vendredi 14 juin 2013 - par oscar fortin

Le Venezuela en état d’alerte

Ce qui se trame présentement contre le Venezuela ressemble en tout point à une offensive planifiée et sans retenue pour mettre un terme à la révolution bolivarienne et à l'intégration des pays latino-américains et des Caraïbes. À ce titre, la Colombie est une alliée indéfectible de Washington et des oligarchies nationales vénézuéliennes. L'ex-président Uribe et ses alliés d'extrême droite demeurent toujours actifs dans ce projet funeste et anti-démocratique.

Ce n’est pas d’aujourd’hui que le Venezuela est mis à l’épreuve des forces oligarchiques nationales et des politiques agressives de Washington. Depuis l’élection d’Hugo Chavez, en 1998, de l’adoption d’une nouvelle constitution , en 1999, d’une nouvelle élection présidentielle, conformément à la nouvelle constitution, en 2000, les anciens maîtres du Venezuela ne déragent plus. Oligarchies nationales, cupule ecclésiale et Washington serrent les rangs pour briser à sa racine ce nouveau régime.

Dès 2002, une première tentative de coup d’État qui n’aura duré que quelques heures aura mis au grand jour les adversaires de la révolution bolivarienne. On se souviendra qu’avec l’aide de certains hauts gradés de l’armée, l’oligarchie nationale prit le contrôle des lieux décisionnels de l’État. Chavez fut transporté dans un lieu secret et les principaux acteurs de ce coup militaire (le patronat, la hiérarchie ecclésiale, les représentants oligarchiques et les médias meanstream célébrèrent cette victoire, le temps que le peuple et une partie de l’armée, restés fidèles à Chavez, interviennent et mettent fin à la fête. Chavez est aussitôt localisé, libéré et ramené au poste auquel le peuple l’avait élu, à savoir celui de Président.

En 2004, selon une procédure prévue par la constitution, les opposants de Chavez font campagne afin d’obtenir suffisamment de signatures pour demander sa destitution. Un référendum a lieu et Chavez en sort encore plus fort. Il peut compter sur la majorité du peuple. À la même époque, mai 2004, 126 Colombiens, paramilitaires en mission au Venezuela, sont capturés. Ils avaient pour mission d’assassiner Chavez et de déstabiliser le gouvernement par des actions de sabotages. À cette époque, la Colombie est sous la gouverne d’Alvaro Uribe.

Cette guerre souterraine contre Chavez et la nouvelle démocratie, celle du peuple pour le peuple, n’a jamais cessé. Les oligarchies et Washington avec la collaboration de la Colombie ne décolèrent toujours pas.

En mars 2013, le président Chavez meurt d’un cancer bien mystérieux. Cette mort donne un nouvel espoir à ses adversaires, celui de reprendre le contrôle du pays et des richesses pétrolières. À ces objectifs s’ajoute également le sabotage des organismes régionaux d’intégration et d’unification des pays de l’Amérique latine et des Caraïbes. Il faut penser à UNASUR, MERCOSUR, ALBA, CELAC. Dans aucun de ces organismes ne figurent les États-Unis et le Canada.

L’élection présidentielle du 14 avril dernier donna gagnant Nicolas Maduro, le candidat désigné par Chavez. Sa victoire a été bien en deçà de ce que les sondages disaient, mais il en est sorti gagnant.

Une élection qui s’est déroulée dans un climat de paix et sous l’œil vigilant de plus de 300 observateurs étrangers. Une victoire, reconnue par tous des pays de l’Amérique latine. Les États-Unis sont le seul pays qui ne reconnaît pas les résultats de cette élection. En cela, l’Administration Obama apporte tout son soutien à l’opposition vénézuélienne sous la direction du candidat perdant, Henrique Capriles. Il faut préciser que ce dernier avait refusé, tant avant que pendant l’élection, de reconnaître les résultats de l’élection. Ces derniers jours, le Conseil électoral national a rendu publiques les conclusions de la révision totale des résultats de la dernière élection. À 99.009 %, ces résultats confirment ceux du 14 avril 2013.

Le soir des élections, le candidat perdant, Henrique Capriles a invité ses partisans à aller manifester et à exprimer leur colère. Ce fut le début de nombreux saccages dans des lieux publics, dans des centres médicaux, dans des locaux du Coneil national électoral et ainsi que de nombreux blessés et de plusieurs morts. La nuit du 15 avril demeurera une page tragique de l’histoire vénézuélienne.

« Dès l´annonce de Capriles, des groupuscules néofascistes déferlent dans les rues du pays. Des symboles du chavisme sont détruits, des militants attaqués et assassinés, des petits commerces sont saccagés et brûlés. On dénombrera 7 morts et 61 blessés, par balle pour la plupart. Cinq sièges régionaux du Parti socialiste Uni du Venezuela (Psuv) sont dévastés par les flammes, tout comme douze cliniques populaires où officient des médecins cubains.  »

Le 26 mai, Jos Biden arrive à Bogota pour une rencontre avec le président Santos. Il vient donner le signal d’une nouvelle offensive contre le Venezuela. En effet, à peine reparti de Bogota pour le Brésil, le président Santos reçoit officiellement Enrique Capriles, cet opposant qui n’a jamais voulu reconnaître les résultats de l’élection du 14 avril en dépit du fait que tous les pays de l’Amérique latine, y incluant la Colombie, les aient reconnus et que tous les observateurs internationaux en aient confirmé la pleine crédibilité. Capriles, c’est, également, celui qui a incité à la violence laquelle a fait plus de 63 blessés et 7 morts.

