lundi 31 décembre 2018 - par SEPH

Le départ des troupes US de Syrie : la redistribution des cartes ou une « Trumperie » de plus ?

Une semaine après l'annonce du retrait US de Syrie, beaucoup de personnes sont sceptiques tant sont multiples les contradictions que ce supposé retrait suscite. En effet, si un premier contingent de forces US a quitté le nord est de la Syrie, c'est pour se redéployer dans le nord de l'Irak en zone kurde.

Ainsi, les USA multiplient les bases en Irak et plus précisément à Al-Anbar, à l'ouest irakien où les USA viennent de créer une nouvelle base de campement de troupes, à quelques KM de la frontière syrienne.

La question qui se pose est : quel sera le sort des troupes US qui disent vouloir quitter la Syrie ? Où iront-elles ? Seront-elles rapatriées ou vont-elles rejoindre leurs collègues dans les pays arabes ou africains ? Vont-elles être redéployées en territoire irakien ?

 

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1 - Rappel historique

En octobre 2016, Daesh était à son apogée aussi bien en Syrie qu'en Irak . L'Etat Islamique avait pour capitales Mossoul en Irak et Raqqa en Syrie.

 

Plus de 100 000 terroristes étaient venus de l'étranger (environ de 80 pays) pour constituer un nouvel État à cheval sur l'Irak et la Syrie (zone grise de la carte ci-dessous). Il faut ajouter les partisans d' Al-Qaïda, plusieurs dizaines de milliers, dont le but est de détruire l’État syrien (zone verte)

 

Tous ces terroristes ont été aidés sur le plan militaire par les USA-Israël et l'Otan, sur le plan financier par l'Arabie Saoudite et le Qatar, sur le plan logistique par la Turquie Jordanie et Israël.

Tout ceci fait beaucoup de monde pour l'Irak qui sortait de trois guerres (d'abord avec l'Iran, puis avec l'Occident).

 

La Syrie qui commençait à décoller sur le plan économique grâce à son pétrole et à son industrie a donc été pillée (machines outils, pétrole, antiquités,...) par les islamistes aidé par les USA qui n'ont cessé de protéger par leur aviation Daesh ou Al-Qaïda lorsque l'armée syrienne s'approchait trop près notamment des puits de pétrole qu'ils pillaient.

 

Ainsi, c'est par milliers de camions que le pétrole extrait par les terroristes était pris en charge pour être vendu en Turquie à l'Occident au tiers du cours mondial.

 

A ce pillage, c'est ajouté les massacres des civils par les terroristes : décapitations, viols, projection dans le vide du haut des immeubles, civils brûlés vif dans des cages en fer,....Mais l'Occident champion des droits de l'Homme, de la Femme, des enfants, a détourné les yeux,

 

Tout ceci a entraîné le départ de plusieurs millions de civils vers l'étranger, laissant la Syrie exsangue au prise avec les mercenaires de l'Occident pour la dépecer. Ce pays a été détruit non seulement par les terroristes mais par les USA qui se sont acharnés à détruire son infrastructure.

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  • Zone Rose : zone gouvernementale   Zone Jaune : zone kurde
  • Zone Grise : Daesh (État Islamique) Zone Verte : Al-Qaïda en majorité

 

 

2 - SITUATION FIN 2018 EN SYRIE

Aujourd'hui les choses ont bien changé :

- En Irak, Daesh a quasiment disparu grâce à la réorganisation de l'armée irakienne et surtout des milices populaires multiconfessionnelles composées majoritairement de chiites : les Hachd al-Chaabi, en arabe « Unités de mobilisation populaire »

- En Syrie, l'armée syrienne réorganisée avec l'intervention Russe, l'aide du Hezbollah libanais et des conseillers iraniens ont fait reculer très sévèrement Daesh. Il ne reste que des groupes qui errent dans le désert, des villages occupées dans la région est d'Abou Kamal, les autres survivants ont rejoint Al-Qaïda ou l'armée américaine pour constituer les FDS (Forces Démocratique Syrienne) : une sorte de Daesh recyclé beaucoup plus présentable.

 

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  • Zone Rose : zone contrôlée par le Gouvernement syrien
  • Zone Grise : zone occupée par Daech qui erre dans le désert

 

Comme le montre la carte ci-dessus, le territoire syrien est loin d'être entièrement libéré des forces d'occupation. En effet, plus de 30% de la Syrie est occupé par des forces sous le contrôle :

  • au nord ouest de la Turquie.
  • à l'est des USA (zone jaune).
  • Au sud la base stratégique US d'Al-Tanf (en bleu)

Nous allons étudier ces trois dernières zones d'occupation

 

 

3 - AU NORD OUEST : l’occupation TURQUE

Le gouvernement syrien a placé le front nord parmi ses priorités et entendait y focaliser toute son armée avant la décision de Trump de quitter la Syrie.

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A - Le Gouvernorat d'Efrin  : zone en vert clai sur la carte ci-dessus.

L'occupation turque s'est faite d'autant plus facilement que les kurdes ont refusé toute aide de l'armée syrienne : ils ont été écrasés par l'armée turque.

Pire que cela, l'armée turque s'est livrée a des exactions digne de Daesh et Al-Qaïda : massacres des populations, pillages, incendies des maisons,...

 

B - Le Gouvernorat d'Idlib : zone verte sur la carte ci-dessus.

Le gouvernorat d’Idlib est contrôlé principalement par les terroristes du Front al-Nosra (Al-Qaïda) depuis 2015. Puis, cette zone a été appelée « zone de désescalade  » suite aux accords d'Astana entre la Russie, l'Iran et la Turquie en 2017. Elle regroupe aujourd’hui environ 30 000 terroristes de différentes obédiences.En conséquence, cette province vit dans une grande insécurité du fait des combats entre diverses factions terroristes.

 

Cette zone a néanmoins pu être protégée peu ou prou grâce à des opérations entreprises par l'armée syrienne qui a réduit de moitié en 2018 la zone contrôlée par les terroristes

Un nouvel accord ,dit de Sotchi du 17 septembre 2018 entre la Russie et la Turquie, crée une zone démilitarisée ( zone en jaune sur la carte ci-dessous) de 20 km a l'intérieur de cette zone verte et engage par écrit la Turquie à désarmer tous les terroristes dans la zone démilitarisée.

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Mais, la Turquie n'a pas joué le jeu. En effet, elle a pris soin d'enrôler le maximum des terroristes les moins virulents dans son armée en vue d'une future attaque sur le nord est de la Syrie . Ces terroristes ont déplacé leurs équipements lourds (chars et artillerie) hors de la zone démilitarisée conformément à l'accord.

Quant aux factions terroristes les plus extrémistes , Tahrir al Sham et les Turkmènes qui ne respectent pas l’accord., ils ont creusé des fossés pour cacher leurs armes sur place. La Turquie qui a la responsabilité de les supprimer n'a rien fait, bien au contraire les laissant face à l'armée syrienne comme glacis afin de protéger ses conquêtes.

La bataille d’Idlib n’aura donc pas lieu, du moins pas dans l’immédiat. Mais le gouvernement syrien tient à rétablir la sécurité dans ce gouvernorat de 3 millions d'habitants.

 

 

4 - ENTRE L’EUPHRATE ET LA FRONTIÈRE IRAKIENNE : les USA veulent créer un État à l'Est ?! (zone jaune de la carte ci-dessous)

Depuis 2014, sans mandat de l’ONU ni l’autorisation du gouvernement syrien, les USA et leurs alliés lancent,en soutien aux terroristes, régulièrement des frappes aériennes contre l’armée syrienne et ses alliés.

Or, depuis novembre 2017, les États-Unis n’ont absolument rien fait contre Daesh dans l’est de la Syrie, au nord de l’Euphrate.

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A - Dernièrement les USA ont créé les Forces Démocratiques Syriennes FDS qui comptent plus de 35 000 combattants.

Sous l’appellation de Forces Démocratiques Syriennes (FDS), on trouve une coalition disparate de groupes « rebelles » en Syrie, incluant des factions kurdes, armées, entraînée et soutenues par les USA.

 

Mais, tous les kurdes ne sont pas dans les FDS, bien qu’elles se vantent de compter un nombre important de Kurdes dans leurs rangs, les FDS ne sont pas expressément kurdes et sont en fait l’organisation parapluie de plusieurs milices d'anciens terroristes de Daesh ou d'Al-Nosra (groupe affilié à Al-Qaïda) qui ont été recyclé par l’armée américaine dans le nord de la Syrie après s’être rendus à l’armée américaine à Raqqa.

