vendredi 19 août 2016 - par Robert Bibeau

Le Forum social mondial de Montréal – 2016 – un bilan

Un autre monde est nécessaire, est-il possible ?

 Le 12e Forum social mondial s’est tenu du 9 au 14 aout 2016 à Montréal (Canada). Encore une fois le FSM a réuni des militants sociaux engagés, des employés d’ONG, des syndicalistes bien payés, des collectifs contre la guerre, des universitaires, et des intellectuels de renom

 

Un autre monde est nécessaire, est-il possible ?

Le 12e Forum social mondial s’est tenu du 9 au 14 aout 2016 à Montréal (Canada). Encore une fois le FSM a réuni des militants sociaux engagés, des employés d’ONG, des syndicalistes bien payés, des collectifs contre la guerre, des universitaires, et des intellectuels de renom, de fait, il n’y manquait que la classe ouvrière révolutionnaire, nous y reviendrons. Ce 12e Forum a connu une grande affluence grâce à une couverture médiatique importante. Cette participation masque pourtant un essoufflement des capacités de mobilisation parmi la petite bourgeoise paupérisée, les étudiants endettés, les jeunes désœuvrés, les chômeurs affamés, les retraités délaissés et les lumpen sacrifiés. C’est que cette Cour des miracles des causes perdues ne fait plus recette parmi ceux qui voudraient réformer cette société dont ils ne comprennent pas le fonctionnement, mais contre laquelle ils ont tant de griefs.

Ils étaient plusieurs milliers de promoteurs des causes les plus diverses à se retrouver pour s’émuler, se coordonner, échanger et s’illusionner sur l’efficacité présumée de leurs activités militantes. Ce n’est pas la bonne volonté qui faisait défaut, mais plutôt la clarté des propos, et surtout il manquait la classe sociale qui fera un jour jaillir de ses mains un nouveau mode de production et un Nouveau Monde dont la plupart des participants n’ont aucune idée. Enfin, ce genre de rassemblement permet au service de police de rafraichir leurs fichiers d’activistes. 

Si un autre monde est nécessaire, comme le proclame le slogan de l’événement, il est assuré que ce n’est pas au milieu de cette foire d’empoigne qu’il va émerger, même si certains groupes altermondialistes, écosocialistes et syndicalistes, prétendent que l’opposition aux paradis fiscaux, à la spéculation boursière, aux pouvoirs financiers, à la destruction de l’environnement, à la liquidation des services publics, à la pauvreté, à l’iniquité sociale, et en faveur d’un salaire minimum garanti ont beaucoup progresser pendant ces fraternités… Permettez-nous d’en douter. Il est peu probable que l’un ou l’autre des États policiers qui nous oppriment se laissera impressionner par le cahier des doléances rassemblées au cours de ce Forum médiatisé.  

 

Dis-moi qui te paie et je te dirai qui tu es

C’est l’État bourgeois qui finance la quasi-totalité de ces manifestations, assemblées et forums de contestation. Que ce soit via les Fondations largement subventionnées comme la Rockefeller Fondation, la Ford Fondation, la Tide Fondation et consorts (1), que ce soit via les syndicats d’affaires lourdement financés par l’État (2), via les ONG stipendiées, via les facultés universitaires, les associations populaires, et les partis politiques réformistes ou de la gauche opportuniste, tous subventionnés. Quel que soit le canal par lequel le capital s’insinue il le fait pour conserver le contrôle sur la critique réformiste, pour que même dans l’adversité les militants se tournent vers lui – l’État – pour lui quémander plus de justice sociale, moins de sacrifices, afin que chacun intériorise le principe que l’État est tout puissant et que le révolté doit y verser tous ses espoirs, même si jamais exaucés. Voilà pourquoi la participation décline dans ces mouroirs du désespoir contestataires. L’État-major du capitalisme ne peut magnifier la révolte anticapitaliste, c’est évident.

