jeudi 15 mai 2008 - par Manuel Atreide

A quoi sert un journaliste ?

Ce titre n’est pas de mon invention. Non, c’est sur cette question - brûlante - que se tiendront les deuxièmes assises de journalisme du 21 au 23 mai, à Lille. En ces temps de crise des médias classiques, nul doute que les débats seront passionnants. Sans doute autant par ce qui sera dit, que par ce qui sera passé sous silence, je parie.

Les rédactions professionnelles en France connaissent les affres du doute et - peut-être ! - de la remise en question. Une profession tout entière s’interroge. "Que sommes-nous ? " "A quoi servons-nous ?" "Quel est notre avenir ?" Pendant trois jours, les journalistes vont tenter d’apporter ne serait-ce qu’un début de réponse à ces questions.

L’urgence est là : Le Monde, (ex ?) journal de référence, a annoncé il y a quelques temps un plan de licenciement prévoyant le départ de près d’un quart de la rédaction actuelle, à côté de la diminution des personnels administratifs et techniques. Nous savons tous ce qui s’est passé récemment au sein de la rédaction d’un autre quotidien national, Libération, qui ne se porte pas vraiment mieux depuis. Les autres journaux ne sont pas vraiment plus en forme même si le bruit médiatique autour de leurs difficultés n’est pas aussi développé.

Les explications sont multiples : concurrence des nouveaux médias (internet en tête), coûts de production trop élevés, structure de distribution archaïque... Bien sûr, à ces explications officielles, peuvent se greffer les reproches faits par les lecteurs, parfois internautes : inféodation aux pouvoirs économiques et politiques, redondance des sujets traités, conformisme, parisianisme, et j’en passe.

Une chose est sûre : jamais les journalistes n’ont autant été sous le feu roulant des critiques, de la part de leur lectorat. Si, par le passé, la presse a fait l’objet d’attaques, parfois violentes, parfois conduisant à l’interdiction de titres, les lecteurs étaient là pour soutenir les organes d’information, journaux, radios ou télé.

Or, le divorce est désormais criant. Il ne se passe plus une semaine sans que le web ne relaie les désillusions du grand public face à une presse qui ne répond plus à ses attentes. Les articles sur Agoravox, pour ne citer que notre site, sont légion. J’ai moi-même écrit à diverses reprises sur ce sujet des articles ou des commentaires.

Dans ces conditions, il va être primordial de suivre ce qui va être dit lors de ces trois journées. Les intervenants sont non seulement prestigieux, mais alimentent le débat avec des prises de position parfois audacieuses.

Edwi Plenel, fondateur de Mediapart, après avoir été à la tête de la rédaction du Monde, a fait récemment fait part sur France Inter de son opinion sur le journalisme citoyen, considérant que, si le journalisme d’investigation restait l’apanage des professionnels et la raison d’être du métier, le journalisme d’opinion et de commentaire était désormais accessibles à tout un chacun.

Philippe Couve, journaliste sur RFI et intervenant au Centre de formation des journalistes, le célèbre CFJ, tient un blog sur lequel il revient régulièrement sur ce sujet. Il avait assisté l’année dernière à notre première journée des Rencontres du 5e pouvoir. Il sera présent aux assises et y animera un débat.

Carlo Revelli, fondateur d’Agoravox interviendra également dans le cadre d’un débat sur le journalisme de participation, aux côtés de Mohamed Hamidi, responsable éditorial, responsable pédagogique de l’école du Bondy Blog, Philippe Duley, rédacteur en chef d’Aujourd’hui en France/Le Parisien, Benoît Raphael, rédacteur en chef de LePost.fr.

Je vous invite à assister aux débats, si vous êtes dans la région lilloise, et à tout le moins à vous inscrire sur le site des assises du journalisme pour alimenter leur forum. Nul doute que vous ayez beaucoup de choses à dire, d’interpellations à faire, de critiques à porter. Pour ma part, j’ai déjà commencé à alimenter leur forum.

Je vais aussi prendre contact avec quelques-uns des professionnels qui seront présents lors de ces trois jours. Qu’ils soient animateurs, participants ou même organisateurs, ce qu’ils auront à me dire après coup sur les débats m’intéresse. J’espère qu’à cette occasion le dialogue, qui s’est déjà instauré entre médias professionnels et médias citoyens, franchira une nouvelle étape. Après le mépris, puis la méfiance, il est temps de passer au dialogue constructif. Car, j’en suis convaincu, nous serons amenés à travailler, sinon ensemble, du moins en relation les uns avec les autres.

Les journalistes commencent à réagir face au vent mauvais qui s’est levé sur leur profession. C’est une bonne chose, une très bonne chose pour nous, pour notre société. Nous avons besoin des journalistes car sans médias d’information crédibles et libres, il ne peut y avoir de société démocratique. Mais nous avons besoin d’une profession qui sait se remettre en question, évoluer, muter, s’adapter au monde dans lequel elle vit. Ce qui n’est pas le cas en ce moment, je crois. Au vu de l’intitulé de ces assises, il semblerait que ce point de vue commence à être partagé.

