vendredi 7 juin 2013 - par HORCHANI Salah

Les Ramadan, père et fils, les États-Unis d’Amérique, le Qatar et les sursauts arabes

1. Ramadan fils

 Tariq Ramadan, en compagnie de Youssef al-Qaradawi, le télé-islamiste attitré d’Al-Jazeera, Mufti des va-t-en-guerre, et de la Cheikha Mozah, 2 ème épouse (sur trois) de Hamad ben Khalifa Al Thani, l’Émir du Qatar, et fille de Nasser Al-Misnad, l’ancien chef de l’opposition à la Dynastie des Al Thani.

 

Tariq Ramadan est célèbre, entre autres, pour son fameux « Appel à un moratoire sur la lapidation » ; voir, à ce sujet, son article intitulé « Appel international à un moratoire sur les châtiments corporels, la lapidation et la peine de mort dans le monde musulman », paru sur le lien :

http://www.tariqramadan.com/spip.php?article258,

alors que la lapidation est, tout simplement, l’un des plus horribleset des plus affreux crimes collectifsque la communauté internationale se doit de condamner et de combattre comme tel,sans contorsions intellectuelles, ni gymnastique du cortex. Point barre.

Quant à la place occupée par Tariq Ramadan dans l’échiquierQatari, elle est succinctement décrite par les deux passages suivants, indiqué par a. et b. : le passage a. est extrait de mon article intitulé «  Le qatarisme, ce fléau qui nous menace ! Aujourd’hui, la Tunisie, et demain, qui sait, la France !  », paru sous le lien :

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/le-qatarisme-ce-fleau-qui-nous-135242

et le passage b. est extrait de l’article intitulé « Le Qatar, une métaphore de la France en phase de collapsus  », paru sous le lien :

http://libnanews.com/2013/06/05/le-qatar-une-metaphore-de-la-france-en-phase-de-collapsus-par-rene-naba/

a. « Pour soutenir ce wahhabisme en France et dans les autres pays francophones, le Qatar ne se refuse rien. En effet, Cheikha Mozah bint Nasser Al-Misnad, deuxième et avant-dernière épouse de l’Émir du Qatar et sa favorite, trader-VRP-Internationale-de-luxe de ce pays, a recruté en 2012 le très médiatique Tariq Ramadan, pour les besoins de la cause, comme collègue du Grand Manitou de l’internationale Islamiste Youssef al-Qaradawi au Centre de Recherche sur la Législation islamique et l’Éthique, basé à la Faculté des Études Islamiques à Doha, Tariq Ramadan, réelle vedette, respectée et écoutée par le milieu islamiste de la diaspora musulmane francophone, de surcroît pour son aura, petit-fils même de Hassan al-Banna, fondateur de la confrérie des Frères Musulmans, et titulaire de la Chaire d’Études Islamiques Contemporaines à l’Université d’Oxford, Chaire financée, d’ailleurs, par l’Émir du Qatar [7]. Et il ne serait pas étonnant que, à l’instar de son collègue Youssef al-Qaradawi, qui est aussi et surtout le "téléislamiste" wahhabite par excellence d’Al-Jazeera canal arabe, Tariq Ramadan prenne l’habit du "téléislamiste" d’Al-Jazeera canal francophone ! Je tiens à avouer ici que j’ai toujours eu du respect pour Tariq Ramadan, en tant qu’intellectuel musulman, bien que mon islam se situe aux antipodes du sien [8], jusqu’au jour où j’ai appris son recrutement en tant que "VRP de luxe" du wahhabisme qatari ».

b. « La chorégie du Qatar : Nabil Ennasri, Tariq Ramadan, Mohamad Henniche et Mathieu Guidère (…) Particulièrement démasquée la duplicité du discours du petit-fils [Tariq Ramadan] du fondateur de la Confrérie des Frères Musulmans, une famille constamment adossée aux dollars pétro monarchiques des régimes les plus pro américains et les plus régressifs du Monde arabe, le père, Said, à l’Arabie saoudite, le fils, Tariq, au petit wahhabite du Qatar. Dans la stratégie du Qatar, Tariq Ramadan a vocation à assurer la relève de l’octogénaire Qaradawi dans son rôle prescripteur sur le plan théologique, parallèlement au rôle dévolu sur le plan politique, à Azmi Béchara, cet officiant chrétien d’Al Jazira, ancien député palestinien du parlement israélien. Un duo islamo chrétien destiné à assurer la maitrise du débat intellectuel panarabe dans ses diverses déclinaisons pour le compte du Qatar via les contrefeux de ses hommes-lige  ».

Youssef al-Qaradawi est célèbre, entre autres, pour ses recettes, "islamiquement" licites, relatives au traitement des conflits conjugaux. Ainsi, voici ce qu’il a écrit sur la manière dont un musulman doit traiter son épouse « rebelle » : « après avoir tenté de rectifier de son mieux l'attitude de son épouse à l'aide de mots choisis, en usant de persuasion subtile et en raisonnant. En cas d'échec, il devra faire couche séparée, tachant ainsi d'éveiller son agréable nature féminine de façon à ce que la sérénité soit restaurée (…) Si cette approche échoue, il lui est permis de la battre légèrement, avec ses mains, en prenant soin d'éviter le visage ou d'autres parties sensibles. En aucun cas il ne pourra user d'une canne (stick) ou d'aucun autre instrument pouvant causer de la douleur ou la blesser » ; voir, à ce sujet la page 66 du livre suivant :

Samir Khalil Samir, Islam en Occident : les enjeux de la cohabitation (éd. Saint-Augustin, Saint-Maurice, Suisse, 2009).

 

2. Ramadan père

Saïd Ramadan (à droite de la photo tenant une feuille blanche) reçu en audience en 1953 par le président américain Dwight Eisenhower (au centre).

Saïd Ramadan, père de Tariq, gendre et héritier spirituel d’Hassan al-Banna (fondateur de la confrérie des Frères Musulmans), à droite de la photo, tenant une feuille blanche, reçu en audience en 1953, par le Président américain Eisenhower

 

Saïd Ramadan fut le contact par excellence entre le gouvernement américain et la confrérie, en tant qu’alliés contre Gamal Abdel Nasser, leur ennemi commun. Ainsi, longtemps, longtemps avant l’appui implicite apporté par les américains au courant wahhabite saoudien, en général, et à sa branche terroriste, en particulier, à l’époque de la guerre froide, pour contrer "l’ennemi communiste", appui qui a engendré Al-Qaida, "le 11 septembre", …, et, tout dernièrement, les attentats du marathon de Boston et l’horrible et sauvage attentat contre un soldat en plein centre-ville de Londres et en plein jour, les américains ont déjà joué la carte islamiste contre leur supposés ennemis, dans ce cas précis, c’était le nationalisme arabe représenté par Gamal Abdel Nasser.

 

3. Pour comprendre le Qatar en quelques chiffres

Autrefois nommé « Terre oubliée d’Allah », il est créé en 1971.

 

Environ :

a. 11 000 km2  de superficie, soit l’équivalent de celle du département de la Gironde, dont 86% de zones désertiques, du sable et des pierres à perte de vue, où la pluviométrie n'excède pas 70 mm par an, soit, à titre de comparaison, la moitié de la moyenne de celle des zones désertiques de la Tunisie ; 

b. 2 000 000 d’habitants, ils étaient :

11 000 en 1900,

17 000 en 1940,

25 000 en 1950, 

108 000 en 1970, 

474 000 en 1990, 

1 750 000 en 2010. 

Source, entre autres :

http://eps.revues.org/index4931.html

c. 250 000 qataris dont, uniquement, au plus 70 000 qui travaillent et une centaine qui gouvernent, les plus hauts placés étant des membres de la famille régnante, à savoir :

Émir : Cheikh Hamad Bin Khalifa AL THANI

Prince Héritier : Cheikh Tamin Bin Hamad AL THANI

Premier Ministre et Ministre des affaires étrangères : Cheikh Hamad bin Jassem bin Jabor AL THANI

Ministre de l’intérieur : Cheikh Abdallah bin Khaled bin Hamad AL THANI

Ministre d’État (sans portefeuille) : Cheikh Mohammed bin Khaled bin Hamad AL THANI

Ministre d’État pour les affaires intérieures : Cheikh Abdallah bin Nasser bin Khalifa AL THANI

Ministre des affaires municipales et de la planification urbaine : Cheikh Abdelrahman bin Khalifa bin Abdulaziz AL THANI

Ministre des affaires et du commerce : Cheikh Jassem bin Abdelaziz bin Jassem AL THANI ;

d. La quasi-totalité des qataris ayant, aujourd’hui, plus de 50 ans ont vécu sous des tentes ;

e. USD 80 milliards sont à investir annuellement, provenant des revenus du LNG (Liquefied natural gas) qui coulera encore pendant une quarantaine d'années.

