samedi 7 décembre 2019 - par FDILI Otman

Nomadologie : Une ligne de recherches interdisciplinaires pour comprendre le Sahara Occidental

Au-delà de la poétique du point mort : quelle rénovation de la recherche sur le Sahara Occidental ?

Quelles sont les caractéristiques qui on fait du Sahraoui Occidental un territoire colonisable ? Et comment ces caractères ont-elles influencées la révolution sahraouie ? Qu'elle influence a eu le caractère nomade de sociétés sahraouis ? La manière la plus lisible mais la moins visible de réfléchir le nomadisme consiste à penser son corps plutôt qu’une une opposition nomade/sédentaire. De même, si nous considérons la relation de genre comme une relation d’opposition, la femme ne sera pas mieux comprise à partir de l’homme. Ainsi, quand on travaille avec une corporation (au sens du corps), par exemple, au Magreb, on comprendre qu’il s’agit d’un corps musulman, d’un corps fabriqué par une civilisation, suite à de colonisations et de conquêtes, avec une religion et une pensée déterminée, une culture, une gastronomie, un symbolisme, un imaginaire social et une réalité qui correspondent plus ou moins à ses projections.

Au Sahara occidental, il s’agit d’un territoire où ils sont fidèles à l’idée d’un corps dualiste, influencé par les religions monothéistes et notamment la musulmane. C’est-à-dire, d’une part, le corps matériel et, d’autre part, l’âme. Le premier est important, nécessaire mais insignifiant et le second (l’âme) est immatériel, mais il est extraordinaire. C’est cette partie extraordinaire de la dualité qui nous permettrait d’accéder à Dieu. C’est un corps double, schizophrène, mais aussi musulman, car c’est un corps pécheur.

On peut donc distinguer plusieurs nomadismes, mais au-delà d’une distinction opposante, binaire ou dualiste, il s’agit plutôt d’une différenciation territoriale. Le nomadisme sahraoui n’est pas confronté aux mêmes difficultés que le nomadisme éparpillé dans le monde entier. Dans le désert du Sahara, les liens sont déterminés par le désert lui-même, dans le monde, par exemple au Mexique, ils sont déterminés par la géographie vaste de ce territoire. Par exemple, parmi les zapotèques dans la Valle de Oaxaca au sud de Mésoamérique, ils existent différents groupes comme celui que l’on nomme « fils des nuages » (biniza en langue zapotèque), un peuple dont on sait peu car il est censé n’avoir ni tradition ni légendes sur sa migration. Les tribus du Sahara occidental sont également connues sous le titre des « fils des nuages ». Les zapotèques sont “fils des nuages” pour des raisons de spiritualité tandis que les sahraouis pour des raisons d’eau.

D’une manière générale, voici l’une des principales problématiques des peuples nomades : ils ne s’inscrivent pas dans une centralité. L'anthropologue sahraoui, Bahia Awah décrit la difficulté qu’il a le chercheur à rassembler des informations sur toute genèse d’un peuple nomade (2017, 46). Mais malgré cela, cette genèse se trouve dans toutes les productions culturelles et sociales imaginables, dans l’art pictural, la littérature notamment orale, la musique et les coutumes. On la trouve aussi dans la manière de mener une vie spirituelle, de s’habiller et de prendre la parole. Donc pour étudier le nomadisme il faut souscrire, du moins partiellement, à la pensée nomade. C’est-à-dire, errer dans l’ethnographie pour avoir accès aux descriptions de mode de vie nomade mais pas que, puis il va falloir faire appel à l’anthropologie, à la littérature et à la musicologie, aux disciplines de l’art, de la religion et de la psychologie. Presque toutes les sciences humaines pour en constituer une science interdisciplinaire la nomadologie.

Par exemple si on prendre en considération les études anthropologiques sur le Sahara Occidental, notamment les travaux de Sophie Caratini. On constate une représentation du peuple sahraoui qui prend naissance dans la lutte contre l’Espagne et dont la formation s’accélère avec la lutte contre le Maroc. L’individu sahraoui selon Caratini (2003,62), dans le contexte de la formation de la RASD, a été amené à construire sa distinction à partir d’une référence spatiale et non temporelle. Ceux qui ont connu le territoire du Sahara occidental et surtout les zones côtières, avant, pendant et après la révolution, identifient cet espace et s’y identifient à lui, ce qui est plus difficile pour les générations actuelles (4émé et 5émé) qui n’ont jamais connu le territoire occupé. Il s’agit d’un espace qui ne peut exister que dans l’imaginaire, tout en conservant comme mythe une logique structurante d’identification. Cependant, on ne va pas discuter l’idée que l’identité sahraoui se constitue dans un élan politique à partir du territoire revendiqué actuellement, mais ce qui semble oublier cette approche anthropologique c’est qu'il s’agit d’une identité contingente. Voilà pourquoi une logique nomade, qu’on peut nommer nomadologie, sachant qui se voudrait ici comme une métaphore pour appréhender le caractère nomade de sahraoui, est nécessaire.

