mercredi 29 septembre 2010 - par SEPH

L’information : deux poids et deux mesures dans les médias occidentaux

Voici trois cas qui sont des exemples qui prouvent la partialité et l’orientation de l’information à des fins inavouables des médias occidentaux :

    • les cas de Teresa Lewis et des 14 pour cent des enfants palestiniens détenus par Israël se plaignant d’agressions « sexuelles » , ne sont repris par aucun média, donc inconnu en occident.

    • En revanche le cas de Sakineh Mohammadi-Ashtiani est archi médiatisé pour faire apparaitre l’Iran comme étant un pays abominable qu’il convient pour certains de rayer de la carte du monde. Tout ceci prix d’énormes mensonges ( cf article de Thierry Meyssan : Le scandale Sakineh http://www.voltairenet.org/article166999.html )

1 - Le cas de Teresa Lewis

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a dénoncé le "silence des médias" sur le cas de Teresa Lewis, une Américaine qui doit être exécutée pour participation au meurtre de son mari, comparant sa situation à celle de l’Iranienne Sakineh Mohammadi-Ashtiani.
 
"Selon une enquête, 3 millions sept cent mille pages ont été publiées sur internet à propos de l’Iranienne (Sakineh Ashtiani) dont le dossier est toujours en cours d’examen, et il y a une vaste campagne de presse contre l’Iran. Mais personne ne proteste contre l’exécution de Mme Lewis", a souligné M. Ahmadinejad, lors d’une rencontre lundi avec des personnalités et des dignitaires islamiques aux Etats-Unis, selon l’agence officielle Irna.

Il a précisé qu’"aux Etats-Unis 53 femmes attendent d’être exécutées".
 
Le cas de Teresa Lewis a été évoqué à plusieurs reprises ces derniers jours par des parlementaires iraniens, qui ont comparé sa situation à celle de Sakineh Ashtiani pour dénoncer "deux poids et deux mesures" dans le traitement de l’Iran par les dirigeants et les médias occidentaux.
 
Notons que Teresa Lewis doit être exécutée jeudi en Virginie (sud-est des Etats-Unis) pour avoir aidé son amant à tuer son mari et le fils de celui-ci.

2 - Le cas Sakineh Mohammadi-Ashtiani

Jadis, la France se flattait de produire de grands intellectuels qui apportaient au monde de nouveaux éléments de réflexion. Aujourd’hui, elle est sous la coupe de prescripteurs d’opinions qui sans vergogne énoncent des contre-vérités pour asseoir leurs thèses du choc des civilisations qui oppose le merveilleux occident à la horde des barbares : musulmans, islamiques, communistes,..Parmi eux, Alain Finkielkraut et Bernard Henri Levy, deux figures hautes en couleur qui s’efforcent de monopoliser la parole publique pour promouvoir et justifier la politique agressive des USA et Netanyahou .

Ils veulent imposer un prêt-à-penser, pour empêcher toute pensée critique. Ce terrorisme intellectuel porte ses fruits dans l’opinion.

L’affaire de l’éventuelle lapidation de Sakineh Mohammadi-Ashtiani est de le type même de la propagande sioniste : les BHL, E. Badinter,... sont montés tout de suite aux créneaux pour faire apparaitre l’Iran comme étant un pays abominable qu’il convient pour certains de rayer de la carte du monde.

 Puis Carla Sarkozy relance cette affaire, maintenant c’est au tour d’une brochette d’intellectuels de droite qui ne s’émeuvent quand cela les arrangent et ferment les yeux sur la misère et les injustices de la planète.

En effet, cette femme a été jugée et condamnée notamment pour complicité du meurtre de son mari par son amant.
 
 Ce qui est plus intéressant en revanche c’est le rôle que peut avoir une telle affaire dans le jeu actuel des relations entre l’Iran et les pays occidentaux. Cela n’aura échappé à personne, ces relations sont plus que jamais tendue et ont pour objet principal celui du nucléaire qui est en réalité l’avatar de l’émergence de l’Iran comme puissance régionale, ce qui n’est pas sans déplaire à Washington et à ses Etats-clients.

 Dans un tel contexte, toutes les occasions sont bonnes pour stigmatiser la République Islamique. Ainsi, les déclarations prétendument "antisémites" et négationnistes de son président à sa réélection contestée, il y a un peu plus d’un an,sont utilisés par les médias occidentaux afin de servir comme armes de diabolisation. Toutes les mises en scène et trucages sont utilisés par les médias pour émouvoir les peuples occidentaux afin qu’ils crient vengeance.
 
