mercredi 17 février 2016 - par Marcel MONIN

Palestine en deux Etats …. ?

La Palestine en deux Etats, ou … une manipulation en deux phases ?

 

Un Etat confessionnel a été créé en Palestine en vue (selon un projet arrêté en 1897) d’être peuplé par des personnes se réclamant du judaïsme et venant d’Europe pour la plupart.

Les habitants qui se trouvaient là, ont contesté en vain cette création puis l’extension continuelle de celle-ci..

L’idée a été lancée (v. le plan de partage voté par l’assemblée générale de l’ONU en 1948) que sera créé un Etat palestinien à côté de l’Etat d’Israël.

Cette perspective a été acceptée par les Etats de la région. Et par les Palestiniens chassés de ce qui avait été chez eux ou vivant désormais … chez les Israéliens avec des droits minorés.

Ce qui fait que cet espoir à réalisation future et aux conditions non arrêtées, a fait admettre implicitement puis explicitement l’existence du premier Etat, tel qu’il était (Etat de type colonial fondé sur une religion et/ou sur une communauté) à ceux qui n’en voulaient pas. (Première phase).

Puis, le gouvernement israélien a constamment étendu le territoire contrôlé par Israël et a fait en sorte « d’importer », autant qu’il l’a pu, de nouveaux habitants de la même confession.

Parallèlement il a refusé toutes les occasions qui se sont présentées d’accepter la naissance d’un Etat palestinien. Tout en se gardant de rejeter ouvertement le principe de ce deuxième Etat. (Deuxième phase en cours).

Le report itératif de la date de la création de l’Etat palestinien, a donné (et donne encore actuellement) du temps à Israël pour « grossir » territorialement et humainement. Territorialement, jusqu’aux frontières auxquelles ses dirigeants travaillent avec l’implantation incessante de colonies. Humainement, en accueillant sans cesse plus de migrants pour maintenir un différentiel de population et pour peupler le territoire avec des gens à lui. Si possible de manière irréversible.

 

Il n’est donc pas déraisonnable de penser, dans une approche rétrospective, que la perspective d’un « Etat juif » et d’un Etat qui ne le serait pas, sur la même terre, n’a peut-être été qu’un argument tactique au service d'une stratégie menant au grand Israël

Car à force de déplacer les frontières, les dirigeants d’Israël ne laissent plus de place pour un deuxième Etat.

Ce qui nous paraît rendre crédible l’hypothèse que les discours sur les deux Etats puissent s’analyser, il faut oser le mot, en une manipulation. Reste à savoir depuis combien de temps : dès l'origine ou après ?

Manipulation, au demeurant banale quant à la technique utilisée, mais dans laquelle les opinions publiques sont, le cas échéant, magistralement tombées.

Le discours sur les deux Etats durera sans doute un certain temps encore, puisqu’Israël est toujours un élément du dispositif du contrôle du marché pétrolier de la région. Et qu’il reste au gouvernement ce cet Etat en expansion constante, à gagner encore quelques hectares.

 

Reste à savoir, le jour venu, comment sortir de la situation née du processus de colonisation, lancé comme il a été dit ci-dessus en 1897, accepté en 1948 par les Etats qui comptaient, et poursuivi depuis.

 

 Il y a trois possibilités logiques ( *) (**) .

1/ Le « grand » Israël. Les Palestiniens acceptent d’y être des sortes de sous-citoyens en raison de leur non appartenance à la religion fondatrice de l’Etat. Et / ou acceptent de vivre dans des sortes de « réserves » dans lesquelles ils auront quelques pouvoirs d’auto administration. Et desquelles ils sortiront s’ils peuvent se faire embaucher par les Israéliens. Par ailleurs les Palestiniens contraints à l’exil ne rentrent pas.

2/ Le départ en masse des colonisateurs ou de leurs descendants. Ne restant sur place qu’une infime minorité des personnes venues d’Europe et d’ailleurs.

3/ La transformation de l’existant par le changement de la forme du gouvernement : La Palestine devient un Etat (unique puisqu’il n’y a plus de place pour un second) démocratique (qui donne à chacun les mêmes droits quelle que soit son appartenance religieuse ou communautaire), et laïque (et qui assure le respect des croyances de chacun).

