lundi 26 août 2013 - par Quelqu’un

Syrie : Le spectre de la guerre froide ?

On pense qu'elle appartient à nos livres d'histoire, mais il est difficile de savoir si certains concepts ne font pas encore partie de l'actualité, surtout lorsque cette dernière est aussi brûlante qu'actuellement. La guerre froide peut-elle reprendre ?

Il est quasiment impossible d'analyser correctement le conflit Syrien en lui même, les informations arrivant jusqu'à nous étant toutes marquées du sceau du doute, pour la simple et bonne raison qu'elles émanent immanquablement de personnes qui sont actuellement en train de se battre pour l'une des deux factions engagées. Peut-être que les enquêteurs de l'ONU apporteront des réponses satisfaisantes à toutes les interrogations sur l'utilisation d'armes chimiques de la part du régime d'El-Assad, mais aussi des insurgés, ou encore sur la proportion qu'ont pris les groupuscules terroristes et les filiales d'Al Qaeda dans la rebellion. Il reste essentiel d'en savoir plus sur le fameux Front Al-Nosra qui a revendiqué l'attentat suicide du 21 février du siège du Parti Baas à Damas avant de s'engager dans une argumentation sur le sujet. Ici se termine le volet sur la guerre civile.
 
Car le conflit Syrien a depuis très longtemps, dès son commencement, dépassé les frontières du simple cadre local et même régional. D'abord par la situation géographique du pays, un conflit civil en plein milieu du Moyen-Orient, aux frontières d'Israël, de l'Irak et de la Turquie peut difficilement passer inaperçu pour les quatre géants diplomatiques de ce monde que sont les Etats-Unis, l'Union Européenne, la Russie et la Chine, mais aussi pour les trois grandes puissances musulmanes régionales, à savoir la Turquie, l'Iran et l'Egypte, auxquelles il faut ajouter Israël. Ensuite parce que la liste que je viens d'établir annonce une lutte d'influence très équilibrée, d'un côté le front occidental de l'OTAN lié à la puissance Turque ainsi qu'à l'Etat Hébreu, un camp également lié aux pétro-monarchies du golfe, et de l'autre l'alliance Russo-Chinoise qui peut se targuer d'avoir l'Iran avec elle. On peut donc pour le moment accorder un léger avantage aux puissances de l'ouest, mais ce sera un avantage précaire. Tout d'abord parce que le gouvernement Turc reste reservé sur les printemps arabes et se montre déçu de la réaction américaine qui a fait suite au renversement de Mohamed Morsi. Mais aussi donc à cause de l'importance primordiale de l'Egypte dans ce jeu diplomatique à très grande échelle dans le sens où elle serait peut-être à même de ramener un équilibre total entre les deux camps et couper court à toute intervention en Syrie, ceci explique les réactions très ménagées de Vladimir Poutine Barack Obama au sujet de l'autre guerre civile du moment, il ne faut pas brusquer la clef de voûte du monde arabe, faudrait t'il énerver les Turcs ou même les Israéliens en adoptant cette attitude.
 
L'avantage du côté "américain" se trouve également diminué par une concurrence interne entre certains de ses alliés orientaux, en particulier les monarchies que sont l'Arabie Saoudite et le Qatar, bien décidées à tirer leur épingle du jeu de ce post-printemps arabe. Il faut garder en tête que le renversement de pouvoir en Egypte est directement lié aux famille royales basées de l'autre côté de la Mer Rouge. L'Arabie Saoudite soutient les militaires et les Qataris soutiennent les frères musulmans en qui ils ont reconnu un allié de poids pour augmenter leur influence sans posséder la puissance militaire de leurs concurrents. Il s'agit bien de puissances économiques, de financements à coup de petrodollars pour les partis qu'elles soutiennent dans tout le nord de l'Afrique. Evidemment, il s'agit d'un jeu dangereux, on soulignera par exemple que l'Algérie a mal vécu l'intervention en Libye, pour des raisons historiques évidentes, soutenue mordicus par le Qatar alors que les relations entre les deux pays étaient au beau fixe avant cet épisode. Un constat qui fonctionne également pour la France, mais qui, elle, a réussi à se rattrapper au Mali qui était une préoccupation importante du gouvernement de Bouteflika, assez importante en tout cas pour oublier la ligne officielle du pays hostile à toute ingérence occidentale, et en particulier Franco-Américaine, dans la région.
 
