mardi 11 mars 2014 - par Eric De Ruest

Tirer profit des grands chantiers environnementaux

Bonn, Cancún, Copenhague, Doha, Durban, Nagoya, Rio de Janeiro, Varsovie : autant de villes où se sont tenus des sommets internationaux sur le climat, la biodiversité ou le développement durable. Beaucoup d’énergie et de déclarations avec, à l’arrivée, des résultats insuffisants. Et pour cause : le cadre idéologique de la croissance/compétition est tellement ancré dans l’esprit des négociateurs qu’aucune avancée salvatrice ne semble pouvoir émerger de ces rencontres. Malgré les millions de dollars dépensés, les émissions de gaz à effet de serre sont en constante augmentation au niveau mondial. Les rapports scientifiques sur l’état général de la planète se font de plus en plus alarmants, les phénomènes météorologiques extrêmes se succèdent à un rythme soutenu, et aucun changement de paradigme ne pointe à l’horizon. Globalement, nous continuons d’agir comme si cela ne nous concernait pas. Il y a bien eu quelques campagnes de sensibilisation chocs, mais, à bien y regarder, il s’agissait plus d’opportunisme financier que de réelles actions pour favoriser le changement.

Texte extrait de l'ouvrage 'La dette cachée de l'économie' publié en mars 2014 aux éditions Les Liens qui Libèrent

De l’opportunisme vert

Al Gore en est l’exemple le plus connu1. Certes, il a été à l’initiative du film Une vérité qui dérange, qui a popularisé l’idée de la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique. Ce que l’on sait moins, c’est que, juste avant cela, il a créé avec quelques amis de chez Goldman Sachs la société Generation Investment Management, spécialisée dans la gestion… des crédits carbone. Son habile campagne de sensibilisation lui a donc permis de devenir le premier milliardaire climatique lorsque a été mis en place – avec son aide – le marché américain d’échange du carbone (Emission Trading Scheme)2.

Ce cas emblématique est loin d’être une exception. Aujourd’hui, tout est green, super green ! avec Yann Arthus-Bertrand et son film Home, sponsorisé par François-Henri Pinault, lequel a utilisé le film comme un outil marketing au service des marques détenues par son holding PPR : produits de luxe à empreinte écologique maximale, grandes surfaces, temples de l’ultra-consommation responsables d’une bonne partie du désastre. Loin d’être un documentaire à la production économe et au contenu mobilisateur, Home est un support publicitaire qui a nécessité plus de cinq cents heures de prises de vue en hélicoptère !

Le greenwashing, ou alibi écologique, est ainsi devenu omniprésent. De la voiture verte à l’éco-tourisme en avion, tout est fait pour que nous continuions à consommer en gardant bonne conscience.

Le pic pétrolier aussi a engendré l’essor d’une communication pseudo-verte autour des agrocarburants. Accaparement des terres arables, déplacement des populations, concurrence avec la nourriture disponible quand 1 milliard de personnes souffrent de malnutrition, recours aux OGM et aux intrants chimiques, dégradation de l’eau douce, gaspillage d’énergies grises, épuisement des sols, déforestation : les agrocarburants n’ont décidément rien pour eux3. Ils ont été promus au début du xxie siècle par l’Union européenne et les États-Unis comme une des solutions à mettre rapidement en place pour tenter d’endiguer le changement climatique. Pourtant, aujourd’hui, l’Europe fait machine arrière et revient sur l’objectif d’intégrer 10 % de ce liquide dans les carburants automobiles à l’horizon 2020. La raison ? Selon une étude parue en 2010, à partir du seuil de 5,6 % les agrocarburants deviendraient dommageables pour l’environnement4. À noter que le type d’agrocarburant incriminé ici est dit de première génération. Il est produit à base de végétaux cultivés spécifiquement à cet effet. La seconde génération, elle, produite à base d’éthanol cellulosique – les déchets de bois –, entre en compétition avec la production de chaleur et d’électricité des centrales biomasses5. Reste la troisième génération, celle à base de micro-algues. Mais ces algues sont difficiles à produire, fragiles, et elles nécessitant en grandes quantités l’usage de produits phytopharmaceutiques et d’azote, donc d’intrants chimiques à base de pétrole. Le coût de production restera donc trop élevé et les avantages écologiques seront nuls, voire négatifs6. Les agrocarburants requièrent in fine autant d’énergie à la production que celle retirée à la fin du processus.

