jeudi 18 décembre 2014 - par Lufete Ferdinand

RDC : Les attaques ciblées sur MNS et sur François MUAMBA !

-Les attaques ciblées sur le MNS et sur François MUAMBA !

 

François MUAMBA {JPEG} Tout commence par des petites phrases qui sont trempées dans une sauce communément admise notamment la bonne gouvernance. Personne aujourd’hui ne peut raisonnablement s’opposer à la bonne gouvernance[1] ; même si dans son approche technique, il s’agit icid’un concept à plusieurs acceptions.

A partir de là, au nom d’une certaine idée exprimée de sauver les ressources de l’Etat supposées dilapidées et détournées, une mécanique de diabolisationesten fait mise en place pour jeter l’opprobre sur le Mécanisme National de Suivi (MNS)[2], une structure que beaucoup voyaient déjà d’un mauvais œil, mais aussi sur son animateur François MUAMBA[3], à qui on trouve plus d’espace qu’il n’occupe.

"Le Coordonnateur du MNS est pris à parti par des journaux ouvertement alimentés par cette mécanique du faux et où le mélange de genre se dispute à la confusion de style pour tenter de salir un homme d’honneur. Si la chose était du domaine de la simple jalousie professionnelle et de l’adversité politique, l’on pouvait en rire voire considérer que cela est de bonne guerre. En effet, quelques coups ne feront rien de mal à un François MUAMBA qui, somme toute, en a vu d’autres dans sa longue carrière politique. Mais là, quand on creuse, on voit bien que c’est une stratégie à plusieurs variables dont les acteurs visibles sont parfois inconscients du rôle qu’on leur a assigné"[4].

Les faits

A l’origine, en 2013, il ya une affectation des ressources de l’Etat à une nouvelle structure, le MNS, qui vient d’être mis en place du fait des faits urgents issus de l’insécurité à l’Est. Ce qui arrive souvent en pareille circonstance, c’est le fait que les finances publiques ne peuvent faire face à des telles dépenses qu’en puisant dans des lignes budgétaires disponibles.C’est cela que le Gouvernement a fait,comme il a eu à l’expliquer à l’Assemblée Nationale.

La question sous examen ici ne peut donc en aucun cas justifier l’avalanche d’attaques dont François MUAMBA fait l’objet de la part des certains milieux qui,en vérité, n’ayant pas réussi à l’empêcher d’exister comme structure essentielle sont désormais mobilisés pour tenter de jeter un discrédit sur la gestion du MNS,ce qui les conduit à procéder à une confusion grossière, celle de laisser croire que cette structure serait une entreprise susceptible de générer des recettes affectables à son propre fonctionnement.

L’arbre qui cache la Forêt 

Pour les acteurs invisibles, ces ennemis de la République toujours prompts à détruire les grandes évolutions du pays, s’attaquer au MNS c’est donc non seulement vouloir atteindre l’honorabilité de son Coordonnateur, alors que c’est lui qui donne de la valeur à cette fonction, mais c’est davantage encore chercher à torpiller les efforts que le Gouvernement déploie pour mettre en œuvre, dans un environnement complexe, les engagements souscrits aux termes de l’Accord-cadre dont l’enjeu pour la RDC est le triptyque paix, stabilité et développement.

 

La République a besoin des hommes d’Etat

Il ya des hommes qui sont faits par les structures et d’autres qui font les structures, et le Coordonnateur du MNS est de cette dernière catégorie. Ce grand commis de l’Etat, diplômé de l’ICHEC[5], a su en si peu de temps donner une forme et de la substance à ce qui était perçu comme un chapelet des bonnes intentions et qui est devenue aujourd’hui une plate-forme d’échanges entre les partenaires nationaux et internationaux, qui témoigne de la détermination du Gouvernement de la République à créer les conditions d’une paix durable et de la stabilité nécessaires au développement du pays.

Cela s’appelle être un homme d’Etat. Et, à mon humble avis, un tel profil devrait servir de modèle à la jeunesse congolaise. N’en déplaise aux pêcheurs en eaux troubles.

Ferdinand LUFETE

 

Notes :

1 Bonne gouvernance :La "bonne gouvernance" est désormais une sorte de contrepartie de l'aide internationale. Elle signifie que le pouvoir en exercice gère les ressources économiques et sociales d'un pays en faveur de son développement. En tant que telle, cette notion recouvre un ensemble de principes plutôt louables, comme le respect de la primauté du droit, la lutte contre la corruption, la bonne gestion des affaires publiques, le respect des droits de l'homme ou encore la promotion de la démocratie participative.

2 MNS : le mécanisme national de suivi 

3 François MUAMBA : Coordonnateur du mécanisme national de suivi de l'accord cadre

4 Alliance pour le développement et la République(Adr)

ICHEC : Institut catholique des hautes études commerciales(Bruxelles)



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