 Le cas de Sakineh Mohammadi-Ashtiani intègre bien ce modèle. Ce travail médiatique, qui consiste à émouvoir l’opinion internationale du sort de cette "mère de 2 enfants", permet de renforcer encore l’image injuste d’une "dictature sanguinaire" qui mérite plus que jamais sa place dans "l’Axe du Mal" établi par l’ancienne administration néo-conservatrice américaine.
Hillary Clinton s’est, par ailleurs, dite "profondément concernée" par l’affaire et a appelé l’Iran "à respecter les libertés fondamentales".

Elle n’a pas tort, la peine de mort n’est pas acceptable et je me permets à ce titre de m’émouvoir du sort de Linda Carty, 59 ans, femme de citoyenneté britannique, vivant aux Etats-Unis et condamnée à mort par injection léthale alors qu’elle n’a cessé de crier son innocence.

Par ailleurs, ceux qui hurlent contre l’Iran, se taisent lorsque les Palestiniens sont massacrés notamment par l’Opération plomb durci (http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6960&var_recherche=+plomb+durci ) où les soldats israeliens tiraient sur des gamins sortant de l’école comme sur des lapins ( d’après un reporter de France Inter), cette opération qui a fait 1400 morts et plusieurs milliers de blessés palestiniens. Voir applaudissent pour certains car pour eux "sahal " - comme l’appellent avec affection ses partisans- serait, comme l’a qualifié encore récemment Bernard-Henri Lévy, « l’armée la plus morale au monde »  !!!!!!!!!

Pour ceux qui voudraient connaitre la situation à Gaza après l’opération Plomb durci :

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6866&var_recherche=+GAZA

3 - Le cas de 14 pour cent des enfants palestiniens détenus par Israël se plaignant d’agressions « sexuelles »

Les forces israéliennes ont arrêté en une année environ 700 enfants palestiniens, et les traduire en cour martiale sous l’inculpation pour jet des pierres sur des véhicules ou des soldats israéliens. 97 pour cent d’entre eux ont été soumis à la torture, et 14 pour cent d’entre eux étant soumis à des agressions sexuelles, ou la menace d’agression sexuelle.

 Ceci est révélé par la journaliste israélienne Amira Hass, dans un journal "Ha’aretz" vendredi lors d’un rapport Hess a dit que ce problème existe dans les tribunaux militaires israéliens il y a deux ans, lorsque les troupes israéliennes ont arrêté un groupe d’enfants palestiniens dans le camp de réfugiés du camp d’Arroub, soupçonnés d’avoir jeté des pierres sur des voitures
 
 Les soldats ont prétendu que les enfants jetaient des pierres sur des soldas de tsahal et sur les voitures. Toutefois, lorsqu’il a été interrogé par la Fondation avocat « conscience » des Palestiniens, Mahmoud Hassan, et en les confrontant avec d’autres réalités, ils ont reconnu qu’ils ne voyaient pas les enfants.
 

Ils ont également reconnu que certains des enfants ont été arrêtés et sont à l’intérieur de la porte de l’école d’agriculture en face du camp.

À la dernière réunion de la Cour, l’avocat a annoncé qu’il apportera un certain nombre d’enseignants pour fournir la preuve. Il a souligné qu’ils témoignent que les soldats ont arrêté tous les enfants à l’école, mais certains ont été arrêtés à l’intérieur des lignes de l’école.
 
Amira Hass dit que ce n’est que l’une des questions qui montrent l’ampleur de l’abus dans les tribunaux militaires en général et aux enfants palestiniens, en particulier, où le tribunal a approuvé la détention sur la base des déclarations des soldats révélés être des faux. Toutefois, dans de nombreux autres cas, les décisions des tribunaux a pris fin en condamnation et l’emprisonnement des enfants de façon injuste. Le nombre d’enfants qui sont détenus par l’armée israélienne est de 700 enfants par an.
 
Elle révèle qu’environ 65 pour cent de ces enfants ont été arrêtés entre minuit et quatre heures du matin. Et font l’objet depuis leur arrestation à diverses formes de mauvais traitements et de torture : 97 pour cent d’entre eux ont déclaré qu’il étaient menotté aux poignets , et 92 pour cent d’entre eux s’est plaint d’avoir les yeux bandés pendant une longue période, dont 69 pour cent d’entre eux se sont plaints qu’ils avaient été agressés physiquement par des soldats et des interrogateurs, et pour 50 pour cent d’entre eux des injures, insultes verbales, 49 pour cent d’entre eux ont été menacés de violences s’ils n’avouent pas, 32 pour cent d’entre eux ont signé des déclarations écrites en hébreu sans savoir ce qui était écrit.
 

