samedi 15 mai 2021 - par Laurent Herblay

Les 100 jours de Biden (2/2) : les plans Biden sont-ils une révolution ?

Si une partie des succès du début de mandat de Joe Biden vient des choix de son prédécesseur, qui a vu juste sur les vaccins très tôt, et qui avait fait voter deux plans de relance qui ont servi de modèle à celui de son successeur, le nouveau président se distingue par un virage économique qui remet en cause la théorie du ruissellement. Mais quelle est la portée de ce virage ?

 

Une inflexion, habile, dans la bonne direction

Il est assez frappant de constater le grand écart qu’il y a de part et d’autres de l’Atlantique. En France, les annonces de Joe Biden suscitent un vrai enthousiasme, certains journalistes parlant de « révolution  », quand le New York Times n’y voit qu’un plan fiscal modeste. En effet, pour qui prend un peu de distance, nous sommes loin de la révolution. D’abord, la hausse du taux d’imposition du profit des entreprises ne couvre que la moitié de la baisse décidée par Donald Trump. En outre, l’augmentation de 2,6 points du taux marginal d’imposition pour les plus hauts revenus reste bien limitée par rapport aux choix de Roosevelt. Mais il faut souligner l’alignement par le haut de la fiscalité sur les plus-values, quand Macron a fait le contraire en créant de facto une niche fiscale pour les revenus du capital.

En outre, il y a quand même quelque chose d’assez révolutionnaire à entendre le président des Etats-Unis dire que la théorie du ruissellement n’a jamais fonctionné. Bien sûr, cela est factuellement vrai, comme l’ont montré de nombreux économistes, au premier rang desquels Piketty, mais cela n’avait jamais été défendu par le dirigeant d’un grand pays occidental. Malgré son parti-pris populaire, Trump avait mené des politiques inspirées par cette théorie, rejoignant Macron sur ce point. Au même moment, le président français s’est lancé dans une nouvelle diatribe datée contre l’ISF, qui ferait fuir tous ceux qui réussissent. Ce faisant, comme le note Romaric Godin, Macron apparaît comme le dernier défenseur de la théorie du ruissellement, totalement infirmée par la réalité des quarante dernières années.

Cette remise en cause peut donc être considérée comme un événement, potentiellement le début d’une contre-révolution économique, même si Biden le fait de manière très modérée. Au moins, il pourrait ouvrir le débat à des choix que se refusaient tous les dirigeants occidentaux et faciliter la mise en place de politiques plus volontaristes à l’avenir. Sa volonté affichée de mettre fin au paratisme fiscal et d’assurer un taux minimum d’impôt sur les sociétés est rafraichissant, même s’il souligne aussi que les dirigeants du monde n’ont absolument rien fait de concret depuis la grande crise financière de 2008, contrairement à leurs effets d’annonce d’alors, Sarkozy se distinguant en parlant de fin des paradis fiscaux. Depuis, ils ont prospéré et n’ont cessé de se développer, notamment dans l’UE. 

De plus, les deux plans qui s’ajoutent au plan de relance de 1900 milliards adopté en mars, ont tous les deux du sens. Le plan infrastructures, de 2300 milliards sur 10 ans, financé par la hausse de l’IS, est un vrai besoin des Etats-Unis, qui ont un gros retard dans le domaine. Gabriel Zucman a montré que les recettes de l’IS outre-Atlantique sont passés de 5 à 1% du PIB, alors même que les profits des entreprises battent des records historiques, ce qui montre bien qu’il y a de la marge. Au global, ce plan reste relativement modeste, à moins d’1% du PIB par an. Et sur la taxation des profits mondiaux, il ne faut pas se faire d’illusion : les détails de la proposition dessinent une taxe supplémentaire des Etats-Unis sur leurs entreprises qui utilisent les parasites fiscaux. Une sorte d’America first politiquement correct ?