Les dirigeants auront certes à gérer des problèmes transitoires, consistant notamment à faire une synthèse entre des intérêts ou des droits dont le caractère contradictoire est survenu compte tenu du facteur temps (cas, par exemple, d’une maison revendiquée à la fois par le colon qui l’occupe et son ancien propriétaire qui en a été chassé).

Mais beaucoup de ces problèmes potentiels se régleront d’eux mêmes. Il est probable que nombre des Palestiniens installés depuis longtemps à l’étranger y resteront. Il est possible que des citoyens de l’actuel Israël qui ne supporteront pas de vivre dans un Etat non confessionnel, ou qui craindront que leurs anciens dominés partageant les postes gouvernementaux, ne prennent des décisions qui leurs soient moins favorables, préféreront partir.

 

Les deux premières solutions ne paraissent pas réalistes. Elles auraient des conséquences humaines terribles.

Il reste (sous réserve de l’hypothèse du remodelage des frontières des Etats de la région) la troisième (**) . Qui pourrait être de nature à apporter (sauf aux radicaux des deux bords) une solution. D’autant que cette option a été expérimentée lors de la décolonisation de l’Afrique du Sud.

Marcel-M. MONIN

m. de conf. hon. des universités

sec. gl. de l'UTD

 

(*) A moins que ne s’opère un remodelage complet de la région. Remodelage (probablement imposé de l’extérieur et après l’organisation d’une situation permettant de l’imposer) dans lequel Israël subsisterait, et qui attribuerait aux Palestiniens un Etat pris sur le territoire d’un ou de plusieurs Etats limitrophes actuels.

(**) que nous avançons avec prudence : « L’art de la prévision est difficile surtout quand il concerne l’avenir »

(Pierre Dac)

 



28 réactions


  • Massada Massada 17 février 2016 10:02

    @auteur

    - L’Etat d’Israël compte une large majorité de citoyens laïques.
     
    -
    En se qualifiant d’Etat juif, Israël ne se définit comme un état religieux (le terme juif dépasse la notion de religion)
     
    - Le Judaïsme est une religion qui a joué un grand rôle dans l’histoire du peuple juif mais il n’est pas adapté aux exigences d’une société moderne et démocratique.
     
    - Je vis en Israël dans un état laïque en tant que juif athée ayant épousé une non juive (chrétienne)
     
    - La Déclaration d’Indépendance de l’Etat d’Israël (1948) garantit la liberté de religion à toute la population. Chaque communauté religieuse est libre, en droit et dans les faits, de pratiquer sa religion, de célébrer ses fêtes, d’observer son jour de repos hebdomadaire et d’administrer ses propres affaires.
     
    -Salim Joubran arabe israélien est l’un des trois juges de la Cour suprême qui, en 2011, a jugé et condamné à la prison, l’ancien président d’Israël, Moshe Katsav.
     
    - les arabes israéliens ne sont pas des citoyens de seconde zone, ils partagent les mêmes sièges que nous dans les transports, achètent et se promènent dans les mêmes centres commerciaux, étudient sur les mêmes bancs d’université, se font soigner dans les mêmes hôpitaux, par les mêmes médecins - souvent eux-mêmes Arabes- ont les mêmes allocations... Ils ont le droit de réveiller tout Jérusalem à 4h30 du matin avec leurs muezzins sans qu’on puisse leur faire baisser le volume, ils ont leurs salles de prière et posent leurs tapis ou ils veulent sans que personne ne cille..
     
    Bref cher auteur vous ignorez tous de la situation en Israël, vous étalez vos fantasmes et préjugés. Votre article est lamentable, une montagne de parti pris et d’erreurs


    • amiaplacidus amiaplacidus 17 février 2016 11:14

      @Massada qui dit : « ...en tant que juif athée ayant épousé une non juive (chrétienne)... »

      Et vous vous êtes marié où, en Israël à la synagogue ou hors d’Israël civilement ?

      Parce ce que, je pense que vous savez qu’il n’est pas possible de se marier civilement en Israël (et, corollaire, de divorcer).

      Et vous venez nous raconter la jolie fable d’un état d’Israël laïque !

