mardi 10 février 2009 - par Pierre R. Chantelois

L’Otan veut éradiquer l’opium et le pavot en Afghanistan. Est-ce le rôle des pays de la coalition ?

D’un côté, il y a Richard Holbrooke, émissaire de Barack Obama en Afghanistan qui tient des propos très pessimistes sur la situation actuelle. De l’autre, le Vice-président Joe Biden qui demande des renforts pour mieux combattre le terrorisme dans ce lointain pays.

Richard Holbrooke ne se berce pas d’illusions. Dans un commentaire lapidaire, il a constaté le désordre dont ont hérité les Américains en Afghanistan. Le scénario est kafkaïen : d’un côté Harmid Karzaï tend la main aux taliban, de l’autre, Barack Obama entend les combattre sur leur terrain en autorisant un envoi, à court terme, de plus ou moins 17.000 hommes supplémentaires en Afghanistan.

« J’ai l’impression que cela va être bien plus pénible que l’Irak », ne pouvait que prédire l’émissaire américain. Selon le prix Nobel de l’économie Joseph Stiglitz, le coût total de la guerre en Irak devrait s’élever à 3 000 milliards de dollars. À Washington, le Sénat renâcle pour adopter le plan de relance de Barack Obama dont la facture serait ramenée de 937 milliards à 780 milliards de dollars. Quel sera le prix à payer pour enrayer le terrorisme en Afghanistan ? Et quel prix devront payer les alliés pour satisfaire les demandes américaines ?

Les yeux étaient tournés samedi dernier vers Munich. Beaucoup de bonnes paroles ont été dites à la 45ième Conférence de Munich sur la sécurité. Le vice-président américain Joe Biden s’y est rendu. Du miel. Que du miel, pour l’instant. « Je viens en Europe au nom d’une nouvelle administration déterminée à donner un nouveau ton à Washington et dans les relations de l’Amérique avec le monde », a déclaré Joe Biden. Il a poursuivi son discours en précisant : « Donc nous nous engagerons. Nous écouterons. Nous consulterons. L’Amérique a besoin du monde, tout comme, je crois, le monde a besoin de l’Amérique. Mais je dis à nos amis que les alliances, les traités et les organisations internationales que nous construisons doivent être crédibles et efficaces ».

Nicolas Sarkozy n’en demandait pas tant : « D’ici là, nous essaierons d’être au rendez-vous d’une grande ambition pour la famille qui est la nôtre ». Retour qui pourrait devenir effectif lors du 60ième anniversaire de l’Alliance atlantique, qui sera célébré, les 3 et 4 avril, à Strasbourg et Kehl. Entre temps, qu’en pense la population française ? Nicolas Sarkozy a une réponse bien ponctuée : « C’est un débat que je conduirai comme toujours avec l’esprit de franchise et de droiture vis-à-vis du peuple français ». Et pour ceux qui en doutent, Nicolas Sarkozy décuplera ses efforts pour faire en sorte de les ramener dans le giron : « L’alliance avec les États-Unis et l’alliance avec l’Europe ne mettent pas en cause l’indépendance de mon pays. Elles renforcent l’indépendance de mon pays. Voilà ce que j’expliquerai aux Français le moment venu ». La main sur le cœur, le président promet : « Moi, je ne ferai rien qui mette en cause l’indépendance de mon pays, jamais ». Sur le ton qu’on lui connaît, le président français a expliqué à Joe Biden qu’« une seule puissance ne peut pas régler les grands conflits du monde ». Avec la France, plus rien ne sera pareil ? Et pour passer de la parole aux actes, un bataillon allemand de la brigade franco-allemande sera basé en France. C’est un « acte historique », a déclaré Nicolas Sarkozy.

Joe Biden a déclaré que Barack Obama soutient pleinement la France dans sa volonté d’adhérer à nouveau dans les structures intégrées de l’OTAN. « Une plus grande responsabilité de la France dans l’OTAN refléterait une importance accrue de la politique de sécurité et de défense européenne », a dit Joe Biden. Tout en soulignant que c’est pour cela que « nous souhaitons ce rôle accru de la France ». Le ministre Hervé Morin - pour apaiser la polémique au sein du parlement et de la population qui attendent toujours un débat sur la question - se pourfend d’une déclaration plutôt ambigüe : il a tenté de relativiser une décision « purement symbolique » et rappeler que la France ne renoncerait en rien à son indépendance puisque « les décisions au sein de l’Alliance atlantique se prennent à l’unanimité ».

Après toutes ces bonnes paroles, Joe Biden avait, à Munich, des demandes précises. « L’Amérique fera plus, mais l’Amérique demandera plus à ses partenaires ». Dans le cas de l’Afghanistan, Washington et ses alliés doivent prendre en charge une stratégie globale pour empêcher le pays de devenir un repaire du terrorisme islamiste. « L’Amérique va en faire plus ; ça, c’est la bonne nouvelle. La mauvaise nouvelle, c’est que nous allons demander à nos partenaires d’en faire plus aussi », a prévenu Joe Biden.