Le risque pris par les monarques du golfe tient également dans l'installation d'un pouvoir sans réelle légitimité en Egypte, capable désormais d'orchestrer un retournement de situation magistral dans la région, quasi-équivalent à ce qu'il s'est passé après la décolonisation et la montée en flèche des soviétiques. Allez voir les critiques du Caire envers la récation des médias occidentaux face à ce que ces derniers appellent un "coup d'Etat". Les militaires nationalistes du général Al-Sissi n'ont pas une ligne si éloignée que ça du Kremlin et pourraient tout à fait à l'avenir effectuer un rapprochement similaire à celui de Nasser durant les années 50, d'autants plus que les positionnements Egyptiens sur la question Israelo-Palestinienne ont bien changé depuis, mais cette ligne est également compatible avec les visées occidentales et peut permettre de constituer une bonne entente avec Washington et le Knesset à l'instar de l'ère Moubarak. On pourra d'ailleurs souligner que les premières décisions des militaires, avant même leur prise de pouvoir, furent de boucher les tunnels de Gaza à la frontière. Israel ferait d'ailleurs du zèle auprès de l'administration Obama pour soutenir pleinement les généraux. Mais comme nous l'avons déjà noté, l'avenir de l'Egypte est trop incertain et trop important pour prendre parti aux yeux de la Maison Blanche. Un imbroglio diablement compliqué provoqué par des alliés encombrants mais gros exportateurs de pétrole ou investisseurs généreux dans l'économie de certains pays occidentaux...
 
Les Russes ne se posent pas autant la question de la gestion de leurs propres sous-fifres puisque le pays a reconstruit sa diplomatie plutôt récemment en ne s'opposant pas à l'occident tant qu'il n'était pas en mesure de la faire comme le prouve son attitude après les attentats du 11 septembre et le soutien total apporté à George W.Bush. La Russie reste aujourd'hui l'une des nations les plus zélées dans la lutte contre le terrorisme islamiste, et ce casus belli lui a permis de mener une guerre ambigüe en Tchétchénie ou encore de justifier sa ligne Syrienne en pointant Al-Nosra du doigt. Désormais, une ossature claire se dégage de ce que l'on pourrait appeller le front oriental constituée du Kremlin bien sûr, ainsi que de la Chine et de l'Iran. Le grand maheur de Moscou actuellement est l'effondrement total du Parti Baas, ainsi que celui du socialisme arabe depuis la chute de Saddam Hussein qui en fut finalement un grand déclencheur puisque sept ans plus tard, Khadafi meurt lynché par ses compatriotes pendant qu'El-Assad fait face à un conflit interminable. Il s'agit donc pour Poutine, après avoir reconstruit le soutient international à la diplomatie Russe de s'implanter plus durablement dans la région où se joue l'avenir de la planète et de prouver que la Russie peut à nouveau faire contrepoids aux Etats-Unis quitte à relancer la guerre froide, qui serait de toutes façons la seule manière de montrer au monde que l'ex-URSS n'est pas enterrée. 
 
