mardi 8 novembre 2016 - par Alexis Toulet

Quoi qu’il arrive ce mardi 8 novembre, Trump a déjà gagné

Quoi qu’il arrive aujourd’hui, la principale surprise est bien que Donald Trump ait pu aller aussi loin. Qu’il remporte ou non l’élection, la politique américaine – et peut-être mondiale – ne sera plus jamais la même. En cela, Donald Trump a d’ores et déjà gagné.

Voici le message de clôture de la campagne de Donald Trump.

Notre mouvement existe pour remplacer un establishment politique raté et corrompu par un nouveau gouvernement contrôlé par vous le peuple américain. L’Establishment a des trillions de dollars en jeu dans cette élection. Pour ceux qui contrôlent les leviers du pouvoir à Washington et pour les intérêts privés mondiaux – ils sont en cheville avec ces gens qui ne veulent pas votre bien.

L’establishment politique qui essaie de nous arrêter est le même groupe responsable de nos accords commerciaux désastreux, de l’immigration illégale massive, et des politiques économiques et étrangères qui ont saigné notre pays à blanc. L’establishment politique a entraîné la destruction de nos usines et de nos emplois, qui fuient au Mexique, en Chine et dans d’autres pays du monde entier. C’est une structure de pouvoir mondiale qui est responsable des récessions économiques qui ont volé notre classe ouvrière, dépouillé notre pays de sa richesse, et mis cet argent dans les poches d’une poignée de grandes entreprises et entités politiques.

La seule chose qui puisse arrêter cette machine corrompue, c’est vous. La seule force suffisamment puissante pour sauver notre pays, c’est nous. Le seul peuple assez brave pour voter la fin de cet establishment corrompu c’est vous le peuple américain. Je fais cela pour le peuple, et pour le mouvement, et nous reprendrons ce pays pour vous, et nous rendrons à l’Amérique sa grandeur.

Une vidéo de 2 minutes, très efficace visuellement, publiée à deux jours de l’élection comme un résumé du message du candidat, comme l’image finale de qui est et de ce que veut Trump, avant que chaque Américain ne se prononce.

Message à la fois radical par la dénonciation globale des gouvernements américains quel que soit leur parti ainsi que de puissants intérêts privés qu’ils serviraient, et remarquablement positif, fondé sur l’espoir et non la peur, en plus de la colère.

Un puissant message populiste, dans le sens exact de ce mot – se présentant comme défenseur du peuple face à des élites faillies ou hostiles – qualificatif qui n’est pas considéré comme infâmant aux Etats-Unis, du moins pas au même degré qu’en France.

Bien sûr, quoique le fondement de ce message soit indubitablement vrai - le gouvernement américain est contrôlé et sert depuis belle lurette des intérêts privés qui n'ont pas le bien du peuple américain à coeur - la conséquence que Trump en tire comme quoi "(son) mouvement" arrivé au pouvoir formerait un gouvernement "contrôlé par le peuple américain" n'en découle pas obligatoirement. Nul n’est obligé de croire que le tribun ait véritablement les solutions.

Aujourd’hui, les chances des deux candidats sont équivalentes

Le graphique de l'évolution depuis un an des intentions de vote est révélateur et dit l'essentiel de ce qu'il faut savoir. Trump s’est toujours trouvé depuis un an soit à quelques points derrière Clinton, soit à un niveau équivalent. C’est-à-dire que toute chute dans les intentions de vote pour le milliardaire – faisant suite à quelque « sortie » verbale ou à quelque scandale – n’a pas manquée d’être compensée quelques semaines plus tard.

Résilience des sondages de Trump - absolument increvable depuis un an !

La chute des intentions de vote pour Trump constatée à la mi-octobre était ainsi la troisième en pas plus de cinq mois, et chacune des deux précédentes avait été suivie d'une remontée. Comme à chaque fois, Trump est remonté et il se situe aujourd’hui à un niveau quasi-équivalent dans les intentions de vote au niveau national – la différence dans la moyenne des sondages de l’ordre de 3% est dans la marge d’incertitude.

Quant à la carte prévisionnelle du collège électoral tel que la prévoient l’ensemble des sondages – rappelons que l’élection présidentielle américaine est indirecte, les citoyens élisant de « grands électeurs » qui élisent le président – elle est remarquablement équilibrée. Il suffirait d’un cheveu pour que la victoire bascule dans un camp ou dans l’autre.

On ne mesure pas suffisamment à quel point cet équilibre des chances est extraordinaire.

Le parallèle avec la France est éclairant. Marine Le Pen a multiplié le score du FN par 2 ½– de 10-12% à 27-28% – ceci en cinq ans et en se basant sur un parti existant, performance déjà impressionnante. Or c’est en un an et demi que Donald Trump s’est transformé de candidat « pour rire » suscitant les moqueries à un candidat rassemblant peu ou prou une moitié des votants, et disputant dans la dernière ligne droite l’élection à la présidence du pays le plus puissant au monde. Ceci en ne disposant de rien d’autre que de sa notoriété comme promoteur immobilier et personnage médiatique, et surtout pas d’aucun parti politique avant de prendre d’assaut le parti républicain. Contre non seulement le parti démocrate, mais encore une bonne partie du parti républicain, et encore le plus clair des grands médias. Et avec un contrôle de son expression publique bien plus lâche que celui de la présidente du Front National, ressemblant en réalité bien davantage à celui de Jean-Marie Le Pen.

Donald Trump soulignait cette performance lors du deuxième débat avec Hillary Clinton, dont on peut trouver ici un verbatim complet :

Donald Trump : –– (...) elle a dépensé des centaines de millions de dollars pour des pubs contre moi, dont beaucoup étaient complètement fausses. (…) Ce sont des centaines de millons, et la seule chose qui me réjouit c’est que j’ai vu les sondages aujourd’hui, et avec tout cet argent (…) plus de 200 millions de dollars dépensés (…) et soit je gagne soit je suis à égalité (…) et je n’ai pratiquement rien dépensé.