« Nous fermerons le camp de Guantanamo », a rappelé le Vice-président, mais en même temps, il demande l’aide de l’Europe pour accueillir d’anciens prisonniers du camp. Le message est on ne peut plus clair. Washington réclamera davantage de ses partenaires. Oui pour une réconciliation avec la Russie mais l’Amérique continuera de développer sa défense antimissile.

Derrière ce discours qui invite au dialogue et au partenariat, il y a les intérêts des États-Unis qui occupent une place importante : l’objectif est ni plus ni moins d’inviter les alliés à envoyer davantage de troupes en Afghanistan pour mieux lutter contre la violence croissante des insurgés et du reste des talibans. Si les Américains, selon Hervé Morin, « sont conscients de l’effort qu’a déjà fait la France » en Afghanistan, qu’en est-il des Français ? La France n’enverra pas, pour l’heure, des troupes supplémentaires en Afghanistan, a annoncé le ministre français.

Jaap de Hoop Scheffer, le secrétaire général de l’Otan, a dit tout haut ce qu’a soufflé discrètement, dialogue oblige, le Vice-président Joe Biden : « les Européens, France et Allemagne en tête, n’ont d’autre défi que de donner un contenu concret au rééquilibrage qu’ils prônent avec les États-Unis en envoyant des renforts en Afghanistan ». Sur les relations actuelles entre l’Union européenne et l’Otan, Jaap de Hoop Scheffer ne fait pas de quartier : « la situation à laquelle nous sommes confrontés est une source de frustration ». Et il ajoute, impitoyablement, qu’en Afghanistan, « les murs entre les deux organisations sont un réel handicap. [...] C’est du gâchis ».

À propos de gâchis, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont appelé à une « véritable coopération » entre l’UE et l’Otan, déplorant un « partenariat stratégique » insuffisant entre les deux institutions. Ce à quoi a répondu Jaap de Hoop Scheffer : « Je suis inquiet quand les États-Unis veulent augmenter leur contribution en Afghanistan et d’autres partenaires l’exclure (...) Ça n’est pas bon ».

La France est-elle prête à mettre ses troupes en Afghanistan au service de l’éradication de l’opium et du pavot ? Les militaires n’ont pas mission, en vertu des traités internationaux, de poursuivre des criminels de droit commun. À mi-mots, Jaap de Hoop Scheffer ne cache pas son intention d’orienter la coalition Operation Enduring Freedom (OEF) vers cet objectif : « La connexion entre l’insurrection et le commerce de la drogue mène à la mort de nos soldats en Afghanistan. C’est un prix trop élevé à payer pour nos soldats ». Comme le rapporte Alec Castonguay, du quotidien Le Devoir : « Le ministre de la Défense, Peter MacKay, a confirmé que les soldats canadiens allaient participer à certaines opérations antidrogue, ce que le Canada avait toujours refusé de faire ». La raison en est simple. S’attaquer au pavot et à l’opium, c’est s’attaquer aux sources de revenus des populations qui tirent leurs seuls revenus de ce commerce. « Nous n’allons pas éradiquer spécifiquement les cultures de pavot, mais nous pourchasserons les trafiquants de drogue connus dont les opérations sont liées à celles des terroristes », a précisé le ministre Peter MacKay. Au Canada, tout est dans la nuance.

Anthony Salloum, de l’Institut Rideau, déclarait au quotidien Le Devoir : « La job des soldats canadiens en Afghanistan est de faire la guerre aux talibans, pas de remplacer la police locale ». Anthony Salloum adressait cette mise en garde au ministre MacKay : « Comment savoir si un trafiquant de drogue est lié aux talibans ou si c’est un trafiquant local ? On s’en va sur une pente dangereuse ». Qu’en sera-t-il des troupes françaises ? Quelle décision prendra la France une fois consacré son retour au sein de l’Otan ?

En terminant, le ministère de la Défense nationale avait commandé un grand sondage Au Québec à la veille du départ des premiers soldats de Valcartier. Comme le rapporte Violaine Ballivy, du quotidien La Presse, 3000 Québécois de 16 ans et plus ont été consultés en juin 2007, puis 1000 personnes en août 2007 (au moment du déploiement), 1000 personnes en février 2008 (au moment du retour) et 3000 en mai 2008. Le pourcentage de répondants opposés à la présence du Canada en Afghanistan est passé de 61% à 66% au fil des mois. En outre, l’appui aux troupes est resté inchangé entre le début et la fin de l’enquête : 78% des Québécois affirmaient en 2007 et en 2008 qu’ils appuyaient les troupes canadiennes, et 60% déclaraient avoir une opinion positive des Forces canadiennes en général. « Les gens marquent une différence très nette entre l’organisation militaire et les décisions politiques qui dictent ses actions  », notait l’analyste militaire et lieutenant-colonel à la retraite, Rémi Landry. Ce dernier constate que « les positions restent très polarisées, et il est maintenant trop tard pour le gouvernement réussisse à convaincre les Québécois qu’il était de l’intérêt du Canada d’intervenir en Afghanistan ».