Il s'agit donc de jouer sur tous les tableaux, accueuillir Edward Snowden et manoeuvrer habilement pour faire en sorte que l'ex-agent de la CIA n'ait affaire qu'aux autorités Russe, s'opposer frontalement à la vague des lois occidentales sur l'homosexualité pour faire comprendre qu'un autre monde se forme en marge des pays de l'OTAN, mais ne pas se fermer à toute discussion en prônant en public la solution du dialogue aux conflits actuels, et si il faut couper les ponts, s'arranger pour que les Etats-Unis tirent les premiers, ce qui est arrivé avec l'annulation de la visite d'Etat de Barack Obama récemment. Désormais, le pays va forcément se tourner vers l'Egypte tout en ne lâchant pas son veto à propos de la Syrie. Ce à quoi les occidentaux ont répondu ces derniers jours en menaçant d'une intervention hors du cadre des nations unies. L'attitude de la Chine sera également importante mais une defection semble tout de même improbable, cela dit, à quel degré apportera t'elle son soutien aux opérations Russes ? Ici se trouve une grande inconnue. L'autre point brûlant est la position de Moscou sur la question Israelo-Palestinienne, fondée sur le dialogue à tendance pro-Israélienne en raison de la forte communauté russophone de l'Etat Hébreu en apparence, mais comme pour le reste, le pacifisme des déclarations Russes est contradictoire avec l'alliance stratégique constituée avec l'Iran et les vétos opposés à toute sanction de l'ONU sur les aspirations de Téheran dans l'énergie nucléaire.
 
Le conflit fratricide et désormais chimique en Syrie, dont j'ai éludé les causes en ne m'intéressant qu'aux conséquences, dépasse bel et bien le statut de simple guerre civile par sa position géographique. Tous les intérêts du monde diplomatique sont désormais centrés sur ce pays, qui doit tout de même partager l'affiche des actualités géopolitiques avec l'importantissime volet Egyptien, bien qu'à y regarder de plus près, les deux théâtres sont étroitement liés. J'espère avoir rappellé une vérité qui semble évidente, une intervention militaire ne signifie pas, ou du moins pas uniquement, un combat occidental pour la démocratie ou de toute autre valeur que nous estimons exportable, théorie qui fait les beaux jours des grands médias. Il me semble que si il y a bien une chose saute aux yeux, c'est que les Etats-Unis ont mené à bien leur stratégie de l'endiguement face aux Russes durant la guerre froide et qu'il s'agit aujourd'hui de la prolonger, voire de l'accentuer en faisant définitivement tomber Bachar El-Assad, l'un des quelques relents de ce vieux conflit face au monde communiste, symbolique qui plus est puisque Damas est la ville où se trouve le siège du Parti Baas qui fut un organe central du soutien aux soviétiques dans le monde arabe. Le Kremlin a sûrement conscience que tout ce folklore appartient au passé, mais il semble qu'il veuille garder le contrôle de ses anciens alliés en dictant lui même à ces derniers les réformes progressives à adopter pour en faire des alliés et stables précieux dans... La deuxième guerre froide qui est peut-être en train de s'ouvrir. Non pas contre le communisme, mais bien contre la Russie et son conservatisme nouvellement affiché par l'intermédiaire d'un homme fort à la main de fer. Le printemps arabe sera historique, c'est certain.


35 réactions


  • soi même 26 août 2013 10:37
    Le spectre de la guerre froide n’est un accord tacite de réorganisation du monde aux dépends des humains qui l’habite .

    Tous les coups et les abus de pouvoir deviennent à nouveaux licites.


  • antyreac 26 août 2013 11:02

    Aucune chance la Russie a besoin de l’occident dans ses échanges commerciaux et elle n’a plus que la Chine pour la soutenir....

    Le temps de l’urss est terminé elle n’a plus les mêmes moyens..

    • soi même 26 août 2013 11:13

      Le commerce ce moque de la guerre froide, la preuve les Etats Unis sont les premier client de la Chine, et pourtant sur un autre plan , il se déteste cordialement.

      http://www.dailymotion.com/video/xnp8my_usa-des-guerres-et-des-images_news?start=651


    • aliante 27 août 2013 01:43
      • vous n’avez pas ecouté la phrase que disait Degaulle pourtant l’ami des nations libres et anti imperialiste à l’époque

      La France n’a pas d’amis elle n’a que des intérêts

      cette phrase résume à elle seule ,les relations économiques de ce bas monde les pays ne défendent que des intérêts ,en commun si il y a convergence,le reste c’est du langage diplomatique ou des convenances


  • viva 26 août 2013 11:36

    Qui peux savoir ce qui se trame en coulisse en réalité.