Bien sûr, le "pratiquement rien" est une exagération, en réalité il s’agit d’environ un tiers de ce que Clinton a dépensé. La différence d’efficacité reste frappante. Quoi qu'il arrive aujourd'hui, que Trump perde d'un cheveu ou qu'il soit élu du même cheveu, la surprise principale de cette année c'est bien qu'un mouvement aussi clairement populiste puisse arriver aussi loin.

Comment une telle chose est-elle possible ? Le mystère résiste à l’analyse

Nous ne sommes évidemment pas dans une élection ordinaire et les analyses basées sur "les choses telles qu'elle se passent d'habitude" se sont avérées fragiles, alors qu’à plusieurs reprises les experts politiques les plus réputés ont cru pouvoir annoncer que Trump était « fini », qu’il avait perdu toute chance de victoire, pour être bientôt démentis… avant de se convaincre à nouveau un peu plus tard de sa chute définitive et d’être encore démentis.

Une partie des présupposés et de ce qu'apprend l'expérience des élections passées est désormais faux. Il faut constater que des raisonnements étayés et appuyés sur une forte connaissance de l'histoire et du fonctionnement du système électoral et des préférences de la population américaine se sont révélés à plusieurs reprises dénués de pouvoir prédictif. Personne n’a de véritable explication étayée de cette force qui a fait remonter à chaque fois le tribun milliardaire, alors que tant de raisons auraient pu provoquer son explosion en plein vol.

Certes on peut parler de vague de révolte, mais ce n’est même pas une hypothèse explicative, ça ne va guère au-delà de la description.

On peut parler du mépris toujours plus évident d’une certaine classe politique pour la majorité des Américains, mépris d’autant plus stupide qu’il ne se même cache plus. Donald Trump s’était ainsi fait un nouveau thème de campagne de la sortie méprisante de Clinton envers les électeurs de son adversaire, avec un discours adressé à "Les Deplorables" – en français dans le texte – avec détournement de l'affiche du spectacle des Misérables.

Donald Trump et "Les Déplorables"

Sortie de Clinton parallèle à celle de Mitt Romney en 2012 contre les « 47% » d’Américains qui seraient des assistés, qui ne contribua pas peu à lui faire perdre l’élection contre Obama. Ce mépris social contribue sans doute aussi à l’explication, mais ne peut rendre compte à lui seul d’un phénomène aussi puissant.

On peut encore remarquer que Trump s’est mis dans la position d’un homme seul contre un groupe – non seulement adversaire direct Hillary Clinton, mais encore principaux médias – position non pas strictement réelle, mais position qu'il semble avoir, du fait justement de l'opposition décidée et très visible des principaux médias. Or un homme contre un groupe – et encore, on serait parfois tenté de dire : contre une meute – c'est un tableau qui attire naturellement une certaine sympathie. Sans oublier qu'au moment le plus crucial, celui de la décision, le chef est toujours seul, et dans la mesure où Hillary Clinton est apparue comme simplement la première d'un groupe – le groupe de ceux qui attaquent Trump à l'écran – elle ressemblait alors moins à un véritable dirigeant que son adversaire. Mais là encore, difficile de prétendre y voir plus qu’un facteur contribuant au succès du tribun républicain.

La réalité c’est que comme Judy Garland découvrant le monde enchanté du Magicien d’Oz, nous ne pouvons que constater : « We're not in Kansas anymore ». (« Nous ne sommes plus au Kansas »)

"Toto, j'ai l'impression que nous ne sommes plus au Kansas"

Ce n'est plus le système classique, les mécanismes bien huilés et le petit train-train du quotidien dans le meilleur des Washington possibles. Les choses sont en mouvement, peut-être profond, en tout cas de grande ampleur. Faire la distinction entre ce qui est possible – et qui surprend voire stupéfie, et qu'on aurait cru exclu – et ce qui reste impossible est extrêmement difficile. Les clés d'analyse utilisées jusqu'ici ont une valeur au minimum sujette à caution, et celles que l'on construira en tenant compte de l'analyse a posteriori de ces événements... eh bien il va falloir attendre un peu pour les avoir.

On comprendra certainement mieux les choses avec du recul, mais pour l'instant tout le monde est dans le brouillard, et mieux vaut l’avouer ouvertement.

L’Establishment joue à la roulette russe avec trois balles dans le barillet

Les enjeux de l’élection sont multiples.

A l’évidence, le mouvement de libéralisation du commerce, et sa conséquence la délocalisation des emplois des nations développées. Et encore l’ouverture aux mouvements migratoires de grande ampleur des Etats-Unis. Et la politique militaire américaine interventionniste des quinze ou vingt dernières années. Et aussi l’influence démesurée des grandes entreprises et des grandes banques dans la politique américaine, mécanismes de lobbying que Trump propose de sévèrement encadrer.

Vu les chances équivalentes des deux candidats, c’est en réalité le système politique démocrate-républicain – ou républicain-démocrate si l’on préfère – qui joue à la roulette russe… avec trois balles dans le barillet.

"Tu penses que c'est ton jour de chance, punk ? Eh, t'en es bien sûr ?"

(Clint Eastwood est bien un partisan du milliardaire à la houppe orange)

Ce qui se joue, c’est aussi peut-être la vie d’un homme, Julian Assange. Rappelons que les révélations de Wikileaks ont montré que Hillary Clinton avait milité pour son assassinat. Le fait même qu’il soit encore vivant démontre que Barack Obama a dit Non au projet meurtrier de sa secrétaire d’Etat.

