jeudi 12 mai 2022 - par LVIV

La vérité à l’épreuve de la Russie, de l’Ukraine et de l’OTAN

La Vérité et la guerre n'ont souvent pas fait bon ménage. La guerre en Ukraine réactive cette problèmatique. En parallèle aux violences, il y a aussi une guerre de l'information où chacun prétend dire la Vérité. Au troisième mois de la crise on peut lui porter un regard plus calme, dépassionné et global, pour essayer de voir comment la Vérité se "débrouille" face au Mensonge.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine dure depuis plus de 2 mois, bouleversant les humanistes et les pacifistes, horrifiés par la violence aveugle envers les populations civiles, au mépris des règles internationales. Chaque jour déverse ses torrents d’informations, d’images, et de commentaires, souvent contradictoires selon les sources. L’infox est aussi une arme de guerre, mais la Vérité du quotidien commence à apparaître et à être connue. Le factuel est maintenant plus facilement constatable et prévaut sur la guerre des chiffres. Les reporters de presse et de télévisions, les O.N.G., sont là. Les témoignages et les images se multiplient, parlant d’eux mêmes. La résistance du peuple Ukrainien est stupéfiante. La violence aveugle des bombardements Russes, les crimes de guerre, et une stratégie de destruction massive, venant du Kremlin, font évoquer un génocide, par certains (dont Joe Biden). Des villes rasées (Marioupol, Izioum, Kharkiv), des massacres (Boutcha et Irpin), des civils et des enfants tués par les bombes Russes, des millions de réfugiés, sont des réalités déjà bien documentées. Des enquêtes judiciaires sont en cours avec l'aide d'Eurojust (European Union Agency for Criminal Justice Cooperation) afin d'accumuler des preuves grâce à une méthodologie coopérative internationale rigoureuse.

Comment en sommes-nous arrivés là ? De quelle histoire l'horreur actuelle est-elle le fruit ? Comment dépasser l'émotion légitime, pour tenter de comprendre et de voir plus clair ? Quels enseignements présents et futurs peut-on dès maintenant essayer d'évoquer ? Peut-on déjà avancer que dans ce début de guerre, c’est la recherche de la Vérité qui prévaut face à l'utilisation du Mensonge ?

C'est ce qu'en tant que citoyen français, concerné par les affaires du monde, nous allons essayer de faire ici.

1 - La Vérité :

Nous tentons de l’approcher, de la trouver, de la connaître. C’est une recherche permanente, une « tension » vers elle. A chacun sa définition, sa conception, son interprétation. Il n’y a pas une, mais des vérités selon qui la perçoit, la ressent et la profère. Toute vérité est interrogeable, voire réfutable. Bien qu'elle s’approche du bien et de la lumière, sa découverte peut parfois être douloureuse. Que ce soient les philosophes, les historiens, les scientifiques, les journalistes, les médias, les politiciens, tous se réclament de la vérité et aucun du mensonge. Seuls quelques artistes peuvent mettre leur art avant la Vérité.

Pourtant l'être humain a une tendance naturelle au mensonge, et l’histoire en fourmille. Ce sont souvent des mensonges, commis sciemment au service d’intérêts particuliers, de croyances et de fanatismes, ou à des fins de manipulations et d’asservissement. Citons les croisades, l’inquisition, les discriminations et persécutions des Albigeois, des Cathares, des Juifs, les colonisations, mais aussi les mensonges d’états, l’affaire Dreyfus, l’incendie du Reichstag, les propagandes et les camps de concentrations Nazis et Staliniens, les dictatures, l’O.T.A.N. et le Kossovo, les « armes de destruction massives » prétextes à la guerre en Irak (Colin Powell brandissant sa poudre blanche à l’O.N.U. en 2003), l’élection de Donald Trump et le piratage de la boîte mail d’Hillary Clinton...

