vendredi 20 avril 2018 - par doctorix, complotiste

Syrie – Qui bloque l’enquête de l’OIAC à Douma ?

Des journalistes se promènent librement à Douma. La population civile a réintégré ce quartier de Damas. On prétend que des coups de feu ont été tirés contre la mission de l'OIAC, et qu'une explosion a été entendue, mais les témoins civils affirment qu'il n'y a rien eu de tel. En attendant un feu vert de l'ONU, pour l'instant au rouge pour d'improbables raisons de sécurité, la mission de l'OIAC est rentrée dans ses quartiers, et attend on ne sait quoi.

Mais alors, qui entrave cette mission ? N'y aurait-il rien à voir, comme c'est de plus en plus probable ? On sent nettement que ces tergiversations n'ont d'autre but de faire croire que "le régime syrien" profite de ce répit pour "dissimuler les preuves".

Mais est-ce bien vraisemblable ?

La préservation de la réputation de trois états du monde parmi les plus importants, qui se sont engagés d'une manière hasardeuse dans une escalade dramatiquement dangereuse avec bien peu de justifications, semble bien motiver un pourrissage de l'enquête. C'est l'hypothèse la plus logique.

Car trois têtes sont en jeu, celles de Trump, May et macron, ainsi que la crédibilité de leurs gouvernements et celle de l'ONU.

En effet, quels chefs d'Etat, quels gouvernements, quelles organisations internationales pourraient-ils survivre politiquement à une telle erreur de jugement et à de tels mensonges proférés publiquement et collectivement ? Survivre à ce qui serait un des plus grands scandales de tous les temps ?

Merci à Moon of Alabama et au Saker pour cet article.

Syrie – Qui bloque l’enquête de l’OIAC à Douma ?


Par Moon of Alabama – Le 19 avril 2018.

Pourquoi la mission d’enquête (FFM) de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) n’a-t-elle pas encore atteint la Douma ?

Les inspecteurs de l’OIAC sont retenus par le Département de la sûreté et de la sécurité des Nations Unies (UNDSS) qui a son mot à dire sur tout mouvement des organisations dépendantes de l’ONU dans les régions pouvant être dangereuses. L’UNDSS est dirigé par un officier de police et de renseignement australien. Le retard semble être intentionnel.

 

Le dimanche 8 avril, des vidéos ont été publiées d’une prétendue « attaque chimique » à Douma, une banlieue de Damas. À cette époque, la région était sous le contrôle de Jaish al-Islam, une organisation terroriste salafiste financée par l’Arabie Saoudite. Les différentes vidéos de supporters terroristes comme les Casques blancs n’étaient pas convaincantes. Elles montraient de toute évidence des scènes d’un prétendu« bombardement de barils » et des corps manipulés d’enfants morts qui avaient été déplacés et décorés avec de la mousse à raser pour correspondre superficiellement aux allégations d’une « attaque chimique ». Une autre vidéo montrait des personnes dans un hôpital arrosées d’eau, sans raison apparente.

Un média d’opposition souvent cité, Le Syrian Observatory, basé en Grande-Bretagne, a lui-même nié l’existence d’une attaque chimique. Le 8 avril, il n’a rapporté qu’une suffocation due à l’effondrement d’un abri à la suite d’un bombardement :

« Parmi les victimes, il y a eu 21 civils, dont 9 enfants et 3 femmes, tués à cause de suffocations causées par les violents bombardements qui ont détruit les sous-sols des maisons dans la région de la Douma, qui venaient de cesser une heure auparavant… »

L’« attaque chimique » n’a probablement jamais eu lieu. Elle s’est produite quelques jours à peine après que le président américain Trump a annoncé qu’il voulait que l’armée américaine quitte la Syrie. Un an plus tôt, un incident similaire s’est produit à la suite d’une annonce similaire faite par Trump. Les États-Unis ont réagi à l’incident de 2017 en bombardant un terrain d’aviation syrien vide.

Le lendemain de l’incident, les terroristes salafistes de Jaish al-Islam se sont rendus et ont quitté la région en vertu d’un accord de cessez-le-feu conclu avec l’aide de l’armée russe. L’accord de cessez-le-feu ne permet pas à l’armée syrienne d’entrer dans la zone, seule la police militaire russe est autorisée.

La police militaire russe est immédiatement entrée dans la zone et a enquêté sur la maison où des personnes auraient été tuées par des « armes chimiques ». Elle n’a trouvé aucune preuve qu’un tel événement ait eu lieu. Le gouvernement syrien a demandé à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) d’enquêter sur cette affaire.