Mais si ladite secrétaire d’Etat prend la place du patron dans le Bureau Ovale… c’est elle qui aura la haute main sur la décision de faire tuer ou non le lanceur d’alerte et fondateur de Wikileaks.

Il y a fort à parier que Julian Assange attend le résultat de l’élection avec une certaine angoisse.

Trump a en réalité déjà gagné

Si Clinton l’emporte, il est vrai que la libéralisation du commerce pourra – probablement – continuer encore quelque peu, que le partenariat étroit entre grands intérêts privés et forces politiques tiendra aux Etats-Unis, que l’ouverture à l’immigration y compris illégale et en masse continuera.

Il est vrai encore que celle qui serait la nouvelle présidente a toujours soutenu les projets d’intervention militaire dans les vingt dernières années, que non seulement elle dénonce avec des mots très forts la politique étrangère russe – Poutine étant comparé à Hitler – mais qu’elle laisse dans son entourage des gens qui disent ouvertement que le risque d’un affrontement militaire localisé avec la Russie en Syrie ne doit pas arrêter Washington. Et qu’elle a répété dans le deuxième débat contre Donald Trump son projet d’action militaire contre les forces syriennes, ceci alors qu’elle ne peut ignorer – les hauts responsables militaires américains l'ont dit publiquement devant le Sénat – que c'est impossible sans faire en même temps la guerre à la Russie. Le risque de dérapage vers une guerre américano-russe en Syrie sera donc ouvert.

"Maman, j'ai peur. Je ne veux pas aller à la guerre"

"Chéri, arrête d'être égoïste. Je veux une femme président"

Cependant, même si Trump perd d’un cheveu, le mouvement qu’il a suscité ne disparaîtra pas du paysage. Que ce mouvement soit à l’avenir dirigé par Trump ou par un autre, les Américains qui ont soutenu par conviction sa candidature – sans doute la majorité des quelque 45% à 50% d’électeurs qui prévoient de voter pour lui – ne suivront pas de sitôt un responsable politique qui soutiendrait traités de libre-échange, politique militaire interventionniste et immigration élevée, comme à la fois les Démocrates et les Républicains les ont soutenus, si pas en paroles du moins dans les faits, depuis une bonne vingtaine d’années au bas mot.

En ce sens, il a déjà gagné. La politique américaine ne sera plus jamais la même. Le parti républicain en particulier n’aura pas d’autre choix s’il veut avoir la moindre chance de l’emporter à l’avenir de se placer dans les traces du tribun.

Et en cas d’élection, l’influence politique à l’international du mouvement populiste américain derrière le président Donald Trump en serait évidemment multipliée.

Il faut se représenter dans ce cas le troisième débat de la primaire Les Républicains jeudi 17 novembre… il se pourrait bien alors que plus d’un candidat se présente désormais avec une perruque orange à la mode Trump !



55 réactions


  • Habana Habana 8 novembre 2016 15:54

    Trump aux USA = Marine en France

    Nos mafieux de l’herpès sont les mêmes que ceux du clan Clinton.
    Ils diabolisent leurs adversaires pour manipuler une population de girouettes alors que le danger ne vient que d’eux même !
    Voyez simplement les courbes bleues et rouges ci-dessus pour voir comment les gens sont capables de changer d’avis. C’est juste effarant !
    Hollande a dit aux journalistes dans la confidence : « n’oubliez pas que les Français sont vraiment des cons ». Il aura au moins eu raison sur une chose !
    Mais j’espère me tromper. Rendez-vous en 2017 !

    • Paul Leleu 8 novembre 2016 16:19

      @Habana

      Trump et les Clinton sont de vieux amis notables et milliardaires... et leurs filles sont des amies personnelles de longue date !!!!! 


      Au passage, Clint Eastwood est un petit-bourgeois planqué qui n’a jamais fait la guerre... il est un peu comme John Wayne... un guerrier à l’écran, et un lâche dans la vie... Eastwood a tout fait pour ne pas partir risquer sa précieuse petite vie en Corée, alors que ses compatriotes y risquaient leur peau face aux mitrailleuses nord-coréennes.. Eastwood c’est un ventre-gras... Comme tous les gens de droite, il fait la propagande du « courage viril », mais dans la réalité c’est un poltron 

    • Osis Osis 8 novembre 2016 17:01

      @Paul Leleu

      Ne croyez-vous pas, qu’il faut aussi être un sacré connard pour être volontaire à porter la guerre n’importe où sur la planète contre des gens qui ne vous agressent pas ???

      Cet acteur est peut-être un poltron comme vous dites, mais lui, il n’a assassiné personne pour soi-disant apporter la« démocratie » de force à des gens qui ne lui demandent rien...


    • Paul Leleu 8 novembre 2016 19:22

      @Osis

      je pense qu’il faut aussi être un sacré connard pour faire des films qui glorifient la guerre alors qu’on est un pied-plat d’Hollywood... parce que après les jeunes s’engagent en Irak ou en Afghanistan et reviennent mutilés...

      désolé d’écorner des idoles...


    • izarn izarn 8 novembre 2016 20:45

      @Paul Leleu
      Ce n’est pas un poltron c’est un acteur de cinéma. Pas un militaire.
      Ne mélangeons pas tout.
      Faut arreter de dire n’importe quoi.


    • izarn izarn 8 novembre 2016 20:47

      @izarn
      Ensuite selon vous, pourquoi il fallait faire la guerre à la Corée ?
      Vous n’aimez pas les communistes asiatiques ?
      Ils allaient attaquer les USA ?
      Ben non, alors ?