Le Venezuela est en colère. Les principes de bonne entende, établis en 2010 entre les deux gouvernements, viennent se heurter à un autre agenda qu’a la Colombie. Les médias meanstream trouvent la réaction du Venezuela exagérée et présentent l’événement comme quelque chose de normal et d’interne à la Colombie. 

Pour le président Maduro, il ne s’agit pas d’un événement normal, relevant de la seule souveraineté de la Colombie. Cette colère vient du fait que le président Santos était bien au fait des crimes de Capriles et qu’il sait pertinemment que la dernière élection, sanctionnée par le Conseil électoral national, instance suprême de validation de toute élection, est la référence à prendre en considération. D’ailleurs, ce même président Santos avait participé avec tous les membres d’UNASUR pour discuter des élections au Venezuela et de la légitimité du président Nicolas Maduro. Tous, sans exception, y compris Santos, avaient alors reconnu la validité de l’élection et confirmé leur soutien au nouveau Président.

Imaginons un seul instant que le Président du Venezuela reçoive officiellement le chef des groupes armés qui veulent renverser le gouvernement colombien ! Que se passerait-il alors de la part des autorités colombiennes et de ses alliés ? Ce serait, à n’en pas douter un motif suffisant pour couper toutes les relations diplomatiques entre les deux pays.

Ce n’est pas tout. Deux jours à peine après cette rencontre explosive, le président Santos annonce son intention de demander l’intégration de la Colombie à l’OTAN. Une autre intervention qui vient semer la confusion dans les relations des pays de l’Amérique latine qui ont déjà décidé de faire de ce territoire une terre de paix. Sur ce point précis de l’OTAN, je vous invite à lire cet excellent article d’Alberto Rabilotta.

 

Depuis, les évènements se succèdent.

D’abord deux groupes de paramilitaires colombiens ont été arrêtés, début juin, en sol vénézuélien. Leur mission devait les conduire jusqu’à Caracas pour y assassiner le Président et d’autres personnalités du gouvernement.

Vient par la suite cette information, transmise par le journaliste et ancien vice-président du Venezuela, Jose Vicente Rangel, à l’effet qu’une représentation de la opposition s’est rendue à San Antonio, Texas, pour y acheter 18 avions de guerre à être livrés sur une des bases militaire étasuniennes en Colombie.

Je termine ce survol d’évènements avec cette double information. La première porte sur l’audience privée que le pape François accordera au président Maduro, lundi, le 17 juin. Une rencontre à suivre de près.

La seconde est que trois représentants de l’opposition vénézuélienne seront reçus, deux jours plus tard, par le grand patron de la diplomatie vaticane. Il semblerait que ce soit pour réclamer la libération des soi-disant prisonniers politiques au Venezuela.

Ce dernier point met en relief les relations privilégiées qu’a cette opposition avec l’épiscopat et le nonce apostolique vénézuéliens. À ma connaissance, c’est la première fois qu’une telle requête est présentée par une opposition politique à un si haut niveau. En général, elle s’adresse à l’épiscopat national qui voit ou non la pertinence d’en saisir le Nonce apostolique et par la suite ce dernier décide de s’en faire ou pas l’avocat auprès des plus hautes autorités de l’Église. D’autant plus que le Venezuela n’a pas la réputation d’avoir des prisonniers politiques, à tout le moins, pas depuis l’arrivée de Chavez à la Présidence, en 1998.

On verra bien ce que la presse internationale va nous en dire de ces deux rencontres. Je vous promets que je vais y être attentif.

Il n’y a pas de doute que la presse internationale meanstream sera là pour recueillir les commentaires et observations de ces représentants de l’opposition. Sur la rencontre du Président avec le Pape, il faudra, sans doute, que des scribes de l’information alternative prennent la relève.

Bonne journée à vous tous et toutes qui avez eu le courage de me lire jusqu’à la fin

 

Oscar Fortin

Québec, le13 juin 2013

http://humanisme.blogspot.com



52 réactions


  • TSS 14 juin 2013 13:24

    Depuis l’assassinat de salvador Alliende par les USA ,rien a changé... !!


    • lsga lsga 16 juin 2013 17:20

      Si, une chose a changé : à l’époque de Allende, l’extrême droite française n’avait pas encore été dopée aux hallucinogènes marinistes et savait qu’elle était du côté de Pinochet :


      Le mentor de François Asselineau d’ailleurs vendait directement des armes à Pinochet :

      C’était tout à fait naturel : Allende était Socialiste, l’extrême droite française était contre lui.

      Ce qui est devenu totalement irrationnel aujourd’hui, c’est qu’alors même que Chavez est encore plus à gauche que Allende (il est marxiste révolutionnaire), l’extrême droite française, les marines lepen et autres François Asselineau, se revendiquent de son action smiley

      L’article le rappelle très bien : l’équivalent vénézuelien du Front National, c’est Henrique Capriles. Comme Marine Lepen, Capriles est très proche des T-Parties et des néo-conservateurs américains. Comme Marine Lepen, comme Pinochet, c’est un Nationaliste. La lutte contre l’Oligarchie Internationale commence par la lutte contre l’oligarchie nationale. Voilà ce qu’avait compris Chavez. Voilà ce contre quoi luttent toutes les extrêmes droites du monde. 

      Toutefois, le fait que l’extrême droite soit obligée aujourd’hui de récupérer le mot d’ordre « Lutte Contre l’Oligarchie Internationale » (qui est le mot d’ordre Marxiste-Léniniste par excellence) est une très bonne nouvelle. Ils creusent ainsi leurs propres tombes. 