Il faut ajouter les tribus antérieurement alliées avec Daesh qui ont rejoint les FDS au cours de l’année 2018. (voir Annexe 1).

 

B - Le bouleversement stratégique : l'arrivée des S-300 russe

L'élément nouveau est l'installation d'une batterie complète de S-300 russe près de Deir ez-Zord. Mais ce n'est pas tout : outre les batteries de missiles S-300, la Russie aurait expédié dans l'est syrien ses instructeurs militaires en soutien aux forces syriennes pour utiliser les S-300.

En conséquence, les batteries de missiles S-300 sont censées avant tout réduire le champ d'action de l’US Air Force. Les alliés des États-Unis, à savoir la Grande-Bretagne, la France (qui a plus de 1100 soldats !!!!) et les autres pays de l'OTAN auront donc tout intérêt désormais à tenir compte de la présence de ces redoutables armes antimissiles avant de lancer leurs avions à l'assaut des positions de l'armée syrienne ou ses alliés.

Est-ce cet élément qui a poussé Trump a annoncé le retrait des forces US, car les cartes ont été redistribuées ?

Certainement et c'est sur les FDS que demain les USA comptent pour poursuivre le combat contre l'armée syrienne après leur éventuel départ.

C - L'embarras des Kurdes

Dans cette affaire les Kurdes sont abandonnés par les USA. Ce retrait pourrait avoir pour conséquence le rapprochement des Kurdes avec Damas et il existerait deux scénarios possibles du point de vue des kurdes :

1 - La guerre : un retrait précipité des États-Unis produit un effet d'aubaine pour la Turquie et pour l'armée syrienne, alors les positions des FDS sont prises en étau et font l'objet d'un double assaut militaire. Elles tenteront de résister malgré un rapport de force défavorable.

2 - Le compromis politique avec le gouvernement syrien : un retour négocié de l'État syrien est organisé. Afin d'éviter des combats de grande ampleur .

Le gouvernement syrien a d'ores et déjà communiqué ses conditions. : reconnaître l'intégrité territoriale du pays.

 

En position de faiblesse, les marges de négociations de l'encadrement kurde sont dans ce cas étroites puisque leur faible clairvoyances politique les ont conduit dans cette impasse. Il restera néanmoins pour l'armée syrienne a résoudre le désarmement des divers groupes au seins des FDS.

 

D - L'Appel au secours des Kurdes

Devant les risques d'attaque de la Turquie dans la région de Manbij, les kurdes ont choisi. Ils ont appelé à l'aide l'armée syrienne.

Ainsi,l'appel des Unités de Protection du Peuple (YPG), la principale milice kurde de Syrie, a été lancé quelques jours après l'annonce de Trump du retrait des 2000 militaires américains déployés en Syrie.

Cet appel témoigne de l'inquiétude suscitée par le retrait des forces américaines que Donald Trump a annoncé récemment. En effet, les 2.000 hommes que Washington a déployés en Syrie conseillent les rebelles des Forces démocratiques syriennes (FDS), alliance arabo-kurde dont les YPG sont la principale composante. D’où leur panique !!

Le communiqué des YPG a été très clair :"Nous invitons les forces gouvernementales à se déployer dans les régions d'où nos troupes se sont retirées, particulièrement à Minbej et à protéger ces régions contre l'invasion turque".

De son coté Ankara continue à masser dernièrement des renforts à la frontière, dépêchant chars et blindés dans le nord syrien, tout près de Minbij où, selon la Turquie, des forces kurdes sont toujours présentes.

Aujourd'hui le gouvernement syrien a envoyé son armée pour protéger la population. Qu'elle sera la réaction turque ?

 

E - Mais, les Kurdes continuent de piller le pétrole syrien

Dans la région de Der ez-Zord, les milices kurdes tirent profit des ressources pétrolières des zones qu’ils contrôlent continuer à piller les richesses du peuple syrien 

La vente de pétrole a généré des revenus importants pour les miliciens kurdes. Ils n’ont pas du tout l’intention d’y renoncer

Malgré l’exacerbation des tensions durant ces deux dernières semaines, quelque 1950 camions-citernes appartenant aux Kurdes, appuyés par les avions de combat et les forces terrestres des USA, ont transporté du pétrole depuis les zones à l’est de l’Euphrate jusqu’à la banlieue nord de Raqqa .

Ce pétrole est vendu à un prix plus bas que celui du marché mondial en vue d’assurer des revenus constants.

Les Kurdes ont oublié qu'ils ont été accueilli en Syrie pour échapper aux exactions turques. Maintenant, comme Daesh hier, ils pillent les richesses du peuple syrien !!!

Certainement que le gouvernement syrien leur demandera de rendre les puits qui ne leurs appartiennent pas, s'ils veulent être protégés.

 

F - L'armée Syrienne est arrivée à Manbij : ville stratégique du nord de la Syrie

Rappelons que les Unités de protection du peuple (YPG) ont demandé, vendredi 28 décembre2018, aux forces de l'armée syrienne de prendre position à Manbij pour contrer l'offensive de l'armée turque qui a mobilisé, outre ses supplétifs traditionnels, une partie des terroristes « qaïdistes », les plaçant sous la bannière de l'ASL

 

L'armée syrienne est entrée à Manbij et pourtant ni la Turquie ni les États-Unis ne sont prêts à reconnaître cette grande victoire. Lâchés par les USA qui ont annoncé vouloir se retirer de Syrie [ce qui reste toutefois à prouver, NDLR], les Kurdes de Syrie ont fait appel il y a à peine une dizaine de jours à l'armée syrienne, au terme des négociations menées en coulisse sous médiation russe.

 

Il s'agit désormais pour eux de se mettre à l'abri d'une offensive turque qui selon certains médias s'annonce imminente.

 

De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié l’entrée de l’armée syrienne à Manbij « d’opération psychologique » et a déclaré que la situation dans la région restait incertaine.
 

Du côté du Gouvernement syrien, l'arrivée des forces de l'armée syrienne à Manbij accélérera la reprise de contrôle d’autres zones. Manbij devient de fait une place forte pour l'armée syrienne.

 

Pour l'heure, après l'arrivée de l'armée syrienne à Manbij, l'armée turque passera-t-elle à l'acte ?

 

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Arrivée de l'armée syrienne à Manbij

 

5 - AU SUD : la Zone d'Al -Tanf

Al-Tanf est un village qui se situe au sud de la Syrie, près des frontières avec l'Irak et la Jordanie.

Depuis 2016, une base importante US a été installée. Les USA contrôle ainsi une zone de 55 Km de rayon autour d''Al-Tanf.

 Les États-Unis utilisent la base militaire d’al-Tanf comme une caserne pour donner des formations militaires aux terroristes. Cette base américaine abrite plusieurs groupes terroristes, dont les éléments de la Force Ahmed al-Abdo et les terroristes de Daech.

La base militaire d’Al-Tanf est très stratégique pour les Américains car ils veulent, à l’aide cette base, empêcher les relations commerciales entre l’Irak et la Syrie. En effet, cette grande base militaire américaine a été installée dans ce pays dans une zone stratégiquement importante adjacente aux frontières de la Syrie, de l’Irak et de la Jordanie, proche de la route reliant Bagdad à Damas.

L'abandon de cette base pour les USA, serait l'écroulement de toute leur politique car elle est un pion central dans leur agression. Il serait donc très étonnant que les USA laisse la place à l'armée syrienne. On peut toujours rêver !!!

 

 

6 - AU SUD OUEST : une catastrophe pour Israël.

Au second semestre 2018, l'armée syrienne a remporté une grande victoire sur Al-Qaïda et Daesh en prenant le contrôle total des zones vertes et grises de la carte ci-dessus au grand dam d'Israël qui avait soigneusement armé, soigné les terroristes en vue de l’annexion du Golan Syrien.

 

Les événements méritent d'être contés :

On s’attendait à ce que les terroristes qui tenaient le Gouvernorat de Deraa , notamment la partie sud de cette ville résistent un certain temps avant d’abandonner. Pourtant, ils ont eu des années pour préparer le terrain et ils avaient une énorme quantité d’armes ainsi que suffisamment de nourriture pour plusieurs mois. Mais la population locale, et pas seulement à Deraa, en a depuis longtemps assez de cette histoire de révolution démente qui détruit un pays souverain et son peuple .