Tout ceci n’est pas le fruit d’un « complot » fomenté par une loge maçonnique (sic), mais une fonction idoine de l’État de droit et de ses appendices. C’est leur mission de récupérer – digérer – ou expulser – tout corps étranger qui pourrait perturber le bon fonctionnement de la société. Voyez comment les partis de gauche, issus des différentes vagues révolutionnaires (1871, 1917, 1936, 1968) ont été assimilés comme appendices de l’État bourgeois. Ces partis de la gauche électoraliste n’ayant plus aucune crédibilité parmi les classes sociales endeuillées, une nouvelle tactique d’intégrisme politique a été imaginée. Elle s’adresse désormais à la « société civile », aux sommités fabriquées par les médias à la solde et aux agents indépendants flottants à la surface du corps social en mouvement. 

 

La critique doit s’exprimer, mais ne rien changer… ou si peu !

Tous les malheurs que ces gens ont stigmatisés à travers ces journées de palabres sont des conséquences directes de la crise économique systémique du mode de production capitaliste. Crise économique sur laquelle les oligarques boursiers, les ploutocrates financiers, les énarques étatiques, les thuriféraires politiques, les opportunistes gauchistes n’ont aucune prise, ni aucune capacité d’inverser les tendances boursières et monétaires. C’est ce constat d’impuissance que les experts et les « sommités fabriquées » sont chargés de mystifier comme nous l’avons observé dans nombre d’ateliers. À la fin, les participants quittaient l’assemblée confondus avec le sentiment d’une grande impuissance devant cette mascarade de politiciens lilliputiens.

Dans quelques ateliers, un certain nombre d’experts économistes, des « N’a qu’à » comme les désignes nos camarades Français, proclamaient que : L’État « n’a qu’à » nationaliser les banques ; L’État « n’a qu’à » légiférer contre les paradis fiscaux ; l’État « n’a qu’à » règlementer l’activité boursière et bancaire ; L’État « n’a qu’à » interdire ou sanctionner la pollution ; L’État « n’a qu’à » taxer les riches, etc. Chaque participant savait très bien que rien de cela n’a jamais été fait, et que rien de cela ne sera jamais fait. L’État bourgeois ne mord pas la main qui le nourrit. Le serpent ne se mange pas la queue. On pourrait en dire autant des organisateurs de ces foires de la contestation qui ne mordront jamais la main de l’État qui les stipendie. Bref, l’État bourgeois socialement omnipotent subventionne sa propre contestation pourvu que celle-ci ne remette pas en cause celui-là.

Il y a longtemps que l’État bourgeois « démocratique » – un des thèmes récurrents au cours de cette kermesse de la « société civile-citoyenne » – a appris qu’il vaut mieux permettre à la critique de s’exprimer afin de mieux l’endiguer, puis l’exciser. Le présentateur arnaqueur comprend qu’il lui faut dire et redire à la populace en colère que le père Fouettard étatique est responsable de ses malheurs et que l’État-justice est son dernier recours « providentiel ». Allez bonnes gens, laissez votre portefeuille ou votre carte de crédit à la caisse et entrez consommer, et si vous n’avez pas d’emploi – et donc aucun pouvoir d’achat – veuillez quitter sans rien demander, la friperie et le comptoir alimentaire sont à côté.

 

Tout repose sur l’économie… mais il faut le nier

Si des milliers de frustrés se sont quand même mobilisés pour assister à ce tohubohu des révoltés, c’est que l’amertume est immense parmi toutes les classes sociales en souffrance, y compris chez les capitalistes financiers, parmi la bourgeoisie commerciale et des services, parmi les industriels et les politiciens opportunistes, sans compter la petite bourgeoisie pléthorique sous le capitalisme des services, de même pour la classe ouvrière et les prolétaires révolutionnaires. Chaque classe sociale souhaite tirer les marrons du feu et s’enfuir dans ses bottes de sept lieues. Mais ce ne sera pas possible. Le mode de production capitaliste ne peut être réformé, il ne peut que s’effondrer. Il faudra le renverser mais c ne sera pas l’œuvre des petits-bourgeois apeurés. 