 

4. Conclusion

Dans la famille Ramadan on est toujours, courageusement et bigotement, du côté du plus "fort" du moment, prêt à déstabiliser, par courants islamistes interposés, toute tentative de renaissance moderniste du Monde Arabe ! Avec la particularité qu’aujourd’hui, il n’y a pas, d’un côté, la puissance américaine et, de l’autre, un courant islamiste associé, mais l’associé islamiste est « Un pays [le Qatar] dont le quart de la superficie est occupée par une base étrangère relevant de la souveraineté de la première puissance planétaire [les États-Unis d’Amérique] (…) un pays sous tutelle (…) [dont] le souverain (…) est, au choix, un prince captif ou un souverain sous tutelle. Un gouverneur d’opérette ? Une marionnette ? Dans tous les cas de figure, un oxymore. Un tison incandescent américain planté sur le flanc de l’Arabie, alléché par l’idée de se substituer à la dynastie wahhabite [de l’Arabie saoudite] au leadership spirituel et politique du Monde sunnite (…) [un pays dont] le gisement gazier qui fait [sa] richesse (…) est la copropriété de l’Iran qui n’a toujours pas usé de son droit de forage. Le jour où cela se produira, le petit Qatar se fera tout petit petit petit (…) » (Extrait du dernier lien mentionné dans 1. ci-dessus).
 

Salah HORCHANI



54 réactions


  • Rensk Rensk 7 juin 2013 19:48

    Et la France a ouvert sa propre base militaire, dans un pays qui lui aussi... a été crée en 1971, 67 340 km2, 2’120’700 hab. (2011) soit 31 hab./km2, ils sont aussi en présence d’une base US...

    Notre « petit suisse » y a aussi beaucoup d’amis... qui sortent de la plèbe bien sûr...


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 7 juin 2013 21:50

    Ce que retiendra l’Histoire de la région, au XXIème siècle, du Qatar !

    Le Qatar, un « état-gazier-timbre-poste », sorti d’un coin des dunes et des pierres du désert de la Péninsule arabique , hyper-multimilliardaire, adepte de la diplomatie du dollar et de l’arme de la charité,  atteint par la folie des grandeurs, moyenâgeux, appliquant l’apartheid,  qui, après avoir servi à détruire  l’Irak et la Libye, a essayé  de détruire le Printemps Arabe, en général, et la Syrie, en particulier, en alimentant des tensions et des guerres civiles et en maniant corruptions, gros chèques et pressions.

    Salah HORCHANI


      • Entièrement d’accord avec vous Horchani, notamment parce que je vis au quotidien et sur place, en Tunisie, l’intrusion du Qatar, que j’ai souvent décrit comme « un timbre poste peuplé de chameliers du désert », de l’Arabie et de leurs « prédicateurs ». Force est d’admettre aujourd’hui que tout ce « remue ménage » politico-religieux est orchestré par des forces occultes au fort parfum « américain ».
      • Ainsi en Tunisie, après avoir, avec la complicité d’un parti religieux, essaimé la peur à travers des salafistes, des meurtres et de la violence et la présence de groupes terroristes, voilà que la Turquie et son « modèle de gouvernance » sont lancés dans la bataille de la récupération des printemps arabes. Dans le même temps le fameux parti religieux local au pouvoir actuellement met beaucoup d’eau dans son vin et certains de leurs dirigeants prennent leurs distances avec la démarche de leur vieux chef.
      • Il est indéniable que ce pays, à court ou moyen terme, deviendra une république mi-laïque, mi-religieuse « modérée », fortement teintée d’occidentalisme et parsemée de quelques aspects musulmans.
      • N’oubliez pas Horchani, le projet de George Bush d’avoir la main mise, yankee cela va de soi, sur les Proche et Moyen Orient, projet dans lequel Qatar et Arabie avaient et ont un rôle à jouer : Celui de l’épouvantail avant que la Turquie ne vienne jouer les pompiers de l’amitié.

  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 7 juin 2013 23:00

    Un petit extrait du prêche que  Youssef al-Qaradawi, le télé-islamiste attitré d’Al-Jazeera, Mufti des va-t-en-guerre, a prononcé, lors de la prière du vendredi 31 mai 2013 à la grande mosquée de Doha

     « J’appelle tous les musulmans du monde à se diriger vers cette ville [Qousseir,] pour combattre [et] j’y serais allé moi-même si j’en avais la force (…) [car] les Alaouites* sont encore plus apostats que les Juifs et les Chrétiens ».

    *Groupe, à la fois,  ethnique et religieux auquel appartient Bahar El-Assad.

     Malheureusement pour notre Mufti, Qousseir est tombée aux mains de l’armée régulière, depuis.

    Salah HORCHANI


  • FRIDA FRIDA 7 juin 2013 23:34

    Certains sunnites (marionnettes des monarchies du Golfe) du Liban déclarent le djihade aux chiites du Hezbollah, ce dernier non seulement il ne veut pas désarmer mais en plus il ose porter aide à la Syrie dans sa bataille contre les takfiristes
    https://www.youtube.com/watch?v=m3yVzOryx7A

    émission intégrale
    https://www.youtube.com/watch?v=HkP33D8K-KM


    • volt volt 8 juin 2013 00:02

      Frida, ce ne sont pas « certains » sunnites, ça commence à faire nombre (c’est toute la rue sunnite à près de 85-90% et une bonne moitié des chrétiens pour sûr, total = 2 millions et plus), sinon vous savez bien qu’ils ne passeraient pas dans le talk-show numéro 1 du bled non ?

      marionnettes ? minoritaires ? 
      l’impunité du hezbollah fonctionne aussi comme un déni de l’état de droit, quand y’en a au-dessus des lois, plus de lois, plus d’etat, plus rien donc.
      le libanais de la rue n’a plus envie que ses affaires (car phéniciens ces gens-là aussi) soient décidées à téhéran, un peu marre de cette anomalie, de taille.
      au point d’en arriver à s’appuyer sur du wahhabite, donc c’est d’ire...
      la bataille porte contre « certains » takfiristes, et pas mal de syriens aussi, possiblement.



    • FRIDA FRIDA 8 juin 2013 00:20

      @Volt

      ce n’est pas la peine de monter sur vos grands chevaux,

      vous dites « 

      au point d’en arriver à s’appuyer sur du wahhabite, donc c’est d’ire... »
      votre commentaire rejoint le sectarisme du type qui estime que le prophète en personne ne trouvera grâce à ses yeux s’il se met de côté du Hezbollah.
      Votre haine vous aveugle au point de penser qu’entre Téhran et Tel-Aviv il faut choisir Israël.

      Si ce que vous voulez, ne venez pas par la suite pleurnichez vous plaindre de l’islamophobie, de sionisme. Vous étiez les cocus pour démanteler l’empire ottoman, vous serez encore une fois les cocus pour l’agrandissement d’Israël et l’abrutissement et l’asservissement des masses arabes.
      Continuez, vive le printemps arabe et vive le salafisme et le wahabisme.


    • FRIDA FRIDA 8 juin 2013 00:21

      @volt

      « c’est toute la rue sunnite à près de 85-90% et une bonne moitié des chrétiens pour sûr, total = 2 millions et plus) »

      Vos chiffres c’est Al Jazeera qui vous les communique ?


    • volt volt 8 juin 2013 00:32

      Frida c’est « ma » rue, j’y vis, j’écoute, je croise toutes les religions, j’entends, c’est tout.

      les sunnites pro-hezb, vous pouvez vérifier les stats, c’est karamé + safadi + mikati = 10 à 15% les bras levés ;
      les chrétiens, en enlevant les aounistes, on garde la moitié en quatorzistes.
      total : la moitié du bled qui, depuis 2005, explique qu’un état dans l’état et de vastes zones sécuritaires inaccessibles aux autorités de l’état sont une anomalie, d’autant plus qu’elles disent ouvertement recevoir leurs ordres et leurs armes de téhéran, 
      mais qu’avec ça elles veulent aussi gouverner... décider de poltique interne, étrangère, de guerre et de paix.
      face à un investisseur vous faites comment exactement ? il vous rit au nez.
      or sur fond de 25 ans d’occupation israëlo + 30 ans d’occupation syro, le libanais de base, quel que soit son âge, commence à en avoir un peu ras le bol, et se dit que si on a réussi à sortir les feujs, plus les bachareux, alors les restes khaminïesques et wahhabeux devraient aussi être balayables, ça prendra le temps qu’il faudra, mais ça viendra.
      inéluctablement.

    • FRIDA FRIDA 8 juin 2013 00:54

      @volt
      « c’est « ma » rue, j’y vis, j’écoute, je croise toutes les religions, j’entends, c’est tout.... »

      ok je vous crois sur parole.

      Vous voulez désarmer le Hezbollah, un Etat dans l’Etat, ok.
      Mais vous le remplacez par quoi ? Le Qatar ou Israël ? il n’y a même pas une véritable armée libanaise, et elle n’est même capable de se protéger elle-même des attaques des takfiristes comment peut-elle protéger le pays ?
      un pays communautariste, clientéliste où la politique et les affaires se font par népotisme ou par la corruption et la seule chose qui émeut la rue c’est Hezbollah et ses armes et parce qu’il reçoit ses consignes de Téhéran, et les autres ? ils reçoivent les consignes d’où ? De Doha ? De Tel-Aviv ?
      Allez continuer à vous taper sur la gueule... vous rendez un énorme service à Israël.


