lundi 28 septembre 2015 - par J.MAY

Actualité « lucarnière » - de Public Sénat (Tapie) à Ruquier (Morano)

Ces dernières 48 heures, deux émissions "lucarnières" assez éclairantes en matière de mœurs politiques ont été offertes à notre libre appréciation.

Commençons par la plus sérieuse, celle de Public Sénat relative à l'affaire TAPIE, ou plutôt aux "affaires" du personnage.

Un journaliste investigateur dont je ne chanterai pas la louange pour ne point paraître trop flagorneur, journaliste dont il me faut cependant reconnaître qu'il fut clair, méthodique, scrupuleux en ses affirmations, implacable en ses conclusions, nous donna de l'affairiste en question une description fort exhaustive en même temps que précise et argumentée.

S'il n'est pas question ici d'ajouter à l'adresse du Rastignac vieillissant l'invective ou l'expression des sentiments qu'il inspire, il ne me paraît pas inopportun de dresser quelques constats d'évidence :

- Lorsque certains parlent d'UMPS, il n'y a pas lieu de trop se scandaliser lorsque l'on apprend (ce que l'on savait déjà, mais qui est ici brillamment et méticuleusement exposé) que de Mitterrand à Sarkozy le bougre a su tisser un réseau relationnel remarquable de continuité autant que d'efficacité.

- Lorsque l'on constate les bredouillis répétés de dame Lagarde, l'on se demande comment les Français peuvent envisager de faire de cette personne une éminente compétitrice présidentiable.

- Lorsque l'on apprend qu'une sorte de camarilla (j'ai failli écrire camorrilla) sarkozienne aurait organisé dans un palace marocain "una preparazione preventiva" (l'italien s'impose), on relativise fortement les quelques certitudes innocentes qui nous restaient quant à la probité ou l'intégrité de ceux qui naviguent dans les sphères du pouvoir.

L'exposé rigoureux de ces turpitudes effectué par l'investigateur, et les pertinentes observations d'un autre intervenant, spécialisé en "droit des arbitrages", m'ont heureusement donné à penser qu'il existait encore quelques "chevaliers blancs" dans le paysage médiatique et civique français.

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Le lendemain, je me suis aventuré chez Ruquier, bien qu'assuré de devoir supporter comme à l'ordinaire les criailleries aussi véhémentes que généralement stupides de la questionneuse de service, et les développements amphigouriques de son compère. Je ne voulais rien manquer des propos de la "femme politique" qui nous était promise ce soir là.

A l'annonce de sa candidature aux primaires "républicaines" (on pardonnera mon obstination à utiliser les guillemets en la matière) je n'ai pu m'empêcher de rire (et de me gausser) aussi bien intérieurement qu'extérieurement.

Et puis je me suis demandé s'il ne s'agissait pas là d'un simple stratagème, ou d'une mise en scène digne de quelque commedia dell arte, montée de toutes pièces par maître Sarko et sa servante Morano.

Expliquons nous : si d'aventure la dame donnait suite à ses actuelles velléités, son langage et son propos valoriseraient de facto son gourou Nicolas.

- Il n'aurait aucune peine à paraître plus intelligent et plus cultivé qu'elle malgré son propre déficit en ce qui concerne la seconde qualité.

- Il paraitrait surtout, dans la perspective d'un recentrage, moins excessif et plus "humain" que notre héroïne en matière de politique migratoire, car plus extrémiste et plus péremptoire qu'elle en ce domaine, " faut le faire" comme dirait un habitué de Café du Commerce.

Ceci étant, bien qu'elle se soit évertuée à paraître ce qu'elle n'est pas, ou le contraire de ce qu'elle est, la Nadine n'a dû convaincre que les jocrisses et les benêts.

Elle aurait désiré que l'on retienne également d'elle que désormais elle était reçue par les "grands" du Liban et de Jordanie, qu'elle n'hésitait pas à visiter quelques camps de réfugiés et qu'elle avait acquis de petites lumières en matière de politique étrangère.