Mais la Vérité tant bafouée a la peau dure, et des années plus tard il se trouve des courageux pour la défendre et faire la lumière sur beaucoup d’affaires, dont les Pentagone Papers et le Watergate aux USA, l’archipel du Goulag d’Alexandre Soljenitsyne. Plus près de nous les fuites des systèmes informatiques (affaire Snowden, Wikileaks, Panama et Paradise Papers…), ont mis en évidence des dysfonctions graves, des surveillances abusives, des évasions fiscales, des trafics d’armes, des échanges diplomatiques suspects, etc…

Maintenant, via les réseaux sociaux, des fakenews, des infox, envahissent le net, le détournant de ses valeurs premières de partage et d’échange pour le bien commun, au profit des manipulations, de la confusion et de l’intoxication. L’invention de faits ou d’informations, les cyber attaques et les hackings, deviennent une arme stratégique pour déstabiliser et nuire.

2 - Considérer l’Histoire :

Décrypter la Vérité dans l’histoire de l’Ukraine n’est pas chose facile. Ce fut un territoire, bien plus qu’une nation, habité par des peuples divers, parlant 7 ou 8 langues différentes, ballottés entre plusieurs tutelles (successivement mongole, lituanienne, polonaise, russe et, pour partie, autrichienne).

La Rus’ de Kiev, berceau de la civilisation slave, fut le plus grand État de l’Europe (882- 1240). Il est considéré comme l’ancêtre de la Russie et de l’Ukraine.

Son invasion par les Mongols (1123-1240) conduit à la création du Tsarat de Russie (capitale Moscou) alors que les territoires de la Biélorussie et de l’Ukraine seront rattachés au Grand’ duché de Lituanie, puis au royaume de Pologne.

Suite aux guerres de religion entre orthodoxes et catholiques, une partie de l’Ukraine (à l’Est de la Dniepr) sera rattachée à la Russie par le traité de Pereïaslav (1654). L’autre partie devient l’état Cosaque de Khmelnytsky, qui sera intégré dans l’Empire russe de Catherine II au 18° siècle, la partie Ouest de l’Ukraine étant absorbée dans l’empire Autrichien.

Avec la Révolution de Février 1917, les Ukrainiens proclament la création de la République démocratique d’Ukraine, qui résistera à l’invasion bolchevique, son indépendance étant reconnue par la Russie au traité de Brest-Litovsk. Puis la guerre civile s’installe en Ukraine, qui sera totalement absorbée dans l'U.R.S.S. en 1922, en tant que « République socialiste soviétique d’Ukraine ».

Dans les années 30, Joseph Staline, agacé par la résistance au collectivisme de la part des paysans ukrainiens, aurait orchestré une famine (Holomodor) qui aurait coûté la vie à plusieurs millions de personnes, désertifiant les campagnes, qui furent ensuite repeuplées par des colons russes, surtout dans la partie est de l’Ukraine. Ceci va se prolonger par une russophonie (et phyllie) de ces régions, encore vivace de nos jours (Donbass). En 2008, le Parlement européen a reconnu l’Homolodor comme un crime contre l’humanité, mais la controverse persiste entre l’intention de dominer et d’assujettir de la part du Kremlin, ou une gestion désastreuse par la bureaucratie communiste (il y a eu aussi de grandes famines dans la Chine de Mao Tse Tung.)