    • volt volt 8 juin 2013 00:57

      Frida je n’avais pas vu votre commentaire précédent.

      je n’ai aucun sectarisme, et s’il fallait me coincer où placer le prophète, je dirais qu’il ne va pas sans l’imam. 

      songez à la position de walid joumblatt (l’acrobate) : 

      oui à la résistance, non à bachar, et il tient la route.

      je n’ai aucune haine et beaucoup d’admiration pour téhéran (qom surtout) et tel aviv (jéru surtout).

      rarement il m’arrive de pleurnicher ou d’être cocu, mais tout est possible.

      je ne me fais aucune illusion sur le « printemps arabe » et tient le salafisme comme le wahhabisme pour des symptômes passagers du sunnisme très modéré habituellement du Liban, symptômes dûs à la maladie d’un corps étranger.

      je sais que sans hillary, moubarak serait encore là, et ne m’étonne pas que le seul sol ou le wahhabisme-salafisme ne l’emporte pas en Afrique du nord soit si riche en pétrole...

      or les côtes libanaises s’avèrent soudain très riches en hydrocarbures, y’a de gros projets.


      le hezbollah a sorti les feujs y’a treize ans.

      ça fait donc treize ans qu’il n’a plus d’autre raison d’être que l’utilisation de la cause palesto par les iraniens pour leur prétention d’empire, cause palesto abandonnée par les intéréssés eux-mêmes...

      or pour les palestos on a déjà tué 5% de la population.

      c’est comme si en France on demandait de se battre pour les luxembourgeois, pour lesquels déjà 3 millions de Français auraient été tués.

      conclusion, le libanais de base se dit : j’en ai rien à cirer du Luxembourg, rien, et j’ai perdu 30 ans sous le feu, il me reste quelques décennies, et pour que mes enfants vivent autre chose, et pour eux, je compte bien me consacrer à moi et mon bled, et ce, quel que soit le prix, ou la manoeuvre...

      et s’il faut clasher un genre de barbu contre un autre, pourquoi pas.

      les hezbistes ne proposent plus qu’une chansonnette rétrograde du martyre avec coucherie des 70 vierges qui n’auraient rien d’autre à faire... pour ? le palestinien, pendant que le palestinien ? couche chez l’émir du qatar...

      donc merci, ils sont tous très mignons, mais ils datent.

      sadate beaucoup déjà.

       smiley


    • volt volt 8 juin 2013 01:03

      je ne le remplace par rien, je deviens un pays neutre, signe un traité de non-agression, sinon plus, je constate que depuis toujours la sécurité du bled est affaire d’entente politique, j’y oeuvre, je réussis à armer la troupe de par ce repositionnement sur la scène internationale, indépendamment du bacharisme et du khomeinisme dépassés, j’explique à bachar que s’il veut continuer sa guéguerre il a son golan, que je suis pas son terrain de foot, c’est pas compliqué, je remplace une culture de mort, devenue désuète et rétrograde, par une culture de vie, c’est tout.


    • FRIDA FRIDA 8 juin 2013 01:11

      @volt

      "quel que soit le prix, ou la manoeuvre...

      et s’il faut clasher un genre de barbu contre un autre, pourquoi pas"

      je comprends très bien ce que pensez et ce que vous dites. Il ne suffit pas de rêver pour réaliser ses rêves. Vous voulez manoeuvrer, pour pourvoir vivre et que le Liban soit autonome, que ce n’est pas ce que je vois. Le but final de la manoeuvre c’est d’affaiblir la résistance et cette fois-ci vous risquez de perdre définitivement une partie du sol libanais. Vos manoeuvres et vos strétégies ne sont d’aucune utilité pour le Liban. Il y a top de division et trop de divergence d’intérêts.
      pour mener une guerre, il ne doit y avoir qu’un chef pas 36. Et tant qu’il y a une puissance régionale qui lorgne sur le Liban et des territoires avoisinants , il est de son intérêt qu’il y ait des divisions et que le pays reste affaibli.
      Vous reprochez les malheurs du Liban aux Palestiniens, décidément, la haine vous aveugle. Vous êtes myope ou quoi ? vous ne savez pas d’où vient le problème Palestinien ?
      Les Palestiniens ont décidé un beau jour de partir en masse au Liban pour emmerder les Libanais ?
      Avec des gens comme vous, le monde arabe a encore de beau jour devant lui.


    • volt volt 8 juin 2013 01:28

      si Frida il suffit de rêver pour réaliser ses rêves, si je vous avais dit en 2004 que dans un an Bachar sera dehors, vous auriez éclaté de rire, et pourtant ?
      si je vous avais dit en 96 que dans quatre ans le feuj rentre chez lui ? idem.

      or quand Bachar sort du Liban y’a pas un chef, mais 36 justement...

      le mythe que le juif s’intéresse au sol libanais ne tient pas, sinon il ne serait Jamais sorti, et il se porte très bien sans, donc le jour où je lui dis « on se fout la paix », que demande-t-il de mieux ?
      rien.

      qui ça n’arrange pas du tout du tout ? Téhéran, qui aurait perdu son : prétexte.
      sauf que c’est au qatar, sur chèque, que khameneï a perdu son khlaed mecha’al, pas ici.

      il y a des divergences dans tous les pays, mais l’intérêt national existe, sinon jamais les deux armées les plus puissantes de la région n’auraient été ici vaincues.

      des puissances régionales qui lorgnent sur ce bled, cela date du début 19e déjà, on sait manoeuvrer en ces eaux troubles, vieux marins, il suffit de plus d’une voilure, selon les vents.

      je n’ai aucune haine contre les palestiniens, mais je constate qu’ils sont tout de même au centre de bien de nos emmerdes depuis leurs malheurs, sans plus, et que l’arabité c’est bien, mais regardez ce qu’il en reste avec hamad et copains...
      et c’est nous, sur restes de bachar, qui devrions encore sacrifier des milliers, quand tout le monde est passé au 21ème ? 
      non, le temps passe, et c’est chose heureuse, un don de l’imam, perso.

      le monde arabe est fini Frida, c’est un mythe, télévisé désormais, une déclinaison médiatique quelaue soit le bord du media en cours.
      le monde arabe est mort précisément le jour où khaled mecha’al a quitté damas.
      ne pas tenir compte de cette énorme réalité, voilà ce qui est sortir de l’histoire en son cours.

    • FRIDA FRIDA 8 juin 2013 01:45

      @volt
      « le monde arabe est mort précisément le jour où khaled mecha’al a quitté damas.

      ne pas tenir compte de cette énorme réalité, voilà ce qui est sortir de l’histoire en son cours. »
      vous résumez le monde arabe à Mechaal. Voilà une curieuse conception de ce vaste et complexe territoire.
      Ce que je retiens de ce flots d’explications trop émotionnelles et très confuses c’est que vous êtes prêts à entrer dans le monde de la consommation (oui il faut vivre), et peut importe le prix.
      Non seulement vous n’aurez pas une vie honorable mais vous aurez perdu aussi votre dignité et ce n’est pas pour autant que vous gagnerez en indépendance et en autonomie.
      Vous rêvez de la paix égyptienne, de la paix jordanienne (la Jordanie n’est même pas un Etat, mais une fiction) vous rêvez de vivre paisiblement, au prix même de déshonneur, mais vous aurez le déshonneur et ce n’est pas pour autant que vous vivrez paisiblement.

    • volt volt 8 juin 2013 01:54

      il n’y a rien d’émotionnel dans ce que je dis Frida, c’est de l’étiquetage incessant votre procédé, je raisonne, et ce n’est pas l’arabité qui est morte, c’est juste e coeur d’un certain âge du mythe arabe qui a basculé, c’est tout.

      je me fous de la consommation, mais l’honneur c’est d’abord la liberté, donc la démocratie, et cela, ce ne sont ni les takfiristes et encore moins la barbe hezbique qui y accordent la moindre importance.
      regardez les communautés libanaises au moment des élections, débats chez les sunnites, idem chez les chrétiens, mais rien de cela côté chiite, ils ont « bouclé », iranisé la communauté, et le moindre candidat en face est lapidé, c’est le déni même de la démocratie ; je ne dis pas qu’un takfiriste ferait mieux, je dis que seul le barbu engendre le barbu, 
      et que gilette ne tardera pas.

    • volt volt 8 juin 2013 02:06

      maintenant question dignité, z’honneur tout ça, donc on va devoir se battre pour des gens qui ont vendu eux-mêmes leur cause, un émir se baladant sur les plages de gaza, pendant qu’on tue du libanais ici, pour les beaux yeux des descendants de khomeiny, qui lui arrivent même pas à la cheville ?

      si vous additionnez occupations syro + israëlo + blocage hezbiste Frida, vous arrivez à plus de quarante ans n’est-ce pas, or si je vous dis« voilà : pour les beaux yeux des belges, on va stopper le développement de la France en 76 », et on est en 2013, et !! si vous protestez, je vous rétorque « ah Frida vous êtes déshonorée là ! »
       vous auriez un bon sourire je crois.

