mardi 20 mars 2018 - par PRCF

Russie : les russes majoritaires à regretter l’Union Soviétique !

Alors que la campagne électorale pour la présidentielle vient de démarrer et que le candidat du parti communiste (KPRF) sera le principal opposant à Vladimir Poutine, les sondages se suivent et se ressemblent, démontrant que désormais c’est une majorité de russes qui regrettent la disparition de l’URSS.
Et de fait les résultats de la présidentielles russes – et l’on peut douter de la fiabilité des chiffres annoncés – démontrent que le candidat communiste du Parti Communiste de la Fédération de Russie est bien le principal opposant à Poutine

Au delà des sondages, à la rédaction d’Initiative Communiste, on a voulu avoir le sentiment d’un compatriote. Victor, ingénieur français d’une trentaine d’année qui se dit apolitique, tout juste de retour d’une mission pour son entreprise à Moscou avec qui nous avons pu échanger nous le confirme, tout étonné lui qui comme la majorité des jeunes français biberonnés à la propagande anti soviétique avait une image très négative de l’URSS : tous les russes avec qui il a pu échanger sur place lui ont dit spontanément leur regret de l’Union Soviétique…

Les énormes inégalités, l’injustice permanente, l’effondrement du niveau de vie, l’insécurité et la crise économique sont autant de raisons qui expliquent sans difficulté pourquoi les russes regrettent l’URSS. Ce regret majoritaire de l’URSS est d’autant moins une surprise que les soviétiques s’étaient massivement prononcés contre la fin de l’URSS, à plus de 70%, lors du referendum organisé sur le sujet. Un vote piétiné par ces grands démocrates Gorbatchev et Eltsine plongeant le pays dans le chaos et livrant ses richesses aux mafias et aux oligarques.

Faut-il ici rappeler que l’un des premiers actes des “démocrates capitalistes” adoubés par l’occident dirigés par Eltsine arrivés au pouvoir aura été de faire bombarder le parlement russe par des tanks ? Contrairement à ce qui est raconté en France la contre révolution ne s’est pas faite sans violence : lors du coup d’état de Eltsine en 1993, plus de 25 000 personnes sont arrêtées, tandis que les troupes envoyées par Eltsine assassinent plus de 2000 civils. Les faits sont têtus, d’un coté Eltsine et les capitalistes ont bombardé le parlement russe et se sont arrogés ainsi le pouvoir dans un coup d’état violant la constitution, de l’autre les soviétiques ont voté d’abord pour conserver l’Union Soviétique par referendum puis en Russie pour un parlement refusant de céder au coup d’état de Eltsine.

Gorbatchev, Elstine : détestés par les russes

Gobatchev et Eltsine sont les dirigeants russes les plus détestés par les russes. A l’inverse, Staline, Lénine et Poutine sont très populaires.

C’est bien simple, en 2016 d’après un sondage de l’institut indépendant Levada, 67% des russes considéraient que Gorbatchev a fait du mal au pays, et lorsqu’il s’est présenté aux élections présidentielles en 1996, il ne recueille que 0,5% des voix ! Eltsine qui après avoir saccagé la Russie, et plongé l’URSS dans la guerre, sera contraint à la démission avec moins de 2% d’opinion favorable dans les sondages.
Le très anti communiste journal américain Washington Post était obligé de reconnaitre dans un article en 2017, dix ans après la mort de Eltsine, que
“Les deux dirigeants russes avec le plus faible taux d’opinion positive sont le dernier leader soviétique Michael Gorbatchev et son successeur Boris Eltsine (…). Gorbatchev et Elstine ne recueillent respectivement que 8% et 16% d’opinion positive. Tous les deux ont des appréciations négatives particulièrement élevées, avec plus de 60% des russes déclarant qu’ils ont de la détestation ou de la haine, en particulier pour Gorbatchev”. Washington Post
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A l’inverse, le pourcentage de russes qui ont une opinion positive de Joseph Staline atteint son plus haut niveau depuis 16 ans. 46% des russes ont une opinion positive de Staline, un résultat au plus haut depuis que l’institut de sondage pose la question en 2001. 32% déclarent avoir du “respect” pour Staline et en outre 10% disent l’aimer tandis que 4% soulignent leur “admiration”. A contrario, 12% déclare détester Staline tandis que pour 7% il inspire de la peur et pour 2% de la haine. 22% sont indifférents vis à vis de l’ancien leader de l’URSS tandis que 10% n’ont pas donné de réponse. En réalité pour 3 russes ayant une opinion négative de Staline, on trouve 7 russes qui ont une opinion positive.