C’est le troisième plan qui marque le virage social de Joe Biden. C’est à cette occasion qu’il a fait un sort à la théorie du ruissellement et appelé à lutter contre les inégalités. D’abord, il a fait sien l’objectif d’un salaire minimum à 15 dollars par heure, au lieu de 7,25 dollars. Ensuite, il a annoncé un budget de 1800 milliards sur 10 ans pour financer un grand plan pour la famille, améliorant la garde des enfants, qui seront pris en charge à partir de 3 ans et non 5, et l’accès à l’université, avec deux années de frais de scolarité pris en charge par l’Etat. Bien sûr, ce plan reste modeste, ne représentant qu’un peu plus de 0,5% du PIB annuel du pays sur la période. Mais, sa totalité est financée par des hausses d’impôt strictement ciblées sur les 1% les plus riches (augmentation du taux marginal d’impôt sur le revenu et alignement de l’imposition sur les revenus du capital) et des suppressions de niches fiscales.

Ce faisant, Joe Biden fait un choix stratégique, à double titre. Il pourrait mettre en difficulté Donald Trump sur la question de la justice fiscale en se plaçant clairement dans le camp des partisans d’une plus grande redistribution des richesses, poussant Trump, par réaction, à s’y opposer. Mais, ce faisant, le démocrate pourrait réconcilier son parti avec les classes populaires, complètement oubliées sous Clinton et Obama. La victoire de Trump en 2016 avait été rendue possible par ce glissement des démocrates, poussant une partie des classes populaires dans les bras des républicains. S’il parvient à les reconquérir, les républicains seront en difficulté avec Trump. Enfin, cela lui permettra de rassembler les démocrates et assurer une pleine réconciliation avec son aile gauche, portée par Bernie Sanders.

Bien sûr, les choix économiques de Biden ne sont qu’une inflexion, mais il faut reconnaître que cette inflexion va dans un sens contraire de toutes les politiques menées outre-Atlantique depuis quatre décennies, avec un Etat plus fort, qui dépense et investit davantage, et surtout, qui développe timidement à nouveau la redistribution par la fiscalité. S’il va au bout de ces idées, ce qui n’est pas encore garanti, alors, on pourra considérer que l’inflexion de Joe Biden est bien révolutionnaire.



20 réactions


  • Samson Samson 15 mai 2021 15:31

    « Cette remise en cause peut donc être considérée comme un événement, potentiellement le début d’une contre-révolution économique, même si Biden le fait de manière très modérée »

    On ne peut que relever l’ironie de la situation quand, par sa déclaration iconoclaste et prenant à rebours un des fondements les plus sacrés de la doxa économique de rigueur tant aux U$A qu’en €urocratie, Sleepy Joe confirme implicitement par ses déclarations le bilan de 40 ans de Pensée Unique néo-libérale, dressé à Davos par son « tueur » préféré - et particulièrement catastrophique pour la stabilité de nos sociétés, l’humanité et la planète.

    « Bien sûr, les choix économiques de Biden ne sont qu’une inflexion, mais il faut reconnaître que cette inflexion va dans un sens contraire de toutes les politiques menées outre-Atlantique depuis quatre décennies, avec un Etat plus fort, qui dépense et investit davantage, et surtout, qui développe timidement à nouveau la redistribution par la fiscalité. S’il va au bout de ces idées, ce qui n’est pas encore garanti, alors, on pourra considérer que l’inflexion de Joe Biden est bien révolutionnaire. »

    Elle eut pu l’être, mais elle arrive à mon sens - et pas qu’au mien - bien trop tard pour encore espérer endiguer l’effondrement économique, social et stratégique du bloc atlantico-occidental, d’autres acteurs politiques, économiques, technologiques et stratégiques eurasiens n’ayant pas attendu pour prendre le relais de sa puissance maintenant révolue. Le Titanic atlantico-occidental sombre et manque de canots de sauvetage, tandis même que tant la France que l’Union €uropéenne sont embarqués à son bord.