    • FRIDA FRIDA 8 juin 2013 02:10

      @volt

      Je comprends vote dilemme.

      Mais question liberté, si vous estimez que vous êtes sur la bonne voie ...
      bonne chance et bonne nuit.

      Cordialement


    • volt volt 8 juin 2013 02:16

      bonne nuit Frida,

      merci de cet échange.

    • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 8 juin 2013 02:45

      @ FRIDA et volt

      Merci à vous deux de cet échange, oh ! combien sincère, franc et émouvant, qui éclaire magistralement les non-initiés sur ce que vivent, actuellement, les populations de la région.

      Salah HORCHANI


    • lionel 8 juin 2013 08:03

      Merci à Volt et Frida pour cet échange au café du grand frère Horchani... 


      • Mais Frida et Volt, quelle est exactement la composition du monde « arabe » ? Ce vocable ne concerne-t-il que les peuples de la péninsule arabique ou est-il attribué à toutes les nations qui « crèchent » dans la région des Proche et Moyen Orient ?
      • A ma connaissance toutes les nations qui bordent les rives sud de la Méditerranée ne sont pas arabes. La Syrie et l’Irak encore moins. Alors ?

    • FRIDA FRIDA 8 juin 2013 10:59

      @Henri Diacono

      "Ce vocable ne concerne-t-il que les peuples de la péninsule arabique ou est-il attribué à toutes les nations qui « crèchent » dans la région des Proche et Moyen Orient ?A ma connaissance toutes les nations qui bordent les rives sud de la Méditerranée ne sont pas arabes. La Syrie et l’Irak encore moins. Alors "

      Je vous rejoins quant à vos questions.
      Mais les peuples vivent dans l’idée qu’ils sont arabes (une majorité d’eux y compris le Soudan), mais c’est plus de culture arabo islamique que de proprement peuples arabes.


    • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 8 juin 2013 11:26

      « Le Tunisien : une dimension méditerranéenne qu’atteste la génétique »

      Des « chercheurs ont étudié la génétique de la population tunisienne et leur recherche sur le chromosome « Y » a montré que la grande majorité des gènes (de la population tunisienne), environ 60%, est berbère, de sorte qu’en fait, (elle n’est arabe) que dans une proportion de 20% seulement ; quant au reste de (ses) gènes, c’est un mélange de romains, vandales, juifs, turcs, espagnols et français ».

      Extrait de :

      http://www.lapresse.tn/19042010/593/le-tunisien-une-dimension-mediterraneenne-quatteste-la-genetique.html 


    • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 8 juin 2013 11:36

      Quand  la Tunisie parle de son ADN !

      Un petit texte que j’ai fait paraître sur le lien suivant

      http://www.legrandsoir.info/tunisie-mon-adn.html

      à l’occasion du débat, à l’Assemblée Nationale Constituante, sur l’Article premier de la nouvelle constitution

      Tunisie : mon ADN !

      « Il n’y a que le chien qui renie ses origines » : Proverbe tunisien.

      « Il n’y a que le mulet qui renie son origine » : Proverbe algérien et libyen.

      Comme je ne suis ni un chien, ni un mulet, comme je ne veux être que moi-même, cela ne dépendant, heureusement, que de moi, et comme je déteste que l’on m’impose d’être ce que je ne suis pas, ce n’est pas le contenu prévu [« La Tunisie est un État libre, indépendant et souverain : sa religion est l’islam, sa langue l’arabe et son régime la république » ], ou un autre, de l’Article Premier de ma prochaine Constitution qui va m’empêcher de continuer à me considérer, en mon for intérieur, ce que , réellement, je suis, à savoir , Berbère, Phénicienne, Romaine,Vandale, Byzantine, Arabe, Espagnole, Turque, Italienne, Française, juive, chrétienne, musulmane, agnostique, athée,…et beaucoup d’autres choses : vous pouvez continuer à légiférer sur ce que je suis, Mesdames et Messieurs les Constituants, mais, sachez que ni la Politique, ni la Loi, ni quiconque ne peuvent modifier mon ADN Historico-Spirito-Culturel !

      Salah HORCHANI


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 7 juin 2013 23:40

    Pour Tariq Ramadan, les Frères Musulmans sont des  révolutionnaires !

    Dans sa thèse universitaire *, consacrée essentiellement à son grand-père Hassan al-Banna, Tariq Ramadan essaye de présenter les membres de la confrérie de Frères Musulmans comme étant  « des révolutionnaires, précurseurs de la théologie de la libération, développée dans les années 60 par des chrétiens progressistes en Amérique du Sud ».

    * Tariq Ramadan, Aux sources du renouveau musulman. D’al-Afghâni à Hassan al-Banna. Un siècle de réformisme islamique (Tawhid, Lyon, 2002)


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 8 juin 2013 09:35

    Les réseaux qataris en Tunisie, dont certains hauts cadres islamistes, sont aux abois !

    La Syrie serait prête à libérer sur le champ tout détenu tunisien qui portera plainte contre tous ceux qui l’avaient poussé à aller en Syrie pour tuer des citoyens syriens.

    Source :

    http://www.tunisienumerique.com/tunisie-le-prix-demande-par-la-syrie-pour-la-liberation-des-detenus-tunisiens/180558


  • Deneb Deneb 8 juin 2013 10:48

    Islamisme = nazisme, le taré Ramadan = Hitler. Entre les deux idéologies, il y a beaucoup de sympathie mutuelle, et pas seulement en ce qui concerne le grand mufti de Jerusalem il y a 70 ans. L’ennemi commun (le juif) oblige.


    • FRIDA FRIDA 8 juin 2013 10:55

      @Deneb
      je ne sais pas dans quel monde vous vivez, mais il n’y a plus d’ennemi commun (Israël) et ce depuis belle lurette, si ce n’est depuis la création d’Israël. 

      Israël est certes un ennemi (certains diront même un adversaire), mais un ennemi toléré et avec qui on s’accommode tant il est utile pour les islamistes et vice versa. Non, maintenant il y a un unique ennemi à abattre voire à rayer de la terre, est c’est l’Iran,
      ou si vous voulez il y a un ennemi commun pour Israël et les islamistes c’est l’Iran qui représente le monde chiite.


    • Deneb Deneb 8 juin 2013 11:04

      Israël est un ennemi ? L’Iran est donc un ami, vu que les ennemis de mon ennemi sont mes amis. Frida, allez passer vos vacances en Iran et moi en Israël, on s’échangera nos impressions à la rentrée.


    • FRIDA FRIDA 8 juin 2013 11:16

      @Deneb

      Ce n’est pas moi qui le dis,
      ce sont les Qaradawi et cie qui lancent des fatawa comme quoi Israël n’est pas si dangereuse ni ennemi que Al Assad, Hesbollah et l’Iran. Ils le disent eux-mêmes que s’il faut s’allier à quelqu’un ils n’hésiteront pas à le faire avec Israël pour abattre le monstre (l’Iran).
      Ne faites pas croire que Israël est entouré d’ennemi. C’est une blague.


    • CASS. CASS. 10 juin 2013 05:53

      les bauer rothschilds ashkénazes (khazars) et associés = idéologie nazie, sa mise en place dont le pantin jacob et son financement dont par banque english. Rappel pour vous Deneb :
      « Parmi les phénomène politique les plus inquiétants de notre temps, il y a l’émergence, dans l’Etat nouvellement créé d’Israël, d’un parti de la Liberté (Herut), un parti politique très proche, dans son organisation, ses méthodes, sa philosophie politique et son appel social, des nazis et des partis fascistes. Begin et Yitzhak Shamir qui étaient membres de ce parti sont devenus premiers ministres ».
      Albert Einstein.

      « Le pouvoir légal d’Hitler était basé sur le « décret de loi », qui était voté tout à fait légalement par le Reichstag et qui permettait au Führer et à ses représentants, en langage simple, de faire ce qu’ils voulaient, ou en langage juridique, de publier des décrets ayant pouvoir de loi. Exactement le même type de loi votée par la Knesset (le parlement israélien) accordant au gouvernement israélien, et à ses représentants le pouvoir d’Hitler, qu’ils utilisent de façon hitlérienne ».
      Docteur Israel Shahak.

      En fait en pire.
       et certe le modéle islam wahhabite issu d’arabo d’arabie saoudite et d’english !!, et ses dérivés salafisme takfirisme..( qatar,arabie saoudite, barhein, les émirats pétrodollars, en sont inspirés bien évidemment du nazisme et du fascisme et donc du sionisme).sans oubliez les fréres musulmans francs mac.


      Hana Arendt et d’autres juifs américains célèbres, ont écrit dans le New York Times, pour protester contre la visite en Amérique de Begin, en décembre 1948.