De nombreuses équipes de journalistes du monde entier ont depuis lors visité la zone où l’incident aurait eu lieu. Elles ont également visité l’hôpital de campagne montré dans l’une des vidéos de l’opposition. Les médecins de cet hôpital affirment qu’aucun de leurs patients n’a été touché par une attaque chimique. Les cas qu’ils ont examinés avaient des difficultés respiratoires causées par l’inhalation de poussière projetée par l’explosion de bombes ou de tirs d’artillerie. Les prétendues « victimes » qui apparaissent dans la vidéo de l’hôpital ont déclaré qu’elles avaient été payées.

Les partisans d’un changement de régime prétendent que les affirmations du personnel hospitalier travaillant à la Douma, désormais contrôlée par le gouvernement, sont des mensonges. Les médecins sont donc des menteurs, sauf ceux qui sont contrôlés par les djihadistes. Voir par exemple cet article de propagande de mauvaise qualité du Guardian : des médecins syriens « soumis à une intimidation extrême » après l’attaque de Douma, par Martin Chulov, de Beyrouth, et Kareem Shaheen, d’Istanbul.

L’article commence ainsi :

« Le chef du plus grand organisme de secours médical en Syrie affirme que les médecins qui ont participé aux soins après l’attaque chimique présumée à la Douma ont été soumis à une ‘extrême pression’ de la part de responsables syriens qui ont saisi des échantillons biologiques, les ont forcés à abandonner des patients et ont exigé leur silence. »

Maintenant, regardez l’image. Elle montre du personnel du Croissant-Rouge syrien. La légende est fausse. Il est écrit : « Des médecins emmènent un blessé à l’hôpital de Damas après que des roquettes ont été tirées sur la Douma le 7 avril ». L’image provient en réalité d’une série de photos publiées par l’agence de presse syrienne SANA.

La série présentée par SANA a pour titre : « Des blessés parmi les civils à cause d’attaques au mortier lancées par Jaish al-Islam sur Damas ».

L’attaque a été menée PAR des terroristes de la Douma contre des civils de Damas, et non pas contre la Douma, comme l’insinue le Guardian.

Le Croissant-Rouge syrien, fondé en 1942, compte 1 592 employés et quelque 6 000 volontaires. Il s’agit en effet de la «  plus grande agence de secours médical en Syrie ». Mais cette organisation n’est pas celle que le Guardian décrit et cite :

« Le Dr Ghanem Tayara, directeur de l’Union of Medical Care and Relief Organisations(UOSSM), a déclaré que les médecins chargés de traiter les patients dans les heures qui ont suivi l’attentat du 7 avril ont été informés que leurs familles seront en danger s’ils offrent des témoignages publics sur ce qui s’est passé. »

L’Union of Medical Care and Relief Organizations a été fondée en 2012, est basée à Reyhanli, en Turquie, et prétend avoir 600 employés. Elle est formée de la Syrian American Medial Society (SAMS), qui est financée par le faux nez de la CIA, l’USAID, et fait partie de ceux qui veulent un changement de régime en Syrie, de la British-Syrian Medical Society qui ne travaille que dans les zones tenues par les rebelles, ainsi que de boîtes postalesbritanniques et américaines pour collecter les dons. On dit que SAMS et UOSSM seraient des organismes associés aux Frères musulmans.

Le Guardian montre donc une image du Croissant-Rouge syrien dans le contexte de revendications ridicules faites par une organisation partisane des djihadistes. Le Croissant-Rouge syrien n’a aucun lien avec cette organisation. L’UOSSM est présentée, à tort, comme la plus grande organisation de secours en Syrie. Ses affirmations sont répétées sans aucune remise en question par des « journalistes » du Guardian, basés en Turquie et au Liban, pour contrer les interviews et les observations faites par de vrais journalistes, présents sur place, à la Douma. L’article et la manière dont il est présenté montre le fond atteint par un journal autrefois raisonnable. Jonathan Cook a d’autres choses à dire à propos de cet article du Guardian.

Le vendredi 13 avril, la mission d’enquête de l’OIAC est arrivée à Damas. Samedi, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis (FUKUS) ont bombardé un centre de recherche agricole et médicale à Damas ainsi que deux dépôts de l’armée syrienne. L’attaque a raté ses autres cibles, un échec que l’armée américaine tente de dissimuler. L’attaque a eu lieu malgré les doutes du Pentagone et d’autres personnes sur ce qui s’est réellement passé. Des généraux militaires britanniques de haut rang ont publiquement mis en doute les allégations d’une «  attaque chimique » syrienne.