Las ! Ses progrès ne me sont guère apparus avec évidence, bien que Ruquier ait suggéré qu'elle pouvait raisonnablement envisager, Sarko revenu au pouvoir, de ne plus stagner dans des secrétariats d'État sans relief, ou des sous-ministères sans grandeur, mais qu'elle pouvait prétendre au prestigieux ministère des affaires étrangères.

Ceci dit, ce soir là chez Ruquier, si Nadine a tout de même pu paraître quelques instants moins vulgaire et moins "madame sans-gêne" qu'à l'ordinaire, elle a également pu, à côté du journaliste de "Valeurs Actuelles" laudateur de Torquemada Zemmour, et pour qui Marine Le Pen est "trop à gauche", donner la fugitive impression qu'il y avait pire.

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PS 1 : S'agissant de Morano, je m'étonne tout de même qu'étant elle-même, à ce qui se dit, fille d'immigrée piémontaise,et portant par ailleurs le nom d'un village de Calabre, elle puisse se montrer aussi "expéditive" et intransigeante en matière de "migrance." Il est vrai d'une part que l'on trouve toujours plus immigré que soi et que, d'autre part, tout immigré "installé" se montre généralement très exclusif (c'est le cas de le dire) à l'encontre des néo-arrivants.

P.S 2. : il me plaît assez, j'en conviens, de voir en Zemmour un nouveau Torquemada. La connaissance biographique du célèbre inquisiteur permet un tel rapprochement.

 



26 réactions


  • leypanou 28 septembre 2015 09:47

    La candidature de Nadine Morano est identique à la candidature de Christine Boutin : un peu de gesticulations avant les élections mais n’ont pas vocation à durer.

    Je dirais même que la candidature de N Morano a encore moins de justification car C Boutin a au moins son Parti Chrétien Démocrate, avec quelques croyances fortes -même si on ne les partage pas- alors que celle de N Morano, à part de prouver qu’elle même existe, n’occupe aucun espace politique vide (à droite, les Peltier et autre Ciotti sont autrement plus présents).


    • J.MAY MAIBORODA 28 septembre 2015 10:15

      @leypanou


      Tout à fait d’accord. Mère Christine des Anges est plus intelligente, ancre ses convictions dans une croyance religieuse qui paraît sincère, et bénéficie, elle, de quelques groupies de sacristie.
      Ajoutons à cela sinon la distinction d’une douairière, du moins une allure moins délurée que celle de la cantinière des armées sarkoziennes.
      Mais bon ! Toutes ces pieuses qualités ne font quand même pas d’elle une icone vénérable.
      Cordialement, Leypanou. 

  • Gabriel Gabriel 28 septembre 2015 10:48

    Allez un peu de détente en ce lundi matin. Bon, c’est vrai que l’on se fout de ces insignifiants malfaisants qui pour exister veulent se tailler une carrière politique sur mesure. Après tout, pourquoi pas Nadine Morano à la tête de cette secte de bandits, elle a toutes les qualités (ou devrais je dire plutôt tous les défauts requis) pour mener ce troupeau d’imbéciles. Et pour finir en beauté dans une franche rigolade Nadine présidente ! Avouez que cela aurait de la gueule, déjà qu’on passe pour des c… dans la majorité des pays là, on mettrait la barre très très haute. Perso, je l’a verrai bien comme ministre de la mer, pour une poissonnière, elle serait dans son élément. 


  • zygzornifle zygzornifle 28 septembre 2015 11:44

    Morano met un peu de spectacle au milieu de tous ces ectoplasmes .....


  • Elliot Elliot 28 septembre 2015 13:16

    En matière de création littéraire et de brillante jactance, je ne puis que vous renvoyer vos compliments : je me suis régalé.
    Vous avez réussi avec humour à donner vie à un astre éteint : la Morano non seulement grande mais bête gueule que l’hémicycle national a réussi à refiler au parlement européen, juste reflet du déclin de notre civilisation et symbole de notre indignité.

