samedi 21 mai 2011 - par Taïké Eilée

Affaire DSK : un 11-Septembre médiatique et politique ?

Journalistes, femmes politiques, hôtesses de l'air, femmes de chambre, économistes... Le tableau de chasse de DSK impressionne, comme les plaintes qui l'émaillent, et les silences qui les enrobent. L'arrestation du directeur général du FMI, dimanche dernier, a soudainement libéré la parole et fait remonter en surface quantité d'affaires, plus ou moins graves, mais toutes fort préoccupantes pour celui qui prétendait succéder à l'Elysée à un autre agité : Nicolas Sarkozy.

"Tout le monde savait", entend-on désormais partout, tout le monde savait que DSK, coupable ou innocent dans l'affaire du Sofitel new-yorkais, avait un comportement souvent très pressant envers les femmes et s'était, au moins à une occasion, fort mal comporté. Mais personne n'a rien dit. L'omerta française est du coup pointée du doigt par la presse internationale, et nos médias - chose rare - entament un examen de conscience. L'affaire DSK donne lieu, ce n'est pas son moindre mérite, à un procès des médias.

Certains observateurs, choqués au plus haut point - traumatisés même - par la chute brutale et imprévisible de Dominique Strauss-Kahn, ont comparé l'événement au 11-Septembre. La comparaison, malgré son excès évident, revêt néanmoins une certaine pertinence en ce qu'elle nous renvoie à un seul et même phénomène politico-médiatique : l'omerta.

"C'est un nouveau 11-Septembre", lance Pierre Jovanovic, le 18 mai 2011 sur Radio Ici et maintenant, pour décrire l'onde de choc provoquée par l'arrestation du directeur général du Fonds Monétaire International. D'autres observateurs, comme le cinéaste Eric Rochant et le journaliste Michaël Darmon, ont osé la même comparaison, pour signifier l'état de sidération dans lequel cet événement nous a plongé, et pour remarquer que, dans les deux cas, des "théories du complot" ont rapidement émergé pour calmer nos angoisses, tant la réalité apparaissait inacceptable. Mais il s'agit de "théories du complot" de deux types bien distincts : dans un cas, elles mettent en accusation les puissants, et leur usage est alors vivement dénoncé par les médias, il relève du délire, de la folie ; dans l'autre cas, elles servent à protéger des puissants dans la tourmente, et sont accueillies avec une relative bienveillance par ces mêmes médias.

Le rapprochement le plus pertinent entre ces deux événements, si dissemblables par ailleurs (car comme le dit très cyniquement Jack Lang, "il n'y a pas mort d'homme" dans l'affaire DSK...), réside dans l'attitude des médias et des politiques, dans leur silence pendant tant d'années sur ce que chacun savait pourtant dans les "milieux autorisés". Comme le titre France Soir le 18 mai, "tout le monde savait" que DSK avait un gros problème de maîtrise de ses pulsions sexuelles et que nombre de femmes en avaient fait les frais. Et tout le monde s'est tu, et a laissé faire, jusqu'à ses plus fervents supporters au PS qui continuent de nier l'évidence - "ce n'est pas le Dominique que nous connaissons" - et crient, comme Michèle Sabban, et sans le moindre début d'argument, au "complot international". Dans le cas du 11-Septembre, les dirigeants américains savaient - avec force détails - qu'un énorme attentat impliquant des avions était en préparation sur leur territoire, ce qui permit au New York Post de barrer sa Une d'un énorme "Bush knew", mais ils n'ont rien fait, ils ont laissé faire, et ont ensuite nié avoir reçu le moindre avertissement. Chacun sait aussi que le rapport de la Commission d'enquête est une escroquerie, dont le seul but, de l'aveu même l'ex-officier de la CIA Michael Scheuer, était de faire diversion et de dissimuer la vérité (qui reste largement à déterminer) ; pourtant chacun fait mine de l'ignorer.

Enquêter... quand j'aurai le temps

L'omerta médiatique et le déni des politiques, voilà ce que l'affaire DSK nous révèle en priorité. Jean-Michel Aphatie a bien pensé, nous confie-t-il le 18 mai sur son blog, au dîner auquel il était convié en février 2007 dans l'émission de Thierry Ardisson 93, Faubourg Saint-Honoré, et au cours duquel Tristane Banon avait révélé qu'un "chimpanzé en rut" nommé DSK avait tenté de la violer. Mais au bout de 4 longues années, il n'a malheureusement jamais trouvé l'occasion d'en parler : "Je fus naguère convive d’une tablée où une femme raconta des violences dont elle aurait été victime de la part de Dominique Strauss-Kahn. Le film de ce dîner est visible sur Internet. (...) L’histoire du dîner mérite d’être racontée. J’y ai souvent repensé. Mais j’ai le droit, je crois, de le faire quand je l’aurai décidé, où je voudrais, et sous des formes que je choisirai." Et le 19 mai, dans son duel sur RTL avec Alain Duhamel, il s'étonne qu'après la diffusion de l'émission sur Paris Première, aucun de ses confrères n'ait songé à l'appeler pour avoir de plus amples informations sur le cas Banon. Duhamel, de son côté, confesse sans honte n'avoir jamais entendu parler de cette affaire... Aphatie promet à présent de mettre les choses au point sur ce fameux dîner, de sortir enfin du silence, d'ici quelques jours sur son blog.

De la même manière, Laurent Joffrin, successivement directeur du Nouvel Observateur et de Libération, reconnaissait en 2002 lors de son passage dans une autre émission de Thierry Ardisson, Tout le monde en parle, qu'il existait de très nombreuses zones d'ombre dans l'histoire du 11-Septembre ; d'ailleurs, à l'époque, il promettait même d'enquêter sur l'une d'entre elles : la fuite de Ben Laden de Jalalabad en novembre 2001 avec un convoi d'une centaines de véhicules, qui ne devait pas passer inaperçu aux yeux des Américains. L'anecdote avait été rapportée, entre autres, par le grand reporter Michel Peyrard sur le plateau d'Ardisson. Presque dix ans plus tard, Joffrin n'a, lui non plus, pas trouvé le bon moment pour s'y mettre... "L'homme en noir" avait eu à l'époque des mots très justes, qui résonnent étrangement dans le contexte de l'affaire Strauss-Kahn :

- Ardisson : ... Peyard dit ça, alors j'ai appelé les journaux, et je leur ai demandé "est-ce que vous allez enquêter ?", j'ai appelé le Journal du Dimanche, "non on ne va pas enquêter", Libération, "on n'enquête pas", Le Monde, Schneidermann me dit "de toute façon mon problème c'est pas d'enquêter, voir ça avec Plenel", ça veut dire quoi ? ça veut dire qu'un truc est dit dans une émission devant 2 millions et demi, 3 millions de gens un samedi soir, et le lundi matin la presse n'en parle pas, est-ce un fonctionnement normal ? (...)

Je trouve quand même que c'est grave, il y a des choses qui sont dites et qui sont complètement ignorées...

[ Finkielkraut parle alors de secret de Polichinelle...]

- Ardisson : Ce que j'appelle un secret de Polichinelle, c'est l'information à deux vitesses, d'un côté y a les journalistes qui savent des trucs, qui en parlent entre eux dans les dîners, "tu sais Mitterrand a une fille cachée, elle s'appelle Mazarine... et puis tu sais que Mitterrand a eu la Francisque, mais ça on le dit pas au bon peuple qui achète nos journaux, on se le dit entre nous dans les dîners", et donc est-ce qu'Internet c'est pas la fin de cette information à deux vitesses ? (...)

Qu'est-ce qu'il va se passer le jour où y a un truc qui va sortir, on va s'apercevoir que dans la version de la CIA et du FBI y a un truc qui cloche ?

- Joffrin : Y a peut-être des choses qui clochent déjà, y a effectivement des contradictions, des bizarreries, les journaux qui ont parlé de ça ont dit que les autorités n'ont pas tout dit, donc y a des questions qui restent posées, évidemment, bien sûr...

Que vont se dire les gens lorsqu'ils vont se rendre compte que les choses ne se sont pas vraiment passées comme on le leur a dit ? Et surtout que personne n'a enquêté pour savoir comment elles se sont passées ? Pertinentes questions d'Ardisson... Le manque de curiosité des journalistes pour certaines affaires potentiellement explosives (comme ici) est toujours source d'étonnement. Internet permet, en effet, non pas de mettre fin à l'information à deux vitesses, mais de limiter fortement l'écart entre ceux qui savent et les autres, et même d'inverser parfois la hiérarchie entre sachants et ignorants.

Silence coupable

Ces derniers jours s'est donc spontanément ouvert - dans nos médias - le procès des médias (voir Les Dernières Nouvelles d'Alsace, La Montagne, Le Républicain lorrain, La République du Centre...). Evénement assez rare pour être souligné. Ainsi, Le Monde du 20 mai consacre un article au "procès des journalistes", et à l'accusation d'omerta qui leur est portée, mais c'est pour mieux se dédouaner de ne pas avoir parlé de l'histoire de Tristane Banon : "Il y avait bien, pourtant, le témoignage de Tristane Banon, cette écrivaine qui assure avoir subi des violences sexuelles de la part de DSK, en 2002. Un témoignage public, accessible à tous, mais qui n'a jamais été suivi d'un dépôt de plainte. Fallait-il enquêter sur cette base, fouiller le passé de Dominique Strauss-Kahn, interroger les femmes ayant partagé des moments d'intimité avec lui, se procurer, peut-être, des éléments de son dossier médical ? Voire, comme l'auraient peut-être fait les tabloïds britanniques, lui tendre des pièges ? Non, répondent d'instinct la plupart des journalistes français, qui érigent en tabou le respect de la vie privée." C'est l'absence de plainte qui est invoquée pour justifier l'absence d'enquête. Piètre argument, quand on lit ici ou les témoignages de femmes victimes de viol qui disent toute la difficulté qu'il peut y avoir à porter plainte. Une telle décision réclame souvent de nombreuses années. Faut-il dès lors ne rien faire ?