    • Pilule Rouge Pilule Rouge 8 novembre 2016 22:12

      @Tous
      Trump est un homme avec ses qualités et ses défauts, ses opinions, on aime ou pas, Hillary est un démon femelle qui adore Lucifer. Entre la grippe et le sida que choisissez-vous ?


    • Pilule Rouge Pilule Rouge 8 novembre 2016 22:16

      @tous
      Même chose avec Marine Le Pen vs. Juppé/Valls et la franc-maçonnerie satanique
      Grippe ou sida ?


    • JBL1960 JBL1960 8 novembre 2016 23:29

      @Osis Bien dit ! Par ailleurs, le titre me fait penser à Royal d’abord, j’ai perdu mais c’est comme si j’avais gagné. A Sarko ensuite, il a perdu mais c’est comme s’il avait gagné... Bah non ! Maintenant, Paul Craig Robert (qui ne cache pas son soutien à Trump) avait déjà porté une analyse au scalpel (qui ne m’avait pas plu, comme aujourd’hui d’ailleurs) et que j’ai sauvegardé ici =
      https://jbl1960blog.wordpress.com/2015/12/27/aucune-raison-de-se-rejouir/ Bon, l’Exceptionnalistan ne sait pas faire autrement que d’apporter la « démocratie » avec des chars, des bombes et des drones... C’est pas glop du tout ça !


    • Alibaba007 Alibaba007 10 novembre 2016 10:46

      @Pilule Rouge « Même chose avec Marine Le Pen  »



      Franc-maçonnerie satanique ?  Elle semble tout de même déjà bien entourée non ?

       smiley



    • Vipère Vipère 8 novembre 2016 20:33

      @Julien30


      Personnellement, je n’ai aucune préférence !

       quel que soit le vainqueur, les ricains sont et resteront des va t’ en guerre, c’est dans leurs gènes ! De. de ce pont de vue, B. Obama n’a pas déçu le monde qui lui a portant décerné un prix Nobel !

      Peut-être pour conjurer le sort ? ce que l’on a pu constater est que le grigri n’a pas fonctionné et que les guerres ont continué de plus belle. 





    • Vipère Vipère 8 novembre 2016 20:39

      @Julien


       GRR le clavier ...

      Personnellement, je n’ai aucune préférence !

      Quel que soit le vainqueur, les ricains sont et resteront des va en t’en guerre, c’est dans leurs gènes !

      De ce point de vue, B. Obama n’a pas déçu le monde qui lui a portant décerné le prix Nobel de la paix.’

      Peut-être pour conjurer le sort ? ce que l’on a pu constater est que le grigri n’a pas fonctionné et que les guerres ont continué de plus belle.

  • Albert123 8 novembre 2016 18:20

    victoire ou pas, effectivement c’est la chape de plomb néo puritaine et la bigoterie gauchiste qui ont été touché de plein fouet dans cette campagne, 


    Avec ou sans Trump, cet éclatement aurait certainement eu lieux de toute façon, les psychorigides finissent toujours avec une paire de mandales en travers de la gueule, bien méritée par ailleurs.




    • Paul Leleu 8 novembre 2016 19:25

      @Albert123

      il y a aussi des puritains et des bigots de droite qui vont voter Trump... le mal est partagé


    • izarn izarn 8 novembre 2016 21:06

      @Paul Leleu
      Non, il n’y a plus droite et gauche, mais une attaque frontale contre le Système globalisé.


    • Fergus Fergus 9 novembre 2016 09:24

      Bonjour, Albert123

      « c’est la chape de plomb néo puritaine et la bigoterie gauchiste qui ont été touché de plein fouet »

      Pas seulement : dans le discours (apaisé) qu’il vient de prononcer, Trump a annoncé le retour des grands travaux, et donc la mise la mise en place d’un politique keynésienne. S’il tient parole, cela signifie la fin de plusieurs décennies de néo-libéralisme !

      A suivre, avec beaucoup d’intérêt.


    • julius 1ER 9 novembre 2016 16:00

      @Fergus


      une politique keynésienne venant de Trump cela m’étonnerait car depuis des mois il a dit tout et son contraire du genre
      « traquer les terroristes où qu’ils soient .....et deux lignes après dire que les autres pays doivent se prendre en charge militairement parlant et que l’amérique ne doit plus intervenir à l’extérieur ???sic
      et que dire des baisses d’impôts pour tous les entreprises, les riches les pauvres !!!
      en général on prend à l’un pour donner à l’autre çà s’appelle la redistribution !!

      alors séparer le grain de l’ivraie ... relève de la gageure !!!
      je ne crois pas dans les démagos-populistes surtout lorsque ceux-ci ne proposent rien pour améliorer le fonctionnement et le »rendement" démocratique pour que chaque citoyen se sente parti-prenant du système démocratique ... 

      alors il n’y aura pas de Révolution ni verte ni rouge aux USA juste une continuité dans la désillusion pour beaucoup car rien dans les discours de Trump n’a la couleur de changements profonds ... 

      c’est juste un ravalement de façade et bien sûr il n’oubliera pas ses copains .... 
      comme dans la Marine lorsque l’on répare les bateaux avec de la peinture .... 

      peinture sur merde = propreté !!!!!!!!!!

  • Eric F Eric F 8 novembre 2016 18:57

    Sur le fond, il est vrai que le surprenant parcours de Trump auquel absolument personne n’aurait cru au début de la campagne des primaires, même sur des bases usurpées, constitue pour lui une victoire, et un indicateur de la méfiance des citoyens pour le système politique en place. Les populistes provocateurs et manipulateurs ont le vent en poupe.


  • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 8 novembre 2016 19:44

    Bonsoir,

    On peut constater d’importantes fluctuations sur ces courbes de sondages. Mais il serait très intéressant d’avoir les intitulés des questions posées. Et par qui ?