    Dans le vide sidéral de la pensée, la Morano occupe une place à part où le psittacisme tient lieu d’architecture.
    Elle n’est sûrement pas Madame Sans-gène qui fut experte en joutes verbales et sut faire passer des vérités avec une candeur feinte dont on ne lui tint jamais rigueur mais Morano, c’est autre chose : elle ratisse le caniveau et il serait étonnant que le balai qu’elle tient à la main lui valût les honneurs de l’histoire.
    Il faut voir les étoiles s’allumer dans ses yeux quand elle débite des énormités en salves soutenues : sa notion du bonheur est simple, simplissime même, sa bêtise a la profondeur que n’ont pas ses pensées. 

    Comme un chien un peu benêt qui s’acharne sur son os, la Morano s’est trouvé une mission, je dirais même qu’elle s’est trouvée telle qu’en elle même.

    De son insipidité elle tire parti pour la transformer en maligneries, ce qui est en soi l’exploitation d’un don : elle doit plaire aux distraits, aux scrongneugneux, aux cataleptiques de la pensée, aux amateurs fatigués de calenmbredaines, aux fielleux de tous acabits, aux pleutres qui confondent leur ombre avec le loup-garou, elle est experte en marmelade,  aux éternels contrits ictéreux elle offre le baume apaisant de la haine, elle se trémousse entre verres de pastis et gros rouge qui tache, son discours est une resucée de clichés ; dans sa bouche tout est terne, empuanti par un opportunisme de harengère affalée sur son étal.. ;
    Seul le ridicule de sa personnalité est élevé : elle est comme ces grotesques ornant des villas romaines. Sauf que l’étrangeté de ses galimatias visant à créer l’angoisse ne devrait susciter que moqueries et dérisions.

    Elle assaisonne les plats dont se repaît le FN et fait mijoter la soupe à la grimace qui restera sur l’estomac de ses « camarades » de parti.


    • Gabriel Gabriel 28 septembre 2015 14:29

      @Elliot

      Votre description de cette erreur de la nature est un sublime velouté littéraire. J’en redemande. Il est vrai que mémère, par son langage fleuri aux chrysanthèmes parfumés à l’eau croupie, fait plus pour la promotion du hareng saur que pour la profession de dentelière. Cette hussarde de la dialectique à le don naturel de la simplification grammaticale afin qu’il soit accessible et compréhensible pour les néanderthaliens au temps de cerveau disponible. La nature l’a tout de même doté d’un neurone supplémentaire au cheval ce qui lui permet d’éviter de déféquer durant les réunions et défilés. A Nadine, Nadine et dire qu’il y en a qui vont étudier les cellules basiques dans des contrées éloignées alors qu’avec vous, ils ont sous la main un gisement inépuisable.


    • J.MAY MAIBORODA 28 septembre 2015 15:51

      @Gabriel

      La dame, que d’aucuns se plaisent à considérer comme une sorte d’effraie des clochers, vu les cris qu’elle pousse ordinairement dès qu’une lucarne s’offre à elle, a au moins le don de susciter des commentaires littéraires tels que le vôtre.

    • J.MAY MAIBORODA 28 septembre 2015 15:59

      @Elliot


      Il me vient parfois l’idée de constituer une anthologie des commentaires d’Elliot, lequel me réconcilie avec la littérature ordinaire des forums.
      A ce propos, je transcrirai certainement icelui dans quelque article de mon propre site faisant l’éloge de notre héroïne.

    • Elliot Elliot 28 septembre 2015 17:03

      @MAIBORODA

      Je trouverais difficilement un point de désaccord avec vous  : l’expert en filouterie Tapie nous rassemble et la Morano nous accable.

      Aussi bien, à la recherche d’un bémol, je crois que j’en ai peut-être trouvé un avec les deux chroniqueurs de Ruquier que vous jugez bien sévèrement.

