vendredi 25 mars 2011 - par Aldous

Peak Oil : Bienvenue à bord du Titanic

La coque environnementale prend l'eau, la chaudière économique menace d'exploser, les 3eme classe sont verrouillés dans les entrailles du navire et dans les salons l'orchestre joue pour la bonne société européenne qui savoure sereinement du caviard. Dans leurs cabines les responsables de la Blue Star savent que tout est perdu, vident le coffre, se saoulent ou vérifient leurs armes... Voilà, si l'on veux être lucide la situation du monde face à l'épuisement des ressources.

Vous allez me dire que je cède à la mode du catastrophisme apocalyptique du moment.

Pourtant ce ne sont ni les prédictions de Nostradamus, ni les visions de Jean de Patmos, ni les films catastrophe hollywoodiens, ni la fin du calendrier Maya qui motivent ma parabole entre le Titanic et la situation du monde.

C'est l'accumulation des situations de crise dans l'ensemble des activités humaines et les réactions manifestes des plus influents responsables de la planète qui me font dire que non seulement nous somme en plein dans une crise sans précédent historique mais aussi que cette crise a dors et déjà balayé tous les repères et les valeurs qui nous permettent de comprendre le monde.

La seule raison pour laquelle nous n'en sommes pas conscient, c'est que le monde médiatique et politique continue de jouer la musique que nous voulons entendre et qui n'est ni plus ni moins qu'une farce dissimulant les révolutions radicales qui se passent en coulisse.

L'évolution menant à la situation actuelle a été comprise par les élites US dès les années 1970.

En effet c'est à cette époque que la production de pétrole essentiellement concentrée au Texas, a atteint le pic de production prédit par le géologue Marion King Hubbert
dès 1940.

Hubbert avait découvert que la production de toute ressource minière suivait une courbe en forme de cloche qui passe par un maximum.

Une fois ce maximum dépassé la production décline forcément par la suite jusqu'à l'épuisement de la ressource.

C'est ce qui est arrivé au Texas dont les premiers puits avaient été creusés au tout début du XXe siècle.

Les USA se sont redu compte qu'ils ne pourraient plus assurer la croissance de leur besoins sans importer de façon de plus en plus massive du pétrole, principalement depuis l'Arabie et la Mésopotamie.

Cette nouvelle situation signifiait que leur balance commerciale allait s'effondrer inéluctablement les obligeant à liquider les réserves d'or mondial qui s'étaient massivement concentrées dans les coffres américains à l'occasion de la seconde guerre mondiale.

C'est pourquoi le 15 aout 1971 le président Richard Nixon a annoncé la fin de la convertibilité du dollar US en or.

Pour éviter tout échappatoire, les USA imposent que tout le pétrole se négocie en dollar US. Cela permet aux USA de continuer de se procurer tout le pétrole dont ils ont besoin contre du papier qui n'a d'autre valeur que celle qu'on veux bien lui accorder.

Le pic de Hubbert concerne évidemment chaque gisements de pétrole de part le monde mais le calendrier d'épuisement des réserves mondiales ne sont que difficilement estimées car les réserves déclarées par l'industrie pétrolière est parasitée par les implications économiques qu'elles entrainent. Ainsi les pays de l'OPEP ont augmenté leurs réserves entre 1984 et 1988 de façon spectaculaire sans aucune explication logique.

Selon les chiffres publiés depuis 1988 les réserves resteraient miraculeusement constantes en dépit du fait que l'OPEP exporte de plus en plus de pétrole tous les ans et qu'aucun nouveau gisement ne vient expliquer ce miracle.

Les géologues s'entendent cependant sur un calendrier qui fait consensus : Les réserves mondiales ont atteint leur pic de production entre 2006 et 2010. Nous sommes dans une phase de plateau ou le prix du baril rend certains gisements profonds économiquement exploitables. Ce "rab" empêche la courbe de la production de décroitre comme le prédit la courbe de Hubbert mais ce n'est qu'un répit de quelques années.

L'épuisement des hydrocarbures n'est pas un cas unique : de nombreuses ressources rares accusent un épuisement des réserves mondiales. Le mois dernier Chine a annoncé qu'elle gardera pour elle la production de "terres rares", dont elle possède 96% des réserves mondiales.

La plupart des gens ignorent de quoi il s'agit : Ce sont les éléments rares qui sont au bas du tableau périodique des éléments de Mendeleïev, celui que nous avons tous étudié au collége.