    Il est tout de même difficile de croire que la Russie et la Chine acceptent de se retrouver encercler militairement. 

    Cette affaire ressemble à un dernier baroude d’honneur des puissances déclinantes .... Un fruit pourris qui est sur le point de tomber. 

    Ces anciennes grandes puissances s’effondrent, remplacé par des émergents qui sont en train de gagner sur tout les plans. 

    Les US ne pourront pas continuer à entretenir une armée aussi importante tout en étant en faillite avec des problèmes internes qui se font jour.

    • antyreac 26 août 2013 11:46

      Les E-U ont un avenir bien plus prometteur que celui de la Russie qui malgré une certaine embellie ce derniers temps compte quand même 100 millions de pauvres(en dehors de Moscou et de St Petersbourg)


    • escoe 26 août 2013 12:28

      Vous devriez aller à Kazan ou Samara. Ce n’est pas ce que les merdia vous soufflent au cul.


    • aliante 27 août 2013 01:52
      • Poutine est dans l’œil du cyclone depuis qu’il a décidè d’étendre son panier de réserve dans d’autres monnaies que le dollar en 2009 avec la Chine et d’autres pays du sud ,
      • à l’époque avec le dirigeant chinois il avait déclaré nous n’allons quand même pas continuer à soutenir une monnaie qui permet aux usa de construire ou d’entretenir des bases pour nous encercler
      • d’autre part la Syrie considérée comme le maillon faible pour servir de rampe de lancement d’attaque contre l’Iran et déverrouiller la Caspienne ,c’est loin ,c’est vraie de la guerre d’intérêts mais plutôt une intervention stratégique ,dans son discours d’investiture V Poutine a dit si nous laissons faire l’Otan en Syrie demain ce sera l’Iran et ensuite ce sera nous qui devrons sortir dans nos rues pour nous défendre

  • le naif le naif 26 août 2013 12:41

    Si par malheur il y avait intervention armée de l’Otan, il est a redouté que de froide, la guerre ne devienne au contraire extrêmement chaude... Le prix Nobel de la paix sera t-il assez dingue pour entamer un nouveau conflit ??? Quel suspens....


    • antyreac 26 août 2013 13:11

      Il est souhaitable pour de nombreux Syriens que le tyran Assad soit chassé du pouvoir et y soit puni pour les meurtres qu’il a commis (100 000 de morts)

      Donc une intervention des occidentaux est très attendu

    • COLLIN 26 août 2013 13:34

      Tout à fait,le naïf,nous sommes en 1914,à Sarajevo...L’empire déclinant,ne voit plus que la guerre totale pour tenter d’échapper à ses problèmes.

      Le « régime »de Barack Hussein le sait bien,mais redoute la confrontation militaire avec la Russie de 2013 qui n’est plus celle du traitre alcoolique Eltsin,avec la Chine,qui pourrait bien « sacrifier » quelque trillions de us dollars qu’elle possède en réserve pour mettre l’estocade au « régime » US,ou bien avec l’Iran (dont les forces conventionnelles pourraient bien mettre une fessée historique aux sionistes... )

      P.S. : ( j’ai fini par aimer ce terme,« régime »,si souvent utilisé par la propagande atlantiste pour qualifier l’état Syrien,j’aime bien aussi le « régime » de François H.« ,le  »régime« de l’UE ou de la BCE,le  »régime« de la gröss schwein Angela M.,ou bien le  »régime«  de David C » ...)


    • CASS. CASS. 26 août 2013 19:46

      Antireac c’est eux et tous leurs collabo et pantins qu’ils faut punir et éradiquer  et certainement pas ASSAD la souveraine Syrie dont toute son antique histoire et les syriens, donc les rayer de la carte eux aussi et ainsi les livrer à la barbarie et aux pillages jusqu’à l’os.


    • CASS. CASS. 26 août 2013 19:49

      Antireac Eux http://cristos.over-blog.com/pages/Discours_de_Benjamin_Freedman_en_1961_sur_le_sionisme-1727022.html et tous leurs collabo et pantins qu’ il faut éliminer et éradiquer.