D'ailleurs, un autre article du Monde, daté aussi du 20 mai, prend le total contre-pied du précédent, en dénonçant l'absence d'enquête des journalistes, leurs justifications foireuses, et en dénonçant clairement l'omerta après la diffusion par AgoraVox, en 2008, du témoignage accablant de Tristane Banon :

"L'information s'arrête au seuil de la chambre à coucher", a professé Le Canard Enchaîné. Un peu court, lorsqu'on se souvient que le patron de l'hebdomadaire satirique, Michel Gaillard, avait reconnu dans un entretien accordé à Libération que "Le Canard aurait dû, durant les années Mitterrand, ne pas dissimuler l'existence de Mazarine". Même au Canard, apparemment, la porte de la chambre est entrebâillée !

Ailleurs, Franz-Olivier Giesbert, patron du Point, a soutenu qu'en l'absence de délit caractérisé, la presse n'avait pas à lancer d'enquête. Foutaises ! Si telle était la règle dans la profession lorsqu'il s'agit de faits divers, qui touchent le plus souvent des citoyens ordinaires, beaucoup d'entre nous seraient au chômage technique. Autant de dénégations qui masquent la frilosité de la presse face au chouchou des médias. Lorsque le site Agoravox, le 22 octobre 2008, publie le témoignage de l'écrivaine Tristane Banon, dénonçant l'agression de Strauss-Kahn, personne ne relaie l'information.

Sur France 2, David Pujadas consacrait le 19 mai une grande soirée à débattre, entre autres choses, du silence des médias au sujet du comportement problématique de DSK avec les femmes. Etrangement, le nom de Tristane Banon ne sera pas prononcé une seule fois... même si Ivan Rioufol du Figaro essaya vainement d'amener le sujet sur la table, immédiatement coupé par le directeur du Point Franz-Olivier Giesbert. Dans Ce soir ou jamais du 18 mai, c'est la même thématique de l'omerta médiatique qui était abordée : "DSK : La presse française sur le banc des accusés ? Les journalistes français auraient-ils dû révéler ce qu’ils savaient depuis des années ? Les frasques supposées de Dominique Strauss Kahn étaient, semble t-il, un véritable secret de polichinelle au sein des rédactions."

Dans Le Monde du 16 mai, Christophe Deloire, directeur du Centre de formation des journalistes (CFJ) et co-auteur, en 2006, de Sexus Politicus, s'interrogeait déjà sur l'étrange omerta des médias sur le cas DSK et s'inquiètait des répercussions qu'elle pourrait avoir dans l'opinion : "Si demain les Français, lecteurs ou électeurs, nous accusent une nouvelle fois d'avoir gardé un secret entre soi, d'avoir accepté chez les puissants ce que nous refusons aux humbles, que leur répondrons-nous ? Que nombre d'entre nous ne savaient pas ou n'ont pas cherché à savoir ? (...) Se garder de propager les rumeurs, tel est notre devoir. Les laisser se propager sans avoir la curiosité de les vérifier est une erreur." On croirait entendre Ardisson, dix ans après...

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Titres du Time, du New York Times et du Vancouver Sun

Mais si les médias français font ici ou là leur auto-critique, c'est à l'étranger que leur attitude choque le plus. ABC News s'interroge ainsi : "Pourquoi les médias français n’ont pas enquêté plus avant sur les dires de Tristane Banon, pour voir si son témoignage était exact ou non ?" Le Washington Post et le New York Times questionnent "l'omerta" et la "loi du silence" qui règnent en France concernant les moeurs - contestables - des responsables politiques. Le Guardian et l'Australian parlent d'un "code du silence". Le Time et le Vancouver Sun se font également l'écho de cette critique planétaire du silence des médias français. Le Canadien Patrick Lagacé titre son article dans Cyberpresse : "Sexe, mutisme et impunité" et, faisant référence à l'affaire Tristane Banon, résume ainsi la situation : "La presse française sait qu'un fleuron du Parti socialiste a fait ce qui s'apparente à des avances « musclées » à une jeune femme de 24 ans. Mais la presse n'enquête pas. Elle n'inquiète pas DSK. (...) Les journalistes sont de mèche. Comme les flics. Comme vos amis - et même vos ennemis - politiques. On sait. Mais on tait."

Une omerta également dénoncée dans la presse italienne. Dans Il Giornale du 16 mai, Marcello Foa fustige "l’hypocrisie de la France" : "Strauss Kahn était un homme malade qui n'a pas été bloqué à temps, payant ainsi paradoxalement pour l'hypocrisie d'une France où la presse n'hésite jamais à donner de leçons de transparence et de moralité aux autres mais qui face aux puissants de son propre pays- qu'ils s'appellent Strauss Kahn ou Sarkozy- se montre extraordinairement lâche, lâche jusqu'à l'omerta". Dès dimanche, jour de l'arrestation de DSK, Marcello Foa taclait la presse française : "Le Tout-Paris savait que Dominique Strauss-Kahn était très décontracté sexuellement. (…) Mais l’opinion française n’était pas au courant. Avec cette hypocrisie typique de la France, les nouvelles n’ont jamais quitté le cercle des salons. Les journalistes savent tout, personne n’écrit rien. (…) La France, qui ces deux dernières années a été choquée par le Bunga Bunga de Berlusconi n’a pas écrit une ligne sur Strauss-Kahn".

Nul doute que si l'affaire DSK n'avait pas éclaté aux Etats-Unis, elle n'aurait jamais éclaté en France. C'est l'opinion d'Eva Joly et de Nicolas Dupont-Aignan, mais aussi du journaliste de Libération Jean Quatremer, qui, dans une interview au quotidien suisse Le Matin, se réfère à l'affaire Banon, et se montre impitoyable envers ses confrères (et aussi certains élus socialistes) :

... Où entend-on les journalistes qui connaissaient les dérives de DSK ? Où lit-on leurs enquêtes ? Où sont les témoignages des femmes victimes de ses propositions inappropriées ? Nulle part. Ma soudaine « gloire » souligne les manquements de la presse française. (...)

En 2007, M. Strauss-Kahn est accusé de tentative de viol. Et personne n'a enquêté. C'est affolant ! Cette année-là, lorsque j'écris qu'il frôle le harcèlement, j'avais évidemment assisté à des scènes et recueilli des témoignages. Ensuite, j'en ai reçu d'autres. Des dérapages au sein du Parti socialiste. Des étudiantes à Sciences-po qui savaient toutes qu'il ne fallait pas se retrouver seule dans une pièce avec DSK.

Que s'est-il passé lorsque vous aviez dénoncé le rapport problématique qu'entretiendrait DSK avec les femmes ?
Son conseiller m'a prié de retirer le texte d'Internet. Je n'ai évidemment pas accepté. Mais le problème c'est qu'il ne s'est rien passé. Strauss-Kahn a-t-il déposé une plainte, parlé de diffamation ? Non. D'autres journalistes ont-ils enquêté ? Non plus. L'omerta. On parle pourtant de quelqu'un qui traite les femmes - la moitié de la population ! - avec mépris. (...)

En France, ce qui me fait honte, c'est justement qu'on en plaisante, c'est la bagatelle. Jack Lang a osé dire que dans l'affaire DSK, il n'y avait « pas mort d'homme ». Mais il y a peut-être tentative de viol ! C'est effarant. (...)

« Je pense à l'homme », a osé Ségolène Royal plaignant Dominique Strauss-Kahn. Eh bien moi, je pense à la femme ! (...)

Il n'est certes pas dans notre tradition - et c'est tant mieux - de scruter à la loupe la vie sexuelle de nos politiciens ; et d'ailleurs celle, toute libertine, de Dominique Strauss-Kahn ne nous intéresse pas, et n'a d'ailleurs rien de condamnable, si tant est que l'on fasse du plaisir l'une des valeurs cardinales de la vie. Là où le silence devient coupable, c'est lorsqu'un homme politique use de son pouvoir pour faire pression sur ses proies féminines, c'est lorsque ce genre d'individu, ivre de sa puissance, se croit tout permis et ne recule plus devant rien pour aboutir à ses fins, ou, du moins, s'autorise tous les harcèlements pour faire céder ses conquêtes qui lui sont généralement subordonnées. Or, de tels agissements semblent - si l'on en croit les témoignages - coutumiers de Dominique Strauss-Kahn.

DSK, multirécidiviste

Dressons une liste - non exhaustive - de ces témoignages :

L'ouvrage Sexus politicus de Christophe Deloire et Christophe Dubois évoque en 2006 les frasques sexuelles de DSK et l'histoire de Tristane Banon, qui ne serait pas passée inaperçue. Page 365 : "L'affaire, à l'époque, fait grand bruit dans les arcanes du pouvoir, mais la presse l'ignore."

Jean Quatremer écrit en 2007 sur son blog : "Le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux femmes. Trop pressant, il frôle souvent le harcèlement. Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France)."

La socialiste Aurélie Filipetti reconnaît les précautions qu'elle prend en présence de DSK : "Je me suis arrangée pour ne pas me retrouver seule avec lui dans un endroit fermé."

Danièle Evenou demande lors d'une émission de Laurent Ruquier sur Europe 1 : "Qui n’a pas été coincée par Dominique Strauss-Kahn ?"

Thierry Ardisson juge sur RMC que DSK est malade, qu'il a un rapport pathologique au sexe, et affirme qu'il a convoité 14 de ses copines...