A ce propos la sociologie donne aussi ses contributions notamment la Muqaddima d’Ibn Khaldoun, dans laquelle il est question, bien sûr, de nomadisme mais du point de vue sociologique. « Le nomade, désigne-t-il un mode de vie ou une ethnie ? » Ou encore, « Qu’est-ce qu’un corps nomade ? ». Par exemple, pour s’intégrer dans une tribu parmi les nomades d’Asie centrale nous dit Laura Turarberk, « il n’est pas obligatoire d’être du même sang ni de la même race. Il suffit de se présenter aux yeux des membres de la famille (au sens large de la tribu) comme appartenant à la famille, et de s’intégrer dans le lignage. Même dans le tribalisme moderne, semi-officiel, le lignage sert toujours à autre chose, à réglementer le chaos » (2010, 41). Effectivement la question du nomadisme sahraoui, n’est pas lié à une identité uniquement spatiale, ni ethnique et encore moins à morphologique. 

Peut-être l’éthologie peut nous donner aussi des réponses, puisque le comportement résulte d’un changement dans l’environnement pertinent de l’animal, par exemple un stimulus, la faim, le besoin d’eau, etc. En ce qui concerne le nomadisme, le comportement se traduit par un environnement pertinent d’une société, qui le stimule, qui touche une grande majorité de ses individus tels que la foi, une catastrophe naturelle, des frontières, besoin d’eau, etc. Jakob Von Uexkull nous fait savoir qu’un comportement exige plus que la simple observation, il faut décrire le comportement, analyser statistiquement sa production et traiter le comportement de chaque société dans ses standards de signification, travail que les ethnologues en général élaborent (1965, 96). Les sociétés nomades qui ont un mode de vie fondé sur le déplacement se caractérisent par un comportement instinctif nécessaire. Mais tout n’est pas instinctif, par exemple, si la chasse d’une proie est instinctive, savoir conserver la viande de cette proie exige un apprentissage. En termes d’individu, la technique de chasse doit être apprise en fonction de la proie et du milieu. En termes de civilisation, la circulation des individus, les exodes et les exiles doivent être apprit en fonction du nomadisme qu’on pratique et du milieu, donc le territoire.

Mais plus précisément, qu’est-ce que la nomadologie ? Et en quoi elle nous aide-t-elle à disséquer ces caractéristiques ?

 

La nomadologie : une question de postcolonialisme

On peut dire que le post-colonialisme prétend être un mouvement intellectuel et politique qui défie et répare les logiques et les pratiques du colonialisme indépendamment du cadre spatial ou territorial. En ce sens, le postcolonialisme concerne directement et indirectement les sociétés humaines. Selon l’algérien Boualem Sansal, l’histoire interroge toujours des personnes qui n’ont rien à voir avec les événements. Dans le cas du Sahara, c’est dans le post-immédiat de la conquête espagnole qui a lieu la révolution sahraouie et la conception d’une identité liée au territoire. Il s’agit d’une conquête et d’une révolution resté dans le stade liminal, qui nous interrogent encore aujourd’hui. 

Dans le cas du Sahara occidental, il n’y a donc pas eu une colonisation de la part des Espagnols, mais plutôt une conquête. Il s’agissait d’un positionnement militaire et finalement peu d’Espagnols se sont installés pour vivre au Sahara occidental. Malgré le fait que l’Espagne de l’époque, sous le mandat de Franco, administrait le territoire, il n’y a pas eu, à grande échelle, de mélange ethnique entre les espagnoles et les Sahraouis, comme fut le cas avec l’Amérique Latine ou encore les Arabes avec les nord africains.

Le post-colonialisme est lié à la décolonisation des territoires, des nations, de l’identité, des peuples et surtout de l’imaginaire social. C’est une tendance plus qu’un mouvement formel, qui se propage dans le monde académique, spécifiquement dans les sciences humaines et qui fait référence aux actions de décolonisation intellectuelle. Le post-colonialisme se distingue des mouvements qui cherchent à revendiquer le passé et à racheter l’histoire des vaincus. La condition de “post”, tente de comprendre dans quelle mesure ce qui a eu lieu continue d’affecter, dans ce cas-là le colonialisme, dans le cas du post-modernisme, le modernisme. Dans ce fil conducteur du postcolonialisme, la nomadologie en tant que science, s’intéresserait à comprendre comment les peuples, dans ce cas le peuple sahraoui dit nomade, dans sa conception marginal et micropolitique, étant présent depuis les époques coloniales avec sa culture et ses pratiques jusqu’à aujourd’hui, continu d’illustrer des traces de ce qu’était son nomadisme originaire. Et comment celui-ci influence et continu d’influencer les projets nationaux et politiques sahraoui.