Sources : AFP, Presse canadienne, Reuters, Le Devoir, Le Monde, Figaro, Nouvel Observateur, New-York Times)



29 réactions


  • Ceri Ceri 10 février 2009 10:32

    j’ai quand même de gros doutes sur la volonté de l’OTAN de supprimer l’opium d’Afghanistan : il n’y a qu’à voir l’augmentation de la production depuis l’arrivée de l’OTAN, justement. Et puis ils ont carrément prévenu que la culture de pavot ne serait pas réprimée.
    Ensuite, on s’aperçoit que les clans kosovars que la même OTAN a mis au pouvoir font transiter quasiment toute l’héroine qui vient en Europe, pour le grand profit des mafis locales, afghanes (proches de Karzai et de sa famille d’ailleurs), et ça remplit les caisses pour les opérations secrètes, comme ce fut le cas avec la french connexion et la vente du LSD aux Etats Unis.

    La drogue ,c’est un fonds de commerce pour beaucoup, une des activités qui rapportent le plus et ce serait fort étonnat que pour une fois , aujourd’hui, certains Etats n’enprofitent pas via leurs représentants.


    • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 10 février 2009 12:03

      Ceri

      Lors d’une conférence de presse au Conseil atlantique des États-Unis à Washington, en novembre dernier, le général McKiernan confirmait le rôle de la drogue dans l’insurrection en Afghanistan.

      Selon une lettre publiée par le SpiegelOnline, à la fin de janvier, le général américain John Craddock, commandant suprême de l’Otan en Europe, ordonnait à l’Alliance atlantique de faire désormais la chasse « à tous les trafiquants de drogue et leurs installations » et donnait même la possibilité aux forces de l’Otan d’avoir recours à la violence extrême allant jusqu’à la mort. Dans cette lettre adressée le 5 janvier au général allemand Egon Ramms, basé au centre de commandement de l’OTAN à Brunssum aux Pays-Bas et au commandant des forces internationales en Afghanistan, le général américain David McKiernan, le général américain écrivait : « il n’est plus nécessaire de produire des renseignements militaires ou de prouver que chaque trafiquant ou installation de drogue en Afghanistan remplit les critères d’un objectif militaire ». L’Otan a « reconnu un rapport clair entre le trafic de drogue et l’insurrection », soulignait-t-il. Craddock aurait été très en colère contre l’Allemand Ramms et contre l’Allemagne, accusée de faire obstruction à toute politique «  agressive » à l’égard des trafiquants. Furieux de cette fuite inacceptable de documents « confidentiels » de l’Otan, le secrétaire général de l’Otan, Jaap de Hoop Scheffer, avait demandé l’ouverture immédiate d’une enquête.

      Le ministre afghan des Affaires étrangères, Rangin Dadfar Spanta, interrogé par SpiegelOnline, avait salué le fait que l’Otan veuille aider à combattre les trafiquants de drogue, mais il a estimé qu’il fallait « des preuves » d’un lien avec les terroristes pour que l’Isaf intervienne.

      Sur les relations entre les populations du Sud afghan et le commerce de la drogue, je vous recommande la lecture de cet article du Khaleej Times Online : High on Afghan Opium

      Pierre R.



      Pierre R.


    • non666 non666 10 février 2009 12:13

      On peut, sans difficultés remonter les traces des sources de productions de drogues à "haute valeur ajoutée" en suivant les cibles prioritaires de la CIA.

      Quand le but est de séparer Panama de la Colombie, puis d’officialisé la presence US sur place, Panama devient la plateforme du traffic et un agent local de la CIA, un certain Noriega organise le traffic.Quand celui decide de se mettre "à son compte" , puis devenu président , de faire appliquer le traité qui rend le canal a son pays, il devient "l"homme a abattre" et finira en prison...aux USA.

      La production se deplace donc en Colombie voisine pour financer les black projects de l’agence.
      D’abord autour de Medelin , puis quand les dealers locaux se "Noriega-isent" , se mettent à leur compte, autour de Cali.
      Quand Cali bascule a son tour , les etats unis deviennent les grands soutiens de la politique colombienne de lutte contre les "narcos"...

      Depuis c’est en Afghanistan et dans le nord de l’Irak , chez les Kurdes trahis (une fois de plus... ;) que se developpe ces traffics. TOUS les soldat de la coalition les voient.
      Tous savent que c’est l’argent de la drogue qui finance les résistant à leur invasion.
      Curieusement, personne ne pense à les faire arracher.
      C’est a se demander si on ne voudrait pas nous voir faire la guerre a cet ennemi "invisible", pour les 50 ans ans qui viennent , la bas, avec nos "amis" américains.