  • antyreac 26 août 2013 14:43

    Il y a une certitude d’après les experts internationaux qu’il y a bien eu une attaque chimique à Damas il y a 6 jours et cette attaque est probablement est à imputer au régime criminel d’Assad qui a un quasi monopole de cette <<arme>> dans la région.


    • le naif le naif 26 août 2013 15:20

      @ antyreac

      Oui, oui, les expert internationaux avaient également la certitude que Sadam Hussein possédait des armes de destruction massive... On connait la suite ....

      Qu’il y ai eu attaque chimique, cela semble avéré ( bien que les vidéos ne soient pas si probantes), mais admettons, par contre que ce soit le fait d’Assad, cela reste vraiment à démontrer.

      En effet, quel intérêt aurait-il eu à faire cela au moment même où il est sur le point de remporter la victoire sur le plan militaire et que des inspecteurs de l’ONU sont sur place ??? D’autant que l’Otan n’attend que ce prétexte depuis des mois pour avoir un motif d’intervention sans passer par le conseil de sécurité....

      Vous dites :

      " Il est souhaitable pour de nombreux Syriens que le tyran Assad soit chassé du pouvoir et y soit puni pour les meurtres qu’il a commis (100 000 de morts)

      Donc une intervention des occidentaux est très attendu "

      Je ne sais pas d’où vous parlez pour affirmer cela et surtout, une intervention ne mettra pas fin aux massacres, bien au contraire... La Russie ne reculera pas, l’Iran non plus, La Chine, faut voir sans parler des pays riverains et de l’Otan, nous avons là un magnifique scénario de III eme guerre mondiale

      COLLIN 

      "Nous sommes en 1914,à Sarajevo...L’empire déclinant,ne voit plus que la guerre totale pour tenter d’échapper à ses problèmes."

      Tout à fait, mais tout le monde ne semble pas en avoir conscience, ceci dit, si ça n’éclate pas ici et maintenant, ça éclatera un peu plus loin, un peu plus tard... Ce ne sont pas les prétextes qui manquent.


    • DSKprésident 26 août 2013 15:54

      Antyreac nous sort la propagande des merdias occidentaux, et celle de nos ministres franco-israéliens (Fabius, BHL, Kouchner, ...).

      Cette propagande (sioniste) réduisant Assad à tyran meurtrier est mensongère, partiale, grotesque et trahit la vérité du terrain...

      Antyreac : je te propose de fermer ta télé et d’aller d’informer auprès de journalistes libres et indépendants qui se trouvent donc sur le seul média libre et indépendant : internet.

      Au hasard quelques noms : Thierry Messan qui est à Damas, Collon, Basan Tahan, Lugan, Soral, ou des sites comme russia today, info syrie...

      Antyréac : fais toi ton opinion par toi même au lieu de suivre bêtement et sans effort la pensée unique et sioniste de nos journalopes payés par des marchand de canons et des financiers (la presse n’est plus libre !)

      A moins que Antyreac soit lui-même sioniste, ce qui explique sa propagande anti-Assad.

      Assad sera l’an prochain vainqueur des élections à plus de 70%, car il protège son peuple des bandes de mercenaires armés venant de l’extérieur, et soutenu par les sionistes (USraël, France, Qatar, Saoudiens, Turcs, Perfide Albion...)

      Assad est juste un résistant à l’hégémonie sioniste...


    • antyreac 26 août 2013 16:21

      Vu qu’Assad a exterminé 100 000 citoyen de son peuple en toute impunité

      il est tout à fait capable d’avoir lancé une attaque chimique contre un quartier de Damas populeux
       et accusé la rébellion de l’avoir fait
      c’est tout à fait dans l’esprit du personnage
      D’ailleurs il faut se rappeler les massacre précédents perpétré sur la population syrienne
      Assad nié à chaque de l’avoir fait
      Il est temps que les dénégations de ce sinistre personnage cesse et que le peuple prenne enfin les rennes du pouvoir avec ou sans l’aide étrangère et que le salaud paye pour ses crimes.