http://www.alterinfo.net/16-pour-cent-des-enfants-palestiniens-detenus-par-Israel-se-plaignant-d-agression-sexuelle_a48818.html

 

Tout ce battage médiatique autour de l’affaire Sakineh est moins un appel à la justice qu’une stratégie propre à alimenter l’idéologie du "Choc des civilisations" : tout est bon pour donner de l’Iran l’image la plus obscurantiste possible, oubliant que dans ce pays la structure démographique est la même que dans la plupart des pays développés (deux enfants par femme en moyenne) et que les femmes sont aussi nombreuses que les hommes à l’Université. Mais quand il faut à tout prix justifier une agression éventuelle, tous les moyens sont bons.

Les cas Teresa Lewis et Sakineh relèvent des tribunaux locaux. On ne peut que condamner que la peine de mort ne soit pas abolie aux USA et en Iran.

En revanche, le cas des 14% d’enfants palestiniens maltraités est une politique inique de l’Etat Israël qui veut chasser les palestiniens de leur terre par tous les moyens même les plus odieux.

 



25 réactions


  • Kelson 29 septembre 2010 11:51

    « Les cas de Teresa Lewis (...) ne sont repris par aucun média, donc inconnu en occident. »

    FAUX

    Une simple recherche sur google pour les sites français montre 110.000 occurrences dont des articles dans « Le Parisien », « Le Post », « Le Monde.fr ».
    http://www.google.ch/search?hl=fr&client=firefox-a&hs=ZIZ&rls=org.mozilla%3Afr%3Aofficial&channel=s&q=%22Teresa+Lewis%22+site%3A.fr&aq=f&aqi=&aql=&oq=&gs_rfai=

    Meyssan critique les journalistes et pourtant il écrit « La peine capitale est souvent prononcée, mais très rarement appliquée. »

    FAUX

    L’iran est parmi les 3 Pays qui appliquent le plus la peine de mort.
    http://www.abolition.fr/ecpm/french/article-dossier.php?dossier=4&art=182

    Bref, en dix minutes j’ai trouvé deux affirmations totalement fausses. Du grande n’importe quoi cet article. Arrêtez de nous polluer avec de la fausse information.


    • Cogno2 29 septembre 2010 14:08

      Arrêtez de nous polluer avec de la fausse information.

      Exact, alors commence donc par fermer ta gueule.


    • Kelson 29 septembre 2010 14:21

      Merci beaucoup pour cette argumentaire détaillé ; c’est ce genre de commentaire qui fait toute la valeur d’Agoravox. On peut y ainsi se rendre compte que de nombreux lecteurs ont l’esprit aiguisé ainsi que le sens de la formule :)


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 29 septembre 2010 15:23

      Faux ! Enfin je veux dire que je m’achette...


  • W.Best fonzibrain 29 septembre 2010 13:29

    LOL keison


    c’est vrai que l’on a répété pendant des jours dans tous les médias ue l’américaine allez se faire exécuter,, elle est ou la pétition de bhl ?


    merci pour l’article, précision que presque chaque jours des palestiniens sont tués dans l’indifference générale

    • ffi ffi 29 septembre 2010 15:02

      Il me semble aussi qu’il y a eu 5 millions de chrétiens tués en pays musulmans depuis 10 ans, ceci dans l’indifférence générale... Sans compter les « déséquilibrés » qui agissent « sans raison » en Occident, en Asie et en Orient. Prenez les coptes en Egypte... ou les lynchés en France, c’est pareiL.
      la illa il Allah = pas de Dieu, sauf Allah...
      Le deux poids / deux mesures offense Allah : Vous serez durement châtié (par ses ouailles).


  • HELIOS HELIOS 29 septembre 2010 15:21

     où les soldats israeliens tiraient sur des gamins sortant de l’école comme sur des lapins (d’après un reporter de France Inter) ------

    (( l’homme qui vu l’homme qui vu l’homme qui a vu l’ours ! Ou sont les images ? calomniez il en restera toujours quelque choses. ))

    ----- qu’environ 65 pour cent de ces enfants ont été arrêtés entre minuit et quatre heures du matin -----

    ((qu’est-ce qu’il faisaient dehors a cette heure là ? ))

    ----- 97 pour cent d’entre eux ont été soumis à la torture, et 14 pour cent d’entre eux étant soumis à des agressions sexuelles, ou la menace d’agression sexuelle. ------

    (( de quelle torture parlez vous ? poser des questions ? et de quelles agressions sexuelles parlez vous ? y-a-il un enfant rendu a sa famille qui est allé chez un toubib qui a constaté quoi que ce soit ? ))

    J’ai des contact quasi « familiaux » avec des palestiniens de Ghaza et ce que vous racontez ne m’a pas été rapporté.