Manuel Atréide



47 réactions


  • tvargentine.com lerma 15 mai 2008 10:33

    Reconnaissons que "la presse" a toujours été en France courtisane quelque soit la couleur du pouvoir politique.

    Courtisan dans le non-dit et l’auto-censure sur des affaires mettant en cause des hommes d’affaires,des hommes politiques ,des corporations qu’ils ne fallait pas dénoncer

    Bien souvent aussi ils ont bénéficié de petits avantages,qui ,cumulaient constitué déjà une forme de soumission (appartement à loyer modéré)

    Alors,pourquoi le "journalisme" devrait-il être une profession repliée sur elle même et ses petits interets corporatistes ?

     


    • Zalka Zalka 15 mai 2008 10:41

      "Bien souvent aussi ils ont bénéficié de petits avantages,qui ,cumulaient constitué déjà une forme de soumission (appartement à loyer modéré)"

      Ou par des travaux à prix d’ami contre un permis de construire si on veut quelque chose de plus récent


  • Internaute Internaute 15 mai 2008 12:28

    La presse quotidienne écrite va se marginaliser et peut-être même disparaître. Ne resteront que les journaux spécialisés et surtout les hebdomadaires. Ceci ne veut pas dire que les entreprises journalistiques vont disparaître. Les survivants seront ceux qui auront su prendre au bon moment le virage d’internet.

    Prendre ce virage n’est pas une chose aisée car il faut multiplier l’audience par au moins 1.000 si l’on veut être rentable. Cela demande un changement de mentalité. Le journal ne peut plus se limiter à une catégorie socio-politico-professionelle restreinte. Dés lors, les journaux devront traiter des sujets pour tous les centres d’intérêt et pour tous les goûts, sans ostracisme. Il ne doit plus exister de « ligne éditoriale ». C’est sont existence même qui est entrain de tuer les journaux comme l’Humanité, Libération (de quoi ?), ou Le Monde. Le public ne veut plus être guidé par des bien-pensants qui lui expliquent comment il doit réagir. Ceci n’empêche en aucune manière le journalisme d’opinion à condition qu’il soit présenté comme tel dans une édition à large spectre. On doit trouver dans le même journal des points de vues contradictoires sur l’actualité. Le lecteur apprécie les belles plumes même si l’idéologie de l’article n’est pas la sienne. C’est trés difficile à admettre pour un chef de rédaction qui a ses convictions personnelles et plein de liens avec des groupes de pression mais c’est la condition de la réussite. Il doit êtrez capable de sortir de sa coquille.

    Le Figaro est entrain de prendre ce virage. Ils font un gros effort pour équilibrer l’information.


  • yannick yannick 15 mai 2008 12:28

    Dans l’émission de la télé libre sur la grève des journalistes du monde, une journaliste dit que leur rôle est de "forger l’opinion publique". http://latelelibre.fr/index.php/2008/04/le-monde-en-greve/

     

    Si les journalistes pensent comme ça, ils ne servent plus à rien. C’est à nous de digérer l’information et de savoir ce qu’on veut en faire, leur rôle est uniquement de nous la mettre à disposition.


    • capt’ain flam 15 mai 2008 16:20

       Dans l’émission de la télé libre sur la grève des journalistes du monde, une journaliste dit que leur rôle est de "forger l’opinion publique". http://latelelibre.fr/index.php/2008/04/le-monde-en-greve/

      Si les journalistes pensent comme ça, ils ne servent plus à rien. C’est à nous de digérer l’information et de savoir ce qu’on veut en faire, leur rôle est uniquement de nous la mettre à disposition.

      Evidemment que les propos de cette journaliste sont débiles. Pour l’être moi même (journaliste, pas débile, enfin j’espère), jamais je n’ai considéré que c’était mon rôle. Mais ce débat entre journalisme engagé et journalisme factuel et/ou neutre n’a pas de sens : certains journaux ont une ligne éditoriale très engagée, d’autre beaucoup moins. Or in fine, c’est le lecteur qui a toujours raison, par son acte d’achat ou non. Eh oui, nous ne sommes pas dans une dictature : vous pouvez aussi bien lire L’Humanité que Le Figaro, Le Canard enchaîné que Valeurs actuelles... Alors le discours victimaire du pauvre citoyen dont on bourre le mou, très peu pour moi. Chacun a la liberté de s’affranchir des idées préconçues. Encore faut-il qu’il en ait la volonté, mais c’est un autre débat...

       


    • yannick yannick 15 mai 2008 16:47

      En même temps, j’ai pas l’impression qu’on nous parle du fait que les banques privées gèrent la masse monétaire du pays, que les journaux fassent de véritables enquêtes sur les événements du 11/9/01 ou qu’on nous informe justement sur les techniques de manipulation de l’opinion publique.

      Les journaux ne servent pas vraiment à éduquer la masse, ni même à l’informer. Je ne vois écrit nulle part sur les articles : voici mes sources, voilà d’ou je tire mes infos, attention je n’ai pas vérifié ceci etc.

      Si vous êtes journaliste, je vous propose le documentaire outfoxed que vous trouverez sur google vidéo qui nous montre un peu dans quelle direction on va.