    Et le plus interpellant pour nous de l’histoire n’est-il pas - alors même qu’en service commandé pour ses riches « amis » et autres « premiers de cordée » qui l’ont fait élire, sa politique précipite encore notre course vers l’abîme - notre très immature et narcissique petit Monarc en paraît le premier conscient, à en croire tout au moins le verbatim très officiel verbatim du 27 août 2019 de son discours à la conférence des ambassadeurs (et dont nos chers éditocrates se sont fort consciencieusement abstenus de nous faire part).

    « ... mais l’ordre international est bousculé de manière inédite mais surtout avec, si je puis dire, un grand bouleversement qui se fait sans doute pour la première fois dans notre histoire à peu près dans tous les domaines, avec une magnitude profondément historique. C’est d’abord une transformation, une recomposition géopolitique et stratégique. Nous sommes sans doute en train de vivre la fin de l’hégémonie occidentale sur le monde. Nous nous étions habitués à un ordre international qui depuis le 18ème siècle reposait sur une hégémonie occidentale, vraisemblablement française au 18ème siècle, par l’inspiration des Lumières ; sans doute britannique au 19ème grâce à la révolution industrielle et raisonnablement américaine au 20ème grâce aux 2 grands conflits et à la domination économique et politique de cette puissance. Les choses changent. Et elles sont profondément bousculées par les erreurs des Occidentaux dans certaines crises, .... Et puis c’est aussi l’émergence de nouvelles puissances dont nous avons sans doute longtemps sous-estimé l’impact.
    ... »

    En vous présentant mes respectueuses salutations ! smiley


    • chantecler chantecler 15 mai 2021 17:15

      @Samson
      Il y a quand même beaucoup de chances pour que les propos de J.Biden ne soient qu’une posture politicienne sans avenir.


    • Samson Samson 15 mai 2021 21:51

      @chantecler
      « Il y a quand même beaucoup de chances pour que les propos de J.Biden ne soient qu’une posture politicienne sans avenir. »

      Quand la posture est tout ce qui reste d’une hégémonie économique, monétaire, technologique et stratégique désormais révolue, il y a de fait bien des chances et toutes les raisons qu’elle soit sans aucun avenir et uniquement destinée à usage interne à perpétuer aussi longtemps que possible l’illusion des populations nous ! qui en restent tributaires ! smiley

      Et de fait, tant les diplomaties russes que chinoises, iraniennes et même turques n’éprouvent plus même depuis l’élection de Joe Biden la nécessité de mettre encore des gants pour remettre ouvertement et très vertement les U$A, l’€urocratie et l’ensemble des feu « puissances » occidentales à leur place à chaque occasion qui se présente !


  • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 15 mai 2021 16:04

    @L’auteur,

    « S’il va au bout de ces idées, ce qui n’est pas encore garanti, alors, on pourra considérer que l’inflexion de Joe Biden est bien révolutionnaire ».

    Ce n’est pas en 100 jours que l’on peut se faire une idée si elle a été évolutionniste ou révolutionnaire.

    C’est un fait, le démocrate Biden renverse tout doucement les plans du républicains Trump, comme celui-ci renverse les projets du démocrate Obama. Cela a toujours été ainsi.

    Il faut seulement comparé ce qui est comparable dans l’espace et dans le temps.

    Vous ne parlez que des allocations prélevées sur les plus riches pour payer la crise. Vous ne parlez pas de ce qui avait été signé au sujet du climat et que Trump avait rejeté par un revers de sa signature de son écriture alambiquée.

    .Le respect du pacte de « non-agression » du temps d’Obama avec l’Iran avait été envoyé aux oubliettes. 

    Comment recréer la confiance entre les blocs géopolitiques deviendra le point principal de Biden bien que, sans illusion, l’on sait en Europe que l’America first reste quelque part primordial dans les limites de l’entendement. Un président américain est toujours réélu par les Américains. Ce qui est plus spécial, c’est que Biden a annoncé qu’il ne se représentera pas. C’est comme pour tous les présidents au moment de leur deuxième mandat. 