Ainsi, les « terroristes avaient depuis longtemps perdu le soutien de la population. Dans la ville de Deraa, c’est une fois de plus l’équipe de réconciliation russe qui a convaincu les terroristes d’abandonner sans vraiment se battre. Ceux qui ne voulaient pas vivre sous le contrôle du gouvernement syrien ont été transportés dans le gouvernorat d’Idlib, dans le nord-ouest, où divers groupes « rebelles », islamistes de Ouighours (Province en Chine) et de combattants d’Al-Qaïda et de Daesh qui sont occupés à s'entre tuer.

 

Quant à Israël, c'est la catastrophe pour le maintien de son occupation du Golan qui est illégale pour l'ONU et pour la très grande majorité des pays, sauf évidemment les USA allié indéfectible.

Affront suprême, portant drapeaux syriens et photos du président Bachar el-Assad, des dizaines de Druzes arabes vivant sur les hauteurs du Golan occupé par Israël se sont rassemblés, le samedi 6 octobre 2018, pour afficher leur soutien au président Assad et à la réintégration du Golan dans la République Syrienne.

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Réunion des Druzes du Golan occupé pour afficher leur soutien au président Assad

De puis que la Russie a livré trois batteries de missiles S-300 à la Syrie, Israël a réfléchi à un véritable compromis, notamment sur le Golan.

En effet, la livraison de S-300 russes à l’armée syrienne est une nouvelle des moins désopilantes pour Israël. Elle signifie, en premier lieu, la fin de sa suprématie militaire au Moyen-Orient, et deuxièmement, l’ébauche de véritables négociations pour arriver à un compromis, notamment sur la situation du Golan.

Le retrait des GI de Syrie s'ajoute à l'inquiétude de Netanyahou qui semble se retrouver bien seul sur le théâtre syrien !!

 

Autre élément très important :c'est la reprise du commerce entre la Jordanie et la Syrie grâce à l'ouverture de la frontière commune au plus grand dam d’Israël qui voit son ennemi se refaire une santé économique comme dans le passé.

 

 

Conclusion

Les « trumperies » sont monnaies courantes ? : pas tant que çà. En effet, Trump applique son programme coûte que coûte, dans un contexte empoisonné par la soi-disant « ingérence russe » dans son élection.

Trump a pris en compte les victoires de l'armée syrienne de 2017 et 2018 dans la banlieue de Damas (la Ghouta), dans les provinces de d'Alep, Deraa, d'Homs, d'Hama,.....

De plus, il a pris acte du récent cadeau que la Russie a fait à la Syrie, trois redoutables batteries de missiles S-300 qui bouleversent les rapports de forces en sa faveur. Ceci est la conséquence de la faute criminelle d'Israël de la destruction de l'avion russe Ilyushine-20 en Syrie qui a été utilisé par les avions de combat israéliens comme bouclier et ce, pour éviter la DCA syrienne.

 

Trump a pris cette décision après un entretien avec le Président turc Erdogan. Ce dernier a menacé d'envahir la province de Manjib et tout le nord est de la Syrie. Ainsi,les forces Turques seraient donc face aux troupes US. Dans ce cas de figure les USA aurait perdu leur principal allié, cela serait une perte très importante pour les USA.
 

Trump a signé le retrait complet des troupes américaines de Syrie, il a désigné son allié de l'OTAN, Erdogan, comme celui qui devait désormais « éradiquer » Daesh. Trump se donne 100 jours pour ce retrait.

 

Est-ce que les troupes turques remplaceront les GI ? Pas sûr, car si Damas et Moscou parviennent à maîtriser le YPG Kurde, Ankara s’en satisfera. Edogan ne cesse de jouer sur tous les tableaux pour en retirer des bénéfices. Mais, cette politique a des limites. Il devra tôt ou tard choisir des alliances stables

 

Analysons la situation :

Outre la présence de 4 000 à 5 000 soldats et sous-traitants américains dans le nord-est de la Syrie, il y a également un contingent de 1 100 soldats français et un nombre inconnu de soldats britanniques. Pour l’instant, la France dit qu’elle veut rester pour terminer la lutte contre l’enclave de Daesh le long de l’Euphrate.

Or, la France n’a pas la capacité de soutenir ces forces sans l’aide des États-Unis. Le Président français n'a d'autres choix que de se retirer. mais,en a-t-il aujourd'hui encore la lucidité ?

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Donald Trump lors de sa visite sur une base militaire US à al-Anbar en Irak

Quant à Trump est-il sincère ou fourbe lorsqu'il annonce le retrait de l'armée US de Syrie ?

 

La deuxième option (fourberie) est plus probable : elle impose un redéploiement des forces US sans l'abandon de l'objectif initial,le dépeçage de la Syrie.

Je crois d'autant plus a cette alternative que les néoconservateurs américains sont vent debout contre ce retrait des forces US. La politique étasunienne est « phagocitée » par « l'Etat Profond » et son économie repose grandement sur le complexe militaro-industriel (industrie de l'armement). (voir Annexe 2)

Tout ceci est confirmé par Donald Trump lui même, lors de sa visite en intrus sur une base militaire US à al-Anbar en Irak près de la frontière syrienne, dans la nuit de mercredi à jeudi 26 décembre 2018, en affirmant que les forces US stationnées depuis 2003 en Irak allaient continuer à frapper militairement la Syrie.

.Le retrait des troupes US de Syrie a commencé à l’est de l’Euphrate, mais pas à Al-Tanf où les officiers américains continueraient à appuyer leurs collègues israéliens comme cela fut le cas dans la nuit du 25 décembre 2018 quand les chasseurs israéliens ont pris pour cible l'ouest de Damas.

En faisant semblant de retirer ses troupes de Syrie, les USA se sont placés a l'abri de toute riposte russe donnant en conséquence carte blanche à Israël qui, en sbire gracieusement payé n'a pas tardé à tirer une vingtaine de bombes et de missiles contre l'ouest de Damas.

Tout ceci ressemble à une répartition de rôles entre les supplétifs des USA qui n'écartent plus de menacer la Syrie depuis le sol irakien. C'est une redistribution des cartes encore plus perverse, car les USA limitent ainsi au maximum leurs pertes humaines tout en poursuivant leur objectif premier : le dépeçage du Proche Orient.

Ceci n'a pas échappé à l'ex-ambassadeur israélien en Russie, Zvi Magen qui va même jusqu'à qualifier de "Fake news", l'annonce de Trump : "il s'agit du retrait potentiel de 2000 soldats US. Or les principales capacités militaires des États-Unis resteront intactes dans la mesure où elles se maintiendraient à travers la grande flotte US déployée en Méditerranée orientale tout comme via des bases multiples que le Pentagone détient tout autour".

 

En ce qui concerne la France : quelle est donc l’utilité pour elle de se ruiner et d’aller s’embourber dans un conflit qui n'est pas le sien ? 

La réponse claire : les lobbies pro-Israël en France. Depuis que la défaite israélienne en Syrie ne fait plus de doute, ces lobbies considèrent la France comme leur dernière chance. Ils se moquent bien des conséquences intérieures d'une plus grande implication militaire française dans des combats qui risquent de placer la France à la fois face à la Syrie à la Russie.

 

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Dernière minute : Au cours de pourparlers à Moscou, le 29 décembre 2018, la Russie et la Turquie ont convenu de « coordonner » leurs actions sur le terrain en Syrie dans le contexte du retrait annoncé des forces américaines.

Par ailleurs, un sommet sur la Syrie réunissant les présidents russe Vladimir Poutine, turc Recep Tayyip Erdogan et iranien Hassan Rohani est prévu pour début 2019, selon Moscou. https://francais.rt.com/international/57288-processus-dastana-poutine-rohani-erdogan-moscou-debut-2019

 

Je sais que Noël a été fêté joyeusement à Alep par les chrétiens. AU moment des vœux, nous souhaitons pour 2019 au peuple syrien la paix et que leur pays retrouve toute son intégrité territoriale (Golan compris).

