiez toujours reçu des notes signifie-t-il qu’il faut revenir à ce système pourtant abandonné avec de bonnes raisons pédagogiques ? Et surtout, doit-on laisser une imbécile qui n’y connaît rien, nommé à l’Education parce que Berlusconi aime les jupons, décider toute seule par décret de cette régression, qui n’a aucune justification ?


    • del Toro del Toro 3 mars 2009 22:18

      @ l’auteur,

      N’hésitez surtout pas à nous donner des nouvelles d’Italie (et d’ailleurs aussi !) Ça nous change de la presse franco-française, si vous saviez !


    • Bois-Guisbert 4 mars 2009 08:20

      N’hésitez surtout pas à nous donner des nouvelles d’Italie

      Encore faudrait-il qu’il s’agisse de véritables informations et non d’anecdotiques incidents qui passent inaperçus dans la Péninsule elle-même, après avoir fait un passage météorique dans les médias en cas de creux momentané de l’actualité.

      En outre, il ne s’agissait pas, ici, de "donner des nouvelles d’Italie", mais d’apporter une (toute) petite pierre à l’édifice de l’antiberlusconisme primaire, dont la construction a commencé en 1994 quand, le Cavaliere, contre toute attente, a coupé l’accession au pouvoir à une gauche crypto-communiste qui s’y voyait pour trente ans, les partis traditionnels (en particulier la démocratie-chrétienne et le PS) ayant été éliminés pour leur compromission dans des affaires de corruption.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 5 mars 2009 09:15

      Antiberlusconisme primaire ? Vous n’en ratez pas une ! C’est votre défense fanatique de tout ce qui est le plus à droite qui est primaire, comme le Cavaliere lui-même, qui est un escroc et un inculte. Comme Sarkozy le médiocre en France. En s’opposant à eux, on ne saurait être aussi primaire que leurs partisans.


    • Bois-Guisbert 5 mars 2009 11:05

       le Cavaliere lui-même, qui est un escroc et un inculte.

      Mais oui, bien sûr. Et il contrôle tous les médias de toute l’Italie, c’est ça ?


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 5 mars 2009 11:10

      Vous faites dans le négationnisme ? Vous niez le groupe de médias que possède Sua Emittenza (jeu de mot remplaçant Son Eminence par Son Emetteur) ?


    • Bois-Guisbert 5 mars 2009 12:35

      Vous niez le groupe de médias que possède Sua Emittenza

      Mais mais ça reste très très loin du contrôle de tous les médias, tel que ça se dit en France.


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