Levada a également questionné les russes sur leurs opinons vis à vis d’autres leaders russes ou soviétiques. Seul Léonid Brejnev – tant moqué en occident – fait mieux que Staline, ainsi que Poutine. Ce dernier – actuellement en exercice – recueille 83% d’opinion positive contre 5% d’opinion négative.

Lénine recueille lui 44% d’opinion positive contre 12% d’opinion négative. De fait, en mettant de coté le président russe en exercice, il apparait que les russes ont une appréciation très positive des dirigeants soviétiques, qui plus est de plus en plus positive, alors qu’ils jugent très négativement les dirigeants responsables de la contre révolution que sont Elstine et Gorbatchev. En 15 ans, l’appréciation des dirigeants de l’Union Soviétique, Lénine et Staline compris s’est amélioré et plus de 40% des russes ont une opinion positive des leaders soviétiques !

Le regret de l’URSS au plus haut

Le web journal Russia Beyond – peu connu pour d’éventuelles sympathies communistes c’est le moins qu’on puisse dire puisqu’il s’agit d’une dépendance de la Rossiyskaya Gazeta détenue par le gouvernement russe – confirme cette envie majoritaire d’un retour à l’URSS.Voici les extraits d’un de ses reportages où il a interrogé des russes où il apparait que ce sentiment est également majoritaire parmi les jeunes  :

Lorsque les chefs de trois républiques de l’Union soviétique – Russie, Biélorussie et Ukraine – ont signé le 8 décembre 1991 l’Accord de Belovej sur la dissolution de l’URSS, Marat (le prénom a été changé à la demande du jeune homme interrogé) n’avait que quelques mois. Et bien qu’il n’ait pas connu la vie en URSS, le pays lui manque quand même.

Marat a aujourd’hui 25 ans, il travaille dans un ministère, il gagne bien sa vie, mais il aurait préféré se retrouver en Union soviétique. « Un enseignement gratuit, des soins médicaux gratuits, énumère-t-il. Les gens vivaient modestement, mais l’État s’intéressait à eux. Aujourd’hui, c’est l’argent qui règne en maître et le gouffre des inégalités est énorme : c’est la loi du plus fort. Ce n’était pas comme ça du temps de l’URSS ».

Marat n’est pas le seul nostalgique de ce passé révolu. Selon les sondages, plus de la moitié des Russes regrettent la désintégration de l’URSS. Ainsi, le Centre analytique Levada a appris en avril 2016 que 56% de la population avait la nostalgie de cette époque. Le Centre national d’études de l’opinion publique (VTsIOM) indique pour sa part que 64% des Russes voteraient aujourd’hui pour la préservation de l’URSS dans un référendum semblable à celui du 17 mars 1991, qui appelait les Soviétiques à se prononcer sur le maintien en l’état de la structure du pays.

Traditionnellement, le pourcentage des nostalgiques de ce passé est particulièrement élevé chez les plus de 55 ans et les habitants de la campagne, soit les groupes socialement vulnérables, explique Karina Pipiya, sociologue du Centre Levada. Mais l’URSS manque également à des gens comme Marat, qui se sont pourtant intégrés avec succès dans la société moderne et qui n’ont jamais vécu en Union soviétique. Ces jeunes sont environ 50%, confie à RBTH Mikhaïl Mamonov, chef des projets d’étude du VTsIOM.