La banlieue où l’incident présumé s’est produit n’est qu’à quelques kilomètres du centre de Damas. Les journalistes et les équipes de tournage se promènent partout sans aucune protection et interviewent librement le personnel hospitalier. L’OIAC n’a pas encore atteint la région. Elle prétend que sa sécurité est insuffisante.

Comme d’autres organisations affiliées aux Nations unies, l’OIAC compte sur le Département de la sûreté et de la sécurité des Nations unies (UNDSS) pour sa protection.

Hier, Le directeur général de l’OIAC, Ahmet Üzümcü, un diplomate de carrière turc, ancien représentant permanent turc à l’OTAN, a fait cette déclaration :

«  Le 16 avril, nous avons reçu confirmation de l’Autorité nationale de la République arabe syrienne que, conformément aux accords conclus pour permettre l’évacuation de la population de Ghouta, les militaires syriens n’ont pas pu entrer à Douma. La sécurité des sites où la FFM prévoit de se déployer est sous le contrôle de la police militaire russe. Le Département de la sûreté et de la sécurité de l’ONU a pris les dispositions nécessaires avec les autorités syriennes pour escorter l’équipe jusqu’à un certain point, puis pour que l’escorte soit prise en charge par la police militaire russe. Cependant, l’UNDSS a préféré effectuer d’abord une visite de reconnaissance sur les sites, visite qui a eu lieu hier. Les membres de l’équipe de la FFM n’ont pas participé à cette visite.

À l’arrivée sur le site 1, une grande foule s’est rassemblée et l’UNDSS a conseillé à l’équipe de reconnaissance de se retirer. Sur le site 2, l’équipe a essuyé des tirs d’armes légères et un explosif a explosé. L’équipe de reconnaissance est donc retournée à Damas. »

Note : Seulement 10% environ de la population de la région de la Ghouta, à laquelle appartient la Douma, des terroristes et membres de leurs familles, ont été évacués. D’autres personnes sont restées ou sont retournées dans les zones maintenant libérées.

Aucune autre organisation n’a fait état de tirs ou d’explosions récents à la Douma.

Même le New York Times, défenseur acharné de l’« opposition » syrienne, s’interroge sur cette histoire mais ne se donne pas la peine de répondre à la question :

« Le fait que des journalistes aient pu se promener à Douma sans être maltraités soulève des questions sur les raisons pour lesquelles on a jugé que les enquêteurs ne pouvaient pas se rendre à la Douma en toute sécurité. »

Pourquoi des coups de feu ont-ils été tirés sur l’équipe de sécurité de l’ONU, mais pas sur d’autres personnes en déplacement dans la région ?

Si, comme le prétendent les partisans des terroristes, du chlore a été utilisé dans l’« attaque chimique » il est peu probable que les enquêteurs de l’OSCE en trouvent des preuves matérielles. Le chlore se dissipe et ne laisse aucune trace spécifique dans le cadavre. Par contre, des discussions avec des témoins locaux pourraient être utiles.

On a l’impression que certains cercles craignent que l’OIAC puisse atteindre la zone, parler à des témoins et confirmer les affirmations des médecins de l’hôpital ainsi que de nombreux journalistes qui disent qu’il n’y a pas eu d’« attaque chimique ». Cela montrerait que l’attaque contre la Syrie n’est qu’un crime de guerre brutal et injustifié.

Le chef de l’UNDSS est un commandant de police australien :

Drennan, qui occupe depuis 2009 le poste de sous-commissaire à la sécurité nationale au sein de la Police fédérale australienne, apporte sa vaste expérience dans le maintien de l’ordre et l’application de la loi aux niveaux communautaire, national et international.

Serait-il possible qu’un distingué commandant de police australien retarde ou empêche l’enquête de l’OIAC pour protéger des alliés britanniques et américains ?

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone.

source



123 réactions


    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 22 avril 2018 19:45

      @doctorix

      Baisser le pantalon, vous voulez faire rire les lecteurs ! Vous un sans-culotte  !!!

      Vous, vous faites semblant de lutter mais tout le monde comprend que vous jouez le jeu des régimes sorciers et terroristes, ce que font aussi les médias nauséabonds ! 