    • Quelqu'un SteppingStone 26 août 2013 17:09

      Le problème, c’est que selon une source de l’OTAN même, 70% des Syriens soutiendraient Bachar El-Assad. Ca date de trois ou quatre mois et ça n’a jamais été relayé par les grands pontes des médias français.



      Qui est le peuple Syrien ? Il faut, à mon avis, s’abstenir de tout esprit partisan dans cette histoire si l’on veut réussir à analyser correctement les choses.

    • antyreac 26 août 2013 17:33

      70% des Syriens soutiendraient Bachar El-Assad. 


      C’est la peur de l’avenir plus qu’un attachement au tyran
      La même enquête pourrait être fait dans l’Allemagne nazis d’hitler en 1945
      on obtiendrait des résultats semblables

    • Quelqu'un SteppingStone 26 août 2013 18:08

      Il n’empêche que parler de « peuple Syrien en guerre contre Assad » est un produit de désinformation puissant. La souveraineté populaire reste un problème important pour qui veut gouverner un pays.


    • antyreac 26 août 2013 18:43

      Jusqu’à un certain point

      Les allemands qui ont soutenu jusqu’au bout hitler et son régime
      ne se sont rendus compte de l’horreur de ce régime qu’après la guerre avec l’aide des alliés bien entendus.
      Ce qui a été fait en Allemagne nazi peut être fait en Syrie

    • le naif le naif 26 août 2013 18:47

      @ antyreac

      Je te sens motivé à fond, alors arrête de tortiller du cul, prends le premier vol pour Damas et va filer un coup de main décisif pour renverser l’Ignoble dictateur Assad.
      Tu perds ton temps devant ton écran, à un moment il faut passer à l’acte et défendre le peuple syrien ( même malgré lui ), n’oublie pas d’emmener avec toi BHL, Fabius, Kouchner & l’innénarable Lucien-Samir Arezki Oulahbib (dit Lulu pour les intimes)

      PS : n’oublie pas ton masque à gaz... et envoie-nous des nouvelles du front sur Avox

      Cordialement


    • escoe 26 août 2013 19:00

      l’innénarable Lucien-Samir Arezki Oulahbib (dit Lulu pour les intimes)


      Oh putain, c’est pour le coup que Bachar va pisser de rire.

    • escoe 26 août 2013 19:06

      Vu qu’Assad a exterminé 100 000 citoyen de son peuple en toute impunité


      Toutes les victimes sont du fait de Bachar ? La rebellion n’a tué personne ? Et au fait, d’où sort ce chiffre ?

    • captain beefheart 27 août 2013 16:32

      Antyreac ressemble dans ses commentaires beaucoup à un nommé Werner Laférier qui écrit sous les articles propagandistes de Libération ,concernant le moyen-orient,et qui n’est autre que le nommé Ignace Leverrier qui tient un blog sur Le Monde dans le même style de désinformation totalitariste ,de son vrai nom Wladimir Glassman.Ce ne vaut pas la peine de lui répondre ,car il est payé pour ce travail.


  • Quelqu'un SteppingStone 26 août 2013 18:49

    L’Allemagne avait provoqué une guerre terrible de son propre chef vers l’étranger, ce qui a donc justifié la destruction totale du IIIème Reich. Ici, il s’agit d’un conflit initialement intérieur dans lequel nous nous immiscons. Comparons ce qui est comparable ! (Kosovo ? Irak ? Voilà de bons exemples à peu près similaires.)


    • Quelqu'un SteppingStone 26 août 2013 19:04

      Hitler savait très bien ce qu’il provoquait en envahissant la Pologne, il l’a fait car il se sentait très fort, plutôt à raison vu ce qu’il a fait de la France. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé en coulisse, mais publiquement il a offert le casus belli aux « démocraties » pour aller l’anéantir.