    • davideduardo davideduardo 17 juin 2013 05:30

      le plus troublant c est la gauche francaise , melenchon en tete qui se revendique d un chef d état, qui bien que socialiste :


      -se dit nationaliste et n hésite pas a arborer les couleurs de sa nation,
      -ancien militaire, 
      -qui cite les évangiles dans ses discours, 
      -admire charles degaulle,
      -a créé une constitution donnant plus de pouvoirs au gouvernement et au peuple et moins aux parlementaires
      -qui combat les colonies israeliennes et les guerres humanitaires
      -anti hégémonie américaine
      -et allié de tous les rénégats de la scene politiques internationnale


      qui sont les plus irrationnels ?

    • lsga lsga 17 juin 2013 12:31

      Mélenchon est Jacobin. Il y a toujours eu une extrême gauche « patriote » (ce qui est différent de nationaliste).
       
      Concernant Chavez, comme indiqué dans l’article, il cherchait à créer une union des pays socialistes d’amérique du sud avec une monnaie commune.


    • tutti frutti tutti frutti 17 juin 2013 12:34

      Mélenchon est Jacobin .... non , il prend des douches .


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 14 juin 2013 13:30

    Les oligarques vénézuéliens et leurs séides commencent à se trouver des excuses pour préparer le monde à la suite, c’est à dire la chute du Bolivarisme en tant que modèle politique et économique.


    Bien entendu, ce ne sera pas de leur faute, mais une quelconque machination arabo-judéo-maçonnique élaborée à Bildenberg et scellée dans un pacte signé du sang de jeunes vierges fraîchement égorgées.

    Le gouvernement de Caracas est aux abois. Le système économique imposé au pays est en train de détruire leur propre société.

    Déjà, la corruption et la désorganisation impose un régime de pénurie à un pays qui est censé être le plus riche de la région.

    Alors que le pays était pratiquement auto-suffisant en terme d’alimentation, le voici forcé d’importer sa nourriture depuis quelques années de Chavisme. 

    Pourquoi ?

    Le pays produit du pétrole en masse, mais il importe massivement son essence. Pourquoi ? Ou sont passé les milliards de dollars qui auraient dû accompagné le développement économique promis ?

    Evaporés. Gâchés par la corruption des élites, leur détournement vers des comptes suisses ou monégasques, ou tout autre destination fiscalement exotique.

    Dépensés n’importe comment dans des structures inadaptées et dévoreuses d’argent. Le réinvestissement exigé pour tenir les infrastructures en état ne se fait plus. Depuis Chaves, les accidents dans le monde du pétrole ont multiplié leurs victimes.

    Ils essayent de masquer la vérité en invoquant une foule de complots, d’espions et de saboteurs.

    Les soviétiques faisaient pareil our masquer leurs propres manques. Mais maintenant, même les électeurs les plus « groupies » sont conscients des limites de leurs propres dirigeants.

    L’élection de Maduro sera sans doute la dernière avant l’alternance.

    Mais sera t-il encore temps de sauver le peuple du Vénézuela ?

    • al.terre.natif 14 juin 2013 14:50

      @Mmarvinbear

      « Le gouvernement de Caracas est aux abois. Le système économique imposé au pays est en train de détruire leur propre société. [...] Alors que le pays était pratiquement auto-suffisant en terme d’alimentation, le voici forcé d’importer sa nourriture depuis quelques années de Chavisme. »

       Que diriez vous de notre modèle économique alors ? En terme d’autosuffisance alimentaire, il me semble que nous somme bien mal placés pour donner des conseils ... et pourtant, même si notre président actuel à une étiquette « de gauche », nous sommes bien loin du « boliviarisme », nous sommes plus proche des z’tazunis que du Venezuella de Chavez, non ?


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 14 juin 2013 16:18

      Il faudra bien que vous ouvriez les yeux un jour.


      Au Venezuela, la désorganisation de la production et de la distribution sont telles que les pénuries sont fréquentes. Papier toilette, viande, farine et huile manquent même dans les magasins d’Etat, ceux dont les prix bloqués ont provoqué l’effondrement de la production agricole du pays.


      Comment vivre, pour un paysan, en étant obligé de vendre ses produits à perte sur ordre du gouvernement ? Vous pouvez me le dire ?

      Quand à l’alimentation conditionnée, comme les conserves, le Vénézuela importe 100 % de ses besoins, la plupart du temps de la Colombie voisine.

      Comment ce pays, érigé en symbole et en modèle, est-il INCAPABLE de produire sa propre nourriture ?

      Ce n’est pas parlant pour vous, les fanboys ?

    • al.terre.natif 14 juin 2013 16:57

      Déjà je ne suis pas fanboy ...

      « Comment vivre, pour un paysan, en étant obligé de vendre ses produits à perte sur ordre du gouvernement ? Vous pouvez me le dire ? »

      Et vous arrivez a ouvrir les yeux sur NOS agriculteurs qui dans un modèle bien différent ont exactement les même problèmes ???

      « Quand à l’alimentation conditionnée, comme les conserves, le Vénézuela importe 100 % de ses besoins, la plupart du temps de la Colombie voisine. »

      Je n’ai pas les chiffres sous la main quand au volume d’aliments importés dans NOTRE pays, mais on ne produit pas grand chose de ce que l’on mange !!!! au mieux on conditionne ici des denrées produites à bas coup plus loin ...

      « Comment ce pays, érigé en symbole et en modèle, est-il INCAPABLE de produire sa propre nourriture ? »

      Comment un pays historiquement autonome en alimentation comme la FRANCE a-il pu se laisser berner par les arguments du libéralisme et de l’auto régulation des marchés ????

      Comme quoi les arguments que vous utilisez sont aussi valables chez nous que la bas ... de là a en conclure que nous sommes dans un régime « boliviariste » ... il n’y a qu’un pas !