 

« Nous n’émettons pas de CO2 »

Un autre lobby n’est pas en reste pour vendre ses chimères comme solution au réchauffement climatique : celui du nucléaire, moribond depuis les accidents de Three Mile Island et de Tchernobyl. Les nucléocrates ont vu dans le changement climatique une opportunité de relancer la course à l’atome civil, « une centrale nucléaire n’émettant pas de CO2 ». En réalité, l’ensemble du processus émet l’équivalent d’un tiers du CO2 rejeté par une centrale au gaz de nouvelle génération7. Par ailleurs, de nombreux autres problèmes discréditent le recours à l’énergie atomique (sans parler du rejet populaire, de plus en plus important, notamment depuis la catastrophe de Fukushima).

  • Après cinquante années de recherches, aucune solution durable n’a pu être mise en place pour le traitement des déchets. Ceux-ci continuent donc de s’accumuler, mettant en danger les populations du monde entier pour des milliers d’années8.
  • Comme l’accident de Fukushima l’a démontré, le risque n’est pas maîtrisé et les conditions de stockage du combustible usagé sont critiques. Toute défaillance dans la sécurité aurait des conséquences sans commune mesure avec celles liées à d’autres sources énergétiques, à la fois dans le temps et dans l’espace.
  • Le coût du nucléaire est exorbitant et n’est compétitif qu’en raison des subventions publiques accaparées. Construire le millier de réacteurs nécessaires pour remplacer les énergies fossiles coûterait des trillions d’euros. Les énergies renouvelables offrent de bien meilleures perspectives en termes de réduction des gaz à effet de serre et devraient profiter des subventions injectées pour cette énergie dangereuse.
  • L’uranium est une énergie fossile dont le pic est prévu dans moins d’un siècle (à consommation égale, c’est-à-dire sans tenir compte des quantités supplémentaires nécessaires au démarrage de chaque nouvelle tranche).
  • Le recours massif au nucléaire n’est possible qu’en puisant dans les réserves d’uranium dont regorgent certains pays africains – pour ne pas dire en les pillant. Le cas de la France, pays le plus dépendant de l’atome, est emblématique : « Les rapports entre les sous-sols africains et la nucléarité française furent entérinés dans les accords de défense signés au moment des indépendances du Gabon et du Niger (entre autres pays)9. » De ce fait, « la France ne pouvait être pleinement nucléaire sans ses colonies10 ». C’est toujours vrai aujourd’hui, puisqu’une des priorités de l’Élysée reste de sécuriser son accès aux ressources uranifères de la région11, que ce soit par la voie diplomatique ou par la guerre.
  • Dans le même ordre d’idées, l’extraction de l’uranium est un processus écologiquement et socialement désastreux. Les populations qui vivent aux alentours des réserves exploitées ne bénéficient pas équitablement des revenus de l’exploitation minière, alors qu’elles subissent des atteintes sanitaires majeures (notamment l’exposition au radon).
  • L’énergie nucléaire est une source obsolète de concentration capitaliste. Il faut entendre par là qu’elle permet la concentration des bénéfices par une toute petite minorité liée au complexe militaro-industriel. Aujourd’hui, changer de paradigme impose de penser en termes de décentralisation et de production coopérative dans le domaine des énergies renouvelables comme dans tous les autres domaines des biens et services dont nous avons besoin pour prospérer sainement12.
  • L’industrie nucléaire est une grande consommatrice d’eau douce, dont elle a besoin pour dissiper la chaleur produite. Les effets sur la faune et la flore en aval des centrales sont négatifs, et l’augmentation du nombre de centrales aggraverait une situation déjà rendue compliquée par le réchauffement global. Les rendements de ces centrales sont parmi les plus faibles pour la production électrique : plus de 70 % de l’énergie primaire utilisée est obligatoirement (selon le principe de Carnot) transformée en chaleur et doit être dissipée (dans l’air et les rivières)13, puisque des réseaux de chaleur n’ont pas été prévus.
  • Dernier point, et non des moindres : le nucléaire consomme à terme plus d’énergie qu’il n’en produit. En effet, stocker les déchets radioactifs pendant cent mille ans – une durée que personne n’est capable de se représenter ! – va nécessiter des quantités astronomiques d’énergie pour maintenir confinées et visibles les décharges. Nous entrons là dans le domaine de la pure spéculation. C’est ce que deux chercheurs de l’université de Groningue, Jan Willem Storm van Leeuwen et Philip Smith, appellent la dette énergétique du nucléaire dans leur impressionnante étude de 200514.