    Cela ne se berce plus en résilience et immobilisme. Aujourd’hui, la « résilience » est bien réelle pour un Américain. Il permet de « prendre acte de l’événement traumatique pour ne plus vivre dans la dépression ». Même les feuilletons américains comme « The mentalist », « The Experts », « Desperate housewife » remettent tout sur le tapis pour le spectateur qui n’est plus dupe.

    Obama aurait pu aller plus loin, mais avec les institutions américaines, quand on n’a plus la majorité au Sénat, cela devient difficile.

    Obama avait réveillé un espoir démesuré. Dès son investiture, il a essayé de changer les responsabilités dans le monde en les partageant avec les autres pays partenaires. Il perdait, ainsi, une partie de substance traditionnelle de la force entrevue dans une « guerre des étoiles ». Inadmissible pour un républicain. Dichotomie des visions « démocrate » et « républicaine » qui mène, obligatoirement, à un immobilisme quand ni l’un ni l’autre ne sont plus adapté à l’actualité. Entre progressistes et rétros pour tout, pouvoir, argent, sexe and guns. L’American dream existe toujours mais à l’extérieur des States. On y vit souvent dans un motor home qui reste sur place parce qu’on ne sait plus payer l’essence et seulement parfois dans des palaces avec plusieurs chambres, plusieurs salles de bain.

    Il faut que vous voyez le film canadien « La chute de l’Empire américain ». C’est très riche d’enseignement... smiley
    God bless America


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 15 mai 2021 16:09

      J’oubliais : oubliez de rapprocher ou de différencier la politique française avec celle des Etats Unis. C’est comme le faire avec des pommes et des poires. Ce sont toutes les deux des fruits, mais le goût et la dureté sont différentes.
      La France n’est pas l’Europe et l’Europe n’est ni les Etats Unis, ni la Chine, ni le reste du monde.


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 15 mai 2021 19:29

      @Super Cochon,
       Si tu savais à quel point je suis informé de cela, tu te retournerais mal dans ton lit douillet.
       La continuité a seulement eu un break point trumpiste pendant 4 ans.


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 15 mai 2021 19:46

      @Philippe Huysmans, Complotologue avec sa fonction de troll,

        Au faire de faire +1 alors qu’il y avait un -1 implicite qui rend l’opération arithmétique égale à zéro.
        Au lieu de dire des conneries, donne ton avis sur la question et je la lirai avec plaisir. Ce que connais des Etats Unis m’intéresse. 


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 15 mai 2021 19:48

      « Roger out » comme on dit dans le langage des télécommunications à l’armée que j’ai connue pendant un an...


  • joletaxi 15 mai 2021 17:44

    on peut espérer pour le zombie qu’il aura bien profité de ses 100 jours car les prochains mois risquent de devenir intéressants

    https://www.francesoir.fr/politique-monde/arizona-laudit-de-tous-les-dangers

    il y aurait eu fraude massive ?

    je n’y crois pas un instant, comme je ne crois pas un instant qu’il y aie une combine vaccinale


  • Esprit Critique 15 mai 2021 18:50

    « Les 100 jours de Biden (2/2) : les plans Biden sont-ils une révolution ? »

    Grosse faute de Frappe :

    « BIDON » !


  • njama njama 15 mai 2021 18:51

    Merci pour la photo d’illustration de l’article, ça les rend si débiles tout ça

    Biden nouvelle pythie planétaire...(?) ; accréditation marketing.


  • Old Dan 16 mai 2021 01:35

    ... Biden a débarrassé la planète d’un grand malade, c’est déjà un bon bilan...

    .

    [... mais des cinglés planétaires ne manque pas ; le pire est à craindre ! ]


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 16 mai 2021 01:46

      @Old Dan
      c’est cool la vie nord Australie en étant veto sur de l’élevage hyper extensif . ? Et pis donner des leçons aux francaouis c’est bon ?