    Comme par exemple, sur un panel de femmes, blacks, hispaniques, sans citer forcément le candidat pour lequel le sondeur sonde.

    -Aimeriez-vous voir accéder à la maison blanche un fallocrate, un mysogine, un raciste ?

    On peut se douter de la réponse et de son unanimité.

    Bingo ! un point de moins pour Donald Trump.

    Autre exemple, sur un panel de femmes américaines des classes de la moyenne bourgeoisie citadine.

    Seriez-vous d’accord pour qu’une femme accède à la présidence suprême ?

    Sans citer forcément le nom de la candidate.

    Bingo ! un point de plus pour Hillary,

    Et ainsi de suite et ainsi de suite, ainsi font, font, font les petits sondages pour les marionnettes interviewées.

    Car la plupart du temps, les sondages portent sur des questions très orientées, simples et directes, le système est parfaitement rodé. Quelques mots clés qui vont mettre en marche une réflexion raccourcie chez le sondé, qui aura comme réflexe les restes subliminaux des médias télévisées très regardées aux States, et les quotidiens papiers.

    Ces sondages creux, pas un seul n’ira fouiller sur les bilans désastreux du POTOS Obama, et de Clinton, car cela pourrait fausser les résultats, obligeant le sondé à réfléchir et rassembler ses idées pour répondre de manière un peu plus réfléchie. Il faut des questions brutes, faussées et des réponses rapides et conformes aux attentes des sondeurs.


    • Fergus Fergus 9 novembre 2016 09:29

      Bonjour, Nicole Cheverney

      Arrêtons avec ces questions prétendument orientées : il s’agissait là d’enquêtes sur les intentions de vote, et rien de qualitatif. Autrement dit : « Si l’élection avait lieu aujourd’hui, pour qui voteriez-vous ? » A question simple, réponse simple : Clinton ou Trump !

      Ce qui n’a pas empêché les instituts de se planter assez largement. Probablement en raison du vote caché, à l’image de ce qui a existe chez nous avec le FN il y a quelques années. 


    • agent ananas agent ananas 9 novembre 2016 10:24

      @Nicole Cheverney
      Bonjour
      On peut penser que les sondeurs n’ont pas posé les bonnes questions.
      L’accession d’une femme ou d’un phallocrate, misogyne, raciste à la présidence suprême, ne sont que des préoccupations secondaires pour la majorité.
      Ce qui préoccupe les masses est leur pouvoir d’achat, leurs dettes, s’ils peuvent encore se soigner, payer leurs frais éducation ; etc ...
      Après 8 années de Bush et 8 années d’Obama, le revenu médian des ménages s’est détérioré et l’écart des inégalités s’est fortement creusé au profit des « 1% ».
      Il faut croire que le peuple américain ne s’est pas laissé conter par ces écrans de fumées et pense que Trump est le meilleur candidat pour relancer l’économie et les sortir de la mouise...
      Hillary est perçue comme une marionnette de Wall Street et son support aux différents accords de libre échange qui paupérisent les classes moyennes et ouvrières ont joué en faveur de Trump.
      Il faut s’attendre au même scénario lors des prochaines élections en Europe, où les électeurs choisiront sans doute un candidat qui ne fait pas parti de l’establishment.
      La victoire du Brexit avait pourtant été un indicateur auquel l’establishment a préféré rester sourd et aveugle...


    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 9 novembre 2016 11:39

      @Fergus

      Bonjour,

      Je m’intéresse depuis de longs mois au traitement de l’information diffusée. Et ce que je constate, c’est la partialité du traitement réservé à TRUMP, par rapport à CLINTON. Avez-vous remarqué les clichés mis en ligne, bien sûr relookés par photoshop et des professionnels pour rendre Trump ridicule, hargneux, laid, aux traits déformés, bref, une bonne gueule de looser. Par contre, Clinton, la va-t’en-guerre, décrite d’ores et déjà, dans tous les médias mainstream comme la potentielle gagnante, encore que « potentielle » est de trop dans l’esprit des journaleux. Très sûrs qu’ils étaient du résultat final.

      Ils ne font pas correctement leur job !

      Et c’est le peuple américain tant méprisé par les élites dont font partie les médias, qui a eu le dernier mot, ce peuple issu des profondeurs de l’Amérique dans toutes ses composantes écoeuré par ce matraquage incessant pour Clinton.

      Et malgré cette leçon pourtant magistrale du peuple américain, car c’est lui finalement le vrai gagnant, les journalistes continuent à gloser sur ce résultat « hors normes », loin de leurs petits arrangements.


    • Eric F Eric F 9 novembre 2016 11:43

      @Fergus
      Plus encore que le « vote caché », il y a le non-vote d’un grand nombre de jeunes ou minorités, ne voulant pas cautionner le système, quitte à laisser s’accomplir ce qui constitue à leurs yeux la politique du pire. Où sont passé les partisans de Sanders ?


    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 9 novembre 2016 12:05

      @agent ananas

      Bonjour,

      Les journalistes se conduisent exactement comme se conduisaient les journalistes pendant le régime de Vichy qui matraquaient dans Radio Paris des pseudo-victoires allemandes, alors que l’armée allemande perdait un peu partout ses batailles. On peut aussi faire un parrallèle où, dans les derniers tournants de l’URSS, lorsque, voyant la Glasnost prendre de l’importance, la Pravda débitait nombre de sornettes que les Russes ne gobaient plus.

      Nous ne gobons plus les mensonges mainstream, et pour cela nous avons ce droit de réponse qui est Internet, bien que faillible, bien sûr.
      La propagande officielle déployée ces derniers temps en faveur de Clinton, conférait à une marée sordide contre tout ce qui se dressait contre le « projet » néo-con clintonien.