 

La nomadologie une ligne de recherche qui s’inscrit dans les courant postmodernistes

Dans la même catégorie du “post” nous trouvons le postmodernisme qui suppose pour Jean-François Lyotard, une rupture avec les discours utopiques du modernisme. Il faut présenter le contexte dit post-moderne actuel, autrement dit, avec quelles lentilles nous voyons le monde et analysons le passé pour mieux comprendre le présent. Il s’agit d’un contexte dans lequel la navigation libre sur Internet, le comportement des foules dans les centres commerciaux, l’exode et, en général, les moyens par lesquels l’individu exprime un nouveau désir de liberté montrent la résistance de l’homme contemporain à s’interner dans un seul domicile, une seule profession, un noyau familial déterminé ou une identité sexuelle.

Nous vivons le temps où le nomadisme, plus qu’une simple catégorie historique et sociale délimitant des comportements tribaux, se concrétise dans une réalité dite virtuelle et/ou digital. Cela est dû comme nous le fait comprendre Jean-François Lyotard dans la condition postmoderne, d’une part au fait, que l’être humain ne croit plus aux grands récits. A savoir, l’incrédulité dans les discours métanarratifs qui nous proposent un monde meilleur et utopique. Et d’autre part, est dû au fait, que les individus cessent de croire qu’ils peuvent changer le monde puisque les idéologies modernes, dans la pratique, ils obtiennent l’opposé qu’ils théorisent. Pour Jean-François Lyotard il s’agit d’annoncer le postmodernisme comme l’épuisement des énergies utopiques (1998 ; 38). De la même manière que Alice Wilson dans son article Poursuivre la révolution, annonce un « épuisement des révolutionnaire » suite aux « effort prolongés pour essayer de faire durer, pendant des décennies, les conditions liminales de l’engagement révolutionnaire » dans le cas du Sahara Occidental.

Gianni Vattimo, dans son livre La société transparente, en référence au postmodernisme, nous révèle que la vérité comme anesthésie, pour l’homme, met en évidence notre subjectivité (1990 : 52). C’est peut-être dans cette approche et dans ce contexte que réside la pertinence du postmodernisme. Ainsi, poser la question de la véracité du de presse et d’un discours pro sahraoui n’a aucune importance, puisque, si les énergies utopiques sont épuisées, s’il n’y a pas de vérité, on sait à l’avance qu’ils ne disent pas la vérité simplement parce qu’il n’y a pas de vérité. Mais l’absence de vérité n’est pas la même chose que l’absence du fait. Là où il y a des faits, il n’y a généralement ni utopisme, ni dystopie, ni postmodernisme, ni postcolonialisme. Ce qui rends plus facile de mener une réflexion nomadologique sous les paramètres du postmodernisme que ceux du postcolonialisme, car ce dernier ne résout pas le problème de la vérité, ni celui de l’objectivité, mais il postule en faveur d’une vérité coloniale.

Ce qui est frappant dans le postulat postmoderniste, c’est qu’il rompt avec les courants anthropocentriques qui fonctionnaient et propose de décrypter la réalité. Le problème n’est pas de mettre l’homme au centre, le problème est qu’il n’y a pas de centre. De la même manière le nomadisme en terme générales, ne propose pas une centralité reste à savoir quelle place occupe l’homme chez les nomades du monde entier. Pour ce qui concerne les saharaouis, leur nomadisme se voit réduit à une centralité celle du camp de réfugiés sahraoui plutôt que dans les zones occupées. Et dans sa conception, il n’est pas question d’anthropocentrisme mais de communitascentrisme. A ce propose la nomadologie se demande, est-ce que le nomadisme est un postulat anthropocentrique ? le nomade englobe-t-il beaucoup plus que la centralité de l’homme ?

Le “post” génère une forte sensation qui met l’homme dans le risque de reproduire la matrice, un sorte d’éternel retour nietzschéen. Cela arrive aussi dans l’Histoire, on croit en Dieu, on reproduit cette croyance dans l’argent, dans l’amour et dans l’Etat. Si l’on suppose que l’éternel retour se reproduit toujours, on peut se demander sous quelle forme les sahraoui reproduirait leur nomadisme de ses aspects pragmatique et culturel ?