Mikhaïl Mamonov fait remarquer qu’en évoquant leurs sympathies pour l’URSS, les personnes interrogées citent les mêmes éléments : la sécurité sociale, un État fort et la justice. « Un salaire peu élevé, mais garanti, un emploi garanti également », explique-t-il, ajoutant qu’à notre époque de concurrence effrénée, les gens n’en bénéficient plus et se tournent vers un passé où ils croient se rappeler avoir bénéficié de tout ça.

La dynamique des sondages du Centre Levada prouve que la nostalgie de l’URSS a atteint son apogée en 2000 : quelque 75% de la population regrettait alors le démembrement de l’Union soviétique. Durant les années 2000, la tendance s’est amenuisée et en 2012, le nombre de nostalgiques a atteint son plancher avec 49%. Toutefois, depuis 2013 la tendance est repartie à la hausse avec la crise économique et la fin de la croissance due à la fin de la hausse des prix du pétrole.

De fait, selon un sondage réalisé en mars dernier par Levada, 38% des russes sont plus nombreux à déclarer qu’ils auraient préféré vivre en URSS, contre 33% préférant vivre sous le régime Poutine. Ils ne sont que 3% a préféré la période de la Perestroika et de la liquidation de l’URSS, et 3% à préférer la période d’avant 1917 !

 

Le regret de l’URSS : la preuve par le succès de la marque Made in USSR.

La marque Made in USSR a le vent en poupe ! Ainsi, au cours de ces dernières années la Russie a vu réémerger une série de marques emblématiques de l’URSS, dont voici deux exemples :

  • Les chaussures detennis Deux ballons, ces « Converses soviétiques », étaient portées par tout un chacun en URSS : du citoyen lambda aux sportifs, en passant par les cosmonautes. La commercialisation de répliques de ces chaussures a été lancée en juillet dernier. « C’est un hommage à l’héritage socialiste, c’est également la nostalgie de la qualité », indique le site du magasin.
  • la renaissance de la célèbre marque d’appareils photo Zenit : Il a été décidé en février dernier de faire renaître la marque soviétique d’appareils photo Zenit. La société publique Rostech a annoncé que le nouvel appareil de la marque serait un modèle haut de gamme, à l’instar de Leica.

Eh oui quoi qu’en dise la propagande occidentale, l’Union Soviétique étaient un leader industriel avec nombre de production de qualité et innovante qui n’avaient rien à envier aux productions occidentales, et ce d’autant qu’elles étaient accessibles aux plus grands nombre : qui a les moyens en France de se payer un Iphone X qui vaut un SMIC mensuel ?

Mais le grand retour des symboles de l’URSS ne se fait pas qu’à travers les marques. Pour populariser un mode de vie plus sain, le président Vladimir Poutine a ressuscité en 2014 le très populaire programme sportif soviétique GTO pour une éducation physique pour tous.

JBC pour www.initiative-communiste.fr

https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/russie-russes-majoritaires-a-regretter-lunion-sovietique/

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29 réactions


  • Aristide Aristide 20 mars 2018 12:05

    La dynamique des sondages du Centre Levada prouve que la nostalgie de l’URSS a atteint son apogée en 2000 : quelque 75% de la population regrettait alors le démembrement de l’Union soviétique. Durant les années 2000, la tendance s’est amenuisée et en 2012, le nombre de nostalgiques a atteint son plancher avec 49%. Toutefois, depuis 2013 la tendance est repartie à la hausse avec la crise économique et la fin de la croissance due à la fin de la hausse des prix du pétrole.


    Comment peut on se tirer une balle dans le pied à ce point. Démonstration donc que l’URSS n’est un modèle qu’en période de crise, moments où le citoyen se retourne vers un passé idéalisé. 

    Pour le reste démonstration évidente de l’incapacité de ce système sclérosé à évoluer ...

    • Trelawney 20 mars 2018 14:10

      @Michel Maugis
      L’URSS a été la plus merveilleuse épopée humaine, qui a construit les bases sur lesquelles se construit une SUPER PUISSANCE BIENVEILLANTE : LA RUSSIE


      PIB de la Russie 1400 milliards $. celui de la Chine 12000 milliards de $ (8 fois plus). celui de l’Inde 2500 (presque 2 fois plus).