Or ces éléments rares sont indispensable à la haute technologie notamment pour la production d'énergie alternative mais aussi pour les semi-conducteurs etc.

Le calendrier d'épuisement des gisements connus de ces minerais est le suivant :

2012 : fin du terbium
2018 : fin du hafnium
2021 : fin de l'argent
2022 : fin de l'antimoine
2023 : fin du palladium
2025 : fin de l'or
2025 : fin du zinc
2025 : fin de l'indium
2028 : fin de l'étain
2030 : fin du plomb
2038 : fin du tantale
2039 : fin du cuivre
2040 : fin de l'uranium
2048 : fin du nickel
2050 : fin du pétrole
2064 : fin du platine
2072 : fin du gaz naturel
2120 : fin du cobalt
2139 : fin de l'aluminium
2158 : fin du charbon

Il s'agit là des dates d'épuisement, c'est à dire que la production a souvent déjà dépassé son pic et décroit.

On constate que ce n'est pas seulement l'énergie bon marché qui s'épuise.

Un vaste champ d'activités industrielles passeront du régime de croissance à celui du recyclage d'un stock non renouvelable.

Mais si l'or, l'argent et le cuivre sont recyclable, le pétrole ne l'est pas.

Le pétrole (comme toutes énergies fossiles dont le nucléaire) est brulé ou transformé au fur et à mesure qu'il est utilisé ce qui entraine plusieurs implications gravement négligées :

1) La contrepartie des pétrodollars a disparue. La valeur des dollars ne repose donc pas sur un stock de matière comme c'étais le cas de l'or.

2) Rien ne se perd, toute se transforme et en l'occurrence en polluants.

3) On ne sait pas nourrir la population mondiale sans le pétrole.

Nous sommes donc arrivé à un point où le modèle occidental, maintenant globalisé, va devoir faire face aux enjeux suivants :

- Passer d'une système de ressources bon marché à celui d'une énergie rare et chère.
- Eviter l'éclatement du système monétaire spéculant sur une croissance impossible à tenir.
- Ne pas entrer en conflit généralisé pour les ressources restantes.

Les effets collatéraux de ces pressions sont déjà là :

- Augmentation des risques sanitaires (agroalimentaire-nucléaire-environnemental).
- Recul de la démocratie.
- Durcissement des rapports sociaux.
- Intoxication médiatique généralisée.

Comme dans une tempête, les dirigeants réduisent la voilure et se préparent au grain.
Les mesures qu'ils prennent commence à dessiner un paysage cohérent :

Mise en place d'une gouvernance mondiale oligarchique en dépit des référendums, Unification des systèmes financiers et monétaires, (La Chine vient de donner son accord pour la mise en place d'une monnaie mondiale)
Démantèlement des souverainetés populaire,
Généralisation de la surveillance policière, vidéo et internet,
Déclanchement de guerres basées sur des manipulations médiatiques,
Campagnes sanitaires massives basées sur des manipulations médiatiques.

Si vous voulez en savoir un peu plus sur la suite du scénario, je vous invite à consulter l'étude intitulée Peak Oil publiée par Balfour & Associate en 2004 et le site de l'ASPO. (Association of Study of Peak Oil)

Et pendant ce temps, l'orchestre joue.

Vous reprendrez bien un peu de caviar ?



21 réactions


  • Nanar M Nanar M 25 mars 2011 08:39

    « La chaudière économique menace d’exploser »
    Si ce n’était que la chaudière économique .....
    Foutus pour foutus, avant la fin qui approche à grands, pas faisons rendre gorge à ces salopards oligarques et à leurs valets qui nous ont menés au désastre.


  • jako jako 25 mars 2011 10:18

    Un bon rappel , merci. La ressource alimentaire va présenter une série de problèmes dès cette année, et je ne parle pas de l’eau potable.


    • Aldous Romios 25 mars 2011 14:24

      Je me suis en effet concentré sur les matières premières non renouvelables car se sont leur disponibilités qui permettent au modèle productiviste de créer la richesse qui finance les infrastructures permettant le mode de vie occidental.

      L’épuisement des ressources débouche sur le maque de financement nécessaires pour maintenir l’infrastructure (y compris agro-alimentaire) en état de marche.

      Les états tentent de palier le défaut de rentabilité en s’endettant alors que les entreprises liquident leur passif et font des charrettes.

      Mas au bout d’un moment on se retrouve dans une situation où il n’y a plus de reserves de « gras » à bruler et le systeme financier commence à se gripper aussi.

      C’est la situation que nous avons connu en 2008.