      En fait, parlement et gouvernement israéliens sont sous la coupe de petits partis ultra-religieux et ultra-conservateurs.
      À des années-lumière de l’Israël des kibboutz qui n’est plus qu’un mythe utilisé à des fins de propagande.


    • Shawford 17 février 2016 11:17

      @Ampli à hiatus

      Hum, à la réflexion, Massacré risque peut être bel et bien de devoir récurer ses chiottes lui même avant d’espérer pouvoir y recevoir d’illustres invités.


  • Massada Massada 17 février 2016 10:13

    @auteur
     
    Vous faite référence à Israel en tant qu’état colonial, c’est évidement une confusion que les anti-israéliens entretiennent dans le mensonge. C’est très ironique de la part d’un Français.
     
    En fait, il n’existe plus, à la surface du globe, qu’un seul Etat qui maintienne encore un empire authentiquement colonial. Cet Etat, c’est la république française.
     
    Voyons alors brièvement les contrées étrangères dominées par l’homme blanc gaulois, ainsi que le nombre d’habitants qui les peuplent (incluant les minorités de colons).
     

    Guyane (F) – 150’000 habitants – Guadeloupe – 421’000 – la Réunion – 750’000 – la Martinique – 400’000 – Nouvelle Calédonie – 200’000 – Polynésie (F) – 240’000 – Wallis-et-Futuna – 170’000.


  • Massada Massada 17 février 2016 10:16

    continuions notre petite comparaison France-Israel sur la colonisation
     
    Existence d’une métropole, géographiquement séparée de la colonie par des mers ou des Etats étrangers, dans laquelle s’exerce le pouvoir politique suprême des colons (Caractéristique fondamentale d’une colonie)
     

    Toutes les colonies françaises mentionnées – OUI – Israël – NON – les implantations juives – NON –
     

    Caractère principalement commercial et de perspectives d’enrichissement des raisons de la prise de contrôle du territoire
     

    Toutes les colonies françaises mentionnées – OUI – Israël – NON – les implantations juives – NON –
     

    Présence constante et durable de Français sur le territoire avant la colonisation
     

    Dans toutes les colonies françaises mentionnées – NON –
     

    Présence constante et durable de Juifs sur le territoire avant les immigrations
     

    En Israël – OUI – dans les implantations juives – OUI –
     

    Le territoire est-il le lieu où se sont déroulés les événements légendaires ou historiques constitutifs de la nation des colons, des immigrants ?
     

    Toutes les colonies françaises mentionnées – NON – Israël – OUI – les implantations juives – OUI


     
    Existence, sur le territoire, de vestiges historiques majeurs, variés et nombreux de la civilisation des colons, des immigrés, datant d’avant la colonisation, les immigrations ?
     

    Toutes les colonies françaises mentionnées – NON – Israël – OUI – les implantations juives – OUI –
     

    Le territoire fait-il office de lieu de gouvernement principal ou unique pour la nation des colons, des immigrés ?
     

    Toutes les colonies françaises mentionnées – NON et NON – Israël – OUI et OUI – les implantations juives – NON et NON –
     

    La perte du contrôle politique suprême du territoire signifierait-il la fin de la possibilité pour la nation des colons, des immigrés, de s’autodéterminer ?
     

    Toutes les colonies françaises mentionnées – NON – Israël – OUI – les implantations juives – NON –
     
    Amusant n’est-ce pas ?


  • Massada Massada 17 février 2016 10:23

    Plus comique encore cher auteur colonisateur
     
    Le saviez-vous ? Aujourd’hui encore, beaucoup de pays africains continuent de payer un impôt colonial en France, et ce malgré l’indépendance !

    14 pays africains contraints par la France à payer l’impôt colonial pour les “avantages” de l’esclavage et de la colonisation 
    Lorsque Sékou Touré de Guinée décida en 1958 de sortir de l’empire colonial français, et opta alors pour l’indépendance du pays, l’élite coloniale française à Paris était s’est indignée, et dans un acte de fureur historique, demanda à son administration alors en place en Guinée de détruire, dans tout le pays, ce qui représentait, à leur yeux, les avantages de la colonisation française.