 

 

 

ANNEXES

 

ANNEXE 1  : Kurdes et FDS - deux entités distinctes 

Depuis la montée en puissance de l’Etat Islamique dans le conflit syrien, les médias occidentaux mettent les Kurdes sur un piédestal et n’ont de cesse de les présenter comme les seuls opposants « véritables » du groupe terroriste. Mais on est peu à peu passé de l’éloge des milices kurdes locales à celui des Forces Démocratiques Syriennes, alors que ces deux entités ne sauraient être plus éloignées.

Bien qu’elles se vantent de compter un nombre important de Kurdes dans leurs rangs, les FDS ne sont pas expressément kurdes et sont en fait l’organisation parapluie de plusieurs milices. Ce qui ne serait pas gênant en soi ; ce qui l’est, c’est l’identité de nombre de ses combattants arabes. L’un des groupes combattant sous la bannière des FDS est par exemple le Conseil militaire de Deir Ezzor (Deir Ezzor Military Council (DMC) – il s’agit d’une organisation dont les combattants, auparavant affiliés à l’organisation Etat islamique ou à Al-Nosra (groupe affilié à Al-Qaïda) ont été ensuite « retenus » par l’armée américaine dans le nord de la Syrie après s’être rendus aux FDS et autres forces soutenues par l’armée américaine à Raqqa. De plus, des tribus antérieurement alliées avec l’Etat islamique se sont jointes à ces forces aux côtés des FDS au cours de l’année écoulée.

 

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Force Kurde du YPG
 

Sous l’appellation de Forces Démocratiques Syriennes (FDS), on trouve une coalition disparate de groupes « rebelles » en Syrie, incluant des factions kurdes, armées, entraînée et soutenues par les Etats-Unis. (SDF Photo)

En plus d’abriter dans leurs rangs d’anciens membres de l’Etat islamique et d’autres organisations terroristes, les FDS collaborent également régulièrement avec l’Etat islamique dans le nord-est de la Syrie en s’attaquant à des cibles syriennes et russes. Bien qu’apparemment « ennemis », les Kurdes et l’Etat islamique se sont déjà montrés circulant les uns parmi les autres en toute connivence ; et il est même arrivé que les Kurdes coopèrent avec l’Etat islamique sous la coordination des forces spéciales américaines. Ce qui explique peut-être pourquoi, après s’être emparées de Raqqa en juin dernier, les FDS ont laissé les terroristes de l’Etat islamique quitter tranquillement la ville. [1]

Cette collaboration avec des groupes tels que l’Etat islamique – collaboration que les médias occidentaux ont travestie en un combat contre le terrorisme – a d’ailleurs entraîné des défections importantes de Kurdes au sein des FDS – notamment son ex porte-parole, Talal Silo, qui a accusé l’organisation de pactiser secrètement avec les terroristes.

A côté de ces liens troublants et de leur collaboration avec l’Etat islamique les FDS ont, conjointement avec l’armée américaine, participé à des crimes de guerre en Syrie, et sont accusés d’opérations de nettoyage ethnique qu’ils justifient par leur projet de création d’un Etat ethno-nationaliste kurde dans des zones du nord de la Syrie majoritairement peuplées d’Arabes.

C’est ainsi qu’au cours de la bataille de Raqqa, les FDS – en lien avec la coalition dirigée par les Etats-Unis – ont commis des crimes de guerre, notamment en recourant à des armes chimiques et en coupant l’approvisionnement en eau de la ville, qui reste privée d’eau un an après sa « libération ». Les FDS ont également joué un rôle central dans l’opération qui, selon plusieurs estimations, a fait 8000 morts et chassé hors de chez elles plus de 160 000 personnes. Cette opération a rendu 80 pour cent de la ville complètement inhabitable et six mois après la fin des combats, on évalue à 6,000  le nombre de corps encore ensevelis sous les gravats.

Des journalistes tels que Andrew Korybko ont fait valoir que la population civile de Raqqa était directement visée dans la mesure où il était hautement improbable que ses habitants arabes ou non kurdes, vivant dans une ville dont la population est majoritairement arabe, acceptent de leur plein gré de vivre dans un petit Etat dominé par les Kurdes où ils seraient considérés comme des citoyens de seconde zone, et préféreraient conserver leur statut, au sein de la République Arabe Syrienne. En clair, plutôt que l’Etat islamique, que l’on a laissé s’enfuir et que l’on a ensuite réincorporé au sein des FDS, l’opération visait en partie des civils susceptibles de résister à l’annexion de Raqqa par des Kurdes soutenus par les Américains. Ce qui n’a pas empêché les Nations Unies de déclarer (contre toute attente, ndlr) que l’élimination de la population arabe de Raqqa par les FDS avait été une « nécessité militaire » et ne constituait donc pas une opération de « nettoyage ethnique ».

Whitney Webb

Whitney Webb est rédactrice à MintPress News et collabore avec le site de Ben Swann’s, Truth in Media. Elle intervient sur différents sites tels que l’institut Ron Paul

https://arretsurinfo.ch/chomsky-signataire-dun-appel-progressiste-pour-la-poursuite-de-limplication-militaire-americaine-en-syrie/

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 https://journals.openedition.org/anatoli/600

La Turquie comprend la plus grande part des Kurdes(20 M), suivie par l’Iran (12 M), alors que l’Irak (8,5 M) et la Syrie (3,6 M). La Syrie a été le refuge de beaucoup de Kurdes persécutés.

 

 

ANNEXE 2   :  l'Etat profond américain - La finance, le pétrole et la guerre perpétuelle (Broché)

Peter Dale Scott

 

S'appuyant sur plus de quatre décennies de recherches, Peter Dale SCOTT nous offre une analyse inédite de l'"Etat profond américain", un système informel et méconnu, dont l'influence sur l'Histoire contemporaine est absolument majeure. En dehors du cadre légal, cet Etat derrière l'Etat public conditionne secrètement les politiques officielles de Washington - voire les contredit ou les neutralise. Observateur politique de premier plan, SCOTT décrit le processus de militarisation croissante des Etats-Unis, en particulier depuis le 11 Septembre.
Il explique également l'origine de la "dérive sécuritaire" (écoutes et surveillance illégales, détentions massives, usage de la torture, assassinats ciblés) et de l'accroissement des inégalités de revenus que connaît ce pays depuis la guerre du Vietnam. L'Etat profond constitue aujourd'hui un système quasi institutionnalisé dans des agences (comme la CIA et la NSA) qui échappent au contrôle démocratique.
Mais il ne se limite pas à ces services secrets, et l'auteur décrit notamment l'influence excessive d'entreprises privées telles que Booz Allen Hamilton (l'ex-employeur d'Edward Snowden) et la SAIC : 70 % des budgets du Renseignement aux Etats-Unis étant aujourd'hui sous-traités. Derrière ce système opaque, où la distinction entre "public" et "privé" semble pour le moins ténue, il retrace l'influence traditionnelle des banquiers et des avocats de Wall Street alliés aux "supermajors", les plus grandes compagnies pétrolières internationales.
Il explique ainsi comment les pétromonarchies du golfe Persique, les entreprises de défense états-uniennes et Wall Street ont ensemble et progressivement formé un Etat profond supranational - qui mène des politiques parfois radicalement opposées aux intérêts nationaux des Etats-Unis, de son peuple et de ses institutions. Un travail remarquable qui clôt avec brio la trilogie entamée avec La Route vers le nouvel ordre mondial et La Machine de guerre américaine...

 



45 réactions


  • leypanou 31 décembre 2018 09:16

    Bel article de l’auteur à saluer.

    Remarque générale : on ne peut pas faire confiance à Erdogan, car il a un projet en tant que Frère Musulman ; c’est sa peau qu’il veut sauvegarder et là-dessus, il ne peut plus faire confiance à l’empire.

    J’espère qu’il se fera éjecter définitivement un jour car on ne peut pas indéfiniment jouer sur tous les tableaux. Il faut cependant saluer son courage quand il a refusé de se plier au diktat états-unien concernant l’Iran ainsi que sa posture concernant l’état hébreu.

    HS un article que je trouve intéressant concernant Strasbourg (je n’ai pas trouvé de traduction française) : çà n’a rien à voir avec l’article mais qui fait réfléchir sur la manipulation dont on est victime.


  • Olivier Perriet Olivier Perriet 31 décembre 2018 10:17

    Toujours aussi idiots les poutiniens smiley

    Ils nous expliquent que les USA n’ont rien fait contre Daesh, et ensuite qu’il y a eu des crimes de guerre à Rakka, décidément c’est compliqué smiley

    Lorsque les USA restent.... c’est très mal. S’ils partent... c’est aussi très mal.