Le nazisme et la partie Ouest de l’Ukraine (source : Wikipédia « Collaboration en Ukraine durant la Seconde Guerre mondiale »). Longtemps intégrée dans l’Empire autrichien, et anti-russe, l'Ukraine occidentale va tisser des liens de collaboration avec les nazis dès 1930-33, entre l'Organisation militaire ukrainienne (O.M.U.), commandée par Richard Yari et le chef des troupes d'assaut Allemand Ernst Röhm, permettant de militariser dans les S.A. les jeunes ukrainiens émigrés. En juin 1941, les unités auxiliaires de l'Organisation des nationalistes ukrainiens de Stepan Bandera, pénètrent en Galicie orientale avec la Wehrmacht. S’en suivront de violents affrontements avec les forces communistes russes. L’Ouest de l’Ukraine va mélanger une collaboration avec les nazis, un rejet des Soviétiques et une tentative de création d’un État ukrainien indépendant, vite réprimée par les nazis. Ceux-ci poursuivront néanmoins leur collaboration avec l’O.U.N. contre l’Armée rouge, grâce à la formation de plusieurs « divisions S.S. de Galicie ». Ces troupes ukrainiennes vont aussi participer à l’extermination des Juifs. A la fin de la guerre, toutes ces divisions sont dissoutes par les Anglais. Le tribunal de Nuremberg, puis la Commission canadienne pour les crimes de guerre, innocenteront les Ukrainiens qui les composaient, au motif qu’ils furent recrutés pour fuir la tyrannie communiste. On voit clairement à postériori, que pendant cet épisode, l’antagonisme entre les Soviétiques et l’Ukraine de l’Ouest fut bien plus fort que la peur des nazis. Ceci semble confirmé par les mouvances nazies ukrainiennes anti-russes actuelles.

Carte de l'Ukraine après 1945

En 1945, tous les territoires sur lesquels vivent des Ukrainiens ont été rassemblés dans la République socialiste soviétique d’Ukraine.

Le pacte de Varsovie (1955-1991) fut conclu pour contre-balancer l'O.T.A.N., lors de l'adhésion de la république fédérale d'Allemagne. Ce traité de coopération, y compris militaire réunissait l'U.R.S.S. (instigateur du projet), la Pologne, l'Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, la R.D.A., la Tchécoslovaquie et l'Albanie. La domination Russe y règne, commandant les forces armées et n'hésitant pas à envahir Budapest (1956) et Prague (1968). Elle ne pourra empêcher Lech Walesa et Vaclav Havel de devenir présidents de la république en Pologne (1990) et en Tchécoslovaquie (1989).

Le 25 décembre 1991 : dissolution de l’Union des républiques socialistes soviétiques (U.R.S.S.), qui était présidée par Michaël Gorbatchev.

L'U.R.S.S. était formée de 17 républiques. Cette dissolution est le résultat d’un lent processus de désintégrations politique, économique et ethnique, internes. Cet événement fut qualifié, par Vladimir Poutine, de plus « grande catastrophe géopolitique du 20° siècle » . A son origine, l’intensification du sentiment national dans toutes ces républiques, et le rejet de la domination Russe, qui donneront lieu à plusieurs crises, dont la Géorgie en 1978, l’Arménie en 1988, l'Azerbaïdjan en 1990, et enfin la Tchétchénie en 1991. L’U.R.S.S., organisation multi-ethnique, n’a pu proposer un nouvel avenir à toutes ses nations, dont les régimes socialistes s’effondrèrent après la chute du mur de Berlin en 1989.

En décembre 1991, la République de l’Ukraine devient réellement indépendante. Aussitôt, on assiste au pillage du pays, orchestré par les anciens soviétiques Ukrainiens et les oligarques Russes, avec une inflation record (2500%/an). En 1995, 75% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. En 2009 l’Ukraine obtient la médaille du pays le plus corrompu (Transparency International). Selon PopulationData.net, la population ukrainienne a diminué de 22% en 25 ans (soit 41 000 00 en 2022), le P.I.B. régresse de 4% par an, l'espérance de vie est de 72 ans. Faible natalité, exode, marasme économique, désindustrialisation, chômage, pauvreté ont fait qu'en 2018, l'Ukraine était au 88° rand mondial de l'indice de développement humain.

Manifestation sur la place Maïdan à Kiev - 02.2014 - Noter que la plupart des manifestants sont casqués

L'Ukraine va mal, s'appauvrit, la corruption règne, le mécontentement grandit, conduisant à la révolution populaire pacifique orange de 2004. Déclenchée par l'élection truquée du président sortant pro-Russe Viktor Ianoukovytch, elle mettra au pouvoir Viktor Louchtchenko, pro-occidental, qui gouvernera jusqu'en 20210, une Ukraine divisée, mais un peu plus démocratique.