      A ces niveaux là, faut être un guignol pour parler de super puissance

    • sls0 sls0 20 mars 2018 15:01

      @Trelawney
      On rapporte le PIB au nombre d’habitants.

      Au niveau militaire qui est aussi un facette de la puissance, il sont pas mauvais.
      Au militaire il faut aussi faire attention aux chiffre des dépenses, aux USA il y en a qui se sont fait des couilles en or avec la seconde guerre mondiale. La guerre froide a permis de l’amplifier et maintenant c’est dans l’astronomique et fait l’essentiel de la dette US. Cout/efficacité ils sont à la ramasse, l’efficacité après la seconde guerre mondiale s’est effacée face aux dépenses pour enrichir des actionnaires.

    • Trelawney 20 mars 2018 15:10

      @sls0
      Par nombre d’habitants, vous y allez fort. La Russie PIB 953$ par habitants, la Chine un petit peu moins 864$ par habitants, la France 3692 $ par habitants.


      Avec 953$ de richesse nationale par habitant comment la Russie arrive à se doter d’un arsenal militaire pour le moins surdimensionné ? Heureusement qu’elle a du gaz et du pétrole. mais franchement n’a-t-elle pas mieux à faire de son fric de de se construire des MIG et des tanks

    • PRCF PRCF 20 mars 2018 16:24

      @Trelawney
      vous nous rappelez le nombre d’habitants en Russie, en Chine et en Inde ?



































































    • amiaplacidus amiaplacidus 20 mars 2018 17:32

      @Trelawney

      Vous me semblez brouillé avec l’arithmétique élémentaire. Parce que (selon https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_PIB_par_habitant ).

      La Russie c’est 15.591 $ /hab ; la Chine 6.959 $ /hab ; la France 44.099 $ /hab ; l’Inde 1.509 $/hab.
      (je me demande comment l’Inde arrive à acheter des Rafales français ....).

      Quant à prendre le PIB absolu comme vous le faites initialement, c’est d’un ridicule absolu. Par exemple, je plains de tout cœur les malheureux Suisses qui, avec un PIB de 464 milliards de dollars, sont pratiquement 3,5 fois plus pauvres que les Français qui ont un PIB de 2229 milliards de $.


    • antiireac 20 mars 2018 18:24

      @Michel Maugis
      On peut se demander pourquoi ce merveilleux pays à coulé si facilement en 1991 mais en plus a éclaté en 17 morceaux ?


    • Alren Alren 20 mars 2018 19:33

      @Trelawney

      « La Russie PIB 953$ par habitants, la Chine un petit peu moins 864$ par habitants, la France 3692 $ par habitants. »

      Tiens là, vous ne citez plus l’Inde comme de juste !

      Rappelons par ailleurs que le PIB n’est pas lié directement à la qualité de la vie alors que c’est de ça dont parle les sondés et le sentiment de solidarité et d’équité entre citoyens, effectivement plus fort en URSS que dans la Russie d’Eltsine.

      Les Russes sondés ont-ils vraiment mesuré que si l’URSS avait perduré, le niveau de vie aurait augmenté dans des proportions peut-être supérieures à ce qu’il est aujourd’hui ? Pas sûr.


    • Trelawney 20 mars 2018 20:11

      @amiaplacidus

      J’ai pris sir le PIB de 2017. Effectivement il manque une dizaine et la Russie c’est 146.8 millions d’habitants donc 9530 $ pour la Russie et 8640 pour la Chine
      Dans mon commentaire j’ai fait court en disant que la Russie n’était pas une puissance économique si importante.