    • Proudhon Proudhon 14 juin 2013 20:37

      Eh ! Bourrin !

      Et la crise économique mondiale que nous vivons encore et qui est loin d’être terminée , elle venait aussi du Venezuela non ?


    • Jean-paul 15 juin 2013 01:40

      Billet gratuit aller simple Paris Caracas pour Demosthene .


    • Jean-paul 15 juin 2013 01:42

      @alternatif

      Desole de te l’apprendre mais la France n’est pas le centre du monde . :(


    • Jicé Jicé 15 juin 2013 12:26

      Et allez donc !!! Comme tout bon perroquet, Mmarvinbear a encore laissé le cerveau à la porte de la cage...


  • oscar fortin oscar fortin 14 juin 2013 16:53

    Quelques chiffres tirés du Monde Diplomatique :


    Croissance annuelle moyenne entre 1999 et 2012 : 3,2 % en 2003 (lors du lock-out pétrolier) : — 10 % entre 2004 et 2012 : 4,3 %

    Déficit public (2012) : 7 %

    Fuite de capitaux entre 2003 et 2012 : 150 milliards de dollars

    Inégalités : le Venezuela est devenu le pays le plus égalitaire de la région

    Proportion de pauvres en 1999 : 49,4 % en 2010 : 27,8 %

    Proportion


    • spartacus spartacus 14 juin 2013 19:41

      Intéressant a comparer effectivement :

      Le Chili et l’Uruguay, aussi riches que le Venezuela en 1999, sont aujourd’hui très supérieurs dans presque tous les domaines ;
      Le Pérou et la Colombie, beaucoup plus pauvres en 1999, ont connu une évolution beaucoup plus importante.
      Les vrais chiffres (banque mondiale)
      Si le Vénézuéla qui a chuté de 50,4% à 31,9%, il convient de ne pas oublier que celui du Chili est tombé de 21,6% à 15,1%, celui de l’Uruguay de 24,3% à 13,7%, celui de la Colombie de 49,7% à 34,1% et celui du Pérou de 58,7% à 27,8%

      Et c’est un indice imparfait.
      Pour info un « pauvre » se calcule en fonction d’une moyenne, si on chasse les riches, mécaniquement le niveau moyen augmente, c’est pas pour autant que les gens sont plus riches.
      Inégalités, plus possible de s’enrichir, tous le monde est égalitairement très pauvre. En valeur absolue le Vénézuéla a le seul le plus bas.



    • oscar fortin oscar fortin 14 juin 2013 20:32

      Le Chili est le 10e pays au monde où la disparité entre pauvres et riches est la plus grande. En second lieu, pour avoir vécu au Chili et en être un visiteur régulier, la classe moyenne au Chili est l’une des plus endettées au monde. Elle vit du crédit et travaille pour en couvrir la partie essentielle. Si on ne prend pas en compte cet endettement, on peut penser que cette classe est riche et peut consommer comme les classes moyennes de nos sociétés du nord. Le jour où les gens n’arriveront plus à payer leur crédit, ils se retrouveront vite dans la rue, comme c’est le cas en Espagne, en Grèce, au Portugal et dans plusieurs autres pays. Pour le moment la corde au cou de l’endettement a du laisse, mais le jour où ceux qui en ont le contrôle vont la raidir, on entendra des râlements. 


      Ceci étant dit, le peuple, dans toute société vraiment démocratique est celui qui a le dernier mot. À ce jour, depuis 1998, le peuple vote majoritairement en faveur de la révolution bolivarienne. Il n’appartient à aucun groupe particulier de se substituer au peuple, comme c’est actuellement le cas avec l’oligarchie vénézuélienne et ses mentors à Washington. 

      .

    • spartacus spartacus 14 juin 2013 22:22

      @gauche normale

      Pour tes vacances au lieu de t’acheter un séjour en Ardèche ou au Maroc Achète toi un AR vers Caracas une semaine...Ça coûte environ 1200€.

      Essaye de regarder par tes yeux, fait un tour à l’Ouest et le bidon ville sur des kilomètres...Tu vas comprendre.
      Va voir les magasin d’état...et l’économie....

      Ensuite va à Santiago et compare...Ça a beau être une mégapole, tu sera émerveillé. Le monde entier vient y chercher du travail. 



    • HugoS HugoS 15 juin 2013 00:38

      @Spartacus :
      Tu seras tellement emerveillé de voir qu’a Santiago ils ont tellement honte de la pauvreté générée, qu’ils truquent les chiffres.
      http://www.ft.com/intl/cms/s/0/8ecc42aa-f5e8-11e1-a6c2-00144feabdc0.html#axzz2WETeHaUA
      C’est clair qu’en utilisant des bases de 88 pour les besoins élémentaires de consommation, la pauvreté baisse !


    • Jean-paul 15 juin 2013 01:38

      Un aller simple Paris Caracas pour Gauche Normale .De l’utopie a la realite :)

      Non Gauche normale prefere rester en France a jouer sur son ordinateur .


    • HugoS HugoS 15 juin 2013 09:24

      @Jean-paul :
      a jouer sur son ordinateur :
      Ah parce que vous faites quoi la maintenant, à tout hasard ?


  • oscar fortin oscar fortin 14 juin 2013 16:57

    Je suppose que vous a échappé cette reconnaissance du Venezuela pour ses grands acquis par rapport aux objectifs du FAO pout le Millenium. Il me fait plaisir de vous en transmettre l’information. De quoi vous encourager. 

    L’Organisation des Nations Unies (ONU) pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) reconnaît que Cuba, Nicaragua, Perou et Venezuela sont les uniques pays de l’Amérique latine qui réalisèrent les principaux objectifs du Millenium fixés en relation à la réduction des indices de pauvreté et de dénutrition. 