    • katalizeur 15 mai 2008 21:03

      a trop vouloir forger, ils se sont cramés

       


  • TSS 15 mai 2008 12:41

    si forger l’opinion c’est ramper comme une limace devant le pouvoir en place,alors exit les journaleux


    • Mescalina Mescalina 15 mai 2008 14:31

      TSS (mdr), de la part d’un lecteur de l’HUMA ou LIBE rampant comme une limace devant le pseudo contre pouvoir et sa "Libération du vide", ça fait doucement rigoler 


  • capt’ain flam 15 mai 2008 13:13

    C’est étonnant comment les discours sur le journalisme sont toujours teinté de parisiano-parisianisme. La presse écrite, ce n’est pas seulement Libé, Le Figaro, Le Monde... Mais aussi Ouest-France, Sud Ouest, Le Progrès de Lyon... C’est du très lourd en vente. Et puis vous y ajoutez L’Echo de Tartempion, Le Journal du canton de Saint-Rintintin... Des petits titres qui se portent plutôt bien et qui, mis bout à bout, pèsent aussi très lourd en lectorat en France. Pour info, un hebdo local comme La Manche Libre vend environ 73000 exemplaires par semaine. Vous multitpliez grosso-modo par 4 lecteurs par journal (pour un quotidien, c’est un peu de 1), et vous atteignez près de 300000 lecteurs. Pas mal, non ?

    Quant aux explications sur les difficultés des ”gros” titres ?

    On évoque les rédactions inféodées ? Mouaif... Peut-être, mais c’est un raccourci assez facile... Le choix des lignes éditoriales est vaste quand même, faut pas pousser.

    Manque de présence sur le terrain ? Peut-être davantage... Etre journaliste, c’est avant tout aller rencontrer des gens face à face. La qualité du dialogue n’est pas le même que par téléphone. La qualité de l’information, du coup, s’en ressent. Mais le journaliste a de moins en temps pour aller à la rencontre de ses interlocuteurs. La faute à une course à l’échalote : la presse écrite doit se montrer bien plus réactive qu’auparavant avec l’avènement d’Internet ou le poids pris par la télévision. Et c’est bien plus commode de traiter un communiqué de presse plutôt que de réaliser un interview...

    L’émergence des journaux gratuits ? Il est certain que nombre de titres ont été déstabilisés par l’info fast-food. Pourquoi l’usager des transports en commun dépenserait-il 1 euro alors qu’il peut balayer l’actu d’un coup d’oeil gratuitement ?

    L’émergence de l’euro ? Non, ce n’est pas une connerie. Beaucoup de titres ont plongé juste à ce moment là. Tout le monde a perdu des lecteurs, parfois vraiment beaucoup. Et ceux qui s’en sont le mieux tirés sont ceux qui, à l’époque, ont augmenté leur prix en douce... Y’a pas de justice !

    La médiocrité du réseau de distribution ? Ce n’est pas un fait très reconnu, mais il est certainement décisif. Mettez des distributeurs automatiques de journaux dans les rues à des endroits stratégiques, et vous verrez que les ventes vont grandement augmenter. Ah zut, y’a le lobby des buralistes. Ah ben non, c’est pas possible...

    Les gens ont moins de temps pour lire ? C’est peut-être la principale raison, tout simplement. Sachant qu’un Français lambda regarde la télé plus de trois heures par jour, et qu’il surfe de plus en plus sur Internet, quand prendrait-il le temps de lire son journal ? Pour nombre de quotidiens, le taux de lecture ne dépasse pas les dix minutes. Vous êtes prêts, vous, à payer plus de 1 euro pour dix minutes de lecture ? Il est d’ailleurs intéressant de constater que les hebdomadaires nationaux (news magazine, people, télé par exemple) se portent très bien, merci pour eux. Leurs ventes sont globalement en hausse, parfois notable. C’est bien la preuve que le lectorat se tourne de plus en plus vers l’hebdo, au détriment du quotidien.

    Le comportement du lectorat a changé, voilà tout. La crise de la presse est donc toute relative...

    Pour vérifier, allez ici : www.ojd.com


  • tvargentine.com lerma 15 mai 2008 14:00

    J’ai connu au début des annés 80 un grand journal "LE MONDE"

    Depuis la gestion Colombani-Edwi Plenel donneuse de leçon de moralisation dans tout les éditos et dont le formatage du journal c’est recentrer sur l’électorat de "libé" (un "libé" du soir disaient-ils !),ce journal c’est retrouvé dans une réduction de la bobo-attitude

    L’autosuffissance de ces 2 personnages,bénéficiant des largesses des aides de l’Etat dans leur délire de constituer un "groupe qui fait l’opinion" à tourné à la catastrophe

    Je me rappelle encore des attaques de ces 2 personnes sur LIONEL JOSPIN et j’ai eu l’impression qu’ils avaient saboté toute sa campagne en faisant le jeux de l’extrème gauche

    Je me rappelle encore du "compte-rendu de la direction de la LCR" en pleines pages du Monde !

    Nous connaissons le résultat ! CHIRAC élu alors qu’il aurait du aller en prison

     

     


  • faxtronic faxtronic 15 mai 2008 14:11

    A quoi sert un journaliste :

    Tournure realiste : a vendre du papier pour le compte d’un marchand de telephone ou d’arme.