    • CN46400 CN46400 21 mars 2018 10:32

      @Trelawney
       Le PIb est une donnée parmi d’autre, c’est loin d’être la plus significative en terme de niveau de vie.
       L’espérance de vie est bien plus parlante :

       Russie = 70-71 ans
       Chine = 72-73 ans
       USA = 78-79 ans
       France = 81-82 ans
       Cuba = 79 ans
       De même la mortalité infantile donne une idée plus juste de la qualité sanitaire (en /1000)
       Russie = 10-30
       Chine = 10-30
       USA = 0-10
       France = 0-10
       Cuba = 0-5


  • pipiou 20 mars 2018 12:54

    Et bien pourquoi ils ne refondent pas l’Union Sovietique, puisqu’ils sont majoritaires ????


    • PRCF PRCF 20 mars 2018 14:01

      @pipiou
      Vous aurait il échappé que le capitalisme n’est pas un système démocratique, mais au contraire totalitaire imposant sous des formes brutales, fascistes ou libérales selon les pays ou les époques la même dictature absolue de la classe capitaliste ?


    • Trelawney 20 mars 2018 14:13

      @PRCF
      le capitalisme n’est pas un système démocratique, mais au contraire totalitaire imposant sous des formes brutales, fascistes ou libérales selon les pays 


      Tandis qu’en URSS on prend soin de l’électeur en ne lui offrant qu’un bulletin de vote à mettre dans l’urne pour ne pas lui embarrasser l’esprit. Alors que dans des « systèmes totalitaires » comme en France, on vous laisse dire ce genre d’ânerie sans être inquiété

    • Jean Roque Jean Roque 20 mars 2018 14:27

      @PRCF
       
      tsssss....
       
      La démocratie est l’organisation ultime de la marchandise, le « dème » inorganique et non communautaire, niant l’ordre gentilice, des premiers bobos urbains grecques, commerçant avec de l’argent, qui se regroupe dans un démos qui organisera la polis du Capital, des séparés.
       
      Depuis quand un communiste défend un état, dit « démocratique » où pas ?
       
      Faut retourner lire Engels... Origine... et l’Anti-Dühring ... smiley
       


    • Albert123 20 mars 2018 16:23

      @PRCF


      et donc vous y opposez le communisme qui serait exempt de tout totalitarisme c’est ça ?

      mouarffff 




    • antiireac 20 mars 2018 18:28

      @PRCF
      Tu fumes quoi en temps normal ?


  • J’étais à Berlin il y a quelques temps où beaucoup de gens regrettent la RDA... Au musée éponyme, on peut voir que les gens vivaient correctement à l’époque, mis à part le problème de cette police politique paranoiaque qu’était la stasi (on peut aussi visiter leur ancien bâtiment situé Magdalena strasse). Quand une bonne partie de la population est au chômage et que certains dorment dans les gares (constaté à la ostbanhof, la gare de l’est berlinoise), on comprend cette « ostalgie »...


  • Jean Roque Jean Roque 20 mars 2018 14:16

    A voir :
     
    débat Chouard le bobo lotocrasse et Francis Cousin le marxiste pas gocho
     
    https://www.youtube.com/watch?v=0xPdtBC50h8
     
    Belle leçon d’ontologie marxiste et très fendard smiley
     
    Mais Cousin oublie que les multiethniqués ne sont pas des chérusques...
     
     
    « Bobo Chouard veut empaqueter la merde marchande des gogochons dans le papier cul constitutionnel doré » Cousin


    • xana 20 mars 2018 14:54

      @Jean Roque
      Dis donc tu n« te serais pas fait appeler »la baudruche négrière" il y a quelques mois ?
      Combien de faux pseudos as-tu usés juste pour essayer d’encombrer nos forums ?
      A quoi sers-tu dans la vie ?
      Tu n’aurais pas envie de te suicider, par hasard ?


  • fou666 20 mars 2018 16:48

    Tes cocos ont perdu donc article archi nul.


  • marceau 20 mars 2018 18:24

    Toujours aussi cons ces communistes avec leur propagande débile.Déjà, avant la chute du rideau de fer ils nous expliquaient que l’URSS allait rattraper les USA.Ils n’ont rien appris et ont tout oublié !