Azouz Begag confie lui aussi sur RMC avoir quelques copines qui ont eu à subir les assauts de DSK, au point d'éclater en sanglots : "Depuis 30 ans tout le monde sait que DSK a glissé à maintes reprises", affirme-t-il.

Daniel Schneidermann accuse sur France 3 DSK de harcèlement sur deux de ses amies, et considère qu'il a un vrai problème de maîtrise de ses pulsions.

Yannick Olland, envoyé spécial de RMC, est allé enquêter sur les lignes Air France qu'empuntait DSK : le directeur du FMI y avait une très mauvaise réputation à cause d'un comportement "très déplacé" à l'endroit de certaines hôtesses de l'air ; l'une d'elles lui avait même rendu une paire de claques, et aurait pu porter plainte aux dires d'un stewart, en raison d'un geste de DSK qui était allé au-delà de la main aux fesses... Son comportement déplacé était "de notoriété publique" au sein du personnel naviguant d'Air France.

Le Point  rapporte d'ailleurs - signe de sa très grande décontraction avec les femmes - que les derniers mots de Strauss-Kahn en liberté auraient été "Quel beau cul !" : "Quel beau c...l !" Cette interjection, à l'adresse d'une des hôtesses du vol New York-Paris AF023 du samedi 14 mai, d'autant plus leste que faite à voix haute devant le personnel navigant commercial, est la dernière phrase prononcée par Dominique Strauss-Kahn avant d'être invité par deux policiers à quitter le siège de la Business Class sur lequel il avait pris place pour se rendre à Paris."

Libération du 18 mai révèle que le journal avait pris la décision de ne jamais envoyer une femme seule interviewer DSK. Une journaliste de Libé, sous couvert d'anonymat, raconte à midilibre.fr : "Au journal, à chaque fois qu'il fallait interviewer Dominique Strauss-Kahn, on envoyait un homme, parce qu'on racontait que, par le passé, il y avait eu des bugs entre lui et des journalistes femmes".

Un proche de DSK déclare dans France Soir du 18 mai : "On aurait dû lui mettre des gardes du corps pour l'empêcher de faire des conneries".

Tristane Banon, qui se dit politiquement proche de DSK, raconte qu'elle a dû se battre à terre pour se défaire de l'homme politique qui voulait lui ouvrir son pantalon et dégrafer son soutien-gorge : "On a fini par se battre, donc ça s'est fini très très violemment... on s'est battu au sol, pas qu'une paire de baffes, moi j'ai donné des coups de pieds, il a dégrafé mon soutien-gorge, il a essayé d'ouvrir mon jean... Quand on se battait, je lui avais dit le mot "viol" pour lui faire peur, ça ne lui a pas fait peur plus que ça". 

Anne Mansouret, la mère de Tristane Banon, affirme que sa fille était sous le choc après sa rencontre avec DSK, qui aurait d'ailleurs reconnu avoir tenté de séduire sa fille : "Ecoute, je ne sais pas ce qui m'est arrivé, j'ai pété un câble. Je l'avais invitée parce que j'avais l'impression qu'elle était d'accord, ensuite j'ai pété un câble", aurait avoué DSK. Mansouret dissuadera sa fille de porter plainte contre lui, un ami politique, mais aussi un ami de la famille. Aujourd'hui, elle affirme que DSK est malade : "Pour moi, Dominique Strauss-Kahn est malade. Ce n’est pas une injure de dire cela, il a un vrai problème : une addiction au sexe, comme d’autres ont des soucis avec l’alcool, la drogue ou le jeu. Il est malade. Sur les faits eux-mêmes [à New York], je ne peux pas me prononcer, je n’y étais pas. Mais pour moi, c’est très plausible que cette femme a été agressée sexuellement. En revanche, je suis formelle, il a bien tenté d’abuser de Tristane".

France Soir rapporte l'existence d'autres affaires en France : "Elles auraient eu pour victimes plusieurs jeunes femmes, dont des militantes du PS et des Beurettes, selon nos informations émanant de proches, pourtant bienveillants à l’égard de DSK. Toutes ces affaires se seraient réglées à l’amiable entre les parents de ces victimes et des responsables du PS. Ces derniers auraient réussi à calmer, avec beaucoup de difficultés, ces sympathisants socialistes (certains s’étaient armés d’une hache ou d’un couteau, selon notre source) les persuadant de ne pas déposer plainte."

Bernard Debré juge que DSK doit se faire soigner et lance, dans une interview à L'Express, une grave accusation : "Il faut sortir de l'hypocrisie. Ce n'est pas la première fois que DSK se livrait à ce genre d'agissements au Sofitel. C'est là qu'il descendait toujours. Ça s'est produit plusieurs fois et depuis plusieurs années. Tout le monde le savait dans l'hôtel. (...) Les employés étaient sur le point de se révolter. La direction était au courant mais jusque là n'osait rien dire. Elle a étouffé toutes les autres affaires. D'autres femmes de chambre avant Ophelia - une femme charmante de 32 ans qui travaillait très bien - avaient été agressées". Mais Rue 89, qui essaie de joindre Debré, reçoit mardi dernier un démenti de ses collaborateurs : "Ce n'est pas une concierge, Bernard Debré ! Il n'a jamais dit qu'il y avait d'autres cas d'agressions au Sofitel ! C'est un malentendu." Etrange retournement, qui réclamerait une véritable clarification de la part du député de Paris.

Les accusations de harcèlement émanent aussi de l'étranger. L'économiste hongroise Piroska Nagy, au coeur d'une première affaire avec DSK, écrit le 20 octobre 2008 une lettre aux enquêteurs alors mandatés par le FMI, qui sera publiée par L'Express : "Je pense que M. Strauss-Kahn a abusé de sa position dans sa façon de parvenir jusqu'à moi. Je vous ai expliqué en détail comment il m'a convoquée plusieurs fois pour en venir à me faire des suggestions inappropriées. [...] Je pense que M. Strauss-Kahn est un leader brillant, qui a une vision pour affronter la crise financière mondiale en cours. C'est également un homme agressif, bien qu'il soit charmant. [...] Je crains que cet homme ait un problème pouvant le rendre peu adapté à la direction d'une institution où des femmes travaillent sous ses ordres."

Martina, une journaliste interrogée par The Times, accuse aujourd'hui DSK de chantage sexuel : il exigeait un rapport sexuel contre une interview. Le 18 mai, Le Nouvel Obs se fait l'écho de cette histoire : "Selon la journaliste, le directeur du FMI aurait "obtenu son numéro de téléphone par son ambassade ou l'Institut Français et a commencé à [l']'appeler, en disant : "Si tu sors avec moi tu pourras avoir ton interview. Il voulait venir à mon travail mais j'ai raccroché"". Toujours selon des propos repris par le site Internet d'un article du Times, DSK s'est acharné pour séduire la jeune femme d'une trentaine d'années puisque, deux ans plus tard, il aurait de nouveau tenté sa chance. La jeune femme devait "aller passer le week-end avec lui à Paris ou ailleurs. Il était incroyablement insistant… Il a presque dit explicitement que je devais coucher avec lui pour avoir une interview"."

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Irma Nici, DSK et la maquerelle Kristin Davis

Dans le Daily Mail et le Daily Telegraph, la directrice d’une agence de call-girls, Kristin Davis, déclare qu’elle a eu deux fois affaire à DSK en 2006, "recommandé" par Irma Nici, une prostituée bosniaque qui vivait alors à Paris. La première fille qu’elle lui avait envoyée l’avait trouvé agressif et ne voulait plus y retourner ('The first girl I sent to him said he was aggressive and didn’t want to be back with him again'). Nici raconte sa supposée liaison avec DSK et souligne elle aussi son agressivité : "Speaking about her alleged liaison with the IMF boss, Ms Nici told the Daily Mail : 'Strauss-Kahn was rough and aggressive, however he maintained a certain level of decorum because he was dealing with an agency. 'The girls said he was pushy, overly grabby and forceful. He did not rape anyone. However, at $1,000 or more an hour, we expected the clients to behave like gentlemen, not animals'."

Enfin, une dépêche de l’agence mexicaine Notimex reprend des allégations publiées par l’auteur anonyme Cassandre dans le livre DSK, secrets d’un présidentiable : "le directeur général du FMI Dominique Strauss Kahn a à son actif plusieurs agressions sexuelles présumées dont une employée de maison mexicaine lors d’une visite de travail au Mexique".

The First Post a dressé, le 19 mai, une liste très synthétique de ces témoignages de comportements agressifs.

Hollande au courant ?

Si les journalistes n'ont jusqu'ici rien dit, les politiques n'ont rien dit non plus. Or eux aussi savaient. Ils savaient, certes, que DSK était libertin, mais de ceci nous n'avons cure. Mais savaient-ils que leur ami, leur camarade, leur champion pouvait être inquiétant aux yeux des femmes, et même violent ? Nicolas Demorand pose la question dans son édito du 19 mai, sans esquiver le cas Banon :

Que savaient exactement les dirigeants socialistes de la vie privée de DSK ? De son rapport aux femmes ? Estimaient-ils qu’il y avait là un problème, voire un risque politique ? Ou pensaient-ils que les communicants sauraient trouver les mots, arrondir les angles, peut-être étouffer les scandales ? Comment ont-ils reçu les propos d’une des leurs, députée PS, avouant sa peur de se retrouver seule dans la même pièce que lui ? Et ceux de la fille d’une des leurs, faisant état à la télévision d’une tentative de viol présumée ? Sur cette dernière affaire, que savait exactement François Hollande, dont les journalistes Christophe Deloire et Christophe Dubois disent, dans Sexus politicus (Albin Michel), qu’il avait à l’époque réconforté la jeune fille ? Ces questions, et toutes les autres, doivent être posées et appellent désormais des réponses.