    • antyreac 26 août 2013 19:07

      Je préfère lire les vrais historiens que les historiens alternatifs qui sont capables de transformer les dictateurs en victimes patentés 

      Certains internautes d’AV le font pour Assad 
      et le font passer pour un ange

    • le naif le naif 26 août 2013 19:46
      « Certains internautes d’AV le font pour Assad 
      et le font passer pour un ange »

      Il ne s’agit nullement de faire passer qui que ce soit pour un ange, mais de là à les faire passer pour des démons absolus....
      L’Irak d’après Saddam, La Libye d’après Kadhafi, est-ce un pas vers la démocratie ou un retour à la barbarie ???

      Que sera la Syrie d’après Assad ???

      C’est un problème syrien à eux de le régler, si le peuple syrien veut vraiment virer Assad laissons le faire, c’est leur révolution pas la notre !!!

      Vu la cote de popularité d’Hollande, imaginons un automne français, accepterions -nous que des forces étrangères viennent s’immicer dans un problème franco-français ??? Non, alors laissons les syriens et tous les peuples, choisir leur destin et occupons nous de nos affaires, il y a déjà suffisament à faire !!!


    • antyreac 26 août 2013 20:11

      En panne d’inspiration ?


    • morice morice 27 août 2013 11:26

      défendre le négationnisme à ce point est susceptible des tribunaux selon la Loi Gayssot : il faudrait qu’Agoravox s’en aperçoive.


      Ces propos sont tout simplement inadmissibles, c’est en effet une apologie ouverte du négationnisme, punissable en France.

      dehors les négationnistes.

    • antyreac 26 août 2013 20:27

      La concurrence économique est préférable à la vrai guerre qui cependant doit être réservé dans les cas limites comme par exemple la Syrie


    • TSS 28 août 2013 00:39

      La concurrence économique est préférable à la vrai guerre qui cependant doit être réservé dans les cas limites comme par exemple la Syrie

      On devrait vous envoyer au casse pipe après vous feriez moins le fièrot... !!


  • Calva76 Calva76 26 août 2013 21:35

    En parlant de l’usage d’armes de destruction massive :

    Cela ne semble bizarre à aucun spécialiste un nombre de victime aussi faible ?
    Je m’explique :
    On prétend que des armes de destruction « massive » ont été employée en zone urbaine dense (Damas c’est deux millions d’habitants environ) alors que l’ONU ne dénombre que 300 morts et la rebellion n’en déclare que 1300. smiley
    Bientôt on va oser annoncer qu’une bombe atomique en plein centre-ville n’a fait que 20 morts et 39 blessés. smiley

    De qui se moque-t-on ?
    Lorsque les malheureux Kurdes ont été gazés à Halabja en 1988, la moitié du patelin a été décimé d’un coup (7000 morts et 10000 intoxiqués).
    Mais surtout les photos sont claires : plus rien de vivant...
    Chats, chiens, oiseaux, bétails, tout le monde est mort sur place et les secours ont attendu trois jour la dissipation des gaz avant de revenir sur zone.

    Bilan de tout cela :
    Quelques échantillons de gaz Sarin ou de grenades CS (utilisée dans les tunnels au Vietnam) ont bel et bien été utilisée en Syrie contre des immeubles et au maximum quelques quartiers.

    Mais un seul Mig 23 de l’armée régulière avec deux bombes de 1000 kg chargée au Sarin larguées sur la ville aurait fait bien plus de dégâts c’est une évidence.

    Conclusion :
    Bien imprudent celui qui pourra prétendre connaître avec certitude l’auteur du massacre.
    Mais engager notre République dans un conflit ou elle n’a stratégiquement rien à y faire sur ce seul motif me semble particulièrement risqué.

    Au fait, la « ligne rouge » a été bien imprudemment définie par Barack Obama et lui seul, pas par notre ministre des affaires étrangères il me semble...

  • TSS 28 août 2013 00:46

    La Russie aurait(?) fait parvenir à l’ONU 2 photos satellites montrant le depart des projectiles

    au gaz d’une zone rebelle... !!


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