De telles tombolas populaires ont leurs utilités et les prolétaires révolutionnaires ne doivent pas les bouder. Tous ces gens doivent allez, et iront de toute façon, jusqu’au bout de leurs illusions et ils supplieront l’État bourgeois d’éloigner les tourments de leur firmament, jusqu’au jour où, repu de leur frustration, ils arriveront à la conclusion que c’est la classe prolétarienne révolutionnaire – justement celle si peu représentée et jamais mentionnée dans ces activités – qui détient la clé de cette nouvelle société émancipée qu’ils auront tant souhaité, et que seul le prolétariat saura la construire de ses mains, mais pas avant d’avoir renversé l’État de la société des opprimés et des aliénés.

Il nous faut aller parmi la multitude, essaimer la bonne nouvelle, une solution est à portée, c’est de renverser l’État embourgeoisé, mais de grâce camarades, protégez-nous des « avant-gardes » de la gauche bourgeoise en débandade, nos ennemis, on s’en charge.

 

CET ARTICLE EST DISPONIBLE SUR LE WEBMAGAZINE http://www.les7duquebec.com/7-au-front/le-forum-social-mondial-de-montreal-2016-un-bilan/

 

  1.  http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/forum-social-mondial-de-montreal-2016/
  2.  http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/argent-des-syndicats-lintegralite-du-rapport-perruchot/

 



14 réactions


  • zygzornifle zygzornifle 19 août 2016 16:03

    Forum du gouvernement Socialiste : comment enterrer le social .....


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 19 août 2016 16:30

    « Le mode de production capitaliste ne peut être réformé »

    Mais si, mais si ! ! !

    Au terme de 40 ans de chômage massif, il n’est plus temps de se concentrer sur la lutte contre le chômage mais de prendre en compte la réalité du déficit structurel d’emplois tout en imaginant le mieux pour sortir d’affaire les chômeurs, sans fermer la porte à un éventuel hypothétique retour au plein-emploi.

    Le Projet Socio-Économique ci-dessous bénéficie de
    l’accord intellectuel et du soutien moral de
    Jacques SAPIR,
    Économiste.

    Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

    INTRODUCTION :

    Depuis la fin des Trente Glorieuses, vers 1975, soit depuis 39 ans, nous avons dû nous accommoder du chômage massif.
    Il serait peut-être enfin temps de remettre en question notre paradigme sur le « Plein-Emploi » qui est devenu une sorte d’Arlésienne...
    Sans doute faut-il adopter un nouveau paradigme en la matière qui éradiquerait définitivement le concept même de chômage.

    ¿ Et si la majorité des Français(es) adoptait un paradigme SOCIO-ÉCONOMIQUE réellement innovant et véritablement progressiste ?

    Cependant, au
    Revenu de Base financé par la Fiscalité, sans Refondation du Capitalisme
    on peut préférer le
    Dividende Universel financé par l’Épargne, avec Refondation du Capitalisme

    ​​Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

    Lire le lien, SVP :

    Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel ​financées ​par l’Épargne.
    http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/40/47/56/Refondation_du_Capitalisme_et_Dividende_Uni versel_Sincerite.pdf

    Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

    RÉSUMÉ :

    Le Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.

    Ce projet de « Refondation du Capitalisme et de création d’un Dividende Universel » se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.

    Objectif Principal :
    Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir Économique
    Par un effort préalable d’épargne soutenu, les « démunis » (par opposition aux « nantis ») acquerront collectivement des actions du capital des entreprises du secteur marchand, banques incluses.
    Cette participation au capital pourra être minoritaire (minorité de blocage) ou majoritaire.