    • CASS. CASS. 10 juin 2013 06:21

      voilà un exemple concernant les islamistes associés d’ishrael et donc les ennemis associés , de la Syrie du hezbollah et de l’Iran :


    • CASS. CASS. 10 juin 2013 06:25

      http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/260181-un-village-chrétien-entièrement-massacré-par-les-gangs-rebelles-syriens voilà un exemple concernant les islamistes alliés d’ishrael et donc ennemis associés, de la Syrie, du Hezbllah et de l’Iran.


  • Rensk Rensk 8 juin 2013 12:24

    Saviez vous qu’il a fait deux procès contre les universités et un contre la ville de Rotterdam ?

    Il dit sur son site qu’il a gagné... je me demande en quoi vu qu’il cherche de l’argent pour payer ses avocats... il demandait 103’000€ et en a obtenu 29’000... Il parle d’un peu plus du quart de frais de ce qu’il a demandé soit plus de 32’500€...

    Si moi je gagne en justice... ce sont les perdants qui payent mon avocat ! (Les juges appellent cela des débours)

    (Traduction du Néerlandais par le NET de l’écris sur son site)

    En termes financiers, les honoraires dans les deux affaires un peu plus d’un quart du montant réclamé, et ce fut avec la taxe correspondant au contrat de travail sur les deux années restantes (la taxe à l’égard de l’ensemble des deux cas est de 29 000 euros, tandis que la réclamation présentée conformément au contrat s’élevait à 103 000 €). Cette victoire est surtout une victoire sur le contenu. J’espère que la somme de 29 000 € sera suffisante pour couvrir les frais de l’avocat et de procédure qui doivent encore être arrangés (frais) l’an dernier. Nous attendons la facture finale mettre un terme à cette procédure. Nous espérons être en mesure de couvrir tous nos frais, et si ce montant n’est pas nécessaire, il équilibrera immédiatement sur le compte de soutien « Association être cédée à d’autres procédures juridiques Cause Juste » (pour les personnes qui en ont besoin).


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 9 juin 2013 10:22

    Intrigues de palais chez l’émir du Qatar

    Chauffé à blanc, porté à bras-le-corps par les Etats-Unis d’Amérique, l’émir du Qatar, Hamad Ben Khalifa Al-Thani, n’a plus la cote. Son employeur, l’Oncle Sam, vient de lui signifier une fin de mission après avoir « vaillamment servi » de croupion US dans le Monde arabe. Plus encore, il n’a pas seulement perdu les faveurs de ses parrains mais également celles de la très agissante Cheikha Moza. Sous l’injonction de cette dernière, l’émir sera contraint de passer le témoin à Temim son fils aîné. Sans bruit, Hamad Ben Khalifa sera ainsi éjecté par une intrigue de palais. C’est l’histoire de l’arroseur arrosé : en 1995, il a fomenté un coup d’Etat contre... son père

     

    Source :

    http://www.lexpressiondz.com/autres/de_quoi_jme_mele/175446-intrigues-de-palais-chez-l-emir-du-qatar.html

     

     

     


  • CASS. CASS. 10 juin 2013 06:01

    une autre source


  • Crab2 10 juin 2013 13:06

    Femen
    - Tunisie

    Comment on enfonce les femmes qui refusent que leurs corps soient soumis aux codes infamants générés par les patriarcats ?


    C’est un fait particulièrement déplorable, ce qu’écrit ’’ avec les meilleures intentions du monde ’’, Lucien Belvaux Observateur civil pour l’Institut International pour la Paix, la Justice et les Droits de l’Homme


    Suite :

    http://laicite.over-blog.com/article-femen---tunisie-118396465.html



  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 10 juin 2013 19:17

    La prime du déserteur syrien : 50 000 dollars !

    « Selon le quotidien britannique Financial Times du 17 mai dernier, le Qatar aurait, au cours de ces deux dernières années, apporté un soutien financier de trois milliards de dollars à  « la révolte syrienne ». Le Qatar offre à chaque déserteur du régime Assad une prime de 50 000 dollars. Le Financial Times aurait également recueilli des dizaines de témoignages sur le rôle du Qatar auprès de chefs rebelles en Syrie et à l’étranger, mais aussi de fonctionnaires gouvernementaux dans la région et en Occident ».

    Source :

    http://www.ptb.be/index.php?id=1326&L=1&tx_ttnews%5Btt_news%5D=35014&cHash=e29b8e46fa5e0b6cd70f80dcfcf49ea7


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 13 juin 2013 10:52

    Maghreb : à quoi joue le Qatar ?

     

    Maniant pression et gros chèques, le Qatar cherche à peser sur la politique régionale en surfant sur son soutien au Printemps arabe. Une omniprésence qui le rend de moins en moins populaire.

    Début mars, le Nil a failli en tomber de son lit : le Qatar serait sur le point de racheter les pyramides et le canal de Suez, symboles égyptiens par excellence ! « Combien d’accusations infondées porte-t-on contre nous  ? » s’insurge Hamad Ibn Jassem, le puissant Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du micro-État, contraint de démentir. Une anecdote révélatrice des fantasmes et des soupçons qu’éveille l’émirat gazier en Afrique du Nord. Hyperactif et hypermédiatisé, le Qatar, soutien inconditionnel des révolutions, s’est immiscé dans tous les rouages politiques, économiques et sociaux des pays concernés. Omniprésent, il se voit prêter toutes les intentions.

    « Les Qataris apprennent la communication. Leur image leur a échappé », analyse Mohammed El Oifi, maître de conférences à Sciences-Po Paris et spécialiste de la chaîne qatarie Al-Jazira. L’assassinat, le 6 février, du Tunisien Chokri Belaïd, leader du Parti des patriotes démocrates unifié (PPDU) ? « Nous n’excluons pas l’implication d’un État de la monarchie du Golfe [sic] », suggère Mohamed Jmour, numéro deux du PPDU, le 2 avril. En Mauritanie, nombre de médias ont vu l’ombre de l’émirat derrière les tirs qui ont blessé le président Ould Abdelaziz en octobre 2012. « L’assassinat politique n’est pas dans la culture du Golfe », objecte le chercheur Naoufel Brahimi El Mili.

    « Votre tour viendra ! »

    Des soupçons d’ingérence inspirés par le comportement même de la monarchie multimilliardaire. Enivré par « ses » victoires révolutionnaires en Égypte, en Tunisie et en Libye, l’émir, Hamad Ibn Khalifa Al Thani, a pu s’y croire en terrain conquis. Rien n’est pourtant moins vrai. Dès novembre 2011, le représentant de la Libye révolutionnaire aux Nations unies, Abderrahmane Chalgham, tempêtait : « La Libye ne sera pas un émirat dirigé par le calife du Qatar ! » Et quand, à Tunis, les autorités déroulaient le tapis rouge au souverain, en janvier 2012, l’avenue Bourguiba grondait « Dégage ! ». Il en faut pourtant plus pour refroidir les ardeurs qataries. En témoignent les déclarations de l’émir, en visite officielle en Mauritanie en 2012, incitant Mohamed Ould Abdelaziz à se rapprocher du parti d’opposition islamiste Tawassul et brandissant la menace d’une révolution. Ou l’avertissement adressé à deux reprises - fin 2011 puis début 2013 - par Hamad Ibn Jassem aux autorités algériennes hermétiques à sa politique syrienne : « Votre tour viendra ! » Cette arrogance agace et, du Caire à Tunis, les drapeaux du Qatar flambent.

    Tissés bien avant les événements de Sidi Bouzid, les réseaux de l’émirat lui ont permis de se réserver les meilleures places aux banquets des révolutions. Ami de Kaddafi, entretenant des relations cordiales avec Ben Ali et Moubarak, Hamad Ibn Khalifa Al Thani n’en accueillait pas moins leurs opposants. On pouvait ainsi croiser à Doha Youssef al-Qaradawi, le prédicateur star d’Al-Jazira, d’origine égyptienne ; le religieux libyen Ali Sallabi ; ou encore le gendre du Tunisien Rached Ghannouchi (leader du parti islamiste Ennahdha), Rafik Abdessalem, qui dirigeait le département des recherches au centre d’études d’Al-Jazira avant de rentrer en Tunisie et d’y occuper le poste de ministre des Affaires étrangères (de fin 2011 à mars 2013). Pas de quoi rassurer Alger et Nouakchott, capitales épargnées par le Printemps arabe : l’émir n’offre-t-il pas asile à l’Algérien Abassi Madani, cofondateur du Front islamique du salut (FIS), ainsi qu’à l’ancien président mauritanien Maaouiya Ould Taya, chassé du pouvoir par l’actuel chef de l’État ?