     

    Trois mille Français quittèrent le pays, en prenant tous leurs biens et détruisant tout ce qui ne pouvait être déplacé : les écoles, les crèches, les bâtiments de l’administration publique furent détruits, les voitures, les livres, les médicaments, les instruments de l’institut de recherche, les tracteurs ont été écrasés et sabotés ; les chevaux, les vaches dans les fermes ont été tués, et les nourritures entreposées furent brûlées ou empoisonnée.

    Et vous voulez nous donner des leçons de morales, c’est plus tôt risible non ?


  • Massada Massada 17 février 2016 10:29

    En bon colonisateur cher auteur français vous avez tout prévu
     

    -Les pays nouvellement « indépendants » doivent payer pour l’infrastructure construite par la France dans le pays pendant la colonisation.

    - Les pays africains doivent déposer leurs réserves monétaires nationales en France à la banque centrale.
     

    La France a tenu des réserves nationales de quatorze pays africains depuis 1961 : Bénin, Burkina Faso, Guinée- Bissau, Côte-d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo -Brazzaville, la Guinée équatoriale et le Gabon.

     

    - La France a la priorité en matière d’achats de toutes les ressources naturelles de la terre de ses ex- colonies. C’est seulement un refus de celle-ci que les pays africains sont autorisés à chercher d’autres partenaires.

     

    - Grâce à un système sophistiqué de bourses, de subventions, et les «  accords de défense » attachés au pacte colonial, les africains doivent envoyer leurs officiers supérieurs de formation en France ou dans des infrastructures militaires françaises.

     

    - Sous la dénomination « Accords de défense » attachés au pacte colonial. La France a le droit d’intervenir militairement dans les pays africains, et aussi de stationner des troupes en permanence dans des bases et installations militaires, entièrement géré par les Français.

     

    Vous comprenez bien que lorsque vous accusez de colonisation, cela nous fait éclater de rire et l’on a vraiment beaucoup de de mal à vous prendre au sérieux.



  • Daniel Roux Daniel Roux 17 février 2016 11:40

    L’histoire de la fondation d’Israel et de la Cisjordanie est du passé, les faits sont là. Une des 2 nations est en train de détruire l’autre, au mépris de tous les traités et du droit international.

    Les US et l’UE s’en lavent les mains, mieux, il soutienne le processus en s’abstenant de toute contrainte.

    La seule loi que Israël reconnait est celle du plus fort. Ce n’est pas propre à cette nation, c’est la loi qui domine le monde et la nature.

    « Ce qui est à toi est négociable, ce qui est à moi ne l’est pas. »

    Le moyen-orient est à feu et à sang. Les états musulmans, qu’ils soient Sunnites ou Chiites, ont d’autres problèmes à régler que celui des palestiniens et les palestiniens sont trop faibles pour résister à l’invasion israélienne.

    Malheur aux vaincus, aujourd’hui, comme hier et probablement demain.

    Ne doutons pas que les haines, les massacres, les prédations d’aujourd’hui serviront de modèle et de justification aux haines, massacres et prédations de demain.

     


    • Massada Massada 17 février 2016 12:55

      @Daniel Roux

      Êtes-vous tireur ? compétiteur ?
      Le tir est aussi ma passion


    • Jonas 23 février 2016 12:05

      @Daniel Roux

      Vous oubliez un fait historique important. 
      Premièrement, la création de la Transjordanie par les Britanniques pour compenser les Haschémites de la perte de la Mecque et Médine  à la suite de la victoire des wahhabites. La Transjordanie  s’est transformée en 1950 en Jordanie avec une population majoritairement Palestinienne à plus de 60% , cela les arabo-musulmans l’occulte, comme ils occultent l’expansion et l’esclavage des pays conquis par  l’islam après la mort de leur prophète .
      Deuxièmement , lorsque l’on parle de Palestine , il faut préciser laquelle ? Est-ce celle de Gaza ou celle de la Cisjordanie ? Celle du Hamas ou celle du Fatah ? 
      Si Mahmoud Abbas est le président des Palestiniens , pourquoi est-il interdit de séjour à Gaza ? Pourquoi fait -il des visites dans toutes les capitales mais est tricard a Gaza depuis le coup d’Etat du Hamas de 2007 ? L’histoire c’est l’histoire , il n’y a que les régimes arabo-musulmans et les les dictatures pour refaire les faits et les événements historiques. 
      Il y a deux Chypre comme deux Corée, personne ne cherche a les confondre et chacun fait la différence en parlant de l’un ou l’autre pays. 