      Pouvez-vous antidater mes écrits ou les vôtres ? Tout ce que je dis depuis 2001 à ce jour à propos de la France ou des deux Mondes (le vivant et le mort) se réalise ! Moi j’analyse et je préviens à temps mais malheureusement les décideurs prennent leurs dispositions plus rapidement que les « masses » JUSTEMENT A CAUSE DES GENS COMME VOUS MORTS D’ORGUEIL !

      Vous n’avez qu’à relire le fil de mes articles et commentaires et vous verrez que vous êtes très loin de la marge ! 

      Mon tableau de bord sur l’Agora est le tableau de l’échec de l’Etat français : Lisez au nom de Mohammed et vous comprendrez peut-être quelque chose !

    • doctorix, complotiste doctorix 22 avril 2018 20:26

      @Mohammed MADJOUR
      Vous n’avez pas fini de pleurnicher ?

      J’ai plus de réactions sur un seul article que vous en 33.
      Il faut croire que vous n’intéressez pas grand monde.
      Alors je ne sais pas, moi, allez à la pêche, jouez au back-gammon, mais ne nous emmerdez plus avec vos jérémiades perpétuelles.

  • Gogonda Gogonda 21 avril 2018 20:46

    Salut.


    Avec tous ces histoires on s’aperçoit que l’ONU, le droit international et cie...ça sert à rien sauf à sanctionner les pays dans le collimateur de l’oncle Sam ! 



    • doctorix, complotiste doctorix 21 avril 2018 21:00

      @Gogonda
      L’ONU a toujours été le bras pseudo-juridique des USA, comme l’OTAN en est le bras armé.

      Quant au reste du monde, c’est leur valetaille, avec une mention particulière pour la France, le majordome en chef, qui depuis Chirac et Villepin qui ont eu un soubresaut d’honneur, s’est toujours écrasée comme une merde.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 avril 2018 06:38

      @doctorix
      L’épisode « armes chimiques » semble clos, passons à autre chose pour pourrir la vie de Poutine... Voilà le prochain épisode du feuilleton : la Russie est accusée de guerre cybernétique !


      " Lundi, les agences de renseignement américaines et britanniques ont publié un rapport conjoint accusant Moscou d’une « guerre cybernétique » non spécifiée contre l’Occident. Les médias américains étaient remplis d’avertissements hystériques selon lesquels la Russie aurait piraté des «  millions » d’appareils portables ainsi que des infrastructures cruciales.

      C’est le New York Times qui résuma le mieux le ton adopté dans la couverture médiatique, disant que le rapport des agences de renseignement était : « la version informatique d’un exercice d’attaque aérienne de la guerre froide, demandant aux citoyens de changer leur mot de passe pour un autre plus compliqué plutôt que de se jeter sous la table »." (...)


      Ceci annonce sans doute la volonté d’une escalade militaire contre la Syrie, la Russie et l’ Iran ?


    • Eric F Eric F 22 avril 2018 19:04

      @Fifi Brind_acier
      « guerre cybernétique » Là, par contre, c’est parfaitement crédible et même fort probable. On soupçonne aussi les Nord Coréens ou encore les Chinois, à mon avis tout le monde s’y met, et les occidentaux ne sont probablement pas en reste. Ce que « Cambridge Analytica » peut faire, des services secrets le peuvent aussi.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 avril 2018 05:27

      @Eric F
      Vous pensez peut-être qu’ Hillary Clinton n’avait les moyens financiers d’acheter des fichiers, ou qu’ Obama n’utilisait pas les réseaux sociaux ?


    • Eric F Eric F 23 avril 2018 11:14

      @Fifi Brind_acier
      Vous répondez sans lire, j’ai écrit que les occidentaux aussi ne sont pas en reste.
      Mais pas les seuls


  • doctorix, complotiste doctorix 22 avril 2018 09:16

    Il resterait donc quelques journalistes honnêtes ?


    Un haut correspondant de la chaîne publique allemande ZDF Heute a surpris son auditoire européen lors d’un reportage sur le terrain en Syrie où il a rendu compte de ses découvertes de manière simple et honnête, tout en enquêtant sur ce qui s’est passé à Douma. 