      Bien sur j’aurais pu mentionner le triangle d’or, dans l’ancienne indochine comme génèse de ce financement occulte des "black project" de la CIA, mais c’est loin, maintenant. Tout le monde a du oublier, c’est sur.
      J’aurais pu evoquer la "french connection" et ses corses qui s’etaient, eux aussi, mis a leur compte apres avoir bosser pour ou prou la CIA....

      Je ne dis pas que TOUTE la drogue du monde est produite par l’agence, je dis simplement que dans l’Histoire de la drogue, l’agence a eu une continuité d’action remarquable...


    • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 10 février 2009 12:30

      C’est a se demander si on ne voudrait pas nous voir faire la guerre a cet ennemi "invisible", pour les 50 ans ans qui viennent , la bas, avec nos "amis" américains.


      Non666

      Question très intéressante et pertinente. Un changement de cap dans la stratégie de l’ISAF pourrait je crois mener à cette conséquence, si les pays de l’Otan en sont contraints.

      Un
      sondage, conduit auprès de 1.500 Afghans dans les 34 provinces du pays par la chaîne américaine ABC, la britannique BBC et la télévision publique allemande ARD, montre que le nombre de personnes qui estiment que les attaques visant les soldats de l’ISAF sont acceptables est en hausse. Le soutien envers le président Hamid Karzaï et le gouvernement afghan s’érode également, selon cette enquête, passant respectivement de 83% et 80% d’opinions favorables en 2005 à 52% et 49% aujourd’hui.

      Seulement 40% des Afghans interrogés estiment en outre que leur pays va dans la bonne direction, alors qu’ils étaient 77% il y a quatre ans, selon le sondage. L’opinion des Afghans concernant les Etats-Unis a plongé, passant de 83% d’opinions favorables en 2005 à 47% aujourd’hui. « Pour la première fois, il y a plus d’Afghans qui ont une opinion défavorable des Etats-Unis que favorable », relève ABC news. (7sur7)

      Pierre R.


    • E-fred E-fred 10 février 2009 21:55

      à non666

      "C’est a se demander si on ne voudrait pas nous voir faire la guerre a cet ennemi "invisible", pour les 50 ans ans qui viennent , la bas, avec nos "amis" américains. "

      Le Stockholm International Peace Research Institute, dans son dernier rapport annuel(1), mentionnait que pour l’année 2005 les dépenses mondiales en armement ont atteint la somme de 1120 milliards de dollars. La guerre est une affaire de gros sous et représente environ 2,5% du PIB mondial. Sur le plan militaire, le dernier siècle a été particulièrement sanglant et nombre de crises économiques ont trouvé un exutoire dans les aventures guerrières. À tel point que cette situation a amené des économistes et d’autres chercheurs à se questionner sur la possibilité d’une paix permanente et de ses conséquences sur nos sociétés. Se pourrait-il que la guerre soit nécessaire et même bénéfique ?


  • morice morice 10 février 2009 10:45

     L’OTAN ne s’en est JAMAIS occupé.. pourquoi le ferait-elle aujourd’hui ?? prenez l’exemple de la Colombie, et regardez où part l’argent destiné à la lutte anti-drogue ; directement dans la poche des paramilitaires. Qui s’en occupe ? DynCorp !! Dyncorp est très installé en Afghanistan (ce sont les gardes du corps de Karzai) : si un jour on daigne s’intéresser à la question (mais ça m’étonnerait car en ce cas la CIA va manquer de revenus !), il faudra passer par DynCorp...


  • LE CHAT LE CHAT 10 février 2009 10:47

    ce n’est pas à une organisation militaire de s’occuper de ce problème qui relève de "l’autorité afghane" en principe .tant que cette " autorité" liée au trafic restera en place dans le narco état , aucune solution en vue , à moins de destituer Karzai , mais qui mettre à la place ? et ensuite reconnaitre la réalité d’un néocolonialisme avéré ? Un baton merdeux pour Obama .....


  • Candide 10 février 2009 11:19

    à l’auteur

    Il me paraît illusoire de tabler sur une éradication "militaire" de la culture de drogue en Afghanistan.
    Le problème est spécifiquement économique. La drogue ne sera éradiquée que lorsque des activités économiques aussi rentables seront proposées aux Afghans.


    • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 10 février 2009 12:20

      Candide

      Cela me paraît évident qu’il faut s’attaquer à la pauvreté et à l’économie déficiente en Afghanistan.