    D’ailleurs, le président Maduro se rendra le 16 juin prochain pour être honoré par la FAO pour ce grand succès relatif aux ces objectifs de Millenium.


  • Bateman 14 juin 2013 17:21

    Mmarvinbear, vous prétendez que le Venezuela ne produit plus rien mais regardez les chiffres de la production agricole selon wikipédia :

    En 2008, le Venezuela était autosuffisant dans ses deux céréales les plus importantes, le maïs et le riz, avec des augmentations de production de 132 % pour le maïs et entre 71 et 94 % pour le riz depuis 1998. Le pays a également atteint l’autosuffisance en viande de porc, ce qui représente une augmentation de la production de près de 77 % depuis 1998. Le pays est également en voie d’atteindre l’autosuffisance dans un certain nombre d’autres importants aliments de base, y compris le bœuf, le poulet et les œufs, pour lesquels la production nationale arrive actuellement à 70, 85 et 80 % de la demande nationale respectivement. La production de lait a augmenté de 900 % à 1,96 millions de tonnes, réalisant 55 % de la demande nationale. Beaucoup d’autres cultures ont connu des augmentations importantes au cours de la dernière décennie, y compris les haricots noirs (143 %), les légumes-racines (115 %), et le tournesol pour la production d’huile de cuisson (125 %

    En 2010, le gouvernement annonce une augmentation de 48 % des terres cultivées depuis 1998. Sur la même période, la production de certains produits de base a considérablement augmenté : « La production de riz a augmenté de 84 %, pour atteindre près de 1,3 millions de tonnes par an alors que la production de lait a augmenté à 2,18 millions de tonnes, une augmentation de 47 % » "

    http://fr.wikipédia.org/wiki/Agriculture_au_Venezuela


  • Mowgli 14 juin 2013 17:29

    Prix du litre d’essence au Vénézuela : 0,04$
    Coût du raffinage : aux alentours de 0,20$ par litre

    Mieux vaut conduire un paquebot qui suce 30 litres aux cent que se déplacer en mobylette ou pedibus cum jambis. Les peons vénézuéliens ont tous des huit cylindres en V qui pompent 30 litres au cent, c’est bien connu.


  • spartacus spartacus 14 juin 2013 19:43

    1-Distribution

    La distribution au Venezuela a été nationalisé sous Chavez. Le gouvernement a exproprié des compagnies de distribution ostracisées et le privé, taxées de spéculatrices, comme les hypermarchés Exito, filiale du français Casino, ou le groupe alimentaire Monaca, appartenant au mexicain Gruma.

    Ces groupes spoliés sont partis avec leur savoir faire, leurs carnets de fournisseurs, leur centrale d’achat internationale, leurs référencements et leurs méthode de gestion au cordeau.

    La concurrence agissait comme un frein contre l’inflation, mais nationalisé les prix montent en flèche. Certain prix sont « contrôlés » par l’état, mais l’état ne peut contrôler les largeurs de gamme. Les postes dans les magasins devenus étatiques ont été donnés aux « amis de la révolution » en priorité. Mais un « ami de la révolution » fonctionnarisé ne fait pas un commerçant avisé ou un gestionnaire de stock prévoyant.

     

    2-Contrôle des changes.

    Chavez a renforcé la mainmise d’état sur l’allocation de dollars US. En Amérique latine, l’utilisation de dollars permet de se procurer des importations. Il en a interdit la procession. Les PME ne peuvent accéder aux importations, les magasins éprouvent des difficultés pour se fournir en devises et donc de marchandise à l’importation. Comme le gouvernement Vénézuélien est incontrôlable, et peu décréter une nationalisation sur un coup de tête d’un dirigeant, la solvabilité des entreprises du Venezuela est faible, et les fournisseurs étranger exigent un paiement d’avance.

     

    3-Inflation

    Le Bolivar ne vaut rien. Les étatistes au pouvoir n’ont pas compris que créer de la monnaie pour payer les factures créait de l’inflation. L’inflation c’est la baisse de la valeur de la monnaie au fur et a mesure qu’il y a production de billets. Le Vénézuela produit tellement de Bolivar qu’il est le premier pays inflationniste du monde. Le prix du baril de lessive du lundi, vaut 10% de plus en fin de semaine et c’est comme cela toutes les semaines. Celui qui a les moyens achète des stocks et alimente un marché noir florissant en écoulant ses stock plus tard. Par contre les unités de production ne produisent plus rien. La matière première avec de telles variation de cours n’a plus de valeur réelle, les prix de vente ne peuvent se gérer correctement. Les usines ferment les unes derrière les autres.

     

    4-Produits agricoles

    La nationalisation des terres a engendré un désastre sans précédent dans la production. Il ne suffit pas de prendre la place et le tracteur du paysan pour faire du fonctionnaire qui le remplace un agriculteur avisé. Le Venezuela c’est une grande partie contiguë à la foret Amazonienne. Un sol très fertile, un climat tropical avec des températures chaudes, une hydrométrie importante accentué par des précipitations violentes.

    L’agriculture produit beaucoup, mais nécessite du travail important par des défrichages réguliers. La nationalisation a engendré un abandon de l’entretien des sols que réalisait auparavant les propriétaires agricoles privés, et en peu de temps, les champs sont redevenus des jungles tropicales. Le Venezuela ancien pays producteur aujourd’hui importe son café. Les légumes et fruits ont disparus des supermarchés et s’achètent qu’au noir sur les marchés privés.