      Pour me prononcer sur le personnage Trump et ses capacités à gouverner maintenant, je ne m’y aventurerai pas. Pas d’emportement, rien qu’un constat, les Américains l’ont choisi, il y a eu dans cette élection une vague sous-marine qui a emporté toutes les prétentions bellicistes et dangereuses de Clinton. Et rien que pour cela, nous devons nous en féliciter.

      Les Américains n’ont pas voté pour un homme, ils ont voté pour l’espoir qu’il incarne justement par sa rupture de style et langagier, cru, certes, irrespectueux, certes, mais toujours dans la droite ligne d’un électorat malmené et méprisé par des élites corrompues.

      Bientôt aux tour des Français et des Européens à virer ces accipitres ?


  • troletbuse troletbuse 8 novembre 2016 20:51

    Il doit gagner. Il va gagner. Les souteneurs de Clinton ne veulent pas de changement. Ce sont de faux opposants au système.


    • troletbuse troletbuse 9 novembre 2016 09:01

      @troletbuse
      Mais il a gagné. Mais les salopes de journaleux et journaleuses ;les sondages trafiqués et dirigés nous auraient donc menti à l’insu de notre plein gré. Tous ces propagandistes vont encore être plus crédibles qu’hier. Je vois d’ici leurs gueules, un plaisir. smiley


    • Fergus Fergus 9 novembre 2016 09:34

      Bonjour, troletbuse

      Les sondages n’ont probablement pas été truqués (cf. ci-dessus mon commentaire à Nicole Cheverney). Cela n’aurait eu aucun sens, et c’est démenti par les fluctuations au fil du temps.

      En revanche, il y a bien eu un matraquage médiatique anti-Trump. A cet égard, c’est une claque monumentale pour des médias de plus en plus déconnectés des réalités du terrain, et de surcroit cul et chemise avec l’« establishment » politique.


    • troletbuse troletbuse 9 novembre 2016 19:43

      @Fergus
      Les sondages n’ont probablement pas été truqués
      C’et juste les questions qui étaient trafiquées, nuance. Vous avez entièrement raisonsmiley


  • agent ananas agent ananas 9 novembre 2016 00:02

    Le succès de Trump réside dans le ras le bol des masses contre les politiques néolibérales des élites qui les appauvrissent.
    D’où le succès du Brexit et des populistes qui ont le vent en poupe comme Marine Le Pen entre d’autres...


    • baldis30 9 novembre 2016 08:34

      @agent ananas

      bonjour

      Avec ce résultat il n’y a plus besoin d’analyse subtile pour montrer l’arrogance et la stupidité de la politique américaine ..... le nouveau président est au top niveau de ces deux qualités.

      Toutefois consolons nous c’eut été de même avec l’autre candidate, tellement ils sont indécrottables...


    • Eric F Eric F 9 novembre 2016 11:47

      @agent ananas
      C’est exactement ça, mais cela constitue une politique de Gribouille, les déçus et exclus qui votent pour un milliardaire qui veut s’attaquer au système de soin et diminuer les impôts sur les plus riches. Les moutons qui votent pour le loup pour censurer le berger.


  • troletbuse troletbuse 9 novembre 2016 02:04

    Encore des résultats trafiqués pour la Floride


  • goc goc 9 novembre 2016 03:33

    il est 3h30 (heure française)
    Il faut voir nos merdias français, ils font tous la gueule avec le scruté tres serré, alors qu’ils s’attendaient à un parcours royal pour killary.

    A noter quand même un fait curieux, sur CNN on affiche les résultats de la Floride, on voit bien le nombre d’électeur augmenter en temps réel, par contre, en bas de l’écran, ils sont censé afficher le pourcentage, et bizarrement, ce pourcentage ne bouge pratiquement pas, comme si le nombre de votant augmente plus que le nombre d’électeurs prévus

    Mais bon, je dis ça, en même temps j’ai rien dit !


    • goc goc 9 novembre 2016 04:19

      @karim78
      ce n’est pas encore fait, killary devrait gagner la Virginie, et la Caroline n’est pas terminée, sachant qu’il reste surtout les villes qui sont plutôt favorables aux démocrates


    • goc goc 9 novembre 2016 04:22

      Signal intéressant : les marchés financiers dévissent, et donc semblent penser que Trump devrait gagner


    • troletbuse troletbuse 9 novembre 2016 19:39

      @goc
      Ce matin, à 2h, la Floride était encore en bleu, donc pour la folle et on a vu le résultat !-))


  • rogal 9 novembre 2016 05:54

    Bien vu Alexis !


  • rogal 9 novembre 2016 06:00

    Politologues et journalistes, experts et analystes peaufinent chacun deux articles, car on ne sait pas encore qui va l’emporter. La machine à mentir s’enraye, comme en 2005 en France. Un simple hocquet ; elle s’en remettra.


  • rogal 9 novembre 2016 06:26

    Le populisme s’approche de la Maison Blanche, les marchés plongent. Misère !


  • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 9 novembre 2016 06:44

    Demandez le programme, demandez le programme, ... résumons :

    Le Brexit

    L’USAxit

    A Quand le Frexit BORDEL !!

     

    C’est quand que ce bordel de peuple Francais ouvre ses pu.t de yeuxs ?

    Ou il attends commme je l’ai écris il y à quelques jours de les ouvrirs juste avant son dernier souffle !

    Mais la, il sera trop tad....

     

    Ah un dernier truc au vu des commentaires le POPULISME c’est nous c’est le PEUPLE

    Qui est l’inverse exact de l’Oligarchie

    La chute des marchés financiers vous le démontrent au passage, et il faut les écouter les médias oligarches enragés « ca paye » je vous le dis.


  • fred.foyn 9 novembre 2016 07:09

    Le nouveau président des USA est....TRUMP.