    Le journaliste vétéran, Uli Gack, a interviewé plusieurs témoins oculaires de l’attaque chimique présumée du 7 avril et a conclu des témoignages, « l’attaque chimique de Douma est probablement mise en scène, beaucoup de gens ici semblent très convaincus. »

    Il semble que tous les Syriens locaux rencontrés par le journaliste public allemand ont immédiatement rejeté l’allégation répandue selon laquelle le gouvernement syrien a gazé des civils, que les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et Israël ont utilisé comme prétexte pour lancer des frappes de missiles sur Damas.

    https://www.vetr.com/posts/8067554818-Germanys-Largest-Public-TV-News-Broadcaster-Syria-Chemical-Attack-Most-Likely-Staged



  • doctorix, complotiste doctorix 22 avril 2018 11:01

    Pour ceux qui n’ont pas vu ces témoignages de médecins sur place (eux !) :

    Ca sent le gaz à Paris, mais ça ne sent pas le gaz à Douma.
    Quel nez, ces parisiens !

  • doctorix, complotiste doctorix 22 avril 2018 11:41

    https://mamafrika.tv/blog/%F0%9F%87%B8%F0%9F%87%BEsyrie-le-reportage-mensonger-de-cnn-sur-la-presumee-attaque-chimique-de-douma-dans-la-ghouta-orientale/


    CNN, parfaitement ridicule.. ;

    J’ai moi aussi été victime d’une attaque au chlore.
    Je soupçonne ma femme de ménage d’appartenir aux jihadistes, car après son passage hier, j’ai senti dans mes toilettes une forte odeur de chlore.
    J’en ai retrouvé aussi sur certains vêtements.
    Mais que fait macron ?

    Plus sérieusement, qui n’a pas remarqué que le gros bidon jaune qui a traversé le plafond en béton de ce logement à Douma n’a pas défoncé le lit rustique sur lequel il repose ?

    • Laurent 47 24 avril 2018 17:41

      @doctorix
      J’avais 28 ans en Mai 1968, lors des affrontements du Quartier Latin entre étudiants et C.R.S.
      Dans la journée, ça se soldait à coups de matraques et de grenades lacrymogènes.
      Mais à partir de 22 heures, une fois les étudiants partis, c’étaient les katangais ( toute la racaille de banlieue ) qui prenaient le relais sur les barricades du boulevard Saint Michel.
      Et là, je peux vous dire que le chlore n’était pas employé à dose homéopathique !
      Les grenades au chlore en plastique translucide volaient bas ! On ne regardait pas à la dépense !
      Mais le France n’a pas été traduite devant l’Assemblé Générale des Nations Unies, pour crime contre l’humanité !
      L’hypochlorite de sodium à 12 % ( l’eau de Javel ), je l’emploie pour nettoyer ma toiture !


  • Attila Attila 22 avril 2018 17:23

    Analyse très rigoureuse de Jacques Sapir :
    La question des « preuves »

    " Nous sommes bien en présence d’une irresponsabilité politique profonde, irresponsabilité qui se combine avec un mépris des règles et des principes de la démocratie des plus inquiétants."

    .


    • Eric F Eric F 22 avril 2018 19:10

      @Attila
      la politique internationale étant du billard à trois bandes, le terme « irresponsabilité » n’est peut-être pas approprié, ne sachant pas les objectifs réels de ces frappes (par exemple tester l’efficacité de la défense anti-missile russo syrienne).


    • Attila Attila 23 avril 2018 13:41

      @Eric F
      Quels que soient les objectifs réels, les frappes occidentales font peser un gros risque d’escalade.
      Risque réalisé puisque les russes sont en train de fournir de la DCA performante à la Syrie.
      Des systèmes S-300 pour la Syrie

      .


    • Eric F Eric F 24 avril 2018 10:06

      @Attila
      C’est surtout du grand théâtre, les objectifs des frappes avaient été communiqués aux belligérants, de telle sorte qu’il n’y ait pas de victimes. Ce devait selon moi être des cibles assez anodines, car on se doute bien que bombarder des stocks chimiques auraient causé une grave pollution toxique. C’est un banc d’essai grandeur nature pour les missiles des uns et anti-missiles des autres, chacun veut monter ses muscles et montrer qu’il peut « peser » (pour les occidentaux, c’est peut-être un dernier baroud). L’escalade entre les grandes puissances est donc « sous contrôle », mais on se moque des peuples qui en font les frais.


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 22 avril 2018 19:46
    Mohammed MADJOUR 22 avril 19:45

    @doctorix

    Baisser le pantalon, vous voulez faire rire les lecteurs ! Vous un sans-culotte !!!