L’urgence aujourd’hui est donc de fermer rapidement ces centrales. En effet, avec la raréfaction des énergies fossiles, il va devenir de plus en plus compliqué d’entretenir le parc nucléaire mondial, et davantage encore de le démanteler. La maintenance risque clairement de ne pas suivre, faute de transport et de capacité à produire les pièces de remplacement. La fin du nucléaire est donc une priorité à laquelle il faut allouer tous les moyens disponibles avant d’en manquer définitivement.

 

Renouvelables et vieux schémas

Tout n’est pas rose non plus du côté des énergies durables. Au lieu de promouvoir la production d’énergie soutenable par des coopératives locales en fonction des besoins des populations, les mécanismes issus de Kyoto laissent le champ libre aux multinationales de tout bord. Côté solaire, l’Europe (Desertec15 et Transgreen16) et les États-Unis (Blythe Solar Power Project17) mettent en place des projets qui posent un certain nombre de problèmes : les installations sont situées dans des déserts éloignés des sources de consommation, voire parfois sur des territoires sacrés ; les panneaux solaires doivent être nettoyés en permanence pour maintenir un rendement optimal dans ce milieu très poussiéreux ; le doute plane sur la sécurité des installations d’Afrique du Nord en raison de l’instabilité politique (faudra-t-il y déployer des mercenaires occidentaux, comme on le fait pour le pétrole18) ? Néocolonialisme et gaspillage de ressources sont donc toujours d’actualité pour cette électricité produite à des centaines, voire des milliers de kilomètres du lieu de consommation.

Accaparement des terres et exploitation sont également à l’ordre du jour en ce qui concerne les mégaprojets éoliens. Au Mexique, des sociétés européennes vont implanter des éoliennes afin de compenser leurs rejets de gaz à effet de serre en Europe à travers un marché de « droits de polluer ». Les populations locales se retrouvent dépossédées de terres ancestrales qui sont souvent leur seul moyen de subsistance19.

Ces situations illustrent la capacité du capital à tirer profit de la prise de conscience environnementale pour poursuivre son accumulation, creusant sans cesse l’empreinte écologique de la planète. Dans ce contexte, « le développement des technologies vertes, qui s’opère en dépit du bon sens et sans la moindre planification de la part des pouvoirs publics, est guidé par les seules perspectives de profits privés20 ». C’est d’autant plus vrai qu’à aucun moment les sphères dirigeantes n’envisagent une sortie de la société de croissance et du productivisme. En revanche, l’imagination des 1 % semble sans limite quand il s’agit de trouver des opportunités favorables au capital, comme l’atteste le recours de plus en plus courant à la géo-ingénierie21. La plupart du temps, la nature n’est vue qu’au travers des « services » qu’elle rend à l’économie et, de ce fait, est dégagée de toute fonction environnementale propre. Le programme REDD (Reducing Emissions from Deforestation and Forest Degradation), mis en place pour lutter contre la déforestation, illustre également cette tendance néocoloniale et inefficace22.

 

Encore la Banque mondiale ?

Honnie pour avoir semé la pauvreté et la désolation en imposant le système de la dette dans de nombreux pays du Sud, la Banque mondiale revient sur le devant de la scène grâce au changement climatique. Lors du sommet de Cancún sur le climat, elle s’est vu confier la gestion des fonds verts (100 millions de dollars annuels à partir de 2020), promis par les pays de l’OCDE pour financer des projets d’atténuation et d’adaptation dans les pays en développement. « Dans le détail, les sources de financement du fonds vert n’avaient pas été précisées, laissant la porte ouverte à une primauté de financements privés possiblement issus des marchés carbone23. » Le choix de la Banque mondiale est une aberration lorsqu’on sait que cette institution ne cesse de soutenir de nouveaux programmes d’extraction de pétrole24. Une campagne internationale a immédiatement été lancée pour dénoncer ce choix peu judicieux25. De fait, la Banque traîne un passif social et environnemental qui ferait passer Jack l’Éventreur pour le treizième apôtre, et elle continue de financer des projets reconnus par la communauté scientifique comme mauvais pour le climat, des grands barrages aux centrales à charbon. Dans sa schizophrénie – certains diront son hypocrisie26 –, elle produit régulièrement des rapports alarmistes sur l’impact des changements climatiques sur l’économie mondiale, sans proposer la moindre analyse critique des causes réelles et idéologiques à la base de ces bouleversements.