    Vous colportez des messages erronés, mais il faut bien entretenir la HAINE, n’est-ce pas ?
    La GUERRE est toujours une sale guerre. La desinformation fait bien partie de la guerre aussi.... vous etes porte-parole de qui ? Remplissez un peu plus votre profil svp....


    • Annie 29 septembre 2010 18:17

      J’ai retrouvé l’information dans le journal israélien haaretz : http://www.haaretz.com/print-edition/news/over-100-palestinian-minors-reported-abuse-in-idf-police-custody-in-2009-1.292679

      Vous pouvez en faire ce que vous voulez mais vous ne pouvez pas accuser l’auteur de désinformation pour avoir rapporté ce qui est écrit dans les journaux israéliens. .


    • HELIOS HELIOS 30 septembre 2010 00:48

      Vous avez parfaitement raison, Annie, cet article de journal rapporte des comportements particulierement odieux qui le restent d’ailleurs même s’il ne s’agissait pas d’enfants.
      Toutefois il faut faire attention aux chiffres... je precise qu’il n’y a aucune excuses a donner aux soldats responsables de tel actes...

      Mais les chiffres de l’articles sont ...65%... 97%... 14%... ce qui laisse entendre qu’il y a un grand nombre d’enfants concernés. Mais, par exemple, parler de 50% si c’est UN enfant sur un total de deux est plus marquant que citer le nombre reel alors qu’il n’y en a que deux.... vous voyez ce que je veux dire ? d’accord, il n’y en aurait qu’un seul, que ce serait déja trop !

      Je voulais seulement faire remarquer qu’il y avait, comme toujours quand on parle d’Israel/Palestine une tres mauvaise manipulation. Toutes les guerres ont leur lot de saloperies des deux cotés. Que l’ONU ait un rapport sur des maltraitances c’est helas une realité.
      Ne voir aupres d’une armée organisée que des comportements ignobles est un raccourci que je ne me permets pas de faire d’autant, que je vous le dis, personne parmis ceux que je connais n’a raconté ce genre de comportement. Par contre coté palestiniens, vous voyez tout en rose ?

      Mais peut etre que la sensibilité des israeliens et des palestiniens est elle differente de la notre ? Regarder, traiter quelqu’un de d’homo, il y a 10 ans ne posait pas probleme et vous fait risquer la prison aujourd’hui.... Avoir des comportements « durs » — innacceptable pour nous aujourd’hui — dans cette region où l’on se fait tuer au quotidien....


  • glopy1 29 septembre 2010 15:32

    je trouve toujours domage que l’on oppose une barbarie a une autre au nom du « c’est pas mieux ailleurs », l’un ne rend pas l’autre meilleure. Que veut on faire croire ? qu’on ne tue pas, qu’on ne lapide pas en Iran ? que c’est un complot internationnal... mais demandez au peuplu Iranien lui même, demandez a ceux qui ont fuis.


    • Kelson 29 septembre 2010 17:51

      « je trouve toujours domage que l’on oppose une barbarie a une autre au nom du »c’est pas mieux ailleurs«  »

      C’est en-effet complètement vide de sens et ne mène à rien du tout... mais ici il me semble que cela est utilisé ici par pur prétexte.

      Il existe des gens avec une grille de lecture unique de la réalité et qui ramènent toujours tout au mêmes problèmes, aux même schémas, aux mêmes coupables...etc. Il n’ont le soucis de la justesse, seul compte le renforcement de leur propre matrice de compréhension... et pour cela toutes les approximations, amalgames, artifices rhétoriques sont bons.


    • zototo 29 septembre 2010 18:02

      L’iran qui suivant la loi en vigueur demande l’exécution d’une personne accusé de meurtre, c’est exactement la même chose qui se passe au états unis...

      On aime ou on aime pas la peine de mort, on aime ou pas la loi en vigueur dans ces pays.
      Et dans tout les cas, ce n’est que fait divers.

      Pratiquer des abus sexuel sur des enfants comme moyen de pression et comme politique, c’est autrement plus grave...

    • Kelson 29 septembre 2010 18:21

      « Pratiquer des abus sexuel sur des enfants comme moyen de pression et comme politique, c’est autrement plus grave... »

      Oui, c’est très grave, surtout si c’était vrai. En l’absence de toute preuve sérieuse, tout esprit critique et respectueux d’autrui devrait s’abstenir de colporter cette rumeur ignoble.