    Car Sa Majesté n’accorde pas droit de cité aux seuls militants de l’islam politique. Des figures des régimes déchus ont également trouvé refuge
    -  au moins un temps - sur ses terres, comme le Libyen Moussa Koussa, ancien chef des renseignements et ministre des Affaires étrangères du « Guide », ou le Tunisien Sakhr el-Materi, gendre de Ben Ali. Le paradoxe n’effraie pas l’émirat : ce paradis fiscal, où nombre de figures des régimes déchus ont placé leur fortune, a vu son procureur général, Ali Ibn Fetais al-Marri, chargé par les Nations unies de coordonner les enquêtes sur les fonds détournés par les dirigeants arabes renversés.

    Paralyser

    « Ceux qui considèrent le Qatar comme un État-nation traditionnel ne pourront que se tromper », explique Mohammed El Oifi. Petit et faiblement peuplé, l’émirat doit, pour exister, s’imposer à l’extérieur. Et le Printemps arabe lui en a apporté l’occasion sur un plateau : il a paralysé les derniers grands de la diplomatie régionale, Égypte et Syrie, alors que l’Irak déchiré n’a plus guère de poids et que l’Arabie saoudite reste empêtrée dans ses problèmes de succession. La Ligue arabe est ainsi tombée sous l’emprise qatarie. Les caisses de l’Égypte sont à sec ? L’émirat y déverse quelques milliards de dollars. La zone grise du Sahel, déstabilisée par la guerre libyenne, a vu débarquer ses convois humanitaires. Et, fin 2012, Hamad Ibn Khalifa Al Thani est allé se faire acclamer à Gaza, déserté par les chefs d’État arabes depuis 2007.

    De quoi confirmer, pour certains, le soupçon d’un agenda impérialiste caché. C’est la thèse des journalistes Jacques-Marie Bourget et Nicolas Beau dans Le Vilain Petit Qatar : le Printemps arabe ne serait que l’aboutissement d’un grand projet panarabe à teinte islamiste fomenté par Doha. Plus mesuré, Naoufel Brahimi El Mili considère plutôt le petit émirat comme le bras agissant d’une Amérique qui a vu dans les révolutions l’occasion d’édifier le « Grand Moyen-Orient » démocratique que George W. Bush avait échoué à imposer. Mais pour Mohammed El Oifi, l’activisme qatari ne s’inscrit pas dans une stratégie préméditée : « La seule obsession de ce petit État coincé entre Iran et Arabie saoudite est d’agir pour exister et d’exister pour survivre. » Emportée par son instinct de survie, la machine qatarie ne finirait-elle pas par échapper au contrôle de ses pilotes ?

    Source :

    http://www.jeuneafrique.com/Articles/Dossier/JA2734p024-031.xml0/diplomatie-libye-egypte-mauritaniemaghreb-a-quoi-joue-le-qatar.html

     


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 13 juin 2013 11:39

    Le Qatar, relais régional des États-Unis

    « Dans son ouvrage "Le Printemps arabe : une manipulation ?" (éd. Max Milo), paru fin 2012, Naoufel Brahimi El Mili, professeur à Sciences-Po Paris, envisage le Qatar comme un relais régional des États-Unis. L’émirat œuvrerait pour concrétiser la vision américaine de « Grand Moyen-Orient » esquissée par George W. Bush et revisitée par Barack Obama ».

    Source :

    http://www.jeuneafrique.com/Articles/Dossier/ARTJA20130612140841/algerie-tunisie-fmi-abdelaziz-bouteflikael-mili-le-qatar-fait-tout-pour-que-la-tunisie-ne-se-tourne-pas-vers-l-algerie.html



  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 13 juin 2013 12:00

    Réserves de gaz : l’Iran ravit à la Russie son titre de numéro un

    « La Russie a perdu sa couronne : alors qu’elles étaient évaluées à 44,6 trillions de mètres cubes, ses réserves de gaz sont désormais estimées à 32,9 trillions, a indiqué hier le groupe pétrolier BP dans son rapport annuel sur l’énergie, qui fait référence dans le secteur (…)Dans le même temps, le groupe britannique a révisé en très légère hausse les réserves de l’Iran, qui passent de 33,1 trillions de mètres cubes fin 2011 à quelque 33,6 trillions (…) Avec 25,1 trillions de mètres cubes, le Qatar distance désormais, sur la troisième place du podium, le Turkménistan, dont les réserves à fin 2012 sont révisées à la baisse. A eux quatre, ces pays possèdent près de 60 % des réserves mondiales de gaz, indiquent les statistiques de BP » :

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202824218142-reserves-de-gaz-l-iran-ravit-a-la-russie-son-titre-de-numero-un-575084.php


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 15 juin 2013 23:07

    L’émir du Qatar, Hamad Ben Khalifa Al-Thani, vers la porte de sortie

    Des médias arabes ont donné une information jeudi selon laquelle l’émir du Qatar, cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani, quittera prochainement le pouvoir. Cette information a été confirmée par l’Agence France presse (AFP) hier, citant « des responsables qataris et des diplomates ». Cependant, les deux sources avancent des motivations différentes quant au départ du pouvoir de cet émir très contesté par une grande partie de la rue arabe pour le rôle condamnable joué par le Qatar dans la déstabilisation de plusieurs pays arabes et le soutien au terrorisme.

    « Le retrait de Hamad Ben Khalifa, l’émir du Qatar, est motivé par une décision américaine », ont rapporté jeudi des médias arabes citant « des sources diplomatiques bien informées ». « L’émir du Qatar a été informé, lors d’une récente rencontre avec un haut responsable américain des renseignements, de la décision prise par Washington sur la nécessité qu’il se retire du pouvoir », selon ces médias citant les mêmes « sources diplomatiques ».

    A en croire ces médias, la défaite cuisante des terroristes, appuyés par le Qatar, face à l’armée syrienne, dans les batailles stratégiques, dont celle d’El Qousseir, constitue l’une des raisons du retrait de l’émir du Qatar.

    L’AFP a annoncé hier le départ de cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani qui, selon cette agence de presse, « se prépare à transférer le pouvoir à son fils dans ce richissime Etat gazier (…) ».

    « Un remaniement ministériel important est également attendu au Qatar, dans le cadre duquel le puissant Premier ministre, cheikh Hamad Ben Jassem Ben Jabr Al-Thani, pourrait perdre son poste ou du moins le portefeuille des Affaires étrangères, selon des sources concordantes », écrit encore l’AFP.

    « L’Emir est convaincu qu’il doit encourager la nouvelle génération. Il compte transférer le pouvoir au prince héritier, cheikh Tamim, et effectuer un remaniement ministériel pour nommer un grand nombre de jeunes au Conseil des ministres », a indiqué à l’AFP un responsable qatari qui a requis l’anonymat.

    L’AFP ajoute que cheikh Tamim, deuxième fils de l’Emir et de cheikha Moza, sa deuxième épouse, né en 1980, est le commandant en chef adjoint des forces armées et préside le comité olympique. Selon plusieurs sources politiques, le Premier ministre, un cousin de l’Emir, pourrait perdre le portefeuille des Affaires étrangères qu’il détient depuis 1992, voire perdre sa fonction de Premier ministre qu’il occupe depuis 2007, rapporte cette agence de presse.

    « Le Premier ministre a joué un rôle important dans la politique étrangère volontariste du Qatar, qui a participé à l’intervention armée en Libye, et soutient activement les rebelles contre le régime du président syrien Bachar Al Assad », note l’AFP. L’Emir, né en 1952, est arrivé au pouvoir en 1995 au terme d’un coup d’Etat mené contre son propre père qui se trouve, actuellement, réfugié en Suède.

    L’émir qatari, soupçonné d’être le principal sponsor des « Frères musulmans » et financier du « djihad » dans les pays arabes et musulmans, s’est caractérisé, ces dernières années, par une ingérence sans retenue dans les affaires de nombreux pays arabes et musulmans, encourageant ce qui est appelé « le printemps arabe » et menant, par le biais de la chaîne de télévision du même pays Al Jazeera, une campagne de déstabilisation dans les Etats ciblés par cette monarchie qui, comme en Syrie, n’a pas hésité à armer différentes parties en conflit et faire durer des guerres qui ont, jusque-là, fait un nombre indéterminé de victimes.

    Source :
    http://www.letempsdz.com/content/view/96102/1/


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 16 juin 2013 22:50

    Le 19 juin 2013 s’ouvrira à Paris le premier procès qu’Al-Jazeera intente, depuis sa naissance, à une personnalité politique non qatarie

    « Un procès où le vilain petit Qatar pourrait y laisser des plumes ! »

    Voir la vidéo et l’article suivants :

    http://www.youtube.com/watch?v=lCDT-KcrfNc&feature=player_embedded

    http://www.tunisie-secret.com/Al-Jazeera-poursuit-en-justice-Mezri-Haddad_a459.html


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 22 juin 2013 08:45

    Qatar : conquérir le monde en quatre leçons

     

    « Leçon 1 : séduire les Occidentaux, au prix de quelques entorses avec la vérité sur les promesses démocratiques.

    Leçon 2 : se faire des amis puissants, surtout s’ils possèdent un siège permanent au conseil de sécurité de l’ONU.

    Leçon 3 : sortir le chéquier et activer ses réseaux.