Que savait, en effet, François Hollande, nouveau favori des socialistes dans la course de 2012, de l'agression présumée de Tristane Banon ? Le scandale ne pourrait-il pas retomber aussi sur lui, si l'on apprenait qu'il avait couvert une tentative de viol ?

Anne Mansouret vient justement d'apporter, le 19 mai, sa réponse à cette douloureuse question, dans une dépêche AFP. La mère de Tristane Banon est formelle : des personnalités "au plus haut niveau" du Parti socialiste "étaient au courant" d'une agression sexuelle remontant à 2002 dont sa fille accusait Dominique Strauss-Kahn. Elle est convaincue que François Hollande et Laurent Fabius étaient au courant, même si elle n'en a jamais parlé directement avec eux. "François Hollande a témoigné à mon égard d'une attention particulière. Il a demandé des nouvelles de ma fille et il ne l'a pas fait par hasard", a-t-elle déclaré. "Il a toujours témoigné de beaucoup d'humanité. Il était parfaitement au courant", a insisté Mansouret. "Je n'en ai pas parlé avec Laurent Fabius bien que je sache qu'il est au courant. Fabius, c'est la prudence sur deux pieds (...) Son attitude m'a laissé penser qu'il savait mais qu'il ne voulait pas en parler", a ajouté la conseillère régionale PS de Haute-Normandie.

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François Hollande le 15 mai 2011 lors de l’émission « Dimanche + » devant une photo de DSK

Dans une interview qu'elle a accordée le 19 mai à Médiapart, on apprend que Laurent Fabius n'aurait pas voulu être mis au courant : "Il a dit « je ne veux pas savoir, je ne veux pas être au courant." Quant à François Hollande : "Il a été formidable, d'une gentillesse... Il a téléphoné personnellement à Tristane, il a été superbe." Le bras droit du député de Corrèze, Stéphane Le Foll, confirme cette version : "Je n'ai pas eu directement à gérer cette affaire. Mais je sais que cela a été évoqué, François a essayé de le faire de façon très respectueuse. Il avait appelé Tristane Banon, il n'a pas cherché à imposer quoi que ce soit, il l'a écoutée et a essayé de la rassurer. C'était lui en direct qui gérait."

On est dès lors stupéfait des dénégations de François Hollande aujourd'hui. En effet, interrogé le 20 mai par des journalistes à bord d'un TGV pour Dijon, l'ancien Premier secrétaire du Parti socialiste prétend n'avoir été au courant de rien : "Je n'ai jamais eu connaissance des faits de la gravité qui ont été à un moment évoqués. (...) Les rumeurs, elles existaient mais je n'ai jamais conçu que mon rôle était de faire la police au sein du PS." Et de se réfugier derrière l'absence de plainte de Banon, dont il semble ignorer toute la difficulté de la démarche : "Si les faits avaient été démontrés, je pense qu'une plainte aurait été déposée. Je ne veux pas dire qu'il n'y ait pas eu de faits. Dans la vie, il y a des procédures : une femme est attaquée, elle porte plainte". "Arrêtons de nous mettre dans une espèce de culpabilité mutuelle", a-t-il conclu. Une belle preuve d'humanité que voilà...

Le candidat à la présidence de la République reste fidèle à sa stratégie : invité le 15 mai de Dimanche+, François Hollande avait déjà déclaré au sujet du crime reproché aujourd'hui à DSK : "Je pense que commettre un acte de cette gravité ne ressemble pas à l’homme que je connais. Il n’y a pas de doutes à avoir là-dessus." On peut, gageons-le, faire confiance à l'homme qui, dans ses jeunes années politiciennes, endossait le costume du leader de droite "Caton" et participait à l'une des plus incroyables opérations de manipulation de l'opinion qu'on ait connue dans l'Hexagone...

PS : réflexe de caste, oubli du peuple

Anne Mansouret dit regretter de ne pas avoir reçu de marques de soutien de la part de responsables socialistes depuis l'annonce de l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn. "J'ai reçu quantité de marques de sympathie de responsables de droite. Pas une seule de personnalités de gauche", déplore-t-elle. Il faut dire que l'attitude des socialistes - déjà largement critiquée - a sidéré presque autant que l'arrestation de DSK elle-même. Pas un mot pour la victime présumée, une jeune femme modeste d'origine africaine vivant dans le Bronx, et toute leur compassion - de caste - réservée pour le patron du FMI et sa famille. Michèle Sabban ira jusqu'à réclamer l'exclusion du PS d'Anne Mansouret, qui aura manqué de solidarité avec DSK en parlant de la supposée tentative de viol de sa fille...

Bernard-Henri Lévy (philosophe officiel du PS) piquera sa colère contre tous les "petits mecs" qui soudainement se mettent à dire dans les médias qu'ils savaient depuis longtemps que DSK était un danger pour les femmes : "Les gens feraient mieux de se taire", lança-t-il furax au micro de Pascale Clark. "Ils n’avaient qu’à le dire avant", avant que son champion ne soit sur le point d'accéder à l'Elysée, si près du but... Il s'en prendra aussi à Tristane Banon : "J'en veux à tous ceux qui accueillent avec complaisance le témoignage de cette autre jeune femme, française celle-là, qui prétend avoir été victime d'une tentative de viol du même genre ; qui s'est tue pendant huit ans ; mais qui, sentant l'aubaine, ressort son vieux dossier et vient le vendre sur les plateaux télé", écrit-il dans son bloc-notes du Point. Rappelons que Tristane Banon n'est passée sur aucun plateau de télévision depuis l'arrestation de DSK... BHL se fera étriller par la presse américaine pour son attitude partisane, irrespectueuse de la femme de chambre et, au final, grotesque. Le comble de l'abjection sera atteint par Jack Lang qui osa lancer à la face du monde, dans le 20h de France 2, que, dans les faits imputés à DSK, il n'y avait "pas mort d'homme"... rien qu'une éventuelle tentative de viol sur une pauvre femme de chambre, on va pas en faire tout un fromage ! Lang eut beau se dire indigné de l'indignation provoquée par ses propos, qui auraient été mal compris, le mal était fait...

Olivier Picard, dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace, a bien raison lorsqu'il écrit : "Le petit monde politico-médiatique parisien pourrait s’interroger sur sa fâcheuse tendance à minimiser, ou à tolérer, les comportements limite (fric ou sexe ou les deux) de ses élites. Depuis des années, le personnel politique et nombre de journalistes étaient parfaitement au courant des « petites faiblesses » de DSK. Les dirigeants du PS aussi, quoi qu’ils en disent. Mais au nom du respect de la vie privé, on a laissé faire, comme autant de péchés véniels. Et au bout du compte, on a pris consciemment le risque d’une catastrophe. Elle vient de se produire avec l’explosion en plein vol d’un des prétendants à la fonction suprême que personne, semble-t-il n’a eu le courage de protéger de lui-même. Il ne faudra pas s’étonner si sa chute sidérante fracasse avec elle un peu plus la confiance des forces vives du pays envers un personnel politique en retard sur le peuple."

Après le séisme, les répliques...

Alors l'affaire DSK, un 11-Septembre médiatique et politique ? Certainement, dans le sens où l'on appelle désormais "un 11-Septembre", dans le langage journalistique, tout événement brutal et traumatisant qui remet en cause une croyance ancienne, une vision rassurante du monde, et qui bientôt révèle autre chose : un déficit politique et médiatique, démocratique pour tout dire, un abandon, voire une trahison du peuple par certaines de ses élites dirigeantes. L'affaire DSK nous révèle bien cela, un renoncement journalistique - à enquêter, à informer -, et une déconsidération du peuple par sa caste dirigeante. C'est peut-être par ce type de chocs salutaires que la démocratie progressera.

Sur un plan strictement politique, l'affaire DSK est en train de devenir l'affaire du PS tout entier, et notamment de son ancien Premier secrétaire François Hollande, qui réfute avoir eu la moindre connaissance de l'agression supposée de Tristane Banon, alors même que son bras droit Stéphane Le Foll a confirmé à Médiapart que c'est lui qui gérait à l'époque la crise "en direct". Si Hollande ment, cela pourrait lui coûter cher dans la course à l'Elysée. Car si le témoignage de Tristane Banon a longtemps suscité l'indifférence en France, il pourrait bientôt revêtir une importance capitale. La justice américaine, via le procureur de New-York, commence à s'y intéresser sérieusement, à en croire une récente dépêche de l'agence Reuters.

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Tristane Banon et David Koubbi, son avocat, mardi à Paris. Crédits photo : CHARLES PLATIAU/Reuters

L'avocat de Tristane Banon a immédiatement fait savoir, le 20 mai sur BFM TV, que sa cliente ne comptait pas participer au procès américain, ce qui n'enlève rien à sa détermination d'intenter une action en France : "Si Tristane Banon et Dominique Strauss-Kahn ont des choses à se dire cela se fera en France et selon des règles de droit qui seront applicables au citoyen français", a déclaré David Koubbi. "En aucun cas, ni Tristane Banon, ni moi-même ne souhaitons être instrumentalisés par la justice américaine ou prêter quelque concours que ce soit afin que ces deux dossiers soient liés d’une manière ou d’une autre. Il est absolument hors de question dans le dossier de Tristane Banon qu’un mouvement de notre part ait pour conséquence une condamnation de Dominique Strauss-Kahn aux Etats-Unis. Il ne s’agit pas de participer à une condamnation médiatique de Dominique Strauss-Kahn, et je veux être extrêmement clair sur ce point. Si monsieur Dominique Strauss-Kahn doit être condamné aux Etats-Unis d’Amérique, ce sera pour des faits qui relèvent du dossier américain dont je ne connais rien, que je n’ai pas eu à regarder et pour lequel je n’ai pas à me prononcer." Me Koubbi a précisé à Reuters : "La présomption d'innocence n'existe pas aux Etats-Unis. Ma cliente ne souhaite pas inscrire sa démarche dans ce cadre". Le procureur de New York pourrait néanmoins tenter de mener une audition avec Tristane Banon ; il devrait pour ce faire formuler une demande d'entraide officielle à la France.