    • bluebeer bluebeer 29 septembre 2010 19:06

      Oui, ça c’est bien vrai, c’est un scandale. Il faudrait peut-être en toucher un petit mot à madame Amira Haas, l’auteur de l’article, oups, pardon de la rumeur. Pour la contacter, passer par son journal :

      http://www.haaretz.com/print-edition/news/over-100-palestinian-minors-reported-abuse-in-idf-police-custody-in-2009-1.292679

      Il suffit de cliquer sur lien avec la souris, ça s’ouvre et c’est magique (Merci Annie pour avoir eu la présence d’esprit d’aller vérifier). C’est quand même malheureux, mais on dirait qu’il y a autant, voire plus de pédophiles dans tsahal que dans l’église catholique. A leur décharge, ce sont leurs prisonniers, qui leur ont jeté des pierres, c’est donc normal qu’ils recherchent quelques compensations.

      Tiens, au passage, un mot pour déclarer toute mon admiration pour Haaretz et pour ses journalistes. Quel dommage que nous n’en ayons pas de cette trempe par ici.

      Et pour ceux et pour celles qui apprécient le thème de la désinformation unilatérale, comment la presse franco-parisienne traite-t-elle la Russie ? Pareil.

      http://www.realpolitik.tv/geopolitique-de-la-russie/la-russie-vue-par-les-medias-francais-et-leurope-vue-par-un-arabe


  • zototo 29 septembre 2010 17:48

    Et le hasard ne fait pas les choses a moitié puisque 2 des 3 sujets tournent encore autour d’un petit pays, et toujours le même :

    - un petit pays qui veut persuader le monde d’aller faire la guerre en Iran
    - les exactions de ce même petit pays envers une population voisine

    Et le pire c’est que si vous regardez ces 2 infos, d’un coté on a l’exécution d’une femme accusé d’assassinat qui sert a faire pleurer dans les chaumières occidentales et de l’autre de la barbarie sur des enfants instauré comme pratique militaire...

    On fait la une sur un fait divers et on masque une horreur généalisé...

    Mais pourquoi donc tout le monde ferme les yeux sur les monstruosités de ce petit pays qui risque de nous poussez à la 3 ieme guerre mondiale ?

  • birdy 29 septembre 2010 17:56

     smiley smiley smiley


    A part 3 ou 4 tarés nazislamistes la propagande pro palestoche ne trompe plus grand monde.

    Allez l’auteur, remballez vos bobards ça ne prend plus depuis que les français savent ce qu’est l’islam et ont des intifadas sur leur propre territoire.

    Du balais avec vos protégés nazislamistes ! Allez oust !

    • Kelson 29 septembre 2010 18:02

      C’est vrai que un article qui dénonce le soit-disant mauvais travail des médias, avance des tonnes de chiffres et de scandales... sans jamais cité une seul source sêrieuse... C’est assez risible.


    • birdy 29 septembre 2010 18:09

      C’est la stratégie des guignols propalestoches, ils créent des bruits qu’ils relayent en se citant l’un l’autre en guise de source. smiley 


    • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 30 septembre 2010 12:06

       

      Ils sont venus, ils sont tous là… :


      1. « Les Hasbaras »-première génération !

       

      Suite au massacre subi par la population de Gaza en janvier 2009, de la part de l’armée israélienne, dans son agression baptisée « Opération Plomb Durci », et l’isolement international intégral d’Israël qui l’a suivi, et selon le « Guardian » (guardian.co.uk 09|01|2009) et les journaux israéliens « The Jerusalem Post » et « Haaretz » du 19/09/2009, le Ministère des Affaires Etrangères et le Ministère de l’Intégration israéliens ont décidé d’organiser des brigades composées de volontaires (juifs de l’intérieur ou de la Diaspora, ainsi que d’étrangers favorables à la politique de l’Etat hébreu, de préférence plurilingues) capables de relayer les positions du Gouvernement Israélien en intervenant dans les sites web où il est question du conflit israélo-palestinien , et ce, chaque fois, selon un plan ad hoc, spécifique et bien arrêté, orchestré par les Autorités Israéliennes en fonction de la thèse à défendre. Tout site d’information ou de discussion, important ou influant, fait, automatiquement, partie de ces sites cibles (et le site actuel où est publié cet article en est, probablement, un élément). Dans ce cadre, des stages et des cours sont même proposés à ces volontaires. Dans ce contexte, le Ministère des Affaires Etrangères israélien explicite dans son site (mfa.gov.il/MFA/…/Ambassador-s Course) que « les participants et les diplômés (sic) du cours reçoivent, aussi, des séances d’information sur la situation actuelle par des fonctionnaires du Ministère des Affaires Etrangères ». Les Services Israéliens désignent, officiellement, ces opérations de désinformation et de propagande par « Opérations de Hasbara » et les membres des « Brigades » qui en sont les vecteurs sont, eux-mêmes, appelés, par abus de langage, les « Hasbaras », car le mot « hasbara » est, en réalité, un terme d’origine hébraïque dont la signification littérale est « éclaircissement » ou « explication ».