    Le réveil de l’Amérique profonde donne une leçon au monde...
    Espérons qu’en France en 2017, ce sera celui de votre pays avec l’élection de MLP.

    • l'Ane Artiste l’Ane Artiste 9 novembre 2016 09:38

      @fred.foyn

      Ça c’est sûr ! Les français ne vont pas faire l’erreur des « amères loques » ils voteront pour une femme !
       smiley


  • ZenZoe ZenZoe 9 novembre 2016 09:25

    En tout cas, bravo au peuple américian qui ne s’est pas laissé dicter son choix !
    A Lady Gaga, Madonna, Springsteen, Beyoncé, les Obama et tout le gratin, les Américains ont dit : « on vous emm., on vote pour qui on veut !  »
    Et ils l’ont fait.
    Après bien sûr, il y aura la grosse déception, dommage...


  • Armelle Armelle 9 novembre 2016 09:30

    Un bien bel épisode politique qui prouve encore une fois qu’on ne peut anticiper et que les « pseudo » analyses que font nos fameux politologues du dimanche sur agoravox ne sont que du jus de cerveau, les pôv gars et pôv filles, ça cause, ça cause, ça jouent les Madames « Irma », annonçant tel ou tel résultat. Pfffffff ; Les analyses de ces journaleux de caniveau pour l’élection présidentielle en France vont être à pisser de rire. Des moments mémorables en perpective...


  • SPQR audacieux complotiste chasseur de complot SPQR Sono Pazzi Questi Romani 9 novembre 2016 10:01

    J’ai parié sur la victoire de Trump( le Berlusconi américan) .

    Apparemment j’ai gagné, quant à la fiotte du FN qui salue cette victoire en se l’appropriant c’est scandaleux. 

    Entre Trump et la Le Pen il y a un continent, une vaste étendue de vide. La Le Pen est une pauvre nase.....

    Je me suis régalé à écouter les morues et les phoques des matinales de F.I, Europe 1...etc..en conclusion des boulets de l’information.(Pauvre Cohen, petit collabo..)
       


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 9 novembre 2016 10:57

      @SPQR Sono Pazzi Questi Romani

      « quant à la fiotte du FN qui salue cette victoire en se l’appropriant c’est scandaleux.  »

       

      Pas tous s’il vous plait...merci !

       

      On peut etre largement ANTI EUROPE, OTAN, TAFTA & co en ne soutenant pas le FN.

      De plus avec le fn il n’y à aucune certitude absolue qu’elle veuille nous sortir de ce bordel.

      Tant que ce n’est pas écrit dans son programme de manière certaine, il faut etre méfiant et bien vérifier le contrat avant de le signer

       

      Les deux (à peu pres) SUR comme le dit de manière répétée Fifi brin d’acier est à ce jour l’UPR et le pRcf. 

      Pour ceuxs croyant encore au vote représentatif non révocable, je passe mon tour ayant testé depuis longtemps la célebre formule d’un politique bien connu qui est : « les promesses n’engagent que ceux qui y croient »

       

      Par contre ce qui est archi certain, c’est que ca soit Juppé ou Sarko, ou Walls Ou Hollande,la vous n’en sortirez jamais, et je peut l’avancer sans aucun risque smiley


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 9 novembre 2016 11:14

      @Ouam

      J’oubliais ca ..

      Vous savez pourquoi le FN fait ce pourcentage énorme ?

      Ce n’est pas parce qu’ils sont bons ! nananan !

      C’est parce que les 2 autres gros partis (UMP + PS) sonts extremement mauvais..

      C’est peu dire ou ils en sonts, il suffit de lire le programme de Juppé, et hop on maigris, on gerbe son p’tit dej direct lorsqu’on voit les lois sociales qu’ils veut nous faire ingurgiter.

       

      Elle est ICI la réalitée, comme aux USA et le vote de trump, c’est son exacte photocopie de la situation.

       

      L’autre la clintouillette etait tellement gerbax, menteuse, va t’en guerre, hyper mondialiste, qu’ils ont choisi le choléra (trompe)au lieu de prendre le pire ...la peste...

      Et quelque part heureusement pour nous, sinon on serai reparti avec des nouvelles caisses de guerres au moyen orient ou pire la russie, ce que trump nous épargera peut etre ?


    • julius 1ER 9 novembre 2016 15:40

      @Ouam


      ton analyse est juste s’ils sont bons c’est parceque l’on est mauvais !!

      la réalité c’est que personne n’a le courage de rompre avec ce système destructeur ... on constate et on déplore les effets dévastateurs de l’Ultra-Liberalisme responsable de la crise de 2007/8 mais lorsque l’on aborde les solutions....
       que proposent nos zélés politiciens et autres économistes à la solde . ????

      eh bien.... plus de Libéralisme et de précarisation par pour eux bien sûr, faut pas déconner quand-même !!!
      mais pour les plus faibles et les moins nantis ... voyez par exemple le candidat Juppé percevoir sa retraite de la fonction publique double retraite avec celle de ministre des Finances et ce dès 58 ans 
      alors qu’il a voté pour l’allongement de la retraite à 63 ... puis bientôt 65 et pourquoi pas 70 ans !!!

      c’est cette duplicité qui commence à énerver beaucoup de gens, alors c’est sûr qu’à un moment certains ont envie de voter pour des Trumps et autres par défi .... 

      mais c’est une mauvaise solution et ne rend pas le pays meilleur ni plus juste ni plus équitable !!
      il faut en finir avec les langues de bois et les langues de putes mais pas en donnant sa voix au premier démago qui passe .... et çà c’est la première leçon de cette élection US !!!

    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 9 novembre 2016 19:22

      @julius 1ER

      salut Juluis.