En 2014, l'Euromaïdan, nait d'une exaspération contre Victor Ianoukovitch (réélu en 2010), chef d'un État endetté, corrompu et qui avait mis fin aux négociations pour l'entrée dans l'Union européenne. Une révolte populaire massive (un million de personnes sur la place Maïdan), sera associée à des forces nationalistes anti-Russes violentes. La Russie va prétendre que ces forces étaient soutenues par les U.S.A. Le but d'Euromaïdan était d'en finir avec la corruption, de redonner le pouvoir au peuple, de rompre avec la dépendance à la Russie et de rapprocher l'Ukraine de l'Union européenne. Au début populaires, les manifestations deviendront violentes et seront réprimées par la force. L'Euromaïdan va provoquer la chute du régime, et le mécontentement très fort de la Russie.

3 - L’Ukraine et la Russie depuis 1991

Entre une Fédération de Russie affaiblie par la chute de l’U.R.S.S. (qui a perdu son rang de grande puissance face à la Chine et aux U.S.A.), et l’Ukraine, nation indépendante, rongée par des divisions internes géographiques et politiques, une corruption chronique et une instabilité politique, les tensions sont quasi permanentes.

La Russie va soutenir, dans l'Est de l'Ukraine, russophile, la création des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk en Avril 2014. Le gouvernement Ukrainien va employer la force contre ces initiatives. Des troupes sont envoyées, parmi lesquelles des groupes d’extrême droite (dont le groupe Azof membre de la garde nationale ukrainienne). On va rentrer dans une guerre (qui a déjà fait plus de 10 000 morts) entre l'armée ukrainienne et des forces locales du Donbass armées par les Russes.

En mars 2014, suite à son invasion pacifique par des forces "non identifiées" et à un référendum, la Russie annexe la Crimée et le port de Sébastopol, en dépit des faibles protestations de l'O.N.U.

Le conflit entre l'armée Ukrainienne et les séparatistes du Donbass s'éternise. L'armée russe va intervenir (tirs d'artillerie puis invasion des républiques de Louhansk et Donetz). Les accords de Minsk I et II, n'ont pas été respectés et les combats ont continué.

Le peuple ukrainien connait depuis longtemps des tensions entre les provinces de l'Est (russophones et russophiles) et de l'ouest, qui parlent l'ukrainien et ne sont pas russophiles. Ainsi, il y a un brassage linguistique et des affinités divergentes envers l'Ukraine et la Russie, qui ne datent pas d'hier. La Russie a eu tendance a considérer les ukrainiens comme des "sous-russes". En 2019, l'élection démocratique de Volodimir Zelenski (pro européen et O.T.A.N.) n'a pas arrangé les choses dans ce domaine.

D'origine modeste, Vladimir Poutine, ancien du K.G.B., initialement mal considéré par ses pairs, n'a eu de cesse de gravir les marches du pouvoir, propulsé par Boris Eltsine. Il a fait de la Fédération de Russie une quasi dictature, muselant la liberté d'expression, interdisant toute contestation, réprimant violemment les manifestations. Malgré les richesses du sous sol, et une puissante armée, il n'a pas pu faire de la Russie une grande puissance économique (P.I.B. équivalent de l'Espagne). Pourtant le peuple Russe est capable, instruit et cultivé. Mais le pouvoir est corrompu, la richesse confisquée par les oligarques et Poutine lui-même. Dans le domaine scientifique les Russes reculent et sont supplantés par leurs voisins Chinois. Nourri par un ressentiment de jeunesse, arrivé au sommet de sa puissance, Vladimir Poutine est maintenant poussé par un deuxième ressentiment envers l’Occident et l’O.T.A.N. A travers le projet utopique de reconstituer la grande U.R.S.S., il poursuit sa marche en avant vers l'accomplissement suprême de sa propre destinée. Il favorise la "réhabilitation" de Staline, symbole de grandeur et de puissance violente, créant ainsi un "néo-Stalinisme impérial" (d’après Marc Crépon).