     

    5-Le contrôle des prix

    La mainmise de l’état sur toute l’économie a rendu la population dépendante, bien que de l’autre émergence de profiteurs d’un marché noir que cette politique a engendré, ou de serviteurs zélés qui elle seule a le droit d’ouvrir des comptes à l’étranger en dollars.

    C’est toujours ce qui est arrivé et arrive toujours avec ces politiques étatistes, le contrôle des prix, génère des « faux prix » qui n’ont pas de corrélation avec l’économie réelle.

    Quand les prix qui sont fixés en dessous ou au dessus du prix d’équilibre du marché. C’est une loi économique de base, cela donne toujours lieu à des pénuries.

     

    Le problème de la pénurie au Venezuela ne fera que s’aggraver, comme il l’a fait au fil des ans dans l’Union soviétique », et dans tous les pays à économie administrée.

     

    Le gouvernement a annoncé cette semaine qu’il importera 760.000 tonnes de nourriture en plus de 50 millions de rouleaux de papier hygiénique, sans imaginer que la cause de cette pénurie c’est lui. 

  • oscar fortin oscar fortin 14 juin 2013 20:55

    Le Chili est le 10è pays au monde où la disparité entre les plus riches et les plus pauvres est la plus grandes. De plus, il faut noter que la classe dite moyenne est l’une des plus endettées du continent. Les cartes de crédit se multiplient et les obligations de paiement deviennent de plus en plus contraignantes. Pour le moment ceux qui donnent du laisse à la corde de l’endettement que chacun a à son cou, dominent cette classe sur laquelle ils ont plein contrôle. Le jour où ils vont décider de tirer sur la corde, alors ce seront des râlements que nous entendrons. Les comparaisons doivent dépasser les apparences et les confrontations de systèmes doivent se faire à la lumière de ce qui rend l’humanité plus humaine.


    • spartacus spartacus 14 juin 2013 22:06

      Qu’est que les cocos peuvent faire dire de conneries au taux de pauvreté.


      Il existe 2 taux de pauvreté ;
      Le taux de « pauvreté absolu » et le taux de « pauvreté relatif ».

      L’un concerne les pays pauvres ou en développement et l’autre les pays occidentaux. 
      L’un est calculé en fonction de l’évaluation de la dépense minimale pour assurer un niveau de vie tolérable.
      L’autre en fonction du revenu moyen de la population.

      Par exemple sous le seuil de pauvreté aux USA :
      • 46 % de ceux qui sont considérés comme pauvres sont propriétaires d’une maison ;
      • 76 % disposent de l’air conditionné ;
      • 75 % d’entre eux bénéficient d’au moins deux chambres pour vivre ;
      • le pauvre « moyen » américain est mieux logé que la moyenne des individus habitant Paris, Londres, Vienne ou Athènes ;
      • 97 % des pauvres ont une télévision couleur ; 50 % en ont deux ;
      • 75 % d’entre eux possèdent une voiture, 30 % en possèdent deux ;
      • 73 % des pauvres possèdent un four à micro-ondes.

      Comparer un taux de pauvreté entre le riche Chili et la misère qu’a mis le communisme le Vénézuéla est puéril.
      Un Chilien sous le seuil de pauvreté est un riche au Vénézuéla. 
      L’auteur devrait aller faire un tour au Chili et au Vénézuéla.
      Il remarquerai le contraste des 6% de taux de chômage au Chili et les bidons ville de Caracas. 
      Ses arguments ne sont que pour les zozos qui ne sont jamais sortis de chez eux et se contente que du son de cloche du bonimenteur Mélenchonien.

    • Jean-paul 15 juin 2013 01:51

      Spartacus

      Je vais finir par croire que tous les goooochistes fonctionnaires avec privileges ( pleonasme ) qui sont en retraite viennent ecrire leurs commentaires sur ce site .


    • spartacus spartacus 15 juin 2013 09:32

      C’est le festival des bonifiés adorateurs de l’état et des autocrates !


  • Bateman 14 juin 2013 21:25

    Quelques chiffres sur la révolution bolivarienne au Venezuela :

    - santé :

     Au niveau de la santé, le Système national public de santé a été créé afin de garantir l’accès gratuit aux soins à tous les Vénézuéliens.Entre 2005 et 2012, 7 873 centres médicaux ont été créés au Venezuela.

     Le nombre de médecins est passé de 20 pour 100 000 habitants en 1999 à 80 pour 100 000 habitants en 2010, soit une augmentation de 400%.

    http://www.legrandsoir.info/50-verites-sur-hugo-chavez-et-la-revolution-bolivarienne.html

    - pauvreté :

    Elle touchait 62% de la population en 2003 contre 31% en 2011 selon la banque mondiale ( le pourcentage de personnes touchées par la pauvreté peut varier en fonction des sources car leurs critères pour la calculer ne sont pas toujours les même ).

    http://donnees.banquemondiale.org/pays/venezuela

    - Sous nutrition :

    Le taux de personnes sous alimentées a chuté de 13,5% dans les années 90 à 2,5% en 2012.

    http://venezuelainfos.wordpress.com/2013/04/13/la-fao-considere-que-le-probleme-de-la-faim-au-venezuela-est-pratiquement-elimine/

    - Production agricole :

    " En 2008, le Venezuela était autosuffisant dans ses deux céréales les plus importantes, le maïs et le riz, avec des augmentations de production de 132 % pour le maïs et entre 71 et 94 % pour le riz depuis 1998. Le pays a également atteint l’autosuffisance en viande de porc, ce qui représente une augmentation de la production de près de 77 % depuis 1998. Le pays est également en voie d’atteindre l’autosuffisance dans un certain nombre d’autres importants aliments de base, y compris le bœuf, le poulet et les œufs, pour lesquels la production nationale arrive actuellement à 70, 85 et 80 % de la demande nationale respectivement. La production de lait a augmenté de 900 % à 1,96 millions de tonnes, réalisant 55 % de la demande nationale. Beaucoup d’autres cultures ont connu des augmentations importantes au cours de la dernière décennie, y compris les haricots noirs (143 %), les légumes-racines (115 %), et le tournesol pour la production d’huile de cuisson (125 % « 

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture_au_Venezuela

    - Education :

     » Le 28 Octobre 2005, le Venezuela est déclaré "territoire libre d’analphabétisme« , après avoir relevé le taux d’alphabétisation de 99% »

    http://en.wikipedia.org/wiki/Mission_Robinson

    J’ai sourcer tous mes chiffres, je ne suis pas certains que mes liens fonctionnent mais il est facile de les vérifiés avec une recherche sur internet après les avoirs copié collé.