  • Jacques_M 17 février 2016 11:47

    Très bon article, Monsieur Monin.


    Et pourquoi pas un seul état qui aurait pour nom : l’Etat sémite ?
    Ce serait tout à fait logique, on parle bien d’antisémite quand on veut dire antijuif.

    Les palestiniens trouveraient naturellement leur place dans cet Etat, et bien entendu, les juifs non sémites pourraient rester dans un esprit de tolérance.

    Les états voisins, peuplés de sémites, ne verraient certainement pas d’objection à céder quelques hectares en échange de technologies concernant le traitement de l’eau, l’agriculture, etc... 


  • Shopi 17 février 2016 13:40

    "L’idée a été lancée (v. le plan de partage voté par l’assemblée générale de l’ONU en 1948) que sera créé un Etat palestinien à côté de l’Etat d’Israël. Cette perspective a été acceptée par les Etats de la région. Et par les Palestiniens...« 

    Comment pouvez vous écrire une telle énormité ?
    Le vote du 29/11/1947 sur la création de deux états, un juif et un palestinien a été rejeté en bloc par la ligue arabe. Les Palestiniens n’existaient pas encore en tant que »peuple« avec un leadership (on préfère oublier le hadj Amin el Husseini, collabo d’Hiltler) les représentant officiellement. Mais eux même, en tant qu’individus, ont également rejeté cette décision acceptée en revanche par Israël.
    Comme a été rejetée la possibilité de restitution des territoires occupés lors de la conférence de Khartoum en 1969 (ou 68), voir les »3 non".
    Ainsi que la restitution des mêmes territoires et l’établissement d’un véritable état palestinien en 1999 lors du gouvernement d’Ehoud Barak.
    Pour faire la paix, il faut être deux, et les Palestiniens ne se sont jamais vraiment montrés intéressés par ces propositions.
    Bien sûr, ils préfèrent vivre au crochet de la communauté internationale (31 milliards de $ versés depuis les accords d’Oslo... ou sont-ils ?).
    Je suis contre l’occupation par Israël des territoires palestiniens mais il faut comprendre que comme cela se passe avec Gaza (qui n’est plus occupée depuis plus de 10 ans - et qui a également une frontière avec l’ÉGypte pour ceux qui veulent répondre avec l’histoire du blocus), les Palestiniens ne ficheront jamais la paix à Israël.
    Je peux donc comprendre pourquoi les israéliens renâclent à avancer sur les accords de paix en ce moment. Tant que Gaza ne sera pas pacifiée, il n’y a aucune raison de croire qu’en Cisjordanie ils feront mieux.

    Cher auteur... vous devriez réviser un peu votre histoire, vous me maitrisez pas votre sujet...


  • Le p’tit Charles 17 février 2016 14:21
    Le plan de partage et la fin du mandat britannique

    La question de Palestine a été portée devant l’Assemblée générale par le Royaume-Uni au lendemain de la création de l’Organisation des Nations Unies. Une Commission spéciale pour la Palestine, comptant 11 membres, a été constituée à la première session extraordinaire de l’Assemblée, en avril 1947. La majorité des membres de la Commission a recommandé le partage de la Palestine en un État arabe et un État juif, avec pour Jérusalem un statut international spécial sous l’autorité administrative de l’Organisation des Nations Unies....

    Le Plan de partage, 1947

    Lors de sa deuxième session ordinaire, après un débat intensif qui a duré deux mois, l’Assemblée générale a adopté, le 29 novembre 1947, sa résolution 181 (II), dans laquelle elle approuvait, avec de légers changements, le Plan de partage avec union économique, proposé par la majorité de la Commission spéciale. Le Plan de partage, qui était un document détaillé en quatre parties jointes en annexe à la résolution, prévoyait la fin du mandat, le retrait progressif des forces armées britanniques et la délimitation de frontières entre les deux États et Jérusalem. 
    Selon le Plan :

    • La création des États arabe et juif devait intervenir le 1er octobre 1948 au plus tard ;

    • La Palestine était divisée en huit parties : trois devaient devenir des divisions juives et trois des divisions arabes. La septième, la ville de Jaffa, devait devenir une enclave arabe à l’intérieur du territoire juif ;

    • Le régime international de Jérusalem, qui était la huitième division, serait administré par le Conseil de tutelle des Nations Unies....