      Les états se sont alors porté au secours des institutions financières, rétablissant pour un temps la confiance.

      Mais les états ne sont pas des garants inébranlables. Il forment un recours ultime, mais leur capacité est aussi limitée.

      Les dettes souveraines des USA, du RU, du Japon et de la zone Euro sont devenue insolvables car la croissance escomptée repose sur un modèle où les ressources naturelles ne s’épuisent jamais.

      Il va y avoir un moment ou il deviendra évident que ceux qui ont financé cette dette ne seraont jamais remboursés, c’est pourquoi la Chine refuse désormais d’acheter des bon du trésor US, ce qui oblige la Reserve Fédérale à les acheter massivement.

      Autrement dit, les USA se prêtent de l’argent à eux mêmes faute de trouver des preteurs pour échelonner leur dette.

      La Russie et la Chine viennent de conclure un accord selon lequel leurs échanges se feront désormais en Yuan !
       
      Ceux qui se sont le plus fait avoir ce sont les pays arabes, obligés depuis 1970 d’acheté des bons du trésor US pour pouvoir vendre leur pétrole.

      Du jour au lendemain, les fonds souverains de ces pays, accumulés pendant des dizaines d’ années de vente de pétrole, vont se transformer en tas de papier sans valeur.

      Quand ils auront compris l’étendue de l’entourloupe, alors oui, il y aura un terrorisme musulman profond qui, contrairement à Al Qaida ne sera pas un épouvantail agité par les USA.


    • Aldous Romios 25 mars 2011 14:52

      Je ne conclu pas à la fin du capitalisme mais à la fin de la société d’abondance.

      L’élite US a anticipé ce moment depuis les années 70, c’est pourquoi le capitalisme a abandonné le modèle des années Ford (un capitalisme paternaliste favorisant la croissance d’une classes moyennes) en un ultra libéralisme qui s’est installé durant les années 1990 dont la finalité est de presser les industries traditionnelles comme des tubes dentifrices pour en extraite tout ce qui est valorisable à brève échéance avant l’arrivée prévue des pénuries en énergie et matière première.

      De plus, les pétroliers américains ont aussi compris en 1970 que le dernier a avoir du pétrole le vendrait le plus cher.

      C’est pourquoi on n’a mis aucun gisement en production aux USA depuis le 1er choc pétrolier. Pourtant au moins quatre vastes champs pétrolifères ont été trouvés : Bakken, Williston, Standberry et surtout Gull Island, en Alaska.

      Des oléoducs surdimentionnés par rapport à la production actuelle de l’Alaska y ont été construits qui ne servent à rien.

      Cela explique un peu mieu l’irritation des USA vis à vis de l’Iran.

      Dans cette partie de poker, l’Iran refuse de mettre son pétrole sur le tapis et empêche les USA à accéder à celui de la Caspienne.

      Les USA ne peuvent donc pas ramasser leur mise au proche orient avant d’abattre leur jeu c’est à dire de révéler qu’ils possèdent les dernières réserves conséquentes de pétrole sur la planète.

      C’est pourquoi les pays arabes sont entrés en ébullition et que les jours du régime Iranien sont comptés.


  • aberlainnard 25 mars 2011 11:52

    Ce n’est pas la première fois que l’alarme est donnée sur AGORAVOX. Combien d’articles comme celui-ci faudra-t-il pour ouvrir les yeux des habitants de cette planète sur la réalité de la limite physique des ressources dans lesquelles nous puisons à un rythme accéléré ?.

    Il n’est pourtant pas besoin de sortir de Polytechnique pour résoudre un problème du niveau d’un élève moyen de CM2 !

    Cet aveuglement est proprement inconcevable. 

    La seule explication, vous la donnez justement dans votre article :

    "La seule raison pour laquelle nous n’en sommes pas conscient, c’est que le monde médiatique et politique continue de jouer la musique que nous voulons entendre et qui n’est ni plus ni moins qu’une farce dissimulant les révolutions radicales qui se passent en coulisse."

     

    Notons au passage que les ressources dites « renouvelables » ne le sont plus dès que nous les consommons à un rythme supérieur au rythme de leur renouvellement (forêts, nappes phréatiques, faune marine, etc….). Niveau CM2 également.



  • Cocasse cocasse 25 mars 2011 12:54

    Pour le pétrole, je m’en fais pas trop.
    Des procédés de synthétisation du pétrole, à un prix moitié moindre que le pétrole d’extraction, sont en train de naitrent.