  • soi même 21 mars 2018 01:12

    Ce qui est intéressant dans cette élection le PC n’est plus la référence de la Russie à quand nos vieux du PCF vont comprendre la leçon, à moins qu’ils demandent la nationalité chinoise ? Dernière patrie du Stalinisme.


  • CN46400 CN46400 21 mars 2018 08:43

    A propos de Staline, il faut comprendre que le million (sur les 200 de l’époque) d’exécutions des années 30, sont souvent, aux yeux des autres, justifiés par les procès arrangés de Moscou. Sans parler des responsabilités chargés sur les sous-fifres. Il en va de meme pour les millions de déportés du goulag, la plupart du temps, des voleurs de poules expédiés là bas dans le cadre de quota, exigées des structures de base, de main d’oeuvre forcée, pour obtenir de la force de travail à bas cout dans le cadre de l’industrialisation du « socialisme dans un seul pays » .

      En clair, les aspects négatifs de Staline sont encore largement masqués par les circonstances de l’époque.


    • soi même 22 mars 2018 12:20

      @CN46400, c’est beau d’avoir un bouc émissaire communiste, cela n’élude pas la question Lénine et Trotski sont des criminelles. de masses.


  • xana 21 mars 2018 11:58

    Cher PCRF, moi qui vais de temps en temps en Russie et qui ai des amis Russes ici en Roumanie, je peux confirmer le contenu de ton titre : Oui, les Russes regrettent l’Union Soviétique, sans aucun doute.
    Toi tu en déduis qu’ils regrettent le « communisme ». Là tu essaies de nous tromper. Ils regrettent beaucoup de choses de cette époque, mais certainement pas le « communisme », en tous pas le « communisme » qu’ils ont connu et qui n’a pas grand-chose à voir avec le communisme défini par Marx (à part le nom).
    Je crois être plus communiste que toi. Tu n’es qu’un escroc qui se pare de ce beau qualificatif.
    Va te faire voir, salaud de traître.

    Jean Xana


  • sleeping-zombie 21 mars 2018 13:46
    Bonjour,

    sans discuter du contenu de l’article tient plus de l’idéologie que de la réalité, je me permet une petite pique sarcastique sur cette phrase :
    qui a les moyens en France de se payer un Iphone X qui vaut un SMIC mensuel ?

    On aurait pu écrire la même chose sur les Iphone 3 sorti il y a 10 ans. Iphone 3 qui se trouvent maintenant dans les poches des clochards.
    Finalement, c’est quoi le plus important ? Le niveau de richesse générale ou l’égalité d’accès à cette richesse ?

  • JP94 21 mars 2018 20:55

    L’article reflète très exactement ce qui ressort d’échanges avec de nombreux Russes, dont un certain nombre sont devenus des amis.

    La première fois (au moment du coup d’Etat du Maïdan) j’avais été très surpris que tous, y compris la seule qui avait contre le maintien de l’URSS lors du fameux référendum (tout aussi bafoué que le nôtre), regrettent l’URSS. Les autres avaient voté pour le maintien de l’URSS. 
    76% sur toute l’URSS mais avec pas mal de disparités régionales : entre 71% et 96% dans certaines républiques.
    Mais il y a d’autres choses que j’ai pu observer, c’est le sentiment de fraternité entre représentants des ex-républiques soviétiques.
    Un ex-Soviétique avait encore son passeport CCC¨¨ et tous étaient scotchés, l’enviaient.
    Or je ne pense pas que, malgré le soutien électoral dont a bénéficié Poutine, pour des raisons qu’il convient d’analyser à la lueur du contexte actuel, sa Russie suscite un jour la même fierté et le même éclat dans les yeux que j’ai pu observer chez tous ces ex-Soviétiques ce jour-là.