    Il est question de la Palestine et non pas d’Israël dans ce traité...C’est écrit NOIR SUR BLANC...


    • Shopi 17 février 2016 15:14

      @Le p’tit Charles

      "Il est question de la Palestine et non pas d’Israël dans ce traité"

      Ben évidemment ! L’état juif qui devait se créer ne s’appelait pas encore Israël et on ne savait pas encore comment il allait s’appeler.
      Jusqu’au 14 mai 1948, jour de la déclaration d’indépendance d’Israël, Ben Gourion hésitait entre 3 noms :
      Israël - Judée - Ivrya (Hébraïque). Ce n’est que 3 heures avant qu’il lise sa déclaration que la décision a été prise de nommer le nouvel état Israël.

      C’est donc normal que sur les documents d’avant le 14/5/1948, Israël ne soit pas mentionnée !


    • Le p’tit Charles 17 février 2016 15:18

      @Shopi...Ce n ’est pas ce qu’écrit l’auteur.. !


    • Shopi 17 février 2016 15:35

      @Le p’tit Charles

      L’auteur a écrit beaucoup d’âneries dans son article !


  • Shopi 17 février 2016 14:23

    Voilà, plus bas, qui vient contredire l’auteur de l’article et de cette affirmation :

    L’idée a été lancée...sera créé un Etat palestinien à côté de l’Etat d’Israël.Cette perspective a été acceptée par les Etats de la région. Et par les Palestiniens chassés de ce qui avait été chez eux ou vivant désormais …

    Vous me direz dans quelle liste se trouvent « les états de la région » que j’ai soulignés :

    UN General Assembly 181 Resolution : Voting Record

    In favour : 33
    Australia, Belgium, Bolivia, Brazil, Byelorussian S.S.R., Canada, Costa Rica, Czechoslovakia, Denmark, Dominican Republic, Ecuador, France, Guatemala, Haiti, Iceland, Liberia, Luxemburg, Netherlands, New Zealand, Nicaragua, Norway, Panama, Paraguay, Peru, Philippines, Poland, Sweden, Ukrainian S.S.R., Union of South Africa, U.S.A., U.S.S.R., Uruguay, Venezuela.

    Against : 13
    Afghanistan, Cuba, Egypt, Greece, India, Iran, Iraq, Lebanon, Pakistan, Saudi Arabia, Syria, Turkey, Yemen.

    Abstained : 10

    United Kingdom, Argentina, Chile, China, Colombia, El Salvador, Ethiopia, Honduras, Mexico, Yugoslavia.

    J’espère pour les Palestiniens qu’ils ont de meilleurs défendeurs que vous..
    Et que vous publierez un rectificatif... Là, il s’agit clairement de fausse information !


  • Sarah 17 février 2016 18:33

    Votre article est historiquement faux.


    La Palestine est restée peuplée de Juifs depuis l’Antiquité.


    Les vrais Palestiniens ce sont les Juifs depuis l’Antiquité.

    Le concept de « Palestiniens » tels que beaucoup l’emploient à tort aujourd’hui est une invention de propagande de la Ligue arabe vers 1965 : il désigne en fait principalement :

    . les Arabes venus de de différents pays arabes (Egypte, Syrie, Irak, Arabie Saoudienne...) venus travailler dans les années 1920/1930 dans les entreprises juives nouvellement crées,

    . des colons arabes (oui !) installés entre 1949 et 1967 en Judée-Samarie, conquise par la Jordanie en 1949 et rebaptisée par elle « Cisjordanie ».


  • Sarah 17 février 2016 18:35

    En 1922 il y eu accord entre les différentes parties sur un partage de la Palestine (Israël actuel + Jordanie actuelle en gros) au prorata des populations qui y vivaient : 25% pour les Juifs, 75% pour les Arabes.