    • herbe herbe 25 mars 2011 20:06

      En voilà un :

      http://www.nowhereelse.fr/bio-petrole-bleu-bfs-41979/

      Cocasse effectivement ça manque un peu vos sources ...


    • Cocasse cocasse 25 mars 2011 20:22

      Vous êtes vraiment fénéant pour ne pas faire la recherche, et limite insultant en m’accusant de délires.

      Déjà sur Wiki, vous pourriez avoir un aperçu de tous les procédés de frabrication de pétrole de synthèse, qui ne datent pas d’aujourd’hui.

      Un des plus prometteurs en date est le suivant :
      http://www.bioenergie-promotion.fr/10428/bfs-convertit-le-co2-industriel-en-petrole-avec-des-microalgues/
      http://www.artezia.net/technologies/petrole-bleu/petrole-bleu.htm
      http://bfs-france.com/

      http://www.zeroco2.com/blog/2011/02/25/transformer-le-co2-en-petrole/
      http://videos.tf1.fr/jt-20h/transformer-du-co2-en-petrole-c-est-pour-bientot-6250489.html

      http://www.francetop.net/article/Le+p%C3%A9trole++Une+r%C3%A9volution+en+avant

      http://www.nytimes.com/2010/09/30/business/energy-environment/30iht-renalg.html?_r=1&partner=rss&emc=rss

      Je n’ai plus les liens vers les articles annexes, montrant que ce pétrole est de meilleure qualité, et moitié moins cher que le pétrole d’extraction.

      Il y a des recherches encore plus poussées pour améliorer ces procédés (OGM pétroliers) :
      http://effetsdeterre.fr/2010/05/25/une-bacterie-synthetique-sur-la-route-du-petrole-3-0/


    • herbe herbe 25 mars 2011 21:09

      merci à vous cocasse !
      effectivement de la part d’egosum , « délires » est malvenu.

      avec les liens c’est encore plus évident...


    • Crevette Crevette 26 mars 2011 00:08

      Vous devez manquer d’informations.

      Les techniques modernes bio sont à haut rendement, mais cela implique d’arrêter la monoculture.
      En monoculture, on cultive une seule espèce sur une même parcelle. Cela ne permet pas d’exploiter l’espace vertical et horizontal au mieux.

      D’autre techniques permettent d’exploiter au mieux les étages de végétation, comme l’agroécologie.
      La différence essentielle est que l’on cultive plusieurs espèces sur la même parcelle. Cela fait une différence énorme. La biodiversité induite permet un meilleur équilibre écosystémique, donc moins de maladies, parasites...

      On peut exploiter avec succès au moins 4 étages de végétation : Arbre, arbuste, buisson, légume.
      Par exemple, on peut planter des arbres fruitiers en demi ou haute tige, ils sont suffisament espacés
      pour cultiver plein de légumes ou céréales entre les rangs. Sur le rang de poirier par exemple, on
      peut en plus mettre un plan de cassis entre chaque arbre. On peut même y mettre de la volaille, et des moutons, vaches...
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Agroforesterie

      La monoculture est synonyme de parasites et maladies, par absence de la biodiversité. Comment voulez vous que les animaux, abeilles, oiseaux, insectes puissent vivre sur 10ha de maïs (ou de ce que vous voulez) ? Ils ne peuvent pas, et seuls les « parasites » ont à bouffer et donc pullulent. C’est pourquoi il faut traiter en monoculture. Et je ne parle même pas de l’état des sols...

      http://www.lesmotsontunsens.com/l-agroecologie-permettrait-de-doubler-la-production-agricole-en-10-ans-selon-l-onu-10111

      Certes, cela impose la diversification. Cela aurait l’avantage de rendre le marché moins contrôlable
      par le système agroindustriel.


    • Abou Antoun Abou Antoun 26 mars 2011 00:29

      Merci de faire cette mise au point. Je l’aurais faite de toute manière.
      C’est curieux, combien de gens voient et dénoncent cette situation, sans faire de rapport avec la (sur)population de la terre. C’est la première cause de l’épuisement des ressources parce qu’avec ou sans le capitalisme avide, tous ces gens ont besoin d’être nourris, chauffés, éduqués, soignés, vêtus (tout cela est incompressible). Là-dessus le capitalisme triomphant a généré des besoins supplémentaires artificiels, c’est sûr, mais même avec la satisfaction des besoins vitaux, on va dans le mur. Ce n’est apparemment pas le problème de C. Duflot qui nous a fait 4 futurs chômeurs de plus.