L’ensemble des projets décrits ci-dessus ont en commun d’accentuer la dette écologique et le néocolonialisme. Ils démontrent l’incapacité de la communauté internationale à apporter de réelles solutions à la crise écologique. Les problèmes ne font que s’aggraver. L’effondrement de la biodiversité s’accélère tandis que l’émission de gaz à effet de serre d’origine humaine a augmenté de 54 % depuis 1990 au lieu de diminuer de 3 % par an27 pour rester sous la barre fatidique des 2 °C annuels de réchauffement. Nous venons de dépasser le cap symbolique des 400 ppm de CO2 dans l’atmosphère, et rien ne semble être fait pour inverser cette tendance. Ce n’est pas le récent discours de Barack Obama sur le climat qui préfigure un changement, tant il continue à faire la part belle à l’économique et au politique au détriment de l’action écologique28. Sans une remise en cause du schéma de pensée de la croissance, les solutions mises en œuvre ne feront qu’empirer les choses. Il est donc temps de s’attaquer en profondeur aux causes idéologiques de la crise, seule option pour tarir les sources qui font gonfler toujours plus la dette écologique.

 

1 Voir « Goldman Sachs – La grande machine à bulles », traduction en français d’un article paru dans Rolling Stone, http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/goldman-sachs-la-grande-machine-a-59168.

3 Voir François Houtard, L’Agroénergie, Bruxelles, Couleurs Livre, 2009.

7 J.W. Storm van Leeuwen, P. Smith, « Can nuclear power provide energy for the future ; would it solve the CO2-emission problem ? », 15 juillet 2004.

8 Les Égyptiens nous ont laissé les grandes pyramides comme témoignage de leur civilisation à travers les âges ; nous laisserons des déchets radioactifs comme témoignage de notre égarement civilisationnel.

9 Christophe Bonneuil, Céline Pessis, Sezin Topçu (dir.), Une autre histoire des Trente Glorieuses, op. cit., p. 164.

10 Ibid., p. 165.

11 On peut voir là une des raisons de l’intervention française au Mali en 2013. Voir notamment Survie, La France en guerre au Mali. Enjeux et zones d’ombre, Mons, Tribord, 2013.

12 C’est notamment la thèse de Jeremy Rifkin, Une nouvelle conscience pour un monde en crise, Paris, Les Liens qui libèrent, 2011.

15 Ensemble de centrales solaires ou hybrides (solaire et gaz) installées dans le Sahara. Voir la description et les critiques sur la page Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet_Desertec.

16 Réseau complémentaire de Desertec prévu pour acheminer le courant produit vers l’Europe. Là aussi, des critiques liées à l’éthique ont été formulées : http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/11/01/desertec-et-transgreen-le-temps-du-realisme_1433728_3232.html.

17 Mégaprojet de production d’énergie sur la base de la technologie solaire thermique dans le désert californien. La controverse principale tient au fait qu’il s’agit d’anciens sites sacrés aztèques : http://www.motherjones.com/environment/2011/04/solar-energy-native-american-desert.

20 Aurélien Bernier, Comment la mondialisation a tué l’écologie, op. cit., p. 278.

21 La géo-ingénierie se définit comme la manipulation volontaire du climat terrestre. Elle est déjà appliquée, à travers des pratiques telles que l’ensemencement des nuages. De l’aveu même de certains de ses partisans, les effets sur le long terme sont totalement imprévisibles. Voir Courrier international, novembre 2013.

22 http://noredd.makenoise.org/. Lire également ATTAC, La Nature n’a pas de prix, Paris, Les Liens qui libèrent, 2012.