Les réactions en chaîne à l'affaire DSK sont encore imprévisibles...



135 réactions


  • Jo Zef 21 mai 2011 19:03

    Votre article est remarquable et démontre dans quelle sphère vivent ces politiques ! en dehors des mensonges et non-dits !

    Voilà à travers ce fait-divers de quoi les mettre bien mal à l’aise.

    Comment, un pays, les Etats-Unis, ose mettre l’un des leurs et non le moindre, en prison ? Ose l’arrêter pour des frasques avec une femme de condition simple et étrangère de surcroît !

    Comment peut-on être autant irrespectueux de leur petite personne ?

    DSK aiment les femmes. Et alors ?

    Il se montre vulgaire, grossier, avec elles ! Et alors ?

    Mais voilà que le petit ricanement devient un rire jaune car, la Justice américaine ne tergiverse pas sur ce genre de délit ! Faut-il aller jusqu’aux Amériques pour que le droit de la femme s’en trouve respecté ?

    Il faut croire que oui, puisque l’avocat de madame Banon, ayant très certainement reçu des ordres, vient de déclarer que celle-ci ne portera pas atteinte aux intérêts de monsieur DSK ! Et monsieur DSK étant un avocat, solidarité masculine… non féminine !

    Car enfin, en dehors du fait que les socialistes et les médias soient restés silencieux, il y a l’attitude de N Sarkozy qui lui, un temps au ministère de l’intérieur et usant à l’envie des services spéciaux, ne pouvait ignorer qu’en nommant au FMI un obsédé, un jour ou l’autre un problème surgirait ! Problème de taille !

    « Dans le livre « Hold-uPS, arnaques et trahisons », d’Antonin André et Karim Rissouli, Frédéric Lefebvre, alors porte-parole de l’UMP, se réjouissait d’avance d’avoir en sa possession des images sensibles sur DSK, des photos de ses infidélités... « Il ne tiendrait pas une semaine. On a des photos, elles existent ! On les fera circuler, ça ne plaira pas aux Français ! », explique en 2006 celui qui était alors chef de cabinet de Sarkozy à l’UMP aux auteurs du livre. Des propos qu’il a démentis lors de la sortie du livre en 2009. Dans ce même livre, le socialiste Manuel Valls reconnaissait que l’ex-ministre des Finances « peut exploser en plein vol avec les histoires de femmes ». »

    http://www.20minutes.fr/article/724245/dsk-femmes-point-faible-va-t-il-etre-fatal-

    Avoir nommé DSK au FMI était, en dehors du fait que NS l’éloignait des urnes de France, un danger pour les femmes. La presse étrangère a largement dénoncé ses paroles tenues face à DSK :

    "WORLD WATCH : Sarkozy to IMF chief in 2007 : Control yourself"

    http://www.cbsnews.com/stories/2011/05/17/earlyshow/main20063527.shtml

    “2010 : An explosive book is released by an anonymous woman claiming to be one of his female aides, alleging multiple affairs. French press claims he was warned by his old nemesis Nicolas Sarkozy to ’avoid taking the lift alone with interns. France cannot permit a scandal’

    Read more : 
    http://www.dailymail.co.uk/news/article-1387847/IMF-chief-Dominique-Strauss-Kahn-sex-attack-victim-told-brother-assault.html#ixzz1MmpbFRmX

    Ou encore le Times :

    Sarkozy vs. Strauss-Kahn : Sex as a Weapon ?

    By Bruce Crumley / Paris Thursday, May 19, 2011

    Read more : http://www.time.com/time/world/article/0,8599,2072481,00.html#ixzz1MyJm4RnG

    /www.time.com/time/world/article/0,8599,2072481,00.html">http://www.time.com/time/world/article/0, 8599,2072481,00. html

    Alors, l’argent ne fait pas le bonheur dit-on, aujourd’hui, DSK savoure le plaisir d’en posséder. Du moins sa femme qu’il peut prétendre « aimer », surtout lorsque l’argent est nécessaire pour payer tous les frais que sa petite turpitude va leur coûter. Sans parler de la défense car, je suppose qu’aujourd’hui, le seul but est : « broyons l’odieuse ! ».


    • Nestor 21 mai 2011 19:21

      Salut Jo !

      « DSK aiment les femmes. Et alors ? »

      Ouais ... Ben c’est vite dit, s’il aimait la sienne de femme il ne verrait pas ça, à moins qu’Anne est vraiment de gros blems à ce niveau là ... Qui sait ?

      DSK toujours la main dans son calbut prés à dégainer, même en sortant de la douche il a la main sur son flingue ... Il est obsédé par les armes ce mecs !

      Beaucoup de gens ont dit que ce gars était un cerveau, on comprend mieux pourquoi maintenant qu’on c’est cela qui lui sert de cerveau ...


    • Jo Zef 21 mai 2011 21:50

      Salut Nestor,


      Bobonne ayant la clef de la tirelire, difficile de s’en séparer !
      C’est pas de l’amour intéressée, non, non ! On s’aime comme au premier jour !

    • Jo Zef 21 mai 2011 22:17

      Oncle Archibald,

      Dominique Perben a fait voter en 2004 l’article 30 du CPP, (après une affaire de viol par un avocat dans des conditions presque similaires : séquestration et viol dans un cabinet...) cet article met la magistrature aux ordres en autorisant l’ingérence du garde des Sceaux dans une affaire privée ! Les instructions tombent donc !  

      Dominique de Villepin et Pascal Clément ont fait paraître le décret 2005-790 qui dispose dans son article 19 alinéa 1 « Sauf accord préalable du bâtonnier, l’avocat qui accepte de succéder à un confrère ne peut défendre les intérêts du client contre son prédécesseur. » Bien aussi. Il est passé en urgence deux jours avant que la victime ne soit convoquée devant le juge d’instruction. 

      Pascal Clément a en outre ordonné à la magistrature de ne pas instruire les plaintes de la plaignante ! Elle en fut avisée par un OPJ qui la convoqua ! 

      L’avocat est toujours en activité. Ce qui est à relever dans cette affaire c’est que les coordonnées de l’avocat furent remise à la victime par l’association « SOS Femmes » !

      Comme quoi, personne n’est parfait

      Je passe sur les représailles que cette dernière subies !

      Dès l’arrivée à l’Elysée de Sarkozy, Warsmann a déclaré : "vous avez une loi à changer (comprenez qui vous gêne) contactez-nous  !" Combien concernent des avocats.. ?

      Curieusement encore, Rachida Dati en 2007 réduit la responsabilité des avocats qui passe de 30 ans à 5 ans ! Et j’en passe encore.... 

      Alors oui, le jeune avocat de TB a très certainement reçu des instructions afin de ne pas alimenter en eau le moulin américain ! Il suffit de le regarder pour le comprendre. Figer comme une sauce froide !

       


    • Nestor 21 mai 2011 23:14

      Est dire qu’il y en a plein qu’auraient aimé lui faire 7/7 à la bobonne ... Pas déçu du voyage les gars ... En fait c’était pas pour sa tronche et son cul, c’était pour lui toper les clefs de la tirelire ... Trop forte cette meuf elle à niqué les deux cerveaux du pauvre Domi, lui reste plus que ces deux pieds pour réfléchir ... Quel malheur !

      Mais bon il y a des fois il faut mieux consulter !
       


  • etoui 21 mai 2011 19:56

    Bonjour,


    bon article. Dommage que vous ne développiez pas..comme par exemple la fin ou l’avocat de TB explique qu’au USA la présomption d’innocence.. euh ça a fait sauter au plafond bien des médias, avocats et juriste ce que dit ce monsieur.. la vérité ne serait ce pas plutot que TB a peur que l’on découvre la vérité...toute cette histoire bidon..vous avez remonté assez loin c’est bien..mais dommage que vous n’ayez pas remonté assez loin pour comprendre le cas Tristane Banon.. Cette fille déja n’est pas une petite journaliste inconnu..elle a un carnet d’adresse certes par sa mere au ps mais aussi elle est né a neuilly sur seine..et on voit de suite que son réseau elle a eu la bas..PPDA vol de nuit en 2004 l’invite a son émission.. tiens d’ailleurs la elle en parle pas de cette histoire de viol avec DSK....Mais c’est apparu en 2007..février 2007.. en pleine campagne electorale !!..et ni de gauche ni de droite qui pourtant scrute les médias, tv web etc..n’ont vu cette émission ou une personne dénonce devant les caméra qu’un célèbre et puissant politicien très connu aurait tenté de la violer ?...
    il y a certes le bip..mais déja tout le plateaux tv eux n’ont pas eu le bip et le nom prononcé..les invités aussi l’ont entendu ..et forcement tous les partis politiques savaient ce « scoop » ..puisqu’en pleine campagne tous les coups sont permis..ce politicien aurait pu etre de droite Nicolas S par exemple, ( bon a part ça naurait pas pu etre ségolene lol .. )..
    C’est assez étrange non ?.. si on regarde la suite ..cette fille étrangement apparait toujours lors des campagnes présidentielles.. en plus elle est de gauche, mais pour elle en ce moment elle boss pour une site de droite.. et l’avocat..et.. bref le web se demande si cest pas une fille envoyait par.....enfin dommage que vous ne parliez pas d’un livre surprenant parue en mai 2010..les secrets d’un présidentiable".. ou pile poil 1 an avant mai 2010.ce livre fait plus fort que madame Irma et sa boule de cristal..puisque dans ce livre releve que dsk aurait déja fait avec une femme de ménage au mexique..que DSK ne pourra jamais etre se presentert en 2012 car tout simplement il ne sera jamais candidat.. et pleins de choses assez étonnante..