      En janvier 2009, dans le discours d’ouverture de la nouvelle session du parlement, en présence de 300 députés, avait vertement critiqué l’ISAF : « Nous ne pouvons pas accepter que la guerre contre le terrorisme provoque autant de morts parmi les civils sur notre terre. Nous voulons que nos alliés revoient leur stratégie militaire et qu’elle soit plus efficace contre le terrorisme ». Karzai s’insurgeait contre le fait que la mission internationale n’agissait pas suffisamment pour bloquer la production d’opium, en hausse constante dans le pays qui est de nouveau le principal fournisseur mondial.

      Selon le Daily Times du Pakistan : « Holbrooke is expected to seek Iran’s support for a renewed international effort to combat Afghanistan’s growing drug trade. Iran has one of the highest opium-addiction rates in the world and Iranian authorities have long called for the US and NATO forces in Afghanistan to take stronger measures to combat the drug’s production and trafficking there » (Holbrooke entend demander le soutien de l’Iran pour appuyer les efforts internationaux dans l’éradication de la drogue en Afghanistan. L’Iran a l’un des plus hauts taux de dépendance à l’opium dans le monde. L’Iran devrait prendre des mesures plus coercitives pour lutter contre ce trafic).

      Pierre R.


    • appoline appoline 10 février 2009 20:14

      @ L"auteur,
      Une fois de plus, on se mêle de ce qui ne nous regarde pas. La drogue, hum, c’est ce que l’on veut nous faire croire. Nous n’avons qu’à faire notre boulot aux frontières, si c’est vraiment cela, ce dont je doute. Cela arrange tout le monde d’aller régler ce problème là sur place. Mais qu’est-ce qui fait mourir le français :

      - l’opium afghan : j’ai un doute
      mais :

      - les saloperies qu’on nous met dans l’assiette : sans aucun doute ;

      - les saloperies qu’on nous colle dans le tabac : sans aucun doute,

      - les additifs versés dans les boissons : sans aucun doute,

      - les génériques aux excipients douteux : sans aucun doute.

      - les médicaments aux effets secondaires redoutables :sans aucun doute ;

      - les vaccins qui amenuisent l’immunité : sans aucun doute.

      - les composants de certains vêtements : sans aucun doute.
      Alors, sur ce, je vais me fumer du coquelicot, peut-être verrai-je mon chihuahua rose, en attendant que je prenne des vessies pour des lanternes.


      l


    • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 11 février 2009 01:54

      Apoline

      J’imagine bien que pour contrôler la liste que vous avez si bien proposée, nul besoin de recourir à une force multinationale d’intervention smiley Il suffit simplement que nos gouvernements respectifs prennent leurs responsabilités pour mieux protéger leurs citoyens. Il me semble que c’est une tâche insurmontable tant il y a de ce côté un laisser-aller inqualifiable.

      Pierre R.


  • Jojo 10 février 2009 11:46

    Bonjour,
    A Lire Biden et Morin, le rôle accru de la France dans l’Otan est acquis. Et à lire le SG de l’Otan, les renforts en Afghanistan dont ceux français, c’est maintenant qu’ils doivent être envoyés et pas demain. AV peut changer de sondage, circulez il n’y a plus rien à voir.

    Ce qui me gêne c’est cette ambiguïté hypocrite. D’un côté, il est question de combattre les trafiquants de drogue, les renforts escomptés s’indignant même qu’une opération de police les attende.
    Ce qui suppose que le problème Taliban est quasi-réglé, sinon on ne pourrait pas se permettre le luxe d’une opération de police contre des agriculteurs et la mafia qui les encadre même en prétextant que les talibans y puiseraient leur financement.
    D’un autre côté, il est clair que les renforts nécessaires en Afghanistan (et le ton pas très diplomatique du SG de l’Otan ne laisse aucun doute à ce sujet), le sont simplement parce que les troupes en place ne suffisent plus à contenir les Talibans.

    Autrement dit :
    · Aveu d’échec militaire, mais trop tard pour reculer et le pire est à venir
    · Echec humanitaire : http://www.amnestyinternational.be/doc/article11155.html
    · Et relance d’une culture (avant tout destinée aux occidentaux) et que les talibans avaient pourtant réussi à éradiquer dès 2000. Ils avaient même réussi à obtenir des aides internationales pour les agriculteurs en difficulté de conversion à d’autres cultures moins rentables.

    Aux prochaines overdoses de nos gamins, ayons une pensée émue et une larme de gratitude à Bush, Cheney, Wolfowitz et autres anges bienfaiteurs.

    Marrant ça, une guerre du "bien" contre le "mal" qui fait des victimes collatérales jusqu’au cœur même de Paris, Londres et New York.
    Ça me rappelle l’Uranium appauvri lâché contre les iraquiens lors de la première guerre du Golfe et dont des traces ont été retrouvées en … Angleterre.