    Leçon 4 : surfer sur l’islam, y compris le plus radical. »

     

    http://www.jolpress.com/dossier-qatar-conquerir-monde-quatre-lecons-joltv-820262.html

     


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 24 juin 2013 22:28

    La destitution  qui va être « décrétée »  à  l’encontre de l’Émir du Qatar, en faveur de son fils,  Ibn Mozah !

    « Une opération d’exfiltration perçue dans de larges couches de l’opinion internationale, quoiqu’on en dise, comme un dommage collatéral majeur du conflit de Syrie. Plus précisément, la sanction de l’échec d’un trublion qui aura plus que quiconque assuré la promotion du djihadisme erratique, exacerbé l’antagonisme religieux inter musulman (sunnite-chiite), accentué la défragmentation du Monde arabe et sa soumission à l’impérium atlantiste, tout en plaçant le monde au bord d‘une conflagration régionale.

    Une destitution comparable à celle décrétée par les Anglais dans la décennie 1950 à l’encontre du Roi Talal de Jordanie, en faveur de son fils Hussein ».

     

    Source :

    http://www.renenaba.com/la-fin-sans-gloire-du-deus-ex-machina-de-la-revolution-arabe/


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 25 juin 2013 08:59

    Ça y est : La destitution « décrétée  » à l’encontre de l’Émir du Qatar, en faveur de son fils, Tamim ben Mozah/Hamad

    http://blogs.mediapart.fr/blog/salah-horchani/250613/ca-y-est-la-destitution-decretee-l-encontre-de-l-emir-du-qatar-en-faveur-de-son-fils-tamim-ben-m


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 27 juin 2013 08:38

    La Question du Jour : Qui est la dame qui fut associée à deux coups d’État en moins de vingt ans ?

     

    http://blogs.mediapart.fr/blog/salah-horchani/260613/la-question-du-jour-qui-est-la-dame-qui-fut-associee-deux-coups-d-etat-en-moins-de-vingt-ans


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 27 juin 2013 08:49

    Il a perdu les faveurs de ses parrains américains et celles de la très agissante Cheikha Moza.

     

    L’émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, a informé la famille régnante de sa décision de remettre le pouvoir à son fils, a annoncé hier, la chaîne Al Jazeera. Chauffé à blanc, porté à bras-le-corps par les Etats-Unis d’Amérique, l’émir du Qatar, Hamad Ben Khalifa Al-Thani, n’a plus la cote. Ainsi donc, son employeur, l’Oncle Sam, vient de lui signifier une fin de mission après avoir « vaillamment servi » de croupion US dans le Monde arabe. Pis encore, il n’a pas seulement perdu les faveurs de ses parrains, mais également celles de la très agissante Cheikha Moza. Sous l’injonction de cette dernière, l’émir sera contraint de passer le témoin à Tamim, son fils aîné. Né en 1980, Cheikh Tamim, deuxième fils de l’émir et de Cheikha Moza, sa deuxième épouse, est le commandant en chef adjoint des forces armées. Le souverain « s’est réuni avec la famille régnante et les notables et les a informés de sa décision de remettre le pouvoir au prince héritier, Cheikh Tamim ben Hamad Al Khalifa », a précisé la chaîne. Cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, doit prononcer, aujourd’hui, un discours à la nation, a annoncé le palais dans un communiqué. Selon des sources diplomatiques arabes et occidentales au Qatar et dans la région, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l’Arabie Saoudite notamment, ont été prévenus des intentions de l’émir qui, disent-ils, tient à assurer un transfert du pouvoir en douceur à la jeune génération.

    Il s’agit d’une première dans ce pays et dans l’histoire récente du Monde arabe où aucun souverain n’a jamais renoncé au pouvoir de son plein gré. Mais l’émir l’a-t-il fait de son propre gré quitte à rompre pour cela avec la tradition des monarchies arabes dont les dirigeants restent généralement en place jusqu’à leur mort ? Sans bruit, Hamad Ben Khalifa sera ainsi éjecté par une intrigue de palais. C’est l’histoire de l’arroseur arrosé : en 1995, il a fomenté un coup d’Etat contre... son père.

    Au plan interne, cela ne signifie pas de grands changements. Le nouveau patron du Qatar contrôle l’essentiel des ministères-clés comme l’armée et la sécurité. En revanche, c’est au plan international que cette décision prend toute son épaisseur. Exécutant parfaitement le rôle que lui font jouer les puissances occidentales, notamment les Etats-Unis d’Amérique, l’abdication de Cheikh Hamad est un véritable bouleversement qui pourrait avoir des conséquences sur sa politique étrangère. En parfait croupion, le petit Emirat du Golfe n’a pas ménagé ses efforts pour exécuter l’ambitieux projet de l’administration américaine selon lequel « il faut donner sa chance à l’islamisme light dans le Monde arabe ». Le Qatar qui fait figure de nain dans le Moyen-Orient n’a jamais caché son soutien aux partis islamistes. Depuis le début du printemps arabe, il s’est donné un rôle d’acteur majeur dans la région au point d’agacer les autres monarchies du Golfe dont son voisin immédiat, l’Arabie Saoudite. Il a appuyé le parti Ennahda en Tunisie actuellement au pouvoir, il a porté à bras-le-corps les Frères musulmans en Egypte également au pouvoir, il a offert sa médiation dans le conflit yéménite, déboursé une fortune et contribué militairement à renverser le colonel El Gueddafi en Libye et il est à la tête des Etats arabes qui poussent à armer l’opposition syrienne pour faire éjecter du pouvoir Bachar Al Assad et installer, évidemment à sa place, des islamistes. Au Moyen-Orient, une région politiquement statique, l’émir Cheikh Hamad bin Khalifa al-Thani, âgé de 59 ans, est le plus actif, le plus bruyant. Avec des revenus d’exportations autour de 100 milliards de dollars par an, l’argent coule à flots et booste les conquêtes extérieures de l’émir. Même en Europe, notamment en France, on s’affole. Le petit monstre de Doha menace de bouffer le monde avec ses pétrodollars. Mais tout a une fin, y compris les folies du Royaume ! Avec cette abdication, cela signifiera-t-il la fin de cette machine à placer des islamistes au pouvoir ?

    Il y a fort à parier sur cette éventualité, surtout que le centre névralgique du Monde arabe, la grande Egypte se trouve à la « Mosri du chaos » depuis que les Frères musulmans ont accédé au pouvoir. Ayant déçu, le président Mohammed Morsi se trouve face à une forte opposition et le scénario de son départ du pouvoir n’est pas écarté. Du coup, une double fin : celle de l’islamisme au pouvoir et celle de la mission de l’émir du Qatar.

    Source :

    http://www.legrandsoir.info/il-a-passe-le-temoin-a-son-fils-aine-fin-de-mission-pour-l-emir-du-qatar.html

     

     

     

     


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 18 juillet 2013 00:41

    Conséquences et leçons du « putsch » familial de Doha

     

    Traité en mode mineur dans les rubriques « pipoles » de la presse occidentale, l’abdication le 25 juin 2013 de l’émir régnant du Qatar, Hamad bin Khalifah, en faveur de son fils Tamim âgé de 33 ans constitue en fait un véritable séisme politique tant à l’intérieur de l’Émirat que dans l’ensemble du monde arabe. Rien ne semblait en effet justifier cette transition brutale et inattendue dans une société où le respect de l’âge est fondamental, où les successions s’opèrent normalement par la voie fraternelle et où l’on ne peut s’affranchir de ces contraintes qu’au prix d’un véritable « coup d’État » comme l’avait fait Hamad bin Khalifah contre son propre père en 1995. Et, de fait, « l’abdication » de l’Émir semble avoir été obtenue au terme d’un conseil de famille houleux où la fronde a été menée par la Cheikha Mozah, mère du prince Tamim, souvent présentée comme le « Père Joseph » du régime qatari. Mais cette bronca privée n’a pas pour seule motivation les appétits de pouvoir de telle ou telle branche de la famille.

    Le Qatar a bâti sa récente et colossale fortune sur la « monoculture » du gaz naturel. C’est cette fortune qui a permis à l’Émirat au cours des quinze dernières années de gérer son insertion difficile entre deux voisins puissants et dangereux. Au sud, l’Arabie Séoudite avec laquelle il est en rivalité sur le plan religieux et qui avait juré sa perte, en allant même demander sans succès aux Égyptiens d’en chasser l’Émir manu militari au tournant des années 2000. Au Nord, l’Iran chiite et ses 75 millions d’habitants, foncièrement hostile aux Wahhabites et qui partage avec l’Émirat l’exploitation de la même poche de gaz au fond du Golfe persique, situation à terme lourde de contentieux. Ainsi menacé, le Qatar a repris à son compte les stratégies mises en œuvre par son rival séoudien dans les années 1980 : d’une part, se concilier par l’argent et des investissements massifs l’appui politique et la protection armée des grandes puissances militaires d’Occident ; et, d’autre part, tenter de faire jeu égal et si possible de supplanter l’Arabie dans le contrôle de l’islam mondial à grand renfort de millions de dollars par le biais des Frères Musulmans et du djihadisme salafiste. C’est ainsi qu’on a pu voir la patte du Qatar sur tous les théâtres politiques et militaires de l’activisme islamiste, de Gaza au Mali, de la Syrie à la Libye, de la Tunisie à l’Égypte avec la complaisance ignorante, naïve ou intéressée de décideurs occidentaux.