  • Taverne Taverne 21 mai 2011 19:59

    Quand le comique croupier
    Du Grand Casino
    Cherche à prendre son pied,
    Il n’entend pas les « no ! »
    De la soubrette
    Il la prend en levrette.
    Quand elle lui crie « Arrière ! »
    Il la prend aussitôt par derrière.

    Quand de plaisir il hennit
    Il n’entend pas les « nenni !
    Ses coucougnettes
    N’entendent pas les »niet !"


  • robin 21 mai 2011 20:34

    Que les journalistes pratiquent une omerta sur l’affaire DSK, c’est l’évidence, mais la comparaison s’arrêtent là avec le 11 septembre car, quand il s’agira d’avouer une complicité indirecte dans un crime contre l’humanité contre près de 3000 personnes ça sera plus la même


  • BA 21 mai 2011 20:53

    Dans la prison de Rykers Island, les compagnons de cellule de Dominique Strauss-Kahn racontent ce qui s’est passé :

    http://www.dailymotion.com/video/xirqlf_dsk-a-rikers-island_fun#from=embed


  • capito 21 mai 2011 21:24

     ce que dit FRANCE2 DSK a passé PARTIE DE LA NUIT AVEC UNE CALLGIRL MINUIT A 3 HEURES DU MAT ;
     Les traces de sperme et les griffures peuvent s’expliquer.
     Ce que je pense : la femme de ménage a effectivement été violée mais par l’autre employé de l’hôtel dont on entend peu parler.
     Quand ? Après le départ de DSK comme l’indique les premiers horaires. Cette femme de ménage dans un affolement total ayant une peur des représailles de cet autre employé accuse le client de passage qu’est dsk.
     DSK arrêté croît dans un premier temps qu’on l’a piégé avec une callgirl. Scenario simple, peut-être trop simple pour la police mais comme il n’a pas droit à la parole, les choses n’avancent pas vite.


    • morice morice 22 mai 2011 00:06

      Ce que je pense : la femme de ménage a effectivement été violée mais par l’autre employé de l’hôtel dont on entend peu parler.


      eh oh, ce n’est pas le SCORE qui compte.

    • perlseb 22 mai 2011 13:54

      @ capito,

      Je crois qu’il faut être sûr d’une chose dans cette histoire. Le comportement de DSK n’a pas changé d’un iota au SOFITEL. Soit il faisait appel uniquement à des call-girls et il s’est fait griffé cette fois par la call-girl (en prévision de son inculpation). Soit il « violait » systématiquement les femmes de ménage avec la complaisance des dirigeants de l’hotel (et quoi qu’on dise, avec aussi la complaisance des pseudo-femmes de ménages : le prix des chambres était ajusté).

      Il y a juste une différence de comportement du monde extérieur vis-à-vis de DSK. On a voulu se débarasser de DSK et la justice ne répondra pas à ça. Peut-être l’avenir nous expliquera pourquoi (changement d’attitude au FMI, ... ?). Mais encore une fois, la vraie information, la seule digne d’intérêt, ne sortira pas des médias.

      Quant à ceux qui croient en la justice et en la dignité des pauvres (avec cette inculpation cinéma), alors dites-moi pourquoi il y a tant de prostitués dans ce monde ? Si on leur donnait les moyens de vivre décemment, même en étant des malades mentaux du sexe, ils préfèreraient quand même ne pas coucher avec n’importe qui. Ce n’est pas l’inculpation de DSK qui éradiquera la misère et la précarité sur cette planète : la prostitution a de beaux jours devant elle et vous pouvez fermer les yeux en bon lâches sur les causes en considérant que les call-girls et autres prostitués adorent leur métier.


  • Cilib Cilib 21 mai 2011 21:25

    Je ne comprends pas trop l’amalgame avec le 11 septembre au-delà du choc médiatique. Ensuite, je suis vraiment gêné par « l’accumulation » des charges. Certes il m’est difficile d’en juger de la teneur, la plupart m’étant inconnues. Mais pour en prendre certaines que tout le monde peut voir sur Internet et s’en faire une opinion, elles sont tout de même pas mal dévoyées. Par exemple. Sans aucun doute qu’il est très difficile de témoigner en matière de viol pour une femme, mais l’attitude de Tristane Banon dans l’émission que vous citez (et sur son site) est plus celle d’une personne en mal de publicité que quelqu’un de traumatisé, de même que j’ai beau me repasser en boucle la déclaration de jack Lang, le « y’a pas mort d’homme » est une réaction face à son incarcération préventive et en aucun cas ce qui est reproché à DSK. Cette manière de faire devrait être évitée si l’on veut rester crédible.

    Cordialement


  • Anonyle 21 mai 2011 22:16

    Attendre et voir.., les médias se comportent en réactionnaires simplistes..mais dans ce métier c’est certainement plus simple et vendeur.
    Savaient/savaient pas ?... dans notre système la diffamation est punie par la loi et au delà par la dé-crédibilité, ce qui pour un média ou un politique est assez fâcheux !
    La France se trouve sur la sellette pour ne pas, de par son droit, être rentrée dans ces jeux scabreux..
    Au débats d’identités national préalables à cette affaire, s’ajoute désormais un certain nombre de polémiques, en particulier sur la présomption d’innocence et la protection des individus présentés à la justice.
    L’exploitation politico-médiatique de l’affaire DSK est purement ou sciemment délirante, la pléthore d’infos non étayées sur le comportement de DSK vis à vis des femmes laisse pantois.
    La jeune femme, plaignante, l’est peut-être à juste titre et dans ce cas que dire ? que faire ?
    Attendre simplement "que la justice fasse sont travail’ comme il se doit.
    Dans un monde ou la loi du dominant/ winner est la règle consensuelle,l’ émergence de ce genre d’affaire est naturelle et ce quelque soit la réalité des faits..
    Ce qui est reproché à notre système est le fait de ne pas systématiser l’individualisme !


  • Jess78 21 mai 2011 22:22

    Incroyable TOUTES ces femmes agressées ou harcelées sans rien dire... certaines dans le milieu journalistique qui pouvait parler mais non, pourtant DSK depuis 30 ans aurait eu le bras aussi long pour faire taire les médias ??? mais bien sûr.

    Et Tristane Banon qui a décidé de ne pas porter plainte ?

    Désolée mais je suis en droit de penser que c’est vraiment bizarre, ça me fait plus penser à des charognards autour d’une carcasse.


    • morice morice 22 mai 2011 00:05

      Incroyable TOUTES ces femmes agressées ou harcelées sans rien dire... `


      c’est ça : et vous, vous avez déjà perdu votre boulot pour faire des réflexions pareilles ? Elles, si.

    • Jo Zef 22 mai 2011 09:40

      Morice a entièrement raison. Une femme qui dépose une plainte s’expose, si son agresseur est puissant, à perdre son travail, à se retrouver au rouge à la banque, à être expulsée de son logement, pb si enfant(s), à se voir contrainte de demander l’AJ donc certaine de ne pas être défendue... Quelle vie pour des enfants !

      Les avocats préférant se faire payer par des dessous de table ou par l’échange de clients.. ! Ni vu ni connu !


  • slipenL’air 21 mai 2011 23:04

    Eh si l’on déguisait Chantal Perrichon en femme de chambre  smiley

    Ok je sort


  • morice morice 22 mai 2011 00:04

    nouvelles de la sexualité des éléphants :


    http://www.telegraph.co.uk/finance/dominique-strauss-kahn/8528493/Dominique-Strauss-Kahn-new-claims-of-sexual-misconduct-add-to-pressure-on-former-IMF-chief.html

    * He put pressure on a married Asian administrative worker into having sex with him, a former IMF official told The Sunday Telegraph. The claim was brought to the attention of a serving IMF official by her distraught husband after the women confided details. But she declined to make a complaint because she feared losing her job. She later left the IMF when her contract expired.

    * Two other employees of the Sofitel hotel in New York told investigators that Mr Strauss-Kahn made advances to them during his stay last weekend. Soon after he checked into his suite, he called the front desk and asked the receptionist to join him for a drink, according to a US news website.

    * While Mr Strauss-Kahn was head of the IMF, an official paid « hush money » to a woman working at another Washington-based international institution to secure her silence over an affair.

    d’après le deuxième exemple, c’est Debré qui avait donc raison : son cas empire de jour en jour...

    c’est comment le rut chez les éléphants ?


    • Aviator 22 mai 2011 10:02

      Les Merdias Français relayent ils cette infos ? à ma connaissance non ... Une chaine TV ne pourrait elle pas nous faire un dossier spécial ’ casseroles DSK ’ ? et bien non ... on a droit a des directs depuis New York pour savoir où il est logé, qu’est ce qu’il va pouvoir faire etc ...
      La Presse Française ne mérite pas mieux que la 43° rang qui lui avait été attribué par reporter sans frontière ! nos journaleux sont pitoyables .


    • Jo Zef 22 mai 2011 10:08
      Cette femme risque de perdre son titre de séjour et de se voir expulsée des Etats-Unis si les preuves ADN ne prouvent pas suffisamment son propos !
      Le journal Marianne essaie de nous faire croire que DSK avait mis un trait sur son penchant obsessionnel qu’il avait face à une femme !
      certains journaux devraient être boudés... 
      Quant à TB elle s’est définitivement grillée... Aujourd’hui elle passe pour une affabulatrice ! Mais sa mère est conseiller général PS ! Cela explique le reste !