      Nous sommes d’accord ...alors à part sur ceci (ou on est aussi d’accord) mais qui peut m’interpeller :

       

      « s’ils sont bons c’est parceque l’on est mauvais !!
      la réalité c’est que personne n’a le courage de rompre avec ce système destructeur
       »

      Depuis 2005 (date ou j’ai compris que mon vote ne valais plus rien, vu qu’une cociliation des deux traitres (ump + ps) a mis mon « NON » dans les wc et ont tiré la chasse deau.

      J’ai compris qu’il ne valais rien puisqu’on me demandais un avis, et il na vaut strictement rien...

      Donc la question crutiale à été :

      - 1) Mais pourquoi voter ?

      - 2) J’entends pour un système de République représentative (qui ne représente meme plus, vu mon vote au chiottes), et le pompon non révocable (lorsqu’un trahis il n’est pas révoqué, à l’inverse de ton boulot ou si tu merdes, t’est lourdé pour faute grave), et le ponpon...non représentatif au % des votants (cad un parti n’est meme pas représenté sur ses idées au % de ses votants)

       

      Une fois les points no1 et no 2 lus, ben.... tu ne peut plus cautionner un tel système,

      seul un vote direct (votations suisse) peut ne pas trahir tes choixs (ou celui de la majoritée des votants si tu préfère)

       

      Alors c’est vrai que ma solution de ne plus veau-ter n’est peut etre pas la bonne, mais quoi faire d’autre ? (à part prendre les armes comme en tunisie pour ben ali ou etc... dans ces idées la)

       

      Si tu à une idée ?, qui est dans l’efficace, toute proposition meilleure que la mienne est la bienvenue cela va de soi  smiley

       

      Aujourd’hui déja bcp fonts ce meme choix, qui n’est peut etre pas le bon ?

      mais à défaut d’un autre et n’en ayant pas trouvé de mieux je l’ai choisi.

       

      Si par mégarde, ils s’amusent (comme ils en ont l’intention) de rendre le vote obligatoire car nombreuxs et de plus en plus ne veulent plus jouer à leur jeu de merde, un truc est sur je prendrai un partis qui fera barrage aux deux légendaires traitres du peuple (UMP et PS), et ce sans aucun regret, car n’ayant plus aucune de solution de repli pour stopper leur folie 

      (comme ca si un politique ou un de ses conseillers verreux me lis il est prévenu de ce que je ferai si il m’accule contre le mur)

      cf :

      http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/16/2088359-elections-faut-il-rendre-le-vote-obligatoire.html

      http://www.ouest-france.fr/politique/lutte-contre-labstention-faut-il-rendre-le-vote-obligatoire-3248540

       

      bonne soirée et merci smiley


    • julius 1ER 10 novembre 2016 09:26

      Si tu à une idée ?, qui est dans l’efficace, toute proposition meilleure que la mienne est la bienvenue cela va de soi 

      @Ouam
      l’abstention n’est pas la solution et dire comme LO élections pièges à cons .... non plus !!!
      alors que faire ???
      voter pour des groupes minoritaires structurés en attendant que les petits ruisseaux deviennent de grandes rivières il n’y a que çà comme solution .... 
      je continue à croire qu’il est parfaitement anormal que l’extrème-gauche ne soit qu’à 3 % alors qu’à 20% elle serait une force dont il serait difficile de ne pas tenir compte........ 

      en tous cas toutes les politiques qui sont menées actuellement ne seraient pas menées aussi facilement mais lorsque le citoyen abandonne toutes ses décisions à des forces qui n’ont aucun souci du bien commun on en arrive à ce que l’on vit actuellement cad un marigot où l’extrème-droite passe pour une force progressiste et d’alternative ce qu’elle n’est pas et ne sera jamais !!!

  • orage mécanique orage mécanique 9 novembre 2016 10:43

    ahahaha il peut pas gagner le systéme truc les élections


  • Phil610 9 novembre 2016 10:50

    Quelle clairvoyance !!!!


  • julius 1ER 9 novembre 2016 15:18

    @l’auteur,

    celui-qui a fait la meilleure analyse et a vu très juste est Michael Moore avec ce lien ;


    c’est une analyse très lucide et bien argumentée et surtout révélatrice de la parfaite connaissance de M Moore sur ce qui se passe aux USA actuellement ....

    avec une telle analyse les sondeurs et autres officines ont l’air de parfaits idiots !!!!!


    • Alexis Toulet Alexis Toulet 10 novembre 2016 18:20

      @julius 1ER

      En fait les sondeurs ne méritent pas du tout les tombereaux d’insultes qu’ils reçoivent en continu depuis mercredi matin. Analysant les sondages comme je le faisais en haut de cet article lundi 7, il était parfaitement raisonnable - et franchement pas si compliqué - d’arriver à la conclusion que les deux candidats avaient des chances à peu près équilibrées, et que le vainqueur quel qu’il soit ne l’emporterait que de peu. Ce qui était précisément ma conclusion « Il suffirait d’un cheveu pour que la victoire bascule dans un camp ou dans l’autre ». Et c’est précisément ce qui s’est passé : il s’en est fallu d’un rien.


      Ce ne sont pas les instituts de sondage qui doivent être critiqués, mais les principaux médias qui n’ont pas daigné regarder d’un peu près et d’un œil un peu objectif les résultats des sondages, ce qui les aurait amenés à la même conclusion que moi.

      Bien sûr, il est trop facile pour bien des hommes de médias de s’en prendre aux sondages « encore une fois inexacts », aux sondeurs qui seraient vraiment des nigauds, quand ce n’est pas aux citoyens qui cacheraient leurs véritables préférences, oh les petits sournois !

      Beaucoup plus facile que d’incriminer leur propre paresse et leur aveuglement.


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