    La mise en œuvre de cette politique a été confiée à Hamad ben Jassem, cousin de l’Émir, nommé Premier Ministre en 2003 en sus du poste de Ministre des Affaires Étrangères qu’il occupait depuis 1992, connu à Paris sous l’acronyme familier de « Hachebéji » par le personnel politique français qui, toutes tendances confondues, allait se bousculer servilement à sa porte. Le problème est que pour constituer sa fortune, le Qatar a consenti des investissements énormes et parfois disproportionnés pour l’extraction et le transport de son gaz naturel. Compte tenu de l’état actuel et des perspectives défavorables d’évolution du marché mondial du gaz, il devenait difficile pour la famille régnante du Qatar d’assurer sa prospérité financière par des placements diversifiés et plus ou moins judicieux dans le monde entier et, dans le même temps, de financer sans retenue l’expression de l’islamisme politique sunnite fondamentaliste dans le monde arabe et musulman. Le conseil de famille a tranché la question en déposant l’Émir en titre, en limogeant son ministre activiste, en portant au pouvoir un jeune homme de 33 ans connu pour son goût des affaires, ses penchants pro-occidentaux, son peu d’appétence à soutenir le fondamentalisme salafiste et dont on espère bien que, compte tenu de son âge, il sera assez aisé de le contrôler. Et il est assez significatif de constater que l’une des premières décisions du jeune prince a été d’effectuer des changements voyants à la tête de la chaîne de télévision Al-Jazeera devenue au fil des dix dernières années l’instrument privilégié d’influence, de propagande et d’agitation politique fondamentaliste au service de la politique extérieure de l’Émirat.

    Ces bouleversements qui s’analysent en fait comme une véritable révolution ont été immédiatement perçus comme tels dans l’ensemble du monde arabe où il ont sans délai suscité une cascade de remises en cause et des conséquences majeures. En Égypte d’abord où les Frères Musulmans, constants dans leur politique de double langage, faisaient exactement le contraire de ce qu’ils avaient promis et dont la gestion à la fois rapace et inepte les amenait en conflit frontal avec la nomenklatura militaire qui demeure le principal opérateur économique du pays. L’armée pouvait à la rigueur, en attendant l’inévitable sanction populaire, laisser aux Frères la bride sur le cou tant qu’ils drainaient l’argent qatari. Mais l’interruption prévisible du flux annoncée par la déposition de l’Émir, a précipité le mouvement et poussé le commandement militaire à mettre un terme à l’expérience de cogestion avec l’islamisme politique au prix d’un véritable putsch. Et, pour faire bonne mesure, la classe politique et médiatique égyptienne a aussitôt exigé et obtenu la fermeture des bureaux et infrastructures d’Al-Jazeera au Caire. Rivale du Qatar, appuyée par les Émirats arabes unis et le Koweït, l’Arabie Saoudite a tout aussi immédiatement témoigné sa satisfaction et son appui à la révolte en débloquant des aides et prêts de plusieurs milliards de dollars destinés à permettre à l’armée de tenir les Frères à l’écart des recompositions politiques à venir.

    Les conséquences de la transition qatarie ne sont pas moins spectaculaires en regard de la rébellion syrienne dont l’Émirat soutenait publiquement sur les plans politique, financier et militaire, les factions les plus ouvertement islamistes. Lors de la réunion de la Coalition nationale syrienne qui s’est tenue en Turquie le 6 juillet pour décider du remplacement de Moaz al-Khatib, son nième chef démissionnaire, c’est le candidat de l’Arabie Séoudite, Ahmad Assi Jarba - que ses adversaires n’hésitent pas à présenter comme « le candidat Bandar » ( le prince Bandar, « chef des services spéciaux séoudiens ») - qui a été élu aux dépens de son rival Mustafa Sabbagh jusque là soutenu par les Qataris. Dans le même temps, Ghassan Hitto, premier ministre du gouvernement provisoire rebelle, imposé par Hamad ben Jassem en mars 2013 lors du sommet de Doha, préférait présenter sa démission. Et il fait peu de doute que la « défection » qatarie se traduira rapidement sur le terrain par des évolutions défavorables aux groupes djihadistes déjà fortement éprouvés.

    L’onde de choc s’étend jusqu’au Maroc où le vieux parti bourgeois conservateur de l’Istiqlal qui avait accepté d’entrer dans un gouvernement de coalition avec le Parti « Justice et bienfaisance » (l’émanation locale des Frères sortis vainqueurs avec une majorité relative des dernières législatives), a rompu le 10 juillet le pacte de gouvernement en faisant démissionner ses ministres et en initiant une crise qui devrait déboucher sur de nouvelles élections. Elle s’étend aussi dans le monde islamique où s’exerçait l’activisme qatari. Le bureau de représentation des Talibans afghans ouvert à Doha le 18 juin dernier a précipitamment fermé le 9 juillet sans qu’on sache très bien s’ils ont préféré partir d’eux même ou s’ils ont été discrètement « invités » à déguerpir. En Turquie où le Premier Ministre Erdogan et le parti AKP, stimulés politiquement et sans doute financièrement par le Qatar, assistaient dans tous le domaines la rébellion syrienne et jouaient sur tout le pourtour méditerranéen la carte du soutien aux Frères et aux régimes islamistes, se retrouvent seuls au milieu du gué alors que se développent les difficultés intérieures illustrées par les récents débordements de la place Taksim.

    Les conséquences d’une interruption annoncée des ingérences qataries devraient se faire sentir rapidement dans le reste du monde arabe. En particulier en Tunisie où la fin du soutien inconditionnel au parti En-Nahda pourrait contraindre ce dernier soit à transiger sur ses principes islamistes, soit à ouvrir plus largement le champ politique à des forces moins connotées sur le plan religieux. Ailleurs, notamment en Libye et surtout à Gaza, l’avenir semble plus incertain et plus sombre. En Libye parce que les groupes salafistes qui rivalisent pour le contrôle du terrain y disposent de sources de revenus qui peuvent leur permettre de survivre sans aide extérieure. À Gaza parce que l’interruption de la manne qatarie qui s’était substituée il y a un an de façon massive aux assistances concurrentes mais plus modestes de l’Arabie et de l’Iran ne manquera pas de susciter une redistribution sans doute violente des cartes du pouvoir au sein du Hamas.

    Dans tous les cas, l’enseignement le plus clair du coup d’État feutré de Doha est que l’islamisme politique, sa domination sociale, son influence culturelle, son expression djihadiste violente existent d’abord et avant tout par l’assistance financière qu’il reçoit des pétromonarchies wahhabites et par la cécité, la tolérance, la complaisance, voire le soutien politique que ces monarchies « achètent » auprès des puissances occidentales. France en tête….

    Source :

    http://www.espritcorsaire.com/?ID=109/Alain_Chouet


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 19 juillet 2013 10:48

    Qu’est-ce qui a poussé Obama à destituer l’Émir du Qatar en faveur de son fils ?

     « Le président américain a saisi la gravité de l’affaire en se débarrassant rapidement de ses deux complices et valets devenus trop encombrants : Hamad Ben Khalifa et Hamad Ben Jassim.

    Sans toutefois prévenir François Hollande, ce qui aurait évité à celui-ci de se rendre à Doha 24h avant l’éviction officielle des deux Hamad.

    Obama a changé les deux têtes du pouvoir au Qatar pour que le président de la première démocratie du monde ne soit pas accusé à son tour de soutien au terrorisme, notamment celui d’Al-Qaïda, supposée être l’ennemi numéro1 des Etats-Unis et du monde entier.

    Barack Obama savait très bien que Hamad Ben Khalifa et Hamad Ben Jassim finançaient les Frères musulmans, Al-Qaïda et d’autres groupes terroristes, mais tant que cela servait les intérêts stratégiques de l’Empire, il a laissé faire ses valets.

    Si cette collaboration étroite entre le Qatar et Al-Qaïda était encore floue en Tunisie, au moment des événements de janvier 2011, elle est devenue parfaitement claire en Libye, ensuite en Syrie. C’est d’ailleurs pour cette raison que les Français ont décidé de faire le grand nettoyage au Mali
     » :

    http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-11699.html


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 22 juillet 2013 09:20

    Qui sont les caricatures du Prophète ?

    « Ces dictatures pétrolières qui financent la guerre entre musulmans ; ne sont-ce point elles les vraies caricatures du Prophète ? Ces bédouins engraissés se prostituant pour un ballon rond ; ne sont-ce point eux les vraies caricatures du Prophète ? » (Al ’Ajamî ).


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