    Bon et sinon, vous ne nous avez pas dit : quand est-ce que l’empire ottoman, qui a été invité par l’empire russe, va quitter Afrin ? Parce que là, ça tourne autour du pot.

    les Kurdes ont répété 100 fois qu’ils ne souhaitaient aucune indépendance hors de la Syrie.

    Leur autonomie s’est faite toute seule, car le gouvernement syrien ne contrôlait plus rien (déjà des quartiers entiers de Damas sont restés hors de son autorité pendant des années, alors vous pensez l’Est du pays). Et puis ils ont dû sauver leur peau contre Daesh, eh oui, en s’alliant avec les USA et la France. Vous auriez préféré quoi ?

    Bon, ne vous inquiétez pas trop pour la France, il n’y a pas assez de soldats sur place pour embêter quiconque.


    • leypanou 31 décembre 2018 10:51

      @Olivier Perriet
      les Kurdes ont répété 100 fois qu’ils ne souhaitaient aucune indépendance hors de la Syrie 

       : où avez-vous appris çà ? RFI, France24 ?
      L’année finit, essayez de muscler un peu votre culture ainsi que votre analyse..

      Lorsque les USA restent.... c’est très mal. S’ils partent... c’est aussi très mal 

       : c’est très mal mais pas pour les mêmes personnes/états. Mais çà, c’est trop subtil pour vous.


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 31 décembre 2018 13:57

      @leypanou
      Les simples faits mon brave :

      le kurdistan irakien, en roue libre depuis 1991, ne sera jamais un pays indépendant car personne n’en veut. La revendication indépendantiste concerne surtout la Turquie et le PKK, mais ça n’est pas près d’aboutir non plus.

      Alors les régions kurdes de l’est syrien, qui ne représentent que quelques morceaux accrochés aux frontières... Pour info, mais comme vous ne savez pas lire :
      http://www.rojavafrance.fr/news/afrin-conference-de-presse-mairie-du-1oeme-paris-lundi-19-fevrier-2018

      Khaled Issa a rappelé une nième fois que l’auto-administration du Rojava - FDSN ne vise en aucun cas à la constitution d’un quelconque Etat-nation, ni donc à remettre en cause les frontières actuelles de la Syrie (et encore moins celles des pays limitrophes).

      Après, vous pourrez bien dire que ce sont des mensonges, mais à priori, les mensonge c’est surtout les poutiniens qui les colportent


  • lloreen 31 décembre 2018 10:39

    Pour 2019, ayons un objectif commun:La divulgation complète.

    Voici un trésor à partager.

    https://vimeo.com/304030726


  • Armand Griffard de la Sourdière Armand Griffard de la Sourdière 31 décembre 2018 11:18

    Le retrait des Troumpes U$ ?

     humm humm  ! encore une mascarade en Trump-l’oeil ?

     histoire de rajouter une couche à cet excellent article de Seph  ;

     çi joint « la guerre en Syrie pour les nuls  »


  • lloreen 31 décembre 2018 11:34

    Pour 2019, ayons un objectif commun:La divulgation complète.

    Voici un trésor à partager.

    https://vimeo.com/304030726


  • Massada Massada 31 décembre 2018 11:57

    AU SUD OUEST : une catastrophe pour Israël 

     

    Loin d’une catastrophe, Israel garde la totale maitrise du ciel et continuera ses frappes contre les infrastructure iranienne.
     

    A propos de la dernière frappe israélienne en Syrie, selon le Général russe Roudskoï, une importante proportion d’interceptions des missile israéliens témoigne « de la grande efficacité de ces systèmes (antiaériens) et de l’excellente formation du personnel militaire syrien, entrainé par nos spécialistes ». MDR 
     

    Personne ne croit (en dehors des benêts ) évidemment les chiffres publiés par les généraux du Kremlin, ce, d’autant plus que l’étendue des dégâts au sol, provoqués par des missiles qui auraient été détruits en vol, ne correspond aucunement à ces annonces publicitaires.
     
    Tout d’abord, ce ne sont pas 16 missiles qui ont été tirés, mais 52.
    Ensuite, Tsahal a innové à l’occasion de cette opération en de nombreuses manières : l’Armée israélienne n’est pas uniquement intervenue par les airs, elle a aussi lancé un certain nombre d’engins à partir de ses navires de guerre positionnés face aux côtes libanaises, de même que des fusées sol-sol.
     
    De plus, elle a utilisé une vaste panoplie de missiles, dont c’était pour certains le baptême de l’air. Le Khe’l Avir, pour sa part, n’a pas recouru qu’à des F-16, mais aussi au bombardier furtif F-35 et des F-15, afin d’assurer sa suprématie aérienne en évitant aux Russes la stupide idée de faire décoller leurs appareils de la base de Khmeimim à proximité de Lattaquié.

     

    Si les Russes n’ont pas fait appel à leurs S-400, c’est qu’ils savaient pertinemment qu’ils n’auraient pas davantage de succès avec ce matériel qu’avec celui qui était à la tâche. Les Israéliens n’auraient jamais envoyé leurs pilotes sur la Syrie s’ils n’en étaient absolument convaincus. De plus, si les Russes avaient utilisé les S-400 et qu’ils avaient manqué toutes leurs cibles, cela aurait démontré qu’ils ne sont pas à la hauteur, et cela aurait sérieusement porté atteinte à leurs activités commerciales face à leurs clients.


  • Massada Massada 31 décembre 2018 12:05

    Petite liste des objectifs détruit lors de la frappe du 25 décembre

    (1).. Le garage Alsumaria

    Il était situé à 930 mètres de la piste de l’aéroport de Mezzé 

    Il abritait des armes et des munitions à l’intention de Hezbollah.

    Il était protégé par le commando 555 de l’Armée syrienne, disposé tout autour du bâtiment.

    (2).. Dépôt d’armes

    Il était situé à 4km à l’ouest de l’objectif no.1 et à 8km du palais de Bashar al Assad, en plein cœur du dispositif de la Division no.4 de l’Armée gouvernementale. A 400m de l’autoroute Damas-Beyrouth.

    (3).. L’hôpital gouvernemental du quartier de Daryya

    Il est situé au nord du quartier de Darrya, à 2km au sud-est de l’aéroport de Mezzé et à 2.7km au sud de l’autoroute Damas-Beyrouth.

    Ses caves abritaient des armes et des munitions à l’intention du Hezbollah.


    (4).. Position du commando d’artillerie gouvernementale 137 de Khan Asleh

    Le commando 137 fait partie de la Division no.7. La cible principale était le commando 115, qui possédait divers types de missiles, dont des Tochka de fabrication russe, pointés vers Israël.

    (5).. Ferme agricole du Front Populaire pour la Libération de la Palestine

    Elle est située à l’est du village de Khan Asleh et au sud de l’objectif précédent (4).

    La ferme appartient au FPLP d’Ahmed Jibril et abritait des armes et des munitions iraniennes.

    (6).. Ecole de conduite à al Dimass

    Elle est située dans la ville d’al Dimass, à 4km de la frontière libanaise et sur l’autoroute Damas-Beyrouth.

    L’école dissimulait un centre d’entraînement et de regroupement de soldats iraniens et de miliciens du Hezbollah.

    (7).. Quartier général de la Division no.10

    Il est situé entre les villes de Qatana et de Yafour, à 4km au sud-ouest de Damas et à 4.6km au sud-ouest de l’autoroute Damas-Beyrouth.

    C’est principalement la brigade 98 qui était visé

    (8).. Le Centre de recherche international de Jomrayah

    Il est situé à 6km au nord-ouest de Damas et abrite le centre de développement d’armes chimiques et bactériologiques irano-syrien.



    • Olivier Perriet Olivier Perriet 31 décembre 2018 14:16

      @Massada

      Un sacré inventaire vos cibles :

      un hangar, une ferme, une auto-école.

      Demain :

      un abribus, un lampadaire, un transformateur, un feu rouge ?


    • SEPH SEPH 31 décembre 2018 14:31

      @Massada
      Massada vous êtes le « chien de garde » sioniste de ce site. Vous êtes le premier à vanter les exploits de votre armée chérie qui fait régner la terreur.

      En effet, elle n’hésite pas à tuer des enfants sans défense à Gaza, à tirer des missiles à partir de ses avions qui se cachent derrière des avions de ligne ( le Liban et la Syrie ont porter plainte à l’ONU pour danger pour les passagers),......... 



      Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) a annoncé que 295 Palestiniens avaient été tués tout au long de 2018.

      Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) a annoncé, le dimanche 30 décembre, que 295 Palestiniens avaient été tués par balle par les militaires israéliens et que 29 000 autres avaient été blessés en 2018.

      « Il s’agit du bilan le plus lourd de Palestiniens tués après la guerre de Gaza en 2014 », indique l’OCHA.

      Et d’ajouter : « Parmi les Palestiniens tués et blessés, 180 ont été tués et 23 000 blessés lors des manifestations de la Marche du grand retour qui ont lieu toutes les semaines à la frontière de Gaza. 57 morts et 7 000 blessés étaient des mineurs. »

      L’OCHA ajoute que 265 cas d’attaques de colons israéliens contre des Palestiniens ou leurs propriétés et champs ont été inscrits, ce qui représente une hausse de 69 % par rapport à 2017.

      « Ces attaques ont abouti à la mort d’une femme palestinienne, laissant 115 blessés alors que 7 900 arbres et 540 véhicules appartenant aux Palestiniens ont été endommagés. Israël a démoli 459 domiciles en Cisjordanie et dans la ville de Qods sous prétexte d’une “construction illégale”. La destruction de ces maisons a privé de toit 472 Palestiniens, dont 216 enfants et 127 femmes », a-t-on appris du rapport.

      L’OCHA réaffirme qu’Israël continue d’assiéger la bande de Gaza depuis la terre, la mer et les airs et qu’il ne permet pas aux habitants de Gaza de quitter cette région sauf dans des cas exceptionnels.



    • Massada Massada 31 décembre 2018 14:40

      @SEPH
       
      Notre armée agit avec modération contre la terreur terroriste.
      Il est très simple pour les palestiniens d’éviter les morts, ils leur suffit d’arrêter leurs attaques. Mais cette évidence est incompréhensible par des cerveaux islamiste ou gauchistes.
      Alors pas de soucis, on continuera de faire ce qui est nécessaire pour assurer la sécurité du pays.

      Cette histoire de se cacher derrière des avions lignes est ridicule.
      Ce qui emmerde les russes, c’est que nous sommes capables d’inonder les écrans radars de leurs S-400 avec des avions « fantômes » a tel point qu’ils ne savent plus distinguer les avions réels et les faux.
      mais ça ils n’osent pas trop en parler car c’est mauvais pour leur commerce.


    • Massada Massada 31 décembre 2018 14:45

      @Olivier Perriet
       
      ben oui, trop con ces iraniens, nous savons exactement ou ils cachent leurs armes. Nous avons beaucoup d’amis et d’informateurs en Syrie qui n’aiment pas beaucoup les iraniens.

      idem pour les tunnels du Hezbollah, nous savons exactement combien ils en ont et ou ils sont. Nous avons patiemment attendu qu’ils ai fini leur constructions pour les détruire. Des millions d’argent iranien noyé dans le ciment. 


    • SEPH SEPH 31 décembre 2018 15:02

      @Massada
      Vous ne répondez pas sur : "

      Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) a par ailleurs annoncé hier dimanche que 295 Palestiniens avaient été tués par les balles tirées par les forces israéliennes et que 29 000 autres avaient été blessés en 2018.

      Selon l’OCHA, il s’agit du « bilan le plus lourd de Palestiniens tués après la guerre de Gaza en 2014 »."

      A propos de armée Israélienne , le témoignage qui vient d’un Israélien éminent, le Général Isaac Brek a affirmé publiquement   : l’armée israélienne n’est pas prête à la guerre, et les Israéliens paieront un prix énorme à cause des mensonges dangereux autour de la situation sécuritaire.

      Contrairement à ce qui se passait précédemment, la réponse du responsable des affaires des soldats, le Général Isaac Brek, a été publique et cinglante, suite aux prétentions des communiqués de l’armée et des ministère des affaires étrangères et de la défense à la Knesset, qui ont affirmé que l’armée était prête à la guerre.

      En plus, de tuer des innocents sans défense, l’armée Israélienne

      attaque au mépris du droit international un pays souverain et fait une propagande d’enfer pour abuser les gens sur son incapacité.


    • Massada Massada 31 décembre 2018 15:50

      @SEPH
       
      Oh vous savez il est courant de la part d’un responsable militaire de ce plaindre pour avoir plus d’argent en affirmant que nous ne sommes pas pret.
       
      Le major-général Kobi Barak critique fortement les affirmations du commissaire aux admissions des soldats, le major-général Yitzhak Barak, selon lesquelles les forces terrestres ne sont pas prêtes pour la guerre.
       
      Nous sommes prêts pour tout type de guerre dans chaque secteur, et ceux qui prétendent le contraire ne comprennent tout simplement pas la profession.

      Pas de quoi vous réjouir, Israel ne disparaitra pas de sitôt smiley
       


    • Samy Levrai samy Levrai 31 décembre 2018 17:45

      @Massada
       aucune photo ? on doit croire ce que tu es le seul à dire ? 
      Je trouve qu’Israel est molle du genou depuis quelques mois, on dirait qu’elle n’a plus que de la gueule...


  • Massada Massada 31 décembre 2018 12:13

    Le plus comique c’est qu’avant la frappe, selon les accords, Israel est tenu de prévenir les russes. Ce qui a été fait.
    Le plus comique est que les russes se sont empressés de prévenir les syriens.
    Israel à donc lancer un DECOY, un leurre, à l’endroit qu’ils avaient communiqué aux Russes. Il s’agissait d’un missile de croisière d’un modèle ancien, se déplaçant péniblement à la vitesse d’un avion à hélices.
     
    Comme ils le soupçonnaient, la frappe annoncée était « attendue », et le vénérable projectile fut accueilli et abattu par une nuée des missiles antimissiles, principalement tirés par des Pantsir, un véhicule antiaérien de courte à moyenne portée, dont on ignore s’ils étaient manœuvrés par des Syriens, des Russes, ou par des Syriens encadrés par des Russes.
     
    En plus de renseigner les Israéliens sur la fiabilité des Russes et sur leurs intentions réelles, l’allumage des systèmes antiaériens ennemis renseigna Tsahal sur leur emplacement, leur quantité et leur nature. Et encore, cette ruse les obligea à consommer un grand nombre de missiles antimissiles – ils s’en sont donnés à cœur joie – et à mettre du temps pour recharger leurs lanceurs. smiley smiley


    • Samy Levrai samy Levrai 31 décembre 2018 13:35

      @Massada
      Israël se sent plus fort depuis ce jour ... la sécurité règne en maîtresse sur tout le territoire , le résultat politique et militaire est sans contestation possible une réussite...
      Tout va bien mon pote, Tsahal contrôle tout, et tout le monde autour et à l’interieur d’Israel adore être occupé et/ ou bombardé par des petits fachos paranos et ne s’organise pas pour resister.


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 31 décembre 2018 13:59

      @Massada

      Moi j’ai adoré le fait que la poignée de militaires français dans l’Est syrien sont censés (d’après les poutiniens) aider Israël à plusieurs centaines de km de là.

      C’est vraiment tiré par les cheveux.


    • SEPH SEPH 31 décembre 2018 15:12

      @Massada
      AU SUJET DE LA GLORIEUSE AGRESSION DE L’AVIATION D’ISRAEL LE 25 DECEMBRE 2018

      Avant que le vacarme des missiles ne cesse, les hautes sphères médiatiques de l’entité occupante ont divulgué une version unifiée et diffusée par le Jerusalem Post, le Washington Post et le Newsweek Magazine, dont la teneur était que les raids israéliens visaient des dirigeants de haut rang du Hezbollah et qu’il s’est avéré par la suite que ces dignitaires avaient décollé de l’aéroport de Damas, à bord d’un avion iranien, quelques minutes avant l’attaque. Des sources arabes quant à elles propageaient la rumeur de l’assassinat du général Qassem Soleimani, commandant de la Force Al-Qods.