    Tournure politique : a diffuser les idées de son proprietaire (le Figaro, FOX, etc..) ou du gouvernement ami du proprietaire( lagardere), ou du gouverenemnt lui meme. 

    Tournure utopique (donc irrealiste) : a enqueter et a chercher la verité.


    • Mescalina Mescalina 15 mai 2008 14:46

      A quoi sert un commentateur gauchiste ? A faire le gauchiste de service.

      Pour éviter ce genre de remarque il suffisait de glisser L’HUMA ou Libé dans votre commentaire, et non pas que Le figaro. Mais ça doit être trop vous demander, un esprit CRITIQUE.


    • faxtronic faxtronic 15 mai 2008 15:21

      Esprit Critique, c’est l’hopital qui se fout de la charité. Et me traiter de gauchiste, c’est la premiere fois !


    • capt’ain flam 15 mai 2008 15:46

       Ca, c’est de la fine analyse. Bouh, sont tous méssants les journaleux, tous téléguidés par le grand capital. C’est aussi fin que de dire que tous les fonctionnaires sont des fainéants, tous les chômeurs des assistés, tous les jeunes de banlieue des racailles... Bref, le genre de commentaire globalisant et définitif (tous dans le même sac) très à la mode. D’ailleurs, c’est marrant, en 2001, Marianne avait réalisé un sondage sur les intentions de vote des journalistes avant la présidentielle. Seuls 6 % avaient annoncé qu’ils voteraient pour l’un des candidats de droite... Alors oui ce n’est qu’un sondage, mais la tendance est tout de même énorme. Alors oui (bis), ça date un peu, mais on ne va pas me faire croire qu’elle s’est complètement inversée en un quinquennat chiraquien !

      Cependant, et parce que j’adore les paradoxes (ce monde est trop complexe pour moi, voyez vous...), je vous rejoins sur la problématique de la concentration et de l’indépendance des médias : est-il normal que Bernard Arnault ait racheté les Echos alors qu’il détient l’empire LVMH ? Evidemment non. Et Bouygues ? Et Dassault ? Et Bolloré ? Mélanger les torchons et les serviettes n’est pas sain.

      Par contre, personne n’évoque jamais la politique hégémonique du groupe Ouest France sur un grand quart nord ouest du pays (Bretagne, Pays-de-la-Loire, Normandie, Ile-de-France, Picardie), dont la force de frappe médiatique est loin d’être négligeable, avec tous ses quotidiens (Ouest France, La Presse de la Manche, Presse Océan, Le Courrier de l’Ouest, Le Maine Libre = 1 million de journaux diffusés par jour ! C’est autant que Libération, Le Figaro, Le Monde, L’Humanité, France Soir et La Croix réunis), ses gratuits (20 minutes, Top Annonces), ses hebdos (une soixantaine, c’est considérable), voire ses télévisions locales (Rennes, Nantes, Angers) et sa radio (Hit West). Etonnant non ?

       


    • faxtronic faxtronic 15 mai 2008 16:30

      t’un un rigolo Captaine Flam, tu dis exactement la meme chose que moi.


    • capt’ain flam 15 mai 2008 17:16

       Ah ? T’as zappé mon premier paragraphe ?

      Parce que tu crois que Lagardère, Bouygues, Dassault et Arnault emploient TOUS les journalistes de France et de Navarre ? Et le service public, c’est de la roupie de sansonnet ? Et si tous les titres français avaient la même ligne éditoriale, ne crois tu pas que l’ensemble de la presse française aurait disparu depuis longtemps ? Et en plus cette presse française se cantonnerait aux frontières de l’Ile de France ?

      Franchement, faut revoir vos ordres de grandeur. Ca pèse quoi, Le Figaro ? 344000 exemplaires diffusés sur l’ensemble de la France. Le Monde ? 358000. Libération ? 139000. La Croix ? 105000. L’Humanité ? 53000.

      Or je me répète, les cinq quotidiens du groupe Ouest France diffusent, chaque jour, plus d’un million d’exemplaire, sur une partie restreinte du territoire. Le Dauphiné Libéré, c’est 249000. Le Progrès de Lyon ? Plus de 200000. Le Télégramme de Brest ? 207000. La Nouvelle République du centre-ouest ? 217000. La Montagne ? 198000. L’Est Républicain ? 194000. Je continue ? Je pourrais faire une liste d’une cinquantaine de titres de presse quotidienne régionale. A votre avis, qui a le plus d’influence entre presse quotidienne nationale et PQR ?

      C’est étonnant cette logorrhée qui englobe tout le monde, alors qu’elle ne concerne finalement qu’une élite journalistique parisienne, qui pèse finalement peu en vente comparé à l’ensemble de la presse française.


    • faxtronic faxtronic 15 mai 2008 17:44

      je m’en fous que tel ou tel concentre.

      Relis mon commentaire, et pas celui de mescalina, qui n’est qu’une simple d’esprit biphasique.

      Le journalisme est soumis a des pressions economiques et/ou politiques qui fait que l’on peut pas faire confiance qu journaliste. Un journaliste se doit d’etre impartial, de chercher la verité et non pas le scoop, l’emotion ou les lecher les burnes de son patron. Or Il y a surement ce surement ce genre de journaliste, mais perdu dans ce magma de propagandiste, il est perdu.