  • TARTOQUETSCHES TARTOQUETSCHES 14 juin 2013 22:16

    La Colombie demande son intégration a l’Otan, effectivement ça pue...

    Jusqu’ici il n’y avait aucun pays d’Amérique Latine dans cette organisation criminelle.

    Et sachant que les accords de défense prévoient que tout membre attaqué sera soutenu par les autres...il est évident qu’un jour on nous contera que l’horrible Venezuela attaque la paisible Colombie.

    Ca pue...


  • Jean-paul 15 juin 2013 01:29

    @Oscar Fortin

    Je suppose que tu fais partie des Quebecquois en retraite qui passent l’hiver en Floride .Oups ! :)


    • oscar fortin oscar fortin 15 juin 2013 02:02

      @Jean-paul, ce n’est justement pas mon cas. Je passe plutôt l’hiver au coté d’une de mes filles qui est malade et je m’occupe, avec la grand-mère de son fils de 7 ans. Je suis effectivement à la retraite et je ne me considère pas au nombre des démunis. J’essaie toutefois de m’en approcher et d’en être, à travers mes écrits, une forme d’expression. Ce que j’écris vient de mon intérieur et de mes observations. Personne ne me paie pour faire ce que je fais. Si tu passes par Québec, tu seras le bienvenue dans mon 3 1/2. J’aime beaucoup l’expression d’Hugo Chavez qui se fait l’apôtre du bien vivre et non du mieux vivre. Dans ce dernier cas, il n’y a pas de limite. Dans le premier cas il en reste suffisamment pour que tous y trouvent leur compte.


      Avec tout mon respect. Je considère ton interpellation comme tout à fait naturel. Trop souvent nos gestes ne correspondent pas à nos paroles. 

  • Jean-paul 15 juin 2013 01:45

    Non ? tu vas me dire que tu passes l’hiver sous le soleil du Venezuela ,et tu parles espagnol .


  • Jean-paul 15 juin 2013 01:54

    J’ai oublie de preciser que le tutoiement est normal au Quebec .


  • oscar fortin oscar fortin 15 juin 2013 02:06

    @Jean-Paul, je ne pense pas nécessaire de me confesser et de dérouler le curriculum de ma vie professionnelle. Le sujet de cet article touche des points autrement plus important. Vous pouvez vous exprimer sur ce sujet avec toutes les compétences qui sont les vôtres. Les lecteurs et lectrices sauront en apprécier les contenus.


    Avec tout mon respect

  • cardom325 cardom325 15 juin 2013 09:24

    Tant qu’il y aura encore un seul pays au monde qui ne soit pas voué au culte du capitalisme triomphant, certains nous feront croire qu’il fait bon être pauvre au Chili ...que la pauvreté y est relative

    Que ces zélés serviteurs soient rassurés, le NSA les décorera quand les héritiers de Chavez et de Castro perdront le pouvoir , et qu’ un monde de bisounours avec de gentils patrons débonnaires viendra prendre la place

    Revenons aux temps des dames patronnesses collectant des vêtements pour leurs « pauvres » ....il faut dire que ces gens là, pauvres et soumis vont de mise


  • citoyenrené citoyenrené 15 juin 2013 10:23

    merci et bravo pour cet article, pour relayer ces informations que la lobotomie médiatique s’empresse de taire, déformer, travestir


  • Chris De Baün 15 juin 2013 10:49

    Ce pays états fédérés d’Amérique du Nord (U.S.A) a été colonisé par nous, ceux du vieux continent et je ne suis pas fier de ce que nous avons fait à ces beaux peuples amérindiens et tout ce qu’il s’est passé ensuite.
    Ce territoire a été colonisé par des aventuriers qui n’avaient peur de rien, les plus calmes sont restés dans leur pays.

    Ce qui les motivait était la soif de l’or de territoires et de gloire.
    Et les Américains d’aujourd’hui ont encore cette soif de conquérir.
    L’histoire est faite de drames, de massacres dont nous aurions pu nous passer, aujourd’hui encore malheureusement, 
    Ce que j’essaie de dire, c’est que les civilisations s’éteignent d’elles-mêmes. 
    Les USA perdront leur pouvoir un jour aussi. Ainsi va l’histoire...

    « Les États-Unis (*) forment un pays qui est directement passé de la barbarie à la décadence, sans jamais avoir connu la civilisation… ». (Albert Einstein)
    exemple : 
    « Nous devons employer la force parce que nous sommes l’Amérique. Nous sommes la nation indispensable » (Madeleine ALLBRIGHT)

    « Je voudrais que les yankees (Américain, Australien, British) s’appliquent à eux-mêmes le respect du droit qu’ils exigent des autres » Yankees vient du langage amérindien qui signifie (exterminateurs d’indiens) *C.C.S.....2010*

    • Mowgli 17 juin 2013 16:00

      « Les États-Unis (*) forment un pays qui est directement passé de la barbarie à la décadence, sans jamais avoir connu la civilisation… ». (Albert Einstein)

      Ce n’est pas d’Albert Einstein, mais d’Oscar Wilde.