      Dans l’état du vide stratégique américain et israélien, la stratégie est devenue une simple fabrique de conjonctures pour la guerre psychologique, et la guerre, les armées et leurs outils ne sont plus qu’une machine à produire des nouvelles et non à changer les réalités du terrain. La guerre psychologique et médiatique est devenue le seul champ disponible pour tenter de changer les règles de confrontation en misant sur le repositionnement des individus sur les fronts du combat. C’est le cas de l’Américain et de l’Israélien, tel que nous l’avions décrit en mettant l’accent sur la signification de la gestion médiatique de la bataille des tunnels menée par Netanyahou et qui n’obéit pas aux conditions de la guerre dans son concept militaire. L’effet des raids sur le terrain est clairement un échec total, sauf dans la mesure où il fournit une plate-forme aux promoteurs du mensonge de la prochaine guerre pour donner libre cours à leurs boniments.

      Sur le terrain, lorsque Israël admet avoir utilisé ses F-35 sophistiqués et ses missiles intelligents GBU-39, et lorsque les ministères russes de la Défense et des Affaires étrangères affirment que les avions israéliens, pour éviter les antimissiles de la défense aérienne, se sont abrités derrière des avions civils survolant l’espace aérien libanais, et que malgré cela les raids finissent par un impact militaire nul et des résultats réels ne pouvant être dissimulés, il n’est nul besoin alors de justifier ces raids par un flot de fuites sur une opération très spéciale et l’attente d’une annonce ultérieure dévoilant des informations très graves.



      Si l’observateur faisait abstraction de deux choses, la terreur de tout ce qui est relatif à Israël et l’aversion pour quiconque lui résiste, il pourrait mieux voir que les opérations militaires israéliennes les plus scandaleusement ratées sont ces raids, comme l’ont été les précédentes sur les frontières du Golan occupé, comme l’a été la tentative de créer une opportunité et déstabiliser la scène à la frontière du Liban pour s’adonner à des jeux politiques et non pour faire la guerre.

      Les tentatives pour explorer les possibilités de pénétrer le système de défense aérienne syrien sous différents angles ont lamentablement échoué, comme celles pour la détection des capacités des S-300 et de leurs sites, et qui auraient été actionnés si les systèmes utilisés n’avaient pas été en mesure d’accomplir leur mission, ont été un fiasco.



      Pour l’observateur impartial, il ne serait pas malaisé de constater qu’Israël est dans un effroyable désarroi stratégique, que les élections anticipées n’en sont que les fruits et qu’elles ne résoudront rien, que le retrait américain n’est pas un plan de guerre larvé, que mille victoires ne guériront pas les esprits vaincus qui doivent apprendre à lire le manuel de la guerre, et que les révélations de sites israéliens sur un missile sol-sol syrien qui a explosé près de Haïfa et provoqué un incendie, révélations retirées ensuite des sites concernés par la censure militaire, méritent d’être examinés de près. Il verrait que les allégations sur le consentement implicite de la Russie qui aurait détourné les yeux, comme les propos sur le sérieux de l’annonce de la liberté de mouvement en Syrie concédé par le président américain au président turc, ne sont rien d’autre qu’une marchandise invendue qui n’est achetée et échangée que par les âmes faibles.

       

      http://www.al-binaa.com/archives/article/203971?fbclid=IwAR3PmLqGV-0aHPFHPxiDtbIhlszvhFLTimywa0ExS22RpHHab0J8dgKuiCQ


    • Massada Massada 31 décembre 2018 16:04

      @SEPH
       
      Oui l’attaque menée par Israël dans la nuit de mardi à mercredi fut un échec retentissant, ce, grâce à la technologie russe smiley 
       
      Rira bien qui rira le dernier, je n’ai rien à vous prouver, seul les faits comptent pour moi, croyez ce qui vous fait plaisir de croire.


    • Samy Levrai samy Levrai 31 décembre 2018 17:58

      @Massada
      « Selon l’agence Sana, l’attaque a duré plus d’une heure et demi et a fait trois blessés parmi les militaires syriens, endommageant un dépôt de munitions. La défense antiaérienne de l’armée syrienne est entrée en action interceptant la majorité des missiles. »
      Depuis il n’y a que toi qui parle de ce non événement...


  • À rebours 31 décembre 2018 12:52

    Une seule remarque sur cet excellent article : vous ne pouvez pas présenter Trump comme un personnage sincère et fourbe à la fois. Il paraît évident que les néoconservateurs sont prêts à toutes les extrémités si on abandonne leur projet de remodelage de la région. Ces gens sont des déments, ce que vous rappelez de leurs exactions suffit à le conclure. 

    Trump a dû passer des compromis. Il fait ce qu’il peut. Il ne peut pas les abattre. Il coopère sans zèle ou freine ce qu’il peut. C’est l’impression que j’en ai.


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 31 décembre 2018 14:04

      @À rebours

      Pas possible !

      Il y aurait des contradictions (!) dans les « analyses » fumeuses des poutiniens !? Les poutiniens diraient une chose et son contraire !?

      Alors là, vraiment, tout s’écroule smiley


    • SEPH SEPH 31 décembre 2018 14:05

      @À rebours
      Pour moi Trump n’est pas sincère. Il effectue un faux retrait puisque son aviation s’arroge le droit de continuer à bombarder l’ État souverain de Syrie (comme Israël) pour aider ses mercenaires terroristes. En bref, c’est à la fois un redéploiement des cartes (des forces ) et une « trumperie » de plus.


    • À rebours 31 décembre 2018 14:32

      @SEPH

      Vous avez le droit de le penser en observant les faits. Je postule que Trump a passé un compromis avec les néocons pour pouvoir reconstruire l’Amérique, ce qui reste sa priorité. La fourberie est une question d’intention.
      Ca ne consolera évidemment pas les populations bombardées de penser que cela se fait malgré Trump et pas à cause de lui.


    • SEPH SEPH 2 janvier 2019 14:57

      @Olivier Perriet
      Vous écrivez rageusement : « les « analyses » fumeuses des poutiniens !? Les poutiniens diraient une chose et son contraire !? »

       
      Les « poutiniens  »  C’est une obsession chez vous ???

      Par ailleurs, quelles sont les informations fausses dans cette article ?


  • captain beefheart 31 décembre 2018 12:57

    Bonjour ,merci pour votre article !Leypanou merci pour le lien fort intéressant.

    Alors quand Macron dit ,en pointant Trump,qu’on devrait pas laisser tomber ses alliés,il oublie que la Turquie en est un aussi,dans le cadre de l’OTAN.Qu-est-ce qu’on aurait dit si tirs de mortiers auraient eu lieu entre troupes américaines et troupes turques ?.

    Tout le monde a compris l’intransigeance d’Erdogan au sujet des Kurdes,surtout Trump,qui a été trahi par Bolton,Pompeo et Chrysta Freeland ;la très ukrainienne ministre des affaires étrangères du Canada.dans l’affaire de l’arrestation de la fille du fondateur de la deuxième entreprise chinoise.Du coup il a fait la sourde oreille envers Mattis,Bolton et ses autres conseillers va-t-en-guerre.Mais c’est fort possible que c’est la réalité militaire du terrain syrien qui incitait Trump à sortir ses troupes.Maintenant les américains construisent des nouvelles bases en Iraq,près de bou Kamal,et sur la route d’al-Tanf,à un centaine de km de la frontière syrienne.Ce n’est pas confirmé encore qu’ils quittent al-Tanf,ainsi livrant leur élèves terroristes à la merci des troupes loyales ,sous la parapluie des S-300 ,qui devrait être très efficace,en jugeant la nouvelle façon de méfaire d’Israel,dont les pilotes bombardiers se sentent obligés maintenant de se cacher derrière des avions de ligne pour pouvoir jeter leurs engins de la mort sur les aéroports syriens,en même temps espérant la faute de la défense aérienne syrienne ou russe,pourqu’ils descendent un avion de ligne.


  • zygzornifle zygzornifle 31 décembre 2018 14:12

    Trump est le chef , il fait ce qu’il veut de ses armées n’en déplaise aux râleurs .....


  • Matlemat Matlemat 31 décembre 2018 15:26

     Les USA « admettent » leur défaite en Syrie et se reconcentre sur la Turquie et l’Irak, logique pour couper « l’arc chiite ».

     On se concentre sur l’essentiel, le contrôle du moyen-orient.

     La Syrie peut attendre, mais qu’en pense-t-on en Irak ? 


  • titi titi 31 décembre 2018 15:55

    Article de propagande anti US.

    Tous les raccourcis sont là.

    Vous avez bien récité votre leçon.