      J’aime bien Léa, elle est rigolote surtout quand elle pouffe à l’écoute d’une Morano libéreé par la prise de substances ; d’ailleurs qu’était-ce au juste ce discours de la ci-devant ? Un prêche plutôt prêchi-prêcha, une péroraison, une infâme logorrhée, un assemblage de tous les lieux communs que charrie le Café du Commerce abandonné aux ivrognes.

      Et Ian Moix n’est-il pas divertissant quand il se lance dans des digressions dont les volutes savantes touchent aux espaces infinis dont on n’atterrit jamais ?

      L’important n’est pas alors ce qu’il peut ou veut dire mais la valse des mots qui vous bercent, la langue recherchée, chatoyante qu’il utilise pour ne rien dire.

      Morano meuble l’infini de sa sottise, Moix remplit le néant avec des mots : ils n’étaient pas faits pour s’entendre mais je préfère le jongleur de mots


    • J.MAY MAIBORODA 28 septembre 2015 19:51

      @Elliot


      Vu de la sorte, je pardonne volontiers à Moix ses « échappées belles » dans les hauts fonds de la littérature et de la philosophie. Sa culture a le mérite de n’être pas basique comme celle de sa consœur.
      Par contre la Léa m’insupporte, car elle représente parfaitement une certaine « médiacratie ».



  • Julien30 Julien30 28 septembre 2015 14:17

    Morano est une gourde mais pour revenir sur le point le plus polémique de son interview (dont l’auteur ne parle pas bizarrement, peur de s’en prendre, indirectement ou pas, au général de Gaulle ?) elle a eu l’intelligence de s’appuyer sur bien plus brillant qu’elle, elle n’a fait que répéter des propos de de Gaulle qui illustrent une simple réalité, certes en train d’être très mise à mal en cette période d’effacement des nations et des peuples : oui la France est une terre historiquement blanche et chrétienne, n’en déplaise aux inquisiteurs de la pensée unique relativiste et uniformisante. 

    Pour le rapprochement entre Torquemada et Zemmour il est juste ridicule et pas du tout étayé par l’auteur. Mais bon ça fait bien à gauche de taper sur Zemmour, quelque soit le procédé, et cela permet une diabolisation à peu frais, sans s’occuper un instant du fond et des idées, qui doit faire son effet chez les esprits faibles qui pourront reprendre la comparaison d’un air avisé dans les conversations mondaines.

    • J.MAY MAIBORODA 28 septembre 2015 16:04

      @Julien30


      Ayant déjà confié mon « billet » à la modération, je n’ai pu ajouter en dernière minute la précision suivante, qui a paru sur un autre média :

      Nous noterons qu’en présence d’un invité de race jaune, après avoir clamé que la France était un pays de race blanche et devait le rester, retrouvant un peu de sa délicatesse coutumière, notre pasionaria sut confier à ce dernier qu’elle lui trouvait un teint assez blanc malgré ses origines. C’est du moins ce que j’ai cru saisir de son acte de contrition. 

    • CN46400 CN46400 28 septembre 2015 17:44

      @Julien30

      De Gaulle, c’est pas ce judéo-chrétien qui a parlé, un jour, de « peuple sûr de lui et dominateur »..... 

  • marmor 28 septembre 2015 16:47

    Le doux parfum du maquis corse vous a fait oublier que Morano est le patronyme de son ex époux qu’elle a préféré conserver car son nom de famille est un peu dur à porter :« Pucelle », transformé par decret en 1976 en « Pugelle »


  • CN46400 CN46400 28 septembre 2015 17:26

    « S’agissant de Morano, je m’étonne tout de même qu’étant elle-même, à ce qui se dit, fille d’immigrée piémontaise,et portant par ailleurs le nom d’un village de Calabre, elle puisse se montrer aussi »expéditive« et intransigeante en matière de »migrance.« Il est vrai d’une part que l’on trouve toujours plus immigré que soi et que, d’autre part, tout immigré »installé« se montre généralement très exclusif (c’est le cas de le dire) à l’encontre des néo-arrivants. »


    C’est vrai que j’ai remarqué lors des dernière élections, que les ex italiens, espagnols ou portugais étaient largement représentés dans les candidature du FN. Comme si, finalement, la France, il la voulait pour eux plutôt que pour ceux qui arrivent maintenant......