      Le journalisme manque terriblement de deontologie, il court a sa perte.

      Mais je pourrais dire la meme chose des scientifiques (je suis scientifique), donc je ne fais de haro sur les journalistes.

      Mais la pression economique est tellement forte dans nos société que la deontologie ne sert qu’a eviter de s’etouffer aux cocktails.


    • faxtronic faxtronic 15 mai 2008 17:51

      Et ce n’est pas dans le nouvelle republique ou le midi-libre ou le provencal que je recherche des infos pertinentes, sur sur le WEB. Donc les grands nationaux.


    • capt’ain flam 15 mai 2008 19:00
      Peut-être s’est on mal compris. Mais ta vision de ce métier est très manichéenne : « un magma de propagandistes » ? Pfffff... Et sur Agoravox ?
       
      Franchement, dans mon activité, j’ai parfois reçu des pressions politiques, plus rarement des pressions économique ("on ne vous fera plus de pub" qu’ils disaient), et j’ai toujours envoyé valser ces interlocuteurs. Mon patron me fout une paix royale (au tarif où il me paye, y’a intérêt), je n’ai jamais subi de censure. Et parmi les confrères/concurrents que j’ai pu côtoyer en dix ans de carrière, les rares qui ont eu des problèmes avaient vraiment merdé par non vérification d’une information ou par un parti pris trop ouvertement... propagandiste (faire un dossier sur un sujet chaud sans contradiction, c’est pas du boulot). Mon job, c’est de transmettre une information claire au lecteur. Et en cas de polémique, de confronter les versions contradictoires. Ensuite, c’est au lecteur de juger, pas à moi. Il est pas content ? Il n’achètera plus mon canard, point barre.
       
      Ce n’est qu’un témoignage subjectif, évidemment, et surtout qui n’est pas populaire : c’est tellement plus commode et facile de tirer sur une profession dans son ensemble, alors que l’on ne mesure pas toute sa diversité. Les journalistes ”bullocrates", pour reprendre l’expression de JFK, ne sont, pour moi, qu’une minorité. Mais bon, ça va à contresens de l’Intelligensia d’AV. Tans pis.

       


    • Manuel Atreide Manuel Atreide 16 mai 2008 01:07

      @ Captain Flam ...

      Personnellement je n’ai jamais dit autre chose que de montrer que les agissements d’une minorité de journalistes médiatiques étaient hors des clous de la profession.

      Pour autant, je vous trouve un peu naif avec votre discours "en region, tout va bien Madame la Marquise" ... Les journalistes locaux ne croisent jamais ceux des antennes régionales de France 3 ? Ne sont jamais en contact avec eux ? Ne partagent jamais des infos, des impressions ?

      Croyez vous que les antennes de France 3 sont à l’abri de toute influence du national ? Et il n’y a aucun contact, jamais avec les confreres de la presse nationale, quand on est localier ?

      Voyez vous, je reste intimement persuadé que les journalistes non seulement sont nécessaires dans notre société, mais sont pour la majorité d’entre eux honnête. Mais je crains que vous ne vous voiliez la face en pensant que votre profession est à l’abri de toute critique et de toute remise en question.

      Dans votre profession, c’est la pointe emergée de l’iceberg qui pourrit. Et cette dégradation gangrène insidieusement toute la profession. Avez vous jamais vérifé les sources d’une dépeche AFP ? Ne faites vous pas, vous aussi confiance à ce qui vient d’un autre confrère et que vous devez reprendre - parce que c’est l’actu - sans avoir les moyens d’aller voir par vous même ?

      le simple fait que vous soyez pour le moins réticent à la critique et à l’examen de votre metier me fait peur. Car j’y vois un signe évident du fait que vous aussi, vous êtes sous l’influence de ce que vous nommez la bullocratie, en reprenant le terme de JFK.

      Et c’est dommage. Pire même, c’est dangereux pour nous tous, citoyens.

      Manuel Atréide


  • TSS 15 mai 2008 15:13

    @mescalina

    sortez des brumes de votre drogue, il y a bien des années que je ne lis plus ce genre de litterature et surtout ne vous fiez pas à mon pseudo,c’est un nez comme dirait cyrano


  • Piotrek Piotrek 15 mai 2008 15:13

    A quoi sert un journaliste ?

    - A relayer les depeches de l’AFP et de Reuters

    - A satisfaire ses lecteurs

    - A satisfaire le redacteur en chef

    C’est tout


  • Thoth 15 mai 2008 15:45

    Un journaliste, c’est comme un historien : ils sert à raconter SA vérité. Ainsi prenons un évènement quelconque, ce dernier sera décrit d’autant de façons différentes qu’il y aura de journalistes ou d’historiens de bords différents. Finalement, la vérité journalistique est comme la vérité historique, c’est celle de l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours... Comme il existe le politiquement correct, il y a également le médiatiquement correct. Ainsi, relatant la Guerre d’Algérie, il y a les méchants d’un côté (l’armée française protégeant les populations) et les gentils de l’autre (les assassins et tortionnaires du FLN). J’en sais quelque chose pour y avoir participé (du côté des méchants).