    Ces c…s là n’ont pas encore compris que le caillou qui nous sert de terre est minuscule et que pour maîtriser toutes les conséquences de décisions de cette portée, il fallait s’appeler Dieu. smiley


  • foufouille foufouille 10 février 2009 11:49

    je dirais plutot qu’il veulent prendre le controle des cultures
    les traders ont besoin de leurs doses d’heroine en ce momment


  • abdelkader17 10 février 2009 12:30

    Il est désormais acquis que le président Français du gouvernement réactionnaire de droite est le nouveau caniche des états unis en subtitution de son homologue Tony Blair.
    Le but avoué de cette entreprise et la reintégration de la France à L’otan et soyez sur que Sarkozy se passera une fois de plus d’une consultation populaire.
    Le travail pédagogique d’explication de la nécessité de la reintégration du corp Français à l’otan sera délégué au pouvoir de persuasion de "l’élite médiatique".
    La débacle que subissent actuellement les troupes de l’otan en Afghanistan est révélatrice de l’echec de la doctrine Américaine d’imposition du nouvel ordre mondial.
    Les pertes infligés aux troupes de l’otan par les néo talibans, aguerris à ce type de conflit et bien loin de l’image de soldat de fortune que les médias occidentaux en dressent ont frénés les ardeurs des défenseurs de la politique du pire.
    Ce peuple de guerriers et de combattants a expulser l’armée rouge dont on connaissait la terrible force de frappe avec l’aide la cia et de djihadistes internationaux.
    Il serait illusoire de croire que la solution réside dans la force et le renforcement des effectifs.
    l’explosion du trafic et de la contrebande d’opuim qui avait été très limité du temps du règne éphémère des talibans montre bien le grotesque de la situation produite par les invasions toute azimut.




  • abdelkader17 10 février 2009 13:22

    Les trafiquants d’opuim et de drogues en générale ne sont pas toujours ceux qu’on accusent.

    La politique de l’heroine. l’implantation de la cia dans le trafic des drogues Alfred MC COY. un bel ouvrage sur la moralité de la cia.


  • W.Best fonzibrain 10 février 2009 15:13

     jamais l’opuim ne sera éradiqué

    5 février 2008 (Nouvelle Solidarité) – Après que le directeur général de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime ait annoncé que son agence « avait trouvé les preuves que les prêts interbancaires ont été financés par des capitaux provenant du trafic de drogue », l’un des principaux porte-voix du lobby pro-légalisation de George Soros a répondu : « puisqu’il semble que nous ayons besoin de leur aide pour nous en sortir, est-ce que cela ne signifierait pas qu’il faut cesser de persécuter les consommateurs de drogue et même la plupart des vendeurs ? » !

    Voici ce qu’écrit David Borden, directeur de StoptheDrugWar.org, dans son éditorial du 30 janvier : « Si le trafic de drogue a sauvé ou contribué à sauver le système financier, alors cela requiert une évolution des mentalités. On est habitués à considérer la drogue et la vente de drogue comme des choses mauvaises, mais comme tout, elles ont leurs bons côtés. Imaginez que soudainement la guerre à la drogue produise des effets et que le trafic soit éliminé, ou que les gens s’arrêtent soudainement d’en consommer. Qu’arriverait-il à l’économie ? Qu’arriverait-il à des pays comme l’Afghanistan, la Colombie ou le Mexique, où une part importante des revenus est générée par la drogue et où beaucoup de gens dépendent de cet argent ? (…) Ce serait une catastrophe. Certes les économies se réarrangeraient. Mais l’implosion soudaine d’un grand secteur de l’économie ferait des ravages, non seulement parmi les gens qui vivent du trafic de drogue, mais aussi sur les économies locales, nationales et mondiales dont ils font partie. »



    bientot,toutes les drogues seront légalisées.l’argent,mes amis,l’argent


    • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 10 février 2009 22:35

      fonzibrain

      Au Canada, il y a une tendance qui voudrait légaliser les drogues douces et criminaliser davantage les drogues dures. Les conservateurs de droite de Stephen Harper souhaitent pour leur part criminaliser davantage toute utilisation, quelle qu’elle soit, des drogues douces ou dures. C’est le tout ou rien.

      Pierre R.


  • W.Best fonzibrain 10 février 2009 15:16

     7 février 2009 (Nouvelle Solidarité) – Lors d’une audience au Congrès américain pour faire la lumière sur l’affaire Madoff, le principal témoin, Harry Markopolos, un inspecteur financier indépendant enquêtant sur les manigances de Bernard Madoff depuis 1999, a expliqué qu’une importante partie des fonds ayant afflué vers Madoff Investment Securities, venaient de « la mafia russe et des cartels de la drogue latino-américains ».

    Le témoignage de Harry Markopolos est pris très au sérieux étant donné qu’il a enquêté pendant 9 ans, au péril de sa vie, et a fait parvenir des rapports très détaillés à la SEC (l’autorité américaine de contrôle des marchés) en 2000, 2001, 2005, 2007 et 2008, dont l’un s’intitulait « Le plus grand hedge fund du monde est une arnaque ». Markopolos est un officier de réserve de l’armée américaine attaché aux Forces spéciales, expérimenté dans la collecte de renseignement, et a affirmé devant le Congrès qu’il avait agit sans aucune rétribution de quiconque, « Je l’ai fait pour le drapeau, par patriotisme ».