    Objectifs Spécifiques :
    I)
    Transformer le « capitalisme ordinaire » en un véritable Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
    Les représentants des « démunis », démocratiquement élus, géreront ce patrimoine financier de manière à infléchir Recherche, Développement, Production & Commercialisation des entreprises contrôlées : Refondation du Capitalisme.
    II)
    Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage ainsi que celui de la « lutte des classes ».
    II.1)
    À terme, les profits des entreprises sous contrôle des « démunis » seront partiellement distribués à l’ensemble des « démunis » sous forme de Dividende Universel.
    II.2)
    a) Ceux qui le souhaiteraient pourraient s’arrêter de travailler et se satisfaire du Dividende Universel.
    b) Ceux qui souhaiteraient gagner plus que le seul Dividende Universel pourraient travailler dans l’économie marchande et, éventuellement, y gagner des rémunérations faramineuses sans plus jamais être accusés d’exploiter qui que ce soit.
    II.3)
    Si plus personne ne souhaitait travailler dans l’économie marchande, celle-ci s’effondrerait totalement et, avec elle, le patrimoine accumulé des « démunis » deviendrait stérile et interdirait le bénéfice du Dividende Universel (Auto-régulation automatique : Activité économique / Dividende Universel).

    ​On n’ose imaginer que l’Humanité serait si stupide pour se lancer dans cette dernière voie suicidaire ! ! !​

    +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

    L’addendum ci-dessous apporte la preuve, a contrario, de la pertinence du projet ci-dessus.

    ​Addendum :
    À partir de 1989, la Russie aurait pu mettre en œuvre le projet ci-dessus en s’évitant la phase d’épargne incluse dans cette proposition puisque tout le « capital social » des entreprises était depuis longtemps la possession de l’État et, donc, du peuple russe.

    Lire le lien, SVP :
    Pauvre peuple russe : Spolié en 1917 et en 1991 !
    http://www.sincerites.org/2014/08/pauvre-peuple-russe-spolie-en-1917-et-en-1991.html

     = = = = = = = =
    ​Post-scriptum :
    ​Fondation Capitaliste Virtuelle : Bilan 2001 - 2014

    http://www.sincerites.org/2015/02/fondation-capitaliste-virtuelle-bilan-2001-2014.html


    = = = = = = = =
    La chance de Cuba : son Économie d’État !
    http://www.sincerites.org/2015/05/la-chance-de-cuba-son-economie-d-etat.html


  • César Castique César Castique 19 août 2016 18:08

    « Dans quelques ateliers, un certain nombre d’experts économistes, des « N’a qu’à » comme les désignes nos camarades Français, proclamaient que : L’État « n’a qu’à » nationaliser les banques ; L’État « n’a qu’à » légiférer contre les paradis fiscaux ; l’État « n’a qu’à » règlementer l’activité boursière et bancaire ; L’État « n’a qu’à » interdire ou sanctionner la pollution ; L’État « n’a qu’à » taxer les riches, etc. »



    Ils ne sont pas pires que les « Y’a qu’à » - c’est la formule exacte - attendre « la classe sociale qui fera un jour jaillir de ses mains un nouveau mode de production et un Nouveau Monde... » Les uns et les autres sont également chimériques et coupés des vraies réalités.

  • Bastian B. 19 août 2016 22:12

    Le Canada aurait refusé les visas à des députés africains qui devaient participer à ce forum. Tous les moyens sont bon pour combattre....