    • Henry Canant Henry Canant 28 septembre 2015 17:32

      @CN46400
      Oui, mais ils ne nous imposaient ni leur culture respectable ni leur religion d’Amour et de Paix.

      Ils ne bâchaient pas leur femme et ne plantaient pas partout des minarets.

    • CN46400 CN46400 28 septembre 2015 17:47

      @Henry Canant


      Bof, ma copine est musulmane, je la débâche aussi souvent que je peux....

    • marmor 28 septembre 2015 19:04

      @CN46400
      sois prudent....


  • francesca2 francesca2 28 septembre 2015 19:00

    Il est vrai d’une part que l’on trouve toujours plus immigré que soi et que, d’autre part, tout immigré »installé« se montre généralement très exclusif (c’est le cas de le dire) à l’encontre des néo-arrivants.


    Tout immigré installé...c’est juste pitoyable. 
    Renvoyer des gens qui sont français, qui se sentent français, des gens qui n’ont jamais revendiqué autre chose que l’appartenence à ce pays, de gens qui aiment la France sans « mais » et sans « si », renvoyer donc ces gens à leur condition d’immigré c’est juste pitoyable. 


    • J.MAY MAIBORODA 28 septembre 2015 20:50

      @sampiero



      ++++++ Sampiero.
      Je préfère le dire ainsi.

    • francesca2 francesca2 28 septembre 2015 20:52

      Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d’alu.


    • J.MAY MAIBORODA 28 septembre 2015 20:55

      @sampiero


      Comme vous, Sampiero , dans ma propre famille maternelle, j’ai entendu maintes fois, s’agissant des Italiens et des Sardes, le même type d’appellation.
      Désormais « installés » et fort bien (grâce à leur travail) ils ont effectivement tendance à être plus « exclusifs » que les « souchiens ».

    • J.MAY MAIBORODA 29 septembre 2015 06:32

      @sampiero


      Je m’honore de ne jamais avoir été raciste, même en Algérie, où le contexte général rendait la chose insolite.

  • Passante Passante 28 septembre 2015 22:14

    bon si on l’a chauffée d’abord, tournée palmyre, puis débarquement en cirque, 

    c’est qu’après la cavale, le clown va pas tarder, et qu’elle l’annonce ;
    normalement le clown lancera les hostilités vers le 20 du mois qui vient,
    tout de suite hollande écarté, pour un débat ouvert ailleurs,
    en conséquence : 2016 catastrophique, la république en état d’enlèvement, 
    tout cela rien moins que la conséquence logique 
    de la chute vertigineuse et jamais remontée
    du tricycle pourtant égayé.

    • Passante Passante 28 septembre 2015 22:36

      plus sérieusement puisqu’elle semble se positionner question migrants :

      poutine fait des siennes au siège, très bien.. 
      ils vont boumer, parfait.. mais après ?
      comment tenir la syrie sans des troupes ?
      ah oui tiens, mais quelles troupes..

      le temps de trouver (vaste période de méditation), quelques millions d’autres syros
      vont lorgner vers l’écran europe, sans parler de ceux maintenant venant du liban,
      de jordanie et de turquie, 
      on les entend ici dans les bus sur leurs phones, frénésie,
      prix du billet pour antioche ? puis prix de antioche-istamboul ? etc.
      c’est le bon plan... comme cet ami qui décommande sur la formule élégante :
      « je crois que j’ai trouvé plus faible que moi, alors tu comprends je vais en profiter. »

      elle fut généreuse, mais on ne sut de quoi.

      par contre, côté europe et question dissonances c’était grand,
      la cacophonie ayant saisi les lieux, le théâtre fut déclaré entravaux.

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