     

    N’était-ce pas un partage équitable ?


  • Sarah 17 février 2016 18:36

    1947 : coup de théâtre : l’ONU repartage le territoire (25%) destiné aux Juifs à raison de 20% de ce dernier aux Juifs et 80% pour les Arabes, ce qui faisait finalement 5% de la Palestine pour les Juifs et 95% pour les Arabes.

     

    Mais pour ces derniers ce n’était pas encore assez et cela ne l’est toujours pas : ils veulent le tout jusqu’à la mer, idéalement pour eux après avoir exterminé toute la population juive.


  • Sarah 17 février 2016 18:44

    Votre article est faux.


    "Les habitants qui se trouvaient là, ont contesté en vain cette création puis l’extension continuelle de celle-ci.."


    "Et qu’il reste au gouvernement ce cet Etat en expansion constante,"


    C’est faux ; depuis 40 ans, Israël n’a cessé de céder des territoires aux Arabes :

    le Sinaï (revenu à l’Egypte), la bande de Gaza (devenue indépendante et dirigée par le Hamas), la majeure partie de la Judée-Samarie passée sous « l’Autorité Palestinienne », laquelle Autorité ne cesse depuis de faire venir des immigrés des pays arabes pour rendre la situation irréversible (ce sont eux les vrais colons et non les Juifs).


    • chantecler chantecler 17 février 2016 18:59

      @Sarah
      Quel culot ce type qui se fait passer pour une nana (pour rendre son discours plus sexy ?) !
       smiley

      Depuis 40 ans Israël n’a eu de cesse que de chasser les autochtones palestiniens , détruire leurs maisons, leurs terrains ;leurs cultures , leurs oliviers, les tuer et de coloniser .


  • 65beve 65beve 17 février 2016 18:55

    Bonjour l’auteur,
    Aux 3 possibilités logiques que vous évoquez on peut rajouter la plus probable et qui correspond le plus à la réalité actuelle.
    Tous les palestiniens sont regroupés à Gaza qui devient de fait un état minuscule pendant qu’Israël pousse son mur (et les palestiniens) jusqu à entourer Gaza.
    De ce fait, la paix n’est pas encore pour demain.
    cdlt.


    • Shopi 17 février 2016 19:32

      @65beve
      Mais l’Égypte n’acceptera jamais !
      Et encore eut-il fallu que les Palestiniens de Gaza et ceux de la Cisjordanie aient la volonté de vivre ensemble, ce qui n’est pas le cas.
      Gaza est de culture égyptienne, la Cisjordanie est de culture syrienne du sud (je parle bien sûr d’avant la création de la Jordanie, elle même faisant partie de la Syrie avant la première guerre mondiale).
      Les Égyptiens ne veulent pas de Gaza, la Jordanie ne veut pas de frontière commune avec la Palestine (sinon, les accords de paix israélo-jordaniens deviennent caduques).
      Et je ne sais pas d’où vous sortez cette « réalité actuelle ». La vie en Cisjordanie est bien meilleure qu’à Gaza prise en otage par le Hamas (et non par Israël comme il fait bon dire - Israël a totalement libéré Gaza voilà plus de 10 ans et je rappelle que Gaza a aussi une frontière avec l’Égypte, mais c’est bizarre... on en parle jamais !).


    • 65beve 65beve 17 février 2016 22:39

      @Shopi
      Bonsoir,
      La réalité actuelle est que le seul « état » 100% palestinien est Gaza.
      La Cisjordanie est un territoire patchwork avec des villages palestiniens et des colonies israéliennes qui ne cessent de grignoter sur les terres des palestiniens.
      Comme il n’y a pas de raison que cela cesse, (action/réaction) les palestiniens de Cisjordanie ont du souci à se faire.
      Regardez les cartes de la région depuis 100 ans et vous verrez le résultat de ce que j’avance.
      cdlt.


  • lsga lsga 17 février 2016 21:50

    Reste la seule et unique solution : le développement du Capitalisme, qui détruira Israel et la Palestine et le Liban et l’Egypte, et la Syrie, pour laisser place à un grand marché commun façon Union Européenne.
    Vivement.