Le post-modernisme est comme l’après-guerre, une guerre qui est terminée mais qui a laissé une empreinte. Le nomadisme sahraoui est toujours là, mais sous forme d’exode, de diaspora et d’exil peut-être dans ce cas il faudrait parler du postnomadisme, en ce qui concerne le Sahara occidental. Ainsi, dans ce travail et en considérant les temps qui courent post-modernistes, il s’agit de penser aux faits plutôt qu’à une vérité. C’est pourquoi le nomadologie répond positivement à cette tâche. Le mot nomade est aussi confus que son sens, mais il est réel et tangible, ce qui n’empêche pas qu’il soit symbolique et imaginaire. Il est important de dissocier les trois sphères Lacaniennes, afin de pouvoir atteindre non pas la vérité mais le fait réel nomadologique. De la même manière, il est important de ne pas faire des pensées et des courants politiques des idéologies réductrices à tout ou rien.

L’objectif de la connaissance critique des sciences et des philosophies en tant que telles consistent à éliminer les opinions et les informations qui empêchent la connaissance, comme le met en garde Platon dans le sophiste. Démystifier les idéologies qui rendent impossible ou cachent la vérité de la science. Si, en soi, le contenu conceptuel et théorique du nomadisme habite une grande nébuleuse, il devient de la chair facile pour les postulats scientifiques. Le nomadisme des régions nord africaines fait objet de mystifications, conséquence d’une approche occidentale visant la rareté. Par exemple l’idéalisation l’hospitalité désertique qui reste un grand mythe. Il s’agit d’un idéalisme qui réside exactement dans des formes dont le contenu n’existe que dans les formes mêmes qui l’inventent pour sa consommation commerciale. Mais cela ne justifie pas la classification du nomadisme dans ce contenu de “ensembles variés et hétérogènes de mythes et d’idéologies”.

Le problème est que les croyances ont toujours plus de force que les idées pour se répandre. Ainsi le fondateur, El Ouali Mustapha Seyed s’appuie sur l’islam et l’origine arabe pour légitimer dans une petite échelles ses actions et dans une grande échelle la révolution sahraouie. L’idée de l’Ouali se répand lentement, mais de façon déterminée par la foi et obtient l’unanimité presque totale des tribus du Sahara occidental, et qui aujourd’hui, sous d’autres formes, parmi lesquelles des croyances religieuses, elles continuent la lutte pour la cause sahraouie. C’est pourquoi l’image, qui proposent les décadentistes, selon laquelle les civilisations ont pour organe vital la foi et non une idée n’est pas dénuée de sens. En effet, les croyances s’imposent alors que les idées pour se consolider et se développer ont besoin d’un système éducatif efficace, d’une organisation de critères et de méthodes de connaissances qui permettent leur exercice et leur transmission. C’est pourquoi, encore, la nomadologie en tant qu’une ligne de recherche dans les sciences humaines doit encore faire face à des épreuve épistémologiques et méthodologiques pour pouvoir faire ses apports à la connaissance.

 

La nomadologie : vers le postnomadisme

Pour en finir, il existe une multitude de théories historiques qui prétendent justifier et démontrer l’existence d’un États parmi les nomades, d’où la particularité des camps de réfugiés sahraouis dans la zone de Tindouf. Car il est question d’un peuple nomade mais qui, en exil, a constitué une structure et une organisation administrative/étatique. Le caractère nomade a également été invoqué pour justifier l’union ou la désunion existant dans une zone territoriale. Par exemple, l’eurasisme qui consiste en un ensemble de théories qui concernent le "destin géographique" de la Russie, mouvement qui émerge au début des années 1920-1930, et qui se transforme presque en théorie, ou dans un ensemble de théories qui cherchent un principe susceptible d’unifier les peuples qui habitent le continent eurasien (c’est ce qu’on appelle le néo-eurasisme). Voilà pourquoi l’angle mort qui reste à étudier à propos du nomadisme ou la nomadologie c’est les éléments que le mot nomade et le caractère nomade permettent de justifier.

 

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Contenu audiovisuel :

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La Grande Librairie. Boualem Sansal à propos de son roman 2084. https://www.youtube.com/watch?v=wB9v6ULqzHg.



3 réactions


  • popov 8 décembre 2019 11:27

    @FDILI Otman

    Bonjour

    Parmi vos références, on ne voit pas beaucoup d’auteurs saharaouis.


    • FDILI Otman 8 décembre 2019 13:06

      @popov

      Vous avez totalement raison. Il faudrait plus, mais il faudrait aussi que les Sahraouis puissent devenir des auteurs.


  • popov 8 décembre 2019 11:31

    @FDILI Otman

    N’y a-t-il pas de Saharaouis en Mauritanie, au Mali ou en Algérie ?


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