  • binnemaya 20 août 2016 02:22

    Beau texte et la dernière arnaque a la mode chez les bourgeois c’est la dividende universelle ou le revenu de base pour que le capitalisme survive encore un peu mais il est en cours d’implosion pour pleins de raisons, démographie,manques de ressources énergétique, surexploitation agricole etc...
    Pour moi la seule solution c’est le salaire à vie avec copropriété d’usage des moyens de production accompagner du tirage au sort avec mandat unique et surtout nettoyage complet de la haute fonction publique,suppression des partis politiques car ce sont des traîtres dangereux, nationalisation des banques, reprise en main par les citoyens de la création monétaire.
    Mais notre pouvoir n’est que le nombre et sans doute faudra-t-il que le système s’effondre avant que les gens ouvrent les yeux sur la réalité de l’aliénation au capital que nous vivons.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 20 août 2016 09:05

      @binnemaya
      la dernière arnaque a la mode chez les bourgeois c’est « la dividende universelle » ou le revenu de base pour que le capitalisme survive encore un peu

      Que savez-vous du Dividende Universel pour écrire une telle ineptie ?


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 20 août 2016 15:46
      @Jean-Pierre Llabrés

      Quatre remarques suite à votre intervention

      1) Le dividende universel est une manigance orchestrée par les pions du capital - les pions politiques gauchistes - petits-bourgeois. Le truc est simple. L’État (dans les pays capitalistes avancés s’entend pas en Afrique ou en Asie) a mis sur pied toute une superstructure de programmes sociaux, maladie, assurance, fonds de pension, aide, assistance sociale, assurance chômage etc.. qui lui coute très cher et demande un appareil bureaucratique colossal our faire appliquer - couper ici rogner la etc. Avec ce DIVIDENDE - OU SALAIRE À VIE Un seul programme - un seul chèque - qui pourra être moindre que la somme des anciennes aides QUI LE SAURA - LE pauvre - la petite-bourgeoisie espère que le sien sera plus important - elle sera très déçu car elle devient de moins en moins utiles la petite bourgeoisie. 
      Bref cette lubie de dividende est vendue à la population comme un programme progressiste par ceux-là même qui se feront baiser dans la transaction = quand ils s’en apercevront ils sera trop tard MAIS NOUS LES PROLÉTAIRES QUI RECEVONT DÉJÀ TRÈS PEU DE L,ÉTAT (en argent = ce sont plutôt des services que nous recevons ) on s’en christ des petits-bourgeois et de leurs luttes réformistes pour tenter de se vendre comme courroie de transmission entre l’ÉTAT BOURGEOIS et ce qu’ils appellent le peuple (sic)

      2) Le peuple citoyen est une abstraction bourgeoise qui date de la Révolution bourgeoisie française et ne vise qu’a briser la solidarité de classe du prolétariat. NON il n’y a rien de tel que le pouvoir du nombre - de la masse - si ce nombre - cette masse est fractionné en unité égocentrique - égoiste - narcissique - la névrose du siècle décadent de cette fin de règne du capitalisme.

      Pour qu’il y ait FORCE DU NOMBRE - ce nombre doit etre unie - soudée vers un objectif commun - unique - et seul la réalité économique-politique de la déchéance du mode de production capitaliste qui force la classe capitaliste à attaquer le prolétariat afin d’assurer la reproduction élargie du capital - engendre l’unité du prolétariat malgré lui - et génère cette CAUSE COMMUNE - le renversement de l’ÉTAT BOURGEOIS ET DU MODE DE PRODUCTION QU’IL ORDONNE - ORGANISE - GOUVERNE ET DÉFEND

      3) Voilà l’ordre de relation de causalité qui nous amène à dénoncer - rejeter - les propositions réformistes du type DIVIDENDE UNIVERSEL - SALAIRE GARANTIE - ASSURANCE SURVIE et tutti quanti qui de toute manière non seulement ne résoudra pas la crise économique systémique du capitalisme mais s’avèrera une arnaque permettant aux riches de couper davantage dans les services publiques et les aides - assistances - aux pauvres et dans les emplois de la fonction public.

      4) Résister contre les attaques est la seule tactique judicieuse et se préparer POUR la révolution PROLÉTARIENNE (non pas populaire ou socialiste ou communiste ou bolchévique ou maoiste ou permanente, ou trotskyste) nous répétons : la RÉVOLUTION DE LA CLASSE PROLÉTARIENNE anti-capitaliste.