    Vous, vous faites semblant de lutter mais tout le monde comprend que vous jouez le jeu des régimes sorciers et terroristes, ce que font aussi les médias nauséabonds ! 

    Pouvez-vous antidater mes écrits ou les vôtres ? Tout ce que je dis depuis 2001 à ce jour à propos de la France ou des deux Mondes (le vivant et le mort) se réalise ! Moi j’analyse et je préviens à temps mais malheureusement les décideurs prennent leurs dispositions plus rapidement que les « masses » JUSTEMENT A CAUSE DES GENS COMME VOUS MORTS D’ORGUEIL !

    Vous n’avez qu’à relire le fil de mes articles et commentaires et vous verrez que vous êtes très loin de la marge ! 

    Mon tableau de bord sur l’Agora est le tableau de l’échec de l’Etat français : Lisez au nom de Mohammed et vous comprendrez peut-être quelque chose !

  • doctorix, complotiste doctorix 22 avril 2018 20:46
    La vérité sort de la bouche des enfants.
     
    Un second petit Syrien évoque le tournage de la vidéo sur « l’attaque chimique » à Doumahttps://www.mondialisation.ca/un-second-petit-syrien-evoque-le-tournage-de-la-video-sur-lattaque-chimique-a-douma/5625065

  • doctorix, complotiste doctorix 22 avril 2018 20:56

     « Une force extérieure avait poussé les dirigeants de la Russie et des US à la confrontation. Poutine et Trump n’avaient pas plus envie de se battre, autant l’un que l’autre, mais ils ne pouvaient pas éluder le face-à-face. Ce qu’ils pouvaient faire de mieux, ils l’ont fait : ils se sont évités.

    C’est la conclusion quelque peu inattendue d’une rencontre soigneusement préparée. Franchement, ça n’avait aucun sens de soulever une vague de peur et de vitupérations sur le dos des Russes jusqu’à de telles extrémités pour un pareil final. La montagne a accouché d’une souris, comme disait Horace.  »

    https://www.mondialisation.ca/la-frappe-syrienne-premiere-joute/5625019


     « Par ailleurs, le fait que les inspecteurs de l’OCPW n’aient pas trouvé le moyen de pénétrer à Douma malgré les efforts de Damas et des Russes pour leur faciliter l’accès nous indique qu’ils ne tiennent pas vraiment à enquêter, pas plus que l’année dernière, quand ils ne voulaient pas tellement entrer à Khan Sheykhun. »


  • Laurent 47 24 avril 2018 17:21

    Dans toute enquête policière digne de ce nom, on commence par interroger des témoins directs, et non les médias situés à 2000 km et qui n’ont rien vus !
    A Douma, les journalistes peuvent maintenant se déplacer en toute liberté, et ils ont commencé à faire leur travail, c’est-à-dire une enquête sérieuse !
    Il y a de nombreux journalistes sur zone, dont les deux journalistes de la chaîne américaine One America News Network, un journaliste de la chaîne allemande Z.D.F., un autre du journal The Independant, et d’autres ( je ne parle pas de la presse russe ni syrienne, pour ne pas être taxé de parti-pris ).
    Ces vrais journalistes ont interrogé le personnel de l’hôpital souterrain, ainsi que les vingt-deux patients qui étaient hospitalisés ce jour-là.
    Absolument personne n’a eu à subir le moindre gazage !
    Par-contre, ils ont été obligés de servir de figurants, pour le film de science-fiction « le gazage de Douma », qui a été tourné par les Casques Blancs dans l’une des pièces de l’hôpital, et qui a servi de « preuve accablante » pour accuser le régime syrien devant l’O.N.U.
    Ces fameux Casques Blancs, qui sont en fait des djihadistes, sont partis si précipitamment de Douma, qu’ils ont abandonné leur matériel, dont des masques à gaz totalement inefficaces devant une attaque neurotoxique !
    D’ailleurs certains, qui s’étaient mêlés aux civils qui évacuaient Douma, ont été arrêtés par la police syrienne.
    Alors les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l’O.I.A.C., et l’O.N.U. peuvent raconter ce qu’ils veulent, maintenant tout-le-monde connaît la vérité !
    Et on ne peut pas faire disparaître tous ceux qui la connaisse, ils sont trop nombreux !
    Personnellement, je sais ce qui me reste à faire lors de la prochaine élection.
    Je ne veux pas d’un fasciste qui nous pousse à la guerre, à la tête de mon pays !


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