  • 1984 15 mai 2008 15:48

    Un journaliste ne sert à rien dans un journal appartenant à des marchands d’armes ou autres banquiers, dans un journal financé par la pub. Le journaliste y est précarisé pour devenir un bon toutou !

    Du journaliste précarisé au collabo il y peu.

    Surtout quand on sort d’écoles de journalisme ou l’apprentissage est axé sur la vente et non le journalisme.


  • Mr Mimose Mr Mimose 15 mai 2008 15:52

    Il existe encore heureusement de trés bons journalistes d’investigation, comme ce grand monsieur qui a enqueter sur clearstream et a editer un bouquin.

    Les bons journalistes sont indépendants, les autres travaillent au garde à vous, sous les ordres de Arnault, Bolloré, etc...

    Franchement il me font pitié ces "journalistes" obligés de se prostituer pour garder leur emploi, ils sont des victimes du systéme souvent. Tu suis pas le consensus ? T’es viré connard !

    Regardez l’article dégoutant sur Cotillard paru dans libé. Alors qu’il y a des personnalités du monde entier qui montrent leurs déssacords sur le 11/09 on s’attaque à une proie facile pour discréditer toute opposition.

    Honte à libération et à cette idiote qui a écrit l’article, j’ai déja oublié son nom.


    • Mr Mimose Mr Mimose 15 mai 2008 16:03

      Je regarde plus la télé depuis quelques mois, j’en ai eu marre, j’ai failli jeter ma télé à la poubelle sous un coup de sang.

      Je regardais une émission de Moati, à une question d’un telespectateur sur le groupe de Bilderberg, les "experts" présent sur le plateau se sont dégonflés comme des baudruches et on répondu ne jamais avoir entendu parler de ce groupe.

      C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, je me suis juré de plus regarder ces connards pontifiants.

      De toute façon entre les conneries du genre nouvelle star, ile de la tentation, les pubs, etc, il nous vendent vraiment du temps de cerveau disponible comme dirai l’autre abruti.


    • Mr Mimose Mr Mimose 15 mai 2008 16:07

      De toute façon il y a toujours eu des petits suceurs de b.. qui pensent qu’a leur carrière, cela est vrai dans tout les domaines, le journalisme n’est pas différent des autres corps de métier.


    • Mr Mimose Mr Mimose 15 mai 2008 16:14

      Il y a un excellent film qui vient de sortir avec un acteur que j’aime beaucoup, Dupontel, il en a marre de sa vie de merde, sa vie bien rangée, rien qui dépasse, un petit pavillon à la campagne, des mensonges tout les jours, le petit chien à mèmère qui va bien.

      Comment on peut vivre comme ça ? Dans le mensonge permanent ?

      Bref il pète un cable, ce film est très rafraichissant !


    • Gzorg 15 mai 2008 16:27

      Et bien franchis le pas Mr Mimose .. ;

      Honnetement la télé je m’en suis séparé depuis 4 ans ....et quel révélation !

      Obligation d’aller chercher l’information.

      Decouverte d’opinions nouvelles dont je n’avais jamais entendu parler...

      Avec internet on peux regarder tout les emissions télé un peu interressantes , moati , un oeil sur la planete etc....

      sauf qu’on les regardes quand on veux ,quand on est dispos , on ne subie plus en un mot on choisis.

      On peu voir enfin des idées clairement ennoncées sans un abrutis de journaleux pour couper la parole toutes les deux minutes !

      Quand à savoir a quoi sert un journaliste, honnetement a part le monde diplomatique et le canard plus quelques journalistes dans un ou deux autre journal, il ne reste plus qu’un meute de toutous dociles, veûlent et soumis , tout juste bons à annoner les dépéches AFP et à répéter les mêmes inepties comme les perroquets bien dressés qu’ils sont tous à 99,999%.

      Qu’ils crevent je n’ai que mépris pour ce paquet de censeurs à la petite semaine qui croient "forger l’opinion", franchement j’en rigole encore !

       


    • bobbygre bobbygre 17 mai 2008 21:44

      Balancez vos télés !!!!!!


  • Mr Mimose Mr Mimose 15 mai 2008 16:50

    Je vais de découverte en découverte sur internet, il y a des opinions différentes de gens très pointus, qu’on ne voit jamais à la télé. Maurice Allais par exple, prix nobel d’économie, pourtant à droite, qui fait un constat sanglant sur le systéme économique.

    Sinon pour en revenir aux journalistes, j’avais lu ce texte intéressant.

    " La presse libre n’existe pas. Vous, chers amis, le savez bien, moi je le sais aussi. Aucun de vous n’oserait donner son avis personnel ouvertement. Nous sommes les pantins qui sautent et qui dansent quand ils tirent sur les fils. Notre savoir faire, nos capacités et notre vie même leur appartiennent. Nous sommes les outils et les laquais des puissances financières derrière nous. Nous ne sommes rien d’autre que des intellectuels prostitués ".

    John Swaiton, l’éditeur du New York Times, lors de son discours d’adieu.