    Les allégations de Markopolos sont une piste prioritaire pour les Commissions d’enquête parlementaire qui devront, aux Etats-Unis comme en Europe, exposer au grand jour les pratiques du système bancaire et de la finance internationale (de nouvelles « Commissions Pecora »).

    En réponse à des questions des congressistes sur les raisons de sa prudence et sur l’origine des fonds confiés à Madoff, Markopolos a répondu :

    « Ce n’est pas de la paranoïa car la combine de M. Madoff était d’une taille et d’une complexité inimaginable, et incluait énormément d’argent sale. Laissez-moi vous décrire ce qu’est l’argent sale.

    « Lorsque votre affaire est si importante et si secrète, vous attirez inévitablement une grande quantité d’argent du crime organisé. Nous savons aujourd’hui que cet argent venait de la mafia russe et des cartels de la drogue latino-américains. Lorsque vous visez des mafieux, vous avez beaucoup à craindre.

    « Nous savions qu’il était l’un des hommes les plus puissant de Wall Street, qu’il lui serait facile de mettre un terme à notre carrière ou pire. (…) S’il avait su mon nom et le fait qu’une équipe le pistait, je ne pense pas que j’aurais été de ce monde très longtemps. (…)

    « Les fonds nourriciers, qui se trouvaient dans des paradis fiscaux, attirent l’argent sale. La seule raison d’aller chercher de l’argent dans les paradis fiscaux est que c’est de l’argent sale. Nous savions qu’une part très importante de cet argent venait du crime organisé (…) Dans n’importe quel paradis fiscal, 5 à 50% de l’argent vient du crime organisé. (…)

    « Je le savais depuis juin 2002 et mon voyage en Europe où j’ai rencontré des représentants de banques privées françaises et suisses. Je savais que nombre d’entre elles opéraient dans les paradis fiscaux. Etant donné la taille, c’est une question statistique : Si 5% de l’argent dans le monde provient du crime organisé, eh bien M. Madoff aurait au moins 5% d’argent sale dans son fond. C’est du bon sens. Mais puisque c’est un hedge fund, très secret et très lucratif, c’est un pari gagnant à tout les coups, et donc la part d’argent sale est naturellement plus élevée dans le cas Madoff ».

    Markopolos a également expliqué que seulement deux des 14 « fonds nourriciers » européens impliqués dans l’affaire Madoff ont été découverts jusqu’à présent. « Il en reste encore 12, voire davantage, qui se cachent au fond des bois, en Europe, dont personne n’a encore entendu parler. » Cette liste sera transmise à la SEC, a-t-il dit, pour « que les autorités françaises et suisses puissent ouvrir une enquête ».

    En concluant son témoignage, Markopolos a soulevé la nécessité et l’urgence pour les autorités publiques de s’attaquer aux criminels en col blanc : « Le gouvernement a choyé, accepté et ignoré le crime en col blanc pendant trop longtemps. Il est temps que la nation se réveille et reconnaisse que ce ne sont pas les braqueurs ou les dealers qui nous font le plus de mal, mais les criminels en col blanc. Ils vivent dans des maisons hors de prix et leurs CV sont d’impressionnantes listes du mal qui nous ait fait : ils volent nos retraites, mettent en faillites nos entreprises et détruisent des milliers d’emplois, ruinant la vie d’innombrables personnes. »

    Signez l’Appel à constituer sans délai une Commission d’enquête parlementaire sur la crise financière

     

     

     


  • Mouche-zélée 10 février 2009 15:46

    Il faut dire que bizarrement la drogue est revenue juste après les Talibans, elle a permis de renflouer les caisses du gouvernement Afghan .

    Mais le souci c’est que cela se sache, c’est un peu comme la CIA qui voulait déserber la coca en colombie parce qu’avec les satellites on pouvait la localiser précisément .
    Avez-vous vu beaucoup d’avions désherber la coca depuis ?

    De tous temps la dope a servi à alimenter de "fonds spéciaux" qui échappent à tout contrôle, opérations spéciales etc...
    Comment pensez-vous que des milliers de tonnes passent en France (chiffres officiels), par de petits dealers kilo par kilo, ou y aurait-il d’autres sources ?

    C’est comique de voir des types se faire saisir parfois des centaines de kilos, puis vous les retrouvez, ils disent en avoir eu bien plus à bord au moment de l’arrestation... (vantardise pourquoi donc ?)
    Bien sûr que le coupable n’ira pas se "charger plus" devant le tribunal : "Pardon votre honneur, je ne transportais pas 1 tonne mais 1,3 tonnes ..."