    • Nakochat 22 mai 2011 11:32

      Ceux qui n’ont pas dénoncé, ceux qui tentent de nous faire croire que DSK est une victime ,ne sont que des complices Quand on est parents, et qu’on accepte, et qu’on défend un être aussi abject ,sous prétextes qu’il est dans le même camp politique on ne vaux pas mieux que lui, à moins bien sur qu’on ait les mêmes penchant Face à leur appétit de pouvoir on est vraiment peu de choses 


  • Gonzague Gonzague 22 mai 2011 10:02

    Quelqu’un pourrait-il m’expliquer pourquoi mes fabuleuses contributions d’hier ont mystérieusement disparu ? C’est l’omerta, c’est ca ?


  • Nakochat 22 mai 2011 11:24

    Tout à fait d’accord Le PS était prêt et sans complexe à nous refiler un pervers à la tête du pays avec les dégâts inévitables que cela aurait pu causer Qui aurait osé porter plainte contre le président de la république Française ? Les amis de DSK ont été en dessous de tout en voulant nous imposer une thèse de complot, mais qui se souviendra de leur comportement envers ce « petit peuple » qui se disent les seuls à protéger face à l’ogre capitaliste ?

    Je me plait à imaginer leur réaction si c’était un UMP ou le FN qui avait un tel boulet derrière lui
    L’affaire Woerth nous a montré combien ils sont attachés à la présomption d’innocence
    Au fait si DSK ne dort pas en prison c’est grâce à la fortune de sa femme et « qui qu’ a dit qu’il n’aimait pas les riches » ? Si mes souvenirs sont bons c’était en parlant d’un revenu de 4000 euros par mois 

  • pastori 22 mai 2011 12:54

    je suis très inquiet ! dix minutes sans nouvelles de DSK, c’est pas normal ! que font tous ces journalistes massés devant l’immeuble ?


    quelque sait-il s’il a fait son rot ce matin après le petit bdéjeuner ?

    • joelim joelim 22 mai 2011 15:43

      Ils se reposent un peu, maintenant qu’ils ne sont plus obligés d’être hystériques (ce qui est très fatiguant) puisque leur chéri n’est plus incarcéré derrière des barreaux.


  • Aafrit Aafrit 22 mai 2011 16:37

    Puisque l’auteur aime les alice in chains « Dsk aussi smiley », pourquoi pas une chanson bien signifiante de par son titre et ses paroles en guise de remerciement : D(sk)own in hole smiley
    Je l’aime occasionnellement,celle-ci.
    Sinon j’aimais love hate love smiley


  • pastori 22 mai 2011 16:40

    ils s’en foutent pas mal de l’incarcéré. ce qui compte c’est de faire les vedettes, d’occuper l’écran 24 sur 24, et de parvenir , sans aucune information à donner, à tenir le crachoir des heures pour ne rien dire.


    avez vous observé la jouissance qui transpire chez ces envoyés spéciaux à grands frais qui font le pied de grue une ne journée devant un tribunal, quelles envolées lyriques pour ne rien dire !

    c’est ce que leur demandent leurs patrons de presse : faire rentrer des sous. et nous on regarde, ébahis

    de plus, tous ces « journalistes »  débatteurs qui courent les studios chaque jour, (on se demande quand ils travaillent) perçoivent moult rémunérations pour le seul objet de donner leur avis sur tout.

    ma concierge à C dans, l’air, chez chabot, taddei.... aurait un avis aussi autorisé que le leurs.
    et gratuitement.

  • pastori 22 mai 2011 16:57

    dans l’anti-socialisme débile, il faut quand même mettre un petit frein smiley 


    « Le PS était prêt et sans complexe à nous refiler un pervers à la tête du pays avec les dégâts inévitables que cela aurait pu causer  »

     ne croit-il pas, nakochat en disant cela, pousser le bouchon un peu loin ? DSK serait-il brusquement devenu un landru lubrique qui saute sur tout ce qui bouge au point de causer des dégâts inévitables au pays ?  nakochat craindrait-il pour la virginité de
     toutes les femmes, même les vieilles filles ? smiley

    peut-être qu’entre deux viols, il aurait pu trouver le temps de prendre quelques décisions de nature à réparer un peu les immenses dégâts causés par cette droite capitaliste et libérale qui a l’air de tant lui plaire, à Mr Nakochat ?

    le fmi qui s’est doté d’« un pervers » à sa tête ne semble pas en avoir beaucoup souffert ! à moins qu’il ne viole que dans le cadre d’activités pour la France ??

    par contre, les dégâts causés à l’économie du pays par les woerth et bétencourt, lagarde , tapie et autre sarkosy avec leur bouclier fiscal me parait quand même plus préjudiciable çà ce peuple à qui on a serré les boulons tous en donnant des milliards aux plus riches.
    et ça continue !!

    le boulet de l’ump envers ce pays ce ne sont pas des  dégâts inévitables , c’est bien autre choses que des égratignures ! des dégâts commis, patents et constatés, irréparables. chaque famille peut le vérifier !
    mais il vont le payer !

  • franc 22 mai 2011 20:44

    Article démago avec plein de ragots

    tout le monde sait que DSK a des forts penchants pour les femmes ,,cela s’est dit dans tous les milieux et dans tous les médias et les humouristes en font leur choux gras ,---------------------------mais personne ne sait si DSK est un violeur ou a fait des tentatives de viols ,aucun jugement de justice n’est là pour l’étayer même dans le cas de C.Banon .

    Alors il ne reste plus que l’intuition et la logique et celle dit que :

    ou bien DSK est coupable de viol alors il doit être sanctionné au niveau du degré de gravité de la faute du viol

    ou bien DSK est innocent et la femme de ménage a fait une fausse accusation alors celle ci doit être condamné au niveau du degré de gravité de la fausse accusation 

     selon la juste loi du talion ni plus ni moins ------------------------plus ce serait un acte d’injustice ,moins ce serait un déni de justice

    et la loi du talion dit que si quelqu’un a insulté il sera insulté ,--------------s’il a frappé alors il sera frappé de la même mesure ,------s’il a volé , il sera volé ---------------s’il a tué ,il sera tué ------------------et s’il a violé alors il sera violé ------------------c’est tout 

    Donc Si DSK est coupable de viol, ,alors on l’emmènera sur la place publique, et un gros malabar obsédé sexuel lui tronchera le fion avec son gros zob ;ou bien si aucun être humain ne veut le faire ,on emmènera un cheval ,ou alors un bourreau lui enfilera un gros bâton dans le fion ,ça va faire mal -------------------------de plus on l’enduira de goudron et de plumes et avec un baton dans le cul et il fera le tour de la place ,ça va faire rigoler pas mal de monde et moi avec ,qu’au moins cela sert à ça ,à égayer le peuple 

    remarque, le fait d’enduire de goudron et deplumes le coupable de viol n’excède pas strictement la loi du talion car la victime du viol a aussi subi un traumatisme de ce genre


    Si c’est la femme qui est coupable de fausse accusation qui mène un innocent à 20,50,ou 70 ans de prison alors elle sera punie de la même peine selon la loi du talion 
    soit 10,50 ou70 ans de prison 


    j’ajoute que la loi du talion n’est pas la vengeance mais la stricte application de la justice qui soit la seule à être totalement objective et impartiale ----------------------d’autre part la justice n’exclut pas le pardon ni réciproquement le pardon n’exclut pas la justice , ----------------le pardon et le justice ne s’appliquant pas sur le même endroit de la personne ni sur le même plan


  • franc 22 mai 2011 21:44



    je voudrais dire aussi que je suis plus en accord avec la procédure de justice américaine qu’avec la française sauf sur un point ,celui de la détermination de la peine ,car je considère qu’elle excède la loi du talion ----------------------------------en effet par exemple si quelqu’un a volé trois fois une pomme il peut avoir une peine de prison à perpétuité ,ce qui est aberrant et parfaitement injuste

    de même pour le viol ,examinons les chefs d’inculpation dans le cas de DSK ----------------------------------------------------il est tout à fait aberrant de cumuler par exemple l’attouchement sexuel avec le viol car le viol implique déjà un attouchement sexuel -------------------------------comment la justice américaine a pu déployer une telle bêtise criminelle concernant une chose aussi grave que la liberté ou la dignité d’un personne ,l’accumulation des peines ne pourrait se concevoir que pour des faits ou des fautes qui n’impliquent pas ou ne contiennent pas l’un dans l’autre ;ainsi par exemple l’accumulation peut se concevoir pour un vol en plus d’un viol ,car le viol n’implique pas le vol et réciproquement

    il est aussi étonnant que DSK soit aussi accusé de séquestration car à supposer qu’il y ait viol les faits se déroulent entre 12h et 12h30 ,il est exagérer de dire qu’il ya séquestration pendant une demi-heure ,mais aussi que le fait d e verrouiller la porte peut parfaitement se comprendre si l’on envisage un rapport sexuel pour éviter que quelqu’un entre à l’improviste ,mais encore l’acumulation ici de la peine de séquestration avec celle du viol est aussi exagéré car les deux sont liés dans ce cas particulier



    Et pour en revenir avec l’article sur la comparaison avec le 11 septembre,cela me semble tout déplacé ou inaproprié ---

    -pour le 11/9 cela débouche non pas seulement sur 3000 morts mais 300000 voire 3000000 de morts avec toutes les guerres qui en résultent (Irak,Afghanistant ,terrorismes,etc...)

    pour l’affaire DSK aucun mort jusqu’ici sauf peut être la mort politique de DSK


    bien entendu la comparaison pourrait se faire au niveau du tintamarre médiatique qui est aussi énorme que celui du 11/9 sinon plus ----------------------------------mais faut il s’y soumettre .