       

       

      2. En attendant

      « Les Hasbaras »-deuxième génération !

       

      Devant l’échec subi par les « Hasbaras »-première génération en Europe, en n’arrivant pas à manipuler son opinion publique, le Gouvernement Netanyahou a pensé qu’un moyen d’y arriver est de manipuler, d’abord, les personnalités européennes influentes. A cet effet, il a été, dernièrement, expédié aux Ambassades Israéliennes se trouvant en Europe un « Télégramme Urgent intitulé : Cartographie des personnalités européennes qui ont une influence » dans lequel il est « demandé, à tous les Consulats et Ambassades, de soumettre une liste de hauts responsables politiques, de leaders d’opinion et de journalistes considérés comme influents dans leur pays, avec leurs numéros de téléphone et leurs adresses, postales et e-mail. L’Ambassade d’Israël auprès de l’Union européenne à Bruxelles a été invitée à fournir une liste similaire de membres du Parlement de l’UE » (cf., à ce sujet, HAARETZ.com 31|05|10). La stratégie à employer pour approcher et « influencer » ces personnalités n’est pas encore arrêtée ; mais il semble, d’après l’article de Haaretz, que le Gouvernement Israélien s’orienterait «  vers le recours à des entreprises privées de lobbying européen ». D’après le Gouvernement Netanyahou, ce type de recours « permettra à Israël de transmettre des messages ne portant pas les ’’empreintes’’ du gouvernement israélien, ou bien que ce dernier ne peut pas émettre officiellement, pour des raisons politiques ou de sécurité ». Qui plus est, l’emploi d’ « d’entreprises privées de lobbying européen est plus efficace » pour la réception du message ; car, par exemple, « Quand un Ambassadeur d’Israël évoque les agressions des Palestiniens ou la contrebande d’armes depuis la Syrie au Hezbollah, les Européens jettent immédiatement le doute sur son message ; mais, si ce même message est transmis par une personne qui, à priori, n’a pas de relations avec Israël, il y a plus de chance pour que les Européens y adhèrent ».

       

      HORCHANI Salah


  • glopy1 29 septembre 2010 18:14

    je vois Omar que dans un pays sioniste et d’extrème droite tu es muselé, interdit de parole ! je pense que ce simple mail en Iran te valait 153 ans de prison. Si tu n’entends pas les francais à qui d’un coté on reproche d’être pour israel et de l’autre pour la palestine, se plaindre des agissement d’israél alors toi même tu es conditionné parce que tu as envie d’entendre mais pas par une réalité.


  • Shaytan666 Shaytan666 29 septembre 2010 18:17

    Mais non on exécute jamais personne en Iran, je suppose que c’est pour les faire sécher après leur bain (humour noir).
    Bande de pignoufs va !


  • Annie 29 septembre 2010 18:37

    J’ai posté plus haut un lien vers le journal israélien Haaretz et l’article d’Amira Hass, mais je le remets ici. http://www.haaretz.com/print-edition/news/over-100-palestinian-minors-reported-abuse-in-idf-police-custody-in-2009-1.292679

    Je n’ai pas non plus besoin que l’on me rappelle que l’Iran est l’un des pays où est le plus appliquée la peine de mort après la Chine. J’avais déjà mis les chiffres sur AV.
    Au cas où certains seraient tentés de me traiter d’islamogauchiste ou de m’accuser de faire partie du grand complot international juif.


  • SEPH SEPH 29 septembre 2010 20:51

    Quand j’ai posté, il y a plus une semaine , Teresa Lewis était encore vivante, elle a été exécuté le lendemain : jeudi 23 septembre 2010.

    En effet,certains médias ont parler de son exécution le jour même (Par exemple France Inter) , sans donner trop de détail sur son cas.

    Rien à voir avec le matraquage pour le cas de Sakineh Mohammadi-Ashtiani qui elle est toujours VIVANTE. Notons que le cas de Sakineh est en cours de réexamen depuis 1,5 mois par le tribunal compétent, mais peu de média en on parlé et pour cause  !!!!!.