      Robert Bibeau Http ://www.les7duquebec.com

       

    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 20 août 2016 16:25

      @Robert Bibeau

      Bien évidemment, vous n’avez rien lu du projet que je propose dans mon commentaire initial de votre texte.

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 20 août 2016 18:13
      @Jean-Pierre Llabrés
      Monsieur Liabrés

      Je connais ce type de projet depuis les années 1950 ca s’appelait le CRÉDIT SOCIAL au Canada. Les modalités différaient quelque peu mais l’intention et l’ossature étaient les mêmes que votre projet de dividendes que d’autres appelle salaire minimum garanti ou d’autres noms

      Mon prochain éditorial portera sur cette question - Peut-on réformer le capitalisme en faisant encore plus de capitalisme ??? Devinez la réponse




    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 20 août 2016 18:18

      @Robert Bibeau

      Mais, bien évidemment, vous n’avez toujours pas lu l’intégralité du projet que je propose dans mon commentaire initial de votre texte.



  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 20 août 2016 12:10

    Je me suis révolté, je me suis indigné et j’ai interpellé tout le monde...


    J’avais écrit pour les « indignés espagnols », les « indignés d’ailleurs », les « indignés de France », les « touristes des forums du tourisme que vous nommez » et qui font juste des cirques à chaque réunion-Couscous des G1....G20 ! Où est le résultat, où est l’acquis, où est le changement ?

    Ces gens sont finalement comme les somnambules de la place de la défunte république ; ils se défoulent inconsciemment, ils avalent des merguez et des frittes, ils produisent des tonnes de bla bla et puis s’affaissent sous le vacarme des Derbouka et des casseroles !

    J’ai expliqué ici :


    la nécessaire « RÉVOLUTION MONDIALE » qu’il faut mener pour le salut de tous !

     « INDIGNES DE TOUS PAYS UNISSEZ-VOUS… »







    • Robert Bibeau Robert Bibeau 20 août 2016 14:57
      @Mohammed MADJOUR

      Désolé de ne pas vous suivre sur cette voie monsieur

      Les indignés sont les enfants de cette mouvance FORUMNESQUE - des petits bourgeois castrés - frustrés de voir réduire leur pâté au fur et à mesure que l’État et la classe capitaliste rejette le prolétariat dont il n’a plus besoin.

      Le petit bourgeois est la classe sociale dont le travail consiste à assurer la reproduction de la classe prolétarienne - le prolétariat étant liquidé - la panoplie des petits sergents devient surabondante - inutilement coûteuse - alors l’armée du prolétariat s’amenuise - l’armée des sous-fifres doit être réduite

      Seul le prolétariat peut détruire le capitalisme ET NULLEMENT L’ARMÉE des indignés - indignés de quoi au juste ??? De voir leur écuelle vide - mais pourquoi le prolétariat sacrifierait-il sa vie pour remplir l’écuelle des gardes chiourmes ???

      Prolétaires du monde entier Unissez-vous contre la bourgeoisie de tous les pays



    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 20 août 2016 20:55

      @Robert Bibeau


      «  »Prolétaires du monde entier Unissez-vous contre la bourgeoisie de tous les pays«  »
      Sauf que ce lexique est archaïque et obsolète ! Des « prolétaires » contre la « bourgeoisie » c’était une lutte des siècles derniers qui d’ailleurs n’avait pas abouti. Nous sommes aujourd’hui dans un monde sauvage qui n’obéit qu’à l’argent et au profit immédiat : Le plus grand philosophe allemand du XXe siècle a bien expliqué l’échec de la société occidentale et donc celles du monde entier...forcément !

      Vous, vous êtes désolé de ne pas me suivre sur cette voie et moi je le suis plus en voyant que vous ne montrez aucune autre voie ! 

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