    • Abou Antoun Abou Antoun 26 mars 2011 00:37

      On peut exploiter avec succès au moins 4 étages de végétation : Arbre, arbuste, buisson, légume.
      Par exemple, on peut planter des arbres fruitiers en demi ou haute tige, ils sont suffisament espacés
      pour cultiver plein de légumes ou céréales entre les rangs. Sur le rang de poirier par exemple, on
      peut en plus mettre un plan de cassis entre chaque arbre. On peut même y mettre de la volaille, et des moutons, vaches...

      Bon, c’est sûr les poulets on va pouvoir les mettre dans les arbres, mais c’est sûr que les vaches elles vont manger les salades.
      Pourquoi ne pas mettre vos idées et commencer une exploitation agricole ?


    • Abou Antoun Abou Antoun 26 mars 2011 00:41

      Erratum :
      Pourquoi ne pas mettre vos idées en pratique et commencer une exploitation agricole ?


    • Crevette Crevette 26 mars 2011 10:02

      Ben figurez vous que c’est ce que je suis en train de faire :
      Je vient de planter un verger diversifié (kiwi poires pommes prunes cerises...) en bio.

      Les cassis & groseilles sont sur les rangs des poiriers et pruniers.

      Bientôt des bêtes, mais en fonction de la période. (pas de poules tant que le cassis n’est pas récolté par exemple...)

      L’inconvenient de cette technique est la complexité de la gestion, parce que ’il y a a des cultures entre les rangs des fruitiers qui doivent être récoltés...


  • yvesduc 25 mars 2011 19:24
    Portrait apocalyptique auquel on peut ajouter la gestion des déchets nucléaires quand la bise sera venue...

    Le tout, dans une totale inconscience de la plupart des gens... (les 3ème classes sont dans d’immenses salles de cinéma, dans les étages inférieurs, salles où le niveau sonore couvre les râles de la chaudière...)

  • L'enfoiré L’enfoiré 25 mars 2011 20:25

    Romios,
     Vous vous rappelez tout de même que tout le monde du Titanic n’est pas mort.
     Il faut choisir le bon camp.
     Vous connaissez tous les films catastrophes, même chose.
     Cela finit toujours bien pour certains et pas pour d’autres.
     Vous avez écrit que les Mayas n’y étaient pour rien et vous avez raison.
     L’économie, idem. Ce sont les plus riches qui se suicident, pas les pauvres. Eux en ont vu d’autres.
     Si cela vous intéresse 
    A vous la balle.


  • Cocasse cocasse 25 mars 2011 20:38

    Pétrole de synthèse, Algue + Co2.

    Encore un bon lien :

    http://cdurable.info/Premier-petrole-renouvelable-et-reducteur-de-CO2,3173.html

    Ici, LE BARIL A 30 DOLLARS !

    http://www.heliogreen.net/content/view/883/24/lang,fr/

    Les procédés vont encore s’améliorer, avec l’utilisation d’algues ou de bactéries OGM.


    • Cocasse cocasse 25 mars 2011 20:46

      Donc, c’est pas la fin du capitalisme, des oligarchies, et ceux qui domineront le monde resteront les mêmes.......... smiley


  • rasalhague 26 mars 2011 00:10

    Allons, histoire d’entrer dans le réalisme, voici quelques liens :

    http://www.snui.fr/snui-locaux/dg/spip/spip.php?article185
    « nous mangeons du pétrole » : http://dlarchey.free.fr/eatingoil.pdf

    bilan de différentes énergies :
    http://stopaugazdeschiste07.org/spip.php?article35

    Quand à ceux qui soutiennent les OGM comme alternative pour les agro carburants, qu’ils réfléchissent au bilan net énergétique (http://stopaugazdeschiste07.org/spip.php?article20) et qu’ils nous disent ce qu’on va manger (réponse : des racines de pissenlits).

    Bon appétit et bonne digestion !


    • Cocasse cocasse 26 mars 2011 08:36

      Les cultures (OGM ou non) des dernières années, visant à produire du carburant « vert » sont une abbhération, et d’un rendement négatif. Et elles saccagent des champs qui devraient être destinées à l’alimentation.
      Rien que le cout en eau : 1000 litres pour un litre de carburant.

      Ceci n’a rien à voir avec les procédés type BFS, et la recherche OGM destinée à s’intégrer à ce type de circuit (voir les liens que j’ai donné plus haut).
      Rendement en eau : 0,1 litre pour un litre de pétrole.


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