    • Chris De Baün 17 juin 2013 18:31

      Vous faites erreur Mowgli, l’écrivain dramaturge Oscar wilde (1854-1900) est DCD à cette date et n’a pu dire ce que le père de la bombe atomique« Albert Eisnstein (1879-1955) a vraiment dis » des yankees, renseignez-vous mieux avant d’émettre vos avis _ bonne continuation..... ! smiley


    • Mowgli 18 juin 2013 13:56

      Voici la version originale : « America is the only country that went from barbarism to decadence without civilization in between. »

      Et d’une, ce style, c’est Oscar Wilde tout craché, et ça crève les yeux pour qui l’a lu.

      Et de deux, cherchez cette citation sur le net. Et comptez combien de fois vous y verrez associé « Oscar Wilde » et combien « Albert Einstein. »


    • Mowgli 18 juin 2013 14:19

      « Yankees vient du langage amérindien qui signifie (exterminateurs d’indiens) »

      Quel langage amérindien ?

      Je me contenterai de répéter ici l’opinion des linguistes professionnels :

      Many faulty etymologies have been devised for the word, including one by a British officer in 1789 who said it derived from the Cherokee word eankke, meaning « coward » [on est loin de votre « exterminateurs d’indiens »] – but [manque de pot] no such word exists in Cherokee. Etymologies purporting an origin in languages of the aboriginal inhabitants of the United States are not well received by linguists. One such surmises that the word is borrowed from the Wyandot (called Huron by the French) pronunciation of the French l’anglais (meaning « the Englishman » or « the English (language) »), sounded as Y’an-gee. Writing in 1819, the Rev. John Heckewelder stated his belief that the name grew out of the attempts by Native Americans to pronounce the word English. The U.S. novelist James Fenimore Cooper supported this view in his 1841 book The Deerslayer. Linguists, however, do not support any Indian origins.

      De fait, l’hypothèse la plus vraisemblable, c’est celle-ci :

      Most linguists look to Dutch sources, noting the extensive interaction between the colonial Dutch in New Netherland (now largely New York State, New Jersey, Delaware and western Connecticut) and the colonial English in Massachusetts, Rhode Island and eastern Connecticut. The Dutch given names Jan and Kees were and still are common, and the two sometimes are combined into a single name, Jan Kees (in the Netherlands the name Jan Kees is still common, e.g. Jan Kees de Jager). The word Yankee is a variation that could have referred to English settlers moving into previously Dutch areas.


  • jjwaDal jjwaDal 16 juin 2013 07:42

    Les USA s’intéressent au vénézuela pour diverses raisons dont aucune ne vise de près ou de loin l’amélioration du niveau de vie de la majorité des vénézueliens.
      Déjà ils sont devenus une entité qui regroupe une nébuleuse d’indicateurs pointant vers une société fachiste, taux d’incarcération digne des pires dictatures, collusion très forte entre pouvoir et grande industrie, élections contrôlés, médias contrôlés, population contrôlée, concentration démesurée du patrimoine et des revenus au profit d’une infime minorité, etc...
      Ensuite, en tant que prédateur global ils sont toujours à la recherche de nouvelles victimes dont ils pourront piller les ressources en arrosant les élites locales qui les autoriseront à le faire. Un schéma tellement classique qu’il n’est pas besoin d’épiloguer sur le sujet.
      Enfin il est dangereux de laisser des modèles alternatifs de développement se manifester, car le néolibéralisme ne pourrait pas supporter un modèle fonctionnant bien voire mieux. Se souvenir de la croissance du niveau de vie réel dans le monde occidental avant la mise en oeuvre du néolibéralisme. J’ai le souvenir d’un père smicard, se payant une maison (sans apport initial) et faisant vivre 6 personnes sur son seul salaire et quelques allocations familiales. Essayez en 2013, vous verrez la différence...


  • antyreac 16 juin 2013 13:07

    Sur ce fil tous les fascho rouges se sont donné le rendez vous...


  • soi même 16 juin 2013 14:16

    Il y a sur ce article deux cancres, spartacus et Mmarvinbear à se demander si ils sont pas frères !

    http://www.dailymotion.com/video/xayt3k_les-freres-ennemis-la-tombola_fun


  • mortelune mortelune 16 juin 2013 18:14

    La Colombie va faire au Venezuela ce que la Turquie fait à la Syrie. C’est dans la logique des choses et les médias vont faire passer Maduro pour un dictateur assassin. Les pays anti sionistes tombent et vont tomber les uns après les autres. Je me demande comment ces pourris de mondialistes font pour trouver le sommeil. 



  • Tony Pirard 17 juin 2013 00:22

    Le système èconomique Vénézuelien est failli.La Vénézuéla vent petroil à prix aidé à dessus du marché pour Cuba et reçoit médecins et agents Militaires pour fiscaliser la vie des citoyens contraire au régime Vénézuélien.Et plus,il ya une « Manque » de produits de prémiére necessité au Supermarché,car tous les produits sont importé du Brésil et la Vénézuela ne produit pratiquement ...rien... !.

    Pour éclaircissement:Elle entra dans L’Unasur(Unasul)sans la permission de l’Uruguai que par une chance ne faisait plus parts d’’ Unasur.Enfin,Unasur jamais existe et méne plus probléme que solution. 


  • Andreï 17 juin 2013 12:09

    Très bon article !
    Bon courage au peuple Vénézuélien contre la tyrannie et la fourberie americano-faciste.


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