  • Emile Mourey Emile Mourey 15 mai 2008 16:52

    J’ai publié un certain nombre d’articles remettant en question les localisations de nos anciennes capitales gauloises. Le véritable débat, arguments contre arguments, a-t-il eu lieu ? Non ! Les archéologues défenseurs des interprétations que je critique sont-ils venus sur Agoravox pour les défendre ou me confondre ? Non ! Et tout le monde se satisfait de ce non-débat. Où est le journalisme d’investigation dans cette affaire ? Comme l’explique Piotrek, aujourd’hui, le journaliste ne fait que relayer ce que les soi-disants experts lui disent de publier (des experts souvent auteurs d’ouvrages qui ne vont pas dire aujourd’hui le contraire de ce qu’ils ont écrit hier). Le journaliste ressert donc toujours les même plats réchauffés à un public devenu mouton.

    Nous sommes dans une société qui ne réfléchit plus et qui ne veut plus réfléchir. Les individus sont conditionnés comme l’a été le chien de Pavlov. Suivant le conditionnement qu’il a reçu, lorsque le haut-parleur diffuse l’information, l’individu aboie furieusement où il salive.


  • Yannick Harrel Yannick Harrel 15 mai 2008 16:53

    Bonjour,

    J’ai relevé ceci dans le texte :

    Edwi Plenel, fondateur de Mediapart, après avoir été à la tête de la rédaction du Monde, a fait récemment fait part sur France Inter de son opinion sur le journalisme citoyen, considérant que, si le journalisme d’investigation restait l’apanage des professionnels et la raison d’être du métier, le journalisme d’opinion et de commentaire était désormais accessibles à tout un chacun.

    C’est sympathique, mais comment se porte le journalisme d’investigation en France ? J’ai cru comprendre relativement assez mal, et les déboires récents de Denis Robert ne sont pas là pour inciter à une revivification de la filière... En revanche je constate une énorme reprise de dépêches des 3 principales centrales que sont l’AFP, AP et Reuters par les principaux quotidiens : c’est ça le journalisme d’investigation en novlangue ?

    Veuillez pardonner une certaine alacrité de ma part, mais le journalisme institutionnel ne fait plus rêver car beaucoup de ses plus remarquables hérauts se sont posés soit en simple courroie de transmission médiatique du pouvoir et de la pensée dominante soit comme détenteur de la vérité universelle. Or si Internet n’est qu’une des causes de la désaffection des lecteurs pour les grands quotidiens, il a permit de voir émerger un mouvement de fond assez intéressant trouvant son terreau justement dans le refus des abus de ces dernières années. Il est facile alors pour les concernés de fustiger le journalisme citoyen, mais ce n’est pas en masquant ses propres tares et en soulignant celle de ce medium émergent que l’on sauvera la presse dite classique (et parisianiste).

    Cordialement


  • chmoll chmoll 15 mai 2008 18:38

    A quoi sert un journaliste ?

    dans s’pays, ben ça sert à n’pas dire s’qui doit ètre dit,des fois ça sert aussi d’porte parole pour l’élyssé circus

    tention mis a part l’canard enchainé


  • Paul Villach Paul Villach 15 mai 2008 18:59

    @ Manuel

    "Edwi Plenel, fondateur de Mediapart, après avoir été à la tête de la rédaction du Monde, a fait récemment fait part sur France Inter de son opinion sur le journalisme citoyen, considérant que, si le journalisme d’investigation restait l’apanage des professionnels et la raison d’être du métier, le journalisme d’opinion et de commentaire était désormais accessibles à tout un chacun."

    1- Rien de changé sous le soleil, toujours la même ritournelle ! Cette attitude obstinée fait penser à celle de l’ivrogne qui cherche ses clés sous le réverbère parce qu’il y fait plus clair, alors qu’il sait très bien qu’il les a perdues cent mètres plus loin dans un coin très sombre : mais y aller nécessiterait de sa part de renoncer à la facilité des recettes connues qui ont toutes échoué !

    Cette prétention formulée par Plenel, en effet, n’est pas recevable. Ce n’est qu’une variante (c’est le seul changement observable car il faut bien changer un peu pour ne rien changer ! ) des fameux couples "journal d’information" et "journal d’opinion" ou "information" et "commentaire", qui n’opposent en fait que "journal d’opinion dissimulée" à "journal d’opinion affichée", "opinion dissimulée" à "opinion affichée" !

    2- Si changement il peut y avoir, il commence par un changement de mentalité du milieu journalistique qui doit cesser de servir ses leurres rituels et abandonner sa théorie promotionnelle de l’information qui n’a pas résisté à l’épreuve de l’expérience. "Le journalisme d’investigation" est aussi "un journalisme d’opinion" ! En quoi est-ce si horrible, puisqu’on ne peut pas faire autrement, pas plus qu’on ne peut échapper à la loi de la pesanteur ?

    Le discrédit des journalistes est dû en partie à ces prétentions insoutenables à échapper à l’opinion dans l’énoncé des informations, alors que ces prétentions sont régulièrement démenties par les faits. Il faut savoir assumer ses opinions qui ne sont pas vouées à n’être que des fantasmes, mais qui peuvent comporter, selon la rigueur mise en oeuvre, les représentations les plus fidèles possibles de la réalité.