    • SEPH SEPH 2 janvier 2019 14:59

      @titi
      Les faits sont têtus mon cher, mais ce sont les faits.


    • titi titi 2 janvier 2019 22:56

      @STEPH

      Il y a les faits, et votre interprétation loufoque des faits.

      Votre anti américanisme vous fait un peu trop fantasmer sur la teneur des évènements.


    • SEPH SEPH 4 janvier 2019 15:05

      @titi

      Qui a plus de 14 bases militaires illégales dans un pays souverain (la Syrie) ?.
      Qui bombardent, ce pays sans l’autorisation de son gouvernement . les bombardements ont détruit l’infrastructure, des villes et villages (Raqqa détruite à 80%), tué et blessé des milliers de civils),........ ? : les USA


      Tout ceci au mépris du droit international, cela s’appelle du terrorisme d’État



    • SEPH SEPH 4 janvier 2019 17:42

      @titi

      Voici un exemple :

      Au sud de la Syrie, entre l’Euphrate et la frontière irakienne 50 000 à 60 000 personnes vivent dans cette zone, les civils y vivent n’ont pas d’endroit où se cacher ou se protéger des bombardements américains visant leurs villages.

      En effet, les villages contrôlés par Daech qui se situent le long de l’Euphrate sont bombardés par les avions américains depuis novembre dans le cadre de l’opération militaire Roundup. L’opération Roundup ne se borne pas uniquement au bombardement de cibles militaires, mais aussi de zones civiles, voire d’hôpitaux.

      Ainsi, Kevin Jon Heller (*) au sujet de l’hôpital de Yarmouk qui a été attaqué par les États-Unis, a déclaré à Al-Jazeera que les États-Unis ne pouvaient pas attaquer légalement l’hôpital à cause de la simple conviction que des éléments de Daech y sont présents. Cet hôpital était le dernier établissement public de santé de la région à traiter les civils, 

      « Les États-Unis ne peuvent pas attaquer l’hôpital sans prévenir et sans donner un délai raisonnable pour évacuer le personnel civil et les blessés  », a déclaré Heller,

      Kevin Jon Heller qui a déclaré que le bombardement d’un hôpital dans une zone de combat sans prendre en compte les victimes civiles ni émettre un avertissement est une violation fondamentale du droit international humanitaire, est-il lui aussi victime des fantasmes anti américain ?

      (*)  Kevin Jon Heller : professeur de droit international à l’Université nationale australienne et à l’Université d’Amsterdam -  spécialiste du droit international


  • jef_frayeur 1er janvier 2019 00:28

    Hi mr 45th president, i truly tried to be very patient, it seems that the time is over, especially about syria. When i told « kill Bachar al assad » that mean kill Bachar al Assad, nothing else. But now the interest, the rate is up, is will be more expensive.

    Sorry it s time, it s over for about one year, i cant nothing for peoples who choose dictators in almost all countries, for this earth.

    Earth Will be so wild for a very very long time like your lovely dictators, even the gods could do nothing for them.

    Hi dark web : you have just 24h To free your preys. After that, farewell.

    Until the new order, i will stay absent.

    the master of times.


  • Eric F Eric F 1er janvier 2019 11:53

    Article intéressant, clairement illustré par des cartes et analyses étayés, que l’on soit ou non d’accord avec certaines interprétations.

    Au Nord, les menées turques devraient pousser à un rapprochement des Kurdes avec le gouvernement syrien.

    Au Sud, la tentative israélienne de constituer un « glacis » de territoires « rebelles » à proximité du Golan a échoué, les attaques aériennes contre des stocks de munition (réels ou supposés) de milices alliées au gouvernement syrien ont plus un but de démonstration qu’une réelle efficacité de terrain.

    La France n’a plus rien à faire sur ce terrain, elle a joué à l’origine sur le mauvais cheval en soutenant la rébellion qui s’est rapidement avérée noyautée par les jihadistes et qui a engendré le pire (Daesh) qu’il a fallu contribuer à réduire. désormais il faudrait au mieux envoyer un observateur dans les conférences entre puissances locales. 


  • robert 1er janvier 2019 18:42

    ah ! les fameux S300/400 quand les verra t’on à l’oeuvre ?


    • SEPH SEPH 2 janvier 2019 14:49

      @robert
      L’armée syrienne dispose de S200 très efficace contre les missiles israéliens CBU-39. Il est nul besoin d’utiliser les S300 et S400 de façon inconsidérée, mais de dissimuler leur emplacement pour pouvoir le moment opportun les utiliser pleinement

      En effet, le 25 décembre dernier les chasseurs israéliens croyant pouvoir provoquer le tir des S-300 syriens afin de les localiser, ont tiré rageusement et depuis le ciel libanais des dizaines de missiles intelligents GBU-39 sur la banlieue ouest de Damas. 

      Cette attaque a tourné au fiasco car le S-300 n’est pas tombé dans le piège et de plus ce soir de Noël , Israël a perdu un autre de ses leviers, dit le facteur « surprise » : ses GBU-39 ont été tirés depuis ses F-35 et sous l’œil scrutateur des radars et autres engins adverses et sans que la Syrie et son allié russe décident, comme le souhaitait le QG de l’armée israélienne, de riposter par des S-300.

      Mais le plus important est :

      Le 25 décembre, quelques heures après la frappe aux CBU-39 contre la banlieue ouest de Damas, les médias israéliens ont unanimement reconnu qu’un missile syrien avait touché des localités, dont les plus importantes sont Hadera, Césarée, Zichon Yacov, Or Akiva et Binyamina, où vivent près d’un quart de million de colons qui ont tous ressenti un mini séisme lors de l’explosion du missile suivie d’incendies dans la zone atteinte.
      Le commandement militaire israélien a été contraint de reconnaître publiquement la confusion qu’a causée ce mystérieux missile, ne sachant pas s’il s’agissait d’un missile de défense aérienne qui aurait intercepté les avions israéliens ou d’un missile sol-sol porteur d’un message militaire à Israël.

       

      Mais l’énigme a fini par être percé : à en croire les médias israéliens, le missile qui a visé Haïfa aurait été un SA-5, soit une variante du S-200. Mais surtout ce missile a été porteur d’un message très fort : tout futur raid israélien sera « riposté » à l’avenir par ce type de missiles.

      En résumé, toute nouvelle agression israélienne sera suivi de tir de missiles sur le sol israélien : la rapport de force est donc inversé


  • SEPH SEPH 1er janvier 2019 20:47

    Retrait US de Syrie : 1re reculade


    Le New York Times, citant des responsables américains, a écrit que le président américain Donald Trump avait donné à l’armée environ 4 mois pour retirer 2 000 soldats de Syrie


    le délai de 4 mois donné aux militaires témoigne d’une volte-face de Trump, qui avait initialement accordé 30 jours pour le retrait de ses forces américaines de Syrie.

    Apparemment, il semble que la politique de Trump concernant le retrait des GI de Syrie n’est qu’un leurre : encore un effort et se sera certainement l’annulation totale

     !!!


  • zygzornifle zygzornifle 2 janvier 2019 15:32

    Encore un coup de Poutine , ça sent le caviar la vodka et le Novitchok ....



  • SEPH SEPH 3 janvier 2019 12:40

    la France refuse catégoriquement d’envisager un quelconque retrait

    de Syrie


    Lors d’un entretien téléphonique le 2 janvier, le président français a affirmé au président russe qu’il est hors de question que la France retire ses forces de Syrie où elles ont visiblement pour mission de continuer « à appuyer » les Kurdes.

    Or, les Kurdes de Syrie ont fait appel à l’armée syrienne pour qu’elle les défende face à une éventuelle offensive turque. Dans ce contexte, pourquoi la France insiste ? 

    Il y a 9 bases secrètes françaises déployées illégalement dans le nord et le nord est syrien devraient visiblement servir les dessins à venir de Washington en Syrie.

    Notons que les risques d’un maintien de la présence française en Syrie ne sont pas négligeables. En effet, l’obstination de l’Élysée à vouloir maintenir le cap en Syrie pourrait déboucher sur une implication directe de la France dans des combats qui éclateront tôt et tard entre le camp atlantiste d’une part et la Syrie et ses alliés de l’autre. 



  • JPCiron JPCiron 6 janvier 2019 14:36

    Merci SEPH pour cet excellent article.

    On aimerait que nos Mediias nous éclairent, et cessent de nous tenir dans l’obscurité.


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