    Un autre point est que beaucoup d’entre eux avaient des ancêtres ou parents communistes, et avaient un grand respect pour les idées communistes, pas seulement pour l(URSS ( ce n’est pas tout à fait pareil), nul anticommunisme. Toutefois, ce qui me frappait est que malgré cette sympathie observée, ces Russes ou ex-Soviétiques n’appartenaient pas et ne militaient pas eux-mêmes au Parti Communiste.
    Sur Poutine, ils apprécient sa politique étrangère et à ce sujet, je leur ai dit que le meilleur allié de Poutine a été l’Occident, qui fait mine de le détester et ne cesse de le vilipender, mais sait parfaitement qu’avec ce discours russophobe et poutinophobe, il provoque une réaction de sympathie à son égard de la part des Russes qui sont associés à Poutine dans la haine des élites occidentales.
    Les amis ont été un peu étonnés de cette analyse, mais ont acquiescé ...

    Or le discours de Poutine sur ses armes et la défense à la veille des élections, est une réponse aux agressions verbales et diplomatiques, venues à point nommé, de lOccident, discours qui oblitère la question sociale.

    Car, au niveau social, le mépris de Poutine pour les Russes est flagrant : 1000 sans-abris à cause du froid - et des carences politiques à St Pétersbourg l’hiver dernier : inimaginable du temps de l’URSS. 

    Je connais de multiples Russes diplômés ( ingénieurs , médecins etc ) qui sont sous-employés et sous-payés : inimaginable du temps de l’URSS où sitôt le diplôme en poche, on avait son logement gratuit et son emploi à hauteur du diplôme, à vie.

    Mais tous les Russes n’ont pas voté et justement, certains, devant la victoire annoncée de Poutine ( et justement ces ingénieurs déclassés avant même d’avoir pu exercer), n’ont pas voté ! 
    Or ils ne sont pas des inconditionnels de Poutine, mais ne croyaient pas à la victoire de Groudinine ...c’est aussi l’effet d’une subtile propagande, car M. Poutine n’est pas idiot. 

    Donc en discutant avec ces amis russes, je leur ai donné mon analyse sur l’aide peut-être pas involontaire que l’Occident avait apporté à Poutine dans cette campagne car le seul parti que redoute aussi bien l’Occident que M. Garev, c’est le parti communiste. Au fond, M. Garev doit être très reconnaissant aux élites anglo-américaines de leur ingérence dans la présidentielle russe !!

    Du reste, il y a déjà longtemps, lors d’une campagne électorale, j’avais croisé par hasard des Russes qui me déclaraient que le travail des communistes en France était excellent , et que cela les frappaient...(ils s’y intéressaient comme observateurs de notre pays).. et le différenciaient de celui des communistes russes ... 

    Ce qui frappe dans ce sondage est le score de Brejnev, comme l’article en fait la remarque..mais il faut voir aussi celui d’Andropov, qui n’est resté que peu de temps et n(a pas eu le temps de mener à bien un projet politique prometteur... Andropov s’attaquaient à certaines tares de l’Union soviétique... les Russes ne sont pas aveugles et savent qu’en URSS se commettaient des erreurs mais qui ne condamnaient pas le système pour autant, et savent tout autant que c’est bien les élites qui a vendu le pays aux capitalistes... donc au sein de l’URSS agissaient à un haut niveau - et pas juste Gorbatchev et Eltsine des dirigeants qui se fichaient du socialisme... 

    A propos du PIB dont il a été question plus haut : il a atteint 2/3 de celui des Etats-unis, sous Brejnev.
    Ensuite son calcul n’est pas un reflet réel du niveau de vie : si les richesses sont partagées et non pas accaparées par une classe non productive,, on vit mieux et en sécurité ( le niveau de sécurité en URSS, on n’en parle guère mais une femme pouvait sortir à minuit dans les rues sans risque : impossible aujourd’hui en Occident, et même en Russie...idem pour les crimes racistes ...

    Toutes ces choses sont ignorées ici, mais sues en Russie...

    • soi même 23 mars 2018 21:53

      @JP94 ( Car, au niveau social, le mépris de Poutine pour les Russes est flagrant : 1000 sans-abris à cause du froid - et des carences politiques à St Pétersbourg l’hiver dernier : inimaginable du temps de l’URSS. ) visible encore un qui fait l’impasse sur les goulags .


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