    Je suis contre la peine de mort et la torture. Ceux qui sont d’un avis contraire, qu’ils se mettent seulement une heure dans la peau d’un condamné à mort ou d’une personne qu’on torture , et si c’étaient leurs propres enfants (cf : les enfants palestiniens).

     LE RESPECT DE LA VIE N’A PAS DE FRONTIERE.


  • SEPH SEPH 29 septembre 2010 23:29
    AUTRE MENACE :
    Les enfants « interdits » d’IsraëlVoici un article, du 17 juillet 2010, de Mya Guarnari (*) qui relate l’angoisse des enfants de travailleurs immigrés en Israël qui sont menacés d’expulsion
     -" Des enfants de travailleurs immigrés sans papier, nés et ayant vécu toute leur vie en Israël, risquent d’être expulsés.

    Cela fait l’objet d’un débat plus qu’animé depuis juillet de l’an dernier quand l’Unité Oz, le bras musclé de l’Autorité chargée de la population et de l’immigration, du ministère de l’Intérieur, s’est mise à sévir dans les rues.

    Maintenant que l’Etat s’en est pris aux 250 000 travailleurs clandestins en Israël, ce sont 1 200 enfants qui risquent d’être expulsés avec leurs parents.

    La mesure, par un soudain revirement d’une politique ancienne d’Israël contre l’expulsion des mineurs, a provoqué l’indignation de l’opinion. Les protestations et les analyses parues dans la presse ont fait que les expulsions ont été repoussées, mais seulement pour un temps.

    En octobre dernier, Eli Yishai, ministre de l’Intérieur, a annoncé que les familles seraient expulsées. Le mois suivant, Benjamin Netanyahu, Premier ministre, déclarait que les enfants seraient autorisés à terminer leur année scolaire.

    Roei Lachmanovitch, porte-parole de Yishai, a tenu ce propos : « La décision du gouvernement est qu’Israël doit réduire le nombre de travailleurs étrangers en Israël. Il n’a rien contre ces 1 200 enfants, la décision vise les travailleuses clandestines qui pensent que tomber enceinte vaut autorisation de rester ici. »

    « C’est une façon qu’ont ces parents de se servir des enfants, » ajoutait Lachmanovich, accusant les mères de se cacher derrière les enfants pour éviter leur expulsion.


    Relations interdites

    Sauf qu’en réalité, c’est du fait qu’elles donnaient naissance à un enfant en Israël, que de nombreuses femmes se sont retrouvées en situation illégale.

    La politique de l’Etat interdit aux travailleurs immigrés d’avoir des enfants dans le pays. Si une femme donne le jour à un enfant, elle doit envoyer son nouveau-né là d’où elle est venue. Si elle garde son bébé en Israël, elle perd son visa de travail dans le pays.

    Les relations amoureuses sont également interdites pour les travailleurs étrangers. En juin, le quotidien israélien Ha’aretz racontait l’histoire de Charlene Ramos, travailleuse sociale qui avait un emploi et un visa de travail valide, qui risquait l’expulsion parce ce qu’elle s’était mariée avec un autre travailleur immigré.

    Hanna Zohar, responsable de Kav LaOved, organisation israélienne de défense des droits des salariés, déclare : « Israël a décidé de faire venir des travailleurs immigrés. Mais ce ne sont pas seulement des travailleurs, ce sont des êtres humains.  »

    Les salariés ne devraient pas être punis parce qu’ils sont tombés amoureux ou parce qu’ils ont des bébés, soutient Zohar. Ils ne devraient pas être expulsés pour cela.

    « Expulser les enfants et leur famille n’est pas humain » dit-elle.

    Leurs défenseurs disent oui, invoquant le fait qu’ils fréquentent les écoles d’ici, qu’ils parlent couramment hébreu, et qu’ils commémorent les fêtes juives.

    « Ils sont intégrés dans la société israélienne, » dit Rotem Ilan, co-fondatrice d’Enfants israéliens. « Ils vont chez les scouts. Ils vont aux mouvements de la jeunesse (sioniste). »

    « Ils ne parlent même pas le Tagalog (langue officielle des Philippines) » ajoute-t-elle.

    Une majorité des enfants risque l’expulsion vers les Philippines, un endroit qu’ils n’ont même jamais vu.

    L’assimilation n’est pas le seul argument avancé par les partisans des enfants. Certains évoquent des textes religieux juifs qui interdisent les mauvais traitements sur les étrangers. D’autres disent que la persécution subie pendant le génocide des juifs lègue à ceux-ci la responsabilité particulière de protéger les autres groupes minoritaires.