  • troletbuse troletbuse 16 mai 2021 11:53

    Le waxin est le fichage de tous les terriens

    https://www.kla.tv/Vaccination-fr/16685&autoplay=true


  • William William 16 mai 2021 14:00

    « Bien sûr, les choix économiques de Biden ne sont qu’une inflexion, mais il faut reconnaître que cette inflexion va dans un sens contraire de toutes les politiques menées outre-Atlantique depuis quatre décennies, avec un Etat plus fort, qui dépense et investit davantage, et surtout, qui développe timidement à nouveau la redistribution par la fiscalité ».

    C’est le paradoxe, Macron (sarkobis) a voulu implémenter en France le modèle reaganien, alors que Biden en revient au modèle rooseveltien.

    Dans l’idée développée dans le premier article, de l’« héritage » de Trump, Biden hérite d’une ossature économique revivifiée par une dérèglementation environnementale notamment ; et par des dispositions de préférence économique nationale. La situation peut se dégrader s’il rétablit le libéralisme mondialisé pour le commerce extérieur et une réglementation contraignante (normes, environnement, fiscalité...) sur la production intérieure, ce qui a tué l’industrie française et est en train de tuer l’agriculture.

    En France, le premier secteur économique est ...la vente de produits majoritairement importés, alimentée par le « quoiqu’il en coute » sur la demande (indemnisation du non-travail), sans investissement productif local.


  • pierrot pierrot 16 mai 2021 16:22

    Ce n’est certes pas une révolution mais la politique de Jo Biden est une rupture franche par rapport à celle de Trump :

     imposition raugmentée sur les entreprises,

     impositions augmentées sur les riches citoyens,

     relance économique par un énorme plan d’investissement,

     salaire minimum quasiment doublé,

     frais étudiants très réduits,

     retour aux accords climat de Paris,

     vaccination massive contre le covid-19, avec efficacité,

     suppression du mur de la honte avec le Mexique,

     aide à la recherche scientifique,

    etc que vous connaissez bien.

    La période est très différente mais c’est une politique qui ressemble un peu à celle de Roosevelt.


    • Ben Schott 16 mai 2021 16:29

      @pierrot
       
      Tout ce dont ne veut pas le peuple américain.
       
      Donc Trump prochain président (il le serait encore d’ailleurs s’il n’y avait pas eu cette fraude massive lors de la dernière élection).

       
      C’est ta sœur qui ressemble à Roosevelt...  smiley
       


  • Vercassivellaunos Vercassivellaunos 16 mai 2021 18:59

    les médias sont détenus par des oligarques dont les intérêts dépendent du marché public. Ils ont donc tout intérêt à financer les campagnes de marionnettes globalistes comme Biden (Obama III) et d’en faire le battage à travers leur machine à propagande. Oups, média d’information. Que nous subventionnons d’ailleurs avec nos impôts pour laver nos cerveaux. Reagan, Trump, Bush sont les meilleurs présidents des USA.


    • William William 16 mai 2021 19:21

      @Vercassivellaunos
      « Reagan, Trump, Bush sont les meilleurs présidents des USA ».

      cela ne correspond pas au résultat du sondage gallup janvier 2021
      (sélectionner le classement pondéré « weighted average » (de 1 pour mauvais à 5 pour excellent)


  • ETTORE ETTORE 18 mai 2021 00:19

    Bon  !

    On a eu l’expert-pisse, Pierrot de la Lubie, et ce fut un grand moment, pour ceux qui se posaient encore des questions sur la géo-politique américaine, de l’après Trump. LOL !!!!!

    J’aimerai bien, que ce « collecteur d’eau d’égouts » ( c’est lui, qui disait qu’il les recevait, en direct, pour analyse, j’y suis pour rien ), bref que ce bi pfizzé, m’explique pourquoi SON Bidet chancelant, ne moufte mot pour ce qui se passe en IsraHeil ,,,, ??????

    Il doit savoir, puisque il est tellement à genoux devant l’autel du bidet branlant !

    Un effet miroir sans doute. Je ne vois que cela, pour justifier son lancer de CONfétis, où il a du perdre le peu de neurones, restants, en les lançant si joyeusement .

    Sacré pier-rôt, chaque fois qu’il s’essaye à expliquer un fait, il se fait enterrer, par le même fait !


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