4 - Le rôle de l’O.T.A.N et ses responsabilités dans la situation actuelle

L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord fut créée en 1949, pour circonscrire l’U.R.S.S. et unir l’Amérique du Nord et l’Europe de l’Ouest par un traité de coopération militaire. De 12 pays fondateurs, nous en sommes à 30, et son influence s’étend jusqu’aux frontières de la Russie suite au ralliement des anciennes républiques socialistes.

L’article 5 stipule qu' « une attaque armée contre l’un des membres sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties », ce qui engage les autres membres à l’assister en légitime défense selon l’article 51 de la Charte des Nations Unies. L’O.T.A.N. se proclame maintenant comme une organisation purement « défensive ». Un pays en guerre ne peut pas y adhérer.

L’O.T.A.N au cours des 30 dernières années, a multiplié les obscurités, les mensonges et les coups de canifs au droit international : guerre du Golfe en 1991, démembrement de la Yougoslavie en 1992, bombardement de la Serbie en 1999 et sécession du Kosovo, invasion de l’Afghanistan en 2001, guerre d’Irak en 2003, destruction de la Libye et assassinat de Kadhafi en 2011, interventions en Syrie, entre 2011 et 2019 et guerre du Yémen dès 2015 (menée sous drapeau saoudien et considérée par l’O.N.U. comme la plus grande catastrophe humanitaire de notre temps).

En 2008 Vladimir Poutine avait souhaité que l’O.T.A.N cesse son expansion, en vain. Neuf anciens pays de l’U.R.S.S. sont devenus membres de l’O.T.A.N. (Albanie, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République Tchèque, Slovaquie, Slovénie) et 3 autres candidats à l’adhésion (Géorgie, Ukraine et Bosnie-Herzégovine). Des missiles pilotés par l’O.T.A.N. sont ainsi installés aux frontières de la Russie.

L'Ukraine a demandé son adhésion à l'O.T.A.N., de qui elle bénéficie de support logistique militaire. La Russie a fermé le robinet du gaz, obligeant l'Ukraine à payer le prix fort pour s'approvisionner par des intermédiaires.

Le rôle de l'O.T.A.N. n'est pas clair dans la révolution du Maïdan. De nombreuses sources ont évoqué une participation, active de sa part, au renversement de Victor Ianoukovitch, qui n'était pas assez favorable à l'occident. L'O.T.A.N. aurait aussi envoyé des conseillers militaires et des armes, afin de renforcer l'armée ukrainienne (ce qui pourrait expliquer l'efficacité de la résistance à l'invasion russe).

Pour autant, aujourd'hui, malgré les massacres et le "génocide" (selon Joe Biden), il n'y a pas d'intervention militaire directe pour secourir le peuple ukrainien, alors que l'expansion de l'O.T.A.N. aux portes de la Russie, avec présence d'armes de destruction et l'incitation rampante à dresser l'Ukraine contre la Russie, ont mis de l'huile sur le feu et posent clairement la question de la responsabilité de l'O.T.A.N. dans l'exaspération de Vladimir Poutine.

L'O.T.A.N. Européen en 2002

A trop vouloir gagner on finit par perdre : perdre la paix, le retour au calme et l'espoir d'une coopération constructive entre la Russie et l'Occident. Car objectivement, l'O.T.A.N. est passée d'une organisation défensive à un expansionnisme potentiellement menaçant. Ceci est souligné dans l'article de Yves Bonnet et Éric Denécé " Guerre d’Ukraine comment en sommes nous arrivés là  ? ", paru le 11.03.2022 dans liberté politique.com



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