27 Selon une étude actualisant les chiffres pour 2011 et 2012 du Global Carbon Project (GCP) : http://www-dsm.cea.fr/fr/Vie-scientifique/Actualites/Des-emissions-de-CO2-sur-une-trajectoire-haute.

 



8 réactions


  • joletaxi 11 mars 2014 14:01

    blablablabla...

    pas d’augmentation des t° depuis 17 ans, une diminution depuis 7 ans, pas d’accélération de hausse du niveau des mers, banquise antarctique qui bat des records, banquise arctique en récupération, des évolutions contradictoires pour les glaciers, absolument aucune tendance des phénomènes climatologiques,malgré les mensonges continuels de la clique, bref, ne serait-ce pas le bon moment pour changer de fond de commerce ?


    • Eric De Ruest Eric De Ruest 11 mars 2014 14:07

      Ahh ce bon vieux joletaxi, toujours éclairé et précis, seul détenteur de la vérité face à des 10aines de milliers de scientifiques qui font tous fausse route.

      Quel destin grandiose que le tien.


    • joletaxi 11 mars 2014 14:21

      ah ce bon vieux Philipulus avec ses milliers de scientifiques qui n’ont pas réussi à forcer dame nature à suivre leurs brillants modèles.
      A propos de milliers de scientifiques, moi j’en compte une cinquantaine tout au plus, avec quelques cadors ,genre Man, Jones, Briffa, la clique du climategate au complet.

      Le Titagiec prend l’eau de toutes parts, mais l’orchestre joue plus fort, rien que du classique


    • Eric De Ruest Eric De Ruest 11 mars 2014 14:25

      N’en compter qu’une cinquantaine démontre parfaitement votre abyssale méconnaissance du sujet, comme le démontre vos ’arguments’ si peu factuels et encore moins pertinents. 


    • joletaxi 11 mars 2014 14:44

      finalement vous êtes un rigolo

      les arguments que je cite ne sont pas factuels ?
      vous vivez sur quelle planète ?
      vous n’avez pas remarqué à quel point la clique des suspects habituels s’agite pour tenter de trouver une explication à ce qui est maintenant appelé, un hiatus ?

      Une explication plus complète , que vous ne lirez pas, les croyants ne se hasardent pas en dehors de leur église

      http://www.pensee-unique.fr/news.html#nature

      et ce qui est curieux, quoique, dans votre attitude, c’est que cette situation devrait être une bonne nouvelle, sauf pour ceux qui en ont fait un fond de commerce,mais que vous n’envisagiez même pas cette possibilité ?


    • Eric De Ruest Eric De Ruest 11 mars 2014 15:32

      La parole d’un seul homme contre la pensée unique ! Bravo ! Brillant ! Comme à votre triste habitude mon pauvre monsieur.

      Si le scepticisme est un devoir scientifique, la négation par un seul homme de 98 % des travaux de ses pairs confine à l’ignorance aveugle, à l’aveuglement idéologique (cécité bien souvent financée par la famille Koch & Co).

      Il semble donc que depuis mon arrivée sur ce site en 2007, vous êtes l’un des rares internautes à ne rien avoir apprit. C’est navrant ! 


    • Eric De Ruest Eric De Ruest 11 mars 2014 15:51

      Allez, il n’est pas trop tard pour s’instruire :

      Comment les climatosceptiques vous manipulent. L’intégrale !


  • Cassiopée R 11 mars 2014 14:34

    Les actions mondiales pour le climat sont amoindris à partir du moment où le discours économique est plus de croissance plus de surproduction. C’est le modèle occidental qui est en train de détruire la biosphère, et ce modèle s’exporte en Chine et en Inde, c’est très marquée.


    Ce dont il suffit aux politiques ou aux économistes (même certains écologistes), c’est un sommet comme celui de 2015 à Paris, pour louer les bienfaits de l’économie moderne et dire qu’elle est compatible avec la biosphère. Ce qui est faux, puisque depuis Kyoto, on se rends compte que le fossé ne fait que de se creuser.

    La finalité de cette situation se déroulera dans une Apocalyspe, où le système va être détruit et les humains qui gouvernent seront virés manu militari par la planète de leurs pouvoir. C’est une bonne nouvelle pour la vie.

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