    3- Mais manifestement, le milieu journalistique n’est pas prêt à abandonner ces vieux leurres qui finiront un jour par ne plus tromper que lui-même. Pourtant qu’a-il à perdre à y renoncer ? Il a tout à y gagner. Des lecteurs avertis sont ses meilleurs alliés contre les contraintes économiques et politiques qui pèsent sur lui.

    Le paradoxe est tout de même que ce milieu journalistique - en campagne continue de promotion comme aucune autre profession - continue à abreuver ses lecteurs de ces leurres qui entretiennent tragiquement leur crédulité et donc qui fragilisent du même coup le milieu journalistique face aux divers pouvoirs. On ne sert pas des bobards à qui peut les reconnaître, ou alors dans ce cas on prend le risque de perdre tout crédit à l’avenir. L’argument est tout de même de poids face à un pouvoir qui prétendrait faire diffuser un bobard ou ou garder secrète une information au mieux de ses intérêts.

    Il faut garder en mémoire les bobards que les journaux n’ont pas cessé de diffuser pendant la guerre de 14-18 - comme "les balles allemandes ne tuent pas !" - sans qu’alors ils aient craint de perdre des lecteurs qu’ils savaient sans doute trop peu avertis pour s’en rendre compte.

    Pour plus d’explications, je renvoie à nombre d’articles que j’ai publiés sur AGORAVOX à ce sujet, et le dernier en date : "L’attaque de la droite contre l’AFP : information et communication". Paul Villach


  • Yohan Yohan 15 mai 2008 19:23

    De toute façon, il ne peut sortir que du bon de tout cela, avec remise en question, tant dans les écoles de journalisme que dans les rédactions.

    Aucune personne censée ne peut souhaiter la disparition d’un journal. Ceci étant, je pense que la crise de la presse provient d’un tas de facteurs qui se cumulent, comme vous dites.

    Néanmoins, je retiens deux facteurs aggravants : 

     - le prix

    - l’élitisme

    En effet, comment se fait-il qu’un journal comme Ouest France traverse mieux la crise que ses confrères ?De mon point de vue, il parvient à résoudre ces deux problèmes. Qualité de format, de traitement de l’info pour tous, excellente couverture des petites news locales, tout cela pour un prix mini. Comparé à Libé ou au Monde , qui font hésiter à sortir le porte monnaie.

    Pour finir, j’ajouterai que les modes de vie avec l’internet, la compression du temps des salariés, font que je n’ai parfois même pas le temps de lire le journal. Je veux bien éteindre la radio, ou la TV pour lire un très bon journal, ce qui est bien sûr subjectif


    • Yohan Yohan 15 mai 2008 19:46

      PS : je ne parlais que de la presse écrite. La télévisuelle, je n’en parle même pas


    • katalizeur 15 mai 2008 21:24

      je ne dois pas etre censé car je souhaite qu’il disparesse

      pour parodier "la presse va mal , qu’elle creve et la télé avec"

      @ question aux journalistes d’investigation ou est passé monsieur Charles Endelin ?

      le premier qui dit la verité il sera executé

      courage monsieur Charles

       


    • Yohan Yohan 15 mai 2008 21:39

      Et vous croyez franchement que les autres presses vont la remplacer ?. L’investigation qui va pyer ?


  • hans lefebvre hans lefebvre 15 mai 2008 21:58

    Et si on appliquait au sujet soulevé la théorie de l’évolution - dans l’esprit de Gould et sans faire de contre-sens- aux journalismes (personne ici n’a employé le pluriel), qui survivra et pourquoi ?

    Parce qu’il y a de l’avenir :

    http://www.acrimed.org/spip.php?page=rubrique&id_rubrique=128


  • Mr Mimose Mr Mimose 15 mai 2008 22:21

    Acrimed, c’est un site que j’apprécie beaucoup, je le lis avec plaisir.


  • herbe herbe 15 mai 2008 22:27

     Journaliste : un métier à réinventer selon Eric Scherer :

    http://www.dailymotion.com/video/x5f8l5_journaliste-un-metier-a-reinventer

     


  • enzoM enzoM 8 septembre 2008 09:32

    Pour moi un journaliste doit "resté" neutre, et transmettre l’information comme il l’a reçoit et la voit. Mais cela n’est pas tjrs évident ! Nous avons tous nos sensibilités et intérêts (différents).
    C’est d’ailleurs bien pour cela qu’il existe plusieurs journaux et magazines.
    Quand à la "neutralité", je n’y crois qu’en partie, selon le quotidien pour lequel vous travaillerez, il y aura toujours votre chef de rédaction pour vous dire ce que vous pouvez ou ne pouvez pas dans la ligne éditoriale du quotidien pour lequel vous travaillez. (Cela est d’ailleurs pareil avec Agora Vox !)
    Maintenant même si je suis plus un adepte de l’info en ligne par Agora notamment, c’est surtout pour une chose : par les liens, et recherches que l’on peut faire par le net pour "confirmer" l’informatiion.
    Ceci dit, personne n’est à l’abri d’une grande intox médiatique bien orchestrée et dans laquelle tout le monde marchera - Agora y compris.


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