  • loloyoyo61 23 mai 2011 22:53

    Remarquable article et c’est râre. Rien à ajouter !!


  • marco 24 mai 2011 18:00

    Allez aux USA cher messieurs... et osez prendre un ascenseur avec une femme, franchement, vous aurez de sacrés corones !!

    Il y en a marre de leur procès bidon pour soutirez de l’argent à n’importe qui !! c’est devenu une tradition là-bas ! maintenant c’est les femmes qui se plaignent que les hommes ne veulent plus les approcher !

    la femme de ménage pleure ?
    bien sûr qu’elle pleure ! il a plaider non coupable ! normalement ça ne se passe pas comme ça !! tout le monde va savoir qu’elle a menti maintenant ! les petits malins qui l’ont poussée a faire cette arnaque vont aussi s’en mordre les doigts..

    et puis alors hein... « il m’a violer a telle heure » on vérifient et DSK était au restaurant.. du coup « ha ba non alors, il du me violer a telle heure » on vérifient DSK était dans l’avion !! du coup..
    haaa...bennn non c’est vrai il a du me violer a telle heure alors heuuuuu....
    mais oui... mais oui... va prendre un aspro, ça ira mieux... et si DSK t’a violer, moi je suis la reine d’Angleterre...


  • michelgabriel 25 mai 2011 02:43

    Il est faussement vertueux de réécrire la vie d’un homme sous le prisme d’un évènement aussi marquant qu’un viol présumé !

    Je précise que mon propos n’est pas de défendre Mr Dominique Strauss-Kahn mais de dénoncer un véritable lynchage et une manipulation médiatique à grande échelle dont les hyènes se repaissent.

    Cet homme de 62 ans, ne doit pas être un si grand prédateur sexuelle pour n’avoir jamais, JE DIS BIEN JAMAIS jusqu’au 14 mai 2011, fait l’objet de la moindre plainte ou main courante pour agression sexuelle ou même violences ou même pour injure ou incivilité…rien !

    Cela ne présume pas de son innocence et la justice dira bien assez vite si le 14 mai 2011 DSK a franchi l’étoile jaune, pardonnez le lapsus, la ligne jaune.

    Les détracteurs de Mr Dominique Strauss-Kahn saisissent la procédure judiciaire en cours pour vomir des montagnes de ragots orientés et de colportages arrangés sur son honneur au mépris de ses enfants, de sa femme, de ses proches.

    Cela est tout aussi abjecte que le présumé viol qui lui est reproché…

    Prenons un exemple concret.

    J’ai cru au traumatisme à retardement de Mlle Banon, 9 ans après les faits.

    Aussi, j’ai bien regardé la vidéo au cours de laquelle Mlle Banon raconte sa supposée agression par DSK.  Elle est consultable sur Youtube.

    L’article publié par atlantico.fr mentionne : « Extrait de février 2007 de l’émission de Thierry Ardisson 93, Faubourg Saint-Honoré, et au cours duquel Tristane Banon avait révélé qu’un « chimpanzé en rut » nommé DSK avait tenté de la violer »

    Contrairement aux nombreux mensonges colportés dans cet article Mlle BANON ne dit jamais que DSK a tenté de la violer !

    Elle conclut même son intervention en disant : « nous avons eu un problème »

    Notons qu’elle semble plus se vanter que de se plaindre !

    Thierry Ardisson déclare avec un regard coquin « en même temps je le comprends quand je te vois.. »

    Remarquons qu’elle déclare ne pas avoir porté plainte contre DSK en 2002, je cite « pour éviter d’être marquée comme la fille agressé par DSK… »

    Son argument ne tient pas une seconde.

    Puisque elle-même s’en vante en 2007 dans l’émission de Tv précitée en présence d’illustres membres des Médias !!!

    C’est bien qu’elle considérait qu’il ne s’agissait pas d’un acte sujet à plainte judiciaire mais d’un fâcheux problème entre un homme et une femme, une anecdote croustillante que l’on raconte dans un dîner mondain !!!

    Ce n’est qu’après le TSUNAMI médiatique du 14 mai 2011, que Mlle Banon emportée par la déferlante,  réécrit un évènement vieux de 9 ans .


    Mais revenons sur la déclaration filmée de Mlle Banon lors de l’émission TV.

     

    On peut supposé que celle-ci n’est pas orientée ou faussée puisqu’à l’époque rien n’oblige Mlle Banon à se confier.

    Connaissant Thierry Ardisson, on comprend que Mlle BANON s’était déjà répandue dans les cercles privés des médias et du showbiz et que sa présence dans cette émission n’avait pour seul objet que rendre publique une anecdote croustillante qui n’était plus un secret dans de nombreuses sphères.

     

    Elle en plaisante et ne fait aucunement état d’un traumatisme lors de son récit !

     

    Elle déclare….

     

    Qu’elle connaissait personnellement DSK...

    Qu’elle connaissait bien les penchants de DSK pour les femmes.

    Qu’elle a accepté un pseudo Rv professionnel dans un appartement privé qu’elle savait ne pas être les bureaux ou la maison familiale de DSK.

    Mlle Banon explique qu’elle comprend au moment où elle pénètre dans « le studio meublé d’un seul grand lit » qu’il s’agit d’une garçonnière...

    Qu’elle accepte de prendre la main de DSK après qu’il le lui demande doucereusement et se laisse caresser le bras avant de le repousser…

     

    Elle ne peut s’étonner qu’il ait pu s’imaginer qu’une relation sexuelle était possible.

     

    Elle dit « on se bat, moi je lui donne des coups de pieds »

     

    Elle ne fait jamais allusions au moindre coups ou  violences que DSK aurait perpétrés à son encontre.

     

    Elle précise que DSK l’a laisse partir lorsque fermement, elle le repousse.

     

    Désolé ! Cela ne s’appelle pas une agression sexuelle, encore moins une tentative de viol…Au mieux un problème entre une femme et un homme, un malentendu.

    Mlle BANON précise elle même « nous avons eu problème » et ne dit jamais "j’ai fait l’objet d’une tentative de viol ou d’un agression sexuelle"

    C’est vraiment un peu gros de ressortir cette affaire aujourd’hui en disant avec des trémolos dans la voix "j’ai été la victime d’un prédateur sexuel..." Il faut arrêter...

     

    Si vous n’avez pas encore vu cette vidéo, cela vaut le coup de la visionner.

     

    Vous comprendrez pourquoi aucune suite journalistique ou judiciaire n’a été donnée à ce qui en définitive n’est qu’une anecdote croustillante, rien d’autre… n’en déplaise aujourd’hui aux détracteurs de DSK !

     

    99% des ragots et colportages concernant la prétendue agressivité sexuelle de DSK ne tiennent pas à l’examen précis des déclarations initiales ou des faits rapportés.

     

    Cet homme de 62 ans, ne doit pas être un si grand prédateur sexuelle pour n’avoir jamais, JE DIS BIEN JAMAIS jusqu’au 14 mai 2011, fait l’objet de la moindre plainte ou main courante pour agression sexuelle ou même violences ou même une petite insulte ou incivilité…rien !

     

    Cela ne présume en rien de son innocence et la justice dira bien assez vite si le 14 mai 2011 DSK a franchi l’étoile jaune, pardonnez le lapsus, la ligne jaune.

     

    Les détracteurs de Mr Dominique Strauss-Kahn saisissent la procédure judiciaire en cours pour vomir des montagnes de ragots orientés et de colportages arrangés sur son honneur au mépris de ses enfants, de sa femme, de ses proches.

    Cela est tout aussi abjecte que le présumé viol qui lui est reproché…


     Mlle Banon écrit pour Atlantico.fr notamment :

    Quand je serai grande, je veux
    être princesse de télé-réalité

    "Ce qui reste à déplorer, c’est sans doute que la presse fasse tant de cas de ces pseudo-stars de la télé-Trash et que Oops, Public ou Voici aient supplanté Point de vue et Images du monde comme annuaire des exemples à suivre.Car finalement, je préfèrerais qu’Alice rêve d’un destin à la Kate Middleton et qu’elle ne sache pas épeler le prénom de Zahia dont l’Histoire ne retiendra jamais le nom de famille."

    Sexe, amour, et Rock’n’Net !

    Est-il normal que les jeunes sachent tout du sexe à 17 ans voire avant ? En tous cas avec le web c’est explicable répond l’écrivain Tristane Banon...

    « Plus innocent. Il n’y a rien de moins innocent qu’un jeune ! »


  • Gousse 25 juin 2017 19:38
    Bonjour 
     Je me nomme GOUSSE je me suis fait arnaquer par une personne sois disant habitant en Afrique .Je devais bénéficier d’un héritage de 550.000€ je lui et envoyer trois mandat western union l’un de 4600€ pour les dossier puis d’autres mandat au total j’ai perdus plus de 18500€ et une office Régionale de Répression Contre la Cybercriminalité (ORRCC) basée en Europe en canada et en Afrique travaillant avec l’interpole du monde entier ; m’avais aidé a récupéré mes fonds par la grâce d’un de leur commissaire Mr Walter PENA. Alors n’hésitez pas à les contacter si vous aviez été victime de n’importe quelle escroqueries comme moi ou d’une arnaque aux sentiments, héritages, bancaires, de prêt entre particulier ou encore tout autre arnaque à leur adresse ils vous aideront à mettre la main sur votre escroc et engager les procédures pour votre remboursement ainsi qu’un dédommagement selon le cas 
    Voici leur contact Email :
    [email protected]   [email protected]
    Contacter les si vous avez aussi perdu de l’argent avec ces escrocs Merci

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