    Mais Yishai, chef du parti populaire conservateur Shas, constitué d’Israéliens juifs orthodoxes, a passé la semaine dernière à défendre sa décision d’expulser les enfants. Il qualifie les enfants de menace pour le caractère juif de l’Etat. Il fait également remarquer que les travailleurs immigrés apportent une « profusion de maladies » dans le pays.

    Cité dans le quotidien israélien Yediot Ahronot, Horowitz y qualifie Yishai de « raciste archaïque ».

    En mai, une commission gouvernementale s’est positionnée en faveur des enfants, recommandant la naturalisation de 800 d’entre eux. Mais sa décision n’est pas définitive et doit être ratifiée par Yishai.

    Les médias locaux ont rapporté que Yishai permettra seulement à ceux qui entrent en cours préparatoires de rester en Israël.

    Les critiques, dont Ilan, soulignent que cela laisserait un enfant en deuxième classe d’école primaire, ou un ou une ado qui aurait passé sa vie en Israël, sous la menace de l’expulsion.

    Même si Yishai conteste ces articles, il n’a pas encore indiqué quelle sera sa réponse définitive.


    En attente de leur sort

    Alors que le débat fait rage, les familles attendent de savoir quel sera leur sort.

    « Je reçois chaque jour des dizaines de coups de téléphone des mères » dit Ilan, expliquant que pour les parents, c’est la confusion, qu’ils sont effrayés par les informations contradictoires.

    « Les mères ne savent pas si elles doivent inscrire leurs enfants pour les activités d’été. Sont-ils censés agir comme à la normale ? Sont-ils censés se cacher ? Nous devons réfléchir à l’impact de tout cela sur les enfants. Nous jouons avec leur vie. »

    Michelle Trinanis, 14 ans, fait partie de ces enfants exposés à l’expulsion. Née et élevée en Israël, elle n’est jamais allée aux Philippines et ne parle pas le Tagalog. Dans un hébreu parfait, elle demande, sans attendre de réponse : « Pourquoi devrais-je avoir à tout recommencer ? »

    En réfléchissant à l’expulsion, Trinanis compare cette mesure à une façon de les traiter comme des moutons. «  Ce n’est pas bien, » dit-elle."

    NB : Pourvu que cela ne donne pas des idées à un président ou à un ministre en France.


    (*)  Mya Guarnari est journaliste indépendante, basée à Tel Aviv. Elle écrit régulièrement pour The Huffington Post et The Jerusalem Post. Ses articles sont publiés en anglais notamment sur Al Jazeera, The National (Abu Dhabi), Haaretz, Electronic Intifada, The Jewish Daily Forward, Maan News Agency, Mondoweiss...



  • Elisa 30 septembre 2010 16:04

    Il s’agit bien de deux poids , deux mesures, mais surtout d’une grosse manipulation de l’opinion.

    Comment peut-on comparer l’Iran et Israël ?

    D’un côté on a un Etat juif qui s’est arbitrairement approprié un territoire, qui a mené une politique d’expansion territoriale permanente par des guerres successives et un processus de colonisation de plus en plus renforcé. Tout cela en dépit des injonctions successives de l’ONU.
    De plus cet Etat dispose de l’arme atomique, refuse de signer le traité de non prolifération et s’oppose à toute inspection par l’agence internationale de contrôle. Il emprisonne dans la bande de Gaza une population de 1 500 000 habitants. Sans parler de la récente tuerie en mer des humanitaires. Une enquête de l’ONU est en cours :http://www.alterinfo.net/Selon-les-experts-de-l-ONU-La-cour-penale-internationale-pourrait-examiner-l-agression-sioniste-contre-la-flottille_a50309.html

    Notons pour terminer que les Arabes israéliens n’ont pas les mêmes droits que les Juifs.

    L’Iran est un très vieux pays qui durant l’histoire moderne et contemporaine n’a jamais déclaré la guerre à quiconque. Il ne faut pas oublier que c’est l’Irak avec l’aide des US et des grands pays européens qui a ouvert les hostilités et provoqué la guerre contre l’Iran.
    L’Iran se dote de moyens nucléaires dans le cadre des traités et accepte les contrôles prévuspar l’AIEA.

    Enfin, la République islamique reconnaît officiellement plusieurs religions (Juifs, Chrétiens, Zoroastriens , etc..). On construit des synagogues en Iran !

    Quel rapport entre cette réalité et la fable médiatique qui nous est régulièrement servie d’un Iran terroriste et d’un Israël exemplaire sur le plan politique et moral ?




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