  • ctadirke 19 février 2016 17:50

    Le choix de Ben Gourion ne s’est pas fait trois heures avant la très improprement nommée « Déclaration d’indépendance » (d’avec qui ?), mais le 12 au soir et le troisième choix (des seuls dix présents à la réunion du gouvernement provisoire) avec Israël (imposé comme d’habitude par le Russo-polonais azkhenaze David Grün) et Judée était Sion 


    Quoiqu’il en soit qui ici, parmi les commentateurs peut démontrer prouver qu’Alan Hart à tort dans sa conclusion de cette analyse  : http://w41k.com/38483

    Merci





  • Jonas 22 février 2016 20:08

     A l’auteur ,

    La question que vous devriez vous poser est la suivante : « Que ferait de mieux et de plus performant une Palestine indépendante , que l’Algérie-Maroc-Tunisie-Libye-Syrie-Irak-Jordanie-Soudan etc ? Or hélas tous ces pays ont échoué bien que plus dotés par la nature et une indépendance recouvrée depuis des décennies. 
    Mais je reviens a votre article. 
    Avant d’aborder un sujet , il nécessaire de l’avoir étudié comme le disait , le grand Hugo » Ces choses là sont difficiles pour les comprendre , il faut avoir fait des études" ce qui n’est pas votre cas apparemment. 
    1) L’ensemble du monde arabe avait été pendant plus de quatre siècles colonisé par l’empire ottoman a l’exception du Maroc. La Palestine ne formait nullement un Etat mais comme la Syrie une province de l’ empire. 
    2) 50% des Etats existant dans cette région aujourd’hui sont nés a la suite de la défaite de l’axe et de l’éclatement de l’empire ottoman. 
    3) La résolution 181, que chaque internaute peut consulter, démontre et démonte votre ignorance crasse du sujet. Pourquoi ? 
    Parce que cette résolution 181, de l’Assemblée générale des Nations unies , avait été votée le 29 novembre 1947 partageant la Palestine en : 
    1) Un Etat juif
    2) Un Etat Arabe ( aucune mention d’un Etat palestinien ) 
    3) Un Corpus separatum pour Jérusalem. 
    Ce sont les pays Arabes ( les palestiniens faisaient partie d’une vague délégation ) qui ont refusé le partage. Première trahison des pays Arabes à l’encontre des Palestiniens. 
    Lorsque le 14 mai 1948 , date du départ officiel du dernier soldat britannique , et la déclaration de l’Etat d’Israël par David Ben a 16 heures ,cinq ( 5 ) Etats Arabes se sont lancés contre le nouvel Etat sous la direction du roi Abdallah de Transjordanie commandant suprême des armées Arabes limitrophes de la Palestine. Les Armées syro/linanaises par le nord , la légion arabe et l’armée irakienne par l’Est et l’armés Egyptienne par le sud. Ce sont des avions égyptiens qui avaient largués les premières bombes sur Tel-Aviv. 
    Après l’armistice de 1949. 
    1) La bande de Gaza fut occupée et administrée par l’Egypte 
    2) La Transjordanie garde et annexe en 1950 , la Cisjordanie et Jérusalem-Est et se rebaptise Jordanie. Deuxième trahison des pays Arabes à l’encontre des Palestiniens , ils avaient entre leurs mains la possibilité de créer un Etat Palestiniens, en attendant , pourquoi ne l’ont-ils pas fait ?
    Pourquoi seulement à la suite de leur défaite cuisante de 1967 , qu’ils veulent un Etat pour les Palestiniens une fois qu’ils ont perdu les territoires en leurs mains ? 
    Les pays Arabes invoquent toujours pour justifier leur arriération et leur retard 
    1) La colonisation ( pourtant un grand nombre de pays ont été colonisé , Inde , Brésil , Corée du sud etc pourtant ils ont dépassé les pays arabes dans tous les domaines sans pétrole ni gaz) 
    2) La Palestine. ( comme si le conflit Palestinien empêche ’l’Algérie d’avoir un hôpital pour soigner Boutéflika et les autres algériens atteints de cancer) ou les autres pays de briller dans les innovations technologiques et par leurs universités. 

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