    A quoi sert la "valise diplômatique" d’après vous, si elle ne contient que des documents papier ou informatiques, il ne faut pas croire que les douaniers iraient les lire ou les photographier en cas de contrôle.
    Hé bien non, la valise diplômatique sert à transporter tout un tas de choses ...

    Des consignes ont même été données parfois pour laisser le trafic de drogue douce un peu tranquille, afin de "laisser retomber la pression" dans certains endroits chauds ...

    C’est bien arrangeant, 10 000 gamins accro ça fais 10 000 types qui ne se révoltent pas pour avoir un boulot !
    Les arrêter pour la dope ça passe, les arrêter parce qu’ils réclament une vie décente ça ne se fait pas !

    Bien sûr, c’est pas bien ce que je dit mais tout le monde le sait ...

    La liberty mouche tsé tsé, pour vous servir  smiley


  • L'enfoiré L’enfoiré 10 février 2009 18:56

    Bonjour Pierre,

    Sur l’Afghanistan, les Russes se sont déjà cassés les dents.

    Il y a les montagnes en Afghanistan. Rien à voir avec le terrain de l’Irak. Un petit coup d’oeil avec Google Earth peut éclairer sur les différences.

    « Nous n’allons pas éradiquer spécifiquement les cultures de pavot, mais nous pourchasserons les trafiquants de drogue connus dont les opérations sont liées à celles des terroristes »,

    >>> paroles amusantes. Le pavot qui en achète ? Qui en vend ? La drogue est revenue dans l’après taliban car rien n’a été fait pour remettre l’éducation et les institutions en marche. En effet, tout est dans la nuance.

    Les bandes se sont reformées dont leurs chefs détiennent les pouvoirs.

    L’opium est la monnaie d’échange. Karzai est pris entre corruption et volonté de « garder l’église au milieu du village ».

    Extrait : « Près de 70 000 soldats de la communauté internationale sont établis en Afghanistan pour combattre la rébellion talibane, en pleine expansion depuis le départ du régime taliban en 2001.L’année 2008 a été l’une des plus meurtrières pour les troupes étran


     


    • E-fred E-fred 10 février 2009 21:58

      "La guerre en Afghanistan, cette guerre de l’empire de la drogue. Une guerre où les soldats ne savent plus qui ils attaquent, ni pourquoi ils attaquent. Une guerre où on se terre dans des campements cachés pour attaquer l’ennemi de nuit, trop peureux pour accepter le corps à corps. Une guerre où les soldats canadiens sont plus occupés à fumer du pot ou à s’injecter de l’héroïne (il faut bien que les plantations de pavot qu’ils protègent servent à quelque chose) qu’à protéger nos soi-disant libertés."
      http://lelectronlibre.net/2007/11/12/du-coquelicot-a-la-fleur-de-pavot


    • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 10 février 2009 22:23

      L’enfoiré


      Très bonne quesiton. Qui achètent les drogues ? Il ne faut jamais oublier que les États-Unis, si ces drogues servaient à d’autres objectifs que de financer les talibans, laisseraient probablement passer. Mais voilà. Depuis qu’ils sont en Afghanistan, le niveau de vie de la population ne s’est pas améliorée. Au contraire.

      Un exemple me vient à l’esprit : la culture de la feuille de coca en Bolivie. « Dans l’univers mental des indiens, il y a trois mondes en interaction : Celui des d’en haut, le monde des dieux ; celui du milieu où nous vivons tous et celui d’en bas. Entre ces 3 mondes, l’échange spirituel est permanent et la feuille de coca y est toujours présente. Sans elle, l’interaction entre les 3 mondes n’est pas possible. Elle est ainsi offerte à la Pacha Mama (Terre Mère) pour la remercier d’une bonne récolte ». Allons expliquer cela à l’Oncle Sam smiley

      Pierre R.


    • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 10 février 2009 22:31

      E-Fred

      Merci de la citation. Je reste convaincu que les soldats canadiens, pour courageux qu’ils soient, sont arrivés en terrain inconnu, n’ayant fait l’apprentissage d’aucune culture autochtone, voyant tout ce qui bouge comme un ennemi potentiel. Il faut se rappeler les bévues des troupes canadiennes en Somalie.

      Pierre R.


  • antireac 10 février 2009 22:22

    Si les soldat de l’otan ne sont pasd habilités à eradiquer la culture du pavot on peut le proposer alors de le faire aux producteurs de l’opium.

    C’est plus simple, on respectera la population locale avec la certitude que ce plan fonctionnera à 100%

    Logique, n’est-il pas ?


  • Mouche-zélée 11 février 2009 11:06

    Pierre

    Est-ce que la culure du safran ou de tout autre produit coûteux ne serai pas une solution ?
    Ha oui, j’oubliais, c’est la loi de l’offre et la demande, il ne faut pas faire chuter les cours par une offre supérieure à la demande ...

    C’est ce qui s’appelle l’auto-régulation du marché smiley


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